lundi 18 août 2014

80 usines israéliennes sont menacées de fermeture suite au boycott européen

Avec, bientôt, une Europe confrontée à des surplus de production agricole dus à l’embargo russe, le nombre d’usines israéliennes menacées de fermeture va grimper en flèche. Sans le vouloir, les Etats-Unis, par leurs sanctions contre la Russie, sont en train d’asphyxier Israël et d’aider le BDS. Bravo, Obama…

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Le journal hébreu Maariv, dans son numéro du vendredi, a déclaré que 80 usines israéliennes spécialisées dans la fabrication de produits laitiers sont menacées de fermer définitivement le mois prochain suite à la décision européenne qui interdit l’importation de produits laitiers qui proviennent des colonies israéliennes.
Cette décision intervient suite à une précédente qui a été prise en début d’année : marquer tous les produits en direction de l’Europe qui proviennent des colonies israéliennes qui ont été construites sur les territoires occupés de Cisjordanie.
Selon le journal, le directeur des produits animaliers dans le ministère de l’agriculture israélien a rappelé à toutes les usines concernées par cette décision l’importance du mois prochain car leurs exportations vers l’Union Européenne seront totalement suspendues. La décision ne concerne pas les produits laitiers israéliens fabriqués à l’intérieur de la zone verte.
L’Union Européenne avait annoncé en début d’année le boycott en marquant les produits provenant des colonies construites sur les territoires de Cisjordanie afin que la population européenne sache d’où proviennent les produits. Selon le journal, cette décision est une vraie claque pour le secteur des produits laitiers.
Même si les pertes n’excèdent pas 30 millions de dollars par an selon le journal israélien, la décision reste tout de même un bon début pour les décisions futures qui interdiront de façon durable l’importation d’un quelconque produit qui provient d’une colonie israélienne.
Le chercheur en économie israélienne, Mouhanad Aaql, considère que cette dernière décision européenne est « la plus courageuse décision depuis l’annonce du boycott de tout produit, service ou activité qui proviennent des colonies israéliennes »
Lors d’une communication avec l’agence Anadol, Aaql ajoute que « en plus de la possibilité de fermeture des 80 usines de produits laitiers, des dizaines de lignes de production différentes qui fonctionnent dans les colonies attendent l’avenir de leurs exportations vers l’Europe »
Selon Aaql, cette décision poussera les hommes d’affaires et les investisseurs concernés à faire pression sur leur gouvernement pour trouver des solutions rapides avec les palestiniens afin que l’Union Européenne revienne sur ses dernières décisions.
Yair Lapid, le ministre des finances dans le gouvernement israélien a déclaré plus tôt cette année que la perte annuelle globale de l’économie israélienne s’élève à 20 milliards de dollars et que le marché perd près de 9980 emplois chaque année.
En décidant de boycotter les colonies israéliennes commercialement, économiquement, culturellement et académiquement, l’Union européenne s’est basée sur des lois internationales de la Haye qui datent de 2004. On avait alors jugé que les colonies israéliennes construites sur les terres de Cisjordanie ne sont pas légitimes et transgressent l’article 49 de la Convention de Genève qui interdit au pays occupant de peupler les zones occupées.
Via http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/08/80-usines-israeliennes-sont-menacees-de.html

Israël devant la CPI, les USA inquiets

De concert avec les  sionistes, Charles Schumer, sénateur américain a demandé  la mise à l’écart de William Chabas, le président de la Commission d’Enquête des Nations-Unies sur les crimes de guerre commis par le régime sioniste dans la bande de Gaza.
Charles Schumer a demandé vendredi soir au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies  la destitution de William Chabas de cette mission car tenant compte de ses précédentes déclarations contre Israël il n’est pas, selon lui, considéré comme un magistrat intègre.
« Si Chabas n’est pas mis à l’écart les Etats-Unis devront  arrêter leurs soutiens au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies et renoncer à leur participation à ce Conseil. En effet, le sénateur Charles Schumer a affirmé dans une lettre  à Samantha Power, représentante des États-Unis auprès des Nations-unies, que Chabas doit être destitué faute de quoi les Etats-Unis  devraient s’abstenir d’octroyer  les 1/5 milliards dollars d’aide au Conseil des droits de l’homme de cette instance et d’y participer », a-t-il ajouté.
C’était à la suite des déclarations de ce sénateur américain que les autorités juives ont salué ses prises de positions. Ensuite Robert G. Sugarman et Malcolm Hoenlein, des autorités de «  la conférence des présidents d’organisations juives» aux Etats-Unis ont demandé à Ban Ki- Moon, secrétaire général des Nations-Unies d’examiner la désignation de Chabas en tant que président de la Commission d’Enquête des Nations Unis.
Ils espèrent que la Chambre des représentants américains et le Sénat se joindront à cette affaire  et tout comme Schumer feront part de leur opposition au rôle de Chabas dans toute sorte d’examen en ce qui concerne les affrontements à Gaza.
William Chabas est expert en droit international  tandis que sa nomination à la présidence de la Commission d’enquête des Nations-Unies sur les crimes de guerre du régime sioniste dans la bande de Gaza s’est vue vivement confrontée aux réactions des sionistes.
« La désignation de William Chabas qui est réputé pour ses prises de positions anti-israéliennes  est le synonyme du fait que le rapport de cette commission est déjà élaboré et le résultat est déterminé à l’avance », a déclaré à ce propos le ministre des affaires étrangères du régime sioniste.
Apparemment, Chabas avait par le passé demandé  le jugement de Benyamin Netanyahu  premier ministre israélien pour les crimes de guerre qu’il avait commis à Gaza.

Pas en mon nom: des survivants de la Shoah condamnent le massacre des Palestiniens à Gaza

