vendredi 22 avril 2011

L’occupation accélère les travaux de creusement des tunnels sous Al-Aqsa

[ 22/04/2011 - 15:02 ]
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’al-Aqsa pour le Legs pieux et le patrimoine a affirmé dans un communiqué jeudi que l’occupation sioniste pénètre la mosquée sacrée d’al-Aqsa et ses alentours de plusieurs côtés par un réseau de tunnels dont le creusement s’est accéléré ces derniers mois.
Selon des informations obtenues par la Fondation d’al-Aqsa, l’occupation mène d’importants creusement sous et aux alentours de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, au sud-ouest, ainsi que du côté du Mur des Lamentations (Al-Bouraq) au niveau de la Porte des Maghrébins. Les tunnels s’étendent jusqu’à la Porte de la Chaine (Bab al-Silsila) et Bab al-Mathara, et sont liés à d’autres tunnels creusés à Wadi Helwa à Selwan. Ils pénètrent le mur de la Vieille Ville, près de la zone extérieure de la Porte des Maghrébins.
Israël mène également de vastes creusements près de la Porte de Damas (Bab al-Amoud), afin de relier les tunnels nouvellement crées avec un tunnel qui passe sous l’école Al Omary.
La Fondation d’al-Aqsa a déclaré qu’elle mène une collecte d’informations par des témoins oculaires qui ont réussi à entrer dans ces tunnels et à les prendre en photo, et par les Maqdissins dont les maisons subissent des fissures à cause des creusements.
Un mois auparavant, une équipe de la Fondation est entrée dans le tunnel qui s’étend du centre de Selwan vers Wadi Helwa, et accède à l’esplanade d’al-Bouraq.
La Fondation a mis en garde contre le fait que l’occupation continue de cibler la mosquée d’al-Aqsa en affaiblissant ses fondations par des creusements et des excavations constantes pour créer ces tunnels.

Coalition pour la Liberté : nous n’avons reçu aucune demande du Fatah pour participer à la Flottille

[ 22/04/2011 - 13:43 ]
Londres – CPI
La Coalition de la « Flottille de la Liberté » a nié avoir reçu toute demande du mouvement du Fatah pour rejoindre le prochain convoi dont le départ pour Gaza est prévu le mois prochain. Elle assure en même temps que sa volonté de participer serait une « correction de la position de l’Autorité ».
Le porte-parole de la Coalition a déclaré à l’agence Qods Press : « La Coalition n’a reçu aucune demande, ni contact de la part du Fatah concernant la participation d’une délégation de leur mouvement à la Flottille de la Liberté 2 ». Elle considère que la volonté du Fatah de participer à la Flottille de la Liberté 2 est bienvenue, et que c’est « une révision de la position de l’Autorité palestinienne qui a accusé le convoi d’être un « jeu stupide » tout en minimisant son importance ».
Nabil Shaat, membre du Comité central du Fatah avait annoncé que le mouvement participera à la prochaine Flottille de la Liberté pour la bande de Gaza. Il a déclaré à la radio que le Fatah « soutient toute activité populaire ou mouvement international visant à briser le siège de la bande ».
De son côté, Rami Oubda, membre de la Campagne européenne pour la levée du blocus contre Gaza, l’un des fondateurs de la Coalition de la Flottille de la Liberté, a précisé qu’il existe une décision interne au sein de la Coalition pour mettre au même niveau tous les côtés palestiniens. Il a assuré dans le même temps ne pas donner à l’occupation des prétextes pour donner une dimension politique à la Flottille internationale qui comprend environ mille militants de différentes parties du monde.
Oubda a affirmé à Qods Press : « Partant de cette vision, il sera difficile d’ouvrir la voie à l’une des factions palestiniennes pour participer au convoi, d’autant plus que le mouvement prend une dimension internationale, et nous ne voulons pas qu’il soit soumis à l’emploi politique interne palestinien ».
Oubda a affirmé que la déclaration du docteur Nabil Shaat, membre du Comité central du Fatah, envoie des messages positifs à ceux qui s’intéressent à la « Flottile de la Liberté 2 », et que « leur effort sera bien accueilli, avec unanimité palestinienne », selon ses propos.

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 21 avril 2011 - 21h:36
PCHR du 14 au 20 avril 2011
Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Pendant cette semaine du 14 au 20 avril :
  • un civil palestinien de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, est décédé des suites de ses blessures ;
  • un civil palestinien a été blessé par des colons israéliens dans le sud de Naplouse ;
  • les FOI ont bombardé un camp d’entraînement des Brigades Izziddin al-Qassam, une école et des habitations voisines ont été endommagées ;
  • les FOI ont continué de cibler les travailleurs, agriculteurs et pêcheurs dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :
    • les FOI ont ouvert le feu sur des agriculteurs et pêcheurs palestiniens dans le nord de la bande de Gaza, mais aucune victime n’a été signalée ;
  • les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations pacifiques en Cisjordanie :
    • 3 civils palestiniens, dont un mineur, ont été blessés à Ramallah ;
    • 3 manifestants, dont deux internationaux, ont été arrêtés ;
  • les FOI ont conduit 40 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
    • elles ont arrêté 12 civils palestiniens, dont 5 mineurs ;
    • elles ont opéré sur les domiciles de militants de la résistance non violente contre la colonisation, et maltraité leur familles ;
  • Israël a maintenu un siège total sur la bande de Gaza et renforcé son siège sur la Cisjordanie :
    • les FOI ont complètement fermé la Cisjordanie et la bande de Gaza pour la Pessah ;
  • les FOI ont poursuivi la colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs attaques contre les civils palestiniens et leurs biens :
    • elles ont diffusé de nouveaux avis pour la destruction de bâtiments civils et l’évacuation d’agriculteurs ;
    • les colons israéliens ont poursuivi leurs agressions contre les civils palestiniens dans le nord et le sud de la Cisjordanie.
(JPG)
Un soldat israélien s’apprête à lancer une grenade lacrymogène sur des maisons palestiniennes de Nabi Saleh, village au nord-ouest de Ramallah

