jeudi 17 juin 2010

L’OTAN à l’affût des richesses minérales afghanes

16 juin 2010
En visite à Washington, le 13 mai 2010, le président afghan Hamid Karzai a évoqué les incroyables ressources minières de son pays, estimées selon lui entre 1 000 et 3 000 milliards de dollars, qui en ferait potentiellement un des plus riches du monde.
Depuis longtemps, les géologues estimaient hautement probable la richesse du sous-sol afghan, jadis exploité pour ses pierres précieuses. Dès le début de l’invasion anglo-saxonne, le ministère états-unien de l’Intérieur et le gouvernement britannique dépêchaient des ingénieurs de l’U.S. Geological Survey et du British Geological Survey. Leurs rapports, rendus en 2007, servent de base aux estimations financières actuelles. Ils établissent la présence de gigantesques ressources en fer, cuivre, cobalt, or, lithium, etc…
C’est également sur la base de ces rapports que l’administration Bush finissante et l’administration Obama ont décidé d’accroître l’effort militaire US et OTAN dans le pays.
Le 22 mai 2010, le président allemand Horst Köhler, de retour d’Afghanistan, avait expliqué l’engagement militaire de son pays et de l’OTAN non en fonction des attentats du 11-Septembre, ni de la promotion de la démocratie, mais par la défense d’intérêts économiques. Cette déclaration avait provoqué un tollé dans la mesure où la constitution allemande interdit d’envoyer un corps expéditionnaire pour des conquêtes économiques. Plutôt que de retirer le contingent allemand, le président Horst Köhler préféra démissionner, le 31 mai.
Dans un article, publié le 13 juin 2010, le New York Times vend la mèche. Il révèle incidemment que c’est le Pentagone qui a fait procéder à des estimations chiffrées de ce trésor minéral.
Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a créé en 2006 une Task Force for Business and Stability Operations (Groupe de travail sur les Opérations de stabilisation et les Affaires commerciales). Sous la direction du sous-secrétaire adjoint Paul A. Brinkley, elle a d’abord supervisé l’exploitation de l’Irak avant de s’intéresser à celle de l’Afghanistan.M. Brinkley a été maintenu dans ses fonctions par le secrétaire à la Défense Robert Gates sous les administrations Bush et Obama.
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- « U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan », par James Risen, The New York Times, 13 juin 2010.
- Site de l’US Geological Survey consacré à l’exploration des richesses minérales afghanes
- Site du British Geological Survey consacré à l’exploration des richesses minérales afghanes.

La flottille de la liberté II vers le Gaza

Jeudi, 17 Juin 2010 10:31 
IRIB - Le Président du «  mouvement pour la levée de la bande de Gaza », en Turquie, Bulent Yldirim a fait état d’une deuxième flottille d’aide humanitaire qui partira pour Gaza. «  Nous nous attendons à ce que les dirigeants du monde trouvent une solution au problème de Gaza » a-t-il souligné. « La deuxième flottille sera beaucoup plus grande et importante que la première » a-t-il précisé. Les membres des familles, victimes de l’attaque menée par la marine israélienne contre la flottille de la Liberté se sont déclarés, selon lui, disponibles à participer à la seconde flottille de la liberté.  

Sous la pression internationale, le régime sioniste fait état d’un plan d’allégement du blocus de Gaza

Jeudi, 17 Juin 2010 10:31 
IRIB - Le régime israélien et le quartette ont, sous la pression de la communauté internationale, fait état de l’ allègement du blocus imposé depuis trois ans à la bande de Gaza, en permettant l'entrée de plus de marchandises, mais en maintenant le blocus maritime. Ce plan a été discuté, selon le quotidien israélien, Haaretz, au cours d’une rencontre entre le Premier ministre israélien, Benyamin Netannyahou et le représentant du Quartette, Tony Blair. Le représentant du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU), Tony Blair, qui participait à la réunion du gouvernement israélien, a émis l'espoir qu'Israël assouplisse le blocus de Gaza dans les prochains jours.  

Washington met en garde Ankara contre son approche envers Téhéran

Jeudi, 17 Juin 2010 10:05 
IRINN - Les Etats-Unis ont mis en garde la Turquie que si elle insiste à s'approcher davantage d'Iran et à s'écarter d'Israël, leurs relations  se détérioreront, c'est à la Turquie d'en payer chèrement. C'est en substance ce qu'a dit Mike Pence, le numéro trois du parti républicain à la chambre des représentants américaine.  Mike Pence a ajouté que  Washington pourrait réviser son opposition à la résolution du Congrès concernant la condamnation du génocide  des Arméniens par le gouvernement ottoman au cours de la Première Guerre mondiale. Cette résolution symbolique  a été  adoptée en mars dans l’une des commissions de la chambre des représentants mais vu les oppositions d’Ankara, la présidente de la chambre n'a jamais présenté le texte pour une prise de vote.  

