samedi 11 septembre 2010

Exportation En Palestine Du Terrorisme De Juifs Intégristes Américains

Mardi 7 Septembre 2010
Myriam Abraham
Un mémo de la CIA met en garde les US contre « le terrorisme cultivé intérieurement » et exporté à l’étranger par des groupes extrémistes juifs. 
Les extrémistes juifs américains ont accru leur soutien à des actions terroristes contre les Palestiniens qui vivent dans les territoires occupés.
Selon un mémo de la CIA publié sur Wikileaks le mois dernier, Washington exporte le terrorisme à l’étranger aidé en cela par des intégristes juifs américains.
Ce mémo rédigé le 5 février au sein de la CIA par un groupe connu sous le nom de « Red Cell » a mis en garde contre le fait que les US ignorent depuis longtemps « le terrorisme cultivé intérieurement » et exporté à l’étranger par des groupes extrémistes juifs, selon un article publié par AlertNet.
Contrairement à ce que diffuse en boucle les médias occidentaux selon ce que révèle ce mémo « l’exportation américaine de terrorisme ou terroristes » n’est pas associé à des islamistes radicaux ou des personnes d’origine ethnique moyenne orientale, africaine ou sud asiatique.
Ce phénomène profondément enraciné qu’est le terrorisme est depuis longtemps soutenu et mis en pratique par des extrémistes juifs américains contre ce qu’ils nomment les «ennemis d’Israël ».
L’ un des cas cités par le mémo, est celui de Baruch Goldstein, un médecin juif américain de New York, qui ayant émigré en Israël en 1994 a rejoint le groupe extrémiste Kach et tué 29 Palestiniens qui priaient lors d’une attaque particulièrement meurtrière dans la Mosquée du Tombeau du Patriarche à Hébron.
Kach est un mouvement fondé par Meier Kahane un rabbin juif américain qualifié par le FBI d’organisation extrémiste juive et interdite aux US. Kahn a été tué mais ses adeptes y compris certains qui siègent au parlement israélien ont énormément d’influence sur les 500 000 colons installés en Cisjordanie incluse Jérusalem Est.
Kahane avait également fondé la Ligue de Défense Juive LDJ - en anglais JDL- dont les violentes opérations terroristes ont tué aux US depuis 1968 7 personnes et blessés plus de 22 autres. Parmi ces actes terroristes de la LDJ/JDL, l’assassinat en 1985 du directeur régional de l’ American - Arab Anti-Discrimination Committee, en Californie.
Selon le FBI, peu de temps après les attaques du 11 Septembre, deux membres de la LDJ/JDL ont été arrêtés par la Force d’Intervention Conjointe Contre le Terrorisme de Los Angeles pour avoir projeté de faire sauter à l’explosif une mosquée en Californie. La LDJ/JDL est interdite aux US mais pas en France où elle bénéficie de la protection des Sarkoflics.
Ces intégristes juifs américains installés comme colons en Cisjordanie visent également des « personnalités de gauche israéliennes de même que des dirigeants nationaux » selon un article publié en 2008 par le Jewish Journal citant des responsables israéliens.
Selon un article du New York Times de Juillet, L’installation et l’armement de ces colons juifs américains dans les territoires occupés palestiniens sont largement financés par de nombreux groupes juifs américains via des dons exonérés d’impôts. 40 groupes américains ont ainsi été identifiés qui ont collecté cette dernière décennie 200 millions de $ exonérés d’impôts qu’ils ont versé aux colonies de Cisjordanie Jérusalem Est incluse qu’ils aident à «Sioniser». Ces sommes sont utilisées principalement pour renforcer l’armement des milices paramilitaires israéliennes qui attaquent les Palestiniens dans les territoires occupés colonisés.
Le mémo de la CIA met en garde le gouvernement de Washington contre le fait que cette exportation du terrorisme avec l’aide des extrémistes juifs américains risquent d’obliger certains partenaires étrangers à cesser toute coopération dans les activités illégales extra judiciaires des US dont le transfert, la détention, et les interrogatoires - souvent accompagnés d’actes de torture - dans des pays tiers de personnes la plupart du temps kidnappées, pays tiers qui sont principalement des pays arabes dits « modérés » tels l’Egypte, le Maroc, la Jordanie…
Les colons sont des cibles légitimes pour la résistance palestinienne.
Des responsables du Hamas, le mouvement de résistance palestinienne, ont déclaré samedi au quotidien arabe Al -Hayat que les colons israéliens installés illégalement en Cisjordanie constituaient des cibles légitimes suite à une récente vague d’attaques contre les colons israéliens en tuant 4 prés de la ville d’Hébron et la nuit suivante en blessant deux au croisement de Rimonim prés de Ramallah.
Selon l’un des responsables militaires, Al Rashk, du Hamas :
« attaquer des colons est naturel ;
car :
« Les colons sionistes constituent la première réserve de force militaire israélienne;
« Ils sont maintenant une véritable armée dans le plein sens du terme avec à leur disposition plus de 500 000 armes automatiques en plus de la protection de base que leur fournit l’armée israélienne. »

Pour assécher ces nids de terroristes que constituent les colonies BOYCOTT des produits des colonies et de TOUS les produits israéliens  

Les Etats-Unis fermes dans leur volonté de réussir

21:08 10/09/2010
WASHINGTON, 10 septembre - RIA Novosti
Malgré toutes les difficultés, les Etats-Unis n'abandonneront pas leurs efforts pour faire aboutir les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, a déclaré vendredi le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
"En cas d'échec du dialogue direct, nous continuerons encore et encore… Des obstacles colossaux se dressent dans cette voie, mais le jeu en vaut la chandelle", a estimé M.Obama.
Et d'ajouter que la stabilité et la paix au Proche-Orient répondaient aux intérêts des Etats-Unis, et Washington poursuivrait ses fonctions de médiation et ferait tout pour garantir le succès des négociations.   
Des négociations de paix directes israélo-palestiniennes ont repris le 2 septembre dernier à Washington sur l'initiative du président américain Barack Obama.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont convenu de se retrouver deux fois par mois dans le but d'élaborer un "accord-cadre" et de parvenir à un règlement de paix au bout d'un an.

Ban réclame un large soutien aux négociations israélo-palestiniennes

9 septembre 2010 – Les négociations israélo-palestiniennes directes, relancées le 2 septembre à Washington, doivent obtenir un large soutien international, a déclaré jeudi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York.
Dans cette perspective, les membres du Quatuor sur le Moyen-Orient (Nations Unies, Union européenne, Etats-Unis, Fédération de Russie) se retrouveront la semaine prochaine à New York, a-t-il précisé, ajoutant que des rencontres avec les partenaires arabes sont aussi prévues.

Après avoir salué le travail du Président américain Barack Obama, de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de l'Envoyé spécial américain au Moyen-Orient, George Mitchell, Ban Ki-moon a souligné « la nécessité de mettre un terme à la violence » dans la région.

Il a également demandé « l'allongement et l'extension de la portée des restrictions à la colonisation décidées par le gouvernement israélien ».

« Sur Gaza, la communauté internationale doit continuer de pousser pour de nouvelles mesures d'allègement du blocus et d'assistance à la population », a-t-il encore estimé, avant de rappeler que « les négociations étaient le seul moyen pour Israël et les Palestiniens de résoudre tous les problèmes liés au statut final et de réaliser les aspirations de leurs peuples ».
Lien 

Les médias israéliens écartent l’option de guerre malgré des manœuvres réelles

10/09/2010  
A l’occasion du nouvel an juif, les journaux israéliens ainsi que les instituts de recherche ont prévu qu’il n’y aura pas de changement radical au niveau sécuritaire en « Israël », cette année (2010-2011).  
Ils ont notamment exclu l’éclatement d’une guerre dans la région, tout en notant que la principale menace pour « Israël » qui ne cesse de s’accroitre provient toujours de la part de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et du Hamas.  
Le quotidien Yediot Ahranot s’est basé dans son analyse sur le rapport stratégique annuel qui a été récemment publié par l’institut de recherche sur la sécurité nationale israélienne.  
Le Yediot a justifié l’exclusion de la guerre par le fait que personne ne désire entrer dans une confrontation militaire majeure, mais il a souligné que de petits affrontements éclateront ici et là.   
Pour le Yediot, il n’y aura pas de changement dramatique au niveau sécuritaire en « Israël ». Mais ce dernier fera face à ce qu’il a appelé « un trio de menaces » : le programme nucléaire iranien, les missiles du Liban et de Gaza, et la délégitimation de toute action contre « Israël » au niveau international. 
Le Yediot conclut que durant cette année « Israël » s’apprêtera à faire face à ces menaces plutôt que d’y riposter d’une façon satisfaisante au niveau militaire ou politique. Le travail sera donc concentré sur la collecte d’informations sur des objectifs au Liban, en Syrie et à Gaza. L’entité sioniste veut s’assurer du fait qu’aucune arme sophistiquée ne tombe dans les mains de ses ennemis, dont notamment les missiles sol-air. 
Entre-temps, sur le terrain, le chef des forces terrestres israéliennes, le général Samy Torjoman, a fait état d’une intensification des entrainements au sein de l’armée d’occupation, et ce, en préparation à une confrontation militaire possible avec le Hezbollah libanais.
Il a ajouté que dans le cadre des préparatifs à ce genre de confrontation, l’armée a, pour la première fois, décidé de faire participer les brigades de Réserve à une manœuvre réelle. Torjoman a qualifié le Hezbollah de « grand défi militaire  pour les forces israéliennes ». 
Mais, il a indiqué que son armée ne cesse de renforcer ses troupes et d'intensifier les programmes de leur formation.

