| [ 22/04/2011 - 15:02 ] | 
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| Al-Qods occupée – CPI                  La Fondation d’al-Aqsa pour le Legs  pieux et le patrimoine a affirmé dans un communiqué jeudi que  l’occupation sioniste pénètre la mosquée sacrée d’al-Aqsa et ses  alentours de plusieurs côtés par un réseau de tunnels dont le creusement  s’est accéléré ces derniers mois.    Selon des informations obtenues par la  Fondation d’al-Aqsa, l’occupation mène d’importants creusement sous et  aux alentours de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, au sud-ouest, ainsi que du  côté du Mur des Lamentations (Al-Bouraq) au niveau de la Porte des  Maghrébins. Les tunnels s’étendent jusqu’à la Porte de la Chaine (Bab  al-Silsila) et Bab al-Mathara, et sont liés à d’autres tunnels creusés à  Wadi Helwa à Selwan. Ils pénètrent le mur de la Vieille Ville, près de  la zone extérieure de la Porte des Maghrébins. Israël mène également de vastes creusements  près de la Porte de Damas (Bab al-Amoud), afin de relier les tunnels  nouvellement crées avec un tunnel qui passe sous l’école Al Omary. La Fondation d’al-Aqsa a déclaré qu’elle  mène une collecte d’informations par des témoins oculaires qui ont  réussi à entrer dans ces tunnels et à les prendre en photo, et par les  Maqdissins dont les maisons subissent des fissures à cause des  creusements. Un mois auparavant, une équipe de la  Fondation est entrée dans le tunnel qui s’étend du centre de Selwan vers  Wadi Helwa, et accède à l’esplanade d’al-Bouraq. La Fondation a mis en garde contre le fait  que l’occupation continue de cibler la mosquée d’al-Aqsa en  affaiblissant ses fondations par des creusements et des excavations  constantes pour créer ces tunnels. | 
vendredi 22 avril 2011
L’occupation accélère les travaux de creusement des tunnels sous Al-Aqsa
Coalition pour la Liberté : nous n’avons reçu aucune demande du Fatah pour participer à la Flottille
| [ 22/04/2011 - 13:43 ] | 
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| Londres – CPI                  La Coalition de la « Flottille de la Liberté » a nié avoir reçu toute demande du mouvement du Fatah  pour rejoindre le prochain convoi dont le départ pour Gaza est prévu le  mois prochain. Elle assure en même temps que sa volonté de participer  serait une « correction de la position de l’Autorité ».    Le porte-parole de la Coalition a déclaré à l’agence Qods Press : « La Coalition n’a reçu aucune demande, ni contact de la part du Fatah concernant la participation d’une délégation de leur mouvement à la Flottille de la Liberté 2 ». Elle considère que la volonté du Fatah de participer à la Flottille de la Liberté 2 est bienvenue, et que c’est « une  révision de la position de l’Autorité palestinienne qui a accusé le  convoi d’être un « jeu stupide » tout en minimisant son importance ». Nabil Shaat, membre du Comité central du Fatah  avait annoncé que le mouvement participera à la prochaine Flottille de  la Liberté pour la bande de Gaza. Il a déclaré à la radio que le Fatah « soutient toute activité populaire ou mouvement international visant à briser le siège de la bande ». De son côté, Rami Oubda, membre de la  Campagne européenne pour la levée du blocus contre Gaza, l’un des  fondateurs de la Coalition de la Flottille de la Liberté, a précisé  qu’il existe une décision interne au sein de la Coalition pour mettre au  même niveau tous les côtés palestiniens. Il a assuré dans le même temps  ne pas donner à l’occupation des prétextes pour donner une dimension  politique à la Flottille internationale qui comprend environ mille  militants de différentes parties du monde.  Oubda a affirmé à Qods Press : « Partant  de cette vision, il sera difficile d’ouvrir la voie à l’une des factions  palestiniennes pour participer au convoi, d’autant plus que le  mouvement prend une dimension internationale, et nous ne voulons pas qu’il soit soumis à l’emploi politique interne palestinien ». Oubda a affirmé que la déclaration du docteur Nabil Shaat, membre du Comité central du Fatah, envoie des messages positifs à ceux qui s’intéressent à la « Flottile de la Liberté 2 », et que « leur effort sera bien accueilli, avec unanimité palestinienne », selon ses propos. | 
Rapport sur les violations israéliennes des droits humains
jeudi 21 avril 2011 - 21h:36
                     
                                                    
                
    
 
Cisjordanie   Jeudi 14 avril, les FOI donnent à Yasser Salem ‘Awawda, du village d’al-Bireh  dans le sud-ouest d’Hébron, une annonce selon laquelle elles vont sous  huit jours lui démolir un hangar et un puits, construit et creusé  respectivement il y a 4 et 10 ans. Elles prétendent qu’il n’a pas eu  l’autorisation pour les installer. Au cas où ‘Awanda ne répondrait pas à  cette annonce, il devra les démolir lui-même et à ses frais. Le hangar  fait 200 m² et son puits a une capacité de 250 mètres cube.
  Jeudi 14 avril, les FOI donnent à Yasser Salem ‘Awawda, du village d’al-Bireh  dans le sud-ouest d’Hébron, une annonce selon laquelle elles vont sous  huit jours lui démolir un hangar et un puits, construit et creusé  respectivement il y a 4 et 10 ans. Elles prétendent qu’il n’a pas eu  l’autorisation pour les installer. Au cas où ‘Awanda ne répondrait pas à  cette annonce, il devra les démolir lui-même et à ses frais. Le hangar  fait 200 m² et son puits a une capacité de 250 mètres cube.  Dans  l’après-midi du même jour, les FOI envoient 8 autres annonces pour  l’évacuation d’environ 100 dunums (10 ha) d’une exploitation agricole à al-Raihiya, au sud d’Hébron, au prétexte que ces « terres sont fermées et qu’il y est interdit d’y pénétrer ».
  Dans  l’après-midi du même jour, les FOI envoient 8 autres annonces pour  l’évacuation d’environ 100 dunums (10 ha) d’une exploitation agricole à al-Raihiya, au sud d’Hébron, au prétexte que ces « terres sont fermées et qu’il y est interdit d’y pénétrer ».  Lundi 18 avril, des patrouilles israéliennes obligent un certain nombre d’agriculteurs de ce même village, al-Raihiya,  à quitter leurs exploitations alors qu’ils y travaillent. Les  patrouilles poursuivent les agriculteurs et les gardent sous la menace  de leurs armes. Un membre du Conseil du village, Mohammed Salman  al-Tobasi, insiste vivement en disant que les FOI ont pénétré de force  sur le secteur de Khelet al-Ma’aser, au nord du village, qui se trouve  au sud-ouest de la colonie de Hagai. Elles poursuivent et gardent les  civils pendant plus d’une heure, dont un ingénieur qui est là pour une  enquête sur l’agriculture locale. Les FOI les libèrent après les avoir  informés qu’il leur est interdit de s’approcher ou de travailler sur ces  terrains, sauf autorisation, donnée par elles-mêmes. Ces mesures  interviennent 4 jours après la publication de 8 annonces pour  l’évacuation de dizaines de dunums.
  Lundi 18 avril, des patrouilles israéliennes obligent un certain nombre d’agriculteurs de ce même village, al-Raihiya,  à quitter leurs exploitations alors qu’ils y travaillent. Les  patrouilles poursuivent les agriculteurs et les gardent sous la menace  de leurs armes. Un membre du Conseil du village, Mohammed Salman  al-Tobasi, insiste vivement en disant que les FOI ont pénétré de force  sur le secteur de Khelet al-Ma’aser, au nord du village, qui se trouve  au sud-ouest de la colonie de Hagai. Elles poursuivent et gardent les  civils pendant plus d’une heure, dont un ingénieur qui est là pour une  enquête sur l’agriculture locale. Les FOI les libèrent après les avoir  informés qu’il leur est interdit de s’approcher ou de travailler sur ces  terrains, sauf autorisation, donnée par elles-mêmes. Ces mesures  interviennent 4 jours après la publication de 8 annonces pour  l’évacuation de dizaines de dunums.  Jeudi 14 avril, midi et demi, des colons de la colonie Bracha, installée sur les terres du village d’Iraq Burin,  au sud de Naplouse, attaquent des exploitations et des agriculteurs  dans le côté est du village. Des Palestiniens les affrontent et leur  lancent des pierres. Plus tard, les troupes d’occupation arrivent et  appuient les colons, tirent des lacrymogènes sur les Palestiniens pour  les disperser.
  Jeudi 14 avril, midi et demi, des colons de la colonie Bracha, installée sur les terres du village d’Iraq Burin,  au sud de Naplouse, attaquent des exploitations et des agriculteurs  dans le côté est du village. Des Palestiniens les affrontent et leur  lancent des pierres. Plus tard, les troupes d’occupation arrivent et  appuient les colons, tirent des lacrymogènes sur les Palestiniens pour  les disperser.  Lundi 18 avril, des colons d’un avant-poste colonial dans le sud de Yata,  au sud d’Hébron, ont lâché du bétail sur des exploitations appartenant à  des Palestiniens du village d’Um al-Khous. Les FOI présentes n’ont rien  fait pour les en empêcher.
  Lundi 18 avril, des colons d’un avant-poste colonial dans le sud de Yata,  au sud d’Hébron, ont lâché du bétail sur des exploitations appartenant à  des Palestiniens du village d’Um al-Khous. Les FOI présentes n’ont rien  fait pour les en empêcher.     Le  mardi 19 avril, vers 17 h 45, 20 colons de l’avant-poste colonial Givat  Arousa, qui est une extension de la colonie de Bracha, au sud de  Naplouse, aggressent des maisons palestiniennes dans le secteur de  Khelet al-‘Aqareb, dans la partie est du village de Bourin.  Des Palestiniens s’affrontent avec eux, leur lançant des pierres. Des  colons vêtus de noir tirent sur Brucelee Dakheel Abdul Aziz ‘Eid, 36  ans, à distance de 10 à 15 mètres. ‘Eid est touché de deux balles au  coude droit et au bassin. Plus tard, arrivent les troupes israéliennes  qui ouvrent le feu, lancent des grenades lacrymogènes et des grenades  assourdissantes sur les Palestiniens. Belal Abdul Qader Dhamiri, 28 ans,  et Mos’ab ‘Atallah Abdul Rahman Sawwan, 21 ans, souffrent de  l’inhalation des lacrymogènes. Les colons agressent aussi le journaliste  Majdi Shtayya à coups de crosse de fusil dans la figure. Il souffre  d’ecchymoses au visage et d’une hémorragie du nez. De plus, les colons  jettent au sol le journaliste Nasser Shtayya. Les deux journalistes  travaillent pour l’agence AP.  Les FOI attaquent Zeid Mohammed Mostafa  Omran, 46 ans. Celui-ci souffre d’une fracture de la jambe gauche et  d’ecchymoses au dos et à la poitrine. Il constate aussi qu’il lui manque  900 dollars (618 €) après que les FOI lui aient confisqué sa carte de  crédit.
