mercredi 30 mars 2011

L'armée de libération de la Palestine affirme son attachement aux droits nationaux palestiniens

28 Mar 2011
Damas /  L'Etat-major de l'armée de libération de la Palestine a affirmé son attachement aux droits nationaux du peuple palestinien et son refus catégorique de toute renonciation à un des lieux saints ou des droits légitimes du peuple palestinien, dont à leur tête ceux au retour, à l'autodétermination et à l'établissement d'un Etat indépendant dont la capitale est Jérusalem.
Dans un communiqué publié aujourd'hui à l'occasion de la journée de la terre, l'armée a affirmé sa conviction que la libération de la Palestine exige des sacrifices, ajoutant que le peuple palestinien a prouvé dans toutes les étapes du conflit qu'il mérite une vie digne et libre vu qu'il avait donné et donne encore des convois de martyrs pour avoir sa liberté.
Le communiqué a fait état de la souffrance du peuple palestinien du fait de l'occupation israélienne et de ses plans racistes et inhumains.
Il apprécie le soutien de la Syrie à la Palestine, à sa cause juste et à la lutte du peuple palestinien.
Le communiqué dénonce; d'autre part, le complot agressif qui vise la Syrie pour affaiblir son rôle dans le soutien de la fermeté et la lutte du peuple palestinien pour la récupération de ses droits légitimes.
Reste à noter que le peuple palestinien commémore le 30 mars de chaque année la journée de la terre qui nous rappelle les affrontements de 1976 quant les forces de l'occupation israélienne avaient volé des milliers de Donomes des terres arabes à al-Jalil, à Sakhnin, à Deir Hanna et à Arab al-Sawahed, ce qui avait aboutit à l'explosion d'une énorme révolution populaire en Palestine.
L.A. 

Où sont les 6.000 victimes de Kadhafi ?

30/03/2011
La justification de l’intervention militaire occidentale en Libye a reposé sur un seul argument : protéger les populations civiles de la répression des forces du colonel Kadhafi. Et il faut bien avouer que - même chez ceux qui sont plutôt hostiles aux croisades coutumières des Etats-Unis et de leurs alliés - l’argument a porté.
Mais de quels éléments disposons-nous vraiment pour juger de la réalité de cette répression ? Qui, en France, sait exactement ce qui se passe en Libye ?
Inde.ONU.JPGM. Hardeep Singh Puri, représentant permanent de l’Inde au Conseil de sécurité de l’ONU a, pour sa part, affirmé qu’il « n’existait pratiquement aucune information crédible sur la situation sur place » qui puisse justifier la décision d’établir une zone d’exclusion aérienne. En fonction de quoi, il n’a pas approuvé le projet de résolution. Serait-il un inconditionnel de Kadhafi ?
Les Français qui pensent que Kadhafi est l’auteur de crimes contre son peuple doivent admettre qu’ils se sont forgés leur opinion d’après ce qu’en ont dit les médias et le gouvernement. Si ce n’est pas le cas qu’ils fournissent des sources alternatives et crédibles. [1]
D’où vient ce nombre de 6.000 morts ? D’un porte-parole de la « Ligue libyenne des droits de l'Homme » - Ali Zeidan vivant en exil aux Etats-Unis [2] ; lequel, le 1er mars à Paris, a déclaré que les violences liées à la répression de l'insurrection en Libye avaient fait 6.000 morts, dont 3.000 dans la seule ville de Tripoli, 2.000 à Benghazi, et 1.000 dans d'autres villes.
De quels moyens disposait-il sur place pour établir ce sinistre décompte ? On ne le saura jamais.
Mais, dès le lendemain, la machine était lancée. Tous les quotidiens français, sans exception, ont fait leur titre sur cette « information », sans se poser de questions. Les plus honnêtes d’entre eux ont mis des guillemets ou utilisé le conditionnel. Mais pour la plupart cette préoccupation élémentaire a été négligée.
Sud Ouest.6.000 morts.JPG
Libé.6000 morts.JPG
Charente libre.6.000 morts.JPG
Titres de Sud-Ouest, de Libération et de La Charente Libre
Aussitôt, la Cour pénale internationale, qui ne s’est jamais inquiétée des crimes avérés des américains en Irak et en Afghanistan ou de ceux des Israéliens en Palestine, s’est saisie du problème : « Kadhafi est un criminel », il doit « être jugé », a déclaré un conseiller auprès de la CPI qui semble ignorer la présomption d’innocence.
La photographie ci-dessous, publiée par L'Humanité (hélas !), donne le ton.
L'Huma.TPI B.JPGDe son côté, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a immédiatement cautionné le nombre de 6.000 victimes alors qu'une semaine auparavant elle en annonçait dix fois moins, 640 exactement.
Elle a également demandé une interdiction de survol du territoire libyen, « pour éviter que des civils soient massacrés par l’aviation libyenne et pour empêcher de faire venir des mercenaires supplémentaires chargés d’accomplir les basses besognes du colonel Kadhafi ».
Notons que la FIDH n’avait pas cru utile de demander la même interdiction à l'encontre de l’aviation israélienne lorsque celle-ci pilonnait les Palestiniens de la bande de Gaza.
Désormais tout était en place pour l’intervention « Aube de l’Odyssée » : Obama, prix Nobel de la Paix, pouvait menacer Kadhafi de ses foudres, tandis que Sarkozy, dans un numéro de « chef de guerre », entraînait la France et son armée dans un combat plus que douteux.
Aujourd'hui, l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne [no-fly zone] sur la Libye est chose faite. Mais les bombardements continuent quand même, ajoutant leurs lots de victimes militaires et civiles. Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Jusqu'où ? A quel prix humain ?
JPD
[1] Lundi dernier, sur le plateau de « Ce soir ou jamais » de France 3, le journaliste belge Michel Collon, évoquant la répression en Libye, déclarait : « Ceux qui disent qu’ils ont un chiffre précis sont pour moi des charlatans ». Il ajoutait : « Avec Google, je peux savoir qu'elle est la couleur de vos chaussures quand vous êtes dans votre jardin, et les Etats-Unis [avec leurs réseaux de satellites] ne seraient pas capables de nous montrer le massacre de 6.000 personnes ? ».
[2] Ali Zeidan est aussi le porte-parole en Europe du « Conseil national de transition » et certainement appelé à faire partie du futur gouvernement si la rebellion triomphait. On comprend mieux qu'il n'hésite pas à citer des chiffres qui accablent Kadhafi.
http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/
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Albi. «Bateau pour Gaza : les Tarnais ont donné 6000 euros»

30/03/2011
Le nouveau président du comité Palestine 81 s'appelle Sivan Halevy. Âgé de 37 ans, cet habitant de Montirat s'est engagé dans la cause palestinienne par le biais de sa passion pour l'astronomie. Animateur spécialisé dans l'observation des étoiles, il a créé une autre association, Ailleurs du temps des possibles (ATP). « En 2003, je suis parti dans la bande de Gaza enseigner l'astronomie avec un astrophysicien palestinien, dont le fils est mort dans les bombardements. Malgré tout, il faut regarder vers l'avenir. La plus grande résistance des Palestiniens, c'est de continuer à vivre. Ils sont très attachés à l'éducation des enfants. »
À la tête du comité Palestine 81, constitué en association depuis deux ans, Sivan Halevy succède à Jacky Mas, de Cestayrols.

Rendez-vous au Vigan

Ce mercredi, de 14 h 30 à 17 h 30, le collectif tiendra un stand place du Vigan, à l'occasion du jour de la terre, commémorant des appropriations de champs palestiniens par Israël le 30 mars 1976. L'occasion pour l'association de dresser un premier bilan de la collecte « Un bateau français pour Gaza ». « Lancée dans le Tarn en janvier 2011, elle a déjà permis de recueillir 6 000€. Entre 300 et 400 donateurs ont participé à raison de 20 € en moyenne. Même un euro, c'est bien. Cette campagne, qui se poursuit (1), a pour but d'éveiller les consciences et de maintenir la pression contre le blocus de Gaza, illégal au regard du droit international et considéré comme disproportionné par l'Onu. Une nouvelle flottille, qui larguera les amarres en mai, tentera de casser symboliquement le blocus », rappelle Sivan Halevy, qui a fait une demande pour monter sur le bateau. En mai 2010, Israël avait attaqué une première flottille, faisant neufs morts. Pour Sivan Halevy, « la logique pour Gaza voudrait qu'il y ait une force de protection internationale. Comme la communauté internationale ne fait rien », à l'inverse de ce qui se passe en Libye, « la société civile se doit de prendre le relais ».
(1) Les dons sont réunis par le MRAP, 25, ter rue de la Madeleine 81000 Albi
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Israël envisagerait d'annexer les colonies juives de Cisjordanie