Je suis fière de me joindre à plus de 250 survivants et descendants de survivants de la Shoah pour condamner « le massacre des Palestiniens à Gaza » et « le génocide en cours contre le peuple palestinien ». Notre déclaration de solidarité appelle à « une cessation immédiate du siège et du blocus contre Gaza » et à un « boycott économique, culturel et académique total à l’encontre d’Israël ».
Nous pensons que « plus jamais », la leçon maintes fois répétée issue de l’Holocauste d’Hitler, « doit signifier plus jamais pour qui que ce soit! » – surtout les Palestiniens.
Nous protestons également contre la publicité en pleine page dans le New York Times et ailleurs du Sioniste Elie Wiesel qui maintient que les Palestiniens sont responsables des morts des centaines d’enfants palestiniens de Gaza tués par des bombes israéliennes. « Rien ne peut justifier de bombarder des refuges de l’ONU, des maisons, des hôpitaux et des universités, » disons-nous. Wiesel, un lauréat du prix Nobel et survivant de la Shoah, accuse le groupe de résistance palestinienne Hamas d’avoir prétendûment rejoint un « culte morbide » de « sacrifice d’enfants » parce que le Hamas a tiré des roquettes vers Israël. En réalité, c’est Israël qui a délibérément bombardé des zones résidentielles densément peuplées, affirme Raji Sourani, directeur du Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme. Parmi les cibles israéliennes se trouvait une école de l’ONU à Rafah qui servait de refuge – une attaque que même le State Department US a qualifiée comme « horrible » et « honteuse ».
La ‘Doctrine de Gaza’
Sourani parle des actions d’Israël comme de la « Doctrine de Gaza » – une « politique de punition collective » dans laquelle « la force disproportionnée est utilisée pour provoquer la terreur chez la population civile afin d’exercer une pression politique » sur leur gouvernement. « Bombarder les résidences densément peuplées de Gaza est un crime de guerre », dit-il.
Une telle punition collective était la réponse standard des Nazis aux actes de résistance à leur règne génocidaire durant la Seconde Guerre Mondiale. Quand des résistants tchèques ont assassiné Reinhard Heydrich, l’un des principaux architectes de la Shoah juive, les Nazis ont massacré plus de 1300 personnes en représailles.
Les Nazis se sont livrés à de tels actes en France où je vivais alors, enfant. En juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane, à quelques 150 kilomètres du lieu où j’étais cachée à l’époque, fut attaqué par un détachement de Waffen-SS allemands sur les bases de fausses informations selon quoi un officier allemand y était retenu captif. En l’espace de quelques heures, 600 civils furent tués.
Les combattants juifs étaient une force en pointe de la résistance armée en France, comme ils l’ont été dans d’autres pays à travers l’Europe. Et même quand les Juifs étaient isolés dans des ghettos et dans des camps de concentration, ils ont malgré tout trouvé des moyens de combattre.
Dans la fameuse révolte du Ghetto de Varsovie en 1943, seulement 750 combattants, munis d’armes primitives introduites avec de la nourriture le long de tunnels creusés à la main, ont tenu pendant un mois, avant que les Nazis lourdement armés n’anéantissent la résistance, bombardant et rasant le ghetto jusqu’au sol.
Il y a eu des représailles nazies à travers l’Europe. Ils ont tué 205 enfants à Oradour – mais personne n’a jamais accusé les résistants héroïques d’être un « culte morbide de sacrifices d’enfants ».
La solidarité face à la plus grande adversité
À l’époque de ces événements, j’ai été marquée à vie par les Nazis. Mon histoire est un exemple de l’établissement de la solidarité face à la plus grande adversité.
En 1942, la police française a commencé à rassembler les résidents juifs par dizaines de milliers – hommes, femmes et enfants – et à les livrer aux Nazis pour être tués à Auschwitz, le camp de la mort en Pologne. Parmi les victimes s’est trouvée ma mère, qui est morte à Auschwitz en 1943. L’objectif des Nazis était de rassembler, déporter et tuer tous les Juifs de France – comme se faisait à travers l’Europe. Mais au sein de cet abominable massacre, une vague de dégoût est montée en France contre les attaques sur les Juifs. Par le biais des efforts d’organisations sociales comme d’initiatives individuelles, des milliers de Juifs ont été cachés. En tout, les trois-quarts des Juifs français ont échappé à la Shoah.
Le premier grand raid de 1942 a pris les organisations juives de France par surprise. Ce n’est qu’alors que la population juive a réalisé que ses enfants devaient être cachés. Ils ont embrassé le slogan, « Sauvez les enfants en les dispersant ». Des recherches ont été initiées pour trouver des havres sûrs, des faux papiers ont été fabriqués, et le transport a été organisé dans une atmosphère d’urgence et de désespoir. Plus de 10000 enfants juifs ont été soustraits à leurs familles et cachés. J’étais parmi eux. En 1943, quand j’avais 2 ans, une organisation de la Résistance m’a prise en charge et placée dans une famille de paysans en Auvergne, une région agricole du centre-sud de la France.
Récemment, je suis retournée en Auvergne avec mon compagnon, John Riddell, pour apprendre comment j’avais été sauvée. J’ai parlé à des personnes en Auvergne qui se souvenaient de ces années. Les enfants juifs étaient placés discrètement, loin des villes et parfois dans des hameaux reculés. Pourtant ils vivaient ouvertement, allant à l’école et à l’église.
Pourquoi n’ont-ils pas été trahis par la police? Les villageois les ont protégés, mettant ainsi leurs propres vies et celles de leurs familles en danger. Malgré ces dangers, les paysans ont recueilli les enfants avec amour au sein de leurs communautés tissées de liens solides.
Les enfants ont été sauvés, dans la plupart des cas, par les actes non pas de héros individuels mais de communautés entières, qui les ont cachés non pas dans des caves mais en plein jour. Ils ont été sauvés par une résistance qui embrassait non seulement les combattants du maquis, mais ceux qui mettaient en place des réseaux civils pour défier des décrets anti-juifs, et, d’une autre manière, par ceux qui ont détourné le regard, qui n’ont pas posé de questions, et qui – même si hostiles à la présence de Juifs – ne les ont pas trahis.
La Résistance accueillait les Français et les immigrés; les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans; et les réfugiés d’Espagne, d’Italie et des territoires occupés par les Allemands. C’était une solidarité issue de l’expérience sociale commune de fermiers, de travailleurs et de ceux qu’ils influençaient.
Cessez le blocus de Gaza
La situation à Gaza n’est pas comme celle qu’ont connue les Juifs d’Europe sous Hitler. Le gouvernement israélien a converti le territoire en plus grand camp de concentration au monde, aux issues scellées et soumis à un bombardement régulier et meurtrier. Pour le peuple de Gaza, il n’y a pas d’endroit où mettre leurs enfants à l’abri; pas de campagne accueillante où ils pourraient trouver refuge.
Pas étonnant qu’à Gaza, selon les termes de Raji Sourani, « un cessez-le-feu ne suffit pas. Nous réclamons la justice. Nous réclamons d’être traités comme des êtres humains. Nous réclamons la fin de la fermeture de la bande de Gaza. »
Et dans les termes de l’auteur et journaliste londonien Tariq Ali, nos politiciens « doivent comprendre qu’il n’y a pas d’équivalence entre la résistance palestinienne et l’occupation israélienne. Quand un pays est occupé, une résistance émerge. Si vous voulez qu’il n’y ait plus de tirs de roquettes, plus de tunnels qui soient creusés, sortez de Gaza. »
Mais le peuple de Gaza n’est pas tout seul. Pour citer Barnaby Raine, organisateur étudiant d’un Bloc Juif contre le Sionisme s’adressant à un rassemblement de solidarité à Londres le 9 août, « Des gens de toutes origines, de tous horizons, tout autour du monde, nous nous rassemblons et disons par nos milliers, « Nous sommes tous des Palestiniens. »
Aujourd’hui, les peuples du monde s’expriment sans équivoque dans leur dénonciation de l’apartheid et du massacre israélien. Ils expriment ceci lors de manifestations géantes répétées arborant des pancartes et des banderoles appelant à: Cessez le massacre à Gaza, levez le siège de Gaza, liberté pour la Palestine.
Le rassemblement "Tous Dehors Pour Gaza" à Toronto, le 10 août 2014
Le rassemblement « Tous Dehors Pour Gaza » à Toronto, le 10 août 2014
Plusieurs gouvernements – Bolivie, Brésil, Chili, Cuba, Salvador, Nicaragua, Pérou et Venezuela – ont pris des mesures contre l’assaut israélien, comprenant un boycott et des sanctions.
Aujourd’hui, notre dignité humaine est mise au défi par la cruauté d’Israël envers les Palestiniens. Les Palestiniens appellent à un mouvement mondial de solidarité. Nous devons prendre la parole pour leur droit à défendre leurs vies et leur patrie. Nous soutenons leur appel à susciter une pression économique sur Israël avec une campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).
Les doléances de cette campagne sont: Pour le droit des Palestiniens à rentrer dans leur patrie, l’égalité des droits pour les Palestiniens en Israël et la fin de l’occupation israélienne. Aujourd’hui la campagne de boycott engrange un soutien croissant sur plusieurs continents.
Redoublons nos efforts pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre l’apartheid israélien.
Libérez Gaza! La Palestine sera libre!
Suzanne Weiss est une survivante de la Shoah basée à Toronto, au Canada. Elle est membre de la Coalition Contre l’Apartheid Israélien (CAIA) et Pas En Notre Nom: Des Voix Juives Opposées Au Sionisme.

L’Algérie livrerait du gaz à Israël via l'Egypte

À première vue, l’information a de quoi surprendre. Mais elle émane du très sérieux Observatoire italien, « La lettre confidentielle de l’Adriatique et de la Baltique ». Autant dire une source sûre, car ce genre de publication économique -dont l’abonnement ou le prix à l’article est conséquent- est avant tout destiné aux experts et aux investisseurs. Les informations qui y sont publiées relèvent en effet de « l’intelligence économique » et, à ce titre, sont passées au crible de la vérification avant d’être diffusées.De quoi s’agit-il donc ? D’après un article publié le 31 juillet dernier par l’Observatoire italien, l’Algérie commencerait à livrer du gaz à Israël à compter du 1er août. Bien sûr, pas directement, mais via l’Égypte dont les gazoducs d’Al-Arish, dans le nord-Sinaï, alimentent Israël. Le contrat prévoit l’importation par l’Égypte d’environ 500 millions de m3 de gaz algérien par jour, grâce à un financement des Émirats Arabes Unis.
Après la visite éclair du maréchal Al-Sissi à Alger, le 25 juin dernier, des fuites concernant ce contrat gazier à des prix préférentiels -la moitié du prix du marché- avaient commencé à circuler. Auparavant, début mai, une source haut placée au ministère égyptien de l’Énergie avait indiqué que l’Algérie avait accepté d’envoyer en urgence six livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Égypte et qu’un accord entre l’Egyptian Natural Gas Holding Company serait signé avec le groupe public algérien Sonatrach. L’Égypte, dont les relations avec le Qatar sont au plus bas, doit importer 400 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour pour faire fonctionner ses centrales électriques durant la délicate période estivale. Le surplus de gaz algérien serait donc livré à Israël, selon différentes sources rapportées par le journal égyptien Al-Osbou’ et le quotidien algérien Al-Chorouk.
Mais pour comprendre la nature réelle de ce contrat, il est nécessaire de se plonger dans les réseaux de corruption qui ont la mainmise sur les contrats gaziers entre l’Égypte et Israël. La convention de livraison de gaz à Israël par l’Égypte remonte à 2005, et avait été suspendue par le président Mohamed Morsi, peu après son élection, dans le cadre d’un programme de lutte contre la corruption.
Ce contrat, unique en son genre, portait sur la livraison de 1,7 milliards de m3 de gaz naturel pendant 20 ans. Et à un prix défiant toute concurrence ! À savoir entre 70 cents et 1,5 dollar par million de BTU (l’unité anglaise de mesure de la quantité de l’élévation de la température de un degré Fahrenheit à pression atmosphérique constante) ; et pour un prix de revient pour la compagnie israélienne de 2,5 dollars exemptés d’impôts de la part de l’Égypte. C’est le contrat de corruption le plus important d’Égypte, le prix le plus bas du marché tournant autour de 8 à 10 dollars le million de BTU ! Avec un manque à gagner pour l’Égypte estimé entre 500 million et 1,8 milliards de dollars, selon des experts internationationaux.
  