  Le  mardi 19 avril, vers 17 h 45, 20 colons de l’avant-poste colonial Givat  Arousa, qui est une extension de la colonie de Bracha, au sud de  Naplouse, aggressent des maisons palestiniennes dans le secteur de  Khelet al-‘Aqareb, dans la partie est du village de Bourin.  Des Palestiniens s’affrontent avec eux, leur lançant des pierres. Des  colons vêtus de noir tirent sur Brucelee Dakheel Abdul Aziz ‘Eid, 36  ans, à distance de 10 à 15 mètres. ‘Eid est touché de deux balles au  coude droit et au bassin. Plus tard, arrivent les troupes israéliennes  qui ouvrent le feu, lancent des grenades lacrymogènes et des grenades  assourdissantes sur les Palestiniens. Belal Abdul Qader Dhamiri, 28 ans,  et Mos’ab ‘Atallah Abdul Rahman Sawwan, 21 ans, souffrent de  l’inhalation des lacrymogènes. Les colons agressent aussi le journaliste  Majdi Shtayya à coups de crosse de fusil dans la figure. Il souffre  d’ecchymoses au visage et d’une hémorragie du nez. De plus, les colons  jettent au sol le journaliste Nasser Shtayya. Les deux journalistes  travaillent pour l’agence AP.  Les FOI attaquent Zeid Mohammed Mostafa  Omran, 46 ans. Celui-ci souffre d’une fracture de la jambe gauche et  d’ecchymoses au dos et à la poitrine. Il constate aussi qu’il lui manque  900 dollars (618 €) après que les FOI lui aient confisqué sa carte de  crédit.
 Document public
 Document public                                                                                 
PCHR du 14 au 20 avril 2011
          Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs  agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les  Territoires palestiniens occupés (TPO).         
Pendant cette semaine du 14 au 20 avril :
- un civil palestinien de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, est décédé des suites de ses blessures ;
- un civil palestinien a été blessé par des colons israéliens dans le sud de Naplouse ;
- les FOI ont bombardé un camp d’entraînement des Brigades Izziddin al-Qassam, une école et des habitations voisines ont été endommagées ;
-   les FOI ont continué de cibler les travailleurs, agriculteurs et  pêcheurs dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :- les FOI ont ouvert le feu sur des agriculteurs et pêcheurs palestiniens dans le nord de la bande de Gaza, mais aucune victime n’a été signalée ;
 
-  les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations pacifiques en Cisjordanie :- 3 civils palestiniens, dont un mineur, ont été blessés à Ramallah ;
- 3 manifestants, dont deux internationaux, ont été arrêtés ;
 
-  les FOI ont conduit 40 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :- elles ont arrêté 12 civils palestiniens, dont 5 mineurs ;
- elles ont opéré sur les domiciles de militants de la résistance non violente contre la colonisation, et maltraité leur familles ;
 
-  Israël a maintenu un siège total sur la bande de Gaza et renforcé son siège sur la Cisjordanie :- les FOI ont complètement fermé la Cisjordanie et la bande de Gaza pour la Pessah ;
 
-   les FOI ont poursuivi la colonisation en Cisjordanie et les colons  israéliens leurs attaques contre les civils palestiniens et leurs  biens :- elles ont diffusé de nouveaux avis pour la destruction de bâtiments civils et l’évacuation d’agriculteurs ;
- les colons israéliens ont poursuivi leurs agressions contre les civils palestiniens dans le nord et le sud de la Cisjordanie.
 
 
 Un soldat israélien s’apprête à  lancer une grenade lacrymogène sur des maisons palestiniennes de Nabi  Saleh, village au nord-ouest de Ramallah
Violations israéliennes recensées durant la semaine du 14 au 20 avril 2011
1 - Incursions dans les zones  palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs  biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 14 avril
Minuit, les FOI entrent dans le quartier de Bir al-Mahjar, dans le nord-ouest d’Hébron.  Elles fouillent de nombreuses maisons et contrôlent les identités de  leurs habitants. Parmi ces maisons, les domiciles de Salim al-Shaarawi,  Mohammed Jihad al-Oweidi, Azzam al-Oweidi et de son frère Hatem, et  Suleiman Ateya Refa’i. Les FOI se retirent vers une heure et demie.
8 h, incursion dans al-Oja, village au nord de Jéricho ; l’armée patrouille dans les rues quelques temps avant de se retirer.
9 h 25, incursion dans Aroura, au nord de Ramallah.
9 h 30, dans Ejoul, même secteur.
10 h, les services de l’hôpital européen de Khan Younis annoncent le décès de Mahdi Jumaa Abu Athreh, 22 ans, de al-Shokeh  village au sud-est de Rafah. Selon les investigations du PCHR, il était  8 h le 8 avril quand les FOI ont tiré des obus sur l’aéroport Gaza  International. 4 civils, dont un jeune mineur, avaient été blessés. Abu  Athreh était dans un état critique
18 h 50,  incursion dans Kafr Qdoum, au nord-est de Qalqilya.
20 h 30, dans le sud de Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.
22 h, dans Deir al-Ghsoun, au nord de Tulkarem.
22 h 30, dans Ematin, au nord-est de Qalqilya.
23 h 40, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya.
Vendredi 15 avril
1 h 30, les FOI entrent dans Orta, au sud-est de Naplouse ; avant de se retirer vers 3 h, elles arrêtent :
- Mohammed Hassan Awwad, 33 ans.
18 h 30, incursion dans Khrebtha al-Musbah et Beit Or al-Tahta, à l’ouest de Ramallah.
Samedi 16 avril
Minuit, les FOI entrent dans Dora,  une ville au sud d’Hébron, pour opérer dans la maison d’Ibrahim  Mohammed Yousif al-Awawdeh, 27 ans. Elles arrêtent al-Awawdeh et le  dirigent sur le centre de détention de Kfar Etzion, au sud-ouest de  Bethléhem.
Minuit dix, incursion dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où l’armée fouille de nombreuses maisons et avant de se retirer, arrête :
- Ahmed Salim Derar Radwan, et
- Mahmoud Khaled Sabri Badwan, tous deux de 16 ans.
2 h, les FOI entrent dans Bir Zeit, à l’ouest de Ramallah ; dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où elles fouillent la maison de Khader Mahmoud Hamed Salim et arrêtent :
- Abdullah Salim, 17 ans, fils de Salim.
Khader Mahmoud a témoigné au PCHR :
« Vers 2 h du matin, samedi 16 avril,  nous dormions quand l’armée de l’occupation israélienne arrive dans le  secteur et pénètre dans l’appartement de mon fils, au premier étage. Mon  épouse a l’impression que quelque chose se passe dans la maison, elle  ouvre les yeux et dit que les soldats entourent le lit. Elle crie  vivement. Mon fils demande aux soldats, ‘qu’est-ce que vous faites ici ?’ ‘Qui vous a fait entrer ?’ Le soldat répond ‘Ca me regarde comment je suis entré ici’. Mon fils dit ‘Vous n’avez pas le droit d’entrer ici’.  Le militaire alors le fait monter à l’étage du dessus et il frappe à la  porte. J’ouvre la porte et je réveille ma famille. Les soldats entrent  et pointent leurs armes sur mes petits enfants qui ont 6, 4 et 2 ans.  Les enfants sont très paniqués. Alors, nous descendons sous la menace  des armes et nous sommes détenus dans une seule pièce. Certains des  soldats sont restés à l’étage du dessus. Je retrouve par terre la  chemise que j’avais portée et que je cherchais, et je m’aperçois qu’une  somme de 270 NIS (nouveau shekel israélien, soit 55 € environ) y a été  volée. Quand je leur demande où est passé l’argent, ils répondent qu’il  n’y avait rien dans la chemise. Ils se mettent à démolir les portes des  placards et ils cassent aussi les lits. Ils vandalisent le salon et  mettent la pagaille. Ils prennent mon fils et quand je leur demande ‘Pourquoi vous l’emmenez ? ’, ils répondent ‘s’il est déclaré coupable de rien nous vous le ramènerons’. Ils arrêtent mon fils et quittent la maison vers 4 h. »
1 h 10,  l’aviation tire sur le camp d’entraînement « Tunis » à l’est de Al Zaytoun, banlieue est de Gaza ville, utilisé par les brigades Izziddin al-Qassam, le bras armé du Hamas.  Ce camp jouxte l’école primaire “Tunis” dont toutes les fenêtres  explosent du fait de la déflagration. On ne déplore aucune victime.
1 h 15,  l’aviation tire un missile sur le site « Badr » utilisé par les brigades  Izzidddin al Qassam, au nord-ouest du camp de réfugiés de Shati  à l’ouest de Gaza ville. Toutes les vitres de l’immeuble voisin sont  soufflées. On ne déplore aucune victime. Ce camp avait déjà été la cible  des FOI par le passé.
2 h, les FOI entrent dans Beit Ummar,  au nord d’Hébron. Elles fouillent la maison d’Ahmed Khalil Abu Hashem,  43 ans, secrétaire du comité national contre le mur et la colonisation à  Beit Ummar. Les soldats enferment Abu Hashem et les neuf membres de sa  famille dans une pièce, et maltraitent deux de ses fils.
D’après l’enquête du PCHR, une fois que la famille est  enfermée dans une pièce unique, les FOI menottent et bande les yeux du  fils d’’Abu Hashem, Yousif, 18 ans. Elles retiennent son fils pendant 50  minutes dans le salon et le frappent à plusieurs reprises. En plus, les  FOI obligent un autre fils d’Abu Hashem, Mohammed, 15 ans, à sortir de  la maison et à rester à l’extérieur. Elles le menottent, lui bandent les  yeux et l’obligent à se mettre à genoux sur un tas de pierres. Elles le  maintiennent à l’extérieur pendant 35 minutes, tout en le tabassant.
10 h 30, incursion dans Meslieh, dans al-Jarba et dans Sanour, au sud de Jénine.
2 h, dans Sourif, au nord  d’Hébron, l’armée opère sur la maison de Mousa Ahmed Mohammed al-Hih, 21  ans, employé à l’hôpital du gouvernorat d’Hébron. Avant de se retirer,  elle l’arrête et le conduit au centre de Kfar Etzion, au sud-ouest de  Belthéhém.
10 h, les FOI entrent dans Kafr Addik et dans Ein al-Matwi à l’ouest de Salfit ; et dans Saida et al-Nazla al-Sharqia, au nord de Tulkarem.
13 h, les troupes d’occupation déployées et postées dans le centre et le sud d’Hébron  pénètrent dans la vieille rue d’al-Shallala, qui est adjacente à la  colonie de Beit Hadassa, dans le centre de la ville. Elles pénètrent  dans la maison de la famille de Mutaz Mohammed Shaker Abdul Hamid  al-Muhtaseb, 15 ans. Les soldats le frappent, l’arrêtent et le  transfèrent au poste de police israélien dans le sud-est d’Hébron, puis  au centre de détention de Kfar Etzion. On enquête à son sujet à propos  de «  jets de pierres sur une patrouille israélienne comme l’aurait attesté un membre de cette patrouille ». Mutaz rejette cette accusation.
Selon les informations recueillies par le PCHR, les FOI  ont frappé et arrêté Mutaz juste dix minutes après que des colons  israéliens voisins aient jeté des pierres sur sa maison. Dimanche, 17  avril, Mutaz est libéré sur caution. Il sera convoqué devant un tribunal  militaire ultérieurement.
15 h, incursion dans al-Nazla al-Sharqia, au sud de Tulkarem.