JERUSALEM (AP) — Israël envisage d'annexer d'importantes colonies juives en Cisjordanie si les Palestiniens cherchent à obtenir unilatéralement la reconnaissance internationale de leur Etat en septembre aux Nations unies, a affirmé mardi un responsable gouvernemental israélien ayant requis l'anonymat.
Un tel acte porterait un coup grave à tout espoir de paix entre les deux parties.
Le seul fait que l'Etat hébreu envisage une mesure aussi diplomatiquement explosive alors qu'il se retient de le faire depuis 40 ans reflète son inquiétude à l'idée que, faute de progrès du processus de paix, les Palestiniens pourraient obtenir la reconnaissance internationale de leur Etat.
L'Autorité palestinienne a lancé cette campagne après l'échec en septembre des négociations de paix entamées trois semaines plus tôt, à cause des constructions dans les implantations de peuplement israéliennes en Cisjordanie.
Le ministère israélien de l'Intérieur a déclaré mardi qu'il déciderait le mois prochain de donner ou pas son feu vert final à la construction de 1.500 logements dans deux enclaves juives de Jérusalem-Est, les quartiers traditionnellement arabes de la ville sainte dont les Palestiniens entendent faire la capitale de leur futur Etat souverain.
Israël a pris Jérusalem-Est et la Cisjordanie à la Jordanie lors de la guerre des Six-jours en 1967. Il a immédiatement annexé Jérusalem-Est, qui abrite des sanctuaires sacrés du judaïsme, de l'islam et du christianisme, mais s'est gardé de faire de même pour la Cisjordanie, où 300.000 colons juifs vivent aujourd'hui avec 2,5 millions de Palestiniens.
Bien que l'on considère généralement qu'en cas d'accord de paix Israël conserverait les principales implantations de peuplement bâties depuis 44 ans, toute décision officielle d'annexer une partie de la Cisjordanie créerait un précédent qui accentuerait l'isolement de l'Etat hébreu sur la scène internationale. Les Palestiniens entendent que leur futur Etat indépendant comprenne toute la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la Bande de Gaza, actuellement tenue par le mouvement islamiste du Hamas.
La source gouvernementale israélienne a précisé que d'autres options que l'annexion des principales colonies étaient aussi étudiées, comme la limitation de la fourniture d'eau au-delà des quantités prévues et des restrictions à l'utilisation commerciale des ports israéliens par les Palestiniens.
Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou n'a pas fait de commentaire. Mais Nimr Hamad, un conseiller du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré que "ces menaces ne sont pas nouvelles (...) mais nous poursuivons (notre campagne pour la reconnaissance de l'Etat palestinien) et sommes convaincus que notre position est juste".
Les Palestiniens refusent de reprendre les négociations de paix tant qu'Israël n'a pas gelé toute construction en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Les autorités israéliennes répondent qu'un moratoire sur la colonisation n'a jamais été exigé pour discuter auparavant. Contrairement à la communauté internationale, Israël ne considère pas les enclaves juives de Jérusalem-Est, qui comptent 200.000 habitants, comme des colonies puisqu'il a annexé cette partie de la ville. AP
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Israël : un ex-député arabe accusé de ‘trahison’ privé de sa retraite

publié le mardi 29 mars 2011.
La Knesset a décidé dans la nuit de lundi à mardi de priver l’ancien député arabe israélien Azmi Bishara, accusé de « trahison », de ses droits à la retraite et autres fonds normalement versés aux ex-parlementaires.
Cette décision a été prise en plénière par 29 députés contre 8, sur un total de 120 à la Chambre, en vertu d’une loi adoptée en février privant de leurs émoluments les députés ou anciens députés jugés coupables de crimes graves ou en fuite pour échapper à la justice. Ce texte, dit "Loi Bishara", visait plus particulièrement M. Bishara, ex-chef du Rassemblement national démocratique (RND), un parti plus connu sous son acronyme Balad. L’ex-député a quitté l’entité sioniste début avril 2007. Il est accusé d’avoir été en contact avec le Hezbollah libanais pendant la guerre israélienne contre le Liban, en été 2006, et de lui avoir fourni des informations sur ses tirs de roquettes, ce qu’il a catégoriquement démenti.
La Knesset a par ailleurs adopté lundi soir une loi qui permet de priver de leur nationalité les Israéliens, d’origine palestinienne, reconnus coupables de soi-disant « terrorisme et d’espionnage anti-israéliens » ou encore d’ « atteinte à la souveraineté » de l’entité sioniste.
http://www.almanar.com.lb/french/ad...

Israël projette de créer une île artificielle au large de Gaza

29 mars 2011
Agence France-Presse
Jérusalem
Israël étudie des plans pour la création d'une île artificielle au large de la bande de Gaza avec un port et un aéroport destinés aux Palestiniens, a indiqué mardi la deuxième chaîne de télévision privée israélienne.
Ce projet, mis au point depuis trois mois par le ministre des Transports Yaakov Katz, avec le soutien du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, prévoit la construction d'une île artificielle de 4 km de long sur 2 km de large.
Cette île accueillerait, outre un aéroport, un port, une zone touristique, une marina, des hôtels et une unité de dessalement de l'eau de mer.
Elle serait reliée à la terre ferme à Gaza par un pont de quatre km de long. Son coût est estimé à 5 à 10 milliards de dollars selon les options choisies tandis que les travaux devraient durer de 6 à 10 ans, a ajouté la télévision.
Les responsables du projet, qui doivent encore obtenir le soutien final et officiel de Benjamin Netanyahu, estiment que cette île devrait être gérée par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Soumise à un strict embargo maritime par Israël, la bande de Gaza, un étroit territoire de sable parmi les zones les plus déshéritées au monde, est contrôlée depuis juin 2007 par le mouvement islamiste Hamas.
Selon le projet de développement israélien, les contrôles de sécurité des personnes, mais aussi des marchandises, seraient assurés par une «force internationale», qui pourrait inclure des représentants de l'OTAN, à la fois sur l'île ainsi que sur le pont «afin d'éviter des trafics».
Selon la télévision, ce projet, qui a également reçu le «soutien enthousiaste» du président Shimon Peres, permettrait à Israël de se débarrasser «définitivement de la bande de Gaza» en abandonnant sa tutelle sur les échanges commerciaux du territoire tout en maintenant son blocus en pleine mer pour empêcher la contrebande d'armes.
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L’armée israélienne entre à Naplouse pendant la nuit

Naplouse - 29 mars 2011
Par Maan News
Malgré le transfert, début 2010, du maintien de la sécurité aux forces de l’Autorité Palestinienne, une patrouille militaire israélienne est entrée dans Naplouse lundi matin, faisant un tour dans le centre ville et la vieille ville.
L’armée israélienne entre à Naplouse pendant la nuit
Selon des sources palestiniennes au sein de la ville aucune arrestation n’a été rapportée.
Les troupes ont pénétré la vieille ville, Ash-Shuada square, et les alentours de la Tombe de Joseph dans la nuit de dimanche à lundi à partir de minuit.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Actes de vandalismes et harcèlements de la part des colons signalés en sud Cisjordanie

Cisjordanie - 29 mars 2011
Par Maan News
Les villageois déclarent que des colons israéliens ultra-orthodoxes ont coupé des dizaines d’arbres fruitiers sur des terrains appartenant à un fermier palestinien à Husan un village situé au sud de la Cisjordanie. Jabir Taha Hamamra rapporte à l’agence de presse Ma’an qu’il a été surpris lundi matin lorsqu’il s’est rendu sur ses terres, de découvrir plusieurs de ses arbres coupés.
Actes de vandalismes et harcèlements de la part des colons signalés en sud Cisjordanie
« J’étais sur mes terres jeudi, et tout était normal », dit-il, et montrant la colonie voisine de Betar Illit, «  mais j’avais remarqué la présence de véhicule de l’armée dans la région ».
Dans un premier temps, il y accorda peu d’importance, se disant qu’il y avait des patrouilles militaires presque tous les jours, puis il finit par se demander si la présence militaire n’était pas liée à l’activité des colons.
Hamamra rapporte la destruction par les vandales de 25 oliviers, 2 amandiers, un figuier et 4 noyers.
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Ce n’est pas le premier acte de vandalisme de la part des colons qui vise la propriété de Hamamra, dit-il à Ma’an, rappelant qu’en 2010 les colons ont détruit un réservoir mis en place pour collecter les eaux de pluie. «  Il servait à irriguer mes plantations, celles qui étaient près de la colonie ».
Mr Awad Abu Swayy, fonctionnaire de l’Autorité Palestinienne en charge de la surveillance de l’activité des colons dans la région de Ramallah, basé au ministère de l’agriculture, a visité les champs d’Husan, et a condamné la nouvelle attaque des colons.
« Les attaques de la part des colons contre les terrains, les personnes, les arbres et les réservoirs palestiniens sous la protection du gouvernement israélien, signifient que le gouvernement est complice », dit il.
A Yatta, un ensemble de village au sud de la Cisjordanie , des dizaines de colons ont attaqué un groupe de bergers. Une patrouille de l’armée israélienne a été aperçue près du groupe, qui s’était rassemblé dans le secteur agricole d’Al Bweib.
Rateb Al-Habour un activiste local, déclare que la patrouille n’est pas intervenue lorsque les colons harcelaient les fermiers.
Azmi Ash-Shiouky, secrétaire général du comité populaire palestinien de la ville assimile l’augmentation des violences de la part des colons à une « tactique israélienne de nettoyage ethnique ».
Depuis la fin février, 7 palestiniens ont été blessés par des tirs provenant des colons, 2 ont été poignardés, 2 ont été frappés, 7 ont été blessés par des jets de pierres, au moins 6 voitures ont été brûlées et des dizaines d’actes de vandalismes et de harcèlements ont été répertoriés.
Photo
L’escalade des violences a débuté quand le gouvernement israélien a démantelé un avant poste illégal d’une colonie le 28 février dernier. Les colons font donc payer aux Palestiniens chaque évacuation d’avant-poste. Par le passé, ces actes se traduisaient par des tirs, des passages à tabac, des champs brûlés, des déracinements d’arbres et des empoisonnements de puits appartenant aux palestiniens.
L’escalade de harcèlement et de vandalisme fait suite au meurtre de 5 habitants de la colonie d’Itamar par des inconnus le 11 mars, bien que de nombreux incidents causant l’hospitalisation de Palestiniens aient eu lieu auparavant.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Un libraire palestinien connu en passe d’être expulsé de Jérusalem Est

