jeudi 22 avril 2010

Des activistes néo-zélandais fondent une association: Non à l'ambassade d'Israël dans le pays.

22 Avr 2010
Vilinktowon / Des activistes néo-zélandais ont fondé une association sous l'appellation : "Non à une ambassade au Pays", et ce, pour lutter contre l'ouverture d'une ambassade israélienne dans la capitale Néo-zélandaise après une fermeture de huit ans.
Les activistes hostiles à l'ouverture de cette ambassade ont fait rappelé les pratiques israéliennes surtout la falsification des passeports occidentaux sur fond de l'assassinat du dirigeant du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh.
A noter qu'en /2004/ les autorités néo-zélandaises ont intercepté nombre d'Israéliens ayant procédé à la falsification des passeports, ce qui à poussé le 1er ministre du pays à proférer des critiques acerbes à l'encontre du gouvernement israélien.
T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/22/284271.htm

Manifestations de protestation de grande envergure en Grande Bretagne en signe de solidarité avec les Palestiniens

21 Avr 2010
Londres / Une manifestation de grande envergure a été organisée aujourd'hui au quartier de Camden à la capitale britannique, Londres, à laquelle ont participé des activistes politiciens et des Organisations juridiques internationales hostiles à Israël et solidaires avec le peuple palestinien à l'anniversaire de la Nakba, et ce, en signe de protestation contre la célébration par l'union sioniste en Grande Bretagne de cette occasion.
Les manifestants ont hissé des drapeaux palestiniens et scandé des slogans soutenant la Palestine.
Dans une interview accordée à la chaîne satellitaire /al-Jazeera/, diffusé aujourd'hui, la responsable des campagnes à l'Organisation de /La campagne de solidarité britannique avec le peuple palestinien/ a souligné qu'elle voudrait adresser un message aux Organisations mondiales, telle que l'union sioniste, pour lui dire qu'il est inapproprié qu'on célèbre la Nakba ininterrompue contre le peuple palestinien, se demandant si les Israéliens célèbrent toujours le blocus israélien injuste imposé à la bande de Gaza ou leur violation permanente des droits de l'homme et du droit international.
De son côté, M.Majed al-Zir, directeur général du centre palestinien d'al-Awdé (le retour) en Grande Bretagne, a souligné que la célébration par Israël de la fondation de leur entité au débris du peuple palestinien vise à cacher et à passer sous silence leur crime contre ce peuple, affirmant que les peuples du monde réalisent parfaitement la réalité de l'entité israélienne "qui se base sur la politique de meurtre et de racisme".
D'autre part, des Organisations de solidarité britanniques hostiles à Israël ont exprimé leur condamnation des pratiques de l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens occupés et leur solidarité avec le peuple palestinien.
R.Jorf 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/21/284227.htm 

Création de l’état palestinien : Israël rejette l’initiative de Barack Obama

Edition du 22 avril 2010
Israël rejette toute tentative étrangère de fixer un calendrier pour la création d’un Etat palestinien, a affirmé hier le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, à la radio militaire.« Qu’est-ce que cela veut dire, fixer un calendrier, il ne faut pas de calendrier. Il ne faut pas se presser et il faut arrêter de tenter d’être gentils avec tout le monde », a déclaré M. Ayalon. « Il ne faut pas faire de nouvelles concessions et signer parce que quelqu’un est pressé, uniquement parce que quelqu’un dit qu’il faut créer un Etat palestinien d’ici deux ans », a ajouté le vice-ministre. Selon la radio militaire, il faisait ainsi une allusion claire au président américain, Barack Obama, qui souhaite voir la création d’un Etat palestinien avant la fin de son mandat. M. Ayalon, membre d’Israël Beiteinou, un parti ultra-nationaliste, dirigé par le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, a également critiqué les tentatives américaines pour lancer des discussions de « proximité » avec l’Autorité palestinienne, autrement dit des négociations indirectes par l’intermédiaire des Etats-Unis.
Par R. I.
http://www.elwatan.com/Creation-de-l-etat-palestinien

« Israël » sommé de prendre en considération les intérêts américains

21/04/2010  
L'ancien ambassadeur américain en "Israël" Martin Indyc a sommé  "Israël, s’il a besoin de l’aide américaine, de prendre en considération les intérêts américains ».
S’exprimant ce mercredi pour le microphone de la radio de l’armée israélienne, le diplomate américain a souligné que lorsque « Tel Aviv s’estimera être une grande puissance, et n’aura donc plus besoin de l’aide américaine, il pourra prendre seul ses décisions ».   
S’adressant au Premier ministre israélien Benjamin Netenyahu, il l’a appelé à trancher: « soit il affronte ses partenaires dans la coalition gouvernementale, soit il fait face au Président américain Barack Obama », propose-t-il.  
Dans un article publié depuis deux jours par Indyc même au New York Times, celui-ci a mis en garde Netanyahu contre « les répercussions affreuses de sa politique d'atermoiement sur les relations américano-israéliennes ».
"Netanyahu n'a pas participé au sommet nucléaire aux Etats-Unis pour ne pas présenter de réponses sur l'arrêt des constructions à Jérusalem de l'Est", a-t-il écrit.  
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=134393&language=fr

Haaretz : « Israël a de bonnes raisons pour s’inquiéter ».

21/04/2010  
Mis à part les festivités en grandes pompes pour célébrer l’usurpation de la Palestine, (présentée comme jour de l'indépendance), les discours officiels sur la supérioté militaire israélienne n'ont pu apaiser les appréhensions israéliennes internes sur l’avenir de l’entité sioniste .
Dans un article publié par le Haaretz, Avi Issacharof et Amos Harel  se sont inquiétés des avertissements lancés par certains dirigeants arabes sur un imminent embrasement de la situation régionale.
L’article s’arrête surtout sur les derniers propos du roi Abdallah de Jordanie lequel est considéré comme l’un des amis d’Israël. Dans un entretien accordé au «  Chicago Tribune » la semaine dernière, il avait  mis en garde contre une guerre régionale imminente cet été, si les pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens restent bloqués. Le souverain hachémite avait déclaré craindre que «  les pays modérés signataires de traité de paix avec Israël qui devront se rencontrer le mois de juillet prochain ne soient contestés par tout le monde. »  
Selon les deux chroniqueurs du Haaretz, quoique les frontières de l’entité sioniste n’aient jamais été aussi calmes, la conjoncture régionale présente une situation inédite, propice à l’embrasement.
Le journal stigmatise surtout « la combinaison de la montée en puissance militaire de l'Iran, de la Syrie et « des divers groupes terroristes qui tournent autour » ainsi  que « la paralysie diplomatique qui a saisi le gouvernement Netanyahu et la crise douloureuse avec Washington ».
« Tous des signes de mauvais augure pour Israël », estime le journal qui énumère les scénarios d’éclatement : soit une troisième intifada, «  comme étant le résultat d’un mouvement spontané, ou de pressions extérieures » ; soit une éruption en Cisjordanie, vu que le Premier ministre Salam Fayad a déclaré vouloir proclamer l’état palestinien unilatéralement en 2011 ;  soit par un embrasement à la frontière nord avec le Hezbollah.
A cet égard, il rapporte les propos du monarque jordanien qui a évoqué des certitudes libanaises sur l’inévitabilité de la guerre.