20 h, les vedettes garde-côtes ancrées au large de Beit Lahiya  font feu de façon intensive à l’aide de fusées éclairantes sur des  bateaux en pêche. Pris de panique par l’intensité des tirs, les pêcheurs  rentrent à terre par peur d’être blessés ou arrêtés. Pas de victimes.  Pas de dégâts sur le matériel.
20 h 40, les FOI entrent dans Azzoun,  à l’est de Qalqilya, patrouillent dans les rues et posent un  check-point près de l’entrée de la ville. Elles ferment une porte de fer  posée à l’entrée nord d’Azzoun, pour empêcher les voitures des  habitants palestiniens d’entrer ou de sortir de la ville. Vers 23 h 40,  l’armée se retire.
Dimanche 17 avril
8 h 30, incursion dans Zabouba, au nord-ouest de Jénine.
9 h 40, du haut de leurs miradors situés à la frontière à l’est de Beit Hanoun,  les FOI font feu sur des agriculteurs occupés à leurs travaux dans la  banlieue est de Beit Hanoun à l’est de la rue al-Qurman. Ils parviennent  à échapper aux tirs. Aucune victime.
10 h, incursion dans Beit Leed,  à l’est de Tulkarem. Elles opèrent à l’entrée nord du village, appelée  « Abu Martin ». L’armée patrouille quelques temps dans las rues et se  retire.
12 h 30, dans la ville de Tulkarem.
13 h 30, dans Azzoun, à  l’est de Qalqilya, où l’armée patrouille dans la ville et pose un  check-point à une entrée de la ville, avant de se retirer vers 14 h 40.
18 h 50, dans Jayyous,  même secteur. L’armée patrouille dans les rues et fouille deux maisons,  celles de Yousif Mahmoud Ahmed Qadoumi et de son frère. Les soldats  menacent les deux frères d’expulser leurs familles de chez elles s’ils  continuent de jeter des pierres sur le mur d’annexion. Vers 19 h 40, les  FOI se retirent.
21 h, les FOI entrent dans Balaa, à l’est de Tulkarem.
Lundi 18 avril
1 h 30, incursion dans Orta, au sud-est de Naplouse, où l’armée fouille de nombreuses maisons. Avant de se retirer vers 3 h 30, elle arrête :
- Tawfiq Hendawi Mahmoud Qwariq, 16 ans.
2 h 35, dans Aroura,  au nord de Ramallah. L’armée arrête 4 Palestiniens et les conduit au  centre d’interrogatoire d’al-Maskoubeyeh, dans Jérusalem occupée. Ces  Palestiniens sont :
- Mohammed Suleiman Mohammed Suleiman, 26 ans ;
- Basel Nazmi Ahmed Yousif al-Arouri, 27 ans ;
- Umar Mustafa Saleh al-Khasib, 25 ans, et
- Mohammed Mustafa Saleh al-Khasib, 23 ans.
Mardi 19 avril
21 h 10, incursion dans Azzoun, à l’est de Qalqilya.
21 h 20, dans Asala, au sud-est.
Mercredi 20 avril
17 h 30, les FOI entrent dans Deir Al-Ghsoun, et dans al-Jarousheyeh, au nord de Tulkarem,  
 
 Lundi 18 avril, des membres des forces de sécurité du Hamas portent le cercueil du militant pro-palestinien italien Vittorio Arrigoni, exécuté la semaine dernière par un groupe salafiste.
Reuters
2 - Usage d’une force démesurée  contre les manifestations non violentes protestant contre la  colonisation et la construction du mur d’annexion
Durant la dernière semaine, les FOI ont continué  d’utiliser la violence contre les manifestations pacifiques organisées  par les Palestiniens, avec des militants internationaux et israéliens,  pour protester contre la colonisation et la construction du mur.
3 Palestiniens, dont un mineur, ont été blessés. Des  dizaines de Palestiniens et de militants ont inhalé les lacrymogènes des  Israéliens, et pris de coups de la part des soldats. En outre, les FOI  ont arrêté 2 internationaux et un Palestinien.
Bil’in, à l’ouest de  Ramallah : vendredi 15 avril après la prière, la manifestation  hebdomadaire non violente de Palestiniens et militants des droits de  l’homme part du centre de Bi’lin, défile dans les rues du village en  chantant des slogans nationaux. Cette manifestation coïncide avec le  9ème anniversaire de l’arrestation du député du Conseil législatif  palestinien, Marwan al-Barghouthi. Les manifestants brandissent des  drapeaux palestiniens, ainsi que des drapeaux jaunes avec le portrait de  Vitorio Arrigoni, le militant italien assassiné à Gaza. Les  manifestants se dirigent alors vers le mur. Les FOI ont monté une  clôture de barbelés, à une centaine de mètres de là. Avant que les  manifestants n’arrivent à la clôture, les FOI ferment le passage et se  mettent à tirer à coups de balles caoutchoucs, de lacrymogènes et de  bombes sonores sur les manifestants. Elles les aspergent aussi d’une eau  polluée et leur font la chasse à travers les oliveraies.
2 Palestiniens, dont un mineur, sont blessés et beaucoup d’autres souffrent des lacrymogènes. Les blessés sont :
- Samir Suleiman Burnat, 35 ans, blessé d’uneballe dans une épaule, et
- Fadi Fadel Al-Khati, blessé par un corps de grenade lacrymogène à la main gauche.
Ni’lin,  à l’ouest de Ramallah : après la prière du vendredi 15 avril, la  manifestation hebdomadaire non violente, protestant contre la  construction du mur se dirige vers le mur. La manifestation coïncide  avec l’anniversaire de la mort de Khalil al-Wazir (Abu Jihad), et se  déroule juste deux jours avant la Journée des Prisonniers palestiniens.  Le cortège traverse le village, chantant des slogans nationaux,  brandissant des drapeaux palestiniens et les portraits de Nael et Fakhri  al-Barghouthi, prisonniers en Israël. Les FOI ont fermé la porte du mur  avec des barbelés. Quand les manifestants essaient de passer le mur  pour se rendre sur leurs terres de l’autre côté, les FOI les en  empêchent. Les manifestants répondent en lançant des pierres sur les FOI  qui répliquent en tirant et lançant des grenades sur eux. Et les  poursuivent aussi entre les oliviers.
Nabi Saleh, au nord-ouest  de Ramallah : la manifestation hebdomadaire coïncide avec le neuvième  anniversaire de l’arrestation du député Marwan al-Barghouthi, avec  l’anniversaire du martyre de Khalil al-Wazir (Abu Jihad) et se trouve à  deux jours de la Journée des Prisonniers palestiniens. Les manifestants  marchent dans les rues du village, chantant des slogans nationaux,  exprimant leur refus de l’occupation et de son arbitraire. Des drapeaux  palestiniens sont brandis dans la manifestation, ainsi que des portraits  de prisonniers. Les manifestants se dirigent vers les terres  confisquées au profit des colons israéliens de Halmish.
Dans la matinée, les FOI avaient fermé les entrées du  village pour empêcher les manifestants palestiniens et internationaux  d’accéder aux terres. Quand ils arrivent, l’armée tire. Elle arrose  aussi les manifestants avec de l’eau polluée et leur fait la chasse.  Beaucoup de manifestants respirent les lacrymogènes et de plus, les FOI  arrêtent 2 internationaux dont les identités ne sont pas connues.  L’armée transforme également la maison de Helmi al-Tamimi en site  militaire, avant de se retirer vers 16 h 50.
Prison d’Ofra, au  sud-ouest de Ramallah : dimanche 17 avril, Journée des Prisonniers  palestiniens, des dizaines de Palestiniens et de familles de prisonniers  palestiniens enfermés dans les geôles israéliennes ont organisé une  manifestation non violente en solidarité avec leurs prisonniers, à  l’occasion de cette Journée des Prisonniers. Les manifestants sont  rassemblés à proximité de la prison d’Ofra. Ils chantent des slogans  nationaux, brandissent des drapeaux palestiniens et des portraits de  prisonniers. Puis ils se dirigent vers la prison. Les FOI ont fermé les  portes et avant que les manifestants n’arrivent, elles tirent sur eux.  Les manifestants répondent en lançant des pierres.
Ayman Ahmed al-Barghouthi, 20 ans, est blessé par une  bombe sonore reçue dans le cou, pendant que d’autres manifestants  souffrent des lacrymogènes et des coups portés par les soldats. En  outre, les FOI arrêtent Fares Farouq Badr, 21 ans, et le conduisent à la  prison.
 
 Journée des Prisonniers  palestiniens, des femmes de Gaza avec des portraits de leurs fils dans  les geôles israéliennes. 750 Gazaouis emprisonnés n’ont pas reçu de  visite depuis juin 2007. 5500 Palestiniens sont dans les prisons  israéliennes (chiffre B’Tselem)
(AP Photo/Adel Hana)
 3 - Maintien du bouclage des TPO
Israël maintient un bouclage hermétique sur les TPO et  des restrictions drastiques aux déplacements des Palestiniens dans la  bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.
Bande de Gaza
 Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière
 Rafah International 
| Date | : : | Palestiniens sortant | : : | Palestiniens entrant | 
|---|---|---|---|---|
| 13 avril | : | 267 | : | 295 ; 33 refoulés par les autorités égyptiennes | 
| 14 avril | : | 312 | : | 312 ; 47 refoulés | 
| 15 avril | : | : | 17 | |
| 16 avril | : | fermé | : | |
| 17 avril | : | 253, dont plusieurs candidats au pèlerinage | : | 308 ; 183 refoulés | 
| 18 avril | : | 357, dont plusieurs candidats au pèlerinage | : | 193 | 
| 19 avril | : | 324, dont plusieurs candidats au pèlerinage | : | 253 ; 97 refoulés | 
Karm Abu Salem (Kerem Shalom)
| Date | : | Importations | Qté | : | Exportations | Qté | 
|---|---|---|---|---|---|---|
| 13 avril | : | denrées alimentaires | 1489 tonnes | : | fleurs | 128 300 | 
| : | matériel agricole | 1642 tonnes | : | |||
| : | denrées diverses | 1017 tonnes | : | |||
| : | gaz domestique | 200,85 tonnes | : | |||
| : | fioul industriel | : | ||||
| : | diesel | 75 500 litres | : | |||
| : | aide humanitaire | 135 tonnes | : | |||
| : | nourritures animales | 1443 tonnes | : | |||
| : | : | |||||
| 14 avril | : | denrées alimentaires | 1588 tonnes | : | ||
| : | matériel agricole | 1832 tonnes | : | |||
| : | denrées diverses | 902 tonnes | : | |||
| : | gaz domestique | 202,10 tonnes | : | |||
| : | ciment pour l’UNRWA | 240 tonnes | : | |||
| : | fers à béton pour l’UNRWA | 39 tonnes | : | |||
| : | ciment pour l’ANERA | 120 tonnes | : | |||
| : | nourritures animales | 1560 tonnes | : | |||
| : | fioul industriel | : | ||||
| : | essence | 19 999 litres | : | |||
| : | diesel | 222 209 litres | : | |||
| : | aide humanitaire | 1037 tonnes | : | |||
| : | : | |||||
| 15 avril | : | denrées alimentaires | 705 tonnes | : | ||
| : | matériel agricole | 938 tonnes | : | |||
| : | denrées diverses | 211 tonnes | : | |||
| : | gaz domestique | 111,28 tonnes | : | |||
| : | fioul industriel | : | ||||
| : | nourritures animales | 858 tonnes | : | |||
| : | aide humanitaire | 609 tonnes | : | |||
| : | : | |||||
| 17 avril | : | denrées alimentaires | 2002 tonnes | : | fleurs | 43 000 | 
| : | matériel agricole | 1463 tonnes | : | |||
| : | denrées diverses | 1118 tonnes | : | |||
| : | gaz domestique | 204,50 tonnes | : | |||
| : | fioul industriel | : | ||||
| : | ciment pour l’UNRWA | 136 tonnes | : | |||
| : | céréales | 1209 tonnes | : | |||
| : | aide humanitaire | 849 tonnes | : | |||
| : | : | 
A noter que les 18 & 19 avriln le poste frontière est resté fermé à cause des fêtes juives.