Gaza : il y a quelque chose d’empoisonné dans l’eau...

jeudi 9 septembre 2010 - 06h:31
PCHR Gaza
Des milliers de Palestiniens fréquentent les plages de Gaza alors qu’ils savent qu’elles sont lourdement polluées.
(JPG)
Pour une population piégée dans un minuscule territoire et subissant quotidiennement les effets intenables de l’occupation et du blocus, la mer, cette compagne de toujours, reste le seul lieu capable d’offrir un peu de répit.
Pour une population piégée dans un minuscule territoire et subissant quotidiennement les effets intenables de l’occupation et du blocus, la mer, cette compagne de toujours, reste le seul lieu capable d’offrir un peu de répit.
Tout au long de la plage de Gaza-Ville sont plantés des écriteaux portant les mots : « PLAGE POLLUEE ». La mise en garde est on ne peut plus claire : se baigner dans ces eaux équivaut à exposer sa santé à de graves dangers. Ces écriteaux pourtant ne semblent pas avoir d’autre fonction que de servir de décor vaguement ludique aux nombreux enfants qui se ruent vers la mer.
Pour se convaincre du sérieux de la mise en garde, il suffit de marcher un peu. A environ deux cents mètres vers le nord, une conduite d’eau d’égout brute se déverse dans la Méditerranée. Elle n’est que l’un des seize sites de décharge qui polluent la côte de Gaza. Cette pollution n’empêche cependant pas des milliers de gens d’envahir les plages et de se baigner. Pour le million et demi de Palestiniens piégés à gaza, privés de leur liberté de mouvement et subissant dans leur vies quotidienne les effets épuisants du blocus, la mer reste un des rares lieux capables d’offrir un peu de détente. A peu de frais, il faut le souligner, pour cette population qui a, dans sa majeure partie, été privée de ses moyens de subsistance. A la mer, on joue, on pêche, on se rencontre en famille, on rit. C’est là qu’on se sent vivre un peu. « Gaza ne serait pas Gaza sans la mer » nous dit Abdel Halim Abou Samra, chargé des relations publiques pour la Branche de Khan Younis du Centre Palestinien des Droits de l’Homme de Gaza.
Il faut connaître le lien intime entre les Gazaouis et la mer pour comprendre la profonde tristesse qu’ils ressentent face à l’état actuel du littoral. A cause du blocus complet qui leur est imposé depuis 2007, il n’y a ni matériaux pour entretenir ou construire des stations de traitement des eaux usées, ni pièces détachées pour assurer leur entretien ni suffisamment de carburant et d’électricité pour opérer correctement les cycles de traitement des eaux usées. La conséquence de cette situation est qu’environ 20 000 mètres cubes d’eau d’égouts non-traitées sont directement déversées chaque jour dans la Méditerranée selon l’estimation de Monther Shablack, Directeur général du Service des Eaux des Municipalités du Littoral, estimation qui ne manque pas de noter que le chiffre atteint par endroits de 70 000 à 80 000 mètres cubes/jour.
Les conséquences de la défaillance, due au blocus, des systèmes de traitement des eaux usées ne se limitent pas à lourdement souiller ces eaux jadis limpides. Les choses sont plus graves : la Bande de Gaza subit un véritable empoisonnement. 90% de l’eau disponible à Gaza, laquelle provient d’une seule source, à savoir l’aquifère côtier, est non-potable. Ses teneurs en chlore et en nitrates, en effet, atteignent, respectivement, six et sept fois celles que fixent les normes pour la sécurité de l’eau potable définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Directeur du Service des Eaux, Monther a pour devoir de lutter contre cet empoisonnement mais il ne peut pas faire grand-chose parce que le blocus multiforme mis en place par Israël depuis 1991 le prive du minimum de moyens nécessaires.
Comme la plupart des Palestiniens de Gaza, Monther et son personnel du Services des Eaux des Municipalités du Littoral doivent faire avec les moyens de bord. Peu de gens pourraient faire autant avec si peu de moyens, car leur mission ne se limite pas à évacuer les eaux usées que produit une population de un million et demi de personnes enfermée dans un minuscule territoire. Ils doivent aussi assurer l’approvisionnement en eau potable pour tous, une eau propre et qui réponde autant que possible aux normes de sécurité internationales. Un défi, semble-t-il, insurmontable mais qui doit être relevé en dépit de tout car il faut vivre. Il s’agit de faire face à une situation où près de 80% des habitants vivent dans des camps de réfugiés, un des lieux les plus densément peuplés au monde, où les équipement collectifs de base- tels que des réseaux de distribution d’eau- en bon état de fonctionnement sont rares et où toutes sortes de maladies- dont ceux à transmission hydrique- trouvent les meilleures conditions pour se répandre.
Monther compare le combat dans lequel sont engagés les Services de l’Eau de Gaza à celui que mènerait une vieille voiture forcée chaque jour de parcourir de longues distances alors qu’il n’y a pas de pièces de rechange pour l’entretenir. Cet engin se met alors à dégager d’épaisses et polluantes fumées noires- une image familière à Gaza où, à cause des restrictions sévères dues au blocus, les véhicules roulent au carburant frelaté.
Pour encore ajouter à l’ampleur du défi, Monther et son personnel doivent faire face, avec des installations de traitement des eaux qui ne cessent de se dégrader, à l’augmentation continuelle, due à la croissance démographique, du volume des eaux usées. Les installations actuelles ont une capacité de 32.000 mètres cube/jour. Avec un taux de croissance démographique de 3,6 % -l’un des plus élevés au monde- taux cumulé pendant des années, le volume quotidien des eaux usées atteint maintenant, selon l’estimation de Monther, au moins 65.000 mètres cubes/ jours. Submergées par ces flux, les installations n’en traitent que la moitié, le reste étant directement transporté vers la mer où il y est déversé tel quel. Ces eaux d’égout, retournées au rivage par le ressac polluent lourdement les plages et empoisonnent ces eaux dans lesquelles des milliers de Gazaouis, enfants comme adultes, se baignent pour fuir l’intense chaleur estivale.
Nulle part cependant la situation n’est aussi critique qu’à Beit Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza . La station de traitement des eaux usées de Beit Lahia -une des trois que possède l’ensemble du territoire- reçoit 25.000 mètres cubes/ jour, le double de sa capacité. Mais là, pour encore aggraver les choses, la station est coupée de l’accès à la mer, avec pour conséquence que les eaux usées sont tout simplement déversées dans les terres alentour créant une sorte de lac nauséabond qui s’étend sur 450 dunums. La situation de Beit Lahia constitue l’un des exemples les plus extrêmes des effets désastreux du blocus israélien sur la santé et l’environnement. En mars 2007, cinq personnes périrent entraînées par l’inondation causée par la rupture des digues du « lac ». Mais cet incident n’est qu’une des parties visibles du drame. Les matières polluantes, en effet s’infiltrent et contaminent la nappe phréatique. Par endroits, comme nous l’avons dit plus haut, la teneur en nitrates est sept fois plus élevée que celle fixée par les normes de sécurité de l’eau potable de l’OMS.
« Les nitrates sont des tueurs silencieux » nous dit Monther. Ils n’ont ni couleur, ni odeur ni goût mais quand on en prend de façon continuelle, même à des niveaux beaucoup plus bas que ceux de l’eau de Gaza, ils réduisent la capacité de transport de l’oxygène vers les différents tissus de l’organisme, dont les organes vitaux tels que le cerveau. L’ingestion de nitrates est particulièrement dangereuse pour les nourrissons chez lesquels elle peut entraîner des dégâts dans le cerveau, voire la mort. Pour l’heure, on ignore totalement les effets à long terme de cet état de fait. Mais comme l’a remarqué un donateur pour Gaza « nulle part au monde une population aussi importante n’a été sujette à des niveaux de nitrates aussi élevés pendant une aussi longue période. Il n’ y a tout simplement pas de précédent et donc pas d’études pour nous dire ce qui arrive aux gens dans le long terme quand ils subissent un tel empoisonnement et dans de telles conditions. »
La croissance rapide de la population de la Bande de Gaza entraîne, comme on peut s’en douter, une croissance rapide de la demande en eau potable. C’est un des deux grands défis auxquels doivent faire face Monther et son équipe. L’aquifère côtier, qui s’étire sur une grande partie du territoire, n’est pas seulement la seule source d’eau potable, c’est la ressource naturelle la plus importante pour les Gazaouis. Cette nappe est comme l’artère qui irrigue leur vie et cela, pas seulement aujourd’hui mais depuis les temps plus reculés, car c’est elle qui a rendu l’agriculture, et notamment les célèbres plantations de citronniers, possible. « Il y eut un temps, nous dit Monther, avant le blocus imposé par Israël au début des années 90, où il suffisait de creuser dans la limite d’environ cent mètres à partir de la plage pour trouver de l’eau potable. Maintenant, nos services ont été contraints d’adresser à la population un avertissement contre le creusement de puits à moins de 2 kilomètres de la plage. Quand on y ajoute la zone-tampon unilatéralement imposée par les Forces de Défense Israéliennes à la frontière, zone dont la profondeur tacitement reconnue est de 300 mètres mais qui, dans la pratique, est parfois très largement dépassée, il ne reste que très peu d’espace pour creuser de nouveaux puits. »
Aussi douloureuse que soit cette décision, elle est dictée par des raisons dont on ne peut ignorer la gravité : la nappe phréatique, outre qu’elle est lourdement polluée est, du fait des besoins croissants qu’elle ne peut plus couvrir, exploitée à un rythme qui la menace d’épuisement. A présent, seulement 10% de l’eau de la nappe répond aux normes internationale autorisant sa consommation. Mais si rien n’est fait, s’inquiète Monther, ce chiffre va vite descendre à 0%. Un rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) publié en septembre 2009 a établi que la nappe était exploitée à un rythme double de sa capacité de renouvellement. Devant cette situation, les Gazaouis sont contraints de creuser de plus en plus de puits et à des profondeurs de plus en plus grandes, poussant toujours plus loin la pollution provoquée par la remontée des eaux de l’aquifère salin situé à l’est de Rafah (sud de la Bande Gaza) et de la mer.
Devant une situation qui ne cesse de se dégrader et alors qu’Israël les prive des moyens nécessaires, Monther et son équipe sont forcés de recourir à des méthodes peu conventionnelles pour faire face au problème des eaux usées. A Rafah et Khan Younis, villes du Sud de la Bande de Gaza, « le problème des eaux usées, explique Monther, a atteint un seuil critique ». Comme c’est le cas à Beit Hanoun, en l’absence d’installations de traitement des eaux d’égouts et de matériaux pour en construire, ces eaux sales étaient directement déversées dans les terres environnant les villes, menaçant de priver d’eau potable une population de 350 000 personnes.
Pour affronter cette situation, Monther et son personnel ont eu recours à une pratique répandue chez les Palestiniens vivant dans les décombres causées par la dernière attaque israélienne. Ils se sont mis à collecter les agrégats parmi les ruines de la Route de Philadelphie. (Il faut rappeler que cette route, située à proximité et faisant frontière entre la Bande de Gaza et l’Egypte, fut partiellement détruite en 2008 quand des milliers de Palestiniens affluèrent vers l’Egypte à la recherche d’approvisionnements). Avec ces matériaux de seconde main, le Service des Eaux de la Bande de Gaza est arrivé à construire une installation de traitement des eaux « presque de pointe » comme nous le dit fièrement Monther. En dépit de sa teneur élevée et toujours croissante dans les eaux (6 fois la norme internationale), l’autre grand polluant qu’est le chlore « sauve » la population de Gaza en atténuant les effets des nitrates et en « traitant » les eaux usées des agglomérations urbaines densément peuplées.
Ainsi se battent Monther et son équipe pour préserver la propreté de l’eau potable de Gaza mais « ce que nous faisons n’est pas suffisant, la qualité de l’eau de Gaza se détériore rapidement et tant que nous n’aurons pas trouvé une autre source d’approvisionnement, de graves menaces continueront de peser sur la santé de la population. » En dépit des efforts et de toute l’ingéniosité déployées, peu de choses peuvent être faites tant que le blocus est maintenu. Aucune amélioration du traitement des eaux usées n’est possible tant qu’Israël continuera de restreindre l’entrée des matériaux de construction, de l’électricité et des carburants. Et avec l’augmentation rapide de la population, la situation ne pourra que continuer à se dégrader. Dans les conclusions du rapport de la Mission d’Etablissement des Faits sur le Conflit de Gaza, Desmond Travers, un membre de cette mission, note : « si rien n’est fait, Gaza risque de devenir inhabitable selon les normes de l’OMS. » Par ailleurs, le rapport, publié en septembre, du Programme des Nations Unies pour l’environnement avertit : « A moins que la tendance ne soit inversée immédiatement, les dégâts pourraient être ressentis pendant des siècles. » Tant que le blocus dure, cependant, les gens de Gaza restent impuissants devant ces problèmes. Passer des moments à la plage leur permet d’oublier un peu cette pollution qui ne cesse de s’accumuler.
5 août 2010 - PCHR Gaza - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pchrgaza.org/portal/en/i...
Tradution de l’anglais : Najib Aloui
Lien