Pour Israël, le silence du Hizbollah en dit des tonnes

jeudi 22 avril 2010 - 08h:07
Robert Fisk - The Independent
Si le Liban avait un indicateur dans le genre de ceux utilisés par les Etats-Unis, avec des codes de couleur pour évaluer « la peur de la guerre » et allant du blanc au pourpre, nous sommes en ce moment - grâce au président israélien Shimon Peres, au porte-parole de la Maison Blanche et à Sayyed Hassan Nasrallah, dirigeant du mouvement libanais du Hizbollah - quelque part entre le rose et le rouge, écrit Robert Fisk.
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Défilé de la résistance libanaise à Beyrouth, en commémoration du dirigeant de son aile militaire, Imad Mughniyah, assassiné par les Israéliens - Photo : AFP
La Syrie a-t-elle fourni au Hezbollah une série de missiles sol-sol Scud à envoyer sur Israël ? Les avions israéliens peuvent-ils les attaquer si le Hezbollah dispose également de missiles anti-aériens ? Et l’armée libanaise peut-elle prendre ces armes au Hizbollah avant que tout cela n’explose ?
Cette saga remonte à loin, bien sûr, et Israël était impatient de marquer son propre retour contre le mouvement de guérilla le plus discipliné au monde. Vous pouvez oublier al-Qaïda quand il s’agit de l’efficacité du Hizbollah - après la performance lamentable de l’armée israélienne en 2006, lorsqu’elle s’était engagée à détruire le Hizbollah puis s’était arrêtée, après l’habituel massacre de plus de 1000 civils, pour demander un cessez-le feu. Au cours des derniers mois, Sayyed Nasrallah a humilié les Israéliens en leur promettant qu’une attaque de missiles israéliens sur l’aéroport de Beyrouth serait suivie d’une attaque du Hizbollah à la roquette sur l’aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv.
Mais la semaine dernière, une affirmation par Péres que le Hizbollah avait reçu des missiles Scud en provenance de Damas - ou de l’Iran via la Syrie - et le refus par le Hizbollah de même simplement discuter de son propre désarmement au sein d’un « dialogue national » libanais présidé par le président Michel Suleiman, a obscurci le ciel de printemps sur le Liban et Israël. Le secrétaire de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a déclaré cette semaine que les États-Unis avaient exprimé leur préoccupation à la fois aux gouvernements syrien et libanais sur « l’armement sophistiqué ... prétendument transféré ».
Péres a déclenché tout cela un jour plus tôt en déclarant que « la Syrie affirme vouloir la paix, mais en même temps elle offre des Scuds au Hizbollah, dont le seul but est de menacer l’Etat d’Israël. »
Tous ces cris sont toujours très hypocrites. Les Scuds - même si le Hezbollah en possède - sont aussi dépassés que notoirement imprécis. Lors de la guerre du Golfe en 1991, les Scuds de Saddam Hussein ont causé moins d’une centaine de morts. Plus Péres lancera des cris d’alarme sur le danger qu’ils représentent, plus les alliés du Hizbollah en Iran - supposés construire une arme nucléaire - occuperont une place de choix dans l’imaginaire du public face à la colonisation israélienne illégale et ininterrompue des terres palestiniennes.
Quant à Sayyed Nasrallah, il avait promis il y a un an que le désarmement du Hizbollah ne pouvait pas être discuté avec le gouvernement libanais - mais uniquement dans le cadre d’un ainsi-nommé « dialogue national ». Et à présent que le « dialogue national » a commencé, l’organisation a clairement fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de discuter de son désarmement avec les autres partis politiques libanais.
Les problèmes sont légion. Le Hizbollah est lui-même représenté au Parlement libanais et en vertu de l’accord de Doha qui a suivi la prise de contrôle militaire par le Hizbollah, en une seule journée, de Beyrouth-Ouest en mai 2008, il a également un droit de veto sur les décisions prises par la majorité du Conseil des ministres libanais.
Et même si les adversaires du Hizbollah chiite au sein du Cabinet - ils sont largement musulmans sunnites avec un important contingent chrétien - ordonnaient à l’armée libanaise de saisir les armes du mouvement, celle-ci serait incapable de le faire pour une raison simple. Au moins la moitié des membres de l’armée - peut-être les deux tiers - sont eux-mêmes musulmans chiites, et s’opposeraient bien évidemment à l’ordre d’attaquer les maisons de leurs frères, fils et pères qui appartiennent au Hizbollah.
Un indice de la gravité avec laquelle à présent tout le monde prend en compte la possibilité de la guerre, se révèle dans une remarque faite par un porte-parole américain anonyme qui a averti que le transfert de missiles Scud au Hizbollah constituerait un « risque sérieux » pour le Liban. Non pour Israël, vous remarquerez - mais pour le Liban. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une allusion aux menaces faites fréquemment par les Israéliens eux-mêmes que dans une nouvelle guerre contre le Hizbollah, le gouvernement libanais serait tenu pour responsable, et qu’en conséquence les infrastructures du Liban seraient rasées.
Cela ne résonne pas au Liban comme ailleurs. Lors de sa dernière guerre du Liban - la cinquième depuis 1978 - les Israéliens ont accusé le gouvernement libanais d’être responsable de l’existence du Hizbollah et ils ont en conséquence détruit les routes du pays, les ponts, les viaducs, le réseau électrique et l’industrie civile, tout en massacrant plus de 1000 civils. Les victimes côté israélien se chiffraient par centaines, des soldats pour la plupart. Que peut faire de pire Israël désormais contre le Hizbollah, après les accusations de crimes de guerre portées contre la canaille impitoyable de son armée ?
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16 avril 2010 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.independent.co.uk/opinio...
Traduction : Nazem
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8576

L’Union des Médecins du monde arabe vient en aide aux hôpitaux de Gaza

jeudi 22 avril 2010 - 06h:55
Ma’an News
La solidarité du monde arabe ne dépend heureusement pas que des gouvernements et de la Ligue arabe... L’Union des médecins arabes vient d’en fournir à nouveau la preuve en prenant une nouvelle initiative qui consiste à fournir les hôpitaux de Gaza en fuel, ce qui permet à ces derniers de continuer à fonctionner malgré les coupures régulières de courant dans le territoire sous blocus.
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Photo : Ma’anImages
L’UADREC [Union of Arab Doctors’ Relief and Emergency Committee] a annoncé ce mardi qu’une livraison d’urgence de 72 000 litres de fuel sera assurée pour combler les manques dans les hôpitaux du territoire assiégé.
Basem Naim, ministre de la Santé dans le gouvernement du mouvement Hamas, a fait l’éloge de l’initiative et du rôle « unique de l’Union » pour soutenir les Palestiniens de Gaza, en assurant une réponse rapide à la crise dûe au manque de combustible industriel dans les hôpitaux de Gaza.
Le docteur Muhammad Al-Alkook qui est à la tête de l’Union, a déclaré que son organisation était prête à soutenir le secteur de la santé à Gaza, et à fournir ce qui est nécessaire pour atténuer les effets du blocus.