Beit Hanoun (Erez) 
| Population | : | 13 avril - | 14 avril - | 15 avril - | 16 avril - | 17 avril - | 18 avril - | 19 avril | 
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Patients | : | 35 | 42 | 1 | 0 | 45 | 2 | 0 | 
| Accompagnateurs | : | 42 | 41 | 1 | 0 | 44 | 2 | 0 | 
| Palestiniens venant d’Israël | : | 2 | 24 | 5 | 0 | 5 | 0 | 0 | 
| Diplomates | : | 7 | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 
| Presse | : | 9 | 4 | 1 | 0 | 3 | 0 | 0 | 
| Internationaux | : | 15 | 60 | 18 | 0 | 16 | 0 | 0 | 
| Gazaouis | : | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 
| Gens d’affaires | : | 56 | 57 | 0 | 0 | 60 | 0 | 0 | 
| Réunions d’affaires | : | 0 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 
| Entretiens sécurité | : | 0 | 3 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 
| Personnalités | : | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 | 0 | 
| Ambulances vers Israël | : | 2 | 2 | 1 | 0 | 4 | 0 | 0 | 
| Ambulances venant d’Israël | : | 1 | 3 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 
Cisjordanie
Jérusalem : les FOI  maintiennent les restrictions pour entrer et sortir de la ville. Des  milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne  peuvent toujours y accéder. Et ces restrictions sont renforcées encore  le vendredi, jour de prière, où de nombreux Palestiniens voudraient  venir prier à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.
Ramallah :  les  restrictions aux déplacements se poursuivent et particulièrement aux  check-points de Jaba et Qalandya, au sud-est de la ville.
- jeudi 14 avril, 11 h, les FOI montent un check-point à l’entrée de Nabi Saleh, au nord-ouest ;
- vendredi 15 avril, 16 h, les FOI reprennent position sur le check-point d’‘Attara, à l’entrée nord de Birzeit, au nord de Ramallah ;
- 19 h 30, pose d’un check-point au carrefour de Beit Our al-Fouqa, à l’ouest ;
- samedi 16 avril, 19 h 30, un autre sous le pont de Kharbatha al-Mesbah, même secteur, et
- dimanche 17 avril, 20 h 45, un check-point à l’entrée de Beit Liqya, même secteur.
Qalqilya :
- jeudi 14 avril, les FOI posent 3 check-points autour de la ville ;
- samedi 16 avril, 4 check-points ;
- dimanche 17 avril, 4 check-points, et
- mardi 19 avril, 3 check-points.
Tulkarem :
- jeudi 14 avril, les FOI posent un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, près d’al-Ras, au sud de Tulkarem ;
- 12 h 30, un autre à l’entrée de Beit Leed, à l’est ;
- 21 h, un autre sur la route Tulkarem/Qalqilya, dans le secteur de Mothallath Jbarah, au sud ;
- samedi 16 avril, 8 h, un check-point sur la même route, à 500 m du check-point de Jbarah, dans le même secteur ;
- dimanche 17 avril, 11 h, les limitations aux passages des Palestiniens sont renforcées sur le check-point d’Ennab, sur la route Tulkarem/Naplouse ;
- 19 h 30, les FOI posent un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, à l’entrée de Phar’oun, au sud de la ville ;
- lundi 18 avril, midi, pose d’un check-point sur la route Deir al-Ghsoun/’Eteil, au nord ;
- 18 h, nouveau check-point sur la route d’Anabta/Bazarya, à l’est ;
- mardi 19 avril, 13 h, un autre à l’entrée nord de Beit Leed, et
- 19 h 30, un sur la route Tulkarem/Qalqilya, à Mothalath Jbarah.
Jénine :
- jeudi 14 avril, 9 h 30, pose d’un check-point près du carrefour de Sanour, au sud de Jénine ;
- dimanche 17 avril, 18 h 30, un check-point au carrefour de Zaboula, au nord-ouest ;
- mardi 19 avril, 8 h, un autre au carrefour de Zabouba, même secteur, et
- mercredi 20, 3 h, un check-point sur la route qui mène à l’université américaine arabe, au sud-est de Jénine.
Jéricho :
- vendredi 15 avril, 14 h, pose d’un check-point à l’entrée de Fasayel, au nord de la ville.
Salfit :
- lundi 18 avril, 8 h 20, les FOI posent un check-point à l’entrée d’Eskaka, à l’est de Salfit ;
- 9 h 50, un autre à l’entrée de Kufr al-Deek, à l’ouest, mais le check-point était ôté à 10 h 40 ;
- 18 h 10, autre check-point à l’entrée de Bruqeen, à l’ouest, retiré à 19 h ;
- mardi 19 avril, 12 h 40, pose d’un check-point à l’entrée sud de Kefel Hares, au nord, et
-  mercredi 20 avril, 7 h, autre check-point au carrefour de Bedia et Masha, au nord-ouest.
 4 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens
Israël  poursuit la colonisation des TPO, en violation flagrante du droit  international humanitaire ; ainsi que les attaques des colons contre les  Palestiniens et leurs biens.
 Jeudi 14 avril, les FOI donnent à Yasser Salem ‘Awawda, du village d’al-Bireh  dans le sud-ouest d’Hébron, une annonce selon laquelle elles vont sous  huit jours lui démolir un hangar et un puits, construit et creusé  respectivement il y a 4 et 10 ans. Elles prétendent qu’il n’a pas eu  l’autorisation pour les installer. Au cas où ‘Awanda ne répondrait pas à  cette annonce, il devra les démolir lui-même et à ses frais. Le hangar  fait 200 m² et son puits a une capacité de 250 mètres cube.
  Jeudi 14 avril, les FOI donnent à Yasser Salem ‘Awawda, du village d’al-Bireh  dans le sud-ouest d’Hébron, une annonce selon laquelle elles vont sous  huit jours lui démolir un hangar et un puits, construit et creusé  respectivement il y a 4 et 10 ans. Elles prétendent qu’il n’a pas eu  l’autorisation pour les installer. Au cas où ‘Awanda ne répondrait pas à  cette annonce, il devra les démolir lui-même et à ses frais. Le hangar  fait 200 m² et son puits a une capacité de 250 mètres cube. Dans  l’après-midi du même jour, les FOI envoient 8 autres annonces pour  l’évacuation d’environ 100 dunums (10 ha) d’une exploitation agricole à al-Raihiya, au sud d’Hébron, au prétexte que ces « terres sont fermées et qu’il y est interdit d’y pénétrer ».
  Dans  l’après-midi du même jour, les FOI envoient 8 autres annonces pour  l’évacuation d’environ 100 dunums (10 ha) d’une exploitation agricole à al-Raihiya, au sud d’Hébron, au prétexte que ces « terres sont fermées et qu’il y est interdit d’y pénétrer ». Lundi 18 avril, des patrouilles israéliennes obligent un certain nombre d’agriculteurs de ce même village, al-Raihiya,  à quitter leurs exploitations alors qu’ils y travaillent. Les  patrouilles poursuivent les agriculteurs et les gardent sous la menace  de leurs armes. Un membre du Conseil du village, Mohammed Salman  al-Tobasi, insiste vivement en disant que les FOI ont pénétré de force  sur le secteur de Khelet al-Ma’aser, au nord du village, qui se trouve  au sud-ouest de la colonie de Hagai. Elles poursuivent et gardent les  civils pendant plus d’une heure, dont un ingénieur qui est là pour une  enquête sur l’agriculture locale. Les FOI les libèrent après les avoir  informés qu’il leur est interdit de s’approcher ou de travailler sur ces  terrains, sauf autorisation, donnée par elles-mêmes. Ces mesures  interviennent 4 jours après la publication de 8 annonces pour  l’évacuation de dizaines de dunums.
  Lundi 18 avril, des patrouilles israéliennes obligent un certain nombre d’agriculteurs de ce même village, al-Raihiya,  à quitter leurs exploitations alors qu’ils y travaillent. Les  patrouilles poursuivent les agriculteurs et les gardent sous la menace  de leurs armes. Un membre du Conseil du village, Mohammed Salman  al-Tobasi, insiste vivement en disant que les FOI ont pénétré de force  sur le secteur de Khelet al-Ma’aser, au nord du village, qui se trouve  au sud-ouest de la colonie de Hagai. Elles poursuivent et gardent les  civils pendant plus d’une heure, dont un ingénieur qui est là pour une  enquête sur l’agriculture locale. Les FOI les libèrent après les avoir  informés qu’il leur est interdit de s’approcher ou de travailler sur ces  terrains, sauf autorisation, donnée par elles-mêmes. Ces mesures  interviennent 4 jours après la publication de 8 annonces pour  l’évacuation de dizaines de dunums. Jeudi 14 avril, midi et demi, des colons de la colonie Bracha, installée sur les terres du village d’Iraq Burin,  au sud de Naplouse, attaquent des exploitations et des agriculteurs  dans le côté est du village. Des Palestiniens les affrontent et leur  lancent des pierres. Plus tard, les troupes d’occupation arrivent et  appuient les colons, tirent des lacrymogènes sur les Palestiniens pour  les disperser.
  Jeudi 14 avril, midi et demi, des colons de la colonie Bracha, installée sur les terres du village d’Iraq Burin,  au sud de Naplouse, attaquent des exploitations et des agriculteurs  dans le côté est du village. Des Palestiniens les affrontent et leur  lancent des pierres. Plus tard, les troupes d’occupation arrivent et  appuient les colons, tirent des lacrymogènes sur les Palestiniens pour  les disperser. Lundi 18 avril, des colons d’un avant-poste colonial dans le sud de Yata,  au sud d’Hébron, ont lâché du bétail sur des exploitations appartenant à  des Palestiniens du village d’Um al-Khous. Les FOI présentes n’ont rien  fait pour les en empêcher.
  Lundi 18 avril, des colons d’un avant-poste colonial dans le sud de Yata,  au sud d’Hébron, ont lâché du bétail sur des exploitations appartenant à  des Palestiniens du village d’Um al-Khous. Les FOI présentes n’ont rien  fait pour les en empêcher.Selon les informations recueillies par le PCHR et le  témoignage de Mohammed Yusef al-Nawaj’a, un colon nommé Yaqoub Talia et  deux autres avec lui, de l’avant-poste colonial de Yaakov Dalia qui  s’est monté sur des terres confisquées au village d’Um al-Khous, ont  lâché un grand nombre de bovins appartenant à une exploitation sur  d’autres exploitations couvrant un secteur de 200 dunums (20 ha), dans  le but de les endommager. Ces cultures de blé et d’orge appartiennent  aux familles al-Nawaj’a et ‘Awad et sont considérées comme leur  principale ressource pour vivre.
