vendredi 24 décembre 2010

Convoi humanitaire pour Gaza "Asie I" espère d'autres initiatives semblables

23 Déc 2010
Beyrouth / A l'invitation du comité d'initiative nationale libanaise, les participants au convoi humanitaire se dirigeant à Gaza ont dénoncé les crimes et les pratiques israéliens, exercés quotidiennement sur le peuple palestinien.
Pour ces activistes, la solution réside dans la multiplication des actions et des initiatives comme celle-ci de la part de tous els peuples de la planète pour forcer Israël à lever le blocus imposé à Gaza d'une part et faire connaitre les faits et les souffrances du peuple palestinien à cause de la colonisation et les pratiques quotidiennes exercés au su et au vu de la communauté internationale qui reste muette.
La délégation du convoi a rendu visite à l'ancien 1er ministre libanais, Salim al-Hoss, président du comité international pour la levée du blocus sur Gaza, profitant de l'occasion pour saluer ses positions patriotiques, nationales et humaines.
T. Slimani 
Lien 

Un Jeune homme de Quneitra grièvement blessé par l'explosion d'une mine israélienne

23 Déc 2010
Quneitra (sud de Syrie) - Amjad al-Mouhyie, un jeune de la ville libérée de Quneitra, a été grièvement blessé par l'explosion de l'une des mines laissées par les forces d'occupation israéliennes avant leur retrait foré en 1974 de Quneitra.
Le jeune syrien a été immédiatement hospitalisé à l'hôpital du martyr Mamdouh Abaza à Quneitra. L'explosion de l'engin israélien lui a causé la perte de la vue et des blessures menaçant sa vie.
Le gouverneur de Quneitra, M. Riyad Hijab, a souligné que les habitants de Quneitra et du Golan syrien occupé sont incessamment menacés des mines semées par l'occupant israélien autour des villages et des fermes du gouvernorat, affirmant que ces mines menacent leur vie et celle de leurs enfants et les empêchent de cultiver leurs terres.
Notons que le nombre des victimes des mines et des sous-munitions laissées par les forces d'occupation israéliennes dans les deux parties libérée et occupée du Golan syrien se chiffre à /09. Nombre d'eux ont succombé à leurs blessures et d'autres ont des handicaps permanents.
N.S. / Gh.H. 
Lien 

La reconnaissance internationale d'un Etat palestinien a-t-elle vraiment un sens ?

Palestine - 24-12-2010

Par Zulaikha Abdullah 
La semaine dernière, le Brésil a officiellement reconnu l'Etat palestinien dans les frontières d'avant la guerre de 1967 suite à une demande écrite du président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Au Brésil, la décision a été accueillie par une frénésie médiatique. Certains commentateurs ont dit que le Brésil "faisait ce qui devait être fait" et "contribuait au dialogue et au processus de paix", d'un point de vue objectif dans la ligne de la politique étrangère du président Lula de Silva ; le Brésil reconnaît également l'Etat juif d'Israël. D'autres ont vu cette reconnaissance comme "un feu d'artifice diplomatique", le Brésil agissant sans synchronisation avec ses pairs.
Lorsque, quelques jours après, l'Argentine, à son tour, a reconnu la Palestine comme "un Etat libre et indépendant dans les frontières définies en 1967", suivie par une promesse de reconnaissance de l'Uruguay en 2011 et une déclaration de l'Union Européenne qui a semblé dire à peu près la même chose, la communauté internationale a dressé l'oreille. Toutefois, étant donné la position des Etats-Unis, à la fois principal courtier des négociations de paix et détenteur du véto au Conseil de Sécurité des Nations Unies, sans le soutien américain, ces déclarations de reconnaissance signifient-elles réellement quelque chose ?
Contexte politique
Le fait que des pays d'Amérique du Sud reconnaissent un Etat palestinien reflète ostensiblement la consternation internationale grandissante devant l'impasse des pourparlers directs suite au refus d'Israël de prolonger son gel partiel des constructions de colonies illégales sur le territoire palestinien occupé, et ceci malgré les efforts de l'administration Obama. Combinée avec les attaques israéliennes brutales, telles la guerre contre Gaza il y a deux ans et l'attaque de la Flottille de la Liberté en mai, ainsi que la détérioration grave de la situation sur le terrain, de nombreux observateurs affirment que le soutien international à la création d'un Etat palestinien n'a jamais été aussi fort. Début décembre, vingt-six anciens dirigeants de l'Union Européenne ont signé une lettre exhortant à fixer la date limite de 2011 pour une avancée des pourparlers, après quoi la communauté internationale interviendrait et mettrait en avant "une proposition concrète et globale pour la résolution de ce conflit", incluant des sanctions pour les violations du droit international.
La lettre, qui a été signée entre autres par l'ancien commissaire de l'Union Européenne Chris Patten et l'ex-présidente d'Irlande Mary Robinson, est dans la ligne de l'initiative promue par l'ex-ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue espagnol Miguel Moratinos, selon laquelle l'Union Européenne reconnaîtrait un Etat palestinien dans les 18 prochains mois. L'initiative vise à soutenir les efforts d'édification d'un Etat et les projets pour son établissement de la part du premier ministre palestinien Salam Fayyad dans les deux ans à venir ; ce dernier considère que la reconnaissance de l'entité palestinienne en tant qu'Etat souverain par le bloc européen faciliterait son acceptation dans la famille internationale des nations.
Des représentants de l'OLP et de l'AP ont souvent affirmé leur droit à déclarer un Etat. De plus, ce n'est pas la première, ni même la deuxième tentative de rallier le soutien international pour une déclaration unilatérale d'un Etat palestinien. Un Etat a été déclaré à Gaza en 1947 et, en 1988, Yasser Arafat a fait la fameuse Déclaration d'Alger lors d'une réunion du Conseil National Palestinien, dans laquelle il a déclaré l'Etat fondé sur le Plan de Partage de l'ONU de 1947, ou Résolution 181. Un mois après, l'Assemblée Générale des Nations Unies adoptait une résolution citant la Déclaration d'Alger et affirmant que les Palestiniens avaient le droit de déclarer un Etat basé sur la résolution 181. Par un vote, 89 pays ont reconnu l'Etat palestinien. (1)
Symbolisme international
Dans sa lettre au Président Abbas, le Premier Ministre brésilien dit : "La reconnaissance des frontières [de la Palestine] fait partie de la conviction du Brésil qu'un processus négocié conduisant à deux Etats vivant en paix et en sécurité est le meilleur chemin vers la paix au Moyen-Orient." De même, le communiqué publié par l'Union Européenne à la suite d'une réunion à Bruxelles au début du mois ne rompt pas avec la tradition et ne met aucune pression sur Israël, affirmant son soutien à "une solution négociée" entre les deux bords "dans les 12 mois fixés par le Quartet" et la reconnaissance d'un Etat à une date "appropriée". Les Etats-Unis ont qualifié de "prématurées" les démarches de reconnaissance d'un Etat et ont insisté sur le fait qu'elles ne contribuaient pas aux objectifs de la solution de Deux Etats ; un responsable du Département d'Etat a également dit, "Les négociations sont, pour les parties, la voie de la réalisation de leurs aspirations : pour les Israéliens, la sécurité, pour les Palestiniens, un Etat indépendant, viable et souverain".
Ainsi, le message sous-jacent de la communauté internationale maintient "l'obligation de résoudre les questions en suspens par la négociation" et son engagement à continuer de soutenir un processus de négociation qui est de fait voué à l'échec étant donné le grave déséquilibre du pouvoir entre les deux côtés. Et ceci est en contradiction avec la reconnaissance d'un Etat palestinien déclaré unilatéralement et censé faire aboutir le processus de paix. Il semble que le choix soit maintenant entre des négociations, avec leurs inégalités inhérentes, ou une solution imposée, la fin de l'occupation et la reconnaissance d'un Etat. Les deux voies ne sont semble-t-il pas possibles.
De plus, l'Union Européenne rehausse continuellement ses liens avec Israël (l'Etat sioniste a été décrit comme un membre de l'UE sans en avoir le nom) tout en soutenant un gouvernement inconstitutionnel à Ramallah au nom de ses efforts d'édification d'un Etat ; gouvernement qui consolide la dépendance palestinienne vis-à-vis d'Israël au lieu de ce qui est attendu depuis longtemps : mettre fin à son occupation immorale. Un exemple en est la coordination sécuritaire de l'Autorité Palestinienne avec Israël, qui a transformé les forces de sécurité palestiniennes en une extension de l'appareil sécuritaire d'Israël, tout en exacerbant le schisme politique entre le Fatah et le Hamas.
On se demande comment un Etat indépendant, stable et souverain pourrait émerger sans réaliser avant tout la réconciliation palestinienne nationale et la formation d'un gouvernement d'unité.
La reconnaissance d'un Etat palestinien est donc dénuée de sens, puisqu'elle ne met pas fin à l'occupation ni ne crée un Etat d'une manière définitive et substantielle. Et elle détourne de questions bien plus urgentes de portée internationale qui devraient être au devant de la scène. Comme souligné par les Etats-Unis, ce dont les Palestiniens ont le plus besoin, c'est d'indépendance. Ce qui signifie une souveraineté sur un territoire viable et contigu, comprenant ses frontières, son espace aérien et sa sécurité. Pour arriver à ce stade, il faut une cessation totale de la construction des colonies et des activités de colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem. Sans la fin de l'occupation et la réalisation de l'unité nationale, les Palestiniens ne peuvent avoir ce dont ils ont besoin pour satisfaire les critères traditionnels d'un Etat. Il faut bien plus qu'une simple reconnaissance symbolique de la communauté internationale, en particulier de l'Union Européenne, dont le devoir est de veiller à ce qu'Israël se conforme au droit international.
Le chemin à parcourir
La reconnaissance brésilienne d'un Etat palestinien est une déclaration sans équivoque : pour qu'une solution à deux Etats soit viable, l'occupation doit prendre fin. De manière significative, l'offre du Brésil de jouer un rôle plus actif dans le processus de paix souligne aussi la conviction grandissante que les Etats-Unis sont devenus superflus en tant que courtier pour la paix étant donné leurs considérations intérieures et leurs liens avec Israël. L'ex-Président Jimmy Carter a dit à un journal brésilien cette semaine, "Nous ne pouvons pas compter sur les seuls Etats-Unis pour apporter la paix, puisqu'ils sont d'accord avec presque tout ce que fait Israël," dont le meilleur exemple est la récente incapacité humiliante à convaincre un Etat client de cesser son activité illégale pendant trois mois à peine, malgré l'offre d'un "pot-de-vin" de 3 milliards de dollars et une promesse de veto sur toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui pourraient avoir une influence défavorable sur Israël.
Les actions d'Israël soulignent le fait que les USA ne peuvent pas faire pression sur lui d'un point de vue politique, et le refus de la communauté internationale d'adopter une position décisive perpétue le statu quo.
En tant que principal partenaire commercial d'Israël, l'Union Européenne est en position de faire pression de façon significative sur l'Etat sioniste pour faire avancer les négociations, en rabaissant progressivement la coopération économique et politique si des progrès ne sont pas réalisés. La lettre signée par les anciens dirigeants européens appelle à réitérer la position de l'Union Européenne en ce qui concerne le territoire de 1967, à refuser de rehausser les liens sans un gel de la colonisation, à mettre fin à l'importation de produits des colonies et à envoyer une délégation de haut niveau à Jérusalem Est pour attirer l'attention sur sa situation critique et l'aborder.
Conclusion
En 1988, la Déclaration d'Alger a bénéficié d'une énorme attention et pourtant, 22 ans après, elle n'a eu aucun impact sur la réalité politique des Palestiniens. Le résultat le plus important de la déclaration fut qu'elle a contribué à faire avancer les négociations avec les Etats-Unis. De même, le résultat le plus probable des efforts de lobbying de l'Autorité Palestinienne est qu'ils aideront à sortir de l'impasse en offrant des possibilités de nouvelles négociations et de compromis supplémentaires avec Israël.