L’Union des Médecins arabes envoie 11 camions de fournitures pour la médecine et l’enseignement à Gaza
Gaza / PNN - L’Egypte ouvrant sa frontière commune avec la bande de Gaza pour la deuxième journée consécutive, l’Union des Médecins arabes a été en mesure d’y conduire 11 camions chargés de matériel médical et éducatif.
« L’Union des médecins arabes, Comité pour les secours et l’urgence », a ainsi répondu aux appels lancés par les ministères de la Santé et de l’éducation, a déclaré Mohammad Majdalawi à la presse mercredi.
La plupart des médicaments et des fournitures scolaires étant interdits sous le blocus israélien, la fourniture de 3 000 sacs d’école, 75 000 livres, 30 000 cahiers, 9000 blocs à dessin, 9 000 règles, 9 000 gommes à effacer et 60 cartons de papier pour photos, a été la bienvenue.
L’Union a déclaré « s’activer pour lutter contre l’embargo économique imposé au peuple palestinien et à son gouvernement et le gel des ressources imposé par les gouvernements occidentaux et les sionistes ».
Les médecins arabes ont demandé que « tous les peuples du monde arabe et islamique, ainsi que les partisans des droits de l’homme et de la démocratie, ainsi que les gens honnêtes du monde occidental, agissent en coopération et dans la cohésion afin de lever le siège imposé au peuple palestinien ».
Majdalawi a donné comme raison à leur action « le siège suffocant imposé aux enfants du peuple palestinien, » l’Union des Médecins du monde arabe cherchant à alléger leur fardeau.
20 avril 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8575

Netanyahou fait dans son froc

publié le mercredi 21 avril 2010
Michel Warschawski

 
OPINION :
Obama a choisi la voie de la diplomatie avec Téhéran et durcit le ton avec les va-t-en-guerre israéliens. De quoi faire paniquer le Premier ministre.
Dans son numéro paru la veille de Pâques, Haaretz titrait « Obama va imposer à Israël une solution au conflit » Ca se discute, évidemment. Ce qu’il y a d’important dans ce titre, c’est que l’article qu’il ouvre cite « des sources politiques », c’est à dire, dans le langage codé de la politique israélienne, Benjamin Netanyahou en personne. Qui ajoutait : « Obama est la plus grande catastrophe qu’Israël ait jamais connue [Rien que ça ! ] et jamais nous n’avons été témoins de telles pressions de la part des Etats-Unis. » Et ces sources politiques de prédire un tournant dramatique dans la stratégie de l’Administration américaine, allant jusqu’à jusqu’à une politique délibérée visant à isoler Israël dans l’arène internationale.
On comprend alors pourquoi le chroniqueur Yoel Marcus a choisi de titrer son article du 2 avril « Pas de panique ». La panique est une seconde nature chez le Premier ministre israélien, qui a souvent répété : « Chaque matin en me réveillant, je me pose la question : ’De qui dois-je avoir peur aujourd’hui ?’ » Comme chacun le sait, la peur est mauvaise conseillère et provoque des réactions souvent dangereuses. Chez Netanyahou, elle réveille l’obsession iranienne : Téhéran delenda est ! C’est le refrain du moment qui actualise son discours obsessionnel contre le terrorisme islamiste.
Il est de plus en plus clair, pourtant, qu’Obama a fait le choix des pressions diplomatiques sur Téhéran et, pour l’instant en tout cas, pas celui de l’agression militaire. L’armée US est d’accord avec lui, et commence à en avoir plein les bottes des va-t-en-guerre israéliens. Un général a ainsi déclaré récemment que trop de soldats américains mouraient pour Israël et que ça suffisait comme ça.
La rencontre récente entre Obama et Netanyahou, à Washington, est considérée comme la plus froide qui ait eu lieu entre des dirigeants des deux pays au cours des deux dernières décennies. A tel point que le conseiller d’Obama, David Axelrod, s’est senti dans l’obligation de clarifier la situation pour la chaîne de télévision CNN : « C’était une rencontre de travail de deux heures, entre amis. Personne n’a voulu vexer personne. » Obama a pourtant refusé la traditionnelle photo de famille et, au lieu d’inviter Netanyahou à dîner, a préféré passer la soirée avec ses enfants …
Netanyahou rappelle de plus en plus l’ancien Premier ministre Shamir, qui refusait d’entendre les messages en provenance de Washington, jusqu’au moment où George Bush (père) en a eu assez et a refusé de transférer à Israël 13 milliards de dollars promis par le Congrès. En quelques mois, le gouvernement Shamir tombait, remplacé par Yitzhak Rabin et le processus d’Oslo. Car s’il y a une chose qui peut faire basculer l’opinion publique israélienne, c’est que Washington se fâche avec le gouvernement israélien.
Benjamin Netanyahou est confronté à un choix simple : se soumettre ou se préparer à de nouvelles élections. Ce dilemme ne va qu’aggraver les coliques du Premier ministre israélien.
Siné Hebdo , "le journal mal élevé" est un hebdomadaire en vente dans les kiosques (2 euros) tous les mercredis.
Transmis par le CJPP5 http://cjpp5.over-blog.com/

Le chantage d’Israël sur les colonies

publié le mercredi 21 avril 2010
Damien Roustel

 
Tel-Aviv lie le gel des constructions en Cisjordanie à la reprise de négociations de paix.
« Si d’ici un mois ou deux les Palestiniens ne reviennent pas à la table des négociations, nous pourrions être amenés à annuler ou à reconsidérer le gel » des nouvelles constructions en Cisjordanie occupée, a déclaré hier dans le Jerusalem Post Youval Steinitz, le ministre israélien des Finances. « Quand vous prenez une décision qui est sans effet, voire contre-productive, eh bien il faut la reconsidérer », a-t-il ajouté. En novembre 2009, Tel-Aviv avait décrété un moratoire de dix mois sur la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie afin de permettre de relancer des négociations de paix interrompues depuis la guerre de Gaza en janvier 2009.
Cette décision ne s’appliquait pas à Jérusalem-Est. Dans cette partie orientale de la ville, les expulsions de Palestiniens de leur logement sont toujours monnaie courante. L’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas exige pour sa part un gel total de la colonisation israélienne, y compris à Jérusalem-Est, avant de reprendre les pourparlers.
Des négociations indirectes, arrachées de haute lutte par les États-Unis, ont été annulées début mars après l’annonce par le gouvernement israélien d’un projet de construction de 1 600 nouveaux logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. [1]
Par ailleurs, selon Associated press le 19 avril, Nétanyahou a déclaré :