Al-Nawaj’a souligne que c’est intentionnellement que les  colons ont libéré des centaines de moutons sur les exploitations au  cours des semaines passées, sur différents secteurs à Yatta, notamment  al-Msafer, Sosya, Janaba, Mneizel, Bir al-‘Ad et al-Tawamin, dans le but  de détruire ces exploitations, et ainsi d’aller à leur confiscation.  Certaines de ces exploitations appartiennent à : Mohammed Ibrahim  Msallam al-Nawaj’a, Mohammed Yusef al-Nawaj’a et Jihad Mohammed Ahmed  al-Nawaj’a.
 Le  mardi 19 avril, vers 17 h 45, 20 colons de l’avant-poste colonial Givat  Arousa, qui est une extension de la colonie de Bracha, au sud de  Naplouse, aggressent des maisons palestiniennes dans le secteur de  Khelet al-‘Aqareb, dans la partie est du village de Bourin.  Des Palestiniens s’affrontent avec eux, leur lançant des pierres. Des  colons vêtus de noir tirent sur Brucelee Dakheel Abdul Aziz ‘Eid, 36  ans, à distance de 10 à 15 mètres. ‘Eid est touché de deux balles au  coude droit et au bassin. Plus tard, arrivent les troupes israéliennes  qui ouvrent le feu, lancent des grenades lacrymogènes et des grenades  assourdissantes sur les Palestiniens. Belal Abdul Qader Dhamiri, 28 ans,  et Mos’ab ‘Atallah Abdul Rahman Sawwan, 21 ans, souffrent de  l’inhalation des lacrymogènes. Les colons agressent aussi le journaliste  Majdi Shtayya à coups de crosse de fusil dans la figure. Il souffre  d’ecchymoses au visage et d’une hémorragie du nez. De plus, les colons  jettent au sol le journaliste Nasser Shtayya. Les deux journalistes  travaillent pour l’agence AP.  Les FOI attaquent Zeid Mohammed Mostafa  Omran, 46 ans. Celui-ci souffre d’une fracture de la jambe gauche et  d’ecchymoses au dos et à la poitrine. Il constate aussi qu’il lui manque  900 dollars (618 €) après que les FOI lui aient confisqué sa carte de  crédit.
  Le  mardi 19 avril, vers 17 h 45, 20 colons de l’avant-poste colonial Givat  Arousa, qui est une extension de la colonie de Bracha, au sud de  Naplouse, aggressent des maisons palestiniennes dans le secteur de  Khelet al-‘Aqareb, dans la partie est du village de Bourin.  Des Palestiniens s’affrontent avec eux, leur lançant des pierres. Des  colons vêtus de noir tirent sur Brucelee Dakheel Abdul Aziz ‘Eid, 36  ans, à distance de 10 à 15 mètres. ‘Eid est touché de deux balles au  coude droit et au bassin. Plus tard, arrivent les troupes israéliennes  qui ouvrent le feu, lancent des grenades lacrymogènes et des grenades  assourdissantes sur les Palestiniens. Belal Abdul Qader Dhamiri, 28 ans,  et Mos’ab ‘Atallah Abdul Rahman Sawwan, 21 ans, souffrent de  l’inhalation des lacrymogènes. Les colons agressent aussi le journaliste  Majdi Shtayya à coups de crosse de fusil dans la figure. Il souffre  d’ecchymoses au visage et d’une hémorragie du nez. De plus, les colons  jettent au sol le journaliste Nasser Shtayya. Les deux journalistes  travaillent pour l’agence AP.  Les FOI attaquent Zeid Mohammed Mostafa  Omran, 46 ans. Celui-ci souffre d’une fracture de la jambe gauche et  d’ecchymoses au dos et à la poitrine. Il constate aussi qu’il lui manque  900 dollars (618 €) après que les FOI lui aient confisqué sa carte de  crédit. Document public
 Document publicPour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 14 au 20 avril 2011 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP
La Chine "profondément préoccupée" par la situation à Gaza
22 Avril 2011
La Chine est "profondément préoccupée" par la situation dans la bande de  Gaza et appelle les parties concernées à respecter leur engagement de  cessez-le-feu, a rapporté vendredi la presse chinoise.       
"La Chine appelle les parties concernées à respecter leur engagement de cessez-le-feu conclue récemment, faire preuve de retenue et s'abstenir de toute provocation unilatérale afin de stabiliser la situation et de rétablir le calme le plus tôt possible", a souligné le représentant chinois auprès de l'ONU, M. Li Baodong, devant le Conseil de Sécurité.
Le diplomate chinois a indiqué que son pays s'oppose aux activités de colonisation par Israël dans les territoires palestiniens occupés, affirmant que ces activités ne contribuent pas à sortir de l'impasse, ni à construire la confiance politique mutuelle.
"Nous appelons Israël à faire preuve de retenue et de prudence et à adopter des mesures concrètes pour la création des conditions favorables à la reprise rapide des pourparlers entre les deux parties", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur a également appelé la communauté internationale à fédérer ses efforts visant à promouvoir les pourparlers de paix et assurer la promotion du processus de paix.
"Nous espérons que le Quartette (international pour le Proche-Orient) jouera son rôle dans la recherche d'une solution susceptible de sortir le processus de paix de l'impasse", a souligné le responsable chinois.
"La Chine appelle les parties concernées à respecter leur engagement de cessez-le-feu conclue récemment, faire preuve de retenue et s'abstenir de toute provocation unilatérale afin de stabiliser la situation et de rétablir le calme le plus tôt possible", a souligné le représentant chinois auprès de l'ONU, M. Li Baodong, devant le Conseil de Sécurité.
Le diplomate chinois a indiqué que son pays s'oppose aux activités de colonisation par Israël dans les territoires palestiniens occupés, affirmant que ces activités ne contribuent pas à sortir de l'impasse, ni à construire la confiance politique mutuelle.
"Nous appelons Israël à faire preuve de retenue et de prudence et à adopter des mesures concrètes pour la création des conditions favorables à la reprise rapide des pourparlers entre les deux parties", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur a également appelé la communauté internationale à fédérer ses efforts visant à promouvoir les pourparlers de paix et assurer la promotion du processus de paix.
"Nous espérons que le Quartette (international pour le Proche-Orient) jouera son rôle dans la recherche d'une solution susceptible de sortir le processus de paix de l'impasse", a souligné le responsable chinois.
La situation inquiétante des enfants de Gaza
21-04-2011
Stress, pauvreté, désespoir, danger: voilà le quotidien des enfants de  Gaza, s'alarme l'Unicef. Sur le million et demi de personnes qui vivent  "emprisonnées" dans ce territoire fermé de 51 km de long et 10 km de  large, la moitié ont moins de 18 ans.
Le blocus qu'Israël impose au  territoire palestinien depuis 2006 – bien que légèrement allégé après  que la prise d'assaut par Tsahal d'une flottille de la paix en juin 2010  a été condamné la communauté internationale – entraine une  "paupérisation extrême de la population, dont les enfants sont les  premières victimes", explique Catherine Weibel, la porte-parole de  l'organisation onusienne pour la région.
Le taux de scolarisation (de 90%)  reste l'un des plus élevés de la région, pour les garçons comme pour les  filles. Mais le conservatisme croissant à l'égard des filles, sous  l'influence du Hamas au pouvoir, pourrait  menacer leur accès à l'éducation. Et le fort stress auquel les enfants  sont soumis a entrainé une chute de leurs résultats scolaires.
De plus en plus d'enfants cumulent  école et travail, pour contribuer aux revenus du foyer.  Beaucoup  travaillent dans les zones dangereuses, comme dans les tunnels à la  frontière avec l'Egypte, qui servent à contourner le blocus. "Des  tunnels qui parfois s'effondrent, ou qui peuvent être gazés par les  Egyptiens et bombardés par les Israéliens", rapporte Catherine Weibel.
Autre lieu à haut risque, la zone  tampon imposée par Israël côté palestinien. C'est une bande de 300  mètres de large, tout le long de la frontière entre les deux  territoires. "Officiellement, toute personne qui pénètre dans cette zone  est immédiatement prise pour cible par Tsahal. En réalité, les soldats  tirent vers tous ceux qui s'approchent à moins de un kilomètre", alors  que le territoire ne fait que dix kilomètres de large. Résultat: depuis  le début de l'année, huit enfants palestiniens ont été tués et 48  blessés par les forces de sécurités israéliennes (en 2010, les chiffres  étaient de 11 enfants tués et 360 blessés).
Si les enfants vont y travailler  malgré le danger, c'est parce que cette zone qui couvre 30% des terres  arables de Gaza concentre aussi plusieurs industries. "Ils vont dépecer  les vieilles usines de leurs matériaux, qu'ils revendent à bon prix aux  ferrailleurs, et qui sont utilisés pour la reconstruction", explique  Catherine Weibel.
Elle souligne aussi que le désespoir,  l'absence de perspectives d'avenir, et le sentiment puissant d'étouffer  sur cette bande de terre fermée et surpeuplée pousse de plus en plus  d'enfants et d'adolescents à se droguer. La substance à la mode est le  Tramadol, un puissant analgésique, que les enfants font passer par les  tunnels.
En chiffres
80% de la population gazawie dépend de l'aide humanitaire  60% dépend de l'aide alimentaireLe taux de natalité est d'environ six enfants par femme.
Lien
"Il est temps de créer l'Etat palestinien"
22/04/2011
REUTERS/Ammar Awad
Peu avant Pâques, Monseigneur  Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, livre ses réflexions sur la  situation en Israël et dans les territoires palestiniens.             Les célébrations de Pâques sont une occasion  importante pour parler de Paix. Quel est votre message pour les  Israéliens et les Palestiniens? 
Il est grand temps de passer du  message à la réalité. Jusqu'à présent nous n'avons fait que parler de  paix, mais les promesses sont restées sans lendemain. De fait, la paix  manque, la confiance manque et la peur paralyse. Certes, il y a parfois  des signes encourageants. Par exemple, à l'occasion de Pâques, les  autorités israéliennes ont facilité les libertés de déplacement afin que  les chrétiens de Galilée ou de Bethléem puissent venir au Saint  Sépulcre. Ceci dit, les incidents quotidiens risquent de ruiner les  bonnes volontés qui existent chez les Israéliens et les Palestiniens.  Puisque nous venons de célébrer Pâques, je veux dire que rien ne se fera  sans une conversion des coeurs.   
Depuis quelque temps, des discussions diplomatiques et publiques portent sur le projet de reconnaissance de l'Etat de Palestine,  par la prochaine assemblée générale de l'ONU, en septembre. Croyez-vous  que le moment soit venu de proclamer l'Etat Palestinien? 
Oui.  Raison de plus pour que Israël et les Etats-Unis fassent le premier pas.  S'ils devaient être les derniers, ce serait une honte. Le premier  ministre [de l'Autorité palestinienne],  Salam Fayyad, travaille avec discrétion et efficacité pour que les  institutions palestiniennes soient prêtes, le moment venu, en septembre.      
Vous semblez certain que cela se fera en septembre.