(1) Sur le site "Mission de Palestine en France"
États ayant reconnu l’État de Palestine
- Pays reconnaissant l’État de Palestine
Les 94 pays suivants ont reconnu l’État de Palestine après sa proclamation par la réunion du Conseil national palestinien (CNP) d’Alger de novembre 1988 :
Afrique : Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, Djibouti, Égypte, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Libye, Madagascar, Maldives, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, São Tomé-et-Príncipe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Afrique du Sud, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Union des Comores, Zambie, Zimbabwe.
Amériques : Cuba, Nicaragua, Costa Rica, Venezuela.
Asie : Afghanistan, Arabie saoudite, Bangladesh, Bahreïn, Bhoutan, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Nord, Émirats arabes unis, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jordanie, Koweït, Liban, Laos, Malaisie, Mongolie, Népal, Oman, Pakistan, Philippines, Qatar, Sri Lanka, Syrie, Turquie, Viêt Nam, Yémen.
Europe : Albanie, Autriche, Biélorussie, Bulgarie, Chypre, République tchèque, Hongrie, Malte, Pologne, Roumanie, Russie, Ukraine, Vatican, Yougoslavie (donc Serbie).
Océanie : Vanuatu.
- États reconnaissant un statut diplomatique particulier
Certains pays reconnaissent à la Palestine un statut particulier sans aller jusqu’à une reconnaissance réelle.
Existence d’une Mission de Palestine : France
Existence d’une Délégation générale de Palestine : Colombie
Existence d’une Délégation générale palestinienne : Autriche, Belgique, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Royaume-Uni.
La représentation de l’OLP est protégée par l’immunité diplomatique d’autres ambassades arabes : Brésil, Suisse.
Traduction : MR pour ISM 

UNRWA : les démolitions de maisons de Palestiniens ont un impact dévastateur

23 décembre 2010
La Directrice des opérations en Cisjordanie de l'Office de secours et de travaux de l'ONU pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Barbara Shenstone, a condamné jeudi la démolition de deux maisons de réfugiés palestiniens à Jérusalem-Est.
« Ces actes condamnables ont un impact dévastateur. J'appelle les autorités israéliennes à cesser les démolitions et les expulsions dans les zones occupées, qui sont contraire aux obligations internationales d'Israël, notamment à la Convention de l'ONU sur les droits de l'enfant », a-t-elle indiqué, qualifiant ces procédés « d'extrêmement cruels et douloureux », pour des « familles de réfugiés, déplacées en 1948 », qui « se retrouvent à nouveau sans abri ».

« Pendant que les enfants du monde entier profitent de la saison des fêtes dans leur foyer, ces enfants palestiniens ont subi le traumatisme et l'humiliation de voir leurs maisons détruites, en présence de leurs parents », a-t-elle ajouté.

La première démolition est intervenue le 21 décembre. Les neuf membres de la famille Subuh, qui vivaient dans le quartier Rasalammound de Jérusalem-Est, ont reçu la veille l'ordre de la municipalité de détruire l'habitation, sous peine de voir la municipalité s'en chargée elle-même dans les 24 heures. La famille Subuh a préféré procéder elle-même à ces travaux, plutôt que d'avoir à payer la municipalité qui s'en serait chargée. Depuis, la famille vit dans deux tentes sur le site même de leur ancienne demeure.

C'est également après un arrêté municipal que les quatre membres de la famille Al Shukiwi ont aussi détruit leur maison, dans le quartier d'Ath Thuri, à Jérusalem-Est, le 19 décembre. Si la majorité de l'édifice a été démoli, la famille a néanmoins conservé les murs, en attendant la décision d'un comité de la municipalité de Jérusalem les informant de la nécessité ou pas de détruire l'ensemble du bâtiment.

Devant cette situation, l'UNRWA a fourni aux deux familles une aide alimentaire d'urgence, de l'argent liquide et le soutien psychologique de ses travailleurs sociaux pour les enfants, dont la situation psychologique est préoccupante après le traumatisme vécu. L'un des enfants, âgé de deux ans, aurait ainsi déclaré « vouloir mourir » après avoir assisté à la destruction de sa maison.

Selon l'ONU, les démolitions de résidences de Palestiniens à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie ont fortement augmenté en 2010, avec 396 structures démolies, contre 275 en 2009, soit une augmentation de près de 45%.