Violations israéliennes recensées durant la semaine du 14 au 20 avril 2011

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 14 avril
Minuit, les FOI entrent dans le quartier de Bir al-Mahjar, dans le nord-ouest d’Hébron. Elles fouillent de nombreuses maisons et contrôlent les identités de leurs habitants. Parmi ces maisons, les domiciles de Salim al-Shaarawi, Mohammed Jihad al-Oweidi, Azzam al-Oweidi et de son frère Hatem, et Suleiman Ateya Refa’i. Les FOI se retirent vers une heure et demie.
8 h, incursion dans al-Oja, village au nord de Jéricho ; l’armée patrouille dans les rues quelques temps avant de se retirer.
9 h 25, incursion dans Aroura, au nord de Ramallah.
9 h 30, dans Ejoul, même secteur.
10 h, les services de l’hôpital européen de Khan Younis annoncent le décès de Mahdi Jumaa Abu Athreh, 22 ans, de al-Shokeh village au sud-est de Rafah. Selon les investigations du PCHR, il était 8 h le 8 avril quand les FOI ont tiré des obus sur l’aéroport Gaza International. 4 civils, dont un jeune mineur, avaient été blessés. Abu Athreh était dans un état critique
18 h 50, incursion dans Kafr Qdoum, au nord-est de Qalqilya.
20 h 30, dans le sud de Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.
22 h, dans Deir al-Ghsoun, au nord de Tulkarem.
22 h 30, dans Ematin, au nord-est de Qalqilya.
23 h 40, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya.
Vendredi 15 avril
1 h 30, les FOI entrent dans Orta, au sud-est de Naplouse ; avant de se retirer vers 3 h, elles arrêtent :
  • Mohammed Hassan Awwad, 33 ans.
18 h 30, incursion dans Khrebtha al-Musbah et Beit Or al-Tahta, à l’ouest de Ramallah.
Samedi 16 avril
Minuit, les FOI entrent dans Dora, une ville au sud d’Hébron, pour opérer dans la maison d’Ibrahim Mohammed Yousif al-Awawdeh, 27 ans. Elles arrêtent al-Awawdeh et le dirigent sur le centre de détention de Kfar Etzion, au sud-ouest de Bethléhem.
Minuit dix, incursion dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où l’armée fouille de nombreuses maisons et avant de se retirer, arrête :
  • Ahmed Salim Derar Radwan, et
  • Mahmoud Khaled Sabri Badwan, tous deux de 16 ans.
2 h, les FOI entrent dans Bir Zeit, à l’ouest de Ramallah ; dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où elles fouillent la maison de Khader Mahmoud Hamed Salim et arrêtent :
  • Abdullah Salim, 17 ans, fils de Salim.
Khader Mahmoud a témoigné au PCHR :
« Vers 2 h du matin, samedi 16 avril, nous dormions quand l’armée de l’occupation israélienne arrive dans le secteur et pénètre dans l’appartement de mon fils, au premier étage. Mon épouse a l’impression que quelque chose se passe dans la maison, elle ouvre les yeux et dit que les soldats entourent le lit. Elle crie vivement. Mon fils demande aux soldats, ‘qu’est-ce que vous faites ici ?’ ‘Qui vous a fait entrer ?’ Le soldat répond ‘Ca me regarde comment je suis entré ici’. Mon fils dit ‘Vous n’avez pas le droit d’entrer ici’. Le militaire alors le fait monter à l’étage du dessus et il frappe à la porte. J’ouvre la porte et je réveille ma famille. Les soldats entrent et pointent leurs armes sur mes petits enfants qui ont 6, 4 et 2 ans. Les enfants sont très paniqués. Alors, nous descendons sous la menace des armes et nous sommes détenus dans une seule pièce. Certains des soldats sont restés à l’étage du dessus. Je retrouve par terre la chemise que j’avais portée et que je cherchais, et je m’aperçois qu’une somme de 270 NIS (nouveau shekel israélien, soit 55 € environ) y a été volée. Quand je leur demande où est passé l’argent, ils répondent qu’il n’y avait rien dans la chemise. Ils se mettent à démolir les portes des placards et ils cassent aussi les lits. Ils vandalisent le salon et mettent la pagaille. Ils prennent mon fils et quand je leur demande ‘Pourquoi vous l’emmenez ? ’, ils répondent ‘s’il est déclaré coupable de rien nous vous le ramènerons’. Ils arrêtent mon fils et quittent la maison vers 4 h. »
1 h 10, l’aviation tire sur le camp d’entraînement « Tunis » à l’est de Al Zaytoun, banlieue est de Gaza ville, utilisé par les brigades Izziddin al-Qassam, le bras armé du Hamas. Ce camp jouxte l’école primaire “Tunis” dont toutes les fenêtres explosent du fait de la déflagration. On ne déplore aucune victime.
1 h 15, l’aviation tire un missile sur le site « Badr » utilisé par les brigades Izzidddin al Qassam, au nord-ouest du camp de réfugiés de Shati à l’ouest de Gaza ville. Toutes les vitres de l’immeuble voisin sont soufflées. On ne déplore aucune victime. Ce camp avait déjà été la cible des FOI par le passé.
2 h, les FOI entrent dans Beit Ummar, au nord d’Hébron. Elles fouillent la maison d’Ahmed Khalil Abu Hashem, 43 ans, secrétaire du comité national contre le mur et la colonisation à Beit Ummar. Les soldats enferment Abu Hashem et les neuf membres de sa famille dans une pièce, et maltraitent deux de ses fils.
D’après l’enquête du PCHR, une fois que la famille est enfermée dans une pièce unique, les FOI menottent et bande les yeux du fils d’’Abu Hashem, Yousif, 18 ans. Elles retiennent son fils pendant 50 minutes dans le salon et le frappent à plusieurs reprises. En plus, les FOI obligent un autre fils d’Abu Hashem, Mohammed, 15 ans, à sortir de la maison et à rester à l’extérieur. Elles le menottent, lui bandent les yeux et l’obligent à se mettre à genoux sur un tas de pierres. Elles le maintiennent à l’extérieur pendant 35 minutes, tout en le tabassant.
10 h 30, incursion dans Meslieh, dans al-Jarba et dans Sanour, au sud de Jénine.
2 h, dans Sourif, au nord d’Hébron, l’armée opère sur la maison de Mousa Ahmed Mohammed al-Hih, 21 ans, employé à l’hôpital du gouvernorat d’Hébron. Avant de se retirer, elle l’arrête et le conduit au centre de Kfar Etzion, au sud-ouest de Belthéhém.
10 h, les FOI entrent dans Kafr Addik et dans Ein al-Matwi à l’ouest de Salfit ; et dans Saida et al-Nazla al-Sharqia, au nord de Tulkarem.
13 h, les troupes d’occupation déployées et postées dans le centre et le sud d’Hébron pénètrent dans la vieille rue d’al-Shallala, qui est adjacente à la colonie de Beit Hadassa, dans le centre de la ville. Elles pénètrent dans la maison de la famille de Mutaz Mohammed Shaker Abdul Hamid al-Muhtaseb, 15 ans. Les soldats le frappent, l’arrêtent et le transfèrent au poste de police israélien dans le sud-est d’Hébron, puis au centre de détention de Kfar Etzion. On enquête à son sujet à propos de «  jets de pierres sur une patrouille israélienne comme l’aurait attesté un membre de cette patrouille ». Mutaz rejette cette accusation.
Selon les informations recueillies par le PCHR, les FOI ont frappé et arrêté Mutaz juste dix minutes après que des colons israéliens voisins aient jeté des pierres sur sa maison. Dimanche, 17 avril, Mutaz est libéré sur caution. Il sera convoqué devant un tribunal militaire ultérieurement.
15 h, incursion dans al-Nazla al-Sharqia, au sud de Tulkarem.
20 h, les vedettes garde-côtes ancrées au large de Beit Lahiya font feu de façon intensive à l’aide de fusées éclairantes sur des bateaux en pêche. Pris de panique par l’intensité des tirs, les pêcheurs rentrent à terre par peur d’être blessés ou arrêtés. Pas de victimes. Pas de dégâts sur le matériel.
20 h 40, les FOI entrent dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, patrouillent dans les rues et posent un check-point près de l’entrée de la ville. Elles ferment une porte de fer posée à l’entrée nord d’Azzoun, pour empêcher les voitures des habitants palestiniens d’entrer ou de sortir de la ville. Vers 23 h 40, l’armée se retire.
Dimanche 17 avril
8 h 30, incursion dans Zabouba, au nord-ouest de Jénine.
9 h 40, du haut de leurs miradors situés à la frontière à l’est de Beit Hanoun, les FOI font feu sur des agriculteurs occupés à leurs travaux dans la banlieue est de Beit Hanoun à l’est de la rue al-Qurman. Ils parviennent à échapper aux tirs. Aucune victime.
10 h, incursion dans Beit Leed, à l’est de Tulkarem. Elles opèrent à l’entrée nord du village, appelée « Abu Martin ». L’armée patrouille quelques temps dans las rues et se retire.
12 h 30, dans la ville de Tulkarem.
13 h 30, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où l’armée patrouille dans la ville et pose un check-point à une entrée de la ville, avant de se retirer vers 14 h 40.
18 h 50, dans Jayyous, même secteur. L’armée patrouille dans les rues et fouille deux maisons, celles de Yousif Mahmoud Ahmed Qadoumi et de son frère. Les soldats menacent les deux frères d’expulser leurs familles de chez elles s’ils continuent de jeter des pierres sur le mur d’annexion. Vers 19 h 40, les FOI se retirent.
21 h, les FOI entrent dans Balaa, à l’est de Tulkarem.
Lundi 18 avril
1 h 30, incursion dans Orta, au sud-est de Naplouse, où l’armée fouille de nombreuses maisons. Avant de se retirer vers 3 h 30, elle arrête :
  • Tawfiq Hendawi Mahmoud Qwariq, 16 ans.
2 h 35, dans Aroura, au nord de Ramallah. L’armée arrête 4 Palestiniens et les conduit au centre d’interrogatoire d’al-Maskoubeyeh, dans Jérusalem occupée. Ces Palestiniens sont :
  • Mohammed Suleiman Mohammed Suleiman, 26 ans ;
  • Basel Nazmi Ahmed Yousif al-Arouri, 27 ans ;
  • Umar Mustafa Saleh al-Khasib, 25 ans, et
  • Mohammed Mustafa Saleh al-Khasib, 23 ans.
Mardi 19 avril
21 h 10, incursion dans Azzoun, à l’est de Qalqilya.
21 h 20, dans Asala, au sud-est.
Mercredi 20 avril
17 h 30, les FOI entrent dans Deir Al-Ghsoun, et dans al-Jarousheyeh, au nord de Tulkarem,
(JPG)
Lundi 18 avril, des membres des forces de sécurité du Hamas portent le cercueil du militant pro-palestinien italien Vittorio Arrigoni, exécuté la semaine dernière par un groupe salafiste.
Reuters
2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes protestant contre la colonisation et la construction du mur d’annexion
Durant la dernière semaine, les FOI ont continué d’utiliser la violence contre les manifestations pacifiques organisées par les Palestiniens, avec des militants internationaux et israéliens, pour protester contre la colonisation et la construction du mur.
3 Palestiniens, dont un mineur, ont été blessés. Des dizaines de Palestiniens et de militants ont inhalé les lacrymogènes des Israéliens, et pris de coups de la part des soldats. En outre, les FOI ont arrêté 2 internationaux et un Palestinien.
Bil’in, à l’ouest de Ramallah : vendredi 15 avril après la prière, la manifestation hebdomadaire non violente de Palestiniens et militants des droits de l’homme part du centre de Bi’lin, défile dans les rues du village en chantant des slogans nationaux. Cette manifestation coïncide avec le 9ème anniversaire de l’arrestation du député du Conseil législatif palestinien, Marwan al-Barghouthi. Les manifestants brandissent des drapeaux palestiniens, ainsi que des drapeaux jaunes avec le portrait de Vitorio Arrigoni, le militant italien assassiné à Gaza. Les manifestants se dirigent alors vers le mur. Les FOI ont monté une clôture de barbelés, à une centaine de mètres de là. Avant que les manifestants n’arrivent à la clôture, les FOI ferment le passage et se mettent à tirer à coups de balles caoutchoucs, de lacrymogènes et de bombes sonores sur les manifestants. Elles les aspergent aussi d’une eau polluée et leur font la chasse à travers les oliveraies.
2 Palestiniens, dont un mineur, sont blessés et beaucoup d’autres souffrent des lacrymogènes. Les blessés sont :
  • Samir Suleiman Burnat, 35 ans, blessé d’uneballe dans une épaule, et
  • Fadi Fadel Al-Khati, blessé par un corps de grenade lacrymogène à la main gauche.
Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : après la prière du vendredi 15 avril, la manifestation hebdomadaire non violente, protestant contre la construction du mur se dirige vers le mur. La manifestation coïncide avec l’anniversaire de la mort de Khalil al-Wazir (Abu Jihad), et se déroule juste deux jours avant la Journée des Prisonniers palestiniens. Le cortège traverse le village, chantant des slogans nationaux, brandissant des drapeaux palestiniens et les portraits de Nael et Fakhri al-Barghouthi, prisonniers en Israël. Les FOI ont fermé la porte du mur avec des barbelés. Quand les manifestants essaient de passer le mur pour se rendre sur leurs terres de l’autre côté, les FOI les en empêchent. Les manifestants répondent en lançant des pierres sur les FOI qui répliquent en tirant et lançant des grenades sur eux. Et les poursuivent aussi entre les oliviers.
Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : la manifestation hebdomadaire coïncide avec le neuvième anniversaire de l’arrestation du député Marwan al-Barghouthi, avec l’anniversaire du martyre de Khalil al-Wazir (Abu Jihad) et se trouve à deux jours de la Journée des Prisonniers palestiniens. Les manifestants marchent dans les rues du village, chantant des slogans nationaux, exprimant leur refus de l’occupation et de son arbitraire. Des drapeaux palestiniens sont brandis dans la manifestation, ainsi que des portraits de prisonniers. Les manifestants se dirigent vers les terres confisquées au profit des colons israéliens de Halmish.
Dans la matinée, les FOI avaient fermé les entrées du village pour empêcher les manifestants palestiniens et internationaux d’accéder aux terres. Quand ils arrivent, l’armée tire. Elle arrose aussi les manifestants avec de l’eau polluée et leur fait la chasse. Beaucoup de manifestants respirent les lacrymogènes et de plus, les FOI arrêtent 2 internationaux dont les identités ne sont pas connues. L’armée transforme également la maison de Helmi al-Tamimi en site militaire, avant de se retirer vers 16 h 50.
Prison d’Ofra, au sud-ouest de Ramallah : dimanche 17 avril, Journée des Prisonniers palestiniens, des dizaines de Palestiniens et de familles de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles israéliennes ont organisé une manifestation non violente en solidarité avec leurs prisonniers, à l’occasion de cette Journée des Prisonniers. Les manifestants sont rassemblés à proximité de la prison d’Ofra. Ils chantent des slogans nationaux, brandissent des drapeaux palestiniens et des portraits de prisonniers. Puis ils se dirigent vers la prison. Les FOI ont fermé les portes et avant que les manifestants n’arrivent, elles tirent sur eux. Les manifestants répondent en lançant des pierres.
Ayman Ahmed al-Barghouthi, 20 ans, est blessé par une bombe sonore reçue dans le cou, pendant que d’autres manifestants souffrent des lacrymogènes et des coups portés par les soldats. En outre, les FOI arrêtent Fares Farouq Badr, 21 ans, et le conduisent à la prison.
(JPG)
Journée des Prisonniers palestiniens, des femmes de Gaza avec des portraits de leurs fils dans les geôles israéliennes. 750 Gazaouis emprisonnés n’ont pas reçu de visite depuis juin 2007. 5500 Palestiniens sont dans les prisons israéliennes (chiffre B’Tselem)
(AP Photo/Adel Hana)
3 - Maintien du bouclage des TPO
Israël maintient un bouclage hermétique sur les TPO et des restrictions drastiques aux déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.
Bande de Gaza
Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière
Rafah International
Date  :
 :
Palestiniens
sortant
 :
 :
Palestiniens
entrant
13 avril  : 267  : 295 ; 33 refoulés par les autorités égyptiennes
14 avril  : 312  : 312 ; 47 refoulés
15 avril  :  : 17
16 avril  : fermé  :
17 avril  : 253, dont plusieurs candidats au pèlerinage  : 308 ; 183 refoulés
18 avril  : 357, dont plusieurs candidats au pèlerinage  : 193
19 avril  : 324, dont plusieurs candidats au pèlerinage  : 253 ; 97 refoulés
Karm Abu Salem (Kerem Shalom)
Date  : Importations Qté  : Exportations Qté
13 avril  : denrées alimentaires 1489 tonnes  : fleurs 128 300
 : matériel agricole 1642 tonnes  :
 : denrées diverses 1017 tonnes  :
 : gaz domestique 200,85 tonnes  :
 : fioul industriel  :
 : diesel 75 500 litres  :
 : aide humanitaire 135 tonnes  :
 : nourritures animales 1443 tonnes  :
 :  :
14 avril  : denrées alimentaires 1588 tonnes  :
 : matériel agricole 1832 tonnes  :
 : denrées diverses 902 tonnes  :
 : gaz domestique 202,10 tonnes  :
 : ciment pour l’UNRWA 240 tonnes  :
 : fers à béton pour l’UNRWA 39 tonnes  :
 : ciment pour l’ANERA 120 tonnes  :
 : nourritures animales 1560 tonnes  :
 : fioul industriel  :
 : essence 19 999 litres  :
 : diesel 222 209 litres  :
 : aide humanitaire 1037 tonnes  :
 :  :
15 avril  : denrées alimentaires 705 tonnes  :
 : matériel agricole 938 tonnes  :
 : denrées diverses 211 tonnes  :
 : gaz domestique 111,28 tonnes  :
 : fioul industriel  :
 : nourritures animales 858 tonnes  :
 : aide humanitaire 609 tonnes  :
 :  :
17 avril  : denrées alimentaires 2002 tonnes  : fleurs 43 000
 : matériel agricole 1463 tonnes  :
 : denrées diverses 1118 tonnes  :
 : gaz domestique 204,50 tonnes  :
 : fioul industriel  :
 : ciment pour l’UNRWA 136 tonnes  :
 : céréales 1209 tonnes  :
 : aide humanitaire 849 tonnes  :
 :  :
A noter que les 18 & 19 avriln le poste frontière est resté fermé à cause des fêtes juives.
Beit Hanoun (Erez)
Population  : 13 avril - 14 avril - 15 avril - 16 avril - 17 avril - 18 avril - 19 avril
Patients  : 35 42 1 0 45 2 0
Accompagnateurs  : 42 41 1 0 44 2 0
Palestiniens venant d’Israël  : 2 24 5 0 5 0 0
Diplomates  : 7 6 0 0 0 0 0
Presse  : 9 4 1 0 3 0 0
Internationaux  : 15 60 18 0 16 0 0
Gazaouis  : 0 0 0 0 1 0 0
Gens d’affaires  : 56 57 0 0 60 0 0
Réunions d’affaires  : 0 3 0 0 0 0 0
Entretiens sécurité  : 0 3 0 0 2 0 0
Personnalités  : 1 0 0 0 1 1 0
Ambulances vers Israël  : 2 2 1 0 4 0 0
Ambulances venant d’Israël  : 1 3 0 0 0 1 0