Nous  espérons tous ce vote de l'ONU. L'occupation est odieuse. Je dis  souvent qu'elle fait du mal à l'occupé et à l'occupant, aux Palestiniens  comme à Israël. Je demande à Israël, d'avoir cet acte de courage, de  reconnaître l'Etat de Palestine,  s'il veut donner l'image d'un pays démocratique. Je dis à Israël,  n'attendez pas plus longtemps. Sinon, ce sera pire pour vous et pour les  autres.     
Dans quelles frontières l'Etat Palestinien sera-t-il créé?
Pour les Palestiniens, ce sont celles de 1967. Mais je crois que des retouches vont être faites, notamment pour les réfugiés.     
Les Palestiniens seraient-ils d'accord pour un compromis sur la question des réfugiés?
Je  pense que oui. Les réfugiés qui ont droit au retour, ont aussi le droit  de choisir. Je ne pense pas qu'un réfugié palestinien qui vit  aujourd'hui au Canada, bien installé avec sa famille et dans son  travail, choisirait de revenir. Il y a le droit du retour et le choix du  retour.     
Croyez-vous que le Hamas soit d'accord pour qu'un compromis soit négocié entre l'Autorité Palestinienne et le gouvernement israélien?
Je ne peux parler au nom du Hamas,  mais dans tout Etat et dans tout gouvernement, il existe des  oppositions, des voix non concordantes. En Israël par exemple, il y a le  Shass, qui est un parti d'opposition radical. Les Palestiniens, les  Israéliens et la communauté internationale ne doivent pas laisser le  dernier mot aux radicaux de quelque côté qu'ils soient.     
Les révolutions en cours dans le monde arabe ont-elles une influence sur la question palestinienne?
Absolument.  Elles résonnent comme un appel. On ne peut pas attendre d'être débordé  par les masses. Il est temps de franchir ce pas et de créer l'Etat  Palestinien. C'est absolument nécessaire.     
Efficacité du ministère de l’intérieur de Gaza pour mettre la main sur les assassins d’Arrigoni
| [ 21/04/2011 - 23:47 ] | 
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| Gaza – CPI Les habitants de la bande de Gaza ont  montré leur soulagement en voyant le ministère de l’intérieur et de la  sécurité nationale mettre fin au dossier de l’assassinat du militant  italien Vittorio Arrigoni, avec une rapidité et une efficacité  exceptionnelles.  Rapidité  Abou Ahmed Nabhan, 55 ans, confirme que le  cabinet d’Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a pu découvrir  les ficelles du crime de l’assassinat de Vittorio Arrigoni, en mettant  la main sur trois suspects, en cinq jours seulement. Un quatrième y a  laissé la vie. Nabhan confie au correspondant du Centre  Palestinien d’Information (CPI) que ce crime est condamné de façon  catégorique par toutes les traditions palestiniennes. La religion  islamique refuse tout acte semblable. Il souligne que le gouvernement a  tous les droits de faire régner la sécurité, la loi, personne n’est  au-dessus de la loi.      La police, une sagesse exemplaire    Pour sa part, le Gazaoui Solayman  Al-Hazine, 46 ans, dit que l’assassinat du solidaire italien a heurté la  sensibilité de tous les Palestiniens. Les assassins doivent recevoir ce  qu’ils méritent. Il a salué la police palestinienne, qui a  montré une grande sagesse durant l’arrestation des suspects. Les  policiers ont encerclé la maison où se retranchaient les suspects, à  l’ouest du camp d’Al-Nassirat. Al-Hazin est témoin ; il a vu comment les  agents du ministère de l’intérieur ont envoyé des négociateurs voir les  suspects afin qu’ils se rendent. Mais ils refusaient.      Qu’ils se rendent vivants    Une source de la sécurité qui a participé à  cette opération a informé le correspondant du Centre Palestinien  d’Information (CPI) : « Nous avons pris toutes les mesures afin qu’ils  se rendent vivants, en vain. Ils ont tout refusé, et ont refusé toute  intercession. Ils se sont entêtés jusqu’à compliquer la situation que  l’on connaît ». On a appris que non seulement, ils ont  refusé toute discussion, mais qu’ils ont aussi ouvert le feu sur les  agents de sécurité. Trois d’entre eux ont été moyennement blessés.      Une fin dramatique    Plus tard, le ministère de l’intérieur a  déclaré la fin de l’encerclement des suspects de l’assassinat du  militant italien Vittorio Arrigoni, à l’ouest du nouveau camp  d’Al-Nassirat, au centre de la bande de Gaza. L’opération a pris fin de  façon tragique. Le suspect Abou Ar-Rahman Al-Birizat, de nationalité  jordanienne, a lancé une bombe sur ses deux camarades, les blessant, un  grièvement et un légèrement, avant qu’il ne se suicide par une balle. L’envoyé de notre Centre Palestinien  d’Information (CPI) confirme que la police palestinienne a demandé aux  suspects, retranchés dans une maison de la famille Abou Gholet, de se  rendre, afin de maître la main sur eux vivants. Les personnes suspectées d’avoir tué le  militant italien Vittorio Arrigoni, dit notre correspondant, sont  Mahmoud Al-Salfiti, Bilal Al-Omari, Abdou Ar-Rahman Al-Birizat (connu  sous le nom de Mohammed Hassan), en plus de Faris Abou Ghola.      Zone sécuritaire fermée    Le ministère de l’intérieur et de la  sécurité nationale a considéré le lieu de l’incident comme étant une  zone sécuritaire fermée. Le correspondant du Centre Palestinien  d’Information (CPI) confirme que les suspects n’ont pas accepté de se  rendre ; pire, ils ont tiré sur les policiers et en ont blessé un. Un  suspect a même tiré sur son père qui voulait le convaincre de se rendre,  en vain.      Les parents    Des sources du ministère de l’intérieur et  de la sécurité nationale confient à notre envoyé que la police  palestinienne a convoqué les parents des suspects pour convaincre leurs  fils de se rendre, en vain. Les chefs du ministère de l’intérieur ont  donné des ordres clairs pour mettre la main sur les suspects vivants,  afin de connaître tous les détails de leur crime, les causes et surtout  qui pourrait être derrière le crime. Notons qu’à l’aube du vendredi 15 avril  2011, le corps du militant italien Vittorio Arrigoni a été trouvé dans  une maison vide, au nord de la bande de Gaza. Il a été tué quelques  heures seulement après avoir été kidnappé par un groupe dit "salafite".  Avant de le tuer, le groupe avait fait diffuser une bande vidéo montrant  la victime les yeux bandés, et à la clef, une demande de libération de  ses membres détenus dans les prisons du gouvernement palestinien de  Gaza. Notons aussi que le ministère de  l’intérieur a publié sur son site internet les photos de trois jeunes  suspectés d’avoir participé à l’assassinat d’Arrigoni. Il a aussi mis  leur tête à prix. Disons enfin que le kidnapping et  l’assassinat du militant italien ont suscité une grande colère dans la  rue palestinienne. Beaucoup sont sortis manifester  pour réclamer la  peine de mort à l’encontre des assassins. | 
La chambre de commerce de Gaza appelle à stopper la destruction de la zone industrielle
| [ 22/04/2011 - 12:37 ] | 
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| Gaza – CPI      Mahmoud Al-Yazedji, président de la  chambre de commerce des départements de la bande de Gaza, a appelé les  institutions internationales et le Quartet à intervenir rapidement pour  arrêter le ratissage de la zone industrielle, à l’est de la ville de  Gaza (Bdiko) et aux alentours du point de passage Al-Minttar. Ils les  appelle aussi à faire les pressions nécessaires sur les occupants  israéliens afin d’ouvrir ce point de passage, essentiel pour tous les  départements de la Bande. Dans un communiqué de presse donné hier jeudi 21 avril, Al-Yazedji a condamné les opérations de ratissage pratiquées par des tanks israéliens dans ladite zone, en dépit du calme régnant. On comprend de ces opérations que les occupants veulent imposer la fermeture définitive de du passage d’Al-Minttar comme une réalité du terrain, dit le président de la chambre de commerce. Notons que ces opérations viennent pour confirmer la déclaration de la fermeture de ce point par l’occupant, sous des prétextes sécuritaires, une fermeture qui a donné un coup mortel à l’économie palestinienne. Notons aussi qu’un certain nombre d’hommes d’affaires palestiniens ont donné de grands efforts, tentant de pousser les Israéliens à ouvrir le passage, en vain. | 
Gaza : des tirs de l’occupation font un blessé
| [ 22/04/2011 - 10:38 ] | 
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| Gaza – CPI                  Les forces israéliennes ont ouvert le  feu avec leurs mitrailleuses sur des agriculteurs palestiniens au nord  de la bande de Gaza, jeudi soir, touchant l’un d'eux de diverses  blessures. Il a été évacué vers l’hôpital pour y être soigné.    Selon des sources médicales  palestiniennes, un agriculteur âgé de 45 ans a été moyennement blessé  par les tirs des forces de l’occupation sioniste au nord de Gaza. Les sources ont informé le correspondant du CPI que l’agriculteur a été blessé par balle réelle au ventre, au nord de Beit Lahia. Ses blessures sont moyennes et il est soigné à l’hôpital. | 
Trois blessés dans un bombardement d’artillerie sioniste près du passage de Karni
[      22/04/2011 - 11:08 ]     
Gaza – CPI 
                Trois citoyens ont été blessés par un bombardement d’artillerie sioniste qui a ciblé un entrepôt  déjà détruit par l’occupation dans un précédent bombardement. Il était  utilisé pour stocker les marchandises près du passage de Karni  (al-Mintar), situé à l’est de Gaza-ville.   
Le porte-parole médiatique du haut comité d’urgence et des secours à Gaza, Adham Abou Samiya, a déclaré : « Trois  palestiniens ont été blessés à l’est de la ville après des tirs d’obus  d’artillerie par l’occupation israélienne en direction des employés  d’une usine. Les trois blessés ont été transportés à l’hôpital Shifa ». Il a précisé que leur état va de léger à modéré.
Un agriculteur avait été blessé jeudi à Beit Lahia par les tirs des forces de l’occupation, et son état est modéré.
Des chars militaires sionistes ont réalisé  jeudi matin des travaux de nivellement dans la zone industrielle et la  région du passage de Karni, à l’est de Gaza-ville, démolissant les  entrepôts qu’ils ont bombardé aujourd’hui.
Israël s’attaque au Sud de la bande de Gaza
21 Avril 2011 19:54 
IRIB- L’armée du régime sioniste s’en est prise, une nouvelle fois, aux zones d’habitation, dans le Sud de la bande de Gaza.                          La localité d’Al-Farahine, à quelques pâtés de maisons de Khan Younes, a  été, ce jeudi matin, le théâtre d’une incursion des troupes sionistes,  qui ont tiré des dizaines de roquettes, en direction des maisons  palestiniennes. Secondés par 4 chars, 6 bulldozers de l’armée  israélienne ont pénétré de 400 mètres en profondeur des régions de l’Est  de Khan Younes et détruit les champs agricoles environnants. Les attaques  d’Israël, contre la Cisjordanie, se sont multipliées, ces deux  dernières semaines. Un dernier bilan fait état d’au moins, 20 morts en  martyrs, et des dizaines de blessés.