Conséquence de cette politique, 561 personnes ont été déplacées, dont 280 enfants et les moyens de subsistance de plus de 3.000 personnes ont également été touchés.
Lien 

Controverse autour d'une publicité anti-israélienne à Seattle

23/12/2010  
Une publicité anti-israélienne, qui doit être accrochée à partir de la semaine prochaine sur les bus de Seattle (Etat de Washington, nord-ouest) suscite la polémique mais les autorités ont averti qu'elles n'avaient pas les moyens d'interdire la diffusion du message. 
Le militant pro-palestinien Ed Mast a prévu de couvrir 12 autobus du réseau de transport de la ville avec le message "CRIMES DE GUERRE D'ISRAEL: voilà où vont vos impôts". 
Sur le site internet www.stop30billion-seattle.org, créé pour accompagner la publicité, M. Mast explique qu'il entend "protester contre la promesse des Etats-Unis de verser 30 milliards de dollars d'aide militaire à « Israël » sur la prochaine décennie". 
M. Mast a prévu de faire coïncider le lancement de sa campagne publicitaire avec l'anniversaire du début de la guerre de 22 jours contre Gaza, le 27 décembre 2008. 1.400 personnes, dont des femmes et d’enfants sont tombés en martyre au cours de cette agression. 
Un rapport du juge sud-africain Richard Goldstone, mandaté par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, avait accusé « Israël » de crimes de guerre. 
En début de semaine, Peter Von Reichbauer, un élu du comté, avait demandé l'interdiction de la publicité. "Je me demande pourquoi le système de transport public devrait faire de la publicité pour un discours politique", écrivait-il dans une lettre ouverte au président du comté, Dow Constantine.
Dans un communiqué, M. Constantine a précisé qu'il avait demandé une réforme de la politique publicitaire des services de transports car en l'état actuel, seules les publicités pour l'alcool, le tabac, sexuellement explicites ou incitant au vandalisme, à la sécurité publique et à l'ordre pouvaient être interdites.
Lien 

« Israël » se prépare à une normalisation avec le Sud du Soudan

23/12/2010  
Le quotidien israélien Haaretz a déclaré que l’entité sioniste se prépare à ouvrir une ambassade au sud du Soudan dès que le référendum approuvera sa séparation.
Selon le chroniqueur du journal pour les questions arabes, Tsivi Bareïl, « les estimations israéliennes sont certaines que le Sud du Soudan sera indépendant et l’un des amis proches d’Israël ».
Pour confirmer ces estimations, Bareïl s’est référé aux dernières déclarations du ministre de l’information du gouvernement provisoire du Sud du Soudan, Bernava Meril Benjamin lequel s’est interrogé pourquoi il n’y aurait pas de relations «  le sud indépendant et Israël ».
Bareïl a aussi rapporté l’avis d’une experte égyptienne, Dr. Amani Tawil, du centre Ahram pour les études stratégiques, et selon laquelle, l’entrée d’Israël au sud du Soudan va contribuer à renforcer le développement au sud, ce qui provoquera une augmentation de la consommation d’eau du Nil, en défaveur de l’Égypte. Tawil appréhende également que le Sud du Soudan ne se rallie aux pays qui revendiquent un changement de la répartition des quotas d’eau.
A noter que le leader du mouvement pour la libération du Soudan, Silva Kiir avait déclaré ne pas exclure d’instaurer de bonnes relations avec Israël, et l’ouverture d’une ambassade israélienne à Jouba, qui sera la capitale.
Selon lui, « l’entité sioniste est l’ennemi des Palestiniens et non pas des gens du sud du Soudan ».
Lien 

Champs gaziers : échanges de menaces entre « Israël » et le Liban

23/12/2010  
L’entité sioniste a rejeté en vrac les revendications libanaises portant sur les champs gaziers maritimes en Méditerranée qu’elle voudrait s’accaparer à elle seule.
"Toutes les revendications du Liban sont sans aucun fondement juridique, économique et cartographique. Israël saura défendre ses intérêts avec toute la force nécessaire face à toutes les menaces", avertit le ministre israélien des infrastructures nationales Uzi Landau.
Landau a affirmé qu’Israël est déterminé à défendre avec "toute la force nécessaire", face au Liban ou à tout autre pays, les champs gaziers prometteurs qui pourraient assurer son indépendance énergétique pour la première fois de son histoire.
L'enjeu porte sur deux gisements offshores découverts récemment, Tamar et Léviathan.
Les réserves de Tamar sont estimées à 8 milliards de m3 de gaz naturel et  celles de Léviathan "pourraient atteindre le double et assurer la consommation d'Israël pour 25 ans", a déclaré à l'AFP le ministre des Infrastructures nationales, Uzi Landau. 
Mais ces richesses se trouvent dans des zones maritimes contestées. Les frontières maritimes avec le Liban ne sont pas délimitées alors que les deux pays sont techniquement en état de guerre. En outre, la Turquie, estime avoir son mot à dire.     
Ankara a pour sa part protesté contre un accord de délimitation des zones économiques exclusives conclu le 17 décembre entre Israël et Chypre. Cet accord doit permettre la poursuite des recherches sous-marines d'hydrocarbures sans crainte de conflits d'exploitation.  
Selon Uzi Landau, l'accord avec Chypre "trace la limite de la frontière maritime nord d'Israël et fixe de fait la frontière avec le Liban".
Or selon le ministre libanais de l’énergie, Joubrane Bassil, «  la langage de la force adoptée par Israël ne peut nous intimider » lui conseillant de l’abandonner car le Liban a trouvé «  bon remède à ce genre de langage agressif ».
Dans un entretien accordé au journal AsSafir, Bassil a indiqué que le Liban se réfère dans la délimitation des frontières maritimes au Droit international en vigueur sur les mers, signé par le Liban, mais dénigré par Israël.
Selon lui, l’entité sioniste devrait se plier pour une fois au moins au Droit international, sinon, met-il en garde «  ses intérêts et ceux des sociétés qu’elle va recruter seront menacés ».
Bassil a également fustigé le comportement douteux de certains responsables libanais, lesquels s’apparente selon lui à la traitrise, signalant avoir envoyé trois messages au gouvernement lui demandant de ratifier la loi sur la délimitation des frontières maritimes, pour l’envoyer ensuite au Parlement Libanais, avant de la dépêcher aux Nations Unies. Sans obtenir gain de cause.
Parmi les obstacles, Bassil évoque entre autre les entraves dressées par le ministère des finances, dirigé par une ministre du parti du Futur.
Il s’est également étonné que le dossier de la délimitation des frontières avec Chypre soit confisqué par le Premier ministre Saad Hariri qui se refuse de l’envoyer au Parlement.
Selon Bassil, les raisons arguées par Hariri pour ne pas envoyer ce dossier, par la volonté de ne pas offusquer la Turquie, sont «  excuse pire qu’un péché ».
«  Car cela veut dire soumettre une décision nationale à une volonté étrangère », s’est-il offusqué.
Et d’ajouter : «  une fois on ne veut pas irriter la Turquie, une autre, on ne veut pas indigner l’Arabie saoudite, ou la France ou les États-Unis , et tout cela au détriment de nos intérêts nationaux ».
Lien 

Gaza, on n’oublie pas !

publié le mardi 21 décembre 2010
GUPS, Génération Palestine, CUP,...

 
Deux ans après le début de l’attaque israélienne criminelle contre la population de la Bande de Gaza, refusons l’impunité dont bénéficient les criminels de guerre dans le silence complice de la communauté internationale.

A Paris, rassemblement dimanche 26 décembre 2010 à partir de 15h30 au Parvis des Droits de l’Homme

En janvier 2009, le monde entier s’est indigné face aux évènements meurtriers qui ont eu lieu à Gaza.
L’opération israélienne s’est soldée par le massacre de 1400 Palestiniens, dont la plupart étaient des femmes et des enfants. Parmi les 5500 blessés, un grand nombre ont été amputés et porteront toute leur vie les stigmates de l’agression. Le rapport Goldstone a fait état de "crimes de guerre et, vraisemblablement, de crimes contre l’humanité". Ces évènements terribles ont été suivis d’un grand nombre de rassemblements et de manifestations à travers de nombreux pays traduisant ainsi le soutien de la communauté internationale au peuple Palestinien. Nous étions 300 000 dans plus de 100 villes en France le 10 Janvier 2010 pour demander la fin des violations du droit et pour des sanctions contre Israël. Cela fait 2 ans, et la situation à Gaza ne s’est pas améliorée. Les conditions des Palestiniens de Gaza restent catastrophiques, les droits humains les plus élémentaires sont bafoués au même titre que le droit international. Le blocus sur Gaza n’a toujours pas été brisé, les ONG internationales se voient toujours refuser l’accès à ce territoire comme en témoigne le raid israélien meurtrier contre la Flottille de la Liberté partie pour Gaza en mai 2010.
Un bateau français, comme beaucoup d’autres, mettra les voiles vers les côtes de la bande de Gaza pour réaffirmer le besoin de soutenir la lutte de la population palestinienne de Gaza pour la liberté.
Il est nécessaire de rester mobilisés face à l’impunité d’Israël et au silence complice de la communauté internationale, nous, jeunes citoyens solidaires, appelons à un rassemblement national à la veille du massacre, le dimanche 26 décembre 2010.

A Paris, le rassemblement aura lieu au Parvis des Droits de l’Homme, métro Trocadéro, à partir de 15h30.

1400 bougies seront allumées à la mémoire des martyrs, et la campagne "Un bateau français pour Gaza", lancée par plus de 80 organisations de la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine et le Collectif National pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens sera présentée.