mardi 29 mars 2011
Le gouvernement israélien est en train d’expulser Munther Fahmi, Palestinien né à Jérusalem, et ayant également la nationalité américaine pour avoir vécu dans les deux pays, qui tient la librairie de l’American Colony, hôtel de classe internationale à Jérusalem, où nombre d’émissaires et diplomates ont leurs habitudes.
"Munther Fahmi est une figure bien connue des diplomates et journalistes étrangers à Jérusalem. Sa librairie dans l’enceinte de l’American colony est un point de passage obligé pour quiconque souhaite se familiariser avec les racines du conflit israélo-arabe. Parmi ses clients les plus connus figurent de nombreux ambassadeurs, écrivains, ou hommes politiques comme l’ancien président Jimmy Carter ou Catherine Ashton, responsable en titre de la politique étrangère de l’Union européenne", rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Il s’avère que tous les soutiens du monde ne valent rien aux yeux du ministère de l’Intérieur israélien, qui s’efforce en ce moment de faire expulser M. Fahmi.
Fahmi est Palestinien, il est né à Jérusalem, et il y a vécu jusqu’à l’âge de 21 ans ; il est ensuite allé vivre aux Etats Unis pendant vingt ans, où il s’est marié et a obtenu la nationalité américaine.
Après de fréquentes visites à Jérusalem, il est finalement revenu y vivre en 1993, bien que son permis de résidence ait été annulé dans l’intervalle.
Comme la plupart des résidents arabes de Jérusalem Est qui ont refusé la nationalité israélienne, Fahmi avait choisi le permis de résidence plutôt que la nationalité.
Durant les 17 années écoulées, Fahmi se déplaçait grâce à son passeport américain, et résidait donc dans sa ville natale sous le statut d’un touriste. A chaque fois que son visa tourisme arrivait à expiration, il quittait le pays pour y revenir aussitôt, de façon à le renouveler.
Cependant, il y a un an et demi, Fahmi a été informé par le ministère de l’Intérieur que son visa ne serait pas renouvelé et qu’il devait quitter le pays définitivement.
Tous ses recours tendant à faire reconnaître que sa famille et ses affaires étaient bien à Jérusalem ont été déboutés. Il a également introduit une demande auprès de la cour suprême en vue de se voir reconnaître un droit de séjour.
Son avocat a apporté la preuve que le centre de la vie de Fahmi était à Jérusalem et que cela était attesté par bon nombre d’institutions israéliennes, dont le groupe Haaretz lui-même ou la chaîne de librairies Steimatzky.
Le ministère de l’Intérieur a répondu que cela avait été pris en considération par la Cour suprême, mais qu’elle avait avalisé le point de vue de l’Etat dans son arrêt.
Une pétition adressée au ministre de l’Intérieur Eli Yishai qui avait été émise au sujet de Fahmi a en effet reçu des centaines de signatures, dont celles de journalistes, d’éditeurs, et d’universitaires. Cette pétition souligne l’importance de la librairie de Fahmi, comme espace de rencontre pour les écrivains, les diplomates, les journalistes."
http://www.ipetitions.com/petition/munther/
(Traduit par PH.C. à partir de Haaretz)
CAPJPO-EuroPalestine
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Israël est coupable, il porte la responsabilité des récentes violences

mercredi 30 mars 2011 - 06h:28
Khalid Amayreh - CPI
En bref, Israël ne sera jamais en sécurité aussi longtemps que son occupation digne des nazis se poursuivra. Ceci est une réalité de la vie dont tous les sionistes et leurs alliés doivent être convaincus.
Depuis son attaque génocidaire contre la bande de Gaza il y a plus de deux ans, Israël a eu toute une période avec les mains libres sur le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza. Et à chaque fois que les Palestiniens ont voulu se défendre eux-mêmes, les dirigeants israéliens sont devenus totalement enragés, menaçant de lâcher leur énorme machine de guerre sur la population palestinienne non protégée.
Le mardi 22 mars, Israël a tiré des obus d’artillerie sur des quartiers civils palestiniens à l’est de Gaza, tuant huit personnes, dont deux enfants qui jouaient au football devant chez eux.
Certaines des autres victimes se rendaient simplement à la mosquée voisine à Shujaiya pour prier, avant qu’un obus d’artillerie israélien n’abrège leur courte vie.
Inutile de le dire, ces deux enfants viennent s’ajouter à une longue liste d’enfants qui ont été assassinés, sciemment et délibérément, par l’armée de cet État qui n’hésite pas à pérorer sur le sacré de la vie humaine, à chaque fois qu’on fait du mal à un colon terroriste juif en Cisjordanie.
(JPG) Israël n’a pas changé ; Israël ne changera pas, il sera toujours un État assassin, terroriste, décidé à tuer du Palestinien et à tout faire pour liquider l’existence nationale palestinienne.
Ce processus qui fait penser aux nazis n’a pas commencé d’hier, ni du mois dernier, ni de l’année dernière. Il a commencé dès que ce régime du mal est entré dans l’existence, il y a plus de soixante ans, et il se poursuit depuis, sans aucune retenue.
Le peuple palestinien, à Gaza ou ailleurs, a le droit de vivre dans la paix et la sécurité, protégé de ce spectre criminel de la machine à tuer israélienne. Et pourtant, l’application de ce droit est toujours restée à l’état de rêve, un rêve lointain, pour la plupart des Palestiniens.
La raison en est simple. Israël, État raciste dont l’existence même s’est fondée sur le nettoyage ethnique et le vol d’une terre, Israël veut voler le plus possible de terres palestiniennes pour étendre le plus possible les colonies juives.
Selon la logique sioniste, les Palestiniens ne doivent jamais résister à la dépossession complète de leur patrie ancestrale par des voleurs de terres venant de l’Europe de l’Est, sinon, sinon il faut les faire abattre et mutiler par la machine à tuer sioniste, alimentée par l’Amérique.
De cette logique il faut se débarrasser, il faut la rejeter. Le peuple palestinien a le droit d’être libéré du terrorisme sioniste ; et si les Palestiniens ne peuvent être en sécurité à Gaza, Naplouse et Jérusalem, alors il est inévitable que les Israéliens, eux, ne seront pas en sécurité dans les villes juives.
Ce ne sont jamais les Palestiniens qui commencent la violence et les effusions de sang. Ceux qui déclenchent la violence et les effusions de sang, ce sont les voyous khazars racistes qui viennent d’Europe de l’Est pour semer la terreur et les bains de sang, et usurper une terre qui ne leur appartient pas ; une terre qu’ils veulent accaparer en se fondant sur une lubie et une mythologie religieuses particulièrement fallacieuses.
L’explosion à Jérusalem-Ouest, mercredi, est un rappel supplémentaire que, quelles que soient les précautions sécuritaires prises par le régime sioniste et nonobstant le niveau de coordination sécuritaire entre ce régime et l’Autorité palestinienne accommodante, il y aura toujours un homme ou une femme de Palestine à risquer sa vie pour démontrer à l’establishment israélien que l’occupation a un prix.
En bref, Israël ne sera jamais en sécurité aussi longtemps que son occupation digne des nazis se poursuivra. Ceci est une réalité de la vie dont tous les sionistes et leurs alliés doivent être convaincus.
Les Palestiniens ont compris que leur combat pour la liberté et la justice est un combat long et difficile. Ils ont compris aussi que ce combat a un prix qu’ils doivent payer de leur sang et de leur vie. Et c’est ce qu’ils font, car le peuple de Palestine sait parfaitement que sa survie en tant que peuple est inextricablement liée à sa capacité à continuer la lutte, et qu’autrement il pourrait connaître sa disparition nationale définitive, étant donné que le but final d’Israël est, et a toujours été, d’arriver à notre disparition nationale.
La récente effusion de sang frappant de jeunes enfants, surtout dans la bande de Gaza, est un autre rappel que le conflit avec Israël n’est pas prêt de déboucher sur un accord ou d’être résolu, ni par des moyens politiques, par exemple par un processus de paix moribond et si totalement en faillite que même les tout petits enfants dans les rues de la Palestine occupée savent qu’il est vide de toute paix juste et durable, ni en imposant une capitulation aux Palestiniens et aux musulmans.
Avec les révolutions prometteuses qui se déroulent actuellement dans de nombreux pays arabes, il existe de bons présages pour que les mondes arabe et musulman se retrouvent dans une position nettement meilleure pour obliger Israël à renoncer à son vol de la terre arabe en Palestine.
La disparition de plusieurs régimes arabes qui ne servaient que du bout des lèvres la cause palestinienne tout en servant particulièrement efficacement la cause sioniste en harcelant leur propre peuple, restreignant ainsi sérieusement la capacité de leurs pays à faire face au sionisme, cette disparition est à coup sûr une bonne nouvelle pour la cause palestinienne, mais une mauvaise pour l’insolence sioniste.
A tout le moins, le régime sioniste à partir de maintenant va devoir réfléchir à deux fois avant de déclencher ce genre d’agressions génocidaires, telle que celle de 2008/2009 sur la bande de Gaza, qui fut menée de connivence et en toute complicité avec le régime Moubarak d’Égypte, régime qui, depuis, a été expédié à la poubelle de l’histoire.
La perte continue des vies côté palestinien, surtout dans la bande de Gaza, est douloureuse pour tout Palestinien, tout Arabe, tout musulman. Cependant, les Palestiniens ne doivent jamais oublier que c’est leur survie même en tant que peuple qui est en jeu, et que le sionisme est un mouvement génocidaire qui cherche constamment à imiter le Troisième Reich, dans tous les aspects qu’ils peuvent imaginer, depuis le racisme jusqu’au concept de Lebensraum (*).
C’est notre destin, à nous Palestiniens, d’être à l’avant-garde de la résistance à l’entreprise sioniste colonialiste car son but est d’occuper notre terre et de rayer jusqu’à notre existence. Par conséquent, nous devons échapper à notre sort, car sinon, Dieu nous en garde, notre survie en tant que peuple serait mise en péril.
(*) Le Lebensraum (de l’allemand, der Raum, l’espace et das Leben, la vie) ou « espace vital », est un concept géopolitique créé par les milieux impérialistes allemands et popularisé par le nazisme. Lié au darwinisme social, il renvoie à l’idée de territoire suffisant pour, dans un premier temps, assurer la survie d’un peuple et, dans un deuxième temps, favoriser sa croissance via la conquête.
Forgée par Friedrich Ratzel (1844-1904), cette idée a été l’une des principales justifications théoriques de la politique expansionniste de l’Allemagne nazie, en particulier sur le front de l’Est.
(source : Wikipédia)
Le 25 mars 2011, Palestine occupée - Centre palestinien d’informations - traduction : JPP
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C’est à Israël qu’il faut s’en prendre, pas à la Libye !