Les dirigeants israéliens en phase à des poursuites judiciaires

16/06/2010    
Le massacre de la flottille internationale humanitaire de Gaza, a révélé plus que jamais la politique de deux poids deux mesures pratiquée par le Conseil de sécurité des Nations unies, ce soi-disant garant de la paix internationale qui persiste dans son arrogance à ignorer les crimes contre l’humanité perpétrés par l’entité sioniste, mais qui n’hésite pas à imposer de nouvelles sanctions à l'Iran pour le punir d’avoir oser réclamer son droit à un programme nucléaire pacifiste, en vue d’assurer à son peuple et aux peuples opprimés une forme d’indépendance par rapport aux puissances occidentales qui cherchent par tous les moyens à préserver leur hégémonie sur les ressources et richesses de cette région !
Pis encore ! Les membres permanents du Conseil de sécurité ont concentré leurs efforts à couvrir les crimes de l'ennemi israélien, en essayant de lui trouver des solutions dans une tentative désespérée de le sauver  de la situation cauchemardesque dans laquelle il s’est mis !
D’où une commission d'enquête taillée sur mesure pour « Israël » : une première dans l’histoire de la criminalité internationale, puisque dans le cas du massacre de la flottille de Gaza, c’est le criminel qui pose lui-même les conditions de l'enquête.  
Face à une telle injustice occidentale, des questions se posent : où est  la jalousie du Conseil de sécurité qui met rapidement en place des tribunaux spéciaux pour juger les crimes perpétrés en Yougoslavie,  mais ne tolère pas la création de commissions d'enquête pour les crimes de l'ennemi israélien et derrière lui ceux des États-Unis?! Et pourquoi lorsque le problème est lié à « Israël », la communauté dite internationale a soudainement les mains et les pieds liés  pour pouvoir juger faces aux crimes commis par lui?!  
Il faut le dire, les organisations internationales ont manqué à leurs obligations surtout quand il s’agit de condamner l’entité sioniste ou de la juger pour ses actes criminels ! Sauf que récemment, le massacre de la flottille a crevé l’abcès : car si le tabou de  juger l’entité sioniste pour ses crimes a été levé suite à la guerre israélienne contre Gaza, et bien ce tabou est définitivement enterré avec l’affaire de la flottille turque !
En effet,  des individus et des organisations non-gouvernementales actives dans le domaine des droits de l'Homme, ont décidé de poursuivre en justice tout responsable israélien pour les crimes que son armée aurait commis !          
Juger « Israël »
Dans ce contexte, le  juriste et journaliste M. Omar Nashabah a soutenu , dans une interview accordée à notre site  Al-Manar,  l’appel lancé par le Secrétaire Général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah d'ouvrir une procédure judiciaire et de poursuivre en justice Israël dans tous les forums internationaux. Il a souligné que ce que nous pouvons réaliser en ce domaine est en fait plus médiatique et politique que judiciaire, ajoutant que les institutions judiciaires internationales sont contrôlées dans une large mesure par les pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, des pays dont certains sont membres permanents au Conseil de sécurité, et dont les politiques internationales servent à protéger "Israël", quitte à ignorer ses crimes qui n’ont pas besoin d‘enquête ou de preuves tellement ils sont flagrants.
Et donc, s’il n’y avait pas le  veto américain certainement le veto français ou britannique interviendra en faveur de l’entité sioniste !        
Les préparatifs en cours  
Dans le cadre des préparatifs en cours pour le procès des dirigeants israéliens, l’avocat syrien Nizar Alskiv a affirmé à notre site  Al-Manar que   « l'Association des avocats en Syrie prépare un dossier judicaire contre  l'ennemi sioniste »,  soulignant qu’ "il y aura une réunion extraordinaire de commissions spécialisées pour étudier tous les mécanismes juridiques efficaces nécessaires pour juger Israël  pour son massacre contre la flottille de la liberté, ce sera une  forme de pression politique, même si les  résultats ne sont pas garanties du point de vue juridique, mais au moins nous aurons l’occasion de  transmettre à l'autre  notre avis », insistant au passage sur la nécessité de bien  coordonner et préparer les procès-verbaux  surtout que les compétences en ce domaine ne manquent pas ! 
Pour ce faire, Nizar Alskiv a indiqué qu’une collaboration aura lieu  avec de nombreuses organisations juridiques non-gouvernementales régionales et internationales, notamment avec les Turcs, et avec des spécialistes de droit international au Liban et ailleurs !   
Dans ce contexte, Alskiv a énuméré les crimes commis par l'ennemi sioniste qui prouvent  sa culpabilité:   agression contre une flottille humanitaire,  piraterie, meurtres, violations des eaux internationales, tentative de génocide (ils ne sont pas des individus, mais des groupes). Il a ajouté qu'il y a violation de  la souveraineté nationale à travers  le vol de passeports des pacifistes, puisque chaque passeport représente la nationalité de l’Etat du porteur du passeport ! 
Enfin, Alskiv a insisté sur le fait d’accompagner cette action judicaire contre l’entité sioniste par une mobilisation  politique, populaire et médiatique, afin de hausser la pression au maximum contre l’ennemi israélien !     
Juridictions compétentes et conditions des  poursuites judiciaires 
À son tour, l'expert juridique, M. Hassan Johnny  a souligné, au cours d’une interview accordée à notre site al-Manar que des efforts sont déployés actuellement pour préparer plusieurs dossiers juridiques pénaux contre l’entité sioniste. Il a souligné que l'agression israélienne sanglante contre la flottille de la Liberté comprend plusieurs  plusieurs infractions, notamment: l'enlèvement, l’assassinat, le transfert de navires des eaux internationales.. tous des crimes pouvant être qualifiés de crimes contre l'humanité.  
Hassan Johny a noté que  le massacre commis à l'encontre de la flottille de la liberté est différent des précédents crimes israéliens, en particulier en termes de victimes qui ne sont pas uniquement des Arabes, certains sont  étrangers en majorité des Turcs. 
« Certes ce n’est pas la première fois qu’" Israël commet des massacres, poursuit Johnny, mais  le dernier massacre était différent, en particulier en termes juridiques, d’abord il n’a pas été commis sur une terre arabe mais dans les eaux internationales, ce qui est en violation avec  la Convention de 1982 sur le droit de la mer , or comme le crime a eu lieu dans les eaux internationales, c’est la nationalité du navire qui est prise en considération, en l’occurrence, la nationalité turque, puisque le navire agressé par le commando israélien était turc !
Par conséquent,  la référence  judiciaire qui sera ici applicable sera celle des juridictions turques seules compétentes à juger les crimes commis sur sa flottille, et donc on s'attend à une bataille juridique sans merci entre Israël et la Turquie, qui a promis de poursuivre en justice  les responsables israéliens ».     
 Cour pénale internationale:  
Pour ce qui est de la  Cour pénale internationale, Hassan Johny présice que les individus ne peuvent pas recourir à cette instance exclusivement réservée aux États, et donc dans le cas de la flottille humanitaire, les passagers du navire turc ne peuvent pas porter plainte contre les responsables israéliens à travers la CPI, sauf la Turquie, et encore, reste à savoir si cette dernière est inscrite en tant que membre de ladite Cour ! En fait la Cour pénal internationale ne peut être saisie dans cette affaire que sous deux conditions :  
- Prouver que le crime relève  de la compétence de la Cour (un crime contre l'humanité)  
- L’Etat qui saisi la Cour doit en être un membre   
Il faut préciser que la saisie de la Cour pénale internationale n’a de valeur que pour les Etats signataires de la Déclaration de Rome affilié au tribunal, dans ce contexte "Israël" n'a pas signé la Déclaration de Rome et c'est ce qui rend les décisions rendues contre Israël non-obligatoires ! 
A noter que l'expérience de la Cour pénale internationale avec le président soudanais Omar al-Bashir n’a pas réussie, puisque la délivrance  d'un mandat d'arrêt contre  lui n'a pas été pris très au sérieux par la plupart des États, ce qui risque d’encourager "Israël" à ne pas coopérer avec la CPI.            
Les commissions d'enquête:  
Selon  Omar Nashabah, un juriste spécialisé,  toute commission d'enquête formée doit jouir des attributs de l'impartialité, de l'indépendance et de l'efficacité. Or, les puissances occidentales, à leur tête, les Etats-Unis se sont empressés à offrir à « Israël » une sortie de secours, en lui accordant la possibilité  de créer sa propre commission d’enquête !  
Nashabah rappel que le Conseil des droits de l'homme à Genève a demandé la formation d’un comité d'établissement des faits sur le crime de la flottille de Gaza,  le rapport sera publié après sa formation, il serait semblable au rapport de "Goldstone". 

Ashdod au lieu de Gaza

Makram M. Ahmad
A chaque fois qu’Israël se trouve dans l’incapacité de justifier ses erreurs graves, il s’arme de la question de l’antisémitisme en accusant le monde de la haine et du refus d’Israël.
C’est exactement ce qui s’est passé quand Netanyahu a prétendu que l’action contre la flottille de la Liberté était provoquante et hostile car, si l’objectif de ceux qui étaient à bord du navire était de faire parvenir les aides au peuple palestinien à Gaza, ils se seraient soumis aux ordres israéliens de décharger les aides sur le port d’Ashdod. Et , Israël s’engageait à faire parvenir les aides aux habitants de Gaza après les avoir fouillées, pour s’assurer que des armes n’étaient pas dissimulées dans les cargaisons, surtout que Téhéran a l’intention de transformer Gaza en plaque tournante d’armes à l’intérieur de la Palestine.
Il est étrange que les Américains soient d’accord avec l’idée et préfèrent que les aides pour les habitants de Gaza soient dirigées vers le port d’Ashdod au lieu de Gaza. Or, Israël et les Etats-Unis savent parfaitement que l’objectif des navires qui tentent de parvenir à Gaza n’est pas uniquement d’envoyer quelques tonnes de produits alimentaires et de médicaments, bien que ces aides soient d’une importance cruciale pour les habitants de Gaza. L’objectif des humanitaires qui prennent le risque de ce voyage est d’entrer en contact avec le peuple palestinien et lui exprimer leur solidarité face au blocus imposé à 1 million et demi d’êtres humains qui vivent dans une grande prison depuis plus de 4 ans. Ces humanitaires désirent également attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de faire pression sur Israël pour lever le blocus, surtout qu’il n’a abouti à aucun de ses objectifs. En effet, le Hamas a investi ce blocus pour prendre en otage le peuple palestinien. Et il est évident qu’Israël ne désire pas que le peuple palestinien obtienne ce soutien de la part de la communauté internationale, et Washington le suit aveuglément. C’est pour cela qu’ils coopèrent pour changer la destination vers laquelle les aides doivent être dirigées. Or, si l’administration américaine prenait le parti de la vérité, elle aurait obligé Israël à permettre aux navires de se diriger vers Gaza après avoir été fouillés.
S’il est vrai que dans chaque crise ou désastre, il y a toujours une occasion de voir les choses d’une façon différente et plus utile, Washington doit profiter de cette occasion. C’est le moment propice pour que l’administration américaine révise la position sur Gaza, lève le blocus et entame un dialogue avec le Hamas. Washington doit déployer plus d’efforts pour garantir l’instauration de l’Etat palestinien dans le délai de 2 ans et renforcer les chances d’un dialogue entre le Hamas et le Fatah. Il est temps que Mitchell se dirige vers Gaza pour suivre une voie différente de celle suivie par Israël, et dont Washington peut être la première victime

La flottille iranienne inquiète la marine israélienne..et la libanaise l'énerve!