Représailles dites du « prix à payer » à Hébron

vendredi 10 septembre 2010 - 06h:37
Joseph Dana
Live from Palestine
Les familles palestiniennes qui vivent sur la route n° 60 dans les collines au sud de Hébron n’ont aucun recours contre les attaques des colons. 
Le territoire est sous contrôle total des Israéliens tant du point de vue militaire que civil ce qui fait que l’Autorité Palestinienne basée à Ramallah est relativement impuissante à gérer les problèmes causés par les colons israéliens. Israël a mis en place un système qui spolie profondément les droits humains des Palestiniens au moyen d’un brouillard bureaucratique de lois qui rendent l’accès à l’eau, à l’électricité et à la construction virtuellement impossibles.
Depuis le meurtre de quatre colons de la colonie de Beit Haggai tout près de Kiriat Arba, la semaine dernière, les Palestiniens de ce secteur ont été soumis à ce que les colons appellent des attaques de représailles du « prix à payer » et à des incursions répétées de l’armée israélienne. Les colons ont brûlé des champs, détruit des propriétés, lapidé des maisons palestiniennes et construit de nouveaux avant-postes coloniaux en réponse à ce meurtre. Comme d’habitude, l’armée n’a pas rempli sa prétendue mission de s’interposer entre les Palestiniens et les colons pour réduire les tensions. En fait l’armée est tout à fait au courant des attaques des colons et cependant elle a réquisitionné les maisons palestiniennes pour « calmer la situation ».
Le 4 septembre j’ai interviewé trois familles palestiniennes dont les maisons ont été investies par l’armée israélienne en réponse au meurtre des colons. L’entretien a eu lieu pendant que des soldats israéliens occupaient leur maison et dans un certain nombre de cas plusieurs heures après que des colons aient attaqué leurs propriétés.
La maison de Yusri Jaber se trouve juste en dessous de la colonie de Har Tzion près de Kiriat Arba. Les Palestiniens appellent cet endroit la Vallée Baqu tandis que les colons israéliens et l’armée considèrent qu’il fait partie de la « banlieue » de Kiriat Arba. Les barres posées aux fenêtres de Jaber attestent que la famille a l’habitude d’être quotidiennement attaquée à coup de pierres par les colons. Pendant les dix dernières années Jaber a regardé sa terre diminuer au fur et à mesure que les colons la lui volaient en toute impunité.
La nuit du meurtre, les colons ont attaqué la maison de Jaber à coups de pierres. Au bout de quelques heures d’attaque, l’armée israélienne s’est décidée à installer un barrage devant la maison. On lui a dit que le barrage était installé « pour sa protection personnelle ». Le barrage s’ajoute à une base installée par l’armée sur la maison de Jaber qui a été utilisée périodiquement durant la semaine précédente. Jaber pense que, au lieu de protéger la famille, l’armée permet aux colons d’exprimer leur rage sans que cela passe aux nouvelles internationales. Il a le sentiment de payer un lourd tribut pour une attaque qu’il n’a pas soutenue et dont il n’est pas responsable. En dépit de la présence de l’armée, les colons ont arraché les cultures dans une partie de ses champs quelques heures avant notre arrivée.
La famille Salima habite la zone qui se trouve de l’autre côté de la route 60 depuis huit générations dans une grande maison de quatre étages. Le soir du 2 septembre, deux unités de soldats sont entrés chez lui au milieu de la nuit et ont pris rapidement possession du troisième étage de la maison et du toit.
La famille a été transférée au premier étage et on leur a dit qu’ils pourraient monter au troisième une fois par jour mais qu’ils ne pouvaient pas aller dans les autres parties de leur maison. Quand nous sommes arrivés, trois jeeps de l’armée et environ 15 soldats s’entassaient dans l’entrée et la cage d’escalier de la maison. Mahmoud Salime était silencieux et de toute évidence épuisé quand nous lui avons parlé. Ses réponses étaient succintes et laconiques comme s’il se sentait surveillé. En fait il y avait des soldats dans tous les coins de la maison. Quand j’ai voulu me lever pour photographier un soldat qui descendait l’escalier, il m’en a tout de suite empêché en disant : « Je ne veux les embêter. Je ne veux pas leur donner un prétexte pour me persécuter davantage. Je veux juste qu’ils nous laissent tranquilles. » Son sentiment reflète celui de toutes les familles palestiniennes à qui j’ai parlé : Ils veulent juste que l’armée les laisse tranquilles et qu’elle cesse d’occuper leurs maisons.
La famille Shabana habite à 50 mètres du site de l’attaque meurtrière. Le jour qui a suivi le meurtre, au milieu du dîner d’Iftar qui brise le jeûne du Ramadan, les soldats sont entrés dans la maison de Moaza Shabana et l’ont arrêté ainsi que son frère. Leurs téléphones ont été confisqués -et ne leur ont pas été rendus à ce jour- et ils ont été emmené au poste de police de Gush Etzion et interrogés par des agents du Shin Bet, l’Agence de Sécurité Israélienne. Moaza et son frère ont été retenu trois jours sans pouvoir communiquer avec leur avocat ou leur famille. Finalement ils ont été relâchés sans charges mais avec des bleus et des marques principalement à cause des menottes qu’on leur avait laissées pendant toute leur garde.
La maison de la famille a été investie par l’armée tout de suite après que Moaza et son frère aient été emmenés par les soldats au poste de police de Gush Etzion. Les soldats se sont installés au denier étage et sur le toit qu’ils ont transformé en bas militaire provisoire. Quand nous étions assis avec la famille un commandant est arrivé et nous a demandé nos cartes d’identité et la raison de notre présence. Ezra Nawi a répondu au soldat par une avalanche de reproches. « Imaginez qu’un soldat palestiniens se trouve dans votre salon de Ramat Gan », a-t-il dit au soldat, « Vous êtes un soldat d’occupation. Vous n’avez rien à faire ici. Nous avons été invités par cette famille. Maintenant laissez-nous tranquilles ! » Le soldat ne savait pas trop ce qui lui arrivait et il a fait lentement demi-tour, un peu interloqué et il a quitté la maison. Pendant que nous parlions avec les soldats, Moaza et sa femme tremblaient de peur. Finalement les soldats nous laissèrent tranquilles mais la peur de la famille était palpable.
Ce que ces familles ont expérimenté après la meurtres des colons israéliens est un des aspects de l’occupation israélienne. Les Palestiniens de Hébron ne sont que des pions qui subissent l’occupation sans aucun recours possible à une autorité gouvernementale. L’Autorité Palestinienne ne peut pas les aider car leurs maisons se trouvent dans des zones sous contrôle militaire et civil israélien complet. Le gouvernement israélien n’a aucun désir de protéger ou d’aider ces familles. La nature de l’occupation et le système kafkaïen légal de l’occupation est destiné à leur rendre la vie si difficile qu’elles seront obligées de partir, libérant ainsi du terrain pour construire des colonies. La semaine d’attaques du « prix à payer » des colons israéliens protégés par l’armée israélienne témoigne de l’insécurité totale dans laquelle vivent ces familles.
* Joseph Dana, nest un écrivain et cinéaste et il vit à Jérusalem. Il milite dans des groupes comme Taayush et Les Anarchistes contre le Mur. Son site web est : josephdana.com
6 septembre 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
Lien