Cisjordanie
Jérusalem : les FOI maintiennent les restrictions pour entrer et sortir de la ville. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours y accéder. Et ces restrictions sont renforcées encore le vendredi, jour de prière, où de nombreux Palestiniens voudraient venir prier à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.
Ramallah : les restrictions aux déplacements se poursuivent et particulièrement aux check-points de Jaba et Qalandya, au sud-est de la ville.
  • jeudi 14 avril, 11 h, les FOI montent un check-point à l’entrée de Nabi Saleh, au nord-ouest ;
  • vendredi 15 avril, 16 h, les FOI reprennent position sur le check-point d’‘Attara, à l’entrée nord de Birzeit, au nord de Ramallah ;
  • 19 h 30, pose d’un check-point au carrefour de Beit Our al-Fouqa, à l’ouest ;
  • samedi 16 avril, 19 h 30, un autre sous le pont de Kharbatha al-Mesbah, même secteur, et
  • dimanche 17 avril, 20 h 45, un check-point à l’entrée de Beit Liqya, même secteur.
Qalqilya :
  • jeudi 14 avril, les FOI posent 3 check-points autour de la ville ;
  • samedi 16 avril, 4 check-points ;
  • dimanche 17 avril, 4 check-points, et
  • mardi 19 avril, 3 check-points.
Tulkarem :
  • jeudi 14 avril, les FOI posent un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, près d’al-Ras, au sud de Tulkarem ;
  • 12 h 30, un autre à l’entrée de Beit Leed, à l’est ;
  • 21 h, un autre sur la route Tulkarem/Qalqilya, dans le secteur de Mothallath Jbarah, au sud ;
  • samedi 16 avril, 8 h, un check-point sur la même route, à 500 m du check-point de Jbarah, dans le même secteur ;
  • dimanche 17 avril, 11 h, les limitations aux passages des Palestiniens sont renforcées sur le check-point d’Ennab, sur la route Tulkarem/Naplouse ;
  • 19 h 30, les FOI posent un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, à l’entrée de Phar’oun, au sud de la ville ;
  • lundi 18 avril, midi, pose d’un check-point sur la route Deir al-Ghsoun/’Eteil, au nord ;
  • 18 h, nouveau check-point sur la route d’Anabta/Bazarya, à l’est ;
  • mardi 19 avril, 13 h, un autre à l’entrée nord de Beit Leed, et
  • 19 h 30, un sur la route Tulkarem/Qalqilya, à Mothalath Jbarah.
Jénine :
  • jeudi 14 avril, 9 h 30, pose d’un check-point près du carrefour de Sanour, au sud de Jénine ;
  • dimanche 17 avril, 18 h 30, un check-point au carrefour de Zaboula, au nord-ouest ;
  • mardi 19 avril, 8 h, un autre au carrefour de Zabouba, même secteur, et
  • mercredi 20, 3 h, un check-point sur la route qui mène à l’université américaine arabe, au sud-est de Jénine.
Jéricho :
  • vendredi 15 avril, 14 h, pose d’un check-point à l’entrée de Fasayel, au nord de la ville.
Salfit :
  • lundi 18 avril, 8 h 20, les FOI posent un check-point à l’entrée d’Eskaka, à l’est de Salfit ;
  • 9 h 50, un autre à l’entrée de Kufr al-Deek, à l’ouest, mais le check-point était ôté à 10 h 40 ;
  • 18 h 10, autre check-point à l’entrée de Bruqeen, à l’ouest, retiré à 19 h ;
  • mardi 19 avril, 12 h 40, pose d’un check-point à l’entrée sud de Kefel Hares, au nord, et
  • mercredi 20 avril, 7 h, autre check-point au carrefour de Bedia et Masha, au nord-ouest.
    4 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens
Israël poursuit la colonisation des TPO, en violation flagrante du droit international humanitaire ; ainsi que les attaques des colons contre les Palestiniens et leurs biens.
-  Jeudi 14 avril, les FOI donnent à Yasser Salem ‘Awawda, du village d’al-Bireh dans le sud-ouest d’Hébron, une annonce selon laquelle elles vont sous huit jours lui démolir un hangar et un puits, construit et creusé respectivement il y a 4 et 10 ans. Elles prétendent qu’il n’a pas eu l’autorisation pour les installer. Au cas où ‘Awanda ne répondrait pas à cette annonce, il devra les démolir lui-même et à ses frais. Le hangar fait 200 m² et son puits a une capacité de 250 mètres cube.
-  Dans l’après-midi du même jour, les FOI envoient 8 autres annonces pour l’évacuation d’environ 100 dunums (10 ha) d’une exploitation agricole à al-Raihiya, au sud d’Hébron, au prétexte que ces « terres sont fermées et qu’il y est interdit d’y pénétrer ».
-  Lundi 18 avril, des patrouilles israéliennes obligent un certain nombre d’agriculteurs de ce même village, al-Raihiya, à quitter leurs exploitations alors qu’ils y travaillent. Les patrouilles poursuivent les agriculteurs et les gardent sous la menace de leurs armes. Un membre du Conseil du village, Mohammed Salman al-Tobasi, insiste vivement en disant que les FOI ont pénétré de force sur le secteur de Khelet al-Ma’aser, au nord du village, qui se trouve au sud-ouest de la colonie de Hagai. Elles poursuivent et gardent les civils pendant plus d’une heure, dont un ingénieur qui est là pour une enquête sur l’agriculture locale. Les FOI les libèrent après les avoir informés qu’il leur est interdit de s’approcher ou de travailler sur ces terrains, sauf autorisation, donnée par elles-mêmes. Ces mesures interviennent 4 jours après la publication de 8 annonces pour l’évacuation de dizaines de dunums.
-  Jeudi 14 avril, midi et demi, des colons de la colonie Bracha, installée sur les terres du village d’Iraq Burin, au sud de Naplouse, attaquent des exploitations et des agriculteurs dans le côté est du village. Des Palestiniens les affrontent et leur lancent des pierres. Plus tard, les troupes d’occupation arrivent et appuient les colons, tirent des lacrymogènes sur les Palestiniens pour les disperser.
-  Lundi 18 avril, des colons d’un avant-poste colonial dans le sud de Yata, au sud d’Hébron, ont lâché du bétail sur des exploitations appartenant à des Palestiniens du village d’Um al-Khous. Les FOI présentes n’ont rien fait pour les en empêcher.
Selon les informations recueillies par le PCHR et le témoignage de Mohammed Yusef al-Nawaj’a, un colon nommé Yaqoub Talia et deux autres avec lui, de l’avant-poste colonial de Yaakov Dalia qui s’est monté sur des terres confisquées au village d’Um al-Khous, ont lâché un grand nombre de bovins appartenant à une exploitation sur d’autres exploitations couvrant un secteur de 200 dunums (20 ha), dans le but de les endommager. Ces cultures de blé et d’orge appartiennent aux familles al-Nawaj’a et ‘Awad et sont considérées comme leur principale ressource pour vivre.
Al-Nawaj’a souligne que c’est intentionnellement que les colons ont libéré des centaines de moutons sur les exploitations au cours des semaines passées, sur différents secteurs à Yatta, notamment al-Msafer, Sosya, Janaba, Mneizel, Bir al-‘Ad et al-Tawamin, dans le but de détruire ces exploitations, et ainsi d’aller à leur confiscation. Certaines de ces exploitations appartiennent à : Mohammed Ibrahim Msallam al-Nawaj’a, Mohammed Yusef al-Nawaj’a et Jihad Mohammed Ahmed al-Nawaj’a.
-  Le mardi 19 avril, vers 17 h 45, 20 colons de l’avant-poste colonial Givat Arousa, qui est une extension de la colonie de Bracha, au sud de Naplouse, aggressent des maisons palestiniennes dans le secteur de Khelet al-‘Aqareb, dans la partie est du village de Bourin. Des Palestiniens s’affrontent avec eux, leur lançant des pierres. Des colons vêtus de noir tirent sur Brucelee Dakheel Abdul Aziz ‘Eid, 36 ans, à distance de 10 à 15 mètres. ‘Eid est touché de deux balles au coude droit et au bassin. Plus tard, arrivent les troupes israéliennes qui ouvrent le feu, lancent des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les Palestiniens. Belal Abdul Qader Dhamiri, 28 ans, et Mos’ab ‘Atallah Abdul Rahman Sawwan, 21 ans, souffrent de l’inhalation des lacrymogènes. Les colons agressent aussi le journaliste Majdi Shtayya à coups de crosse de fusil dans la figure. Il souffre d’ecchymoses au visage et d’une hémorragie du nez. De plus, les colons jettent au sol le journaliste Nasser Shtayya. Les deux journalistes travaillent pour l’agence AP. Les FOI attaquent Zeid Mohammed Mostafa Omran, 46 ans. Celui-ci souffre d’une fracture de la jambe gauche et d’ecchymoses au dos et à la poitrine. Il constate aussi qu’il lui manque 900 dollars (618 €) après que les FOI lui aient confisqué sa carte de crédit.
(JPG) Document public
Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 14 au 20 avril 2011 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP
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La Chine "profondément préoccupée" par la situation à Gaza