16/06/2010  
Selon le quotidien israélien Yediot Ahronot , « malgré les conséquences graves qui ont accompagné le massacre de la flottille internationale de Gaza, les instructions politiques données aux militaires, restent inchangées : empêcher tout navire humanitaire d’approcher la bande de Gaza."   
Le vrai problème c’est que maintenant la confusion règne au sein de la marine israélienne, sur la façon de répondre aux expéditions maritimes à venir, en particulier la flottille iranienne sur laquelle  plane le plus grand mystère : puisque sa date de et son  le lieu de départ sont gardés top secret !
En attendant de plus amples informations sur ce sujet, le Comité des Sept compte se réunir à la place du Cabinet pour la préparation et la planification pour y remédier.   
Les organisateurs de la flottille iranienne ont tenu secret tout détail concernant  la flottille,  allant même jusqu’à diffuser des informations diverses pour tromper la marine israélienne voire la surprendre dans les eaux internationales au moment de la rencontre fatidique, précise le journal !   
Le journal a souligné qu'il y avait une grande contradiction dans les  informations en provenance d'Iran sur le nombre de navires, la cargaison, les passagers, la sécurité. D’où le journal s’est demandé les forces de l’armée de l’air compte accompagner la flottille ou non? Ou que sa protection sera soumise à la responsabilité du Croissant-Rouge iranien?   
Par ailleurs,  selon des sources militaires israéliennes, citées par le quotidien,  un seul navire est sorti  de l’Ira, son parcours est connu, mais nul ne sait où il se trouve !!  
Dans le même cadre,  « la flottille libanaise est tout autant une source de préoccupation pour Israël, notamment en raison de la courte distance entre le Liban et la Palestine occupée, et donc son arrivée à Gaza ne prendra que quelques heures, d’où le maximum de vigilance est requis de la part de l’armée de l’air israélienne, conclut le journal!

Aéroport Ben Gourion : plate-forme pour la panique ethnocentrique d’Israël

jeudi 17 juin 2010 - 05h:43
Avirama Golan - Ha’aretz
Il est difficile de convaincre l’opinion juive en Israël que ce qui se pratique à l’aéroport international Ben Gourion relève d’une injustice méthodique, si ce n’est pire. La panique ethnocentrique sape le principe de l’égalité civile.
(Ethnocentrisme : tendance à considérer sa propre culture comme la norme de toutes les autres.
Le Petit Larousse 2008)
Dans une petite pièce latérale de l’aéroport...
(JPG) Voici une histoire qui n’est connue seulement que de quelques citoyens d’Israël. Remontons à quelques semaines, un professeur en sociologie de 43 ans, de l’université hébraïque de Jérusalem, membre de la rédaction de la prestigieuse revue scientifique Sociology, boucle sa valise et se rend à l’aéroport international Ben Gourion. De là, il compte décoller pour Londres, où il est invité à la réunion annuelle du conseil de rédaction de la revue. Il suit sa file, montre son passeport et son billet d’avion et aussitôt, on le dirige sur une file séparée.
Ce conférencier, qui s’appelle Nabil Khattab et qui vit à Beit Safafa, n’est pas surpris. Il le dit, il accepte avec complaisance les contrôles même longs pour la sécurité, et notamment qu’on lui ouvre sa valise, qu’on fouille son bagage à main et aussi son ordinateur portable. Il accepte même les questions inquisitrices (où il va ? qui il va rencontrer ? où est l’invitation ? qui est la personne qui l’a invité ? donnez le nom des personnes ; y a-t-il des représentants de pays ennemis ? qui est-ce ?), bien que la relation entre tout cela et la sécurité lui échappe quelque peu.
Ces dernières années, le contrôle sécurité est devenu d’un compliqué, lourd, éreintant, un contrôle qui atteint son summum quand on doit aller dans une petite pièce sur le côté. La personne sur laquelle on veut enquêter est donc conduite dans la pièce et là, elle endure un contrôle corporel minutieux - les cheveux, les oreilles, le cou, les aisselles, chaque centimètre de son corps jusqu’à la plante des pieds, en passant par les parties intimes. Même ce contrôle humiliant, Khattab l’accepte docilement.
Pourtant cette fois, l’agent sécurité veut lui sonder la partie basse du corps avec un bâton recouvert d’un tissu, et il commence à le rentrer dans le pantalon de Khattab.
« C’était déjà intolérable, » raconte-t-il, « Je ne pouvais ne rien dire. Avec la plus grande retenue possible, j’ai demandé à l’agent d’arrêter. Ça n’a aucun rapport avec la sécurité, lui ai-je dit. Si vous me soupçonnez de transporter sur moi des explosifs et du métal, passez-moi au détecteur de métal et si la machine bipe, je reviendrai pour votre examen. »
L’agent répond que s’il n’est pas d’accord pour subir l’examen avec le bâton, il ne sera pas autorisé à prendre son avion. Khattab explique, il représente l’université hébraïque dans une importante revue scientifique, il ne peut pas ne pas être présent à la réunion.
En vain. Furieux et offensé, il prend sa valise et s’en va. Dix minutes plus tard, Khattab change d’avis, mais quand il essaie de revenir dans la pièce latérale, on lui dit que puisqu’il a quitté le terminal voyageurs, il lui faut repasser le contrôle en reprenant depuis le début. Quand, finalement, il arrive à la pièce, l’agent sécurité lui demande de retirer son pantalon. « Je ne l’ôterai que si vous le demandez à tous les passagers, » répond-il, et il rentre chez lui.
Son épouse le convainc de ne pas laisser tomber. Il prend une place sur le vol suivant pour Londres, paie la différence et retourne à l’aéroport. Le contrôle se déroule relativement rapidement, toujours avec un contrôle corporel. Mais sans bâton.
Voilà. La question qui se pose, c’est de savoir si un contrôle intrusif avec un bâton est bien nécessaire. Si oui, pourquoi ne lui a-t-on pas fait la deuxième fois ? Si non, pourquoi ont-ils voulu lui faire la première fois ?
N’empêche que, même sans bâton, le contrôle sécurité des citoyens arabes d’Israël est nettement différent. Même les autorités aux Etats-Unis, qui se sont laissé emporter par la paranoïa depuis le 11 Septembre, même elles ont réalisé qu’il était impossible de faire des contrôles sécurité par « profiling » (contrôle au faciès) et elles ont décidé d’effectuer des contrôles aléatoires sur l’ensemble des passagers. En Grande-Bretagne et en Allemagne, ils procèdent à un contrôle approfondi de tous les passagers : c’est beaucoup plus cher et beaucoup plus long, mais cela évite de violer les droits civils.
Aujourd’hui, il est difficile de convaincre l’opinion juive en Israël que ce qui se pratique à l’aéroport international Ben Gourion relève d’une injustice méthodique, si ce n’est pire. La panique ethnocentrique sape le principe de l’égalité civile. Peut-être que s’ils ouvraient aussi les valises des Levy et des Cohen, s’ils leur posaient ces innombrables questions personnelles et sondaient leur corps avec un bâton, peut-être que le système reverrait ses contrôles sécurité !?
Aujourd’hui, nous n’avons pas la Knesset qu’il faudrait pour décider cela. Peut-être que la Haute Cour de justice, qui est saisie à ce sujet, sera en mesure de le décider.
16 juin 2010 - Ha’aretz - traduction : JPP