Tortures à Ramallah, capitulation à Washington

vendredi 10 septembre 2010 - 06h:00
Ezzedeen Al-Qassam
Des agents de renseignement israéliens participent aux interrogatoires des détenus palestiniens incarcérés dans les prisons de Cisjordanie, a déclaré ce jeudi dans un communiqué le comité des parents de détenus. 
Le comité a annoncé dans un communiqué que des officiers supérieurs israéliens de Maskobeh, Askalan, Petah Tikwa et Jalama supervisent directement les enquêtes sur les détenus palestiniens dans les prisons de Al-Khalil, Naplouse et Ramallah.
La déclaration a également fait savoir que l’usage de la torture contre les détenus tendait à se généraliser, en notant que 32 des détenus ont été transportés à l’hôpital depuis le début du Ramadan, en raison de la détérioration de leur état de santé, suite aux tortures brutales exercées contre eux.
Le comité a aussi déclaré que 920 Palestiniens ont été kidnappés depuis un mois par les sbires de l’autorité contrôlée par le Fatah à Ramallah, 780 d’entre eux ayant été enlevés après les attaques [de la résistance] à Al-Khalil et Ramallah. La grande majorité d’entre eux sont toujours en détention, selon le communiqué.
Pour sa part, Abou Ahmed, le porte-parole de la branche armée du mouvement du Jihad islamique, a déclaré que l’autorité du Fatah à Ramallah était une réplique du régime Karzaï à Kaboul.
Il s’en est pris à l’autorité de Ramallah à cause de l’intensification de la campagne d’arrestations contre les combattants de la liberté en Cisjordanie, ajoutant que la campagne de répression a été plus grave que celle de l’occupation.
Le porte-parole a soutenu les récentes attaques à Ramallah et à Al-Khalil, les décrivant comme « de qualité » et ayant causé un grand « choc » à l’ennemi sioniste et ses services de renseignement.
9 septembre 2010 - Brigades Ezzedeen Al-Qassam - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-3392-Isra...
Tradution : Info-Palestine.net
Lien

Une mère palestinienne empêchée depuis 14 ans de voir son fils en prison

jeudi 9 septembre 2010 - 06h:50
M.E.M
Un travailleur palestinien des droits humains a signalé que les forces israéliennes continuent à empêcher Oum Ibrahim, une femme dans la 70taine de rendre visite à son fils depuis 14 ans sous prétexte qu’elle pose une menace pour la sécurité d’Israël. 
Oum Ibrahim n’a eu d’autre choix que de faire adopter son fils par une famille palestinienne du voisinnage qui lui rend visite en son nom comme cela a déjà été fait pour d’autres prisonniers arabes.
Abdel Nasser Farwana, chercheur spécialisé dans les affaires des prisonniers, a ajouté que Oum Ibrahim Baroud, du camp de réfugiés de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, est parmi les milliers de Palestiniens interdits de visite à leurs fils en détention dans les prisons israéliennes sous plusieurs prétextes. L’interdiction est motivée par de prétendues raisons de sécurité invoquées par les autorités israéliennes pour punir les prisonniers et leurs familles.
Farwana a souligné que la mesure de sécurité interdisant les visites aux prisonniers n’est plus une pratique exceptionnelle et que le phénomène est préoccupant depuis le déclenchement de l’intifada de Al Aqsa. L’interdiction est devenue une pratique courante interdisant aux familles de milliers de détenus de voir leurs fils. Les « raisons de sécurité » sont le prétexte et on a prétendu que l’accès des familles aux prisons est une menace pour la sécurité d’Israël. Aussi, près d’un tiers des prisonniers palestiniens ne peuvent pas recevoir de visite familiale pour différents motifs.
Farwana a aussi dit que Oum Ibrahim est vitime d’une politique injuste qui n’a rien à voir avec la sécurité. Cette pratique incorpore plutôt dans son essence même et dans son application la mentalité de l’occupation israélienne caractérisée par la revanche qu’elle prend sur les prisonniers et leur famille. Elle vise à punir, à empêcher les retrouvailles familiales et la communication avec la famille et à rendre les choses aussi difficiles que possible pour exacerber les souffrances.
Farwana a demandé à toutes les organisations internationales, avant tout au Comité international de la Croix-Rouge, d’intervenir d’urgence pour faire lever l’interdiction sécuritaire de visite aux prisonniers afin que ces visites puissent reprendre et que les familles puissent voir leurs fils incarcérés.
Il a aussi précisé que le fils aîné de Oum Ibrahim, Ibrahim Baroud, 48 ans, a été arrêté le 9 avril 1986 et condamné à 27 ans de prison - dont il a purgé 24 ans jusqu’ici - période au cours de laquelle il a été transféré d’une prison à l’autre. Il est actuellement détenu à la prison de Ashkelon
6 septembre 2010 - Middle East Monitor - Cet article peut être consulté ici :
http://www.middleeastmonitor.org.uk...
Traduction : Anne-Marie Goossens
Lien

Double peine pour Marwan Barghouti

publié le vendredi 10 septembre 2010
Gilles Paris

 
Marwan Barghouti ne serait que le produit de plusieurs “fables”.
C’est devenu une antienne quand est posée la question de l’avenir de la direction palestinienne. Quid de Marwan Barghouti, ancien député de Cisjordanie, en son temps cadre remuant du Fatah, emprisonné en Israël où il purge cinq peines de prison à vie pour avoir participé selon les autorités israéliennes à des opérations terroristes ? Le Parti communiste français, connu pour ses positions pro-palestiniennes, en a fait un cheval de bataille. Dans certaines municipalités de l’Hexagone, on s’empaille même régulièrement sur sa qualité : assassin ou Mandela en gestation. Ce qui atteste une aura incontestable, quoique controversée.
Le chercheur Jean-François Legrain propose une troisième voie entre le “martyr” et le “terroriste” : “l’apparatchik”. L’historien avait déjà traité cursivement le sujet dans un article consacré à l’Autorité palestinienne (Palestine : un Etat ? Quel Etat ?) en 2009. Il revient à la charge dans un ouvrage collectif dirigé par l’universitaire Bertrand Badie et le journaliste Dominique Vidal, La fin du monde unique (La Découverte, 22 euros) : Marwan Barghouti, à l’en croire, ne serait que le produit de plusieurs “fables”.
Celle d’Israël, tout d’abord, qui consistait à faire de lui le “cerveau” de la seconde intifada et dont l’arrestation signifiait le triomphe de sa politique sécuritaire. Celle des parrains occidentaux des Palestiniens - élaborée notamment par l’universitaire et politologue palestinien Khalid Chikaki - de promotion d’une “jeune garde” du Fatah prête à remplacer la génération des fondateurs, Yasser Arafat en tête, récusé pour double language, affairisme et corruption (et que l’ancien chef de la sécurité de Gaza, Mohammed Dahlan, serait bien en peine d’incarner). Celle enfin des Palestiniens disposant d’un leader en devenir, un quasi “imam caché” (contre son gré), capable de faire la synthèse des principales forces du mouvement palestinien (Fatah et Hamas, dont il côtoie les cadres également emprisonnés en Israël.)
Jean-François Legrain dénonça avec prémonition, en son temps, la “téléologie du processus de paix” israélo-palestinien lorsque celui-ci était fort à la mode. Biographe impitoyable de Marwan Barghouti, il semble considérer que ce dernier flotterait un tantinet dans le costume qui lui est taillé. Chef local sans grande influence en son temps, le plus célèbre détenu palestinien ne serait que “le fantasme d’une communauté internationale dans l’attente d’une sorte de messie nationaliste qui viendrait refermer un mandat populaire islamiste réduit à une simple parenthèse et dont elle s’obstine à ne pas vouloir tenir compte”.
Restent les interrogations sur le poids véritable du Hamas aujourd’hui (ce n’est pas demain la veille qu’il sera mesuré dans des urnes) au vu de son bilan. Il ne faut pas exclure en effet que les Palestiniens ne soient revenus de tout.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

La paix est possible, mais pas par le chemin de Obama-Netanyahu

publié le jeudi 9 septembre 2010
Résolution du Comité Central du parti Communiste d’israël