22 Avril 2011
La Chine est "profondément préoccupée" par la situation dans la bande de Gaza et appelle les parties concernées à respecter leur engagement de cessez-le-feu, a rapporté vendredi la presse chinoise.
"La Chine appelle les parties concernées à respecter leur engagement de cessez-le-feu conclue récemment, faire preuve de retenue et s'abstenir de toute provocation unilatérale afin de stabiliser la situation et de rétablir le calme le plus tôt possible", a souligné le représentant chinois auprès de l'ONU, M. Li Baodong, devant le Conseil de Sécurité.
Le diplomate chinois a indiqué que son pays s'oppose aux activités de colonisation par Israël dans les territoires palestiniens occupés, affirmant que ces activités ne contribuent pas à sortir de l'impasse, ni à construire la confiance politique mutuelle.
"Nous appelons Israël à faire preuve de retenue et de prudence et à adopter des mesures concrètes pour la création des conditions favorables à la reprise rapide des pourparlers entre les deux parties", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur a également appelé la communauté internationale à fédérer ses efforts visant à promouvoir les pourparlers de paix et assurer la promotion du processus de paix.
"Nous espérons que le Quartette (international pour le Proche-Orient) jouera son rôle dans la recherche d'une solution susceptible de sortir le processus de paix de l'impasse", a souligné le responsable chinois. 