Israël n’arrêtera pas ses constructions

Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a déclaré lundi que l’Etat hébreu n’arrêterait pas ses constructions à Jérusalem-Est.
M. Nétanyahou a estimé que les demandes palestiniennes sur l’arrêt des nouvelles constructions à Jérusalem-Est était « une exigence inacceptable », lors d’un entretien diffusé lundi matin aux Etats-Unis sur ABC.
Il a affirmé que cette position n’était pas nouvelle, et qu’elle remontait aux gouvernements de Golda Meir, Shimon Pérès et Itzhak Rabin.
Le Premier ministre israélien a également tenté de minimiser les divergences avec l’administration Obama, qui a critiqué les nouvelles constructions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Il a toutefois reconnu des « problèmes importants ». « Nous tentons de les résoudre par des canaux diplomatiques du mieux possible », a-t-il dit.
Les nouvelles constructions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sont un des principaux points de désaccord entre Israël et Palestiniens. Ces derniers souhaitent faire de Jérusalem-Est la capitale d’un futur Etat, tandis que l’Etat hébreu tient la ville pour sa capitale éternelle.
Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a pour sa part estimé que l’Etat hébreu devait reconnaître que le monde ne tolérerait plus des décennies supplémentaires de domination israélienne sur le peuple palestinien.
« Le monde n’est pas disposé à accepter (...) qu’Israël domine un autre peuple durant encore des décennies. C’est quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde », a déclaré lundi M. Barak, interrogé par la radio israélienne à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’Etat hébreu.
Les Palestiniens aspirent à créer leur propre Etat et « il n’y a pas d’autre moyen, que cela nous plaise ou non, que de les laisser se diriger eux-mêmes », a ajouté le leader du parti travailliste, modéré.
Le gouvernement de M. Nétanyahou a « fait des choses qui ne mènent pas naturellement » à la résolution du conflit israélo-palestinien, a reconnu M. Barak. « Mais nous ne devons pas nous leurrer », a-t-il poursuivi. « Le différend croissant entre nous et les Etats-Unis n’est pas bon pour l’Etat d’Israël ».
Les relations entre l’Etat hébreu et son allié de toujours se sont brutalement tendues en mars avec l’annonce en pleine visite du vice-président américain Joe Biden d’un projet de construction israélien à Jérusalem-Est.

7500 captifs palestiniens dans les prisons israéliennes dont 330 enfants, 37 femmes et 15 députés

[ 22/04/2010 - 01:11 ]
Gaza – CPI

Depuis toujours, les occupants israéliens enlèvent des Palestiniens et les enferment derrière leurs barreaux. Agissant ainsi, ils croient pouvoir éradiquer l’esprit de la résistance et semer la peur dans leur âme pour qu’ils cèdent à leurs conditions et pour leur donner une légitimité quelconque.
Pas moins de 20% du peuple palestinien ont été arrêtés. 750 mille Palestiniens ont été enfermés à un moment ou à un autre dans les 25 prisons et centres de détention déployés partout dans la patrie.
Le jour du captif palestinien
Depuis 1974, le 17 avril est considéré comme le jour du captif palestinien, une reconnaissance de leur résistance et de leurs sacrifices ; c’est une occasion d’exposer au monde entier leur affaire et leurs souffrances dans les conditions impossibles où ils vivent.
En cette occasion, le Comité supérieur national pour soutenir les captifs a publié des statistiques sur les captifs palestiniens, leur nombre, leurs conditions.
Depuis de début de l’année en cours, 2010, les occupants israéliens ont enlevé 1530 Palestiniens : 90 personnes de la bande de Gaza, 400 de la ville d'Al-Quds et du reste de la Cisjordanie.
Statistiques
Riyad Al-Achqar, président du service de presse, confirme que l’occupation israélienne enferme actuellement dans ses prisons 7500 Palestiniens dont 330 enfants, âgés de moins de treize ans. Parmi eux se trouvent 37 femmes, 15 députés et un ancien ministre. Et depuis 1967, 197 détenus palestiniens ont perdu la vie dans les prisons israéliennes.
La prison d’An-Naqab renferme plus de 1900 Palestiniens, celle de Majdo 1000. Nafha 870. Ofar 860. Rimon 500. Asqalan 420. Hadarim 150. Bir As-Sabi’ 360. Jalbouh 362. Chatta 400. L’hôpital Ar-Ramla 45. Damoun 200. Talmond et Hicharim 37. Le reste se trouve dans les centres de détention et d’enquête.
790 captifs sont condamnés à rester derrière les barreaux de l’occupation israélienne pour plusieurs perpétuités. 290 Palestiniens sont encore emprisonnés sous ce régime illégal de « Détention administrative ». Neuf habitants de la bande de Gaza sont enfermés, considérés comme des combattants illégitimes.
Les femmes et les enfants
Al-Achqar souligne que le nombre de femmes palestiniennes détenues a atteint 37 captives. Elles viennent de la bande de Gaza, de la ville d'Al-Quds, des territoires palestiniens de 48 et surtout de la Cisjordanie. Et au cours de ce mois, l’administration pénitentiaire a augmenté ses pressions sur elles pour qu’elles arrêtent leur grève. Elles étaient privées de leurs droits des plus simples : récréation et cantine par exemple.
Et pour ce qui est des enfants palestiniens, 330 d’entres eux trouvent leur enfance enclose, se retrouvant en grand nombre dans de petites cellules. Les occupants israéliens les font chanter en les menaçant de les garder pour longtemps, en les frappant, en les enchaînant, en leur bandant les yeux, en les insultant, en faisant tout ce qui va à l’encontre des règlements internationaux les plus élémentaires concernant les droits des enfants et tous les captifs d’ailleurs.
Ils souffrent d’un fort manque de nourriture, de propreté, de visite médicale, de vêtements. Ils sont entassés dans des cellules très mal aérées. Et parfois, ils sont mis avec des adultes ou des adolescents criminels. La liste est bien longue pour pouvoir tout énumérer.
Et en cette année 2010, sont en forte hausse les enlèvements d’enfants dont l’âge ne dépasse les 12 ans. Par cette politique, les occupants israéliens ne veulent que détruire la nouvelle génération palestinienne, détruire son âme. Ils ont mis la main sur l’enfant Amir Al-Mohtasib, âgé seulement de 9 ans, et son frère Hassan, 12 ans. Et de la ville d’Al-Khalil, ils ont emprisonné l’enfant Ghandi Al-Aouioui, 9 ans, ainsi que les enfants Ibrahim Abou Aycha, 11 ans, et son frère Charif, 12 ans.
Les anciens captifs, les députés et les ministres
Le Comité souligne que 114 Palestiniens sont dans les prisons israéliennes depuis plus de 20 ans. Le captif Naïl Al-Baghouthi vit dans les prisons israéliennes depuis plus de 33 ans. Ainsi, il est devenu le doyen des captifs palestiniens et le plus ancien détenu du monde par la même occasion.
Les occupants israéliens gardent dans ces cellules 15 députés du Conseil Législatif Palestinien, ainsi que l’ancien ministre Wasfi Qabha. Ils sont humiliés de façon volontaire ; ils sont privés comme les autres captifs de visites et de soins.
Et durant cette année en cours, l’administration pénitentiaire israélienne continue à effectuer des raids dans les cellules, en insultant, en humiliant les captifs et en dévastant leurs affaires, sans parler de cette inspection à nu. Cela s’est passé dans plusieurs prisons israéliennes.
Et la captive Abira Mahmoud Oda a été sanctionnée, isolée pour une semaine durant, pour la simple raison qu’elle ne s’était pas levée le matin, étant malade !
L’arrestation administrative
Dans les prisons israéliennes se trouvent encore 290 Palestiniens enfermés sous ce régime illégal d’arrestation administrative. Le captif est emprisonné sans chef d’accusation.
Pire, le captif est enfermé pour une durée délimitée, mais cette durée n’arrête pas d’être renouvelée. L’arrestation administrative a été renouvelée à six reprises pour l’ancien ministre Wasfi Qabha. Trois fois pour la captive, pourtant atteinte d’une maladie au cœur.
Déporter les captifs
Le rapport souligne que les autorités de l’occupation israélienne ont pris l’habitude de déporter des dizaines de captifs palestiniens à l’intérieur comme à l’extérieur de la patrie. La dernière déportation en date concerne Akram Al-Antir, qui avait été déporté vers l’Espagne. Il a attrapé un cancer dans la prison à cause de la négligence médicale.
15 autres Palestiniens sont menacés de déportation, sous prétexte qu’ils sont porteurs de passeports étrangers, bien qu’ils portent des cartes d’identité palestiniennes et qu’ils vivent en Cisjordanie depuis un moment. Cette déportation est un acte criminel selon les conventions internationales.
Par ailleurs, les occupants israéliens gardent dans leurs prisons neuf captifs qui ont pourtant fini leurs peines, placés sur la liste des combattants non légitimes. Encore une loi qui vient à l’encontre des droits de l’homme.
En effet, chaque fois que la durée des peines du captif Osama Al-Zri’i et du captif Ziyad Ihsan Al-Hindi prend fin, les Israéliens les renouvellent. Et ce ne sont que deux exemples.
Les captifs malades
Le nombre de captifs malades n’arrête pas d’augmenter de jour en jour. L’espoir de trouver la santé s’amoindrit de plus en plus, ne recevant le soin adéquat à leurs cas que des mois ou même des années plus tard. On peut citer l’exemple du captif Zohaïr Libada, de Naplouse, qui ne peut plus recevoir un rein, à cause de ce retard.
La négligence médicale avait été la raison de la paralysie du captif Mohammed Abdou Al-Aziz. L’état de santé de Tariq Al-Assi et de Kayed Hiron s’est beaucoup détérioré pour la même raison.
Le rapport indique que 20% des captifs sont malades, sans qu’ils ne reçoivent le soin nécessaire. 16 souffrent d’un cancer. 88 du diabète. 25 d’une défaillance rénale. 20 sont handicapés. 3 souffrent d’hémiplégie.
Les martyrs
Le rapport affirme que le nombre de captifs tombés en martyre a atteint le nombre 198, suite à la mort du captif Raïd Mahmoud Abou Hamad, 31 ans, originaire de la ville d'Al-Quds, dans la prison d’Ichel, à cause de cette négligence médicale. Il fait partie des 51 captifs palestiniens tombés en martyre pour la même raison. Avant lui, le captif Obayda Maher Al-Qudsi, de la ville d’Al-Khalil, est mort parce que les occupants israéliens l’avaient arrêté blessé sans lui adresser le soin nécessaire. Il a perdu la vie deux semaines après son arrestation.
70 autres captifs palestiniens sont morts sous la torture. 70 autres ont été assassinés lors de leur arrestation. 7 ont été tués par des balles réelles.
62 martyrs sont originaires de la bande de Gaza. 113 de la Cisjordanie. 15 de la ville d'Al-Quds et des territoires palestiniens occupés en 1948. 7 martyrs viennent d’autres parties de la Palestine.