 
« La clé du succès pour n’importe quelles négociations politiques est la volonté du côté israélien de mettre fin à l’occupation et enlever les implantations pour permettre la création d’un état palestinien avec sa capitale à Jérusalem Est, à côté d’Israël, dont la capitale est à Jérusalem-ouest », insiste le Comité Central du CCPP dans sa 12ème session, qui a eu lieu à Haifa le 3 septembre 2010.
La cérémonie inaugurale des négociations directes entre le gouvernement Netanyahu et l’OLP, apparemment était utile au Président américain Obama sur le plan diplomatique et politique pour donner un élan aux élections législatives de novembre. Néanmoins, il ne semble pas que les négociations rafistolées entre le Premier ministre Netanyahu et le Président de l’OLP Mahmoud Abbas déboucheront sur un accord de paix.
Le CCPP continue à soutenir la solution d’une paix juste, et la stabilité grâce à des négociations sur la base des résolutions de L’ONU , sur la fin de l’occupation israélienne et sur la reconnaissance du droit des Palestiniens à la souveraineté et l’indépendance des territoires occupés en 1967. L’expérience des 17 ans passés depuis la signature des Accords d’Oslo nous a appris que sans accord préalable sur un calendrier sur les négociations et leur but – la création d’un Etat palestinien avec sa capitale à Jérusalem Est et la résolution de toutes les questions sur le statut final, y compris la question des réfugiés – les négociations n’ont aucune chance d’aboutir à la fin du conflit.
Le gouvernement de droite mené par Netanyahu est intéressé par les négociations directes comme le moyen de sortir du trou qu’il s’est lui-même creusé dans l’opinion publique internationale vis-à-vis de la Guerre de Gaza (2008/9) et la mise à mort criminelle des passagers à bord de la flottille de solidarité de Gaza. Netanyahu considère aussi que le progrès apparent aidera les EU dans leur pression sur les Etats arabes pour qu’ils rejoignent l’offensive coalisée contre l’Iran, qui est un objectif stratégique américano-israélien. Ce dont est dépourvu le gouvernement de Netanyahu , comme en témoigne clairement la déclarations du ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman et d’autres ministres, c’est la volonté pour démanteler les implantations et en finir avec l’occupation.
Netanyahu et son gouvernement refusent sur le fond non seulement les principes de retrait de tous les territoires occupés en 1967, le démantèlement des implantations et la solution de la question des réfugiés en conformité avec les résolutions de L’ONU, mais ils se préparent à reprendre les construction dans les implantations à la fin de la période de gel actuelle. Et comme si ce n’était pas assez, ils exigent comme condition préalable pour n’importe quel progrès dans le sens d’un accord, que la direction palestinienne reconnaisse l’annexion de territoires en Israël et « le caractère juif » de l’état israélien, grâce auquel ils prétendent refuser des droits civils et nationaux égaux pour la population arabe en Israël.
Nous Communistes israéliens, Juifs et Arabes, nous avertissons que les positions de Netanyahu et ses exigences, soutenues par l’administration d’Obama, ne mèneront pas à un traité de paix, mais à une autre guerre. Les provocations de l’armée israélienne à la frontière du nord et dans la Bande de Gaza, la course aux armements accélérée et les manoeuvres diverses, tout indique des préparatifs d’une offensive militaire contre des objectifs proches (le Liban, la Syrie) et lointain (l’Iran).
Beaucoup de voix palestiniennes se sont élevées en critiquant le Président Abu-Mazen, qui a hésité face aux menaces de l’administration d’Obama de bloquer toute l’aide économique et à décidé de rejoindre les pourparlers. La gauche palestinienne a publié une proclamation importante et claire appelant à s’abstenir, dans les circonstances actuelles, de participer aux pourparlers patronnés par les États-Unis et avertissant que ceux-ci affaibliront l’Autorité palestinienne.
Le CCPP apporte sa solidarité aux forces de gauche palestiniennes, qui luttent et mènent le combat pour en finir avec l’occupation et pour aboutir à une paix juste et stable et qui exigent que l’Autorité palestinienne prenne une position ferme sur le retrait complète d’Israël des territoires occupés en 1967.
Le CCPP fait appel à ceux qui veulent la paix en Israël, Juifs et Arabes, pour lutter ensemble contre le gouvernement de droite de Netanyahu et sa politique désastreuse et pour une paix israélo-palestinienne sans occupation ou annexion.
Le CCPP salue le courage des nombreux personnels de théâtre, des auteurs et des savants qui ont déclaré leur refus de se produire dans l’implantation d’Ariel, comme dans toute autre implantation et qui ont fait appel aux directions de leurs théâtres pour travailler seulement en Israël. Cette résistance contribue à l’effort pour en finir avec l’occupation et pour démanteler les implantations, qui sont un obstacle pour une vie de paix et des bonnes relations amicales.
Les tentatives hystériques de ministres gouvernementaux, de députés de droite (les membres de la Knesset – le Parlement israélien) et des organisations proto-fascistes pour terroriser les professionnels du théâtre et des artistes et menacer de renvoi et de retrait de financement des universitaires critiques, montre à quel point il existe un lien fort entre la défense de la démocratie et de la liberté de pensée et la nécessité de mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens.
Le Comité Central du CCPP dénonce la campagne d’intimidation contre des professionnels de théâtre, des artistes et d es universitaires, aussi bien que les arrestations en cours de ceux qui résistent aux dépossession et implantation dans Sheik Jarrah et Silwan à Jérusalem Est.
Escalade dans la politique de dépossession
Les démolitions cachées répétées du village d’Al-’Araqib dans le Néguev, entraînant la spoliation et l’exhibition de ses résidents, sont une expression de la politique raciste de dépossession en voie d’intensification , le manque de respect pour des droits fondamentaux de l’Homme et la purification ethnique.
Des "égalitaristes" arabes et juifs ont formé une opposition militante aux démolitions, en aidant à la reconstruction du village. Le CCPP est fier de leur action et les félicite.
Le CCPP dénonce les démolitions, les brutalités policières et l’arrestation et la procédure judiciaire contre des combattants pour la paix et l’égalité – parmi eux Ayman ‘ Odeh, le Secrétaire de Hadash (le Front Démocratique pour la Paix et l’Égalité).
Le CCPP réitère son soutien au droit d’abri et au droit des Arabes Bédouins de vivre sur leur terre. Le bureau politique du CCPP demande aux organes du parti de continuer leurs actions de solidarité avec les résidents d’Al-’Araqib, de rassembler des fonds pour eux et faire tout ce qu’ils peuvent pour soutenir la reconstruction du village.
Le dixième anniversaire des événements d’octobre 2000
Une décennie est passée depuis que la police et le personnel des garde-frontière ont tué 13 citoyens palestiniens par des balles israéliennes après que ceux-ci eurent protesté contre l’oppression des Palestiniens. Dix ans ont passé, mais les exécutants et les responsables des mises à mort ne sont pas passés en jugement et les conclusions importantes de la commission d’enquête avec à sa tête le Juge Theodor Orr n’ont pas été mises en oeuvre.
Le Comité Central soutient la déclaration d’une grève générale de la population arabe pour commémorer le dixième anniversaire des événements d’Octobre et pour mettre en évidence la lutte contre la dépossession et contre toutes les formes de discrimination, y compris la discrimination budgétaire contre des conseils locaux arabes.
Le Comité Central demande aux organes du parti et de la Jeunesse communiste de mobiliser leurs forces pour le succès de la manifestation juif-arabe qui aura lieu à Nazareth le 2 octobre, pour marquer le dixième anniversaire des événements d’Octobre et appelant à la lutte commune contre le danger de fascisme et réclamant un avenir d’égalité. Le Comité Central demande aussi que des événements semblables soient organisés dans d’autres villes.
publié en français par Changement de société
traduction DB pour changement de société.

Sarkozy, ambitieux au Moyen-Orient

publié le jeudi 9 septembre 2010
Ibrahim Hamidi

 
Devenir négociateur à la place du négociateur, tel est le désir de Nicolas Sarkozy. Il voudrait profiter des tensions entre Israël et la Turquie pour ravir à cette dernière le titre d’intermédiaire entre l’Etat hébreu et le régime syrien. Mais Damas ne l’entend pas de cette oreille...
Les milieux diplomatiques et médiatiques recommencent à parler d’une reprise des négociations indirectes entre la Syrie et Israël, gelées depuis l’offensive israélienne sur Gaza à la fin de l’année 2008. Les uns espèrent que cela permettra d’aboutir à un véritable accord de paix, les autres qu’on arrivera simplement à "faire bouger" les choses. La dernière initiative dans ce domaine revient à Nicolas Sarkozy. Lors de conférence annuelle des ambassadeurs français, le 25 août, à Paris, il a en effet déclaré : "la paix entre la Syrie et Israël est possible. La France, qui a renoué avec Damas un dialogue régulier utile pour toute la région, s’implique aux côtés de la Turquie, dans la recherche d’un accord. Avec Bernard Kouchner, nous avons confié une mission dans ce sens à l’ambassadeur Jean-Claude Cousseran, qui a toute notre confiance." Ce dernier, ancien ambassadeur à Damas, à Ankara et au Caire, a été nommé envoyé spécial du président, chargé de "créer les conditions pour la reprise des négociations".
Ce n’est pas la première fois que le président français affiche son intérêt pour le sujet. A d’autres occasions déjà, il avait fait comprendre qu’il était disponible pour jouer les facilitateurs. Ainsi, lors des négociations indirectes entre Damas et Tel-Aviv durant la seconde moitié de l’année 2008, la France avait proposé d’en accueillir les acteurs ; elle s’était déclarée prête à apporter du soutien technique en termes de cartographie, de limitation de frontières et de dispositifs de sécurité. Cette fois, en investissant Cousseran, Nicolas Sarkozy passe un cran au-dessus et cherche à institutionnaliser le rôle de Paris. Mais il n’est pas le seul sur la brèche. L’Espagne et le Brésil ont eux aussi indiqué leur intérêt ces derniers mois, même s’ils n’ont pas nommé d’envoyé spécial.
Jusqu’alors, il était admis que c’était la Turquie qui faisait office d’intermédiaire. Or Paris pense qu’elle ne peut plus jouer ce rôle, compte-tenu de la dégradation de ses relations avec Tel-Aviv depuis son annulation, en octobre 2009, de manœuvres militaires conjointes avec Israël, l’humiliation infligée, le 11 janvier, à l’ambassadeur turc Oguz Celikkol [Danny Ayalon, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, l’avait reçu en le faisant assoir sur une chaise particulièrement basse] et l’assaut mené par l’armée israélienne, le 31 mai, contre la "flottille pour la liberté". La France est convaincue que le gouvernement Netanyahou veut "punir" celui de Recep Tayyip Erdogan pour sa politique régionale, et notamment l’ouverture d’un dialogue politique avec le Hamas et une volonté affichée d’être "objectif" dans son approche. Dans ce contexte, il y a plus d’un pour considérer que les conditions sont réunies pour se proposer comme solution de recours. Et la France fait partie des prétendants.
L’idée de voir la France s’emparer du dossier enthousiamse Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien. Mais les Syriens ne voient pas les choses de la même manière. Ainsi, quand le président syrien Bachar Al-Assad a été reçu à Paris en novembre 2009, il a déclaré [sur un ton qui ménageait son hôte français] : "Il y a la partie syrienne qui souhaite la paix. Il y a un intermédiaire turc qui est prêt à jouer son rôle d’intermédiaire entre les deux pays. Il y a un soutien français, européen et international à un tel processus." Et d’ajouter : "Si les Israéliens veulent sérieusement un processus de paix, qu’ils sachent qu’il y a un intermédiaire turc qui déclare à toute occasion qu’il est prêt à jouer son rôle afin d’amener les deux parties à la table des négociations." Walid Al-Muallim, le ministre des Affaires étrangères syrien, a été encore plus clair : "Damas s’engagera dans des négociations indirectes seulement si c’est par l’intermédiaire de la Turquie", ajoutant que la Syrie "n’y vo[yait] pas d’alternative" et qu’"Israël [devait] en prendre acte".
publié par al Hayat et en français par Courrier international le 6 septembre