Il existait d’ailleurs un précédent à ce type de contrat. En 2000, la société israélienne Egyptian Mediterranean Gas (EMG) avait été créée spécialement, par Hussein Salem et Yossi Maiman, le magnat israélien de l’énergie. Tous deux sont des ex-agents secrets de leurs pays respectifs ! Ce contrat, d’une durée de 25 ans, avait été signé sous la supervision de Sameh Fahmy, ministre égyptien du Pétrole entre 1999 et 2011. Arrêté pour son rôle dans l’affaire peu de temps après le soulèvement de janvier 2011, l’ex-ministre a été condamné à 15 ans de prison en juin 2012 tandis que son comparse égyptien, Hussein Salem, l’a été à la même peine mais par contumace, et n’a jamais été extradé. Ils ont été laissés en liberté et leur procès est actuellement en révision.
Après le coup d’État du maréchal Al-Sissi, en juillet 2013, et son élection à la présidence de la République un an après, il semblerait donc que les autorités égyptiennes aient décidé de reprendre les livraisons de gaz naturel en direction d’Israël. Mais elles se sont retrouvées confrontée à un problème de taille : l’insuffisance de la production de gaz égyptien, doublée de l’arrêt des livraisons du Qatar pour cause de cessation de paiement, a plongé l’Égypte dans la pénurie énergétique. Résultat : de graves difficultés à approvisionner son marché interne. Depuis 2011, les Égyptiens sont en effet quotidiennement plongés dans le noir. Et cette année, les entreprises de production se voient même dans l’obligation de stopper une fois par jour leurs machines durant cinq heures. C’est dire l’urgence !
Autre difficulté de taille : des plaintes ont été déposées contre l’Égypte devant la Banque Mondiale et des tribunaux internationaux pour rupture de contrat. EMG réclame 8 milliards de dollars et le géant espagnol de l’énergie, Union Fenosa demande 6 milliards de dollars. Par-dessus le marché, l’Égypte s’est déjà endettée à hauteur de 6 milliards pour le gaz qu’elle a acheté à des compagnies pour son usage intérieur. Au total, la dette et les engagements de l’Égypte pourraient se monter à 20 milliards de dollars. Ce qui pourrait potentiellement entraîner la banqueroute de l’Égypte, selon l’analyste des énergies Mika Minio-Paluello.
Bref, une sérieuse épée de Damoclès qui explique pourquoi l’Égypte cherche aujourd’hui à se tirer de ce « mauvais pas » en tentant de poursuivre ses livraisons. Précisons qu’à l’époque de sa signature, ce contrat avait été supervisé par les USA qui le considèrent comme une garantie de l’arrimage de l’Égypte à Israël. Interviewé par Al-Jazeera, Edward Walker, l’ex-ambassadeur US en Égypte, expliquait : « C’est le genre d’accord qui aidait à cimenter le traité [de paix] israélo-égyptien et c’est pourquoi nous avons toujours été très positifs à son sujet sans entrer dans le côté corruption de la chose ». Et d’ajouter, concernant justement l’aspect corruption du contrat : « Cela se ramène toujours à ceci : est-ce que ça suffit au bénéficiaire pour arroser tout le monde ? Et je pense que la réponse est oui, et c’est pour cela que tout a commencé et qu’on a pu surmonter les problèmes politiques ».
En clair, cela signifie que ce sont les réseaux de corruption présents au sein des États - appelés « l’État profond »- qui déterminent l’orientation politique et économique de ces derniers. En l’occurrence, la nature de leurs relations avec Israël. Il ne faut donc pas s’étonner du manque de fermeté de la plupart des pays arabes concernant l’agression israélienne de Gaza !
Dès lors, même si l’Algérie officielle se défend de livrer du gaz à Israël, il n’est pas exclu que des « hommes de l’ombre » activent pour une normalisation des relations économiques entre les deux pays, à défaut d’une normalisation diplomatique au grand jour. Avec, évidemment, la bénédiction du nouvel allié régional, à savoir les USA !
  
Fraternellement réunis à la 166ème session du Comité militaire de l'OTAN à Bruxelles, des généraux algériens, égyptiens et israéliens côte à côte (janvier 2012)

Ce que le monde construit, Israël le bombarde

Les donateurs internationaux sont réservés quant à un nouveau financement de l’effort de reconstruction à Gaza, avec une Union Européenne divisée sur la pression à exercer sur Israël pour parvenir à une solution durable de la question palestinienne.
« Nous craignons que tout ce que nous aiderons à reconstruire ne soit détruit à nouveau » dit un diplomate européen chargé dans son pays de l’aide au développement en Israël et dans les Territoires Palestiniens Occupés. « Nous avons besoin de changements fondamentaux de la situation afin que nous ne répétions pas ce qui ne cesse de se répéter ».
Les autorités palestiniennes ont révélé la semaine dernière que l’offensive israélienne lancée le 8 juillet a causé des dommages se chiffrant à 6 milliards de dollars. Plus de 1900 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués à ce jour.
L’attaque a détruit d’importantes infrastructures, des maisons voire des quartiers entiers, notamment Chejaya, Beit Hanoun et Khuza.
Selon les autorités, les destructions de cette offensive surpassent celles qu’Israël a perpétrées dans sa guerre de huit jours en 2012 et même celles de l’offensive de trois semaines lancée en décembre 2008 et qui avait tué plus de 1400 Palestiniens. Mais les Nations Unies et les pays qui financent les projets de développement et de reconstruction dans les territoires palestiniens dépendants de l’assistance craignent que tout nouvel investissement à Gaza, qui subit un blocus imposé par Israël depuis que le Hamas a pris le pouvoir en 2007, ne se révèle vain si les causes sous-jacentes du conflit ne sont pas abordées.
Israël, tout comme les USA et l’UE, classent le Hamas comme organisation terroriste. Soutenu par l’Egypte, le blocus d’Israël a longtemps entravé la reconstruction après-guerre en limitant de manière draconienne l’importation de matériaux de construction.
« Des surfaces importantes de Gaza ont été rasées. Nous ne pouvons pas reconstruire avec les mains attachées dans le dos » a dit samedi dernier Chris Gunness, porte-parole de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Il est temps pour Israël d’activer, pas de désactiver. Il est temps que le monde reconnaisse ce qui saute aux yeux : que le conflit de Gaza nécessite une solution politique ».
Le Hamas exige que la levée du blocus fasse partie de l’accord de cessez-le-feu que l’Egypte tente de négocier, tandis que l’Autorité Palestinienne qui gouverne la Cisjordanie veut la fin de l’occupation de 47 années en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, zones qui, avec Gaza, devraient former un Etat palestinien.
La semaine dernière, la France et l’Allemagne ont présenté à Israël, à l’AP et à l’Egypte une proposition pour résoudre la crise de Gaza. Elle inclut la démilitarisation du Hamas, la présence d’observateurs internationaux – dont des Européens - au passage de Rafah avec l’Egypte, un plan de reconstruction non spécifié et le retour du contrôle de Gaza à l’AP.
Mais il y a des tensions entre ces pays pour savoir si la pression sur Israël doit se poursuivre. C’est ce qui est apparu aux réunions avec de hauts diplomates UE à Jérusalem, surtout à la dernière réunion de la semaine écoulée.
Les diplomates habitués à ces discussions disent que la Grande-Bretagne et l’Allemagne étaient en désaccord avec l’appel de la France en faveur d’une politique UE qui aborde plus fermement l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Ce qui reviendrait à exercer davantage de pression sur Israël à propos de la construction d’implantations coloniales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
« Les Français sont ceux qui prennent sur eux de dire qu’ils ne peuvent pas continuer à payer pour ce cycle de destructions » dit un diplomate, ajoutant que des représentants du Danemark et de la Belgique disent également que l’UE « doit commencer à bouger sur ce point ».
L’UE dépense 600 millions de dollars dans les TPO chaque année, hors les donations individuelles fournies par ses 28 états membres. Avec les financements des USA et des pays arabes, cet argent soutient l’AP et paie les projets de l’ONU mis en œuvre à Gaza.
Ces dernières années, l’UE a manifesté son irritation croissante envers Israël pour avoir détruit ses projets en Cisjordanie et à Gaza.
La Commission Européenne estime qu’entre 2001 et 2011 Israël a détruit la valeur d’au moins 66 millions de dollars en projets de développement et humanitaires soutenus par l’Europe dans les TPO. Le plus important a été fait pendant la deuxième intifada qui a commencé en 2000 et pendant la guerre de 2008-2009. Pendant la deuxième intifada, le coût des destructions s’éleva à 12,7 millions de dollars d’investissements espagnols, allemands et suédois, quand Israël a détruit l’aéroport de Gaza maintenant disparu. L’offensive de 2008-2009 a vu la destruction de 1,47 millions de dollars du projet suédois de renforcement du réseau électrique pour les foyers et les écoles.
A part l’UE, des institutions internationales comme la Banque Mondiale ont tenté d’améliorer le traitement des eaux usées et d’augmenter l’approvisionnement en eau ainsi que de réhabiliter le réseau électrique défaillant à Gaza.
La semaine dernière, le directeur adjoint de la commission humanitaire de l’ONU, Kyung-wha Kang, a dressé la liste de la « dévastation absolue » causée par la dernière offensive sur Gaza : 144 écoles et autres installations détruites, un système de santé publique « au bord de l’effondrement » avec un tiers des hôpitaux, 14 cliniques de soins de base et 29 ambulances endommagées, plus de 1.800.000 personnes sans accès à l’eau et à un minimum d’électricité, outre une abondance de munitions non explosées.
La seule centrale d’énergie du territoire, assurée par une compagnie basée aux Etats-Unis, a été visée par un bombardement israélien le mois dernier.
Un complexe d’immeubles résidentiels, la Cité Cheikh Zayed, financé pour 66 millions de dollars par les EAU dans le village de Beit Lahiya a également été endommagé. Selon les habitants le quatrième étage d’un immeuble a été détruit par trois frappes israéliennes le mois dernier.
Une réunion des donateurs internationaux pour Gaza doit se tenir en Norvège le mois prochain. Mais il est à craindre que ne se répète ce qui s’est passé à la conférence des donateurs après l’offensive de 2008-2009 : seule une fraction du budget de 5 milliards promis pour la reconstruction a été concrétisée.
"Nous espérons recevoir de l’aide, mais ici les promesses ne sont pas toujours tenues" dit Naji Sarhan, Vice-Ministre des Travaux Publics.
« Il est difficile de convaincre les gens de venir ici alors qu’ils savent qu’Israël agit comme notre agent de destruction ».
The National 
Traduction : Info-Palestine.eu - AMM

L'acteur Dean Cain: de Superman au super-propagandiste d'Israël

Le Superman, ce super-héros qui défend la veuve et l'orphelin n'existe que dans les BD et les films hollywoodiens. L'acteur Dean Cain qui joue le rôle de Superman  dans la série télévisée "Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman"  s'est exprimé  au cours d'un talk-show  sur l'agression israélienne contre Gaza.  
Sur Fox-TV, notre Superman d'opérette  a tenu des propos dithyrambiques sur le bourreau israélien:   « Dans le conflit de Gaza, c’est Israël qui incarne le mieux la vérité, la justice et l’idéal américain ».  L'acteur Dean Cain passe ensuite du rôle de superman à celui de super-propagandiste d'Israël  en affirmant « Comme les États-Unis, Israël est une démocratie  clairement menacée par les terroristes du Hamas. Israël mérite donc  le soutien inconditionnel  de notre pays ».

Gaza : Bravo à l’actrice espagnole Jill Love !