La remise en cause du rapport "Goldstone" détruira la crédibilité de l'ONU
22 Avril 2011 09:07 
IRIB- La République islamique d'Iran a  appelé à une action rapide de l'ONU, pour prendre en compte les  recommandations du rapport du juge "Goldstone", concernant les crimes de  guerre, commis, par le régime sioniste, à Gaza.                         Lors de la réunion saisonnière du Conseil de sécurité de l'ONU,  l'ambassadeur adjoint de la RII, auprès de l'ONU, Eshaq Ale Habib, a  souligné la nécessité de mettre un terme à l'immunité du régime sioniste  envers ses crimes de guerre, à Gaza. "Il est regrettable de voir que  des efforts soient menés, ces jours-ci, pour jeter aux oubliettes le  rapport du juge "Goldstone", concernant les agressions israéliennes, à  l'encontre des habitants innocents de Gaza", a déclaré ce responsable  iranien.
Les autorités de Gaza publient des détails sur les arrestations liées à l'assassinat de Vittorio Arrigoni (Vidéo Reuters)
 Gaza - 22 avril 2011
Par Maan News
Article complété par des informations publiées sur le site du Centre Palestinien d'Information.
 Le gouvernement de Gaza n'a ménagé aucun effort dans son enquête sur le  meurtre de Vittorio Arrigoni et l’arrestation des responsables, a  rapporté mercredi 20.4 le porte-parole du Ministre de l’Intérieur, Ehab  Al-Ghusein. Deux suspects sont morts et un troisième a été blessé mardi  19.4 quand les forces de sécurité du Hamas sont intervenues dans un bâtiment de Gaza.
   Ce mercredi, Al-Ghusein a donné aux journalistes les détails de l’opération. Dans une conférence de presse à Gaza,  il a montré des images de la mère de Bilal Al-Umari, un des suspects,  qui essaie de le convaincre de se rendre, lui disant qu’elle a la  garantie qu’il sera bien traité. 
Les autorités ont aussi emmené sur les lieux Al-Sa’idni, le leader dont la libération était exigée par les ravisseurs d'Arrigoni, et il les a exhortés à se rendre, a expliqué Al-Ghusein.
Les autorités ont aussi emmené sur les lieux Al-Sa’idni, le leader dont la libération était exigée par les ravisseurs d'Arrigoni, et il les a exhortés à se rendre, a expliqué Al-Ghusein.
 Le Ministère a rendu publiques les images dramatiques montrant ce qui  c’est passé lors du raid, notamment celles des familles des suspects  les suppliant de se rendre à la police. Puis, on entend un coup de feu.
« Que ce soit une leçon pour ceux qui cherchent à troubler la sécurité à Gaza » a déclaré Al-Ghusein.
« Ceux qui sont derrière ce crime n’ont pas réussi à perturber la vie des Palestiniens en créant un état de terreur contre l'ISM », a-t-il ajouté.
Al-Ghusein a donné aux journalistes une chronologie des évènements depuis le kidnapping :
- Les forces de sécurité arrêtent deux Palestiniens juste après le kidnapping de jeudi 15, déclare Al-Ghusein. Ils reconnaissent leurs participations dans l’enlèvement et les activités avec le reste du groupe.
- Après le meurtre, qui a eu lieu avant la fin de l’ultimatum donné par les ravisseurs, l’enquête révèle la localisation des trois fugitifs, identifiés comme étant, Abdul Rahman Al Breizat, Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti et Bilal Al-Umari.
- Les forces de sécurité encerclent une maison et demandent à plusieurs reprises aux suspects de se rendre, conformément à la loi.
- Les suspects ouvrent le feu et un membre des forces de sécurité est légèrement blessé.
- Après six heures pendant lesquelles les autorités et les familles ont essayé de convaincre les suspects de se rendre, les forces de sécurité ont tenté de prendre le contrôle de la maison. Deux hommes sont montés sur le toit du bâtiment où les suspects s’étaient barricadés.
- Quand Abdul Rahman les a remarqués, il a jeté une grenade sur les policiers, blessant légèrement un d’entre eux.
- Ensuite, Al-Breizat a jeté une grenade au deuxième étage, blessant grièvement Bilal Al-Umari et légèrement Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti.
- Al Breizat s’est ensuite tiré une balle dans la tête, rapporte Al-Ghusein.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme a demandé une enquête sur la mort des deux suspects tués pendant l’intervention des forces armées. Le PCHR a exhorté le Procureur Général d’enquêter sur les deux décès et de publier les résultats.
Les militants des Droits de l’Homme ont aussi réitéré leur condamnation concernant le « crime odieux » de Vittorio Arrigoni et a souligné l’importance de finaliser l’enquête sur l’enlèvement et le meurtre.
Le gouvernement de Gaza et son peuple ont exprimé leur reconnaissance envers l’humaniste italien en organisant lundi des funérailles nationales. Le corps du défunt a été accompagné par la population et les services de sécurité palestinien depuis l’hôpital Shifa de la ville de Gaza jusqu’au poste frontière de Rafah pour que Vittorio rejoigne l’Italie via l’Egypte comme le souhaitait sa famille. « Israël ne voulait pas de lui vivant, ils ne l’auront pas mort » a déclaré sa mère à une agence de presse italienne, l’Agenzia Giornalistica Italia.
« Que ce soit une leçon pour ceux qui cherchent à troubler la sécurité à Gaza » a déclaré Al-Ghusein.
« Ceux qui sont derrière ce crime n’ont pas réussi à perturber la vie des Palestiniens en créant un état de terreur contre l'ISM », a-t-il ajouté.
Al-Ghusein a donné aux journalistes une chronologie des évènements depuis le kidnapping :
- Les forces de sécurité arrêtent deux Palestiniens juste après le kidnapping de jeudi 15, déclare Al-Ghusein. Ils reconnaissent leurs participations dans l’enlèvement et les activités avec le reste du groupe.
- Après le meurtre, qui a eu lieu avant la fin de l’ultimatum donné par les ravisseurs, l’enquête révèle la localisation des trois fugitifs, identifiés comme étant, Abdul Rahman Al Breizat, Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti et Bilal Al-Umari.
- Les forces de sécurité encerclent une maison et demandent à plusieurs reprises aux suspects de se rendre, conformément à la loi.
- Les suspects ouvrent le feu et un membre des forces de sécurité est légèrement blessé.
- Après six heures pendant lesquelles les autorités et les familles ont essayé de convaincre les suspects de se rendre, les forces de sécurité ont tenté de prendre le contrôle de la maison. Deux hommes sont montés sur le toit du bâtiment où les suspects s’étaient barricadés.
- Quand Abdul Rahman les a remarqués, il a jeté une grenade sur les policiers, blessant légèrement un d’entre eux.
- Ensuite, Al-Breizat a jeté une grenade au deuxième étage, blessant grièvement Bilal Al-Umari et légèrement Mahmoud Muhammad Nimir Salfiti.
- Al Breizat s’est ensuite tiré une balle dans la tête, rapporte Al-Ghusein.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme a demandé une enquête sur la mort des deux suspects tués pendant l’intervention des forces armées. Le PCHR a exhorté le Procureur Général d’enquêter sur les deux décès et de publier les résultats.
Les militants des Droits de l’Homme ont aussi réitéré leur condamnation concernant le « crime odieux » de Vittorio Arrigoni et a souligné l’importance de finaliser l’enquête sur l’enlèvement et le meurtre.
Le gouvernement de Gaza et son peuple ont exprimé leur reconnaissance envers l’humaniste italien en organisant lundi des funérailles nationales. Le corps du défunt a été accompagné par la population et les services de sécurité palestinien depuis l’hôpital Shifa de la ville de Gaza jusqu’au poste frontière de Rafah pour que Vittorio rejoigne l’Italie via l’Egypte comme le souhaitait sa famille. « Israël ne voulait pas de lui vivant, ils ne l’auront pas mort » a déclaré sa mère à une agence de presse italienne, l’Agenzia Giornalistica Italia.
Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
Soutien aux prisonniers politiques palestiniens
publié le              jeudi 21 avril 2011            
AFPS Nîmes
 
AFPS Nîmes
Bonjour, Quelques photos témoins de notre action de samedi dernier place de l’Horlogeà Nîmes.
Merci à toutes celles et ceux qui ont pu se libérer à cette occasion. Nous étions suffisamment nombreu/ses/x pour porter les 35 panneaux (avec et sans photo) des prisonnières.
Nous avons diffusé le tract de soutien aux prisonniers politiques palestiniens et recueilli de nombreuses signatures sur la pétition à adresser aux parlementaires européens de la région Sud Ouest.
La Tunisie consent à transmettre les archives d’Arafat à la Palestine
21 Avril 2011
alquds alarabi -  Des sources  palestiniennes officielles ont confirmé mercredi que la  nouvelle direction tunisienne a consenti à la demande du Président de  l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de  livrer les archives du défunt président Yasser Arafat aux Palestiniens. 
La partie palestinienne a œuvré au cours des dernières années, du temps du Président tunisien déchu, Zine al-Abidine Ben Ali, à obtenir les archives d’Arafat pour les transférer de Tunis à Ramallah, mais la partie tunisienne n’a pas accédé à cette demande, invoquant différents motifs et prétextes.
Mahmoud Abbas a confirmé, dans une déclaration aux médias à Tunis, l’accord de la Tunisie pour transmettre les archives à la partie palestinienne.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, les archives d’Arafat en Tunisie revêtent une grande importance, car la Tunisie était le siège de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), depuis qu’elle a quitté le Liban en 1982, jusqu’à son retour à la terre patrie en 1994.
Mahmoud Abbas s’est rendu en Tunisie les lundi et mardi, où il s’est entretenu avec le Président par intérim Foued Mebazâa, et le Premier ministre Beji Caïd-Essebsi.
Abbas a qualifié les relations palestino-tunisiennes "de fortes, solides et constantes", soulignant que "la position de la Tunisie était toujours aux côtés de la cause palestinienne, et ce dans toutes les conditions, au cours des différentes étapes et avec tous les gouvernements successifs, c’est ce qu’on a senti et constaté dans le passé et le présent", ajoutant que "ce qui s’est passé en Tunisie est la décision du peuple tunisien".
La partie palestinienne a œuvré au cours des dernières années, du temps du Président tunisien déchu, Zine al-Abidine Ben Ali, à obtenir les archives d’Arafat pour les transférer de Tunis à Ramallah, mais la partie tunisienne n’a pas accédé à cette demande, invoquant différents motifs et prétextes.
Mahmoud Abbas a confirmé, dans une déclaration aux médias à Tunis, l’accord de la Tunisie pour transmettre les archives à la partie palestinienne.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, les archives d’Arafat en Tunisie revêtent une grande importance, car la Tunisie était le siège de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), depuis qu’elle a quitté le Liban en 1982, jusqu’à son retour à la terre patrie en 1994.
Mahmoud Abbas s’est rendu en Tunisie les lundi et mardi, où il s’est entretenu avec le Président par intérim Foued Mebazâa, et le Premier ministre Beji Caïd-Essebsi.
Abbas a qualifié les relations palestino-tunisiennes "de fortes, solides et constantes", soulignant que "la position de la Tunisie était toujours aux côtés de la cause palestinienne, et ce dans toutes les conditions, au cours des différentes étapes et avec tous les gouvernements successifs, c’est ce qu’on a senti et constaté dans le passé et le présent", ajoutant que "ce qui s’est passé en Tunisie est la décision du peuple tunisien".