C’est drôle, ils se souviennent de leurs épithètes mais pas des bonnes manières

mercredi 16 juin 2010 - 13h:04
Mike Carlton
Sydney Morning Herald 
Quand on est journaliste en Occident, oser critiquer la dernière opération des délinquants sionistes contre la flottille pour Gaza, entraînant la mort d’au moins neuf passagers du Mavi Marmara, c’est accepter le risque d’âtre taxé d’antisémite, risque que peu de journaux ont voulu courir, sauf quand ils avaient dans leur personnel un journaliste de confession juive.
Mounadil : Sinon, une solution de remplacement a consisté à faire intervenir une personnalité juive extérieure à la rédaction. C’est ainsi que l’historien Ilan Pappé a été amené à apporter des contributions presque simultanées dans au moins deux journaux britanniques (The Herald et The Independent).
Le Sydney Morning Herald australien a préféré laissé courir la plume de son éditorialiste Mike Carlton. Or Mike Carlton n’est pas juif mais... antisémite si on veut bien croire ce qu’il a pu lire dans le flot de courriers rageurs et vengeurs qui à inondé sa boîte à lettres électronique.
Mike Carlton ne s’est cependant pas démonté et il revient à la charge en exposant la nature des courriers électroniques parvenus dans sa boîte mail. Il le fait sur un ton amusé tout en pointant du doigt ce qu’il appelle le lobby juif et le pilotage de ces réactions outrancières à partir d’un service du gouvernement de Tel Aviv. Et il semble plutôt bien connaître la structure de ce réseau de la hasbara puisqu’il utilise à un moment le mot « chaverim » pour désigner celui qui centralise et organise les réactions de l’opinion dite juive au niveau local. Et Carlton a bien mérité la vindicte du lobby sioniste car n’a-t-il pas écrit que Benjamin Netanyahou, le chef du gang sioniste, n’était qu’un voyou sans scrupules ?
(JPG)
Photo : David Prior
Par Mike Carlton, Sydney Morning Herald (Australie)
C’est une bête féroce, le lobby juif. Ecrivez ne serait-ce qu’une phrase même légèrement critique d’Israël et il bondit hors de sa tanière toutes griffes dehors. « Je me réjouis chaque fois qu’un enc..é de Palestinien meurt, qu’ils aillent se faire foutre !!!
Israël devrait raser Gaza avec une bombe atomique et en finir une fois pour toutes, » dit un des milliers d’e-mails envoyés par des internautes juifs cette semaine. « Comment osez-vous insulter Israël vous le sur privilégié [sic] crétin blanc raciste, allez vous faire foutre avec votre article stupide. J’aimerais bien casser votre gueule de crétin. »
L’article stupide était mon édito de la semaine dernière qui donnait à entendre que l’attaque contre la flottille pour Gaza était une idiotie meurtrière et que le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou était un voyou sans scrupules, accro à l’emploi de la force militaire.
Peu d’e-mails étaient aussi vifs que celui là. Beaucoup, cependant, étaient ouvertement racistes, comme celui-ci en provenance d’un homme dénommé Schwarz. « Est-ce que les Juifs canardent depuis des voitures en marche comme ça se fait tous les jours à Sydney Sud-ouest ? Est-ce que ce sont des Juifs et des Arabes qui forment la majeure partie de la population carcérale australienne ? Est-ce que des Juifs pratiquent le viol collectif de jeunes filles à Sydney ? » demandait-il.
D’autres préfèrent menace. Un voyagiste de Double Bay a écrit une dénonciation enragée et l’a diffusée à ses amis. « Plus nous serons à écrire avec une copie [sic] au Sydney Morning Herald, plus nous aurons de chances de voir le Herald modifier son regard borgne sur la situation et nous donner des articles plus équilibrés, et même virer Mike Carlton, » écrit-il avec espoir. Un de ses chaverim me l’a fait suivre par erreur.
C’est un procédé d’action standard pour le lobby que de lancer des accusations d’antisémitisme avec ce mélange propre à Israël de paranoïa et d’agressivité. « Que vous soyez heureux de vous livrer à l’incitation à la haine fait de vous un véritable sadique, » écrit un homme de Melbourne.
« Votre article révèle votre antisémitisme et vous pouvez bien vous cacher derrière les apparences de l’humanitarisme pro palestinien, votre révisionnisme de l’holocauste en comparant ce conflit de l’ère moderne avec l’extermination systématique des Juifs montre votre vrai visage. »
C’est tout simplement stupide. Mes amis Juifs pourraient confirmer que je ne suis pas un antisémite sadique, un négateur de l’holocauste incitant à la haine. Mais j’ai apprécié le mépris affiché pour mes multiples échecs en tant que journaliste. « Vous êtes un écrivaillon bon à faire de l’argent avec des mensonges, » est typique du genre. « Les journalistes sont généralement recrutés s’ils ont un QI supérieur à leur pointure de chaussure, » était une autre plaisanterie tordante.
Rien de tout ça n’est fortuit. Le lobby israélien, dans le monde entier, est orchestré à Jérusalem par un département du bureau du premier ministère qui porte le nom assez orwellien de Ministère pour la Diplomatie Publique et les Affaires de la Diaspora.
Moins de 24 heures après l’attaque contre le Mavi Marmara, le ministère a mis sur internet les arguments importants dans la discussion » pour les Juifs dans le monde, le premier étant - surprise - que « le peuple palestinien n’était pas sous blocus ».
"Ecrivez des lettres à vos journaux, des commentaires sur les blogs et les sites d’information, appelez les émissions de radio et mettez des liens aux sites de réseaux sociaux pour contribuer à diffuser la véritable version des événements," a exhorté le bien nommé M. Ronen Plot [plot = complot en anglais], le directeur général du ministère.
Tout cela n’est que de la libre expression, bien sûr. J’aimerais seulement qu’ils soient beaucoup plus polis.
12 juin 2010
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8936