Jill Love, actrice et réalisatrice espagnole, n’a pas froid aux yeux. Elle alerte partout, y compris à Hollywood, sur la situation à Gaza, n’hésitant pas à se mettre en cage pour faire parler du blocus ou à s’allonger au milieu de la chaussée pour attirer l’attention sur les massacres israéliens à Gaza.
Sur sa pancarte, on peut lire : « Circulez , il n’ y a rien a voir , juste un autre palestinien qui est mort »
Cela nous change des Gilbert Montagné, qui est allé chanter en Israël pendant les massacres.
Parmi les nombreux messages (FB et twitter) qu’il a reçus de la part d’internautes indignés, celui-ci résume bien une situation, dont le public se souviendra sans doute :
« T’as fait une erreur comme ceux qui chantaient pour les Allemands en 40-45, ceux qui se produisaient en Afrique de Sud lors de l’apartheid de la minorité blanche au pouvoir. Eux aussi se sentaient libres de chanter quand et où ils le voulaient. OK Gilbert, t’es libre ! Je le suis aussi de juger ta prestation comme irresponsable voire complice de bourreaux qui ne s’en sortent à l’heure actuelle que parce qu’ils sont hyper puissants et tiennent nos gouvernants à leur botte . Jusqu’à quand ? Vas et chante à ton aise mais à mes yeux et à ceux de beaucoup d’autres tu »as chié« (pour reprendre ta citation) sur l’éthique élémentaire de rester au moins sur la réserve quand un puissant hyper-armé défonce un faible et surtout de ne pas l’assurer de sa sympathie en allant chanter chez lui comme si de rien n’était. » 

Révolté par les crimes de l’Etat d’Israël, un Juste rend sa médaille

Un citoyen néerlandais de 91 ans, décoré de la médaille des Justes par l’Etat d’Israël pour avoir sauvé de la mort un enfant juif pendant la deuxième guerre mondiale, a renvoyé sa décoration, pour protester contre les massacres de l’armée israélienne à Gaza.
Plus précisément, Henk Zanoli, y a perdu six membres de sa famille élargie, l’une de ses petites-nièces étant mariée à un Palestinien de la bande de Gaza, Ismael Ziadah, du camp de réfugiés d’al-Bourej.
Le samedi 20 juillet, un missile tiré par un avion israélien sur le domicile de la famille Ziadah a tué six de ses habitants : la mère de Ziadah, Muftiyah (70 ans) ; trois des frères d’Ismael, nommés Omar, Youssef et Dhjamil ; l’épouse de Djamil, Bayan, et le garçon de ce couple, Shaaban, 12 ans.
Henk Zanoli, tout comme sa mère aujourd’hui décédée, avait eu un comportement particulièrement courageux sous l’occupation allemande des Pays-Bas, où la chasse aux juifs persécutés battait son plein.
Lui-même, adolescent à l’époque, ainsi que sa mère, savaient en effet qu’ils prenaient un risque considérable en cachant l’enfant juif Elhanan Pinto, alors âgé de 11 ans, qui grâce à eux échappa aux rafles et survécut jusqu’à la libération du pays en 1945.
Henk Zanoli, un homme d’honneur
Le risque d’être découverts, et alors d’être exécutés en même temps que l’enfant Pinto, était en outre décuplé par le fait que la famille Zanoli était déjà surveillée par la Gestapo. Le père de Henk, résistant de la première heure, avait été arrêté dès 1941 et il mourut en captivité, au camp de concentration de Mauthausen. Le beau-frère de Henk venait d’être exécuté pour faits de résistance, et l’un de ses frères avait une fiancée juive, déjà arrêtée et déportée vers les camps de la mort.
Pour leur courage, Henk et sa mère (celle-ci à titre posthume), avaient été déclarés Justes parmi les Nations, une distinction décernée par le mémorial israélien de Yad Vachem pour honorer les personnes ayant lutté contre l’extermination des juifs par les nazis.
La cérémonie de remise de la médaille avait eu lieu en 2011 à l’ambassade d’Israël aux Pays-Bas, à La Haye.
Et c’est à cette même ambassade que jeudi, Henk Zanoli, qui avait exercé le métier d’avocat durant sa vie professionnelle, a renvoyé la médaille, accompagnée d’une lettre où il exprime sa colère et son dégout pour les crimes de l’Etat israélien.
« Il est particulièrement choquant que notre famille, dont vous connaissez le passé, soit aujourd’hui confrontée, à quatre générations de distance, à l’assassinat d’une partie des siens à Gaza », écrit-il à l’ambassadeur dans une lettre publiée par le quotidien Haaretz.
« Dans de telles circonstances, conserver un titre qui m’a été décerné par l’Etat d’Israël serait tout à la fois un outrage à la mémoire de mère qui s’était si vaillamment battue pour la sauvegarde de la vie humaine, qu’une insulte envers tous les membres de ma famille, qui à quatre générations de distance, viennent de perdre six des leurs à Gaza, du fait des agissements de l’Etat d’Israël », poursuit-il.
Relevant que les attaques israéliennes sur Gaza « sont déjà concernées par des accusations sérieuses de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », l’ancien avocat note que ces accusations déboucheront sur des condamnations, « pour peu qu’une justice indépendante et impartiale parvienne à s’exercer. Et si c’est le cas, la mort des miens à Gaza sera elle aussi exposée au tribunal ».
http://www.haaretz.com/news/world/.premium-1.610682
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Le plus grand distributeur alimentaire d’Irlande boycotte les produits israéliens !

SuperValu, le plus grand détaillant alimentaire d’Irlande abandonne les produits israéliens, alors que les boycotts européens se développent
"Les principaux exportateurs alimentaires israéliens sont confrontés à une vague sans précédent d’annulations de commandes européennes comme conséquence du récent massacre des Palestiniens à Gaza.
SuperValu, le plus grand distributeur alimentaire en Irlande, a dit aux médias irlandais la semaine dernière qu’il avait retiré les produits israéliens de ses magasins.
Et les informations des médias israéliens suggèrent que d’autres détaillants européens importants ont pris des décisions similaires sans les annoncer publiquement. Les exportateurs de fruits et de légumes israéliens ont été confrontés à des annulations des pays scandinaves, du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique et de l’Irlande.
Les détaillants craignent le boycott rapidement croissant des produits israéliens par les clients, selon un article du 11 août sur le site web en hébreu destiné aux entreprises, The Marker (voirhttp://www.bdsfrance.org/index.php?...).
Un porte-parole d’EDOM, producteur et exportateur israélien majeur de fruits, qui a des implantations importantes dans les colonies israéliennes illégales de Cisjordanie occupée, a déclaré à The Marker : « Des importateurs d’Europe nous disent qu’ils ne peuvent vendre de produits israéliens. Un acheteur européen m’a dit qu’il avait été bloqué dans plusieurs chaînes au Danemark et en Suède et ensuite en Belgique. Le week-end dernier, il m’a dit que des mangues qui avaient été emballées aux Pays-Bas, comme toujours, et expédiées en Irlande, étaient retournées, avec la déclaration que les produits israéliens ne seraient pas acceptés. J’ai entendu de la part d’exportateurs importants que les chaînes du sud de la France n’achetaient plus. Ce n’est pas un boycott officiel, mais tout le monde a peur de vendre des fruits israéliens. Nous pouvons seulement espérer que les choses ne s’aggravent pas ».
Parmi les autres exportateurs interviewés dans l’article, un producteur israélien de grenades est cité pour avoir dit qu’ils avaient été obligés d’annuler leur plan de travail entier au Royaume-Uni parce que les principales chaînes de détail n’étaient plus intéressées par les produits israéliens et qu’ils avaient reçu des messages analogues de leurs importateurs en Belgique et en Scandinavie.
Un autre article publié dans The Marker le 27 juillet détaille la manière dont le producteur de jus de fruits Priniv a perdu un contrat important avec une entreprise en Suède après avoir repoussé leur demande d’exporter le produit de telle sorte qu’il serait plus facile de cacher le fait qu’il était produit en Israël. Les clients en Belgique et en France ont fait aussi des demandes similaires. Le directeur de Priniv, Ido Yaniv, a attribué la baisse des ventes à l’attaque d’Israël sur Gaza.
Les campagnes organisées de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) ont réussi récemment à faire pression sur les détaillants à travers l’Europe pour qu’ils annoncent qu’ils ne stockeront plus de produits venant des colonies illégales israéliennes ou de compagnies opérant dans les colonies, la chaîne Tesco au Royaume-Uni étant la dernière à faire ce genre d’annonce.
Mais il devient de plus en plus clair que les entreprises européennes commencent à réagir au soutien public grandissant pour les droits palestiniens et les boycotts d’Israël en Europe. Ils sont en train de décider de pas vendre de produits israéliens du tout —au moins pour l’instant.
« Disposer des produits israéliens »
Plus tôt dans le mois, Supervalu, la plus grande compagnie irlandaise de vente au détail et de distribution d’épicerie et de produits alimentaires, a donné des instructions à ses 232 boutiques afin qu’elles enlèvent les produits israéliens des étagères. Dans un courrier électronique aux directeurs de ses magasins, la chaîne les a appelés à « enlever tout le stock de la vente disponible et d’en disposer au niveau du magasin ».
Il s’agit surtout de fruits et de légumes, des carottes et des herbes plus particulièrement", a dit au Irish Herald une source venant du détaillant. L’important magasin de jouets irlandais Smyths pourrait avoir pris une décision analogue, une affiche placée temporairement dans une boutique de Dublin affirmant que tous les produits fabriqués en Israël avaient été retiré des étagères.
Ces décisions font partie d’un élan massif de soutien pour le combat palestinien et les boycotts d’Israël partout en Irlande.
Des manifestations ont eu lieu chez des détaillants dans tout le pays, et des syndicats nationaux, des conseils locaux et même des vedettes sportives, comme le célèbre rugbyman du Leinster, Gordon D’Arcy, membre de l’équipe nationale irlandaise, ont appelé au boycott.
Construire le boycott
Les appels pour les boycotts de produits israéliens, pour des sanctions et pour un embargo militaire à imposer à Israël ont été un élément clé des immenses manifestations de masse en solidarité avec Gaza qui ont eu lieu dans le monde entier au cours des dernières semaines.
Les organisations de la société civile répondent à l’attaque sur Gaza en annonçant de nouvelles initiatives de boycott.
Dans les semaines et les mois qui viennent, le défi pour les militants de la campagne sera d’accroître la pression sur les détaillants pour qu’ils enlèvent les produits israéliens et de rendre public leur refus de le faire.
Les campagnes contre la vente de produits frais israéliens ont été une priorité du mouvement de solidarité en Europe ces dernières années.
Les initiatives de BDS se sont focalisées sur des compagnies israéliennes comme Mehadrin et EDOM qui jouent un rôle clé dans la colonisation des terres palestiniennes de Cisjordanie et profitent du siège sur Gaza, comme l’ont montré en détail les recherches publiées par les associations agricoles palestiniennes.
En janvier, des dirigeants de colonies israéliennes dans la région de la Vallée du Jourdain en Cisjordanie ont dit à The Associated Press que la campagne BDS avait coûté aux colons 29 millions de dollars à cause des pertes sur les ventes, particulièrement en Europe.
Les campagnes contre les exportateurs de produits frais israéliens se sont intensifiées à la suite de la décision prise par la chaîne de détail britannique Co-operative de boycotter toutes les compagnies qui opèrent dans les colonies, avec des campagnes en cours également en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Norvège et en Suède.
En 2011, la compagnie israélienne d’export Agrexco a déposé son bilan après des boycotts et des campagnes dans treize pays européens qui ont vu des détaillants couper leurs liens avec la compagnie, des blocus de ses entrepôts au Royaume-Uni et en Belgique et une énorme mobilisation contre le projet d’un centre de distribution d’Agrexco à Sète dans le sud de la France.
L’analyste israélien Shir Hever a suggéré à l’époque qu’un facteur majeur de l’effondrement de la compagnie était le départ des fermiers quittant Agrexco pour exporter leurs produits par d’autres canaux à cause de la campagne de boycott.
Avec des remerciements à Boycott From Within pour la traduction du texte de l’hébreu en anglais."
Source : http://electronicintifada.net/blogs...
Traduction : C.G
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Un bateau israélien empêché de débarquer à Oakland (USA)