Le mouvement syndical palestinien applaudit la décision du STUC de faire sien l’appel BDS palestinien
vendredi 22 avril 2011 - 06h:02
                                
                        
Le mouvement syndical palestinien
          Le mouvement syndical palestinien se félicite de la décision du  Congrès des syndicats écossais (le STUC) de prendre en compte l’appel  de la société civile palestinienne au BDS et il lui demande de rompre  les liens avec Histadrut.         
Le mouvement syndical palestinien, en  tant que composante clé du Comité national pour le Boycott,  Désinvestissement et Sanctions (BDS), salue le Congrès des syndicats  écossais pour sa décision de principe, historique, d’avril 2009 de  prendre en compte l’appel de la société civile palestinienne au BDS.  Nous lui sommes également profondément reconnaissants d’avoir décidé en  2010 de réexaminer ses relations avec l’organisation syndicale coloniale  et raciste israélienne, Histadrut. Et nous espérons que le Congrès,  cette année, prendra la décision de rompre tout lien avec la Histadrut,  en application logique de son choix de principe pour le BDS.
La Histadrut, comme son passé le montre, est une  organisation sioniste qui a toujours joué un rôle clé dans la poursuite  de l’occupation, de la colonisation et du système de discrimination  raciale israéliens. Depuis sa création, la Hisadrut est le partisan  actif de la dépossession des Palestiniens et du déni de leurs droits  fondamentaux. Le 13 janvier 2009, pendant la guerre d’agression qui dura  22 jours d’Israël contre la bande de Gaza, la Histadrut a publié une  déclaration (1)  justifiant l’agression israélienne contre Gaza. Il a été établi depuis  qu’Israël y avait commis des crimes de guerre, et peut-être des crimes  contre l’humanité. Une déclaration ultérieure de la Histadrut justifia  également le massacre par Israël des travailleurs humanitaires et  militants à bord de la Flottille de la Liberté, le 31 mai 2010 (2).
En outre, la Histadrut doit plus de 8,3 milliards de NIS  (nouveau shekel israélien, soit 1,7 milliard d’euros) aux salariés  palestiniens des Territoires palestiniens occupés (TPO) (3).  Cette somme d’argent a été déduite des salaires des travailleurs  palestiniens au titre de prestations sociales ou syndicales qu’ils n’ont  jamais reçues. Les salariés palestiniens des TPO ne profitent pas de la  grande majorité des droits sociaux pour lesquels ils sont légalement  autorisés à cotiser. Il faut voir cela comme une partie intégrante de la  spoliation récurrente des droits des salariés palestiniens par  Histadrut.
Les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza  ne peuvent pas adhérer à la Histadrut. En Israël, le syndicat refuse de  soutenir les citoyens palestiniens en lutte contre la discrimination  raciale israélienne sur leur lieu de travail. Dans un exemple célèbre,  la Histadrut n’a pas bougé quand, en 2004, les casques des salariés  palestiniens, sur un chantier dans l’enceinte de la Knesset, furent  marqués d’un X rouge, pour faciliter leur assassinat en cas d’urgence (4).
La Histadrut joua un rôle clé durant la Nakba (la  Catastrophe) de 1948, au cours de laquelle au moins 750 000  Palestiniens, originaires du pays, furent déplacés par la force de leurs  foyers et de leur patrie. Elle fut un acteur déterminant dans la  construction des colonies (5)  et continue de soutenir la colonisation de la terre palestinienne. La  Histadrut s’intéresse toujours activement et commercialement à  l’entreprise coloniale illégale israélienne. Par exemple, Histadrut  possède 25% de la banque Yashav qui a une succursale à Jérusalem-Est  occupée (6), et elle permet aux colons juifs en Cisjordanie occupée d’adhérer à l’organisation (7).  D’une manière ou d’une autre, la Histadrut est directement impliquée  dans les violations israéliennes de la Quatrième Convention de Genève  qui interdit à Israël de transférer sa propre population civile à  l’intérieur du territoire occupé. Des rapports récents révèlent le rôle  crucial de la Histadrut dans le soutien au gouvernement Netanyahu,  gouvernement responsable de la poursuite de l’expansion coloniale et de  la construction du mur d’apartheid d’Israël, de violences extrêmes  contre les Palestiniens et de l’attaque contre la Flottille de la  Liberté, ainsi que de nombreuses autres agressions du droit  international et des droits humains (8).
Compte tenu du soutien manifeste de la Histadrut aux  crimes de guerre israéliens, à la rétention des cotisations des  travailleurs palestiniens, à la discrimination raciale, et de son  implication directe dans la poursuite de l’occupation et de l’entreprise  coloniale d’Israël, il n’y a aucune raison pour que les syndicats  fassent exception pour la Histadrut au moment de mettre en œuvre leur  politique de BDS.
Il est évident qu’une politique d’ « engagement  constructif » avec la Histadrut, comme le préconisent certains  syndicalistes internationaux, ne peut que lui donner plus de légitimité  et d’impunité pour sa complicité dans les violations israéliennes du  droit international et des droits palestiniens. Un engagement, quelle  qu’en soit la nature, avec une organisation idéologiquement engagée dans  l’oppression raciste et coloniale israélienne du peuple palestinien  revient à une normalisation et une stimulation du projet colonial  d’Israël.
« S’engager de façon constructive » avec la Histadrut ne  peut être plus efficace que s’engager avec les autres grandes  institutions sionistes. De plus, son soutien actif à la discrimination  raciale et sa carence dans le respect des droits humains et du droit  international sont incompatibles avec ce que requiert au minimum pour  les syndicats la promotion de l’égalité, de la justice internationales  et de la solidarité des travailleurs. Le mouvement syndical  international a été de tout temps un acteur déterminant, et un exemple,  pour son courage et son engagement en faveur des droits humains,  adoptant des sanctions concrètes, d’avant-garde, conduites par le monde  du travail, contre les régimes oppressifs, dans une manifestation de  solidarité agissante avec les peuples opprimés du monde entier.
Inspirés par le courage des syndicats internationaux qui  boycottèrent l’Afrique du Sud pendant la lutte antiapartheid, le STUC,  le TUC (Congrès des syndicats britanniques), la COSATU (principale  fédération syndicale d’Afrique du Sud), l’ICTU (Congrès des syndicats  irlandais), la CUT (la plus grande confédération syndicale du Brésil),  et bien d’autres fédérations syndicales et des dizaines de syndicats  individuels ont, une fois encore, adopté la tactique consacrée du  boycott et du désinvestissement comme étant la forme la plus efficace de  solidarité avec un peuple sous une oppression coloniale et raciste. Les  syndicats aujourd’hui sont à l’initiative dans la défense du droit du  peuple palestinien à l’autodétermination, à la liberté, au respect du  droit au retour de nos réfugiés, et pour la fin de l’occupation et de  l’apartheid israéliens. Et nous ne pouvons pas oublier le rôle  d’avant-garde du STUC dans la promotion du BDS au Royaume-Uni.
C’est dans cet esprit, qu’en plus de la STUC, l’ICTU et  la COSATU ont à leur tour pris des mesures pour couper leurs liens avec  la Histadrut. Le syndicat des universités et collèges britanniques (UCU)  a mis en place un boycott total (9)  et l’UNISON (syndicat britannique des services publics) a voté, dans le  sillage de l’attaque contre la Flottille de la Liberté, la suspension  des relations (10).
Comme la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud le  montra, c’est dans les formes demandées par le peuple opprimé lui-même  qu’une solidarité internationale efficace et constante trouve sa  meilleure expression. Depuis 2005, la société civile palestinienne, dont  les fédérations syndicales et l’ensemble des blocs politiques de  syndicats, s’est retrouvée unie dans un appel aux personnes et aux  institutions de conscience à travers le monde, et spécialement aux  organisations syndicales, pour qu’ils adoptent le BDS contre Israël et  le mettent en œuvre par divers moyens.
A la lumière de tout ce qui précède, nous, mouvement  syndical palestinien, comprenant la quasi-totalité des blocs qui  composent le PGFTU (Fédération générale des syndicats de Palestine),  réitérons l’appel du BNC (Comité national palestinien du BDS) de 2009 à  couper tout lien avec la Histadrut, en tant que notre meilleur espoir  pour que cessent les graves violations israéliennes contre nos  travailleurs et notre peuple, et ce jusqu’à ce que nous disposions de  nos droits inaliénables définis par les Nations-Unies, en particulier  notre droit à l’autodétermination. 
Déclaration signée par les membres suivants de la PGFTU, représentant la quasi-totalité de son exécutif :
Déclaration signée par les membres suivants de la PGFTU, représentant la quasi-totalité de son exécutif :
- Central Office for the Workers Movement (Fatah) (Bureau central pour le mouvement des travailleurs)
- Workers Unity block (Bloc pour l’unité des travailleurs)
- Progressive Labor Union Front (Front progressiste syndical)
- Workers Struggle Block (Bloc de la lutte des travailleurs)
- Workers Liberation Front (Front de libération des travailleurs)
- Progressive Workers Block (Bloc des travailleurs progressistes)
- Workers Solidarity Organization (Organisation de solidarité des travailleurs)
Ainsi que par les organisations et syndicats suivants :
- General Union of Palestinian Workers (Syndicat général des travailleurs palestiniens)
- Federation of Independent Trade Unions (IFU) (Fédération des syndicats indépendants)
- Palestinian Federation of Unions of University (Fédération des syndicats des universités palestiniennes)
- Professors and Employees (PFUUPE) (Fédération des syndicats de professeurs et employés des universités palestiniennes)
- General Union of Palestinian Peasants and Co-op Groups (Syndicat général des paysans et des groupements de coopératives palestiniens)
- Union of Palestinian Farmers (Syndicat des agriculteurs palestiniens)
- The Union of Public Employees in Palestine - Civil Sector (Syndicat des employés du secteur public - civil - en Palestine)
- The Union of UNRWA Employees in Palestine (Syndicat des employés de l’UNRWA en Palestine)
- General Union of Palestinian Writers (Syndicat général des auteurs palestiniens)
- General Union of Palestinian Teachers (Syndicat général des enseignants palestiniens)
- Palestinian Professionals Association (Association des professionnels palestiniens), comprenant les syndicats nationaux d’ingénieurs, ingénieurs agronomes, médecins, dentistes, pharmaciens, avocats et vétérinaires.
[1] http://www.labourstart.org/israel/H...
[2] http://www.histadrut.org.il/index.p...
[3] http://www.alternativenews.org/engl...
[4] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[5] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[6] http://www.whoprofits.org/Company%2...
[7] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[8] http://www.haaretz.com/news/diploma...
[9] http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
[10] http://www.palestinecampaign.org/fi...
[11] http://www.bdsmovement.net/?q=node/594
[2] http://www.histadrut.org.il/index.p...
[3] http://www.alternativenews.org/engl...
[4] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[5] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[6] http://www.whoprofits.org/Company%2...
[7] http://electronicintifada.net/v2/ar...
[8] http://www.haaretz.com/news/diploma...
[9] http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
[10] http://www.palestinecampaign.org/fi...
[11] http://www.bdsmovement.net/?q=node/594

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