Aux USA, le défi juif au sionisme prend de l’ampleur

mercredi 16 juin 2010 - 06h:30
G. Ash, E. Katz Kashawi, M. Levy, S. Kershnar
Les 19 et 22 juin, juste avant le Forum social US, les juifs d’Amérique du nord se rassembleront à Detroit pour défier le racisme, le colonialisme et l’impérialisme ; d’abord et avant tout, en participant à la lutte pour vaincre le sionisme et décoloniser la Palestine.
(JPG) En juin 2010, les deux extrêmes du spectre politique juif US vont se trouver en rivalité à un moment historique. Alors qu’Israël et le mouvement sioniste se battent pour garder leur influence d’un siècle sur l’esprit des juifs, un nouveau projet émerge qui s’écarte du sionisme et adhère à un engagement renouvelé pour une humanité partagée.
Les 19 et 22 juin, juste avant le Forum social US, les juifs d’Amérique du nord se rassembleront à Detroit pour défier le racisme, le colonialisme et l’impérialisme ; d’abord et avant tout, en participant à la lutte pour vaincre le sionisme et décoloniser la Palestine. L’Assemblée des juifs états-uniens 2010, "S’opposer au racisme et à l’apartheid israélien", tombe à un moment où il y a grande urgence à construire sur les récents succès du mouvement de solidarité avec la Palestine, et où les entreprises et le gouvernement des Etats-Unis continuent de commettre de graves injustices en Palestine - sans parler de celles dans leur propres communautés.
L’Organisation sioniste mondiale
Ce rassemblement a lieu juste à la suite du 36è Congrès de l’organisation sioniste mondiale (OSM) qui se tient à Jérusalem la même semaine. L’OSM a été fondée en 1897, au 1er Congrès sioniste, pour servir d’organisation chapeautant le mouvement sioniste. A leur prochain rassemblement, le Congrès va sans aucun doute réaffirmer et recentrer ses stratégies pour défendre la légitimité d’Israël contre les condamnations grandissantes, les tentatives pour rendre Israël responsable de ses crimes de guerre et empêcher le succès du mouvement de boycotts, désinvestissements et sanctions.
L’OSM est à la fois un symbole et une institution fondatrice de la pensée et de l’action politiques sionistes qui nous ont conduits au moment historique d’aujourd’hui. On retrouve une illustration de cette désastreuse trajectoire dans les communiqués de presse de l’OSM publiés lors de l’invasion de la bande de Gaza par Israël, pendant l’hiver 2008/2009. Par exemple, le 12 janvier 2009, quand la plupart des actes horribles de massacre sont déjà portés à la connaissance du public, l’OSM s’oppose à la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui appelle à un cessez-le-feu immédiat, la qualifiant d’ « anti-Israël » et la critiquant pour ne pas demander une « assistance humanitaire » pour Israël. De nombreuses organisations sionistes influentes se sont fait l’écho des mêmes positions, tandis que des organisations sionistes « plus modérées » bavassaient et cafouillaient. A lire leurs justifications, leurs soutiens et même leurs encouragements à ces crimes inqualifiables, il est pénible d’imaginer qu’un cœur qui bat puisse avoir été relié à la main qui les a écrits.
De même, le 31 mai de cette année, un effort monumental pour briser le siège illégal et paralysant de la bande de Gaza a été torpillé par le gouvernement israélien. Une flottille de six navires, avec 700 militants de la paix et de la solidarité, venant de plus de 40 pays, apportant 10 000 tonnes d’aides humanitaires, a été agressée par la marine israélienne qui en a pris le contrôle, tuant et blessant des militants sur un navire battant pavillon turc et ce, dans les eaux internationales. L’inhumanité et l’illégalité de ces actes sont indéniables, et elles le sont de plus en plus aux yeux de l’opinion publique. Il monte une prise de conscience partout dans le monde tant de la faillite morale et politique d’Israël, que de l’autoritarisme, de la violence et du fanatisme pharisaïque des autorités israéliennes et de parties de plus en plus grandes de l’opinion israélienne.
La lutte contre le sionisme
Surmonter les idées et les pratiques des sionistes est crucial, d’abord et avant tout en raison de l’impact de leur racisme et colonialisme institutionnalisés contre le peuple de Palestine, et plus largement ceux de la région. Cet impact sioniste se manifeste par l’exigence que la force politique, juridique et économique des peuples et cultures juifs et européens doit s’imposer aux cultures et peuples aborigènes. Ce racisme est aussi la cause d’un transfert et d’une aliénation des juifs Mizrahi (juifs d’origine africaine et asiatique), de leurs diverses histoires, langues, traditions et cultures, et de la marginalisation et de l’exploitation économique de la population Mizrahi comme des travailleurs migrants dans la société israélienne.
Le sionisme est aussi de l’antisémitisme en ce qu’il rejette les cultures et les histoires des juifs - incluant tant les juifs « autres » qu’européens que les « victimes » juives européennes dont il a essayé de s’écarter pour créer un « nouveau juif ». Tout en rejetant les victimes juives dévirilisées de l’Europe chrétienne, il se sert de leur mémoire pour justifier et perpétuer un racisme et un colonialisme européens de même qu’un Etat juif militarisé. Egalement, le sionisme favorise l’islamophobie en Palestine, et plus largement dans la région, aux USA et dans le monde entier. Le ressentiment et la colère envers les juifs vivant en Israël et ailleurs, suscités par la violence et la domination militaire israéliennes, sont utilisés à leur tour pour justifier toujours plus de violence sioniste.
Le sionisme perpétue l’exceptionnalisme juif et évoque une version de l’histoire juive déconnectée de l’histoire et de l’expérience juives. En faisant du génocide nazi une exception, les juifs se mettent à part des victimes et survivants des autres génocides au lieu de s’unir avec eux. Comme tel, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et dans l’avilissement de nos propres héritages, de nos propres combats pour la justice et alliances avec nos frères humains.
La stratégie qui montre qu’Israël est un Etat d’apartheid obtient un succès grandissant, et son argumentation en faveur des boycotts, désinvestissements et sanctions (BDS) contre Israël est particulièrement fondée. Les avancées dans ce domaine perturbent les organisations sionistes en Israël et dans le monde. Cependant, des institutions sionistes comme l’OSM, l’AIPAC (Comité aux Affaires publiques israélo-américaines), la Ligue antidiffamation, le Centre Simon Wiesenthal, B’nai B’rith, et d’autres, aux Etats-Unis et ailleurs, disposent de millions de dollars pour protéger Israël de ses responsabilités dans sa politique d’apartheid et ses crimes de guerre qui se multiplient, et pour promouvoir la colonisation, le nettoyage ethnique, le vol et la destruction de la terre palestinienne.
Un soutien mutuel Israël/USA
La convergence d’intérêts entre l’Etat israélien, les intérêts capitalistes mondiaux, spécialement ceux des fabricants d’armes, des entreprises pour la reconstruction « post-conflits » et des entreprises privées de sécurité, comme celles de l’industrie pétrolière, est de plus en plus forte. Les réactions islamophobes en Europe occidentale, aux Etats-Unis et au Canada, la xénophobie en général, cherchent à faire des musulmans et des immigrés des boucs émissaires de la crise universelle du capitalisme et à les utiliser pour justifier une guerre et une occupation perpétuelles.
Les agressions militaires états-unienne et israélienne dans la région se soutiennent et se renforcent mutuellement. Malgré les préoccupations américaines devant les dégâts de la politique israélienne sur l’image des Etats-Unis, la puissance économique et militaire d’Israël dans la région est considérée comme vitale par Washington. En corollaire, il est de plus en plus évident que les lobbies proisraéliens aux Etats-Unis vont s’opposer aux efforts des antiguerres. Les organisations sionistes et le lobby proisraélien s’alignent de plus en plus sur les néoconservateurs US et partagent leur engagement dans l’agenda de guerre, d’occupation et/ou de sanctions contre l’Iraq, l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, le Liban et la Syrie.
Placer la Palestine au centre d’un agenda antiguerre aux USA
Les juifs antisionistes aux Etats-Unis peuvent jouer un rôle en montrant au mouvement antiguerre que des progrès significatifs ne seront pas possibles sans s’opposer au rôle qu’Israël joue dans le déclanchement et la justification de l’agenda de guerres des Etats-Unis.
Après des décennies de débats et d’hésitations, la Palestine reste toujours un point de friction dans le mouvement antiguerre américain. La remise en cause du financement d’Israël par les Etats-Unis est évitée de crainte que cela ne nuise aux critiques contre l’occupation US de l’Iraq et de l’Afghanistan. A l’inverse de cette préoccupation, placer la Palestine carrément au centre d’un agenda antiguerre aux Etats-Unis est la clé d’un changement plus fondamental dans la politique et la pratique américaines, dont la guerre est nécessairement la stratégie. A notre tour, par le renforcement du mouvement antiguerre, nous pouvons contribuer aux efforts pour réduire l’isolement du combat palestinien, faire avancer l’opposition à l’islamophobie et s’en prendre directement à la relation mutuelle efficace entre les Etats-Unis et Israël.
Responsabiliser les gouvernements israéliens, américains, et le soutien sioniste international ne viendra pas d’un changement de politique US mais grâce à un changement de l’opinion publique états-unienne et par le débat, en fomentant un mouvement populaire, en usant de sanctions juridiques internationales et américaines, et en soutenant l’appel palestinien au BDS. L’Assemblée des juifs US de 2010 se veut contribuer à ces efforts et refléter une rupture d’avec le sionisme, lequel œuvre depuis la Deuxième Intifada à faire sauter le carcan des accords d’Oslo. L’Assemblée se place dans la continuité de la longue histoire de la participation juive aux combats d’émancipation humaine. Les nôtres sont parmi ces voix de plus en plus fortes de juifs qui veulent rompre avec le courant qu’a été le sionisme et qui décline - un courant qui n’est qu’une trahison de notre humanité, comme il nie en même temps celle des Palestiniens.
Les juifs portent une accusation spécifique contre le sionisme tout en étant partie intégrantes du mouvement de solidarité. Quand les juifs ne sont pas nets - que ce soit au sujet de leur propre confrontation au sionisme, ou de la priorité des exigences du combat populaire palestinien -, la participation juive menace de confusion plutôt que d’apporter une clarification et un renforcement du mouvement de solidarité avec la Palestine. Nous devons faire attention à ne pas présumer que notre engagement et notre investissement pour surmonter le sionisme prétendent à « l’égalité » dans le combat ; outrepasser notre rôle actuel dans le mouvement nuit à la direction palestinienne dans son propre combat, renforçant ainsi la centralisation des voix juives que le sionisme encourage et que le racisme suggère. De même, assimiler la nécessité de la libération et de la sécurité palestiniennes à la sécurité de la plupart des juifs dans les pays occidentaux est inopportune.
L’Assemblée sera l’occasion de réfléchir sur nous-mêmes, en tant que membres du mouvement états-unien et international pour la justice, et de faire la clarté sur notre politique et nos pratiques de sorte que nous puissions améliorer notre efficacité. L’antisionisme juif n’est pas une identité, c’est une politique pour développer et agir, et un lieu d’affrontement du sionisme. S’organiser pour gagner l’approbation - ou une légitimité au regard - de l’opinion populaire juive, des organisations sionistes libérales, ou de l’opinion publique US, mine notre capacité à être solidaires. De la même manière, dans le long terme, réécrire les exigences palestiniennes (par exemple, exclure le droit au retour dans les campagnes BDS) pour s’adapter aux agendas qui renforcent la paix en tant que stratégie de maintien d’un Etat juif exclusif, ne va pas à l’encontre de la politique et des principes sionistes. Cependant, dans le court terme, toute participation qui fait avancer BDS est utile pour délégitimer Israël.
C’est en se développant et en partageant de telles distinctions qu’on approfondira et augmentera la possibilité d’une véritable alternative au sionisme, et la capacité des juifs à contribuer à un mouvement de solidarité avec la Palestine, puissant et efficace. Ce sont les questions que nous espérons faire monter et explorer avec les juifs et nos partenaires dans ce combat, lors de l’Assemblée 2010 des juifs américains.
Notre engagement à nous confronter au sionisme s’intègre dans notre engagement à supprimer les menaces de racisme, d’antisémitisme, d’élitisme, de fascisme, de colonialisme et d’impérialisme qui nourrissent le sionisme et qui sont institutionnalisées dans les structures de l’apartheid d’Israël. Nous voulons au contraire renforcer la continuité avec les mouvements historiques et actuels pour l’émancipation humaine, la lutte de classe, l’égalité, la démocratie et la justice. Ces liens ont toujours existé dans l’histoire juive, contre la collaboration juive avec ceux qui veulent opprimer.
Gabriel Ash est militant, écrivain et membre de premier plan dans l’IJAN (réseau mondial juif antisioniste) http://www.ijsn.net/home/ - il écrit parce que la plume est parfois plus puissante que l’épée, et parfois non.
Emily Katz Kashawi est militante, professionnelle de la communication et maman de deux jumeaux.
Mich Levy est militant, éducateur et organisateur international avec IJAN.
Sara Kershnar est militante, et organisateur internationale d’IJAN.
14 juin 2010 - The Electronic Intifada - traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8937