Des milliers de manifestants américains ont obligé un bateau israélien à rester au large du port d’Oakland, en Californie sans pouvoir accoster, rapporte The Guardian dans son édition de dimanche.
Photograph : Justin Benttinen/The Guardian
Ce bateau israélien était censé accoster dans le port d’Oakland samedi mais 2 à 3000 manifestants sont arrivés dans le port en scandant des slogans et pportant des drapeaux palestiniens, afin de former un piquet empêchant le bateau d’être déchargé de ses marchandises.
A la tête des manifestants, Sameh Ayesh, un Palestinien de 21 ans membre de l’organisation de la jeunesse arabe basée à San Francisco annonce au mégaphone « Nous allons bloquer le bateau », et tout le monde reprend “Block, block the boat !”
Mais ils constatent bientôt que le bateau israélien « Zim Piraeus », renonce à s’approcher du port.
Zim Lines est la plus grande société maritime israélienne et l’un de ses bateaux avait déjà été bloqué en 2010 par des militants pro-palestiniens après l’attaque israélienne du Mavi Marmara. Et les dockers avaient refusé de décharger ses bateaux.
The Guardian n’a pas réussi à obtenir de commentaires de la part de la compagnie maritime israélienne.
Source : http://www.theguardian.com/world/20...
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Sodastream : une « aubaine » pour les Palestiniens ??

Sodastream, vous savez, la firme sympa installée dans la colonie illégale de Maale Adumim, qui donne du travail à des Palestiniens sur leur terre volée, vient de se faire une pub supplémentaire avec le licenciement de 60 Palestiniens. Il faut dire qu’ils avaient eu le culot de se syndiquer et de protester à propos de la nourriture qui leur était servie. Quels ingrats, n’est-ce pas Madame Scarlett Johansson !
SodaStream qui fabrique les machines à ’gaza’ifier l’eau a licencié 60 employés Palestiniens de son usine de Maale Adoumim à cause de protestations liées à la nourriture qui leur a été servie à la fin du jeûne de Ramadan.
Le désaccord a débouché sur une grève des employés, déclenchant leur révocation immédiate, a rapporté le quotidien économique d’Israël, The Marker.
« 60 employés se sont trouvés sans la nourriture adaptée après 16 heures de jeune pour le Ramadan, dans une entreprise, SodaStream, qui leur interdit d’apporter de la nourriture de chez eux pour des raisons de cacheroute » a expliqué à The Marker, Erez Wagner, coordinateur de WAC-Maan à Jérusalem.
Selon Wagner, les employés Palestiniens se sont présentés devant la direction de SodaStream et ont fait part de leur difficulté de travailler de nuit sans un repas de fin de jeune adapté et d’exploiter de si grandes machines dans un tel état de faiblesse. Pendant la conversation, un des gérants a accusé les employés de créer un conflit le même jour où les trois colons israéliens étaient enterrés.
« Les employés ont nié cela, et clairement fait savoir qu’ils voulaient parvenir à un règlement du litige afin de pouvoir retourner au travail, ils ont discuté avec le gérant de différentes solutions » a dit Wagner.
Selon lui, finalement, le chef de service a informé les employés mécontents que le poste de nuit était annulé et promis que le problème serait résolu le lendemain.
« Le lendemain, chacun des travailleurs de nuit a reçu une notification l’informant que le gérant avait décidé de les renvoyer. Les employés étaient invités à revenir à l’usine pour rendre leur carte de travailleur et récupérer leurs affaires personnelles, mais quand ils sont arrivés l’entrée dans l’usine leur a été refusée. Le PDG de SodaStream Daniel Birnbaum présente fièrement l’usine comme un havre de paix et de coexistence entre les deux peuples, mais la réalité est très différente ».
(Oui, vous avez bien lu, c’est le Times of Israel qui rapporte ainsi les faits)