mercredi 30 mars 2011 - 06h:32
Stephen Lendman - DissidentVoice
Le 9 avril 1986 Ronald Reagan a appelé Muammar el Kadhafi le "chien enragé du Moyen-Orient". Aujourd’hui, après la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, une guerre fait rage dans le but de le renverser.
(JPG)
Gaza sous les bombardements israéliens. Curieusement, quand il est question des Palestiniens, les puissances occidentales ne parlent jamais de "protéger les civils" ou de "no-fly zone"...
Cela fait des dizaines d’années qu’il dirige en despote, punissant ses ennemis, récompensant ses amis. Ses jours sont sans doute comptés désormais. Washington ne renoncera pas à le faire partir, peu importe le nombre de morts que cela prendra pour atteindre cet objectif.
Il y a cependant un danger bien plus grand qui menace la région, à savoir la machine de guerre israélienne basée à Jérusalem. En dehors du fait que ce pays occupe illégalement la Palestine, qu’il brutalise les Palestiniens, qu’il persécute les Arabes israéliens, qu’il menace et attaque ses voisins, il est depuis toujours déterminé à diviser la région pour la contrôler.
De fait, son projet cauchemardesque consiste à découper les nations arabes en de petits états -les balkaniser en somme, suivant des critères ethniques et sectaires pour en faire des satellites d’Israël, des satrapes faciles à contrôler. L’idée vient du système des Millets de l’empire ottoman par lequel les autorités locales gouvernaient séparément chaque communauté religieuse avec son identité ethnique donnée.
La conquête du Golan par Israël en 1967 suivait ce plan. Les invasions du Liban de 1978 et 1982 faisaient aussi partie du projet d’affaiblir, de fragmenter, de diviser et de reconfigurer les états de la région sous le contrôle israélien en les attaquant de manière préventive.
Hélas, au lieu de sanctionner Israël, d’exiger qu’il mette fin au siège de Gaza et d’imposer une zone d’exclusion aérienne pour empêcher ses attaques aériennes régulières et ses attaques au sol, Washington, le trésorier et partenaire d’Israël, le fournit généreusement en armes et en fonds, se mettant de ce fait au service de sa machine de guerre sans foi ni loi.
Ce qui fait qu’Israël est devenu une sorte de Sparte moderne ; Le pays est capable de mobiliser plus de 600 000 combattants en 72 heures, il est équipé d’armes nucléaires et autres armes de pointe et il bénéficie du soutien inconditionnel de l’occident quoiqu’il fasse. De plus, pour atteindre son but, il n’hésite pas à endoctriner les jeunes israéliens pour en faire des guerriers dans un processus qui prépare les mineurs à leur future service militaire obligatoire.
On leur enseigne que la force et la guerre sont les meilleurs moyens de résoudre les problèmes politiques. Cela leur est martelé tout au long de leur éducation, y compris par des soldats en uniforme dans les salles de classe. De plus, les enseignants, et surtout les directeurs, sont des officiers de l’armée à la retraite et sur les murs de l’école, les noms et des photos des héros tombés au combat se mêlent aux noms des diplômés. Qui plus est, des sorties scolaires sont organisées sur les anciens champs de bataille ou dans les mémoriaux, à tous les âges.
Les programmes et les livres de classe reflètent aussi le militarisme ambiant ; du jardin d’enfants jusqu’au lycée, dans toutes les écoles publiques, les enfants suivent des cours obligatoires appelés "préparation à l’IDF" (Forces de défense israéliennes). Ces cours comprennent de l’entraînement physique ainsi que la glorification des héros et des conquêtes militaires, en même temps qu’ils vilipendent les Arabes et incitent les enfants à les haïr.
Ils apprennent tout cela dès leur plus jeune âge et cette empreinte indélébile les prépare à devenir des conscrits, à se battre puis à passer tout le reste de leur vie à soutenir l’armée. De fait, en élevant des enfants dans une atmosphère de violence et d’hostilité, on les conditionne à faire la guerre contre tous ceux qu’on leur désigne comme des ennemis que cela soit vrai ou non.
En conséquence les Palestiniens souffrent horriblement sous le joug d’une armée d’occupation impitoyable qui se livre à des violence journalières telles que assassinats ciblés, arrestations de masse, vol des terres, transferts de population, torture, qui paupérise et prive de travail les populations et qui viole leurs droits élémentaires et leurs droits humains, surtout à Gaza assiégé où le peuple est victime d’un génocide au ralenti à force de manquer de tout.
De plus Israël ne cesse de faire des incursions à Gaza et d’attaquer les Palestiniens en toute impunité. Les USA n’expriment pas la moindre critique à son égard et encore moins de condamnation ; Ils n’appellent pas non à des sanctions, à l’isolement, ni à une zone d’exclusion aérienne pour empêcher de nouveaux assauts aériens ou terrestres contre Gaza.
Et donc, rien que pendant la période du 10 au 16 mars, les frappes aériennes israéliennes ont tué deux travailleurs palestiniens, en ont blessé deux autres et ont détruit trois bâtiments civils. D’autres Gazaouis, des fermiers, des pécheurs et des civils ont aussi été pris pour cible.
De plus les Israéliens ont attaqué les manifestations pacifiques de Cisjordanie aux gaz lacrymogènes et on tiré des balles en caoutchouc. Ils ont arrêté deux militants internationaux des droits de l’homme et ont fait 47 incursions différentes dans des communautés palestiniennes qui se sont soldées par 66 arrestations dont six enfants.
Le 17 mars, avec l’accord du gouvernement, les colons se sont déchaînés contre les Palestiniens au cours d’une "journée de la colère" en représailles du meurtre récent d’une famille de colons, bien qu’il n’y ait aucune preuve que des Palestiniens aient commis ce crime.
Les colons ont attaqué des Palestiniens à coup de pierres et de cocktails Molotov et ont lancé une bombe incendiaire sur une maison. De plus, quatre voitures et un tracteur ont été brûlés et sept autres véhicules endommagés. Ils ont blessé d’autres personnes et des colons armés et des soldats israéliens ont arraché des centaines d’oliviers près de Bethléem.
Le 14 mars un Palestinien a été tué d’un coup de couteau, un magasin a été incendié et des voitures ont été détruites à coup de pierres près de Hébron. Le 20 mars une petite fille de onze ans a été écrasée en allant à l’école.
De plus Israël a annoncé la construction de 500 nouvelles maisons dans les colonies et intensifié la destruction de maison palestiniennes suite aux meurtres, en dépit du fait que rien ne prouve qu’ils aient été perpétrés par des Palestiniens.
Le 21 mars, lors d’attaques aériennes les Israéliens ont bombardé des sites civils de Gaza, blessant 15 civils y compris deux femmes et deux enfants. Des douzaines de maisons, sept magasins, plusieurs voitures, un bâtiment municipal, un atelier métallique et une station de recyclage du plastique ont été partiellement ou totalement endommagés.