La situation inquiétante des enfants de Gaza

21-04-2011
Stress, pauvreté, désespoir, danger: voilà le quotidien des enfants de Gaza, s'alarme l'Unicef. Sur le million et demi de personnes qui vivent "emprisonnées" dans ce territoire fermé de 51 km de long et 10 km de large, la moitié ont moins de 18 ans.
Le blocus qu'Israël impose au territoire palestinien depuis 2006 – bien que légèrement allégé après que la prise d'assaut par Tsahal d'une flottille de la paix en juin 2010 a été condamné la communauté internationale – entraine une "paupérisation extrême de la population, dont les enfants sont les premières victimes", explique Catherine Weibel, la porte-parole de l'organisation onusienne pour la région.
Le taux de scolarisation (de 90%) reste l'un des plus élevés de la région, pour les garçons comme pour les filles. Mais le conservatisme croissant à l'égard des filles, sous l'influence du Hamas au pouvoir, pourrait menacer leur accès à l'éducation. Et le fort stress auquel les enfants sont soumis a entrainé une chute de leurs résultats scolaires.
De plus en plus d'enfants cumulent école et travail, pour contribuer aux revenus du foyer. Beaucoup travaillent dans les zones dangereuses, comme dans les tunnels à la frontière avec l'Egypte, qui servent à contourner le blocus. "Des tunnels qui parfois s'effondrent, ou qui peuvent être gazés par les Egyptiens et bombardés par les Israéliens", rapporte Catherine Weibel.
Autre lieu à haut risque, la zone tampon imposée par Israël côté palestinien. C'est une bande de 300 mètres de large, tout le long de la frontière entre les deux territoires. "Officiellement, toute personne qui pénètre dans cette zone est immédiatement prise pour cible par Tsahal. En réalité, les soldats tirent vers tous ceux qui s'approchent à moins de un kilomètre", alors que le territoire ne fait que dix kilomètres de large. Résultat: depuis le début de l'année, huit enfants palestiniens ont été tués et 48 blessés par les forces de sécurités israéliennes (en 2010, les chiffres étaient de 11 enfants tués et 360 blessés).
Si les enfants vont y travailler malgré le danger, c'est parce que cette zone qui couvre 30% des terres arables de Gaza concentre aussi plusieurs industries. "Ils vont dépecer les vieilles usines de leurs matériaux, qu'ils revendent à bon prix aux ferrailleurs, et qui sont utilisés pour la reconstruction", explique Catherine Weibel.
Elle souligne aussi que le désespoir, l'absence de perspectives d'avenir, et le sentiment puissant d'étouffer sur cette bande de terre fermée et surpeuplée pousse de plus en plus d'enfants et d'adolescents à se droguer. La substance à la mode est le Tramadol, un puissant analgésique, que les enfants font passer par les tunnels.
En chiffres
80% de la population gazawie dépend de l'aide humanitaire 60% dépend de l'aide alimentaire

Le taux de natalité est d'environ six enfants par femme.
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"Il est temps de créer l'Etat palestinien"

22/04/2011
REUTERS/Ammar Awad
Peu avant Pâques, Monseigneur Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, livre ses réflexions sur la situation en Israël et dans les territoires palestiniens. 
Les célébrations de Pâques sont une occasion importante pour parler de Paix. Quel est votre message pour les Israéliens et les Palestiniens?
Il est grand temps de passer du message à la réalité. Jusqu'à présent nous n'avons fait que parler de paix, mais les promesses sont restées sans lendemain. De fait, la paix manque, la confiance manque et la peur paralyse. Certes, il y a parfois des signes encourageants. Par exemple, à l'occasion de Pâques, les autorités israéliennes ont facilité les libertés de déplacement afin que les chrétiens de Galilée ou de Bethléem puissent venir au Saint Sépulcre. Ceci dit, les incidents quotidiens risquent de ruiner les bonnes volontés qui existent chez les Israéliens et les Palestiniens. Puisque nous venons de célébrer Pâques, je veux dire que rien ne se fera sans une conversion des coeurs.   
Depuis quelque temps, des discussions diplomatiques et publiques portent sur le projet de reconnaissance de l'Etat de Palestine, par la prochaine assemblée générale de l'ONU, en septembre. Croyez-vous que le moment soit venu de proclamer l'Etat Palestinien?
Oui. Raison de plus pour que Israël et les Etats-Unis fassent le premier pas. S'ils devaient être les derniers, ce serait une honte. Le premier ministre [de l'Autorité palestinienne], Salam Fayyad, travaille avec discrétion et efficacité pour que les institutions palestiniennes soient prêtes, le moment venu, en septembre.  
Vous semblez certain que cela se fera en septembre.
Nous espérons tous ce vote de l'ONU. L'occupation est odieuse. Je dis souvent qu'elle fait du mal à l'occupé et à l'occupant, aux Palestiniens comme à Israël. Je demande à Israël, d'avoir cet acte de courage, de reconnaître l'Etat de Palestine, s'il veut donner l'image d'un pays démocratique. Je dis à Israël, n'attendez pas plus longtemps. Sinon, ce sera pire pour vous et pour les autres.  
Dans quelles frontières l'Etat Palestinien sera-t-il créé?
Pour les Palestiniens, ce sont celles de 1967. Mais je crois que des retouches vont être faites, notamment pour les réfugiés.  
Les Palestiniens seraient-ils d'accord pour un compromis sur la question des réfugiés?
Je pense que oui. Les réfugiés qui ont droit au retour, ont aussi le droit de choisir. Je ne pense pas qu'un réfugié palestinien qui vit aujourd'hui au Canada, bien installé avec sa famille et dans son travail, choisirait de revenir. Il y a le droit du retour et le choix du retour.  
Croyez-vous que le Hamas soit d'accord pour qu'un compromis soit négocié entre l'Autorité Palestinienne et le gouvernement israélien?
Je ne peux parler au nom du Hamas, mais dans tout Etat et dans tout gouvernement, il existe des oppositions, des voix non concordantes. En Israël par exemple, il y a le Shass, qui est un parti d'opposition radical. Les Palestiniens, les Israéliens et la communauté internationale ne doivent pas laisser le dernier mot aux radicaux de quelque côté qu'ils soient.  
Les révolutions en cours dans le monde arabe ont-elles une influence sur la question palestinienne?
Absolument. Elles résonnent comme un appel. On ne peut pas attendre d'être débordé par les masses. Il est temps de franchir ce pas et de créer l'Etat Palestinien. C'est absolument nécessaire.  