Négociations : une rencontre en face à face entre les chefs d'Etats devrait avoir lieu prochaineme

08/09/2010 
Selon les autorités palestiniennes, une rencontre face à face devrait avoir lieu entre les chefs d'État palestinien et israélien.
Le 14 et 15 septembre prochain aura lieu la prochaine rencontre entre Netanyahou et Abbas, supervisée par les États-Unis, représentés par l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell et la secrétaire d'État Hillary Clinton.
Le journal israélien Ma'ariv a déclaré que à la suite de cette rencontre tripartite, une rencontre bilatérale devrait avoir lieu à Jérusalem. Selon certaines rumeurs, cette rencontre aurait du avoir lieu lundi ou mardi à Jéricho, mais aurait été annulé suite à des fuites de l'Autorité Palestinienne, Israël ayant demandé la plus grande discrétion concernant cette rencontre. Saeb Erekat, le chef d la diplomatie palestinienne a démenti ces rumeurs.
Pour le moment la date et le lieu n'ont pas été décidées pour cette rencontre, mais selon les sources de l'AP elle devrait porter sur la libération de prisonniers palestiniens, le transfert du contrôle des chekpoints en Cisjordanie et la question de la zone C.
La question de la colonisation est toujours en débat. Selon le journal israélien Haaretz, le gel des colonies repose sur un "accord tacite" selon lequel Israël sans se prononcer officiellement sur l'extension du gel, ne signerait aucune autorisation de construction. Haaretz cite un membre du Fatah proche de Abbas, qui déclare que "l'important ce n'est pas les déclarations d'Israël, mais leur application sur le terrain." Le négociateur palestinien Nabil Sha'ath a déclaré lors d'une conférence à Ramallah, que l'AP patienterait jusqu'au 30 septembre pour voir si Netanyahou tient les promesses qu'il a faite lors du premier round de négociations.
Il a également déclaré qu'il serait impossible de négocier la paix sans inclure Gaza dans le futur État palestinien. Enfin, il pense impossible la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif, car cela représenterait selon lui une menace pour les chrétiens et les musulmans citoyens d'Israël.Une réunion de la Ligue Arabe devrait avoir lieu le 3 octobre prochain pour débattre de l'évolution du processus de paix.

Un soldat israélien impliqué dans le meurtre d'un journaliste profite d'une libération anticipée

09/09/2010
Le soldat israélien Taysir Hayb, accusé du meurtre d'un photographe et militant anglais, Tom Hurndall, a été relâche de prison mercredi.
Selon les sources israéliennes, Hayb aurait été libéré après qu'un comité militaire ait jugé qu'il avait changé son "style de vie et qu'il n'était plus dangereux". 
Hurndall, âgé de 21 ans, faisait un reportage sur une manifestation lancée à l'initiative du Mouvement International de Solidarité (MIS) en 2003 dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Alors qu'un groupe d'enfants subissaient des tirs en provenance de militaires israéliens, postés dans des tours de garde, Hundrall se précipita vers eux pour leur venir en aide, et reçu une balle mortelle. Il resta neuf mois dans le coma après cet incident avant de mourir. Durant l'enquête de la cour de justice, Hayb se justifia en prétextant avoir reçu l'ordre d'ouvrir le feu, ce que les responsables militaires démentent. Hayb fut seulement accusé d'homicide involontaire, et fut condamné à huit années de prison. Il a été relâché mercredi après seulement six années et demi d'emprisonnement.
Le MIS, où Hundrall était volontaire durant son séjour à Gaza, a condamné la décision du comité militaire concernant cette remise de peine. "Cette libération anticipée ne fait que renforcer l'idée que l'armée israélienne peut continuer à commettre des crimes de guerre sans en subir les conséquences" a annoncé le MIS dans un communiqué publié mercredi. Jocelyn Hundrall, la mère de Tom, a déclaré au MIS basé à Londres que "cette réduction de peine intervient au moment où le monde entier commence à être de plus en plus septique à propos des enquêtes israéliennes sur ses propres crimes", ajoutant que "cela doit rappeler au monde l'indifférence d'Israël à l'égard du droit international et de l'opinion publique."
Quand Hayb avait été condamné, Raphael Cohen, un militant qui travaillait avec Tom Hundrall déclarait : "Dans cette même rue où Tom s'est fait tiré dessus, deux enfants avaient également été tué le jour d'avant. C'est pourquoi avec le groupe nous voulions venir sur place, pour manifester contre les soldats qui tirent sur des enfants alors qu'ils ne font que jouer dans la rue. Il n'y a jamais eu d'enquête sur la mort de ces enfants."
Hurndall n'est pas le seul militant international à avoir été tué à Gaza. Deux semaines avant lui, une jeune femme américaine, Rachel Cory, avait également été tué, après qu'un bulldozer israélien lui ait roulé dessus alors qu'elle tentait de s'interposer entre lui et des habitations palestiniennes qui devaient être rasées. L'armée israélienne a refusé d'ouvrir une enquête sur cet incident.
Selon un rapport de B'Tselem, une association israélienne de défense des Droits de l'Homme, du 29 septembre 2000 [début de la Seconde Intifada] jusqu'à la fin de l'année 2008 (sans prendre en compte l'opération Plomb Durci mené à Gaza à partir du 27 décembre 2008), l'armée israélienne et les forces de sécurité ont tué environ 2200 palestiniens, qui ne prenaient pas part aux combats au moment de leur mort. B'Tselem ajoute que dans seulement 287 cas une enquête militaire a été ouverte, enquêtes qui ont débouché sur 33 mises en accusation. Une autre association israélienne de défense des Droits de l'Homme déclare que Hayd est le seul militaire israélien qui a été enfermé pour meurtre depuis le début de l'Intifada.

Obama : « Je suis surpris de l’amitié entre Netanyahu et Abbas »

[ 09/09/2010 - 12:22 ]
Al-Nasserah – CPI
Le président américain a exprimé sa surprise et son grand étonnement face à la relation « amicale » entre le président palestinien Mahmoud Abbas, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette amitié fut évidente lors leur réunion au « sommet de Washington » qui a précédé les négociations directes.
Selon le journal hébreu Yedioth Ahronoth, Obama a déclaré la nuit dernière dans une conversation téléphonique avec des rabbins juifs à l’occasion du nouvel an juif : « Je suis agréablement surpris par la rencontre entre Netanyahu et Abou Mazen (Abbas) ». Il a salué la performance du gouvernement « israélien » dans le lancement du processus de négociation, notant que « Netanyahu est venu avec une franchise et un point de vue appropriés aux négociations », selon ses paroles.
Le président américain a souligné l’engagement de son pays dans le soutien à l’entité sioniste et à sa sécurité nationale, en disant : « Israël sait qu’il est en position de force dans ces négociations, car les Etats-Unis sont entièrement engagés à assurer leur sécurité, comme a pu le constater Netanyahu tout au long de ces 18 mois », selon ses déclarations.