Le 22 mars, d’autres attaques ont fait quatre morts dont deux enfants, et onze blessés dont 8 enfants (trois d’entre eux gravement). Des membres des brigades el Quds ont aussi été pris pour cible près de la mosquée de Abdul Aziz al-Rantisi à l’est de Gaza, et quatre personnes ont été tuées.
Le 24 mars, des avions de guerre israéliens ont mené deux autres attaques ; ils ont pris pour cible une centre d’entraînement de la ville de Rafah et l’ont fortement endommagé, sans faire de morts ni de blessés. De plus, selon l’agence de presse SAFA, des attaques aériennes ont touché un tunnel à l’est de la porte Salah Al-Din de Rafah. Quatre missiles ont été tirés sur un site militaire du Hamas au sud de la ville de Gaza et des attaques israéliennes ont détruits les câbles d’alimentation électrique dans plusieurs quartiers.
La radio israélienne a affirmé que Gaza avait envoyé des roquettes et des bombes à mortier et qu’ils n’avaient fait que répliquer. Le Jihad Islamique a revendiqué ces attaques en disant qu’il avait agi "en représailles contre les attaques incessantes d’Israël". Le Hamas a déclaré qu’il s’engageait à respecter le cessez le feu à condition qu’Israël cesse d’attaquer Gaza. Sinon il considérait qu’il avait le droit de se défendre.
Selon le International Middle East Media Center, (centre médiatique du Moyen Orient) :
"Les politiciens israéliens seraient en train de réfléchir à une escalade supplémentaire qui pourrait être une second "Cast lead". Etant donné la guerre de Washington en Libye qui s’ajoute à celles d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan et les nombreux soulèvements arabes, une offensive israélienne semble peu probable. Mais elle se produira peut-être plus tard, à un moment plus opportun.
Doit-on s’attendre à d’autres guerres ?
Le plus souvent Israël profite de provocations réelles ou fabriquées pour donner libre cours à sa violence ou déclarer la guerre. En fait, l’attentat du 23 mars à Jérusalem aurait pu être utilisé de la sorte si une attaque d’envergure avait été à l’ordre du jour. L’incident à l’arrêt de bus bondé a tué une personne et en a blessé une trentaine, dont trois gravement. Selon Haaretz il s’agissait probablement d’un engin explosif "caché dans un sac près du téléphone". Le 24 mars, Ma’an News a dit que la police israélienne resterait "en état d’alerte maximum" suite à cette attaque. Un officiel anonyme a déclaré que "les autorités savaient qui était derrière" l’attentat : les suspects habituels sans aucun doute.
Cela fait bientôt 44 ans que des incidents similaires et d’intenses conflits sporadiques jalonnent la vie quotidienne de la Palestine occupée. Cela témoigne de la brutalité et de la violence israéliennes, mais au lieu de les condamner et d’exiger qu’il y soit mis fin, Washington les récompense généreusement tout en attaquant lui-même à des fins impérialistes tous ceux qui lui en donnent l’occasion comme Kadhafi.
Ce sont toujours les civils innocents qui souffrent le plus, surtout les femmes et les enfants qui sont les principales victimes de la guerre et de la violence ; ce sont des victimes ignorées, qui n’ont pas de valeur et qui n’intéressent personne et que les medias dominants, qui soutiennent les massacres et les destructions impérialistes, ne mentionnent jamais.
Tout ceci fait que des milliers de Palestiniens sont prêts à lancer une troisième Intifada, galvanisés par les autres soulèvement pour un changement démocratique dans la région. Au début de mars, une nouvelle page de Facebook a été créée pour la promouvoir avec comme slogan :" La Palestine sera libérée et nous la libérerons."
En quelques jours, la page a enregistré 140 000 "j’aime" avec un million comme but, et le rythme se maintient et en en attend encore beaucoup d’autres - c’est une vague de fond qui aura raison de l’occupation et qui apportera à ce peuple opprimé la fin de l’occupation et le changement démocratique qui lui ont si longtemps été refusés. Le changement viendra parce qu’il est le fruit de l’énergie populaire, mais ce ne sera pas facile ni rapide et les Palestiniens auront à supporter encore beaucoup de souffrances.
Un dernier commentaire
Depuis le 22 mars, les Palestiniens ont deux raisons supplémentaires d’agir car la Knesset a passé deux lois discriminatoires. La première s’appelle la loi sur l’acceptation dans les communautés et elle autorise les petites communautés juives de Galilée et du Negev à avoir des comités d’admission racistes qui excluent les résidents arabes ou les personnes indésirables pour d’autres raisons des communautés qui vivent sur des terres confisquées aux Palestiniens.
L’association pour les droits civils en Israël (ACRI) a dit que le vote de cette loi "inscrirait la discrimination et l’apartheid dans la loi israélienne" grâce à des critères vagues comme la nécessité de "correspondre au style de vie de la communauté" ou de "correspondre au tissu social" ce qui signifie en clair qu’on n’acceptera pas les Arabes ; et peut-être pas non plus les pères ou mères célibataires, les handicapés, les couples du même sexe, les juifs d’origine orientale bref toute personne que l’on considérera comme indésirable.
On appelle l’autre loi, la Loi de la Nakba bien que son nom officiel soit la Loi des Principes Budgétaires (amendement 39) : la réduction des subventions budgétaires aux activités contraires aux valeurs de l’état, qui permet au ministre des finances d’infliger des amendes aux municipalités et aux institutions publiques passibles de :
-  soutenir publiquement des organisations commémorant la Nakba, le jour de l’indépendance d’Israël ;
-  s’opposer au terme "état juif démocratique" ou
-  manquer de respect aux symboles de l’état.
Selon ACRI "cette loi limite dangereusement la liberté d’expression, la liberté de l’expression artistique et la liberté de manifester qui sont des droits élémentaires essentiels à l’existence même de la démocratie."
Il est clair qu’Israël n’est pas une démocratie et n’en a jamais été une, puisque seuls les Juifs y ont des droits et d’ailleurs de moins en moins, sauf pour les plus privilégiés comme aux USA. La plupart des gens sont plus que jamais livrés à leurs propres ressources. Les médias des deux pays minimisent cet état de fait, quand ils en parlent.
(JPG)
* Stephen Lendman habite à Chicago. On peut le contacter à lendmanstephen@sbcglobal.net et sur [sjlendman.blogspot.com]. Il anime des émissions d’avant garde sur the Progressive Radio News Hour sur the Progressive Radio Network.
25 mars 2011 - Dissident Voice - Pour consulter l’original :
http://dissidentvoice.org/2011/03/t...
Traduction : Dominique Muselet
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La plus grande partie des voix palestiniennes reste ignorée