La Turquie serait en passe de geler ses relations avec Israël

17/06/2010
Ankara charge une commission ministérielle d'étudier les conséquences du raid contre la flottille de la liberté.
La Turquie va suspendre sa coopération militaire avec Israël et ne renverra pas d'ambassadeur dans le pays en conséquence de l'interception par des commandos israéliens de la flottille qui tentait de forcer le blocus de Gaza, rapportait hier un journal turc. Le gouvernement d'Ankara a fait savoir qu'il réexaminait ses liens avec Israël, qui était naguère son proche allié, à la suite de l'opération du 31 mai dans laquelle neuf activistes turcs propalestiniens ont été tués. Le Star, qui cite des sources non identifiées, fait état de décisions prises en Conseil des ministres cette semaine. Un collaborateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a refusé de commenter ces informations.
« Nous avons pris une série de décisions concernant des pressions et des mesures militaires, diplomatiques et politiques », ont indiqué les sources citées par le Star. Des contrats militaires sur la modernisation d'avions et de chars ainsi que des projets portant sur des missiles évalués à 7,5 milliards de dollars seront gelés, a rapporté le journal. La coopération militaire, manœuvres conjointes comprises, serait également interrompue, de même que le partage de renseignements. Les sanctions visant l'État hébreu seront progressives, précise-t-il.
Si l'on en croit le journal, le gouvernement turc s'est prononcé contre le renvoi de son ambassadeur à Tel-Aviv, à moins qu'Israël ne participe à une enquête de l'ONU sur les incidents. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a proposé l'ouverture d'une enquête internationale. Israël a annnoncé sa propre enquête à laquelle seront associés deux observateurs étrangers. Ankara souhaite que les Nations unies supervisent une enquête sur les événements qui ont abouti à la mort de militants à bord du bateau turc Mavi Marmara, intercepté alors qu'il évoluait dans les eaux internationales. La Turquie doute de l'impartialité d'une enquête israélienne.
Parallèlement à ces informations, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que la Turquie a mis en place une commission ministérielle pour étudier les conséquences du raid israélien. Elle est chargée « d'évaluer les dimensions légales de l'attaque, selon les lois nationale et internationale » et de prépaper une éventuelle enquête internationale sur cet incident meurtrier, ajoute le communiqué ministériel, sans donner plus de détails.

Le cabinet de sécurité israélien étudie un allègement du blocus de Gaza

17/06/2010
Huit camions autorisés à livrer des ustensiles de cuisine dans le territoire palestinien.
Le cabinet de sécurité israélien, sous la pression de la communauté internationale, a discuté hier d'un allègement du blocus imposé depuis quatre ans à la bande de Gaza, qui permettrait l'entrée de plus de marchandises. Ce cabinet, qui regroupe la moitié du gouvernement, a débattu des nouveaux produits autorisés à entrer dans le territoire palestinien, a précisé la radio publique israélienne. Il s'est séparé sans prendre de décision et doit poursuivre ses délibérations aujourd'hui. Il devrait donner son feu vert, après des mois de gel, à des projets de construction ou de réfection d'écoles et d'autres bâtiments publics de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa), selon la radio.
Auparavant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait tenu à souligner que le blocus maritime resterait en vigueur. Selon lui, cette mesure est indispensable pour empêcher Gaza de « devenir un port iranien » par lequel transiteraient des armes acheminées par bateau, dont des roquettes et missiles capables de menacer la région de Tel-Aviv.
Les nouvelles règles du blocus devraient prévoir l'établissement d'une « liste noire » de quelque 120 produits ou matériaux interdits, parce que pouvant être exploités à des « fins militaires », tandis que le reste serait libre d'entrée à Gaza. Les matériaux de construction, comme les tuyaux pouvant servir à la fabrication de roquettes artisanales, ainsi que le ciment et le gravier, susceptibles d'être utilisés par les groupes armés palestiniens pour bâtir des « bunkers », resteront interdits, selon le vœu des dirigeants israéliens.
Israël a autorisé hier l'entrée de huit camions de couverts et autres ustensiles de cuisine, pour la première fois depuis 2006, a affirmé Raëd Fattouh, un responsable des frontières de l'Autorité palestinienne. M. Fattouh a ajouté que le nombre de produits autorisés par Israël était désormais de 140. Selon l'organisation israélienne des droits de l'homme Gisha, ce nombre dépassait 4 000 avant 2007. Lundi, l'Union européenne a dit avoir reçu des indications de la part d'Israël sur un assouplissement rapide du blocus « inacceptable » de Gaza. L'UE est disposée à jouer un rôle dans le contrôle des marchandises en transit vers Gaza par mer et terre, selon des modalités redéfinies.
Enfin, un collectif d'organisations propalestiniennes veut organiser « dans la seconde quinzaine de juillet » une seconde « flottille pour Gaza », a annoncé hier l'un de ses responsables à Strasbourg. « Nous pensons que cette seconde flottille sera plus importante que la précédente », a-t-il ajouté.

Pour Israël, l'ONG turque IHH est « terroriste »

17/06/2010
Dernière minute Israël considère désormais l'ONG humanitaire turque de tendance islamiste IHH comme « une organisation terroriste », a indiqué hier soir la première chaîne publique de la télévision israélienne. Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère de la Défense n'a ni confirmé ni démenti cette information.