Efficacité du ministère de l’intérieur de Gaza pour mettre la main sur les assassins d’Arrigoni

[ 21/04/2011 - 23:47 ]
Gaza – CPI
Les habitants de la bande de Gaza ont montré leur soulagement en voyant le ministère de l’intérieur et de la sécurité nationale mettre fin au dossier de l’assassinat du militant italien Vittorio Arrigoni, avec une rapidité et une efficacité exceptionnelles. 
Rapidité 
Abou Ahmed Nabhan, 55 ans, confirme que le cabinet d’Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a pu découvrir les ficelles du crime de l’assassinat de Vittorio Arrigoni, en mettant la main sur trois suspects, en cinq jours seulement. Un quatrième y a laissé la vie.
Nabhan confie au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que ce crime est condamné de façon catégorique par toutes les traditions palestiniennes. La religion islamique refuse tout acte semblable. Il souligne que le gouvernement a tous les droits de faire régner la sécurité, la loi, personne n’est au-dessus de la loi.
La police, une sagesse exemplaire
Pour sa part, le Gazaoui Solayman Al-Hazine, 46 ans, dit que l’assassinat du solidaire italien a heurté la sensibilité de tous les Palestiniens. Les assassins doivent recevoir ce qu’ils méritent.
Il a salué la police palestinienne, qui a montré une grande sagesse durant l’arrestation des suspects. Les policiers ont encerclé la maison où se retranchaient les suspects, à l’ouest du camp d’Al-Nassirat.
Al-Hazin est témoin ; il a vu comment les agents du ministère de l’intérieur ont envoyé des négociateurs voir les suspects afin qu’ils se rendent. Mais ils refusaient.
Qu’ils se rendent vivants
Une source de la sécurité qui a participé à cette opération a informé le correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Nous avons pris toutes les mesures afin qu’ils se rendent vivants, en vain. Ils ont tout refusé, et ont refusé toute intercession. Ils se sont entêtés jusqu’à compliquer la situation que l’on connaît ».
On a appris que non seulement, ils ont refusé toute discussion, mais qu’ils ont aussi ouvert le feu sur les agents de sécurité. Trois d’entre eux ont été moyennement blessés.
Une fin dramatique
Plus tard, le ministère de l’intérieur a déclaré la fin de l’encerclement des suspects de l’assassinat du militant italien Vittorio Arrigoni, à l’ouest du nouveau camp d’Al-Nassirat, au centre de la bande de Gaza. L’opération a pris fin de façon tragique. Le suspect Abou Ar-Rahman Al-Birizat, de nationalité jordanienne, a lancé une bombe sur ses deux camarades, les blessant, un grièvement et un légèrement, avant qu’il ne se suicide par une balle.
L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) confirme que la police palestinienne a demandé aux suspects, retranchés dans une maison de la famille Abou Gholet, de se rendre, afin de maître la main sur eux vivants.
Les personnes suspectées d’avoir tué le militant italien Vittorio Arrigoni, dit notre correspondant, sont Mahmoud Al-Salfiti, Bilal Al-Omari, Abdou Ar-Rahman Al-Birizat (connu sous le nom de Mohammed Hassan), en plus de Faris Abou Ghola.
Zone sécuritaire fermée
Le ministère de l’intérieur et de la sécurité nationale a considéré le lieu de l’incident comme étant une zone sécuritaire fermée.
Le correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) confirme que les suspects n’ont pas accepté de se rendre ; pire, ils ont tiré sur les policiers et en ont blessé un. Un suspect a même tiré sur son père qui voulait le convaincre de se rendre, en vain.
Les parents
Des sources du ministère de l’intérieur et de la sécurité nationale confient à notre envoyé que la police palestinienne a convoqué les parents des suspects pour convaincre leurs fils de se rendre, en vain.
Les chefs du ministère de l’intérieur ont donné des ordres clairs pour mettre la main sur les suspects vivants, afin de connaître tous les détails de leur crime, les causes et surtout qui pourrait être derrière le crime.
Notons qu’à l’aube du vendredi 15 avril 2011, le corps du militant italien Vittorio Arrigoni a été trouvé dans une maison vide, au nord de la bande de Gaza. Il a été tué quelques heures seulement après avoir été kidnappé par un groupe dit "salafite". Avant de le tuer, le groupe avait fait diffuser une bande vidéo montrant la victime les yeux bandés, et à la clef, une demande de libération de ses membres détenus dans les prisons du gouvernement palestinien de Gaza.
Notons aussi que le ministère de l’intérieur a publié sur son site internet les photos de trois jeunes suspectés d’avoir participé à l’assassinat d’Arrigoni. Il a aussi mis leur tête à prix.
Disons enfin que le kidnapping et l’assassinat du militant italien ont suscité une grande colère dans la rue palestinienne. Beaucoup sont sortis manifester  pour réclamer la peine de mort à l’encontre des assassins.

La chambre de commerce de Gaza appelle à stopper la destruction de la zone industrielle

[ 22/04/2011 - 12:37 ]
Gaza – CPI
Mahmoud Al-Yazedji, président de la chambre de commerce des départements de la bande de Gaza, a appelé les institutions internationales et le Quartet à intervenir rapidement pour arrêter le ratissage de la zone industrielle, à l’est de la ville de Gaza (Bdiko) et aux alentours du point de passage Al-Minttar. Ils les appelle aussi à faire les pressions nécessaires sur les occupants israéliens afin d’ouvrir ce point de passage, essentiel pour tous les départements de la Bande.
Dans un communiqué de presse donné hier jeudi 21 avril, Al-Yazedji a condamné les opérations de ratissage pratiquées par des tanks israéliens dans ladite zone, en dépit du calme régnant.
On comprend de ces opérations que les occupants veulent imposer la fermeture définitive de du passage d’Al-Minttar comme une réalité du terrain, dit le président de la chambre de commerce.
Notons que ces opérations viennent pour confirmer la déclaration de la fermeture de ce point par l’occupant, sous des prétextes sécuritaires, une fermeture qui a donné un coup mortel à l’économie palestinienne.
Notons aussi qu’un certain nombre d’hommes d’affaires palestiniens ont donné de grands efforts, tentant de pousser les Israéliens à ouvrir le passage, en vain.

Gaza : des tirs de l’occupation font un blessé

[ 22/04/2011 - 10:38 ]
Gaza – CPI
Les forces israéliennes ont ouvert le feu avec leurs mitrailleuses sur des agriculteurs palestiniens au nord de la bande de Gaza, jeudi soir, touchant l’un d'eux de diverses blessures. Il a été évacué vers l’hôpital pour y être soigné.
Selon des sources médicales palestiniennes, un agriculteur âgé de 45 ans a été moyennement blessé par les tirs des forces de l’occupation sioniste au nord de Gaza.
Les sources ont informé le correspondant du CPI que l’agriculteur a été blessé par balle réelle au ventre, au nord de Beit Lahia. Ses blessures sont moyennes et il est soigné à l’hôpital.

Trois blessés dans un bombardement d’artillerie sioniste près du passage de Karni

[ 22/04/2011 - 11:08 ]
Gaza – CPI
Trois citoyens ont été blessés par un bombardement d’artillerie sioniste qui a ciblé un entrepôt déjà détruit par l’occupation dans un précédent bombardement. Il était utilisé pour stocker les marchandises près du passage de Karni (al-Mintar), situé à l’est de Gaza-ville.
Le porte-parole médiatique du haut comité d’urgence et des secours à Gaza, Adham Abou Samiya, a déclaré : « Trois palestiniens ont été blessés à l’est de la ville après des tirs d’obus d’artillerie par l’occupation israélienne en direction des employés d’une usine. Les trois blessés ont été transportés à l’hôpital Shifa ». Il a précisé que leur état va de léger à modéré.
Un agriculteur avait été blessé jeudi à Beit Lahia par les tirs des forces de l’occupation, et son état est modéré.
Des chars militaires sionistes ont réalisé jeudi matin des travaux de nivellement dans la zone industrielle et la région du passage de Karni, à l’est de Gaza-ville, démolissant les entrepôts qu’ils ont bombardé aujourd’hui.