GUPS (Union Générale des étudiants de Palestine), Génération Palestine, CUP (Coordination Universitaire pour la Palestine)
Avec le soutien de :
CCIPPP, AFPS, la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), MRAP, l’association de jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF), ATMF, UTIT, CVPR-PO, ISM France, CPPI Saint-Denis, Mouvement de la Paix, Union syndicale Solidaires, les Femmes en Noir, le collectif Résistance Palestine, la Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI), Réveil des Consciences, Respaix Conscience Musulmane, la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Palestinian Youth Network (PYN), Union Juive Française pour la Paix (UJFP), PCF, NPA, Parti de Gauche, Europe Ecologie/Les Verts,
choix de photo : (Jabalyia janvier 2009) CL, Afps

L’Amérique latine bouscule l’ordre international au Proche-Orient

publié le jeudi 23 décembre 2010
Jean-Jacques Kourliandsky

 
L’émergence serait affaire d’économie...La reconnaissance en dominos de l’Etat palestinien par plusieurs Etats sud-américains en décembre 2010 est venue après d’autres évènements diplomatiques rappeler que l’émergence est aussi une affaire de diplomatie.
L’émergence serait affaire d’économie. Les observateurs financiers, et les décideurs politiques des grands pays occidentaux, s’attachent à maintenir le débat sur l’émergence dans ce cadre. Jusqu’à admettre l’admission au sein du G-7, des économies montantes d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Argentine, Brésil et Mexique participent donc désormais aux réunions du G-20 cercle choisi et réservé censé canaliser le dialogue entre économies installées et émergentes. La reconnaissance en dominos de l’Etat palestinien par plusieurs Etats sud-américains en décembre 2010 est venue après d’autres évènements diplomatiques rappeler que l’émergence est aussi une affaire de diplomatie. Le rapport de force présidant à la redistribution du pouvoir mondial est bel et bien global, politique tout autant qu’économique.
La Bolivie, le 17 décembre 2010, après le Brésil, l’Argentine et avant l’Uruguay vient en effet d’annoncer qu’elle reconnaissait l‘Etat palestinien. Le président Lula dans une lettre adressée le 3 décembre à son homologue palestinien, Mahmoud Abbas lui a écrit la chose suivante : « Par l’intermédiaire de cette lettre le Brésil reconnaît l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967 (..) La reconnaissance de l’Etat palestinien répond à la conviction brésilienne que le processus de négociation entre deux Etats cohabitant pacifiquement et en sécurité est le meilleur chemin pour la paix au Proche Orient ». L’Argentine, le 6 décembre, a elle aussi officiellement indiquée qu’elle reconnaissait la Palestine « comme Etat libre et indépendant », dans les limites des frontières de 1967. Le Fatah, parti du président de l’Autorité palestinienne a aussitôt commenté, qu’il s’agissait là « de messages forts de soutien au droit du peuple palestinien à la liberté et à l’indépendance et de rejet de l’occupation israélienne de la terre palestinienne ».
Ces initiatives ne sont pas le résultat de décisions de circonstance. Elles s’insèrent dans un processus inscrit dans la durée. Le Brésil dispose d’une représentation diplomatique à Ramallah depuis 2004. L’Argentine a ouvert la sienne en 2008. La Bolivie avait suspendu ses relations diplomatiques avec Israël en 2008, après l’opération militaire de Gaza. Mahmoud Abbas a visité plusieurs pays d’Amérique du sud en 2009. Le chef d’Etat brésilien Lula da Silva a effectué une visite officielle à Ramallah et à Jérusalem, la première jamais effectuée par un responsable de son pays au Proche Orient, en mars 2010. L’Autorité palestinienne et l’Uruguay ont officialisé leurs relations bilatérales en avril 2010. L’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique et le Venezuela, avaient condamné en mai 2010 l’attaque israélienne sur la flottille qui avait tenté d’apporter une aide matérielle aux Palestiniens de Gaza. Leurs gouvernements l’avaient exprimé chacun dans son style, mais la condamnation, commune, avait été franche et publique. Celle du Brésil avait été sans doute la plus énergique : « Le gouvernement brésilien a reçu avec consternation (..) l’annonce de l’attaque israélienne à l’un des bateaux de la flottille qui apportait une aide humanitaire internationale à la Bande de Gaza. Le Brésil condamne en termes véhéments l’action israélienne, compte tenu du fait qu’elle n’avait aucune justification militaire ». Le gouvernement chilien de Sebastian Piñera avait également « condamné l’usage de la force (..) particulièrement dans ce cas survenu dans les eaux internationales, à l’origine de morts et de blessés (..) dans des navires (..) qui apportaient de l’aide humanitaire ». Le Mexique avait de la même manière « condamné de façon énergique l’attaque réalisée par les Forces armées d’Israël dans les eaux internationales contre des bateaux au caractère civil qui cherchaient à apporter une aide humanitaire aux habitants de la Bande de Gaza ». Le Venezuela de Hugo Chavez avait sur un mode plus incisif « condamné énergiquement le massacre brutal commis par l’Etat d’Israël contre les participants d’une flotte de la Liberté (..) qui tentaient d’apporter une aide humanitaire au peuple palestinien de Gaza, soumis au blocus criminel imposé par l’Etat d’Israël ». Ces pays auxquels s’étaient joints Cuba, le Nicaragua et l’Uruguay avaient voté au Conseil des droits de l’homme des Nations unies la proposition de résolution exigeant l’ouverture d’une enquête internationale.
L’émergence économique, l’aisance nouvelle acquise par les pays d’Amérique latine, largement épargnés par la dernière crise économique internationale, ont des conséquences de plus en plus perceptibles sur la marche du monde. L’intrusion latino-américaine dans les affaires du Proche-Orient mal vécue par Israël et les Etats-Unis en est aujourd’hui l’une des expressions diplomatiques les plus spectaculaires. Il y a en a eu d’autres. Comme tout récemment la proposition de médiation sur le dossier iranien faite par le Brésil avec la Turquie. Ou en 2003 la contestation réussie du rôle de la Triade (Etats-Unis, Japon, Union européenne) au sein de l’OMC sur initiative du Brésil, de l’Afrique du sud et de l’Inde. Des réseaux intercontinentaux ont été tissés ces dernières années entre latino-américains, arabes, africains et asiatiques. Depuis 2005, par exemple, Ligue arabe et Sud-américains se retrouvent à intervalles réguliers. Equateur et Venezuela ont un dialogue suivi avec leurs partenaires arabes de l’OPEP. Au nom d’une parenté puisant dans un courant d’émigration ancien, Syrie et Liban ont été approchés avec succès par plusieurs pays sud-américains. Le Mercosur a signé un accord de libre-échange avec l’Egypte. Il a décidé le 17 décembre 2010 d’ouvrir une négociation avec l’Autorité palestinienne afin de conclure un traité commercial. Le chef d’Etat brésilien Lula da Silva a effectué une visite officielle à Ramallah et Jérusalem, la première jamais effectuée par un responsable de son pays au Proche Orient, en mars 2010.
Le rôle international majeur joué par les Etats-Unis et certains pays européens, est aujourd’hui contesté au Proche-Orient comme dans d’autres parties du monde. Les raisons de cette levée de bouclier n’ont rien de particulièrement surprenant. Les peuples et pays soumis à une tutelle extérieure et aux effets d’une relation inégale, s’engouffrent dans la brèche, quand elle se présente, de nature à leur permettre de retourner cette situation. Or depuis plusieurs mois, les Etats-Unis et l’Europe, sont affaiblis par une crise économique durable, embourbés militairement comme éthiquement en Afghanistan, fragilisés par une instabilité parlementaire et gouvernementale croissante. La montée en réseau des pays émergents a trouvé sur le dossier du Proche-Orient l’occasion de signaler un nouvel état des lieux internationaux.
Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS, 21 décembre

Un mort et trois blessés par des tirs israéliens à Gaza

Un Palestinien a été tué et trois autres ont été blessés hier par des tirs israéliens dans le nord de la bande de Gaza, dont un adolescent de 14 ans touché à la tête, a-t-on appris de source médicale palestinienne. L'armée israélienne a confirmé que des soldats avaient ouvert le feu sur plusieurs personnes qui tentaient de pénétrer dans une zone de sécurité le long de la frontière entre Israël et Gaza. Selon une source au sein d'un hôpital palestinien local, la personne tuée est un berger de 22 ans nommé Salama Abou Hashish. Il a été touché au dos.
Lien

L'armée israélienne bannit un Palestinien de Jérusalem

L'armée israélienne a émis un ordre de bannissement contre un Palestinien de Jérusalem-Est soupçonné d'avoir organisé des manifestations contre la colonisation juive dans son quartier, a-t-on appris hier auprès de l'Association israélienne des droits civiques. Adnane Jith, 34 ans, habitant du quartier palestinien de Silwan, a été informé fin novembre d'un ordre de bannissement de la Ville sainte pour une période de quatre mois. Il a présenté un recours auprès du commandement militaire de la région centre d'Israël, chargé de Jérusalem, qui doit trancher avant la mise à exécution de cet ordre.