Le gouvernement refuse toute solution partiale

[ 16/06/2010 - 12:40 ]

Gaza – CPI

Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh a affirmé son refus à toute tentative pour poursuivre le blocus, contourner ou ignorer le mouvement international de solidarité avec les habitants de Gaza.
Dans un communiqué publié tard, durant la soirée de mardi 15/6, le gouvernement a dit qu'il poursuit tous les projets et initiatives proposés autour du blocus sioniste sévère imposé injustement contre la Bande de Gaza dont les tentatives sérieuses pour mettre fin à cet embargo et d'autres qui visent le diriger et le renforcer.
"Nous saluons toutes les initiatives visant à briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, alors que nous refusons toutes autres tentatives qui insistent sur la poursuite du blocus ou veulent contourner les efforts et appels du mouvement international de solidarité pour mettre fin à cette tragédie", a ajouté le communiqué.
Le gouvernement palestinien a renouvelé son bon accueil à toutes les délégations qui visitent la Bande de Gaza pour exprimer leur refus à la continuation de l'embargo contre Gaza et aux crimes de l'occupation israélienne.
Il a souhaité que la visite du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, à la bande de Gaza est le début d'autres pas arabes officieux pour finir définitivement le blocus, ainsi qu'un accès pour reprendre l'unité nationale.
Le gouvernement de Haniyeh a renouvelé son refus total à la commission d'enquête sioniste sur le crime de la marine de l'occupation contre la flottille "Liberté", qui a fait des dizaines de morts turcs et blessés parmi les solidaires étrangers, tout en insistant sur la demande juste pour former une commission internationale sous la direction de l'Onu et selon les normes internationales qui va donner de bons résultats.
D'autre part, il a nié toute demande à la ligue arabe pour intervenir et arrêter les élections locales en Cisjordanie occupée, en appelant les dirigeants du coup d'état, à Ramallah, à cesser la politique du mensonge, tout en insistant au même temps sur son refus à l'organisation de toute élection locale, législative ou présidentielle sans arriver à un consensus national.
Le gouvernement a porté l'autorité du Fatah, à Ramallah, notamment Salam Fayyad, responsable de la crise d'électricité dans la Bande de Gaza à travers la diminution des quantités de carburants nécessaires pour le travail de la centrale électrique.
Finalement, le gouvernement a annoncé son refus aux pratiques de piraterie médiatique contre la chaîne d'al-Aqsa Tv, en affirmant que la décision du conseil français de diffusion pour arrêter la diffusion sur le Satellite "Eutelsat" s'oppose avec les simples principes de la démocratie et de la liberté d'expression.

L'occupation démolit des maisons palestiniennes au Néguev occupé

[ 16/06/2010 - 13:20 ]

Néguev – CPI

Les autorités de l'occupation israélienne ont démoli, le mercredi matin 16/6, des maisons palestiniennes dans le village de Kassifa, au Néguev, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, qui témoigne des opérations de démolition qui visent à expulser les habitants bédouins et achever le projet de judaïsation au Néguev.
Des sources locales ont dit que les bulldozers de l'occupation ont démoli 8 boutiques commerciales dans le village de Kassifa, après un siège imposé par les forces occupantes contre le quartier numéro "13".
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont envahi la région de l'école de Tel al-Balah, où se trouvent les boutiques commerciales, en empêchant l'entrée ou la sortie de toute personne de ce quartier, au moment où les bulldozers militaires démolissaient les boutiques sous prétexte de la construction sans permis.

L'occupation convoque un enfant âgé de 7 ans

[ 16/06/2010 - 13:42 ]

Al Khalil – CPI

Les forces de l'occupation ont remis une convocation à la famille de l'enfant Mouhsen Youssef Awad, âgé de 7 ans, du village de Beit Amr, au nord de la ville d'al Khalil, pour qu'il se présente au siège des services de renseignements sionistes.
Des sources locales ont dit que l'enfant va se diriger, aujourd'hui, au siège des services de renseignements sionistes, au milieu d'un étonnement et condamnation aux moyens sauvages utilisés par l'occupation contre les enfants Palestiniens.
Cette mesure oppressive sioniste vient après que les autorités de l'occupation israélienne ont libéré, le mardi soir 15/6, l'enfant Moutaz Azmi al-Chioukhi, 16 ans, après avoir passé 3 mois dans la prison d'Ofer et le payement d'une amande de 2 mille shekels.
Le tribunal militaire sioniste dans la prison d'Ofer avait condamné l'enfant al-Chioukhi à 3 mois de prison et 3 autres avec sursis, ainsi qu'une amande de 2 mille Shekels, sous prétexte de sa participation aux manifestations contre l'occupation.
La famille de l'enfant a affirmé qu'il s'est exposé à des tortures lors de son enquête et sa détention.

Les services de renseignements sionistes : la colonisation va continuer en Cisjordanie

[ 16/06/2010 - 13:48 ]

Al-Qods occupée – CPI

Le ministre sioniste des services de renseignements a affirmé que la colonisation va continuer en Cisjordanie, en utilisant  des moyens intelligents pour éviter les crises aux négociations avec les palestiniens.
Lors d'une tournée dans la colonie sioniste "Efrat" et Gosh Atsion", le ministre sioniste a dit, le mardi soir 15/6, que la colonisation va continuer en Cisjordanie, en prétendant que la période du gel provisoire va finir dans trois mois.
Il a insisté sur la nécessité de la colonisation dans les lieux qui représentent une partie des terres d'"Israël" (de grandes parties de la Cisjordanie occupée) en cas de la signature d'un accord final avec les Palestiniens, selon ses prétentions.
Ces déclarations viennent au moment où l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et son équipe s'attachent au choix des négociations inutiles avec l'occupant sioniste.

L’occupation approuve la construction de 1600 nouvelles unités coloniales à Al Qods occupée

[ 16/06/2010 - 14:01 ]

Al Qods occupée - CPI

Le soi-disant «Comité district pour la planification et la construction» sioniste a ratifié un protocole stipulant  l'instauration de 1600 nouvelles unités coloniales dans la colonie de "Ramat Shlomo", au nord-est de la ville sainte d’Al Qods occupée.

La radio israélienne a rapporté, le mardi 15/6, que le ministère de l'Intérieur considère l’approbation du protocole comme un procédé technique.
La radio a montré que le processus de ratification des projets de construction dans ce quartier, avait coïncidé avec la visite du vice-président George W Joe Biden, en provoquant les critiques de Washington.
Les autorités occupantes sionistes ont indiqué à l'administration américaine, au lendemain, que le processus de construction dans le quartier de Ramat Shlomo ne commencera qu’après deux ans de l'annonce de ce projet.
Cette approbation s'inscrit dans la perspective d'une visite de George Mitchell, l'envoyé du président américain Obama qui doit commencer, aujourd’hui mercredi, afin de reprendre les négociations entre l'autorité d'Abbas, à Ramallah, et le gouvernement de Netanyahu, ainsi discuter des conséquences de l’assaut sioniste contre le convoi maritime de la flottille internationale de la liberté qui a suscité de fortes tensions et pressions internationales, notamment la Turquie.

Al Khalil : l'occupation arrête 468 Palestiniens depuis le début de l'année

[ 16/06/2010 - 18:50 ]

Al Khalil – CPI

 Un rapport juridique a montré que les forces de l'occupation israélienne ont arrêté plus de 468 citoyens palestiniens depuis le début de l'année dans la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée.
Le rapport qui a été préparé par le club du captif palestinien a déclaré que les forces de l'occupation ont lancé, durant la première moitié de l'année 2010, de vastes campagnes d'arrestation contre les Palestiniens, en enlevant 468 citoyens dont 90 enfants, 110 étudiants et 58 malades.
Il a affirmé que les autorités sionistes ont transféré 33 captifs à la détention administrative, alors qu'elles ont transporté 70 autres à la prison centrale d'Ashkelon et 50 détenus à la prison d'al Maskoubia, al Jalam et Bitah Tikva.
Le rapport a attiré l'attention que les barrages militaires sionistes jouent un important rôle pour l'arrestation des citoyens palestiniens et entravent leur mouvement de déplacement, en soulignant que la majorité des détenus ont été arrêtés près de ces barrages.