Israël s’attaque au Sud de la bande de Gaza

21 Avril 2011 19:54 
IRIB- L’armée du régime sioniste s’en est prise, une nouvelle fois, aux zones d’habitation, dans le Sud de la bande de Gaza. La localité d’Al-Farahine, à quelques pâtés de maisons de Khan Younes, a été, ce jeudi matin, le théâtre d’une incursion des troupes sionistes, qui ont tiré des dizaines de roquettes, en direction des maisons palestiniennes. Secondés par 4 chars, 6 bulldozers de l’armée israélienne ont pénétré de 400 mètres en profondeur des régions de l’Est de Khan Younes et détruit les champs agricoles environnants. Les attaques d’Israël, contre la Cisjordanie, se sont multipliées, ces deux dernières semaines. Un dernier bilan fait état d’au moins, 20 morts en martyrs, et des dizaines de blessés.
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La remise en cause du rapport "Goldstone" détruira la crédibilité de l'ONU

22 Avril 2011 09:07 
IRIB- La République islamique d'Iran a appelé à une action rapide de l'ONU, pour prendre en compte les recommandations du rapport du juge "Goldstone", concernant les crimes de guerre, commis, par le régime sioniste, à Gaza. Lors de la réunion saisonnière du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur adjoint de la RII, auprès de l'ONU, Eshaq Ale Habib, a souligné la nécessité de mettre un terme à l'immunité du régime sioniste envers ses crimes de guerre, à Gaza. "Il est regrettable de voir que des efforts soient menés, ces jours-ci, pour jeter aux oubliettes le rapport du juge "Goldstone", concernant les agressions israéliennes, à l'encontre des habitants innocents de Gaza", a déclaré ce responsable iranien.
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Les autorités de Gaza publient des détails sur les arrestations liées à l'assassinat de Vittorio Arrigoni (Vidéo Reuters)

Gaza - 22 avril 2011
Par Maan News
Article complété par des informations publiées sur le site du Centre Palestinien d'Information.
Le gouvernement de Gaza n'a ménagé aucun effort dans son enquête sur le meurtre de Vittorio Arrigoni et l’arrestation des responsables, a rapporté mercredi 20.4 le porte-parole du Ministre de l’Intérieur, Ehab Al-Ghusein. Deux suspects sont morts et un troisième a été blessé mardi 19.4 quand les forces de sécurité du Hamas sont intervenues dans un bâtiment de Gaza.
Ce mercredi, Al-Ghusein a donné aux journalistes les détails de l’opération. Dans une conférence de presse à Gaza, il a montré des images de la mère de Bilal Al-Umari, un des suspects, qui essaie de le convaincre de se rendre, lui disant qu’elle a la garantie qu’il sera bien traité.
Les autorités ont aussi emmené sur les lieux Al-Sa’idni, le leader dont la libération était exigée par les ravisseurs d'Arrigoni, et il les a exhortés à se rendre, a expliqué Al-Ghusein.
Le Ministère a rendu publiques les images dramatiques montrant ce qui c’est passé lors du raid, notamment celles des familles des suspects les suppliant de se rendre à la police. Puis, on entend un coup de feu.
«  Que ce soit une leçon pour ceux qui cherchent à troubler la sécurité à Gaza » a déclaré Al-Ghusein.
« Ceux qui sont derrière ce crime n’ont pas réussi à perturber la vie des Palestiniens en créant un état de terreur contre l'ISM », a-t-il ajouté.
Al-Ghusein a donné aux journalistes une chronologie des évènements depuis le kidnapping :
- Les forces de sécurité arrêtent deux Palestiniens juste après le kidnapping de jeudi 15, déclare Al-Ghusein. Ils reconnaissent leurs participations dans l’enlèvement et les activités avec le reste du groupe.
- Après le meurtre, qui a eu lieu avant la fin de l’ultimatum donné par les ravisseurs, l’enquête révèle la localisation des trois fugitifs, identifiés comme étant, Abdul Rahman Al Breizat, Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti et Bilal Al-Umari.
- Les forces de sécurité encerclent une maison et demandent à plusieurs reprises aux suspects de se rendre, conformément à la loi.
- Les suspects ouvrent le feu et un membre des forces de sécurité est légèrement blessé.
- Après six heures pendant lesquelles les autorités et les familles ont essayé de convaincre les suspects de se rendre, les forces de sécurité ont tenté de prendre le contrôle de la maison. Deux hommes sont montés sur le toit du bâtiment où les suspects s’étaient barricadés.
- Quand Abdul Rahman les a remarqués, il a jeté une grenade sur les policiers, blessant légèrement un d’entre eux.
- Ensuite, Al-Breizat a jeté une grenade au deuxième étage, blessant grièvement Bilal Al-Umari et légèrement Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti.
- Al Breizat s’est ensuite tiré une balle dans la tête, rapporte Al-Ghusein.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme a demandé une enquête sur la mort des deux suspects tués pendant l’intervention des forces armées. Le PCHR a exhorté le Procureur Général d’enquêter sur les deux décès et de publier les résultats.
Les militants des Droits de l’Homme ont aussi réitéré leur condamnation concernant le « crime odieux » de Vittorio Arrigoni et a souligné l’importance de finaliser l’enquête sur l’enlèvement et le meurtre.
Le gouvernement de Gaza et son peuple ont exprimé leur reconnaissance envers l’humaniste italien en organisant lundi des funérailles nationales. Le corps du défunt a été accompagné par la population et les services de sécurité palestinien depuis l’hôpital Shifa de la ville de Gaza jusqu’au poste frontière de Rafah pour que Vittorio rejoigne l’Italie via l’Egypte comme le souhaitait sa famille. « Israël ne voulait pas de lui vivant, ils ne l’auront pas mort » a déclaré sa mère à une agence de presse italienne, l’Agenzia Giornalistica Italia.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Soutien aux prisonniers politiques palestiniens

publié le jeudi 21 avril 2011
AFPS Nîmes

 
Bonjour, Quelques photos témoins de notre action de samedi dernier place de l’Horlogeà Nîmes.
Merci à toutes celles et ceux qui ont pu se libérer à cette occasion. Nous étions suffisamment nombreu/ses/x pour porter les 35 panneaux (avec et sans photo) des prisonnières.
Nous avons diffusé le tract de soutien aux prisonniers politiques palestiniens et recueilli de nombreuses signatures sur la pétition à adresser aux parlementaires européens de la région Sud Ouest.

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Tract
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Pétition
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La Tunisie consent à transmettre les archives d’Arafat à la Palestine

21 Avril 2011
alquds alarabi - Des sources  palestiniennes officielles ont confirmé mercredi que la nouvelle direction tunisienne a consenti à la demande du Président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de  livrer les archives du défunt président Yasser Arafat aux Palestiniens.
La partie palestinienne a œuvré au cours des dernières années, du temps du Président tunisien déchu, Zine al-Abidine Ben Ali, à obtenir les archives d’Arafat pour les transférer de Tunis à Ramallah, mais la partie tunisienne n’a pas accédé à cette demande, invoquant différents motifs et prétextes.
Mahmoud Abbas a confirmé, dans une déclaration aux médias à Tunis, l’accord de la Tunisie pour transmettre les archives à la partie palestinienne.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, les archives d’Arafat en Tunisie revêtent une grande importance, car la Tunisie était le siège de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), depuis qu’elle a quitté le Liban en 1982, jusqu’à son retour à la terre patrie en 1994.
Mahmoud Abbas s’est rendu en Tunisie les lundi et mardi, où il s’est entretenu avec le Président par intérim Foued Mebazâa, et le Premier ministre Beji Caïd-Essebsi.
Abbas a qualifié les relations palestino-tunisiennes "de fortes, solides et constantes", soulignant que "la position de la Tunisie était toujours aux côtés de la cause palestinienne, et ce dans toutes les conditions, au  cours des différentes étapes et avec tous les gouvernements successifs, c’est ce qu’on a senti et constaté dans le passé et le présent", ajoutant que "ce qui s’est passé en Tunisie est la décision du peuple tunisien".  

Le mouvement syndical palestinien applaudit la décision du STUC de faire sien l’appel BDS palestinien