Bichara Khader écrit à son frère Naïm, assassiné par Israel

A l’occasion des trente ans de l’assassinat du représentant de l’OLP à Bruxelles, le quotidien belge « Le Soir » a publié une lettre de son frère, l’universitaire Bichara Khader.
"Il y a 30 ans, le 1er juin 1981, mon frère Naïm est assassiné à Bruxelles, devant la porte de son domicile. Nous avons fait nos études à l’Université Catholique de Louvain. J’ai fait un doctorat en sciences politiques économiques et sociales, tandis que Naïm a fait un doctorat en droit. J’ai opté pour la carrière académique, Naïm a choisi la carrière politique en devenant le premier représentant, en Belgique, de l’Organisation de Libération de la Palestine. Entre 1974 et 1981, il a été la cheville ouvrière du Dialogue euro-arabe. De l’avis unanime de tous ceux qui l’ont côtoyé, Naïm incarnait le combat pacifique. Les ennemis de la Palestine ont cru, en l’assassinant, faire taire le cri de la liberté. La disparition brutale de mon frère a représenté pour ma famille une grande tragédie. Les années qui passent n’effacent pas la douleur qu’éprouvent tous ceux qui l’ont connu.
Cher frère,
Tu n’avais pas accompli ton 42éme printemps. Le 1er juin 1981, tu tombais sous les balles d’un assassin commandité. Fauché dans la fleur de l’âge, toi, dont le vœu le plus cher était de mourir de vieillesse dans ton village natal de Palestine. Tu étais venu chez moi, deux jours auparavant, et ne m’ayant pas trouvé, tu m’avais laissé une note griffonnée à la hâte, en langue arabe : « Je suis venu prendre le thé avec toi, je ne puis attendre, je rentre à Bruxelles, on se téléphone ».Le lendemain, un dimanche, je partais en voiture en Angleterre, à l’Université de Durham. Lundi matin, au moment où je m’apprêtais à quitter la chambre d’hôtel, la BBC commence son bulletin d’informations par la terrible nouvelle : « Le représentant de l’OLP en Belgique a été assassiné ». J’ai cru que le sol se dérobait sous mes pieds. Atterré, tremblotant, je me traîne jusqu’à l’Université et fais part à mes collègues de la tragédie qui venait de s’abattre sur notre famille.
Faisant fi de leurs conseils, je rebrousse chemin vers la Belgique. Le trajet me paraît interminable. Et je n’ai qu’une envie : être près de notre mère pour la serrer dans mes bras et sécher ses larmes. Naïm, tu avais pour maman un amour infini. Je te revois encore, tes bras autour de son cou. Tu la faisais rire jusqu’aux larmes. Et quand elle s’inquiétait pour toi, tu la sermonnais : « La Palestine a besoin de ses enfants ». Et maman de rétorquer : « C’est moi ta Palestine, mes enfants me sont encore plus chers ».
Le moment le plus douloureux est le voyage entre Bruxelles et Beyrouth. Il avait été décidé, en haut lieu, qu’une messe de funérailles serait organisée au Liban, après celle d’Ixelles. À l’aéroport, Arafat et ses lieutenants sont visiblement affectés. Mais à la vue de nos frères aînés, Basile et Elia, je me suis effondré. C’était moi, « le dernier de la nichée « comme me surnommait notre mère, qui t’avait convaincu de me rejoindre à Louvain pour faire ton doctorat en droit. Et voilà que je te ramène à la famille en cercueil.
Naïm, tu n’avais de cesse de me répéter : « L’été prochain à Zababdeh », notre village natal. Je ricanais de ton optimisme imprudent. Nous n’avons même pas pu t’enterrer au cimetière de notre paroisse. Ce sera fait, je te le promets, lorsque l’aube de la liberté se sera levée sur la Palestine.
Depuis que tu es parti, cher frère, notre mère s’est éteinte, usée par le chagrin. Puis ce fut le tour de nos trois sœurs. Mais c’est la mort de Basile, notre frère, qui m’a le plus attristé. Ayant senti un malaise cardiaque la nuit du 11 mars 2004, mes neveux ont appelé une ambulance : elle arrive trop tard pour sauver notre frère. Ce jour-là, un attentat terroriste endeuillait toute l’Espagne.
Quant à la Palestine que tu chérissais tant et dont tu étais l’apôtre éclairé, elle ploie encore sous le poids de la douleur. Un an après ton départ, en 1982, le Liban est occupé par la même armée qui a réduit notre existence en miettes. L’OLP est arrachée aux entrailles du Liban et forcée à l’exil. Des milliers de Palestiniens sont alors massacrés dans les camps de Sabra et Chatila. Punition exemplaire pour des réfugiés qui ont simplement le « tort d’exister « , pour reprendre le titre du livre de Jean Baubérot dont tu m’avais recommandé la lecture.
Mais la résistance de notre peuple renaît des cendres de l’oubli et éclate en 1987 à l’intérieur de notre pays occupé. C’est la première « Intifada ». Depuis, ce mot arabe s’est invité dans le jargon politique. Les Palestiniens, après une longue errance, portent la résistance au cœur de la Palestine, administrant la preuve aux consciences assoupies qu’aucun peuple ne se complaît dans la servitude.
Le prix de notre lutte est exorbitant. Mais la quête de la vie n’a pas de prix. Que reste-t-il aux Palestiniens qu’on a jetés sur les routes de l’exil, qu’on a arrachés à leurs terre, et à qui, on impose une existence au rabais, sinon de clamer leur palestinité et de résister ?
L’Intifada, cher frère, extrait le monde de sa torpeur et lui fait découvrir le visage hideux de l’occupation et de la colonisation. Elle met ainsi fin au carrousel du mensonge orchestré, et révèle combien la force sans la justice est tyrannique.
Je te passe les péripéties qui émaillent notre histoire. Pour calmer la colère qui gronde dans le monde arabe face à une occupation qui s’éternise dans l’indifférence des prédicateurs des « valeurs universelles », un processus de paix est engagé en 1993. Ton chef, en personne, paraphe l’accord, dit d’Oslo, sur le perron de la Maison Blanche. L’accord devait déboucher sur le retrait de l’occupant de Cisjordanie et de Gaza et de permettre enfin la naissance d’un Etat Palestinien souverain sur 22 % de notre Palestine historique.
J’y avais vu une lueur d’espoir et je me suis mis à rêver d’un retour à Zababdeh pour déposer ton souvenir lumineux aux côtés de nos parents enterrés là-bas. Même ce rêve a été brisé car au lieu d’un retrait de l’occupation, les colonies ont proliféré, comme une insulte à notre humanité. La Palestine a été éventrée, découpée, emmurée. Le processus de paix est vite devenu le souk des promesses creuses.
Pathétique et touchant, notre peuple continue de se battre contre la solitude de l’abandon, pendant que les vainqueurs de la géopolitique savourent leurs éphémères victoires.
Repose en paix, frère bien aimé. La petite rose de solidarité que tu as plantée avec amour en Belgique est devenue un rosier vigoureux et éclatant. En ton souvenir, la commune d’Ixelles s’est jumelée avec notre village natal, Zababdeh. Quant à la Belgique, elle conserve de toi le souvenir d’un cœur sans rides, d’un esprit sans fard, bref le souvenir d’un intellectuel palestinien jamais à l’aise avec la pensée sédentaire et convenue et toujours prompt à la rencontre d’autrui.
Quant à moi, je poursuis la voie que tu m’as tracée : ne pas céder aux sirènes de la haine et de la rancune et me montrer digne des horizons parfumés de Palestine. Un petit regret m’habite cependant : j’aurais tant aimé que mes enfants Michaël et Yasmine aient connu leur oncle merveilleux et que ma femme, Claire, ait rencontré son beau-frère. Mais sache que nous n’avons pas fait ton deuil, car nous te portons en nous."
Bishara KHADER
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Le Hamas a proposé un choix à "Israël"

L’un des leaders du Hamas, Osama Hamdan a averti Tel Aviv que s'il ne prend pas en compte les conditions proposées par cette organisation, les Israéliens feraient face aux actions de combat prolongées.
 « Israël doit choisir soit il accepte les demandes du peuple palestinien, soit il se prépare à une longue guerre », a écrit Hamdan sur sa page Facebook.
Précédemment, l'un des dirigeants du Hamas, Ismaïl Haniyeh a proposé lors d’un discours télévisé deux conditions visant à arrêter le conflit entre l'occupation israélienne et la Palestine, notamment mettre fin au blocus économique de la bande de Gaza, et lever des restrictions qui entravent la circulation de 1,8 million de personnes dans la région.
Samedi, les leaders du Hamas avaient déclaré qu'ils n'étaient pas prêts à faire de concessions à Israël, ont rapporté les médias arabes.
"Il n'y aura pas de retour en arrière. La résistance va se poursuivre de toutes ses forces. L'intransigeance de l'occupant (israélien, ndlr) ne lui apportera rien et nous ne ferons aucune concession sur les exigences de notre peuple", a affirmé Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas à Gaza dans un communiqué.
Reprise des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens au Caire  
pour ce qui est des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens , elles ont repris dimanche au Caire pour tenter d'obtenir une trêve durable dans la bande de Gaza, 36 heures avant l'expiration d'un cessez-le-feu.   
Elles ont commencé sans certains représentants du Hamas et du Jihad Islamique venant de Gaza et qui devraient arriver au Caire dans la soirée, selon un porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.  
Au quartier général des services de renseignements au Caire, qui mènent les pourparlers indirects, les Egyptiens font la navette entre les délégations israélienne et palestinienne qui, outre le Hamas et le Jihad islamique comprend également le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.  
La plus grande incertitude règne sur la faculté des délégués palestiniens et israéliens à trouver un accord surtout sur les questions de la levée du blocus israélien ou la démilitarisation de la bande de Gaza.  
Selon un document auquel l'AFP a eu accès, les Egyptiens proposent un cessez-le-feu permanent et invitent à de nouveaux pourparlers dans un mois.

Israël cesse d'exporter vers l'UE les volailles élevées dans les colonies

Israël va cesser d'exporter à partir du 1er septembre vers l'Union européenne des volailles et produits laitiers originaires des colonies en accord avec des directives européennes, ont rapporté dimanche des responsables israélien et européen.
"En accord avec de précédentes décisions, l'Union européenne ne reconnaît plus l'autorité des services d'inspection vétérinaire israéliens pour approuver l'exportation de volailles et de (produits laitiers) issus de colonies", a affirmé un responsable européen à l'AFP.
Les directives prises en ce sens par la Commission européenne en février s'appliquent aux colonies et zones industrielles produisant de la volaille et des produits laitiers à Jérusalem-Est, dans le Golan et en Cisjordanie, la communauté internationale considérant comme illégales les colonies érigées en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.
Le responsable européen a précisé que l'UE réclamait à Israël de mettre en place un système pour identifier l'origine des produits, afin de distinguer ceux originaires des colonies, et les autres.
"Si cela est fait, les exportations de volailles et produits laitiers depuis Israël ne seront pas impactées", a-t-il estimé.
Un responsable israélien a confirmé à l'AFP que le ministre de l'Agriculture avait récemment réclamé aux producteurs concernés de "séparer les lignes de production pour pouvoir continuer à exporter vers l'Europe, qui n'accepte pas ce qui est produit au-delà de la ligne verte (qui sépare Israël de la Cisjordanie)".
Selon ce responsable, l'exportation de ces produits vers l'Europe n'est pas très importante et les décisions de l'UE ne "devraient pas" pas avoir d'impact négatif sur le secteur.
Le quotidien Haaretz a cité dimanche des responsables des ministères de l'Agriculture et des Affaires étrangères affirmant que les directives n'auraient pas d'impact sur l'économie car les produits non exportés vers l'Europe seront redirigés vers le marché local.
Un autre responsable israélien a dénoncé ces directives isolant, selon lui, l'Etat hébreu.
"L'UE cherche depuis longtemps à distinguer les produits originaires des colonies (...) mais a échoué à mettre en place une telle régulation car cela pose des problèmes légaux et implique la rupture d'accords commerciaux", a-t-il expliqué à l'AFP.
Soulignant que l'UE n'impose pas de restrictions similaires à d'autres "territoires disputés" comme Chypre, le Sahara occidental ou le Kosovo, ce responsable a reproché à la Commission européenne, qui est un organe bureaucratique, "d'appliquer des postures politiques".
La colonisation est l'une des pierres d'achoppement des négociations de paix israélo-palestiniennes, qui ont été relancées en juillet mais se sont achevées fin avril, sans résultat.