Un journal britannique: « il n'y aura aucun accord final sans le Hamas »

[ 09/09/2010 - 12:32 ]
Londres - CPI
Le journal britannique "The Economist" a exclu toute possibilité de parvenir à un règlement entre l'autorité de Fatah et l’occupation israélienne, sans l’accord de la résistance islamique du Mouvement de Hamas  sur ce qui sera conclu, entre les deux parties, dans le cadre de négociations directes qui ont débuté à Washington au début de ce mois.
"Il n'y aura aucun accord définitif entre les « Palestiniens et Israélien » sans le consentement du Hamas, qui représente au moins la moitié du mouvement palestinien et contrôle la bande de Gaza »,  a affirmé « The Economist » citant l’un de ses journalistes, selon ses propos .
Le journal britannique a appelé à la nécessité d'engagement du Hamas  dans les négociations directes.
«Bien sûr, le Hamas doit être présent à la table des négociations", a-t-il ajouté  avant de changer de cap, en disant: "Le Hamas a jusqu'ici se distancier de toute participation et refuse d'accepter les trois conditions fixées par la communauté internationale", en faisant allusion au cessez-le-feu, l’appel à reconnaître l’occupation sioniste et de respecter les accords conclus entre l'entité sioniste et l'autorité palestinienne.
Malgré cela, l'auteur de l'article reconnaît qu'il comprend la difficulté qu’un mouvement qui a une longue histoire comme le Hamas de soumettre à ces conditions.

Des extrémistes juifs attaquent la mosquée d’al-Aqsa et la police arrête l’un de ses gardiens

[ 09/09/2010 - 12:55 ]
Al-Qods occupée – CPI
Selon des témoins oculaires, un groupe d’extrémistes juifs ont pris d’assaut mercredi matin 8 septembre la mosquée bénie d’al-Aqsa, par la Porte des Marocains, sous la protection de la police sioniste.
Ils ont ajouté que les prieurs et les fidèles en retraite spirituelle à l’intérieur de la mosquée se sont retrouvés face aux extrémistes juifs avec lesquels eut lieu une altercation. Elle a abouti à l’arrestation du gardien de la mosquée Samir Abd al-Hakim Abou Qouider, âgé de 34 ans, qu’ils ont embarqué au poste de police de la Porte des Chaînes.

Des députés Européens soutiennent le boycott de l’occupation israélienne

[ 09/09/2010 - 13:19 ]
Paris - CPI
Plusieurs députés européens ont annoncé , le mercredi 8/9, leur soutien pour les cinq militants Français en faveur des Palestiniens et qui se présenteront lundi prochain devant un tribunal, en vue d’avoir appelé dans un supermarché pour le boycott des produits importés de l'entité sioniste.
 La députée française « Jacky Hénin » a déclaré lors d'une conférence de presse : « Dans affaire, la justice est utilisée à des fins politiques», tandis que sa collègue « Nikon Nielsen » du Parti Vert a commenté cette question en proclamant : "Il semble que la ministre française de la Justice  « Michel Alliot-Marie » a fourni aux procureurs des épreuves pour des poursuites sévères."
Les cinq militants vont se présenter le lundi devant la Cour de délits à Milos (Est de la France), accusés avoir incité à la discrimination, la haine et la violence, surtout  après qu’ils ont participé en Septembre 2009 à une manifestation dans un supermarché près de Milos, où ils appelaient au boycott des produits importés de l'entité sioniste.
Les militants appartiennent à la campagne Internationale (BDS), (Boycott, désinvestissement, sanctions) et refusent de délivrer les marchandises originaires de l'entité violées en Cisjordanie.

Les médias du Fatah et de l’occupation mènent une double campagne de diffamation contre le Hamas

[ 09/09/2010 - 13:21 ]
Ramallah/Al-Qods occupée – CPI
Les médias de l’occupation et du mouvement du Fatah ont lancé en même temps une campagne de diffamation du mouvement de résistance du Hamas durant ces derniers jours, et continue encore aujourd’hui.
Des sites internet appartenant au Fatah et à l’autorité d’Abbas ont rapporté des revendications qui ont été reprises par les sites de l’occupation. Selon ces allégations, des partisans du Hamas auraient condamné les propos du Dr al-Zahar inventés par les sites du Fatah, et selon lesquels il soutiendrait les négociations directes !
Les médias de l’occupation et de l’autorité d’Abbas ont également lancé une diffamation quant aux positions, puisqu’ils ont prétendu qu’il y a un profond ressentiment dans les rangs des cadres du Hamas à cause de l’ingérence iranienne dans les affaires internes et sociales de Gaza.
Des observateurs pensent que cette campagne fait suite à la révélation de la traîtrise des agents d’Abbas qui ont arrêté plus de 750 personnes proches du Hamas, après l’opération d’al-Khalil qui a causé la mort de 4 sionistes, et à cause du soutien croissant à la résistance et l’augmentation de la popularité du Hamas en Cisjordanie.

40 000 sionistes en vacances au Sinaï égyptien pendant les fêtes juives

[ 09/09/2010 - 17:50 ]
Al-Nasserah – CPI
Des sources officielles sionistes prévoient que le nombre de colons sioniste qui vont voyager en direction de la péninsule du Sinaï en Egypte, durant les fêtes juives, atteindra environ 40 000 personnes, malgré les avertissements sécuritaires appelant à ne pas voyager.
Selon des estimations préliminaires de mercredi 8 septembre, il est prévu que près de 40 molle sionistes empruntent le passage de Taba frontalier avec l’Egypte, pour se diriger ensuite vers le Sinaï durant la période des fêtes qui ont commencé hier (8 septembre) pour une durée de 3 semaines.
Il convient de noter à cet égard que le prétendu « Organisme de lutte contre le terrorisme », rattachée à l’Office du Premier ministre sioniste a renouvelé récemment son avertissement contre le voyage vers la péninsule, « par crainte des menaces terroristes qui se cachent dans le Sinaï », selon ses prétentions.

Haniyeh dirigera la prière de l’Aïd au nord de Gaza

[ 09/09/2010 - 17:20 ]
Gaza – CPI
De nombreux musulmans dans le nord de Gaza se préparent à revivifier la tradition du Prophète (SAW) de la prière de l’Aïd al-Fitr, en plein air, dans la cour du martyr al-Shaikh Salah Shahada, au rond-point de la ville de Zayed-Nord. C’est le Premier ministre Ismail Haniyeh en personne qui dirigera cette prière dans un lieu qui réunit  les fidèles pour la première fois depuis plusieurs années, où la prière était effectuée dans plusieurs lieux différents dans les provinces du Nord.
Le directeur du bureau médiatique du Hamas, Iyad al-Bazam a déclaré dans un communiqué : « Il est prévu que le Premier ministre délivre un discours qui développe tous les points politiques de la scène palestinienne, régionale et internationale, et qu’il clarifie la position du gouvernement palestinien et du mouvement du Hamas concernant ces thèmes. Notamment ce qui concerne les négociations directes avec l’occupation, et les questions sociales de la Cisjordanie occupée ».
Il a ajouté : « Nous attendons des dizaines de milliers de fidèles pour le plus grand rassemblement de la prière de l’Aïd, à partir de la prière de l’aube le jour de l’Aïd, jusqu’à cinq heures et demie du matin. Il y aura des marches à pied et transportées, des takbirs de l’Aïd (proclamations de la grandeur de Dieu) qui seront scandés sur la route vers le lieu de prière, dans un cadre qui confirme l’unité du peuple palestinien musulman, et son attachement à la revivification de la tradition de son Prophète (SAW) ».
De plus, après la prière et le discours, nous distribuerons des cadeaux et des bonbons aux enfants afin de propager une atmosphère de joie et de bonheur en ce jour de l’Aïd, malgré le blocus et les souffrances quotidiennes vécues par notre peuple à Gaza, et à d’autres endroits de notre patrie occupée.
Notons que le Premier ministre Ismail Haniyeh procèdera à l’ouverture du lieu dans lequel sera officiée la prière – la cour du martyr le chef Salah Shahada. Ce nom lui a été attribué en raison de son rôle prépondérant dans la direction de la résistance contre l’occupant, avant d’être assassiné par les missiles des avions militaires. Ce lieu sera ainsi un espace public dans lequel seront célébrés des festivals, et d’autres manifestations populaires.

Comment les enfants des martyrs et des captifs vivent l’Aïd ?

[ 10/09/2010 - 00:02 ]
Gaza – CPI
Ces jours-ci, les enfants musulmans vivent la joie de la fête de la fin de Ramadan : l’Aïd Al-Fitr. Cependant, les enfants des martyrs et des captifs palestiniens ne peuvent ressentir la même chose ; c’est une joie incomplète. Leurs pères leur manquent. Les enfants palestiniens savent toutefois qu’ils payent, à l’instar de leurs parents, le prix cher de l’occupation israélienne ; ils se rendent aussi compte du sacrifice fait par ces parents et ensuite par eux.
L’enfant Tareq Al-Sakani n’a pas encore neuf ans. Il n’a pas goûté à la tendresse de son père. Il n’avait qu’un an lorsque son père Ahmed Al-Sakani a été arrêté et condamné à vingt ans de prison ferme. Il ne connaît que la tendresse de sa mère. Sa maman essaie un peu d’exposer l’image de son mari afin que le petit n’oublie pas son père.
Amour en attente
Sur le visage du petit Tareq se dessinent des lueurs de tristesse, en voyant un enfant tenu par son père devant un magasin, pour lui acheter des vêtements neufs, comme il est de coutume avant l’arrivée de chaque Aïd.
« Je suis privé de ces beaux moments, les moments où l’enfant passe un temps privilégié avec son père. Je me sens un peu jaloux devant de telles scènes. Puisse le Tout-Puissant libérer mon père afin qui je sois avec lui dans ces jours de fête ! », dit-il.
Tareq n’a jamais vu son père, si ce n’est à travers les photos qui peuvent échapper de la prison de temps à autre. Mais comment une simple photo peut-elle éteindre le feu de l’amour d’un enfant qui n’a jamais vu son père des années durant ?
Fille d’un martyr
La fillette Karima Zaki Chahbir n’a que cinq ans. Elle a perdu son père durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Elle parle comme une grande. On dirait que les souffrances donnent de l’éloquence et de la sagesse.
Karima se rappelle de la manière dont son père l’emmenait au marché, avant le jour de l’Aïd, pour lui acheter des vêtements nouveaux et une poupée. Aujourd’hui, elle pleure ces jours qui ne veulent pas revenir.
Sa mère explique comment elle est obligée, après le départ du père de ses enfants, de les amener vers le souk pour faire les commissions de la fête que le père faisait jadis. Elle est aussi obligée de faire face aux questions que les petits posent, surtout le dernier, le bébé de trois ans : « Il me dit toujours : Je suis fâché contre papa ! »
Des enfants adultes !
Le petit garçon Mossab Qosseï Al-Dach, 9 ans, explique à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) comment il reçoit le troisième Aïd sans son père, sans joie.
« L’Aïd de l’année dernière, dit-il, je suis allé avec ma mère, ma grand-mère, mes tantes, au cimetière, pour nous recueillir sur la tombe de mon père. Cet Aïd, j’y vais aussi, inchallah. Je dirai à mon papa : Je t’aime tant. Je lirai la sourate Al-Fatiha pour son âme. Je lui dirai que je suis devenu grand, que j’ai pratiqué le jeûne tout le mois béni de Ramadan et que je ne l’ai pas rompu, même pas un jour. »
« Je pense beaucoup à mon père, ajoute-t-il. Je ne l’ai jamais oublié. Cela me rend triste de voir mes copains tenir la main de leurs pères qui les amènent vers les manèges. Que puis-je faire ? Tel est notre destin ! »
Ces petits cœurs ont été privés de l’amour, de la chaleur d’un père, de la protection d’un chef de famille. Les souffrances leur ont appris le sens de la patience et de l’endurance. Les souffrances les ont trop grandis. Ils continuent finalement à vivre bon gré mal gré.