Le conseil législatif : Le monde doit activer la question des députés palestiniens captifs

[ 21/04/2010 - 15:52 ]
Gaza - CPI

Le vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr a appelé la communauté internationale à la nécessité d’adopter une position unifiée pour le soutien des députés palestiniens captifs qui ont été enlevés injustement par l’occupation israélienne et souffrent énormément depuis des années dans les geôles sionistes sous des conditions très difficiles.
Dans un communiqué de presse, Bahr a appelé, le mercredi 21/4, les parlements au monde à prendre une position juste en faveur de la question légitime et humaine des députés palestiniens enlevés arbitrairement par les autorités occupantes sionistes qui violent solennellement toutes les lois, règles et normes internationales, humaines et démocratiques.
Bahr a appelé l’union parlementaire internationale à rendre visite à la Bande de Gaza pour voir de prêt les infrastructures qui ont été totalement détruites durant la dernière guerre de l’occupation, et voir plus d’un million et demi de Gazaouis qui continuent de souffrir sous un silence mondial honteux.

Il a invité également les parlements arabes, régionaux et internationaux à exercer leurs fortes pressions pour l’arrêt totale de la sauvagerie de l’occupation qui profite du silence international pour exterminer, plus que jamais, le peuple palestinien en pratiquant un nettoyage ethnique contre lui, notamment dans la ville sainte d’Al Qods occupée.
En avertissant des violations, crimes, pratiques et décisions très oppressives du gouvernement terroriste de l’occupation israélienne, le leader palestinien a appelé à une intervention internationale immédiate pour sauver et protéger les droits légitimes du peuple palestinien et briser totalement le blocus qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.

Dr. Qassem : Il est probable que l'occupation ne célèbrera pas l'anniversaire de sa création en 2011

[ 21/04/2010 - 19:20 ]
Ramallah – CPI

"Il est probable que l'état sioniste célèbrera pas le 63e anniversaire de sa création sur les terres de la Palestine à cause des changements stratégiques actuels dans la région qui ne servent pas l'occupation", a dit Dr. Abdel-Sattar Qassem, le professeur des sciences politiques à l'université nationale de Najah.
Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Qassem a vu, le mercredi 21/4, que la prochaine guerre va engendrer à de grands changements sur le terrain, où l'occupation va  échouer, sans finir complètement.
Il a affirmé l'échec de l'occupation sur plusieurs niveaux et que les forces de la résistance se sont renforcées malgré tous les obstacles et défis mis par l'occident et les Etats-Unis.
Dr. Qassem a déclaré que les analystes et écrivains sionistes ont commencé de parler autour de cette période possible de l'entité sioniste, tout en affirmant que les forces de la résistance ont imposé une nouvelle situation dans la région.

Des marches sionistes demandent la démolition des maisons palestiniennes à Al Qods

[ 21/04/2010 - 18:55 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les autorités de l'occupation ont décidé, le mercredi 21/4, de permettre aux colons sionistes d'organiser une marche dans le quartier de Selwan, à d'al-Qods occupée, la semaine prochaine.
L'occupation a donné la permission à plus de 70 colons sionistes pour manifester dans le quartier de Selwan, limitrophe de la mosquée sainte d'al-Aqsa, sous la protection de la police sioniste.
Les extrémistes sionistes tentent de demander à la municipalité de l'occupation, à al-Qods, de dépêcher la démolition de 216 maisons palestiniennes dans le quartier de Bustan et construire un jardin pour les colons sionistes.