publié le mardi 29 mars 2011
Rich Wiles

 
OPINION :
"Il n’y a pas de meilleure occasion de comprendre la Palestine qu’en écoutant son peuple."
Une recherche rapide de ’Palestine’ sur Amazon.com (la plus grande ’librairie’ du monde) fait apparaître plus de 15000 réponses correspondantes. De toute évidence, il n’y a pas pénurie de littérature sur le sujet, comme il n’y a pas pénurie de discussions ou d’opinions dans le monde entier.
Nombre de livres écrits avant la Nakba étaient répartis en deux catégories. Certains étaient du genre journal de voyage ‘aventureux’ traditionnel, presque toujours sous la plume d’auteurs appartenant à la ‘minorité privilégiée’ des Etats colonialistes, tandis que d’autres offraient des approches religieuses et/ou politiques y compris les feuilles de la littérature du début du sionisme. Après 1948, la littérature liée à la Palestine fut dominée par des compte-rendus qui louaient l’établissement du rêve sioniste. Cette fois encore, ces ouvrages étaient presque exclusivement écrits par des ’Occidentaux’, ce qui n’est pas surprenant quand on sait que la création d’‘Israël’ et le nettoyage ethnique qui en était une partie intrinsèque, était un projet colonial à l’européenne.
Depuis que les archives gouvernementales, précédemment secrètes, ont été rendues publiques au milieu des années 80, une quantité non négligeable de l’histoire israélienne ’révisionniste’ a été publiée, qui met en lumière le nettoyage ethnique des Palestiniens dès 1947-49. Tandis que ceux qu’on appelle les ‘Nouveaux Historiens’ israéliens recevaient beaucoup d’attention parce qu’ils ‘révélaient’ les expulsions des Palestiniens pendant la Nakba, et alors que leurs travaux apportent effectivement des informations importantes sur la façon dont le mouvement sioniste a réussi son projet de déplacement des Palestiniens, des travaux plus anciens d’érudits palestiniens, comme Walid Khalidi et d’autres, avaient affirmé pratiquement la même chose, sans recevoir la même reconnaissance.
Là où le travail de Khalidi s’écarte de celui de la plupart des Nouveaux Historiens, mis à part le fait qu’il a commencé à chercher et à publier 30 ans avant les universitaires israéliens, c’est dans les références. Khalidi s’est largement appuyé sur les témoignages de Palestiniens qui avaient vécu directement la Nakba, alors que les Nouveaux Historiens comme Benny Morris tiraient presque exclusivement leurs informations de documents israéliens dé-classifiés.
Le travail de Khalidi fut jugé partisan et biaisé par nombre de gens et rejeté comme tel, tandis que les travaux des Nouveaux Historiens furent considérés comme radicaux et révolutionnaires.
Le livre d’ Ilan Pappé ‘Le nettoyage ethnique de la Palestine’(2006, One World – London), qui a fait l’objet de beaucoup de louanges, présente en détail le Plan Dalet, à partir de sources dé-classifiées, comme l’une des preuves que la Nakba était un processus planifié de nettoyage ethnique. Mais quelque 45 ans plus tôt, Walid Khalidi publiait un papier qui est resté relativement ignoré, ‘Le Plan Dalet : le plan global des Sionistes pour la conquête de la Palestine’ (Middle East Forum, novembre1961).
En réalité, ce n’est pas dans ses convictions que la littérature des Nouveaux Historiens est unique, mais simplement dans le fait que ces idées étaient enfin formulées par des Israéliens, ce qui leur donnait beaucoup plus de crédit aux yeux du monde occidental.
Depuis le début de la deuxième Intifada, plusieurs ‘internationaux’ ont publié des livres qui tentent de présenter la réalité de la vie des Palestiniens, telle qu’ils l’ ont observée alors qu’ils apportaient leur soutien à des projets de ‘résistance non violente’ ou qu’ils travaillaient pour des ONG internationales dans ce qui reste de la Palestine. Beaucoup de gens ont des opinions qu’ils veulent exprimer, souvent avec de bonnes intentions, mais ces opinions s’inscrivent invariablement dans des catégories qui peuvent plaire à un public occidental.
Ces pratiques entraînent la ‘compréhension’ internationale de la Palestine dans le giron global des idéaux occidentaux, où il est facile de les coincer dans un cadre qui soit acceptable par les éditeurs occidentaux et en même temps que par leurs lecteurs. Il y a bien sûr des exceptions notables à ces normes, mais ces livres ne sont qu’une petite minorité, généralement soutenus par des médias alternatifs.
Les mouvements de ‘solidarité’ internationale et des parties de la gauche tombent souvent dans le même piège. Leur insistance à soutenir la ‘résistance palestinienne non violente’ aux dépens du concept palestinien global de ‘mucawameh’ (résistance) en est un exemple. Je ne sais plus combien de fois j’ai entendu des ‘militants de la paix’ promouvoir des projets non violents, les opposant à la résistance palestinienne en général, ou bien des syndicalistes qui affirment ‘soutenir la Palestine’ tout en gardant ouvertes les communications avec la Histradut, [syndicat] sioniste, parce qu’ils pensent que cela s’inscrit dans leur interprétation d’un agenda marxiste.
Dans une veine similaire, beaucoup de ‘militants de la solidarité’ se lancent dans la campagne de boycott des produits des colonies sans adhérer complètement à l’appel au Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) lancé en 2005 par la société civile palestinienne. Qui plus est, dans les vastes halls des universités du monde occidental, des universitaires non palestiniens prennent part aux polémiques intellectuelles du débat sur un ou deux Etats, dans la sécurité de leurs bibliothèques bien fournies et de leurs fauteuils confortables, sans demander vraiment aux Palestiniens quelle forme leur destin devrait prendre.
La notion qui prévaut dans certains cercles semble être de ‘soutenir la Palestine mais seulement à nos conditions’. Par ces pratiques, les gens font, intentionnellement ou pas, entrer leurs propres agendas dans un combat qui n’est pas le leur, alors que bien peu d’entre eux ont jamais vraiment ‘vécu’ ce combat. Ceci ne met pas en cause ou ne nie pas le fait que tout le monde a le droit d’avoir et d’exprimer une opinion, mais les problèmes se posent quand les opinions des ‘experts’ occidentaux se voient attribuer plus d’ importance que ceux qui, par définition, comprennent véritablement ce que c’est qu’être palestinien- les Palestiniens eux-mêmes.
Cet ‘impérialisme intellectuel’ peut être très dangereux pour la Palestine et la compréhension globale qu’on en a. On néglige trop souvent la voix des gens qui ont véritablement vécu cette lutte et qui en ont subi les conséquences, alors qu’il n’y a pas de meilleure occasion de comprendre la Palestine qu’en écoutant son peuple.
Avec ’Derrière le Mur : Vie, Amour et Combat en Palestine [1] j’ai tenté de créer un genre de plateforme : une base solide à partir de laquelle des voix palestiniennes non censurées et non édulcorées peuvent se faire entendre, avec leurs propres mots. Ce sont les Palestiniens qui devraient raconter les histoires palestiniennes et il faudrait les écouter et, si quelqu’un veut apporter sa solidarité à la Palestine, il lui faudrait agir d’une façon qui soit celle que ces gens promeuvent et en leur apportant un soutien total. Quand on veut professer sa solidarité avec un peuple qui lutte depuis plus de 60 ans avec une immense dignité et une résolution (sumoud) à vous inspirer, les gens ne devraient pas essayer de faire entrer la lutte des Palestiniens dans des boites acceptables par des Etats qui poursuivent leur rôle historique : imposer le climat politique général par la guerre et le contrôle des ressources naturelles et des biens. Au coeur du combat palestinien se trouve la question des réfugiés, qui reste un sujet tabou dans de nombreux forums, y compris dans le ‘Processus de Paix’, apparemment interminable et stérile, qui semble au bord d’une disparition qu’on ne peut qu’espérer. Régulièrement, dans des discours et des écrits, des commentateurs ’pro-Palestiniens’ du monde entier parlent de ‘plus de 40 ans d’occupation’ comme si l’appropriation coloniale injuste de 78% de la terre palestinienne avant 1967 était en quelque sorte différente de l’occupation du reste de la Palestine. De même, les 750 000 Palestiniens – selon les estimations – qui ont été chassés de chez eux pendant la Nakba et les quelque 7 millions de Palestiniens qui sont nés réfugiés à la suite de ces événements, sont traités comme des pestiférés politiques dont l’insistance à obtenir leurs droits, y compris le Droit au retour, est jugé bizarre voire mal intentionné.   Il n’est pas trop tard pour revenir au début et reprendre tout ça, mais à travers des yeux palestiniens, cette fois. Regarder comment cela a commencé, comment ça s’est développé, comment c’est maintenu et comment cela progresse aujourd’hui, à travers la Nakba qui est en cours. Si l’on n’écoute pas la voix des réfugiés de Palestine, si on n’écoute pas leurs histoires, les yeux rivés sur le contexte historique et moderne, on continuera d’ignorer la voix de la plus grande partie des Palestiniens qui sont vivants dans le monde aujourd’hui.
[1] Behind the Wall : Life, Love, and Struggle in Palestine’ (Potomac Books 2010)
Artiste photographe, auteur indépendant, militant basé en Palestine. Dernier livre : ‘Behind the Wall : Life, Love and Struggle in Palestine’ (Potomac 2010).
Publié par Palestine chronicle Al Majdal Maga
traduction : C. Léostic, Afps

Israël « s'étonne » de l'émoi de Tunis pour une poignée d'émigrants juifs

« Nous sommes étonnés par le fait que des émigrants tunisiens se pressent par milliers aux portes de l'Europe et ne suscitent aucun commentaire du ministère tunisien des Affaires étrangères », a affirmé Ygal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. « En revanche, ce ministère bondit quand une vingtaine de juifs tunisiens immigrent en Israël », a-t-il ajouté. La veille, les autorités tunisiennes ont « vivement » dénoncé les encouragements du gouvernement israélien aux juifs de Tunisie à s'installer en Israël, dénonçant une « ingérence ». Parallèlement, ces juifs de Tunisie refusent de quitter leur pays et se disent mécontents des « encouragements » du gouvernement hébreu, a déclaré Perez Trabelsi, président de la communauté juive de Djerba. 