vendredi 22 avril 2011 - 06h:02
Le mouvement syndical palestinien
Le mouvement syndical palestinien se félicite de la décision du Congrès des syndicats écossais (le STUC) de prendre en compte l’appel de la société civile palestinienne au BDS et il lui demande de rompre les liens avec Histadrut.
Le mouvement syndical palestinien, en tant que composante clé du Comité national pour le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), salue le Congrès des syndicats écossais pour sa décision de principe, historique, d’avril 2009 de prendre en compte l’appel de la société civile palestinienne au BDS. Nous lui sommes également profondément reconnaissants d’avoir décidé en 2010 de réexaminer ses relations avec l’organisation syndicale coloniale et raciste israélienne, Histadrut. Et nous espérons que le Congrès, cette année, prendra la décision de rompre tout lien avec la Histadrut, en application logique de son choix de principe pour le BDS.
La Histadrut, comme son passé le montre, est une organisation sioniste qui a toujours joué un rôle clé dans la poursuite de l’occupation, de la colonisation et du système de discrimination raciale israéliens. Depuis sa création, la Hisadrut est le partisan actif de la dépossession des Palestiniens et du déni de leurs droits fondamentaux. Le 13 janvier 2009, pendant la guerre d’agression qui dura 22 jours d’Israël contre la bande de Gaza, la Histadrut a publié une déclaration (1) justifiant l’agression israélienne contre Gaza. Il a été établi depuis qu’Israël y avait commis des crimes de guerre, et peut-être des crimes contre l’humanité. Une déclaration ultérieure de la Histadrut justifia également le massacre par Israël des travailleurs humanitaires et militants à bord de la Flottille de la Liberté, le 31 mai 2010 (2).
En outre, la Histadrut doit plus de 8,3 milliards de NIS (nouveau shekel israélien, soit 1,7 milliard d’euros) aux salariés palestiniens des Territoires palestiniens occupés (TPO) (3). Cette somme d’argent a été déduite des salaires des travailleurs palestiniens au titre de prestations sociales ou syndicales qu’ils n’ont jamais reçues. Les salariés palestiniens des TPO ne profitent pas de la grande majorité des droits sociaux pour lesquels ils sont légalement autorisés à cotiser. Il faut voir cela comme une partie intégrante de la spoliation récurrente des droits des salariés palestiniens par Histadrut.
Les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ne peuvent pas adhérer à la Histadrut. En Israël, le syndicat refuse de soutenir les citoyens palestiniens en lutte contre la discrimination raciale israélienne sur leur lieu de travail. Dans un exemple célèbre, la Histadrut n’a pas bougé quand, en 2004, les casques des salariés palestiniens, sur un chantier dans l’enceinte de la Knesset, furent marqués d’un X rouge, pour faciliter leur assassinat en cas d’urgence (4).
La Histadrut joua un rôle clé durant la Nakba (la Catastrophe) de 1948, au cours de laquelle au moins 750 000 Palestiniens, originaires du pays, furent déplacés par la force de leurs foyers et de leur patrie. Elle fut un acteur déterminant dans la construction des colonies (5) et continue de soutenir la colonisation de la terre palestinienne. La Histadrut s’intéresse toujours activement et commercialement à l’entreprise coloniale illégale israélienne. Par exemple, Histadrut possède 25% de la banque Yashav qui a une succursale à Jérusalem-Est occupée (6), et elle permet aux colons juifs en Cisjordanie occupée d’adhérer à l’organisation (7). D’une manière ou d’une autre, la Histadrut est directement impliquée dans les violations israéliennes de la Quatrième Convention de Genève qui interdit à Israël de transférer sa propre population civile à l’intérieur du territoire occupé. Des rapports récents révèlent le rôle crucial de la Histadrut dans le soutien au gouvernement Netanyahu, gouvernement responsable de la poursuite de l’expansion coloniale et de la construction du mur d’apartheid d’Israël, de violences extrêmes contre les Palestiniens et de l’attaque contre la Flottille de la Liberté, ainsi que de nombreuses autres agressions du droit international et des droits humains (8).
Compte tenu du soutien manifeste de la Histadrut aux crimes de guerre israéliens, à la rétention des cotisations des travailleurs palestiniens, à la discrimination raciale, et de son implication directe dans la poursuite de l’occupation et de l’entreprise coloniale d’Israël, il n’y a aucune raison pour que les syndicats fassent exception pour la Histadrut au moment de mettre en œuvre leur politique de BDS.
Il est évident qu’une politique d’ « engagement constructif » avec la Histadrut, comme le préconisent certains syndicalistes internationaux, ne peut que lui donner plus de légitimité et d’impunité pour sa complicité dans les violations israéliennes du droit international et des droits palestiniens. Un engagement, quelle qu’en soit la nature, avec une organisation idéologiquement engagée dans l’oppression raciste et coloniale israélienne du peuple palestinien revient à une normalisation et une stimulation du projet colonial d’Israël.
« S’engager de façon constructive » avec la Histadrut ne peut être plus efficace que s’engager avec les autres grandes institutions sionistes. De plus, son soutien actif à la discrimination raciale et sa carence dans le respect des droits humains et du droit international sont incompatibles avec ce que requiert au minimum pour les syndicats la promotion de l’égalité, de la justice internationales et de la solidarité des travailleurs. Le mouvement syndical international a été de tout temps un acteur déterminant, et un exemple, pour son courage et son engagement en faveur des droits humains, adoptant des sanctions concrètes, d’avant-garde, conduites par le monde du travail, contre les régimes oppressifs, dans une manifestation de solidarité agissante avec les peuples opprimés du monde entier.
Inspirés par le courage des syndicats internationaux qui boycottèrent l’Afrique du Sud pendant la lutte antiapartheid, le STUC, le TUC (Congrès des syndicats britanniques), la COSATU (principale fédération syndicale d’Afrique du Sud), l’ICTU (Congrès des syndicats irlandais), la CUT (la plus grande confédération syndicale du Brésil), et bien d’autres fédérations syndicales et des dizaines de syndicats individuels ont, une fois encore, adopté la tactique consacrée du boycott et du désinvestissement comme étant la forme la plus efficace de solidarité avec un peuple sous une oppression coloniale et raciste. Les syndicats aujourd’hui sont à l’initiative dans la défense du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, à la liberté, au respect du droit au retour de nos réfugiés, et pour la fin de l’occupation et de l’apartheid israéliens. Et nous ne pouvons pas oublier le rôle d’avant-garde du STUC dans la promotion du BDS au Royaume-Uni.
C’est dans cet esprit, qu’en plus de la STUC, l’ICTU et la COSATU ont à leur tour pris des mesures pour couper leurs liens avec la Histadrut. Le syndicat des universités et collèges britanniques (UCU) a mis en place un boycott total (9) et l’UNISON (syndicat britannique des services publics) a voté, dans le sillage de l’attaque contre la Flottille de la Liberté, la suspension des relations (10).
Comme la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud le montra, c’est dans les formes demandées par le peuple opprimé lui-même qu’une solidarité internationale efficace et constante trouve sa meilleure expression. Depuis 2005, la société civile palestinienne, dont les fédérations syndicales et l’ensemble des blocs politiques de syndicats, s’est retrouvée unie dans un appel aux personnes et aux institutions de conscience à travers le monde, et spécialement aux organisations syndicales, pour qu’ils adoptent le BDS contre Israël et le mettent en œuvre par divers moyens.
A la lumière de tout ce qui précède, nous, mouvement syndical palestinien, comprenant la quasi-totalité des blocs qui composent le PGFTU (Fédération générale des syndicats de Palestine), réitérons l’appel du BNC (Comité national palestinien du BDS) de 2009 à couper tout lien avec la Histadrut, en tant que notre meilleur espoir pour que cessent les graves violations israéliennes contre nos travailleurs et notre peuple, et ce jusqu’à ce que nous disposions de nos droits inaliénables définis par les Nations-Unies, en particulier notre droit à l’autodétermination.

Déclaration signée par les membres suivants de la PGFTU, représentant la quasi-totalité de son exécutif :
  • Central Office for the Workers Movement (Fatah) (Bureau central pour le mouvement des travailleurs)
  • Workers Unity block (Bloc pour l’unité des travailleurs)
  • Progressive Labor Union Front (Front progressiste syndical)
  • Workers Struggle Block (Bloc de la lutte des travailleurs)
  • Workers Liberation Front (Front de libération des travailleurs)
  • Progressive Workers Block (Bloc des travailleurs progressistes)
  • Workers Solidarity Organization (Organisation de solidarité des travailleurs)
Ainsi que par les organisations et syndicats suivants :
  • General Union of Palestinian Workers (Syndicat général des travailleurs palestiniens)
  • Federation of Independent Trade Unions (IFU) (Fédération des syndicats indépendants)
  • Palestinian Federation of Unions of University (Fédération des syndicats des universités palestiniennes)
  • Professors and Employees (PFUUPE) (Fédération des syndicats de professeurs et employés des universités palestiniennes)
  • General Union of Palestinian Peasants and Co-op Groups (Syndicat général des paysans et des groupements de coopératives palestiniens)
  • Union of Palestinian Farmers (Syndicat des agriculteurs palestiniens)
  • The Union of Public Employees in Palestine - Civil Sector (Syndicat des employés du secteur public - civil - en Palestine)
  • The Union of UNRWA Employees in Palestine (Syndicat des employés de l’UNRWA en Palestine)
  • General Union of Palestinian Writers (Syndicat général des auteurs palestiniens)
  • General Union of Palestinian Teachers (Syndicat général des enseignants palestiniens)
  • Palestinian Professionals Association (Association des professionnels palestiniens), comprenant les syndicats nationaux d’ingénieurs, ingénieurs agronomes, médecins, dentistes, pharmaciens, avocats et vétérinaires.
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Appel du 9 juillet 2005 de la société civile palestinienne au Boycott d’Israël
Source : 69 Palestine
Palestine occupée - 15 avril 2011 - publié le 18 avril sur BDS - traduction : JPP
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