Un nouveau plan sioniste pour transformer le sud d'al-Aqsa en une région biblique

[ 21/04/2010 - 18:48 ]
Al-Qods occupée – CPI

L'association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a dévoilé que l'occupation israélienne et ses divisions exécutives ont entamé l'exécution d'un grand projet de judaïsation pour transformer la région du sud de la sainte mosquée d'al-Aqsa, notamment le palais des Omeyades en une région biblique liée au prétendu temple juif.
L'association d'al-Aqsa a affirmé, le mercredi 21/4, dans un rapport que l'occupation entame un nouveau projet pour judaïser toute la région sud d'al-Aqsa et que ce projet est lié à un autre dans le village de Selwan.
"L'occupation a commencé ses travaux pour transformer la région en une région sioniste sous le nom "Le trajet des Matahers bibliques qui fait partie d'autres projets sionistes en comportant les murs islamiques historiques de la vieille ville d'al-Qods", a ajouté l'association.
Elle a ajouté que Matahers est le nom d'un prétendu lieu sioniste dans lequel on doit se purifier avant d'entrer dans le prétendu temple juif.
Le rapport a souligné également que les autorités de l'occupation ont effectué des creusements depuis plusieurs mois en volant des antiquités islamiques dans cette région.
Le rapport documenté par des photos a dévoilé que l'organisation d'al-Aqsa a enregistré les mouvements et actions de la société sioniste dans la région sud de la mosquée sainte, où on a remarqué depuis longtemps des travaux de préparations dans cette région.
L'association a souligné également que l'occupation vise à travers ce projet à lier cette région après sa transformation en une région biblique du prétendu temple juif.

Des colons sionistes causent un incendie dans l’hôtel d'al Batra à Al Qods

[ 21/04/2010 - 16:12 ]
Al Qods occupée - CPI

Des jeux explosifs lancés par les colons sionistes, le mardi soir 20/4, à l’occasion de la commémoration de la création de l’état de l’occupation (la 62ème année de la Nakba), ont causé un incendie au 3ème étage de l’hôtel d'al Batra, en causant de grands dommages.
Le responsable administratif de cet Hôtel, Hazem Awadh Saïd, a dit que les pompiers ont fait un retard d’une demie heure, en soulignant que l’incendie a endommagé le réseau de communication, l’eau et l’électricité, en indiquant que la municipalité sioniste a ordonné la fermeture de l’étage ravagé jusqu’à ce que les enquêtes dévoileront les motifs réels de l’incendie.
"L’administration de l’hôtel a estimé ses pertes à 200 mille dollars", a souligné la source.
Notons que l’hôtel d'al Batra qui est l’un des anciens hôtels dans toute la région a été construit en 1830, et contient 26 chambres très classiques et très luxes, en donnant directement à l’entrée d’Al Khalil, face à la citadelle historique du prophète Daoud (que la paix du Dieu soit sur lui).

Rafah : un pêcheur palestinien blessé par les tirs de l'occupation

[ 21/04/2010 - 15:59 ]
Gaza – CPI

Un pêcheur palestinien a été moyennement blessé, le mercredi matin 21/4, par les tirs des forces occupantes qui ont visé directement et volontairement les barques des pêcheurs palestiniens dans la mer de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.
Le directeur des urgences et des secours au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein, a dit que les forces occupantes ont ouvert le feu directement sur le pêcheur en le blessant moyennement, et qui a été transporté à l'hôpital d'Abou Youssef al-Najjar dans la ville de Rafah.
Les forces de l'occupation ciblent les pêcheurs palestiniens sur les côtes de la Bande de Gaza en les interdisant de pêcher et démolissant leurs barques.

Le parlement international promet de juger l'occupation

[ 21/04/2010 - 14:34 ]
Gaza – CPI

Le président du comité des droits de l'homme à l'Union parlementaire internationale, a promis de juger les autorités de l'occupation à cause de leurs violations à la loi internationale humaine concernant les situations des captifs dans leurs prisons, tout en exprimant sa solidarité générale avec les captifs palestiniens.
Le chef de la commission du contact international du haut comité de soutien aux captifs, Mohamed Redouane a déclaré, le mercredi 21/4, dans un communiqué qu'il a reçu un message concernant ce sujet de la part du responsable onusien en réponse à une lettre envoyée par le comité du parlementaire international, en expliquant les grandes violations de l'occupation contre les captifs dans ses prisons en s'opposant aux lois et accords internationaux.
"Ces pratiques et violations sionistes mettent la vie des captifs palestiniens en danger en violant leurs droits légaux et utilisant des moyens interdits au niveau international, dont les tortures physiques et psychologiques", a ajouté Redouane.
Il a ajouté que l'union parlementaire internationale va demander à la Knesset sioniste d'arrêter les violations contre les captifs dans les prisons sionistes et de respecter les droits de l'homme concernant les captifs palestiniens.
Redouane a indiqué que son comité a adressé une lettre à l'union en lui demandant de prendre ses responsabilités envers plus de 7500 captifs palestiniens, dont des femmes, des enfants, des handicapés, des malades, des députés, des leaders et académiciens qui souffrent énormément à cause des tortures des autorités sionistes.
Finalement, il a appelé les parlements arabes à adopter des pas similaires envers l'affaire des captifs et la présenter aux organisations de l'ONU, afin de condamner et juger l'occupation.

Haniyeh affirme que la question des captifs est une priorité pour son gouvernement

[ 21/04/2010 - 10:20 ]
Gaza - CPI

Le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que la question des captifs palestiniens qui souffrent extrêmement dans les geôles de l’occupation sioniste représente une priorité indispensable et très importante pour son gouvernement d’entente nationale.
Durant sa visite aux deux captifs libérés du camp d’Al Boureidj, au milieu de Gaza, Haniyeh qui était accompagné de certains responsables et ministres a exprimé, le mardi 20/4, ses fortes estimations aux captifs et leurs familles.
Haniyeh a salué grandement les efforts et la lutte des captifs palestiniens et leurs familles pour protéger les intérêts suprêmes de leur patrie, tout en soulignant que les captifs palestiniens seront tous libérés, un jour, des prisons sionistes.

Haniyeh et le membre au bureau politique du Hamas, Dr. Mahmoud Al Zahar ont honoré les deux captifs en leur offrant le symbole du gouvernement d’entente.

L'occupation libère le ministre Wasfi Qabha

[ 21/04/2010 - 09:54 ]
Jénine – CPI

Les autorités de l'occupation ont libéré, le mercredi 21/4, l'ingénieur Wasfi Qabha, après qu'il a passé plus de 35 mois dans les prisons sionistes, suite à son arrestation dans le cadre d'une vaste campagne sioniste qui a visé les députés et les ministres palestiniens.
L'ingénieur Wasfi Qabha avait passé plus de 8 ans dans les prisons sionistes, dont plusieurs années dans la détention administrative.
Le ministre Qabha est un intellectuel et écrivain connu dans la ville de Jénine à travers ses articles et écrits dans la prison, et qu'il est l'une des personnalités nationales très célèbres dans cette ville.
On note que le ministre Qabha qui habite dans le village de Barta'a a beaucoup souffert avant son arrestation à cause de l'anarchie en Cisjordanie, où sa voiture a été brûlée deux fois alors qu'il a reçu des menaces de mort.