Gaza : il faudra "des mois" pour réparer les infrastructures (ONU)

Il faudra "des mois" pour réparer les infrastructures de la bande de Gaza endommagées ou détruites depuis le début de l'offensive israélienne, a estimé dimanche à Téhéran la patronne des opérations humanitaires de l'ONU Valerie Amos.
"Les dégâts sur les hôpitaux, écoles, et les locaux de l'UNRWA (l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens) où les déplacés avaient trouvé refuge prendront des mois à être réparés", a déclaré Mme Amos, en visite pour deux jours à Téhéran.
Elle doit discuter avec les autorités iraniennes des crises humanitaires majeures dans la région, à Gaza, en Syrie et en Irak.
A Gaza, "les opérations de l'ONU continuent, y compris la fourniture de nourriture, d'eau et de produits de consommation. Des médicaments et du carburant sont distribués aux hôpitaux", a-t-elle dit.
Au total, 97 installations de l'UNRWA ont été endommagées à Gaza, notamment des centres de santé, des centres de distribution et des écoles, dont certaines servent d'abri humanitaire pour les quelque 250.000 Palestiniens déplacés.
Une offensive israélienne lancée le 8 juillet contre la bande de Gaza a tué au moins 1.980 Palestiniens, majoritairement des civils. Côté israélien, 67 personnes ont été tuées, dont trois civils.
Mme Amos a rappelé les "déclarations fermes" de l'ONU sur "les violations des lois humanitaires internationales et des lois sur les droits de l'Homme par toutes les parties" à Gaza.
"La protection des civils doit être reconnue par tous les pays et tous les groupes armés actifs sur le terrain", a-t-elle souligné.
"Nous reconnaissons tous que tous les Etats-membres de l'ONU ont échoué dans leur capacité à trouver" une solution politique au conflit israélo-palestinien, a-t-elle regretté, alors que des discussions très indécises sur le maintien d'un cessez-le-feu précaire ont repris dimanche au Caire.
En Syrie, 11 millions de personnes ont toujours besoin d'aide humanitaire, dont 241.000 dans des zones "assiégées", a indiqué Mme Amos.
L'acheminement de l'aide est entravé par "l'insécurité, la fragmentation des groupes armés et les obstacles administratifs imposés par le gouvernement", a-t-elle ajouté.
Elle a salué le rôle de l'Iran, principal allié régional du régime syrien, "et d'autres pays ayant de l'influence" sur les deux camps qui ont permis à l'ONU d'avoir "un meilleur accès à certaines zones". Mais il reste "un grand nombre de gens" que l'ONU ne peut atteindre, a-t-elle déploré.

La Ligue arabe appelle à la fin de l'"agression" israélienne à Gaza

La Ligue arabe a une nouvelle fois appelé dimanche Israël à mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, réitérant son soutien à une proposition égyptienne de cessez-le-feu permanent dans l'enclave palestinienne.
L'appel intervient alors que négociateurs israéliens et palestiniens arrivaient dimanche au Caire pour reprendre des négociations indirectes en vue d'une trêve durable, après un nouveau conflit meurtrier qui a tué depuis le 8 juillet 1 980 Palestiniens, en majorité des civils, et 67 Israéliens, des soldats pour la plupart.
Les discussions menées par l'intermédiaire de l'Egypte ont abouti à un premier cessez-le-feu provisoire qui a été reconduit mercredi soir et doit expirer lundi minuit.
La Ligue arabe a souligné "la nécessité de mettre fin à l'agression israélienne dans la bande de Gaza (...) et son soutien à l'initiative égyptienne de cessez-le-feu", a indiqué à des journalistes l'adjointe du secrétaire-général de l'organisation Haifaa Abou Ghazala.
Mme Abou Ghazala a rappelé que le secrétaire-général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi devait se rendre prochainement dans la bande de Gaza à la tête d'une délégation de ministres arabes afin d'évaluer les besoins pour la reconstruction de l'enclave dévastée par les bombardements israéliens.
Elle a également indiqué que l'organisation panarabe basée au Caire allait dépêcher dans les jours à venir des convois d'aides humanitaires dans la bande de Gaza.

Gaza: l'agriculture souffrira du conflit sur le "long terme" (FAO)

Les combats dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive israélienne en juillet ont paralysé l'agriculture dans l'enclave, qui souffrira sur le "long terme" des dégâts causés à l'élevage, aux cultures et à la pêche, a-t-on appris lundi auprès de la FAO.
"Les violences ont désorganisé les récoltes et la pêche, et provoqué des hausses de prix pour les denrées alimentaires clé", estime dans un communiqué l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. "Le redémarrage du secteur agricole, une fois les hostilités terminées, demandera une aide extérieure significative sur le long terme", ajoute-t-elle.
Fermiers et éleveurs ont dû abandonner leurs terres à cause des combats, "arrêtant la production alimentaire locale", explique le communiqué. Quelque 17.000 hectares de terres cultivables ont souffert de dégâts "substantiels" en raison des combats, ainsi que la majorité des infrastructures agricoles (serres, systèmes d'irrigation, élevages, stocks de fourrage et bateaux de pêche), estime la FAO.
Gaza a ainsi perdu "la moitié" de ses volailles, soit touchées directement par les frappes, soit par manque d'eau, de nourriture ou de soins à cause des restrictions d'accès. Et 64.000 petits ruminants ont besoin de nourriture et d'eau.
La FAO estime les pertes subies par le secteur de la pêche à près de 235 tonnes entre le 9 juillet et le 10 août, soit près de 10% des prises annuelles. Même si les habitants de la bande de Gaza "importent la majorité de ce qu'ils mangent", les produits locaux restent une "source importante d'aliments nutritifs et bon marché", souligne la FAO. Etant donné que les importations de nourriture sont également limitées, "presque toute la population de Gaza dépend actuellement de l'aide alimentaire", estime l'organisation.
Le conflit a aussi fait flamber le prix de certains produits alimentaires, oeufs et légumes en tête. La FAO a relevé des hausses autour de 40% pour les oeufs et les pommes de terre, et jusqu'à 179% pour les tomates.
Une distribution urgente de fourrage pour le bétail devrait commencer mercredi, si les conditions de sécurité le permettent, a indiqué un porte-parole de la FAO à l'AFP.
Au total 28.600 personnes vivent de l'agriculture (pêche incluse) dans la bande de Gaza, sur une population totale d'1,8 million d'habitants dans l'enclave, selon la FAO.

Gaza : Abbas va au Qatar pour rencontrer le chef du Hamas

Le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas se rendra lundi au Qatar où il doit rencontrer l'émir et le chef du Hamas Khaled Mechaal, ont indiqué à l'AFP des responsables palestiniens présents au Caire pour négocier une trêve durable dans la bande de Gaza.
L'annonce de la visite intervient alors que négociateurs israéliens et palestiniens ont repris dimanche au Caire des pourparlers sous la médiation de l'Egypte en vue d'une trêve durable dans la bande de Gaza et à quelques heures seulement de l'expiration d'un cessez-le-feu provisoire dans l'enclave palestinienne.
M. Abbas s'entretiendra mardi avec M. Meshaal ainsi que l'émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, ont indiqué les responsables palestiniens.
La plus grande incertitude règne sur la faculté des délégués palestiniens et israéliens au Caire à trouver un accord surtout sur les questions de la levée du blocus israélien sur Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.
Au quartier général des services de renseignements au Caire, qui mènent les pourparlers indirects, les Egyptiens font la navette entre les délégations israélienne et palestinienne qui, outre le Hamas et le Jihad islamique comprend également le Fatah du président Abbas.
Une offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait depuis le 8 juillet plus de 2.000 morts côté palestinien, majoritairement des civils, et 67 morts côté israélien, dont trois civils.
http://www.lorientlejour.com

Manœuvres israéliennes dans les hameaux de Chebaa

L'armée israélienne a effectué des manœuvres militaires lundi matin dans les hameaux de Chebaa (Liban-sud), rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Des armes automatiques de différents calibres, de l'artillerie, ainsi que des chars de l'armée, ont été utilisés lors de ces manœuvres qui ont duré plus d'une heure.

Israël : Tensions autour du mariage d'un juif et d'une musulmane

La police israélienne a empêché dimanche plus de 200 manifestants d'extrême-droite de s'inviter à un mariage entre une juive et un musulman. Les policiers ont dû former une chaîne humaine pour barrer l'accès aux manifestants et en ont poursuivi certains qui les défiaient. Quatre manifestants ont été arrêtés. Il n'y a pas eu de blessés.
Le couple, Maral Malka, 23 ans, et Mahmoud Mansour, 26 ans, tous deux originaires du quartier de Jaffa à Tel Aviv, n'avait pas réussi à faire interdire la manifestation par la justice. Leur avocat avait en revanche réussi à obtenir une aide policière pour maintenir les policiers à 200 mètres de la salle du mariage, située à Rishon Lezion dans la banlieue de Tel Aviv.
Cette manifestation souligne la montée des tensions entre Juifs et Arabes en Israël avec les combats dans la bande de Gaza et les événements qui les ont précédés (enlèvement et meurtre de trois adolescents israéliens en juin suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif dans le secteur de Jérusalem)
Le groupe Lehava, qui organisait la manifestation, a harcelé des couples "mixtes" par le passé, mais n'a que très rarement manifesté sur les lieux d'une noce.
Les manifestants, surtout des jeunes vêtus de T-shirts noirs, ont critiqué Malka. De confession juive, elle s'est convertie à l'islam avant le mariage. "Mort aux Arabes", ont crié les manifestants tandis que quelques dizaines d'Israéliens de gauche organisaient une contre-manifestation non loin de là. "L'amour conquiert tout", lisait-on sur une pancarte.
Les Arabes représentent environ 20% de la population israélienne. La plupart d'entre eux sont musulmans. Face aux critiques, de nombreux couples israéliens qui se marient hors de leur communauté le font à l'étranger.
Le père de Malka, Yoram Malka, n'a pas caché qu'il était opposé au mariage lors d'un entretien à la télévision et a dit sa colère de voir sa fille convertie à l'islam. De son désormais beau-fils, il dit : "Mon problème avec lui est qu'il est Arabe."