Au moins cent logements sauvages en chantier dans les colonies de Cisjordanie

24/12/2010
Au moins cent logements bâtis sans autorisation ont été mis en chantier par des colons israéliens en Cisjordanie occupée depuis la fin du moratoire sur la construction, a indiqué hier le mouvement israélien anticolonisation La Paix maintenant. « Les constructions illégales, qui n'ont pas obtenu les autorisations nécessaires des autorités, ont lieu aussi bien dans des implantations existantes que dans des colonies sauvages », a précisé à l'AFP le secrétaire général du mouvement, Yariv Oppenheimer. « Si un Israélien construisait dans les mêmes conditions à Tel-Aviv par exemple, tout serait détruit sur-le-champ et il serait traîné en justice », a-t-il souligné. Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire s'est refusé à commenter les chiffres de La Paix maintenant : « Tout au long de l'année, nous appliquons la loi contre les constructions illégales en Judée-Samarie (Cisjordanie) et nous continuerons à le faire », a-t-il répondu. Le secrétaire général de Yesha, la principale organisation représentative des colons, Danny Dayan, a affirmé lui aussi à la radio militaire qu'il ne pouvait pas confirmer ou démentir les chiffres de La Paix maintenant. La question des colonies bloque la poursuite des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Les pourparlers ont capoté à la suite du récent échec de l'administration Obama dans sa tentative d'obtenir d'Israël un nouveau moratoire de la construction.  

Résigné au froid avec Ankara, Israël se tourne vers les Balkans

24/12/2010
L'État hébreu cherche à éviter son isolement régional si le processus de paix continue de piétiner.
Israël est forcé de faire son deuil de ses relations privilégiées avec la Turquie, longtemps son unique allié stratégique dans la région, et se tourne désormais vers les Balkans.
« Il y a une étonnante et constante amélioration de nos relations avec la Grèce, Chypre, la Bulgarie, la Roumanie et d'autres, avec lesquels notre coopération s'est accrue à tous les niveaux », a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Ygal Palmor. « Ce réchauffement est un développement naturel dont nous nous réjouissons, et ne constitue pas une mesure de substitution dirigée contre un pays tiers », a toutefois souligné M. Palmor, faisant allusion à la Turquie.
Les relations entre Israël et la Turquie, jadis alliés, sont au plus bas depuis l'incident du 31 mai, au cours duquel neuf Turcs ont été tués par un commando israélien sur un ferry turc qui transportait de l'aide humanitaire destinée à la population palestinienne de la bande de Gaza. Les deux pays sont liés depuis 1996 par d'importants accords portant sur la défense et la haute technologie. Épaulés par Washington, ils participaient régulièrement à des manœuvres militaires conjointes aériennes et navales. Signe de la confiance mutuelle, des négociations indirectes de paix syro-israéliennes étaient même menées par l'intermédiaire d'Ankara jusqu'à l'offensive israélienne contre la bande de Gaza pendant l'hiver 2008-2009. Le président américain Barack Obama a encouragé récemment Israël et la Turquie, « deux alliés-clés des États-Unis, à faire tout leur possible pour restaurer leurs relations », des pourparlers bilatéraux s'étant engagés en ce sens au début du mois à Genève. Mais, interrogé sur la réorientation d'Ankara en direction des pays arabes et surtout de l'Iran, ennemi juré de l'État hébreu, un haut responsable israélien reconnaît, en privé, que « les relations avec la Turquie ne seront plus jamais les mêmes ».
L'impact économique le plus visible est le tourisme : les quelque 300 000 visiteurs israéliens qui fréquentaient chaque année la Turquie ont déserté ce pays en 2010. Toutefois, la rupture est loin d'être consommée, puisque les échanges commerciaux bilatéraux ont augmenté de 30 % durant les onze derniers mois par rapport à la même période de 2009. Les importations israéliennes depuis la Turquie ont atteint 1,6 milliard de dollars et les exportations 1,2 milliard (contre respectivement 1,2 milliard et 974 millions en 2009), sans compter les échanges liés aux armements.
Mais parallèlement, Israël a profité du rééquilibrage de la politique de la Grèce, traditionnellement proarabe et hostile à Ankara, scellé en août par la visite à Athènes de Benjamin Netanyahu, la première d'un chef de gouvernement israélien, suivie d'accords de coopération militaire et économique. L'État hébreu envisage d'exporter vers l'Europe via la Grèce du gaz naturel émanant de gisements découverts au large de son littoral méditerranéen. Un accord dénoncé par la Turquie vient en outre d'être signé entre Israël et Chypre, délimitant les zones économiques des deux pays en Méditerranée.
Désormais privé de l'espace aérien turc pour les entraînements de son aviation, Israël, vu son territoire exigu, procède à présent régulièrement à des exercices aériens conjoints avec la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie.
« Nos relations avec la Turquie sont au plus bas et nous avons donc cherché de nouveaux amis dans les Balkans. C'est très intéressant, mais c'est un pis-aller car Israël se trouve au Proche-Orient », explique à l'AFP Allon Liel, ex-ambassadeur d'Israël à Ankara. Il relève que la Turquie a récemment signé un « très important » accord de coopération économique et culturelle quadripartite avec la Syrie, le Liban et la Jordanie, et met en garde contre « l'isolement régional d'Israël, si le processus de paix continue de piétiner ».  

Israël annule les droits de citoyenneté de la moitié des Arabes

23 Décembre 2010 22:01 
IRIB- Le chef de la diplomatie israélienne a fait état de la décision de ce régime d’annuler les droits de citoyenneté de la moitié des Arabes des territoires de 1948, dans le cas de la formation de l'Etat indépendant palestinien. Avigdor Lieberman, qui parlait, dans une interview avec l'hebdomadaire «News Week», a ajouté que, dans le cas de la formation de l'Etat indépendant palestinien, les droits de citoyenneté de la moitié des Arabes israéliens seront annulés et ils deviendront des citoyens palestiniens. Selon Lieberman, ces Arabes pourront rester, en Israël, sans bénéficier des droits de citoyenneté. Le régime sioniste exerce des pressions sur les Arabes des territoires de 1948, pour les contraindre à quitter ces territoires.
Lien 

L’ambassadeur du régime sioniste quitte l’Egypte

23 Décembre 2010 22:08 
IRIB- Après la découverte d’un vaste réseau d’espionnage au profit d’Israël, en Egypte, l’ambassadeur du régime sioniste a décidé de quitter le Caire, mercredi, à bord d’un avion de la compagnie aérienne «El Al». La Cour suprême d’Egypte vient d’être saisie du dossier de deux Sionistes et d’un Egyptien qui sont accusés de collaboration avec le Mossad et d’atteinte aux intérêts nationaux égyptiens. Les deux Sionistes en question sont en fuite, mais l’Egyptien est en garde à vue, selon le Procureur général qui est en charge du dossier. Au Liban, des dizaines de personnes ont été arrêtées, pour le même motif, dont cinq encourent la peine capitale.
Lien 