Haïkal : Le plus douloureux est que les arabes assiègent les Palestiniens

[ 21/04/2010 - 14:21 ]
Caire- CPI

Le grand écrivain égyptien, Mohamed Hassanine Haïkal, a affirmé que la question palestinienne vit, aujourd’hui, une grande crise et que personne ne peut imaginer l'ampleur de la situation tragique dans la Bande de Gaza.
"Le plus douloureux c'est que les arabes assiègent les palestiniens et non les occupants sionistes seulement", a souligné Haïkal en contestant contre la continuation du blocus sioniste injuste imposé illégalement depuis plus de 4 ans contre les habitants innocents de la Bande de Gaza.
Lors d’une réunion avec les membres du conseil du club des juristes de l’Égypte avec plusieurs personnalités célèbres et des journalistes, ainsi que le conseil du peuple, dont les détails ont été publiés dans les journaux égyptiens, le mardi 20/4, Haïkal a critiqué fortement la stratégie et la politique officielle des pays arabes en les qualifiant de renforcement gratuit aux agendas criminels de l’occupation israélienne qui continue de défier la communauté internationale en privant les palestiniens de leurs droits légaux et imposant un embargo inhumain et honteux contre un million et demi d'habitants dans la Bande de Gaza, et en accentuant ses pratiques punitives collectives contre le peuple palestinien innocent.
Le grand écrivain égyptien a condamné fortement les tentatives de certains dirigeants arabes qui s’engagent au profit de l’entité sioniste et propageant ses intérêts face au programme nucléaire iranien, en critiquant également le gouvernement égyptien et appelant à prendre au sérieux les armes nucléaires de l’occupation qui menace vraiment toute la région, tout en appelant à l’adoption d’une position nationale efficace qui soutiendra les aspirations des peuples arabes et musulmans face aux grands dangers menaçants de l’occupation israélienne.

L'occupation impose la résidence surveillée et une amende contre trois jeunes d'Al Qods

[ 21/04/2010 - 10:59 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le tribunal sioniste de Soulh dans la ville occupée d'al-Qods a décidé de placer trois jeunes palestiniens du quartier d'al-Thawri, au sud de la sainte mosquée d'al-Aqsa, sous la résidence surveillée, ainsi qu'une amende de 2000 shekels contre chacun après leur libération, alors que le quatrième a été détenu en prison jusqu'au jeudi prochain.
Les forces occupantes avaient arrêté les 4 jeunes palestiniens sous prétexte qu'ils ont lancé des bouteilles vides et des pierres, avant un mois, sur un nombre de colons sionistes qui s'emparent des maisons des palestiniens dans ce quartier, selon les prétentions injustes des services de renseignements sionistes.
Les familles des captifs ont déclaré que les accusations sionistes sont injustes et que les forces sionistes adoptent une nouvelle politique contre leurs fils détenus, notamment les palestiniens enlevés durant les derniers événements d'al-Aqsa.
Elles ont appelé également les associations juridiques et le comité international de la Croix-Rouge à presser sur l'occupation pour arrêter ces décisions illégales contre leurs fils.

Des colons extrémistes sionistes menacent d’expulser les palestiniens de Yafa

[ 21/04/2010 - 10:42 ]
Al Nassera - CPI

Des sources médiatiques palestiniennes ont rapporté que des centaines d’étudiants de l’école religieuse dans la colonie de «Kyriat Arba» ont attaqué la maison de la dame Zineb Rahel (Oum Al Abde), dans la ville de Yafa, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en l'insultant et menaçant les arabes de les expulser de la ville de Yafa.
«Les extrémistes sionistes ont effectué des rites talmudiques en confirmant que l’existence des palestiniens à Yafa est provisoire seulement, en provoquant les palestiniens», ont souligné ces sources.
Les sources ont confirmé les escalades sauvages des colons sionistes extrémistes, notamment durant les dernières semaines, à Yafa, où ils tentent par tous les moyens et les sortes d'agressions d’instaurer une colonie au centre du grand quartier palestinien d’Al Ajmi.
«Suite à ces menaces sionistes, sans précédent, les cadres politiques et nationalistes palestiniens dans les territoires occupés en 1948, ont tenu une réunion, le lundi passé, en soulignant leur soutien immuable et légal à la grande Dame, Zineb Rahel, tout en annonçant qu’ils vont organiser, aujourd’hui, une conférence de presse dans sa maison menacée par les colons extrémistes.

L’occupation a donné l'ordre pour démolir 850 maisons à Al Qods depuis le début de 2010 seulement

[ 21/04/2010 - 10:07 ]
Al Qods occupée - CPI

«L’occupation israélienne a ordonné à 850 familles palestiniennes qui habitent dans la ville sainte d’Al Qods occupée de détruire leurs maisons, depuis le début de 2010 seulement», a révélé un activiste et juriste palestinien.
Le directeur de l’association Al Maqdissi pour l’amélioration de la société, Mouaz Al Zaatra a dit que  plus de 10 mille maisons ont été démolies dans les quartiers d’Al Qods occupée durant les 10 dernières années, dont certaines habitations ont été démolies par les propriétaires palestiniens sous les menaces sionistes et les grandes amendes.
«La municipalité sioniste a démoli en 2009 environ 110 unités résidentielles, à Al Qods, dont 35  propriétaires ont été ordonnés de détruire leurs maisons», a précisé le juriste palestinien, en ajoutant que l’occupation a distribué dans la même année 2200 ordres de destruction contre les habitations des palestiniens dans la ville sainte.
Zaatra a souligné que le quartier de Boustane qui se situe au sud de la mosquée sainte d’Al Aqsa s’expose à une vaste campagne de judaïsation, où plus de 1500 palestiniens d'Al Qods ont été expulsés du quartier.