L'armée israélienne appréhende 40 Palestiniens en Cisjordanie

L'armée israélienne a appréhendé hier une quarantaine de Palestiniens dans le nord de la Cisjordanie, dans le cadre de son enquête sur l'assassinat d'une famille de colons juifs, selon une source sécuritaire et des témoins palestiniens. Intervenues dans la nuit de lundi à mardi dans le village d'Awarta, au sud de Naplouse, les troupes israéliennes ont procédé à des perquisitions au porte-à-porte et confisqué des ordinateurs, a-t-on précisé. L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire sur cette opération.

État palestinien à l'ONU : Israël évoque de possibles mesures de rétorsion

30/03/2011
Israël pourrait prendre des mesures de rétorsion contre l'Autorité palestinienne si celle-ci persistait à rechercher une reconnaissance internationale d'un État sur les frontières de 1967 hors du cadre des pourparlers de paix. « Nous sommes profondément déçus par le choix délibéré de l'Autorité palestinienne d'abandonner les négociations », a déclaré Ygal Palmor, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. M. Palmor s'est en revanche refusé à commenter les informations du quotidien israélien Haaretz rapportant hier qu'Israël a récemment mis en garde les 15 pays membres du Conseil de sécurité et plusieurs importants pays européens contre de telles mesures en cas de reconnaissance d'un État palestinien par l'ONU sans accord avec Israël.

La mort en martyr d'un Palestinien, à Gaza

30 Mars 2011 09:36 
IRIB- Un Palestinien est mort en martyr, dans le raid aérien contre le Sud de la bande de Gaza. Cité par le centre d'information palestinien, le porte-parole du haut Comité de secours, dans la bande de Gaza, Adham abu Salmiyeh, a indiqué qu'un avion israélien, en attaquant, mercredi, à l'aube, à deux reprises, la ville de Rafah, a fait tomber en martyr un Palestinien et en a blessé un autre. Les victimes étaient des membres des Brigades de Qods, branche militaire du Jihad islamique de la Palestine. De même, les militaires israéliens s'en sont pris, mardi, au village d'Aourata, sous prétexte de trouver l'assassin des membres d'une famille sioniste. Ils ont saisi les ordinateurs personnels et arrêté, environ, 60 civils palestiniens.
Lien 

Bilan sanglant sioniste: 14 martyrs et 48 blessés à Gaza au cours des 10 derniers jours

[ 29/03/2011 - 08:30 ]
Gaza-CPI
Des sources médicales palestiniennes ont affirmé que le bilan sanglant des dernières agressions des forces occupantes israéliennes, a attient 14 martyrs dont 5 enfants, en plus de 48 autres blessés y compris 6 femmes et 6 enfants.
Adham Abou  Salmia, porte-parole du Comité suprême de l'ambulance et d'urgence, a souligné dans un communiqué, lundi soir  28 /23, que l'occupation est concentrée dans la récente offensive sur le ciblage de civils, en particulier les enfants et les personnes ", soulignant que cela constitue une violation du droit international humanitaire, et un crime de guerre punissable en vertu de l'occupation.
 L'occupation a  ciblé au cours de ces dix derniers jours, un certain nombre d'installations du gouvernement et la société civile, notamment: Factory "Star", à l'est d'al Zeytoun, et la clinique"Hijazi" à "Touam", et un atelier de métallurgie, un laboratoire de briques, et un lieu de réparation des voitures, et de stocker des marchandises à Khan Yunis, et le siège du navire "des renseignements"  précédemment.

La "Knesset" discute le resserrement des conditions de détention des prisonniers palestiniens

[ 29/03/2011 - 08:51 ]
Nazareth - CPI
La soi-disant "Comité de l'Intérieur" de la Knesset de l'occupation israélienne, a discuté, le lundi 28/3, quatre projets de loi prévoyant le resserrement des conditions de détention des prisonniers palestiniens.
Ce Comité a décidé, à l'issue de la réunion, l'unification des quatre projets, et d'en faire un unique projet qui sera voté en première lecture à la prochaine session de la Knesset.
Selon la radio hébeu a souligné que Zvi Shalit, père du soldat israélien captif dans la bande de Gaza, avait assisté à la réunion et avait demandé, à la Chambre des représentants des initiateurs de la présentation des projets de loi, de durcir les conditions de détention des prisonniers palestiniens, tant que Gilad Shalit est encore en détention dans la bande de Gaza, comme avait demandé de ne pas divulguer le nom de Gilad à la loi sur ce objet.

Les enfants Gazaouis affirment de la Turquie que l'occupation les cible

[ 29/03/2011 - 09:38 ]
Istanbul- CPI
Les enfants de la bande de Gaza ont affirmé dans une conférence de presse tenue à Istanbul, au siège de l'organisation de l'aide humanitaire turque (IHH), le lundi 28/3, ont affirmé qu'ils sont victimes de la barbarie des forces occupantes israéliennes qui continuent à les cibler , soulignant qu'ils ne veulent pas enconre une autre guerre dans leur secteur totalement assiégé, ainsi qu'ils adressent au monde entier un message à la fraternité et la paix.
La fille Bissan a déclaré: "Tous les enfants de Gaza dorment au son des chars et se réveillent sur la voix de tirs de feu", ajoutant: «. Je vis dans la bande de Gaza, et je souhaite la paix pour tous les enfants dans le monde"
Pour sa part, l'enfant Mohamed Bashir Saleh a souligné qu'il avait perdu un grand nombre d'enfants d'amis, comme il a beaucoup d'enfants dans la bande de Gaza qui ont perdu leurs familles par la guerre. Il a reconnu en disant: "Je peux donc comprendre ce qui se passe pour les enfants de la Libye comme étant un enfant qui a vécu la guerre, et j'imagine leurs situations psychologiques et je prie pour eux. "
De sa part, le fille Dua'a Lafrah a confirmé qu'elle a goûté le bonheur de visiter l'autre monde quand elle s'est trouvée entre le peuple turc, généreux, notant que «les enfants de la bande de Gaza sont toujours très forts dans le coeur de la guerre.
Noor Rami Saied, qui est un orphelin, de son côté, a souhaité que le siège sur la bande de Gaza soit brisé.
En effe, la conférence s'est terminée par le discours de Hüseyin Oorotc, membre du conseil d'administration de (IHH), a déclaré que les dessins des enfants palestiniens traitent avec le code de la guerre.
Il a ajouté: "Au moment où les enfants Gazaouis  pratiquent leur visite en Turquie, des agressions sionistes ont commencé dans la bande de Gaza, tuant des dizaines de morts, principalement des enfants, ces enfants invités en Turquie se sont rendus à partir des frontières du secteur assiégé, et pour la première fois dans leur vie et vont retourner à leur pays d'origine en quelques jours, et nous ne voulons pas qu'un tel enfant dans le monde soit tué ".

Des colons sionistes prennent d'assaut l'est d'al Khalil

[ 29/03/2011 - 10:29 ]
Al Khalil – CPI
Des dizaines de colons sionistes ont pris d'assaut, hier lundi 28/3, la zone de Bouib à l'est de Yatta dans la province d'al Khalil (Hébron) et ont agressé les agriculteurs et les bergers dans la région sous la protection des soldats de l'occupation.
Le coordinateur du Comité populaire anti-mur et colonisation à l'est d'al Khalil, Rateb Jabour, a déclaré que des dizaines de colons sionistes protégés par les soldats et les policiers de l'occupation ont pénétré dans la zone de Bouib à l'est de Yatta, agressé les fermiers et les bergers de façon arbitraire, causant la peur parmi les citoyens.
Jabour a souligné que les soldats sionistes n'interviennent pas pour arrêter les agressions répétées des colons sionistes dans cette région et les autres zones à l'est de Yatta.
De son côté, le secrétaire général des Comités populaires palestiniens, Azzmi Chioukhi, a exprimé sa crainte des résultats de la politique programmée de l'occupation et ses colons extrémistes contre les habitants de l'Est de Yatta et de la région de Bouib dans le but de les expulser.
Il a appelé toutes les côtés juridiques et officiels à intervenir immédiatement pour sauver les habitants de l'Est de Yatta et renforcer leur fermeté face à la politique de nettoyage ethnique adoptée par l'occupation.

De violents affrontements à Selwan et l'occupation arrête 3 Palestiniens

[ 29/03/2011 - 10:24 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont lancé des bombes de gaz lacrymogène sur les jeunes palestiniens qui ont riposté en jetant des pierres sur eux, répétant des slogans contre la politique de la colonisation et la démolition des maisons dans la ville sacrée.
D'importantes forces de l'armée de l'occupation sioniste ont pris d'assaut le village de Selwan, ouvrant le feu de leurs armes lourdes de manière intensive et par hasard, et jetant des bombes de gaz lacrymogène.
De leur côté, les forces de l'occupation sioniste ont annoncé que deux cocktails molotov lancés par les jeunes palestiniens ont touché deux blindés militaires, sans faire de victimes, et que les soldats sionistes ont tiré sur les Palestiniens pour les disperser.
Les habitants de Selwan ont confirmé au Centre d'information d'al-Qods que les jeunes palestiniens font face à ces forces et que de violents affrontements éclatent dans le quartier de Bustan et Beer Ayoub.
Les forces occupantes avaient arrêté, le lundi à l'aube, trois citoyens Maqdissins, y compris un enfant sous prétexte de leur participation aux incidents de Selwan.
Des témoins oculaires ont affirmé qu'une bouteille molotov a été lancée sur une jeep militaire sioniste et une autre voiture d'un colon sioniste, le dimanche soir, dans le quartier d'Ein Lwza à Selwan et que les forces occupantes ont riposté en jetant des bombes sonores et de gaz lacrymogène.