Les Français s’indignent devant l’injustice et le blocus de Gaza

[ 22/12/2010 - 22:20 ]
Paris – CPI
Stéphane HESSEL est un visage bien connu de la résistance française. Son dernier livre de moins de trente pages fait actuellement ravage. Le livre de cet ancien déporté du camp de Buchenwald, ancien diplomate, un des écrivains de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, est premier dans les ventes. Le livre part en centaines de milliers d’exemplaires. Ainsi, via ce livre édité par Indigène, les Français font une nouvelle sorte de résistance contre l’injustice, à l’intérieur de France comme à l’extérieur.
Stéphane HESSEL, les habitants de la bande de Gaza le connaissent bien. Il leur a rendu visite et a remarqué la situation de cette région, une situation causée par le blocus sioniste. C’est devenu « une prison à ciel ouvert pour un million et demi de Palestiniens. Une prison où ils s'organisent pour survivre ».
HESSEL est un Juif né à Berlin. « Que des Juifs puissent perpé­trer eux-mêmes des crimes de guerre, c'est insupportable. » C’est ce qu’il croit fermement. Voilà le chapitre consacré entièrement à la Palestine :
« Mon indignation à propos de la Palestine
Aujourd'hui, ma principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie. Ce conflit est la source même d'une indignation. Il faut absolument lire le rapport Richard Goldstone de septembre 2009 sur Gaza, dans lequel ce juge sud-africain, juif, qui se dit même sioniste, accuse l'armée israélienne d'avoir commis des « actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité » pendant son opération "Plomb durci" qui a duré trois semaines. Je suis moi-même retourné à Gaza, en 2009, où j'ai pu entrer avec ma femme grâce à nos passeports diplomatiques afin d'étudier de visu ce que ce rapport disait. Les gens qui nous accompagnaient n'ont pas été autorisés à pénétrer dans la bande de Gaza. Là et en Cisjordanie. Nous avons aussi visité les camps de réfugiés palestiniens mis en place dès 1948 par l'agence des Nations unies, l'UNRWA, où plus de trois millions de Palestiniens chassés de leurs terres par Israël attendent un retour de plus en plus problématique. Quant à Gaza, c'est une prison à ciel ouvert pour un million et demi de Palestiniens. Une prison où ils s'organisent pour survivre. Plus encore que les destructions matérielles comme celle de l'hôpital du Croissant rouge par "Plomb durci", c'est le comportement des Gazaouis, leur patriotisme, leur amour de la mer et des plages, leur constante préoc­cupation du bien-être de leurs enfants, innombrables et rieurs, qui hantent notre mémoire. Nous avons été impressionnés par leur ingénieuse manière de faire face à toutes les pénuries qui leur sont imposées. Nous les avons vu confectionner des briques faute de ciment pour reconstruire les milliers de maisons détruites par les chars. On nous a confirmé qu'il y avait eu mille quatre cents morts – femmes, enfants, vieillards inclus dans le camp palestinien – au cours de cette opération "Plomb durci" menée par l'armée israélienne, contre seulement cinquante blessés côté israélien. Je partage les conclu­sions du juge sud-africain. Que des Juifs puissent perpé­trer eux-mêmes des crimes de guerre, c'est insupportable. Hélas, l'histoire donne peu d'exemples de peuples qui tirent les leçons de leur propre histoire.
Je sais, le Hamas qui avait gagné les dernières élections législatives n'a pas pu éviter que des rockets soient envoyées sur les villes israéliennes en réponse à la situation d'isolement et de blocus dans laquelle se trouvent les Gazaouis. Je pense bien évidemment que le terrorisme est inacceptable, mais il faut reconnaître que lorsque l'on est occupé avec des moyens militaires infiniment supérieurs aux vôtres, la réaction populaire ne peut pas être que non-violente.
Est-ce que ça sert le Hamas d'envoyer des rockets sur la ville de Sdérot ? La réponse est non. Ça ne sert pas sa cause, mais on peut expliquer ce geste par l'exas­pération des Gazaouis. Dans la notion d'exaspération, il faut comprendre la violence comme une regrettable conclusion de situations inacceptables pour ceux qui les subissent. Alors, on peut se dire que le terrorisme est une forme d'exaspération. Et que cette exaspération est un terme négatif. Il ne faudrait pas ex-aspérer, il faudrait es-pérer. L'exaspération est un déni de l'espoir. Elle est compréhensible, je dirais presque qu'elle est naturelle, mais pour autant elle n'est pas acceptable. Parce qu'elle ne permet pas d'obtenir les résultats que peut éventuel­lement produire l'espérance. »

Stéphane Hessel : « indignez-vous ! »



« Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil national de la Résistance », écrit Stéphane Hessel dans un petit livre de 22 pages à 3 euros, publié chez Indigène-Editions, Indignez-vous !
« Regardez autour de vous,poursuit-il, vous y trouverez les thèmes qui justifient votre indignation – le traitement fait aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms. Vous trouverez des situations concrètes qui vous amènent à donner cours à une action citoyenne forte. Cherchez et vous trouverez ! »
Le motif de la résistance, c’est l’indignation [1]
On ose nous dire que l’État ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l’argent, tellement combattu par la Résistance, n’a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’État. Les banques désormais privatisées se montrent d’abord soucieuses de leurs dividendes, et des très haut salaires de leurs dirigeants, pas de l’intérêt général. L’écart entre les plus pauvres et les plus riches n’a jamais été aussi important ; et la course à l’argent, la compétition, autant encouragée.
Le motif de base de la Résistance était l’indignation. Nous, vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l’héritage de la Résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j’ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l’histoire et le grand courant de l’histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler. Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu’un qui n’en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir.
Stéphane Hessel
Entretien de Stéphane Hessel avec Pierre Puchot : “C’est en s’engageant qu’on devient Homme”

Indignez-vous !
Uploaded by uscan. - News videos from around the world.

Indignez-vous !
envoyé par uscan. - L’actualité du moment en vidéo. http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4198

L’occupation israélienne s’inquiète de la possession de la résistance du missile « Kornet »

[ 23/12/2010 - 08:56 ]
Al Qods occupée
L'armée de l’occupation israélienne a révélé mardi que des militants(résistants palestiniens) de la bande de Gaza avaient tiré pour la première fois un missile « Kornet » au début du mois, qui avait perforé un char israélien.
Les responsables, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ont justifié cette mesure en expliquant que les militants palestiniens de Gaza disposaient désormais de missiles Kornet, de fabrication russe, capables de perforer les tanks.
L'armée occupante israélienne a révélé mardi que des militants de la bande de Gaza avaient tiré pour la première fois un missile Kornet au début du mois, qui avait perforé un char israélien.
Le général sioniste Gabi Ashkenazi a prétendu que le missile « Kornet » tiré au début du mois n'a pas explosé à l'intérieur du char et n'a pas fait de blessé, exprimant ses inquiétudes, indiquant à la nécessité de procéder au système de l’armée occupante « Trophy » pour l’utiliser comme un système anti-missile(anti-Kornet).
L'armée occupante israélienne a décidé d'installer le long de sa frontière avec la bande côtière des chars équipés du système israélien "Trophy", capable de détecter des projectiles et de les abattre avant qu'ils n'atteignent des véhicules blindés.
De leur part, des responsable militaires sionistes (soi-disant de la défense) ont révélé que l’armée occupante va déployer dans les prochaines semaines des chars équipés d'un mini-système de défense antimissile le long de sa frontière avec la bande de Gaza.
De son côté, le ministre de la guerre « Ehoud Barak » a annoncé que le système "Trophy" n'a pas encore été utilisé sur le champ de bataille, mais il a été testé avec succès contre diverses armes, prétendant y compris le « Kornet ».
Notons que le Hamas a appelé la communauté internationale, notamment l’ONU, ainsi les pays régionaux, à l’importance d’assumer leur responsabilité et d’intervenir immédiatement pour protéger les innocents Gazaouis assiégés et qui s’exposent systématiquement aux agressions, violations et crimes barbares de l’ennemi occupant israélien, tout en mettant en garde contre les allégations injustifiées des dirigeants sionistes envisageant à mener de nouveau une autre guerre contre des habitants asphyxiés, depuis presque de 5 ans consécutifs, tout en condamnant les derniers raids sionistes qui ont tué plus d'une dizaine de citoyens de la bande de Gaza.

Escalade agressive de l’occupation contre Gaza et de l'Autorité en Cisjordanie

[ 23/12/2010 - 10:07 ]
Gaza- CPI
Le gouvernement palestinien à Gaza a affirmé que la scène palestinienne se trouve actuellement confrontée à deux défis, le premier est les menaces sionistes contre la bande de Gaza, le deuxième est l’escalade pratiquée en Cisjordanie ainsi la campagne médiatique contre le Hamas, la résistance et hommes honnêtes du peuple palestinien.
Lors d'une conférence de presse tenue, hier, mercredi après-midi 22/12, au siège du Conseil des ministres à Gaza,  le porte-parole du gouvernement, Taher al-Nounou a souligné que le gouvernement de Haniyeh va contacter de nombreux pays et parties, pour expliquer les intentions agressives de l'occupation et de soumettre une plainte à cet égard, auprès de l'Organisation des Nations Unies, et enverra des messages similaires au Conseil des droits de l'homme, et toutes les parties concernées.
"L'escalade des agressions sionistes coïncide avec les déclarations hostiles des dirigeants de l'occupation, et la relance d'appels une fois du soi-disant « l’élimination du gouvernement à Gaza, la suppression de la résistance », notant que ces déclarations ont incité certains de nos gens, et ravivé leurs espoirs déçus après la guerre d’Al Fourqan (la guerre néonazie contre Gaza « Plomb durci » ),  alors que notre peuple a suivi comment certains palestiniens ont invoqué l'occupation et l’ont exhorté à ne pas mettre fin à la guerre », a souligné Al-Nounou.
Le porte-parole du gouvernement a dénoncé l'escalade sioniste contre le peuple palestinien, considérant les menaces des dirigeants de l'occupation comme « une expression de la crise du gouvernement Netanyahu, et sa tentative de fuite en avant en fabriquant la confrontation militaire dans la région ».
Al-Nounou s’est pris contre l’escalade des campagnes d’arrestations et d’agressions perpétrées en Cisjordanie par les milices de l’Autorité palestinienne sous la direction de l’ex-président Mahmoud Abbas, simultanément avec l’escalade agressive et hostile de l’ennemi occupant contre Gaza, indiquant que les documents de Wikileaks prouvent ainsi cette coopération bien programmée entre les deux côtés comme des entités ennemies au Hamas, particulièrement à propos de leur guerre « Plomb durci ».
Il a également révélé que le nombre de détenus dans la Cisjordanie est plus de 3033 prisonniers depuis le début de l'année, ajoutant que ce nombre augmente quotidiennement par des dizaines, soulignant que les arrestations ont touché des professeurs d'universités, des membres des conseils municipaux élus, des hommes d'affaires et des étudiants, y compris tout étudiant nommé pour les élections des conseils d'étudiants.
Al Nounou a appelé les médias de divulguer ce qui se passe dans les territoires occupés en Cisjordanie de « crimes graves », de ne pas craindre  des mesures punitives, exigeant un arrêt total et immédiat des coopérations sécuritaires israélo-autoritaires, portant la direction du président sortant Mahmoud Abbas et  le Fatah responsables des pires conséquences au sein des détenus innocents en Cisjordanie, appelant à les libérer immédiatement.