L'occupation impose de nouvelles punitions contre plusieurs captifs

[ 16/06/2010 - 19:18 ]

Naplouse – CPI

L'avocat de l'organisation de solidarité internationale pour les droits de l'homme a affirmé que la direction de la prison de Jelbou a puni un captif palestinien à cause de son discours sur le crime des forces occupantes contre la flottille "Liberté", en faisant des dizaines de martyrs et de blessés.
Le chercheur à l'Association, Ahmed al-Bitawi a souligné, le mercredi 16/6, dans un communiqué, que le captif Bilal Becharat a été puni par la direction de la prison de Jelbou en le transférant à une cellule individuelle après son discours de la prière de vendredi sur l'attaque sioniste qui a visé la flottille de la liberté, le 31 mai dernier.
Al-Bitawi a déclaré que la direction de la prison de Chata a puni également le captif, Ali Nazzal, en l'interdisant d'envoyer ou de recevoir des lettres pendant un mois, sous de faibles prétextes.
La direction de Jelbou a fermé des comptes consacrés à la cantine de 4 captifs, et en interdisant aux familles de faire entrer les besoins à leurs fils et proches.
La direction de la prison de Chata a puni aussi plusieurs détenus sous prétexte d'avoir trouvé un morceau de fer dans leur chambre, en empêchant leurs familles de leurs rendre visite durant deux mois, et en leurs interdisant de poursuivre les études pendant six mois, en plus de la fermeture de leur chambre durant 10 jours.

Un journal turc : le gouvernment compte geler ses relations avec l'entité sioniste

[ 16/06/2010 - 19:38 ]

Istanbul – CPI

Un journal turc a dit, le mercredi 16/6, qu'Ankara va arrêter ses coopérations militaires avec l'état de l'occupation, et  qu'il ne va pas retourner son ambassadeur à Tel-Aviv, après le crime perpétré par les forces pirates de la marine sioniste contre la flottille "Liberté" qui transportait des aides humanitaires aux habitants de la Bande de Gaza.
"Le gouvernement turc a annoncé qu'il va travailler pour mettre une feuille de route à ses relations futures avec l'entité sioniste après l'attaque contre le convoi de la liberté, le 31 mai dernier, en causant la mort de 9 citoyens turcs et la blessure des dizaines d'autres", a-t-il ajouté.
Le journal turc "Star" a rapporté des sources bien-informées que le gouvernement turc a pris ces décisions lors d'une réunion qui a eu lieu, cette semaine, à Ankara.
Il a déclaré que le gouvernement turc a décidé de ne pas retourner son ambassadeur à l'entité sioniste, sauf après l'envoi d'un de ses représentants pour participer dans une enquête indépendante et crédible sur le crime de la flottille "Liberté" et sous la surveillance de l'ONU.
"Star" a rapporté aussi des sources turques que le gouvernement a pris plusieurs décisions militaires, diplomatiques, des mesures et pressions politiques, ainsi que le gel de nombreux accords militaires dont le développement des avions, des chars et d'autres projets consacrés aux missiles.

L’idiot blocus de Gaza n’a fait que renforcer le Hamas !

[ 17/06/2010 - 00:20 ]

Palestine – Le journal israélien Maariv

Le blocus imposé sur Gaza n’a ni empêché la contrebande d’armes, ni fait tomber l’autorité du Hamas. Par contre, il a causé une grave crise dans tout les domaines (de la bande de Gaza) : l’économie, la santé, la santé psychologique. Et "Israël" en est la première responsable. On se demande s’il y a une vraie crise humanitaire exigeant toutes ces tentatives effectuées pour briser le siège de Gaza. Cette question évoque une autre question : y a-t-il vraiment en "Israël" 1,6 million de pauvres ? Probablement, cette comparaison est nulle.
Admettons que ce nombre est exagéré et qu’en "Israël", il y ait seulement un million de personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté et que les 600 mille autres vivent à 50, 100 ou 500 shekels au dessus de ce seuil, cela signifie-t-il que tout va bien ? Dans la bande de Gaza, il n’y a pas une faim du même niveau qu’en Afrique. A Gaza, il y a une quantité acceptable de médicaments essentiels, de couches, de produits pour les femmes, de savons, de produits de nettoyage ; tout cela grâce à l’UNRWA et grâce à la générosité de l’armée israélienne qui contrôle les points de passage. Devons-nous être fiers de cela ?
A Gaza, il y a une grave crise sociale, sanitaire, économique, psychologique et d’autres encore. Plus d’un million et demi d’âmes vivent dans une tragédie interminable. Ils vivent dans une prison. Ils ne peuvent la quitter sauf s’ils sont très malades, très corrompus ou ayant de bonnes relations. La moitié de la population est composée d’enfants dont les pères ne peuvent leur offrir une éducation décente et un avenir meilleur. La plupart des adultes sont sans emploi. 90% d’entre eux ont besoin du soutien de l’ONU.
Les habitants de Gaza vivent avec un coupure permanente de l’électricité et avec une eau usée qui court les rues de la Bande. "Israël" ne permet pas l’entrée dans la bande de Gaza de produits de construction permettant au Hamas la construction de ces bâtiments bombardés et détruits par l’armée israélienne. Toutefois, le Hamas obtient ces produits par ce commerce florissant sous le sol de Gaza. Les habitants, eux, se trouvent obligés de vivre dans des décombres, dans des tentes ou dans des maisons qu’ils arrivent à hisser à partir de boue.
Et pour ce qui est des raisons du blocus, elles n’arrêtent pas de changer avec le temps. Une fois, c’est pour interdire le passage d’armes. Une autre fois, c’est pour faire tomber l’autorité du Hamas. Et depuis l’histoire de la flottille, ils disent que c’est pour empêcher l’installation d’un port iranien sur l’eau de la Méditerranée. Les réalités du terrain montrent que le blocus n’a pas pu interdire ni les roquettes, ni les fusils. Et le Hamas est devenu plus fort, après qu’"Israël" avait touché les infrastructures économiques de la Bande.
Il était possible de travailler pour empêcher aux armes d’arriver dans la Bande, par tous les moyens. Le problème, c’est que tout le monde a un intérêt à voir exister le siège terrestre et maritime. "Israël" veut que les habitants souffrent afin qu’ils fassent tomber le Hamas. Mais qui le fait tomber ? Ses ouvriers ? Ceux qui creusent les tunnels et deviennent riches ? Les enfants pieds nus, de la troisième et de la quatrième générations de réfugiés ? "Israël" sanctionne les habitants de Gaza car ils n’ont pas fait tomber le Hamas, car ils n’ont pas libéré Gilad Shalit, car les roquettes continuent à tomber sur nous, venant de chez eux, malgré la séparation.
Le Hamas veut notamment que cette situation continue ; elle lui permet de ramasser et de l’argent et du pouvoir. L’Egypte veut, pour sa part, en finir avec la bande de Gaza. Elle n’aime pas voir des centaines de milliers de Gazaouis déferler chez elle. Et la Turquie a sauté sur l’occasion pour rassembler des gens autour d’elle pour qu’elle soit le guide du monde islamique. Les organisations de paix, de violence, de profits, tous veulent grandir sur le dos des pauvres de Gaza.
Aucune limite pour la rigolade. La veille de l’attaque contre la flottille internationale « La liberté » , Dany Soliman avait proposé une liste de restaurants et de plats copieux offerts à qui couvraient la « crise humanitaire » de Gaza. Puis "Israël" diffuse des photos exhibant des salades fraîches, des casseroles remplies de légumes venant du marché de Gaza. "Israël" veut faire comprendre qu’il ne manque rien à Gaza, un jeu immoral. En fait, on parle d’une nourriture passée par les tunnels. Elle est naturellement vendue à un prix trop élevé pour la plupart des Gazaouis.
Est-ce de cette façon que réagit un peuple de réfugiés et de pourchassés, un peuple qui se veut être un exemple ? Nous devenons un peuple vengeur, haineux, un peuple qui ne remarque la souffrance de ses voisins. Ils nous ont lavé le cerveau, depuis des années et des années. Ils nous ont appris que la souffrance de l’autre côté ne ressemble pas à la nôtre et que le chagrin d’une mère arabe n’est pas si profond que celui d’une mère juive.
Après tout cela, nous nous sentons humiliés dès la moindre critique. Nous ne comprenons pas pourquoi le monde n’applaudit pas l’armée israélienne. Remarquez-vous cela ? En réalité, le monde tout entier est contre nous.