Al-Zahhar : l'Egypte tient à la levée du blocus de Gaza et Hamas veut la réconciliation

[ 29/03/2011 - 10:51 ]
Le Caire – CPI
"Le peuple palestinien a besoin de mesures sérieuses et des programmes rapides pour mettre fin à la division", a confirmé Dr. Mahmoud Al-Zahhar, membre du bureau politique du mouvement du Hamas, en insistant sur l'importance que la visite de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à la Bande de Gaza, doit s'effectuer après être parvenu à un accord et commencé les mesures de la réconciliation.
Al-Zahhar a ajouté que "le Hamas a prodigué de grands efforts pour la réconciliation et a appelé Abbas à un dialogue sérieux, mais le mouvement ne veut pas d'une visite qui prendra la forme d'un protocole ou d'une cérémonie, parce que le peuple palestinien attend une réelle réconciliation fondée sur une vision politique claire acceptée par le peuple palestinien et le rôle du gouvernement sera de mettre en oeuvre cette vision".
Il a précisé que la position du Hamas est unique au sujet de la fin de la division, à savoir la réalisation de la réconciliation palestinienne pour l'unité, loin des pressions et la réalisation des aspirations et des espoirs du peuple, en exprimant son espoir que des "mesures positives" seront prises pour cette question.
Le leader du Hamas a souligné l'attachement de l'Egypte à la levée du sévère blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza, en disant : "Le blocus n'est pas compatible avec les désirs du peuple égyptien et sa grande révolution, et je ne crois pas que cela représente la position du gouvernement actuel et des dirigeants égyptiens".
Al-Zahhar a souligné au sujet du passage de Rafah, la nécessité de son ouverture durablement pour faciliter le déplacement et l'acheminement des besoins des Gazaouis et des matériaux de construction pour reconstruire la Bande de Gaza.
A propos de la sécurité nationale égyptienne, al-Zahhar a réaffirmé que le Hamas "n'a jamais pensé un jour à saboter la politique intérieure de l'Egypte, ou de toucher à la sécurité nationale égyptienne". Il a rappelé l'incident de l'explosion de l'Eglise d'Alexandrie, dont le mode opératoire montre l'implication des responsables de l'ancien régime de Mohamed Hosni Moubarak, en disant "Allah a révélé les criminels de l'explosion de l'église à Alexandrie, et nous a défendu dans cette question".
Il a assuré l'attachement de son mouvement à la sécurité nationale égyptienne.
Dans le même contexte, le dirigent palestinien a apprécié le changement de position du Caire depuis la formation du nouveau gouvernement égyptien, ajoutant : "Nous avons commencé à récolter les fruits de la révolution avec l'avertissement du ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil al-Arbi, donné à l'entité sioniste si elle continue ses pratiques agressives contre les Palestiniens lors de la visite du premier ministre, Essam Charaf, au Soudan".
Al-Zahhar a finalement appelé à libérer les détenus palestiniens en Egypte en assurant : "Nous ne demandons pas qu'une exception soit faite pour eux, mais la majorité a été injustement arrêtée par l'ancien régime de Moubarak".

L'occupation envahit le village d'Orta et enlève des dizaines d'habitants

[ 29/03/2011 - 10:33 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont pris d'assaut le village d'Orta au sud-est de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée, le lundi soir 28/3, dans une opération qui a été décrite comme dangereuse dans le cadre des vagues d'assauts effectués par les forces sionistes contre le village depuis l'opération de la colonie d'Itimar, à la mi-mars.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces occupantes ont pénétré dans le village, y causant de grands ravages, et ont enlevé plus de 70 citoyens qu'ils ont laissés dans les cours principales du village après avoir fouillé leurs maisons et endommagé les contenus.
Les témoins ont souligné que les forces occupantes qui ont pris d'assaut le village par un grand nombre de blindés militaires ont commencé à interroger les personnes enlevées, avant de libérer plusieurs d'entre elles, alors que les sort des autres est inconnu jusqu'à maintenant.
Le village d'Orta subit, depuis l'opération de la colonie d'Itimar installée illégalement sur les terres agricoles du village et dans laquelle 5 colons sionistes ont été poignardés, à des opérations programmées et soudaines par les forces occupantes.

Lancement d'une initiative européenne visant à supprimer le mur et les colonies

[ 29/03/2011 - 11:05 ]
Amsterdam - CPI
Le lancement de l'initiative européenne pour enlever le mur et les colonies sionistes, a été annoncé à partir des Payas-Bas et qui sera basée à La Haye qui abrite le siège du Tribunal international, et l'initiative est un groupement de nombreuses organisations et organes des droits d'exploitation dans l'ensemble du continent européen, qui rejettent la construction de colonies, celle du mur de séparation raciale mis en place par les autorités sionistes dans les terres de la Cisjordanie.
Cela est intervenu pendant le festival intitulé "Festival de la Palestine en 2011 .. Pas à l'occupation, non au blocus", qui a eu lieu plus tôt cette semaine dans le hall "Zazat Blaine" dans la ville de "Rotterdam" aux Pays-Bas, où il a été souligné durant le festival, des fondamentaux du peuple palestinien, et le plaidoyer pour mettre fin au siège imposé à la bande de Gaza pour la cinquième année consécutive .
Amin Abou Rashid, président du festival a affirmé dans son discours que "l'annonce du lancement de l'initiative européenne vise à travailler contre les colonies et le Mur de l'Apartheid dans les territoires palestiniens, qui constituent une violation claire et flagrante du droit international et de l'humanité".
Il a ajouté que "l'initiative accompagne les différentes questions liées à la colonisation et le mur d'apartheid dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la ville de Jérusalem, où la construction de colonies s'intensifie plus que jamais, surtout qu'elle est entourée du mur, intensifiant le déplacement de ses habitants indigènes, la démolition de maisons et la confiscation de leurs terres".
Amin a également noté que l'initiative va documenter, rechercher et  diffuser les informations sur le mur et ses conséquences, comme établies par le règlement du projet sioniste, pour faire entendre la voix palestinienne et ses demandes au niveau international, et de fournir divers médias, dans diverses langues, des informations constamment authentiques de la Palestine ainsi que sur les développements et les initiatives de solidarité croissante, et d'organiser, soutenir les initiatives et les événements visant à redynamiser les intervenants dans les politiques européennes par une action conjointe et la coordination entre les organisations et institutions de solidarité.
Au cours du festival qui a vu une présence importante des Palestiniens de la diaspora à travers le continent européen et en solidarité avec la cause palestinienne, une exposition des produits et de la cuisine palestinienne a été faite, ainsi des enchères de produits pour soutenir le peuple palestinien.
En outre, Khaled Alterani, directeur de l'association médiatique «INFORM» à Bruxelles et Abbas Nasser correspondant d'al-Jazeera, ont été séletionnés en tant qu'invités de la Conférence, où ils ont parlé à la fois sur leur expérience en participant à la "flotte Liberté 1", qui se dirigeait vers la bande de Gaza, où elle a été attaquée par la marine  sioniste causant la mort de 9 turcs et la blessures des dizaines de militants pacifistes sur le bord de la flotte, ainsi des centaines d'arrestations.
De sa part, Anna Dionj  qui a participé à la «flottille de la liberté" pour le premier navire a annoncé qu'un bateau privé sera lancé à partir des Pays-Bas et d'y adhérer pour participer à la «flotte Freedom 2", qui devrait naviguer vers la bande de Gaza au mi-mai prochain.
Anna a souligné que "les souffrance des Palestiniens de la bande de Gaza sont inacceptables et tout le monde doit savoir ce qui se passe dans le secteur assigé pour la 5ème année consécutive, en l'absence de médicament ou aliment, alors que leurs maisons sont encore détruites depuis plus de 2 années à cause de l'agression israélienne sur le secteur, ce qui a exacerbé les souffrances de la population là-bas".
Pour sa part, la coordinatrice du projet "Plantez les olives en Cisjordanie", Christian Dor, a parlé des grandes souffrances des civils palestiniens perpétrées par les forces de l'occupation israélienne et les colons extrémistes qui déracinent les arbres qui confirment le droit des Palestiniens à leur terre depuis des milliers d'années, disant qu'elle irait de l'avant avec son projet pour la culture des olives en Palestine.