Le président syrien : Notre appui à la résistance représente un soutien à la cause palestinienne

[ 23/12/2010 - 10:52 ]
Damas – CPI
Le président syrien, Bachar al-Assad, a annoncé que la seule raison qui empêche la réalisation de la paix est l'occupation sioniste, en demandant à cette entité d'appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité et le retour des terres palestiniennes occupées à ses propriétaires.
Al-Assad a déclaré lors d’un entretien commun avec le journal turc, "Hurriyet" et le quotidien allemand, "Bild Zeitung" que l’instauration de la paix n’est pas seulement Syro-israélien, mais cette question concerne également toute la région.
«La Syrie ne soutient pas en réalité les organisations et les institutions palestiniennes, mais elle appuie la cause palestinienne elle-même», a-t-il souligné, en ajoutant : «Nous continuerons notre soutien tant qu’il existe l’occupation et tant que le peuple palestinien résiste pour avoir ses droits, ce n'est pas donc une question du Hamas, mais celle d’un pays arabe occupé».

WikiLeaks possède des milliers de documents sur l’occupation israélienne

[ 23/12/2010 - 11:54 ]
Al Jazeera
Dans une interview qu'il a accordé à Al Jazeera et interrogé par le journaliste Ahmed Mansour, à son domicile à Londres, suite à sa libération surveillée, le responsable de WikiLeaks, Julian Assange a affirmé posséder des milliers de documents concernant Israël et la deuxième guerre du Liban en 2006 et l'assassinat du cadre du Hamas, Mahmoud Al Mabhouh en janvier dernier à Dubaï.
Assange a affirmé que le Mossad suit attentivement les activités du site WikiLeaks. Précisant également que des documents, plus particulièrement concernant l’ennemi occupant israélien, seront publiés dans 4 à 6 mois en maximum, révélant qu’aucun accord n’a été établi avec son site et l’occupation israélienne comme avait prétendu un ancien militant du site en Allemagne.
Le responsable WikiLeaks  a aussi dévoilé qu’un document concernant une rencontre entre Benyamin Netanyahu et l'ambassadeur américain à Paris sera bientôt publié

Un travailleur blessé par les tirs de l'occupation dans le nord de la bande de Gaza

[ 23/12/2010 - 12:24 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, jeudi matin 23/12, par les tirs des forces occupantes israéliennes, lors de la collecte des graviers et des débris, dans le nord de la bande de Gaza.
 Adham Abou Salmia, le porte-parole du haut Comité de secours et d'urgence a affirmé que les forces de l’occupation israélienne ont ouvert le jeudi matin, le feu vers un certain nombre de travailleurs de collecte de gravier, dans le nord de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, blessant l'un d'eux.
 « L’ouvrier Gazaouis âgé de 18 ans, a été blessé par une balle dans le pied, et il a été transféré à l'hôpital « Kamal Adwan », pour le traitement, en décrivant sa blessure de légère », a souligné Abou Adham
Les forces occupantes israéliennes continuent de cibler les ouvriers qui rassemblent les débris, les cailloux et le gravier des maisons détruites, blessant et tuant certains d’entres eux, précisant que l’occupation a tué deux de ces travailleurs durant deux ans et blessant des dizaines autres.

Mechaal : le réel choix du peuple palestinien est la résistance et non les négociations

[ 23/12/2010 - 14:14 ]
Damas – CPI
Le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé que la résistance est la seule qui puisse répondre aux violations continuelles de l'occupation sioniste, en soulignant que la majorité du peuple palestinien et ses forces légitimes dans les territoires occupés et à l'étranger estiment que « l'occupation n’a aucune légitimité sur les terres de la Palestine, et que le choix de sa libération est la résistance et le Djihad ».
Dans son discours prononcé au cours du festival organisé hier mercredi 22/12, à Damas, pour honorer les membres du convoi "Asie1", Mechaal a insisté sur le fait que « le peuple palestinien ne veuille pas un Etat figuratif qui exige sa reconnaissance par tous les pays du monde, mais il veut un Etat réel sur ses territoires sans occupation, et une vraie souveraineté sur tout son territoire avec la ville occupée d'al-Qods comme capitale ».
Au début de son discours, il a félicité les membres du convoi asiatique, et salué leurs efforts continuels pour briser le sévère blocus imposé contre la Bande de Gaza en disant : « Je veux vous dire que vous êtes des gens courageux et que vous avez de grandes valeurs humaines, nous vous remercions tous, hommes et femmes et tous vos pays et religions, j'ai appris qu'il y a parmi vous des personnalités qui ont un statut juridique, et même deux familles avec leurs enfants, une de l'Inde et l’autre du Pakistan, je vous salue et souhaite que vous transmettrez à vos concitoyens que le peuple palestinien et les peuples arabes vous disent merci pour ce convoi ».
« Je voudrais que vous sachiez qu'Israël est une entité occupante qui n’a aucune légitimité ni aujourd'hui ni demain, c’est un Etat occupant, meurtrier, raciste et la tête du terrorisme dans le monde entier et non dans cette région seulement. Le blocus sioniste imposé contre Gaza n'est pas le seul crime de l'occupation, car "Israël" assiège Gaza, occupe la Palestine, démolit les maisons, expulse les habitants, vole les terres et les eaux, et judaïse al-Qods ainsi que ses lieux saints islamiques et chrétiens », a-t-il ajouté.
Mechaal a confirmé que l'entité sioniste pratique le meurtre quotidiennement contre les enfants et les femmes, et emprisonne plus de 8 000 détenus palestiniens qui subissent les formes de torture les plus abominables. Il a souligné que le véritable choix du peuple palestinien face à ces crimes est la résistance et non les négociations.
Le leader palestinien a critiqué certaines positions officielles palestiniennes, en considérant qu'elles ne reflètent pas la volonté et la décision du peuple palestinien, et a affirmé que la majorité des palestiniens à l'intérieur et à l'étranger « pensent que l'entité sioniste n'a aucune légitimité et que le choix de la libération de la Palestine est la résistance et le Djihad ».
Il a appelé à poursuivre les efforts et à envoyer les convois jusqu'à ce que soit atteint l’objectif de la levée du sévère blocus sioniste imposé contre Gaza, et a ajouté : « Les objectifs de votre convoi sont les mêmes que ceux du peuple palestinien, aujourd'hui nous brisons le blocus à Gaza et demain par vos efforts, nous libérerons la Palestine, si Dieu le veut ».
Il a affirmé que son mouvement apprécie et respecte l'expérience de l'Inde, et félicite toute l’histoire de luttes des peuples, et chaque expérience et lutte d’un peuple s’adapte à chaque situation d'occupation dans le monde. Il a également félicité ce voyage depuis l'Inde au Pakistan, puis vers l'Iran à la Turquie et de la Syrie vers la Bande de Gaza. « Nous voulons poursuivre la marche non seulement jusqu'à la fin du blocus et de l'occupation, mais aussi en poursuivant et en jugeant les responsables sionistes pour leurs crimes dans tous les forums internationaux », a-t-il ajouté.
Mechaal a conclu en disant que « le peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie, dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et dans les pays de refuge aime l‘héroïsme et la bravoure, et fera des sacrifices jusqu'à la réalisation de son projet national de l'autodétermination et qu’il vive en liberté sans occupation ». Il a affirmé que « les efforts pour la levée du blocus ne seront pas vains et porteront leurs fruits avec la fin du blocus et de l'occupation, si Dieu le veut ».
« Nous vous avons reçus aujourd'hui à Damas dont nous remercions ses dirigeants et son peuple, et demain vous serez reçus à Gaza libre, et bientôt nous vous accueillerons à al-Qods libérée, s'il plait à Allah », a assuré Mechaal.