1.980 victimes, des dizaines succombent à leurs blessures

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Le ministère de la Santé a officiellement averti vendredi que le nombre de victimes à Gaza allait continuer d'augmenter au fur et à mesure que des dizaines de blessés meurent des blessures subies pendant l'offensive israélienne et que davantage de corps sont retirés des décombres des maisons. Ashraf al-Qidra, porte-parole du ministère de la Santé, a précisé que vendredi, le nombre de morts était de 1.980 (*), avec au moins 10.181 blessés.
1.980 victimes, des dizaines succombent à leurs blessures
Un employé inspecte les dégats subis par l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, à Deir al-Balah, au centre de la Bande de Gaza, après le bombardement par l'armée d'occupation le 21 juillet 2014 qui a tué 5 patients et blessé au moins 70 autres (Photo: Mohammed Abed/AFP)
Des dizaines ont été ajoutés à la liste des morts malgré un calme précaire maintenu par les cessez-le feu depuis quelques jours.
Al-Qidra a dit que beaucoup des blessés étaient toujours dans un état critique et qu'ils ne survivraient pas à leurs blessures.
Le faible taux de survie est également dû en partie à la pénurie persistante de fournitures médicales et au manque de services appropriés pour les blessés, avec des coupures de courant de 18h par jour et le manque de carburant pour les générateurs qui aggravent la situation dans les hôpitaux qui continuent de fonctionner.
L'OLP estime que 17 hôpitaux et 7 cliniques ont subi des dégâts pendant l'assaut, 10 hôpitaux et 44 cliniques de soins de santé primaires ont été fermés, 22 ambulances ont été endommagées et 83 personnels de santé blessés, en plus des 19 personnels de santé tués par les frappes aériennes israéliennes.
L'Office de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) a déclaré dans un rapport publié jeudi que les approvisionnements en médicaments sont revenus à leurs niveaux de juin, lorsque les médicaments étaient à environ 70% de leur volume nécessaire à cause du siège israélien et des restrictions égyptiennes sur les importations à Gaza.
C'est cependant une amélioration importante par rapport à juillet, lorsque l'organe de l'ONU avait dit que "les stocks 27% des médicaments essentiels et 52% des matières consommables étaient à zéro."
OCHA a également indiqué que l'occupation des lits dans les services de chirurgie de la Bande de Gaza est tombée de 100% à 80% car les hôpitaux avaient obtenu d'Israël l'autorisation de transférer certains patients à Jérusalem Est et en Turquie pour y être soignés.
Au pire de l'attaque israélienne, début août, des patients ont été systématiquement mis par deux dans les lits des hôpitaux, ou bien ils ont dormi par terre à cause du manque d'espace, les bombardements d'Israël sur plusieurs hôpitaux ayant dramatiquement réduit la capacité disponible dans toute la Bande.
Malgré ces améliorations, l'incapacité des autorités médicales à s'occuper correctement des blessés pendant les bombardements a eu des effets durables, en particulier sur le nombre de décès qui a augmenté rapidement depuis.
L'ampleur de la destruction des quartiers résidentiels - au moins 16.800 maisons ont été pulvérisées ou gravement endommagées - signifie qu'il faudra des semaines pour trouver tous les morts sous les décombres.
Al-Qidra a dit que les équipes de défense civile et d'ambulanciers travaillent actuellement 24h/24 pour chercher les nombreux Gazaouis toujours portés disparus.
Au fur et à mesure que les jours passent, il est cependant de moins en moins probable qu'on trouve des survivants dans les décombres, et l'objectif est de récupérer les corps.
Il a ajouté que les chiffres du ministère continuent d'augmenter car de nombreuses familles ont enterré leurs morts sans les emmener d'abord à l'hôpital, car elles craignaient d'être victimes des intenses bombardements israéliens.
(*) La liste des noms de 1943 Palestiniens, dont des familles entières, tués depuis le mardi 8 juillet 2014, est en ligne sur Info-Palestine.eu et de nombreuses photos des martyrs sont publiées sur Beyond Numbers car au-delà des chiffres, même terribles, il y avait des êtres humains, des Palestiniens, avec des rêves, des espoirs, des compétences, des projets.

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Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Malgré les dévastations, l'année scolaire commencera en septembre à Gaza

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Le Ministère palestinien de l'Enseignement supérieur a commencé à planifier la nouvelle année scolaire dans la Bande de Gaza alors que la normalité revient lentement après 5 semaines de bombardements israéliens. Même avec 277 écoles endommagées dans l'attaque -dont de nombreuses directement touchées par les bombes- la ministre Khawla Al-Shakhshir a déclaré vendredi que le ministère espère que les cours reprendront d'ici trois semaines.
Malgré les dévastations, l'année scolaire commencera en septembre à Gaza
A la recherche de ses livres dans les ruines de sa maison, à Gaza, juillet 2014
Elle a dit que le ministère se concentre également sur l'amélioration des services psychologiques pour les écoliers et leurs familles au lendemain de l'attaque qui a fait près de 2.000 victimes, plus de 10.000 blessés et 100.000 sans abris.
Les plans du ministère comprennent des activités individuelles et de groupes de soutien psychologique et de sensibilisation avec une attention particulière dirigée vers le bien-être mental des enfants.
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Al-Shakhshir a également déclaré qu'elle a rencontré la directrice de l'enseignement à l'UNRWA, Caroline Pontefract, pour discuter d'un plan commun de démarrage de la nouvelle année scolaire dans la Bande de Gaza.
L'objectif du projet est de renforcer la coopération avec l'UNRWA grâce à une commission commune pour préparer la prochaine année scolaire et aider à réparer l'infrastructure éducative.
Sur les 277 établissements scolaires endommagés à Gaza par les bombardements israéliens, 141 étaient des écoles publiques et 136 des Nations Unies (ONU), selon l'OLP.
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La ministre al-Shakhshir et la directrice de l'enseignement à l'UNRWA Caroline Pontefract (MaanImages)
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Plainte du PS contre José Luis Moragues : rassemblement de soutien sur le parvis du commissariat central, à Montpellier, le lundi 18 août dès 14h30, jour de l’audition qui aura lieu à 15h.

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Suite à l’occupation, le 30 juillet, des locaux de la Fédération 34 du Parti Socialiste, celui-ci a déposé une plainte nominative pour dégradation contre une seule personne : José Luis Moraguès (un des animateurs et porte-parole du Comité BDS France 34 et membre de la coordination nationale CCIPPP). JLM est convoqué pour audition (pour dégradation de biens d’autrui) le 18 août 2014 à 15h au commissariat.
Plainte du PS contre José Luis Moragues : rassemblement de soutien sur le parvis du commissariat central, à Montpellier, le lundi 18 août dès 14h30, jour de l’audition qui aura lieu à 15h.
C’est de la peinture acrylique pour enfants, et donc lavable à l’eau !!
Cette occupation, à l’initiative du Comité BDS France 34 et du MIB34, a mobilisé 35 personnes dont des représentants du NPA. Vous trouverez un compte-rendu et des images sur le site du Comité BDS France 34.
Nous  avons décidé de riposter en faisant une campagne d’information sur les motifs qui nous ont fait mener cette action contre le gouvernement PS et F. Hollande et d’articuler cette campagne aux revendications nationales du mouvement de solidarité à la Palestine et en particulier de la Campagne BDS France ainsi qu’aux revendications locales. Celles-ci sont sorties renforcées par la mobilisation pour Gaza (suspension du jumelage avec la ville de Tibériade et cessation du subventionnement public de la Journée sioniste dite de Jérusalem et demande à l’Etat d’interdire cette journée qui est un appel à la violation du droit international). Une des manifestations de 2500 personnes a marché sur la Mairie de Montpellier pour soutenir ces revendications.
Il est évident que cette plainte s’inscrit dans la campagne de criminalisation du mouvement de solidarité à la Palestine lancée au plus haut niveau par Hollande et Valls et qu'elle vise à casser l’action du Comité BDS France34 qui, depuis sa création en mars 2009, et toujours en lien avec les quartiers populaires, a développé – en passant par la Coalition contre Agrexco, le Bateau pour Gaza – une intense activité BDS dans la ville de Montpellier en lien avec les villes voisines, Nîmes en particulier.
Les ciblages BDS locaux mentionnés ci-dessus concernent en premier lieu le PS qui est au pouvoir dans toutes les instances territoriales depuis des décennies et nous nous attendons à d’autres attaques de bas niveau du même ordre visant le comité BDS France 34 et ses animateurs et animatrices. D’autant que le CRIF, qui jusqu’ici était dans la majorité (PS), est passé à l’UMP via sa vice-présidente régionale, Mme Perla Danan. En tant que responsable des relations internationales (!) de la Mairie PS, elle était tenue à une certaine neutralité dans ses expressions publiques. Ce n’est plus le cas et dernièrement, elle a eu le culot de déclarer sur FR3 qu’au stand BDS France 34, sur la Comédie, à trois reprises on aurait traité de « sale juif » des personnes juives.
Il est certain que ce stand et ses drapeaux palestiniens flottant fièrement au cœur de Montpellier ne sont pas du goût duCRIFet de la gauche sioniste et qu’il est dans la ligne de mire.
Le Comité BDS France 34 et MIB 34 appellent à un rassemblement de soutien sur le parvis du commissariat central, à Montpellier, le lundi 18 août dès 14h30, jour de l’audition qui aura lieu à 15h.

Appel à soutien lancé par NPA : voici le communiqué unitaire que nous proposons de co-signer à toutes les organisations concernées.
Non à la criminalisation du mouvement de solidarité avec Gaza ! Solidarité avec les militants de BDS France 34 !
Nous tenons à exprimer tout notre soutien et notre solidarité au camarade José Luis Moragues du Comité BDS France 34 (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) convoqué par la police à la suite de la plainte "pour dégradation de bien d’autrui" déposée par la Fédération de l’Hérault du Parti Socialiste à la suite d’une action collective d’occupation pacifique de son local. Celle-ci a été organisée par des militant-e-s et des organisations solidaires du peuple palestinien venu-e-s dénoncer la politique de Hollande et Valls, membres du Parti Socialiste, face au massacre perpétré par l’État d’Israël contre Gaza.
Nous appelons à venir manifester collectivement notre soutien à José Luis Moraguès et notre refus de voir le mouvement de solidarité avec Gaza criminalisé, le lundi 18 août 2014 devant le commissariat central de Montpellier.
La justice est notre combat, la solidarité notre arme.
Liste des organisations signataires :
NPA 34

Réponse à faire parvenir à contact@npa34.org
Echos dans la presse (Midi Libre 7 août 2014)
"A Montpellier, le PS et les pro-palestiniens restent en conflit"
http://www.midilibre.fr/2014/08/07/bourgi-la-plainte-est-maintenue,1034988.php