Cinq attaques aériennes israéliennes contre Gaza la veille de l’Aïd

[ 10/09/2010 - 15:04 ]
Gaza – CPI
L’occupation israélienne a escaladé ses agressions contre la bande de Gaza la veille de l’Aïd Al-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan. Ses forces aériennes ont mené cinq attaques aériennes jeudi soir, contre Gaza et Rafah, causant des dommages et quelques petites blessures.
Des sources sécuritaires ont dit à un correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que des avions de guerre F-16 ont bombardé une piste d’atterrissage appartenant aux quartiers généraux de la sécurité à l’ouest de la ville de Gaza. La piste d’atterrissage avait été visée par l’armée de l’air israélienne dans le passé et avait déjà été endommagée.
Adham Abu Selmeyya, coordinateur des services médicaux militaires, a dit au Centre Palestinien d’Information que les attaques aériennes n’ont pas fait de victime, alors que d’autres sources ont parlé de légères blessures qui ont été traitées sur le lieu.
Entre-temps, l’armée de l’air israélienne a accompli trois attaques aériennes contre la région de tunnels à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Une cinquième attaque aérienne a visé une position des brigades d’Al-Qassam, branche armée du Hamas.

Habbash ferme des mosquées le jour de l’Aïd

[ 10/09/2010 - 15:10 ]
Ramallah – CPI
Le ministre des legs et des affaires religieuses du gouvernement illégitime de Fayyad, Mahmoud Al-Habbash, a ordonné la fermeture de centaines de mosquées en Cisjordanie, ce vendredi, le premier jour de l’Aïd, et a annoncé que la prière de l’Aïd sera tenue dans des lieux publics désignés et que les imams qui dirigeront la prière seront aussi désignés.
Dr. Mahmoud Al-Ramahi, secrétaire général du Conseil Législatif Palestinien, a condamné la décision de fermer les mosquées d’Al-Bireh et de Ramallah pour la prière de l’Aïd et de forcer les fidèles à se diriger vers la Muqata’a, le quartier général d’Abbas à Ramallah, pour accomplir leur prière de l’Aïd.
Ramahi a dit que cette décision fait partie de la campagne de l’autorité de Ramallah contre les mosquées et les imams de la Cisjordanie.
Il a mis en garde contre l’utilisation des prières de l’Aïd comme une plateforme pour le prétendu processus de paix et les discussions directes entre l’autorité palestinienne et l’occupation israélienne.
Il a appelé l’autorité palestinienne à renoncer à cette décision et à reconsidérer les décisions similaires avant qu’il ne soit trop tard, soulignant que de telles décisions ne mèneront qu’au renforcement des désaccords entre le peuple palestinien.

Mettez fin aux souffrances des captifs palestiniens !

[ 10/09/2010 - 17:59 ]
Gaza – CPI
Mohammed Faraj Al-Ghol, ministre palestinien des captifs et des libérés, a appelé les institutions juridiques et humanitaires à intervenir pour faire toutes les pressions sur l’occupation israélienne afin qu’elle mette fin aux mesures abusives pratiquées contre les captifs palestiniens. Il a appelé à les laisser communiquer avec leurs familles, dans ces jours de fête, la fête de la fin du mois béni de Ramadan : l’Aïd Al-Fitr.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 9 septembre 2010, Al-Ghol a confirmé que les mères palestiniennes dont les enfants sont enfermés dans les prisons israéliennes reçoivent chaque fête avec des pleurs, ne pouvant leur rendre visite, les voir.
En fait, dans les jours de fêtes musulmanes ou chrétiennes, les occupants israéliens rendent leurs mesures plus strictes. Ils privent les captifs palestiniens de la visite des leurs, de pratiquer leur culte de façon décente et collective. De plus, leurs bourreaux investissent et saccagent les cellules, la veille des fêtes. Ils confisquent leurs objets personnels et interdisent l’entrée de vêtements.
A la fin de son communiqué, le ministre a félicité tous les captifs à l’occasion de la fin du mois béni de Ramadan ; et il a imploré le Tout Puissant de les voir tous libres, l’Aïd prochain.

Des colons israéliens ouvrent le feu sur une voiture palestinienne

[ 10/09/2010 - 20:58 ]
Gaza – CPI
Les occupants israéliens s’installent sur la terre palestinienne et continuent leurs agressions contre tout ce qui est palestinien. Dans ce contexte, mardi dernier, le 7 septembre 2010, des colons sionistes ont ouvert le feu sur une voiture palestinienne, non loin de la colonie de Qadomim, sur la route principale reliant la ville de Naplouse à celle de Qalqilia.
Des sources locales confirment. Des colons sionistes ont ouvert le feu sur une voiture. Heureusement, le conducteur palestinien a pu s’enfuir sain et sauf.
Par ailleurs, des témoins oculaires affirment qu’un colon venant de la colonie de Galaad Achehar a ouvert le feu, de sa mitraillette, sur plusieurs conducteurs palestiniens, sur la route Naplouse-Qalqilia, au nord de la Cisjordanie.

Les mères des captifs palestiniens se rassemblent au siège de la Croix-Rouge

[ 10/09/2010 - 22:05 ]
Gaza – CPI
Des milliers de Palestiniens sont enfermés derrière les barreaux de l’occupation israélienne. Ils sont privés de leur liberté, de leurs familles, de leurs enfants, de leurs mères.
Des dizaines de ces mères palestiniennes se sont réunies dans un sit-in, au siège de la Croix-Rouge, vendredi 10 septembre 2010, le premier jour de la fête de la fin du mois béni de Ramadan : l’Aïd Al-Fitr. Plusieurs responsables palestiniens et plusieurs membres d’institutions nationales et musulmanes y étaient présents.
Dans ce sit-in, les mères appellent à la libération de leurs fils des prisons israéliennes. Elles confirment qu’elles vivent sans eux des conditions très difficiles.
Elles affirment qu’il est de leur droit naturel et légal de rendre visite aux leurs, un droit confisqué par les occupants israéliens depuis des années. Elles confirment également le droit de leurs fils captifs à une vie décente et digne.

Les Palestiniens des territoires de 1948 : Les négociations ne font que soutenir l’Entité sioniste

[ 10/09/2010 - 22:09 ]
An-Nassira – CPI
Plusieurs personnages et institutions des territoires palestiniens occupés en 1948 ont exprimé leur refus de la reprise des négociations directes. Ils les trouvent inutiles et ne servent que les intérêts de l’Entité sioniste.
Ces négociations sont dangereuses, se basant sur des conditions américano-sionistes, disent-ils.
Le président du groupe du Rassemblement national et démocratique Jamal Zahaliqa, membre de la Knesset israélienne, a considéré de scandale la participation de l’autorité de Ramallah dans ces négociations directes.
Et le secrétaire général du mouvement « Les enfants du pays » n’est pas contre les négociations proprement dites. Mais il croit qu’il faut prendre en exemple la résistance vietnamienne qui luttait d’une main et négociait de l’autre. Avec les conditions américaines imposées, ces négociations mettront le peuple palestinien en péril.
Le cheikh Kamal Al-Khatib, vice-président du Mouvement Islamique, côté nord, présidé par cheikh Raïd Salah, dit que les négociateurs palestiniens, avec leur faiblesse actuelle, vont perdre les droits restants du peuple palestinien.
Par ailleurs, le député Talab Al-Sanï, du parti démocratique arabe, croit que reconnaître "Israël" comme un Etat purement juif ne mène qu’à une autre vague de déportations, comme ce que les Palestiniens ont vu en 1948.
L’avocat Aymen Owda, secrétaire général du Front démocratique de paix et d’égalité, dit que ces négociations sont inutiles pour les Palestiniens au moment où elles sauvent l’Entité sioniste de son isolement international.
Et Mohammed Baraka, président du Front démocratique de paix et d’égalité, soutient les négociations, à condition qu’elles suivent un planning bien déterminé, qu’elles ne soient pas un but mais un moyen, et qu’elles ne privent le droit à la résistance.