L’occupation démolit le village d’Al-Araquib pour la 8ème fois consécutive

[ 23/12/2010 - 14:19 ]
Palestine occupée - CPI
Les forces de l’occupation appuyées par des bulldozers militaires ont détruit pour la huitième fois successive, ce matin jeudi 23/12, les maisons du village d’Al-Araquib, situé entre la ville de Rahat et Bir Sabaa, à l’intérieur de la Palestine occupée.
 Le porte-parole du comité de défense des terres d’Al-Araquib, Dr. Awad Abou Farih a dit : «Les forces de l’armée sioniste, ainsi que le gouvernement fou de Liberman, Netanyahu, et Barak, entament une large campagne de destruction en démolissant totalement et pour la 8ème fois consécutive les maisons du village d’Al-Araquib».   
De grandes forces de l’occupation interdisaient les habitants du village de s’approcher du lieu de destruction, au moment où les bulldozers sionistes du ministère de l’intérieur démolissaient leurs maisons.
On a appris que le cheikh Raed Salah, sera à la tête d'une délégation du Mouvement islamique pour soutenir les habitants d’al-Araquib, alors que le Mouvement islamique va organiser au Néguev, aujourd’hui jeudi 23/12, une soirée consacrée à ce propos avec la participation du cheikh Raed Salah.

Les bateaux de guerre sionistes ciblent les pêcheurs palestiniens dans la mer près de Rafah

[ 23/12/2010 - 14:22 ]
Rafah – CPI
Les bateaux militaires sionistes installés dans la mer près des côtes de la ville de Rafah au sud de la Bande de Gaza ont ciblé, par leurs armes lourdes, les barques des pêcheurs palestiniens, sans  causer aucune victime.
Des sources médiatiques à Rafah ont affirmé, le mercredi soir 22/12, que les navires militaires sionistes ont ciblé les barques des pêcheurs palestiniens à une distance proche des plages de Rafah, obligeant les pêcheurs de quitter la mer immédiatement, pour crainte d'être victimes des bombardements sionistes.
Cette escalade sioniste vient dans le cadre de la persécution menée par les forces occupantes contre les barques des pêcheurs palestiniens le long des côtes de la Bande de Gaza du nord au sud.
Notons que l'adolescent palestinien, Ismaïl al-Bardawil, qui travaillait comme pêcheur, est tombé en martyre, le vendredi dernier, lors d'une agression sioniste contre les barques des pêcheurs palestiniens.

Colère à Bethléem face aux patrouilles communes des milices d'Abbas et des forces occupantes

[ 23/12/2010 - 14:48 ]
Bethléem – CPI
Les habitants de la ville de Bethléem en Cisjordanie occupée ont exprimé leur étonnement face à la présence des patrouilles communes des forces de l'occupation israéliennes accompagnées par les miliciens fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans les rues de la ville.
Des sources médiatiques ont rapporté, le mercredi soir 23/12, que le groupe se compose de 5 blindés du bureau de liaison sioniste accompagnés de 4 voitures des milices d'Abbas.
Les sources ont ajouté que les officiers des milices d'Abbas ont interdit aux journalistes de filmer les patrouilles communes, confisquant la caméra de l'un des photographes.
Des côtés palestiniens du Comité de la coordination entre les factions ont condamné l'entrée des forces occupantes dans le centre de la ville de Bethléem, considérant qu'elle salit les préparatifs de la fête de Noël.
Ils ont également critiqué les agressions contre les journalistes et la confiscation de leurs caméras.

Rezka : l'occupation intensifie ses agressions pour justifier les assassinats par voie aérienne

[ 23/12/2010 - 21:04 ]
Gaza – CPI
Le conseiller politique du premier ministre palestinien, Dr. Youssef Rezka, a déclaré que l'occupation sioniste vise à travers ses escalades de violences militaires programmées contre la Bande de Gaza à créer des justifications médiatiques suffisantes afin de poursuivre la politique des assassinats par voie aérienne et d'effectuer des incursions partielles sur les frontières de la Bande de Gaza.
Dans un article de presse publié le mercredi 23/12, Dr. Rezka a ajouté que « le gouvernement sioniste a décidé, alors que nous approchons de la deuxième commémoration de la guerre sioniste, d'escalader les actions militaires contre Gaza », précisant que cette escalade se manifeste par le déploiement du bataillon des blindés N° 9 avec des missiles anti-tanks connu sous le nom de « manteau de vent ».
Il a souligné que l'occupation se dirige vers une escalade miliaire contre la Bande de Gaza, et que le gouvernement de l'ennemi sioniste ne veut pas que Gaza vive ou se développe sous la direction du mouvement du Hamas, au motif que le Hamas serait un mouvement radical qui ne reconnaît pas le droit de l'entité sioniste à l'existence, et appelle à la libération de toute la Palestine.
Il a souligné les prétentions des dirigeants de l'occupation sioniste concernant l'existence d'un missile anti-tanks de type "Kornet" qui frappe la cible depuis une distance de 4kms.
« L'escalade de la violence sioniste se manifeste entre autres par des manœuvres militaires à Tel-Aviv et d’autres régions dans les territoires palestiniens occupés en 1948 qui simulent des opérations de tirs de roquettes sur Tel-Aviv et Rishon Letzion, ainsi que la série des derniers assassinats qui ont commencé par l'assassinat de Jamal Al-Namnam et 5 martyrs à Dir Al-Balah, et des ordres militaires sionistes de cibler les leaders du Hamas », considérant que de tels ordres « sont les premiers depuis l'offensive sioniste contre Gaza », selon les sionistes.
A la fin de son article, Dr. Rezka a déclaré que l'occupation pratique aussi une guerre psychologique contre Gaza.

Responsable onusien : 45% de maisons démolies par l'occupation en plus par rapport à 2009

[ 23/12/2010 - 21:11 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un responsable onusien a dévoilé que les autorités de l'occupation israélienne ont augmenté de 45%  la démolition des maisons palestiniennes dans la ville occupée d'al-Qods en 2010 par rapport à l'année dernière.
Le coordinateur de l'Onu pour les aides humanitaires dans les territoires palestiniens, Maxwell Gaylard, a exprimé son inquiétude face à l'augmentation du nombre des bâtiments palestiniens qui ont été démolis dans la partie orientale de la ville occupée d'al-Qods, déclarant qu'on a enregistré une augmentation de 45 % du nombre des maisons palestiniennes démolies par rapport à l'an dernier.
Dans un communiqué publié le jeudi 23/12, Gaylard a ajouté qu"'Israël" a démoli durant cette année plus de 396 maisons palestiniennes en Cisjordanie et al-Qods occupée lorsqu'elle a détruit l'année dernière 275 maisons, soulignant que plus de 3 000 palestiniens ont été expulsés à cause de la politique sioniste de démolition.
Il a poursuivi en disant que la politique de démolition des maisons a des effets désastrux sur le niveau social et économique et affecte la vie des Palestiniens qui dépendent des aides humanitaires, déclarant que la position de l'Onu stipule que le gouvernement sioniste doit prendre une décision immédiate de cesser la démolition en Cisjordanie et à al-Qods.

Le gouvernement palestinien appelle l'Onu à clarifier sa position sur les déclarations de Serry

[ 23/12/2010 - 14:43 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a appelé l'Onu à clarifier sa position à l'encontre des déclarations de l'émissaire de son secrétaire général dans la région du Moyen-Orient, Robert Serry, qui a justifié les agressions sionistes contre la Bande de Gaza.
« Nous sommes surpris aujourd'hui par une déclaration officielle publiée par l’émissaire de Ban Ki-Moon dans la région du Moyen-Orient qui a affirmé que l'occupation israélienne a le droit se défendre, et a condamné le fait que ce qu’il a qualifié de « groupes extrémistes dans la Bande de Gaza qui lancent des roquettes hasardeusement sur l'entité sioniste », a déclaré, Taher al-Nounou, porte-parole du gouvernement.
Dans un communiqué de presse publié le mercredi 22/12, al-Nounou a ajouté que ces déclarations justifient les pratiques oppressives de l'occupation sioniste, et mélangent les faits sur le terrain alors que la Bande de Gaza est sous l'occupation sioniste et subit son blocus illégal, et que l'occupation est celle qui commet de façon quotidienne des meurtres et des bombardements contre des cibles palestiniennes, qu’il y ait des roquettes ou non.
Al-Nounou a demandé une explication claire de l'ONU et des pays membres de l'Assemblée générale de l'ONU pour savoir s’ils soutiennent ou non les déclarations de Serry, appelant en même temps les pays arabes et islamiques à prendre une position ferme à l'encontre de ces déclarations qui offrent une couverture politique aux agressions sionistes contre notre peuple.
Le porte-parole du gouvernement de Haniyeh a appelé l'ONU à corriger cette position annoncée par Serry et à respecter les droits du peuple palestiniens en vertu du droit international et des droits de l'homme ainsi que les résolutions onusiennes concernant cette affaire et à ne pas adopter la politique de deux poids deux mesures.