En attendant le plan d’Obama

La scène actuelle à Washington porte de nombreux indices optimistes. Cependant, l’optimisme est entouré d’un brin de pessimisme, la scène n’étant pas encore complète. L’optimisme émane de l’initiative d’Obama qui a conféré une troisième dimension au règlement palestinien, le considérant comme un problème américain et non pas seulement un problème entre Israël et les Palestiniens.
Le pessimisme vient des comportements actuels du gouvernement d’Israël et depuis de longues années. Il fait tout son possible pour saboter la paix. Ce qui nous pousse à nous mettre sur nos gardes. En effet, on ne peut écarter l’éventualité qu’Israël entreprenne une action impulsive mais étudiée pour détourner l’intérêt de la cause palestinienne vers un autre problème qui occupera tout le monde, comme une opération militaire contre l’Iran, le Liban ou toute autre partie dans la région.
Les prémices de la position américaine sont apparus avec les nouvelles qui courent que le président Obama enverra des lettres paraphées aux Israéliens et aux Palestiniens. Dans ces lettres, il déclarera sa position des conditions auxquelles parviendront les négociations et où il déterminera les questions du statut final qui doivent être résolues par les négociations.
Ceci intervient dans le cadre de la qualification de la résolution du problème comme un intérêt stratégique pour les Etats-Unis et sa non-résolution comme une entrave à leurs intérêts stratégiques. Tout ceci lié aux dires d’Obama que sa résolution représente un intérêt pour la sécurité nationale américaine.
Ce discours, en plus de la participation des Etats-Unis en tant que partie dans les négociations et dans la résolution, a fait renaître l’expression des problèmes du statut final. Les problèmes que le gouvernement d’Israël avait essayé d’effacer des préparatifs de la paix alors qu’ils représentent les principaux fondements du processus de paix dès le départ. Ces problèmes, qui sont Jérusalem, les réfugiés et les frontières, devront être résolus par les négociations entre les deux parties israélienne et palestinienne.
Le terme du statut final a également été réutilisé par l’émissaire américain, Georges Mitchell, dans un entretien avec le célèbre présentateur Charlie Rose où il a déclaré : « L’administration d’Obama pense que les négociations du statut final ne doivent pas durer plus de 2 ans ».
De plus, le général James Jones, conseiller de la Sécurité nationale d’Obama, a déclaré devant un rassemblement de juifs américains que le problème entre Israël et les Palestiniens représente une question centrale pour les défis qu’affrontent les Etats-Unis et que sa résolution est importante pour atténuer d’autres tensions internationales.
Cette description n’est pas très éloignée de ce qu’a dit dernièrement le général Petreaus, dirigeant de la direction centrale au Moyen-Orient, devant le Congrès, que la non résolution du problème entre Israël et les Palestiniens représente un danger pour les soldats américains au Moyen-Orient dont le nombre s’élève à 200 000. Par la suite, des sources américaines ont déclaré que le lobby juif n’a pas eu le courage de critiquer Petreaus à cause de sa popularité parmi les Américains et de crainte de soulever le mécontentement de l’institution militaire.
Les indices encourageants qui apparaissent à l’horizon américain demeurent jusqu’à maintenant de petits pas sur une longue voie. Ils demeurent soumis à la nature du régime politique américain qui donne libre cours à toutes les forces possédant des intérêts contradictoires dans toute décision politique d’employer toutes leurs capacités pour orienter la décision dans la direction voulue. C’est ce qu’ils appellent l’équilibre dans la production de la décision.
La direction finale de ces pas se déterminera selon les outils de pression et d’influence que possède chaque partie à travers de longues négociations et avant celles-ci, un conflit se produira pour absorber complètement l’énergie de ces pas ou pour minimiser ces forces motrices. Ceci aura lieu de la manière décrite par Kessinger en disant que la gestion de la politique étrangère à Washington ressemble à la manière des gladiateurs romains.
Le processus de paix concerne les Arabes en premier lieu. Ils sont la principale partie dans un problème tripartite dont les deux autres parties sont les Etats-Unis et Israël. Ces deux parties gèrent leurs rôles dans le problème selon leurs intérêts. Où est donc le rôle de la principale partie ? Quels sont ses objectifs, les comptes de ses intérêts et les outils de la gestion de son rôle dans le problème ?
Les pays arabes ont opté depuis Madrid 1991 pour le processus de paix et se sont engagés à respecter leurs engagements en supposant qu’ils se sont engagés avec un gouvernement responsable. Cependant, ceux qui gouvernent Israël ont prouvé aujourd’hui qu’ils ne respectent aucun critère fixe et convenu dans les comportements et les politiques des pays.
Le monde a affaire aujourd’hui à un organisme idéologique davantage qu’à un représentant du gouvernement d’un Etat. Est-il donc possible de le traiter avec les mêmes critères politiques suivis entre les pays ?
Ceci n’oblige-t-il pas les Arabes à réviser leurs positions, non pas en refusant la paix, mais en gérant le processus de paix de manière différente qui prenne en considération la réalité de la situation, ses éventualités ainsi que les opportunités et les dangers éventuels. 
Atef Al-Ghamri

Prémices d’une nouvelle confrontation ?

Les accusations israéliennes, selon lesquelles Damas aurait fourni des missiles Scud au Hezbollah, font monter la tension dans la région. Et pourraient servir de prétexte pour une nouvelle agression israélienne.
Tous les ingrédients d’une nouvelle confrontation entre le Hezbollah et l’Etat hébreu sont aujourd’hui réunis. La tension est en effet montée d’un cran dans la région, notamment entre Damas et Tel-Aviv. A l’origine, les accusations formulées par le président israélien, Shimon Pérès, reprochent à Damas de fournir des missiles Scud pouvant atteindre le territoire israélien au Hezbollah libanais. Les accusations ont certes été niées par le régime syrien ; cependant, de nombreux observateurs craignent que la confrontation soit quasi certaine, d’autant plus que la tension est vive depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et que l’éventualité d’une nouvelle guerre entre le Hezbollah et Israël est de plus en plus évoquée. Pour eux, la situation actuelle s’apparente étrangement à celle qui prévalait dans la zone à la veille du conflit de juillet 2006 entre Israël et les combattants du Hezbollah. Cette guerre, se rappelle-t-on, avait fait d’importants dégâts matériels et des centaines de morts au Liban, dans les bombardements aveugles de l’aviation israélienne.
La crise a pris de plus grandes proportions cette semaine avec le feu vert qu’aurait donné l’administration américaine à Israël pour frapper le Liban. Suite aux accusations lancées par le président israélien à Damas, les Etats-Unis ont réagi en se déclarant « de plus en plus inquiets » de l’éventuel transfert de missiles Scud, qui, selon eux, ferait peser « un risque important » sur le Liban. « Par cette position, (les Américains) encouragent Israël à mener une agression contre le Liban qu’ils tentent de cautionner au niveau international », a déclaré samedi dernier le député chiite Ali Fayyad. « Ainsi, les Etats-Unis se placeraient en position de complice en cas d’agression », a prévenu le député. Ces déclarations « exacerbent la tension et menacent directement la stabilité de la région », a-t-il ajouté, accusant Washington de tenter « de camoufler ses échecs ainsi que ceux d’Israël » au Proche-Orient.
M. Fayyad a qualifié les accusations israéliennes de « suppositions », précisant que « le Hezbollah n’(avait) pas coutume de commenter les fabulations israéliennes concernant l’arsenal qu’il possède ». Quant à la Syrie, dont les relations avec les Etats-Unis se sont améliorées après plusieurs années de tensions, elle a nié les allégations israéliennes, accusant l’Etat hébreu de préparer le terrain « à une éventuelle attaque dans la région ». Le gouvernement du président Bachar Al-Assad, qui a qualifié ces accusations d’« infondées », voit à travers ces gesticulations israéliennes une volonté de nuire aux nouvelles relations entre la Syrie et les Etats-Unis.
L’administration Obama embarrassée
Les accusations de l’Etat hébreu embarrassent donc la Maison Blanche, dont les stratèges craignent de voir la politique de main tendue de Barak Obama à la Syrie annihilée par la perspective d’une nouvelle guerre au Liban. Contrairement à ses prédécesseurs, Barak Obama mène, depuis son élection à la présidence des Etats-unis en novembre 2008, une politique de main tendue aux pays de la région, y compris la Syrie. Mais les résultats sont encore en deçà des espérances. Les stratèges de Washington cherchent, à travers cette nouvelle politique moyen-orientale, à mettre la Syrie dans la liste des pays devenus fréquentables pour la pousser à tourner le dos au régime iranien et aux groupes islamiques hostiles à l’Etat hébreu, dont le Hezbollah au Liban et le Hamas qui règne en maître absolu dans la bande de Gaza. C’est dire combien ces accusations israéliennes contre Damas embrassent les Etats-Unis.
La thèse de machination est aujourd’hui d’autant plus plausible que les autorités israéliennes n’ont pas apporté jusqu’à ce jour les preuves de leurs allégations. D’autre part, déjà en février dernier, Israël et Damas, qui soutient le Hezbollah, se sont livrés à une surenchère verbale, se menaçant mutuellement de représailles en cas de conflit militaire.
Abir Taleb