mardi 29 mars 2011

Un bateau français pour Gaza fait escale à Lyon

Par Floriane Salgues
Posté le 28/03/2011
A l’heure où la bande de Gaza est de nouveau au centre d’un affrontement armé israélo-palestinien, plus de 60 associations, partis politiques et syndicats français se mobilisent autour du projet "Un bateau français pour Gaza". Lors de la conférence de presse du vendredi 25 mars, le Collectif 69 Palestine a révélé la programmation du concert solidaire du jeudi 31 mars, et a mis en lumière le soutien des élus lyonnais de gauche aux habitants de Gaza. Un reportage musical et politique.Sur le pont de la Péniche du Val de Rhône, vendredi 25 mars, musique engagée et discours politiques donnent le ton de la mobilisation rhônalpine autour du projet national "Un bateau français pour Gaza". Les associations et hommes politiques du département ont, pour l’occasion, accordé leurs violons : le blocus de la bande de Gaza doit cesser, et un bâtiment portant pavillon français fera donc parti du convoi de la prochaine "Flottille de la Liberté". A son bord, pas – ou peu – de matériel humanitaire, mais des hommes politiques et des intellectuels chargés de porter la voix de la France, pays sensible au respect des droits de l’Homme, surtout hors de ses frontières. Du côté des associations, on le reconnaît : le nonagénaire Stéphane Hessel, ambassadeur de France de ce bateau pour Gaza – et déjà connu pour son indignation contre Israël – serait fortement apprécié à la proue du navire. Mais, le choix des matelots n’est pas encore à l’ordre du jour. La priorité est à la collecte des 450.000 euros nécessaires à l’achat du bateau. 100.000 euros manquent encore à l’appel.
Conférence symbolique pour concert solidaire
Parler de l’envoi d’un bateau français en direction de Gaza, sur une péniche du Rhône : "un geste symbolique" pour Jérôme Faynel, président du collectif 69 de soutien au peuple palestinien. La conférence s’ouvre par un intermède musical intimiste. Le Trio Soulaÿres entame, en acoustique, la chanson D’ici et d’ailleurs : douce mélodie et texte dénonciateur à propos de l’expulsion des sans-papiers. Une mise en appétit pour le concert solidaire du jeudi 31 mars à 18 heures, à la Bourse du Travail de Lyon. Au programme ce soir-là, la chanteuse Karimouche (Chansons françaises / Hip Hop), le Trio Bassma (Oriental / Jazz, Musique du Monde), Lofti Double Kanon (Rap algérien) et Z.E.P. (Rap français / Hip Hop). Des artistes engagés qui se produiront sur la scène lyonnaise à titre gracieux. Les places sont vendues 12 euros, et une collecte de dons sera également organisée.
Indignation
Même son de cloche révolté parmi les politiques. "Depuis juin 2007, rappelle Guy Fischer, Vice-président du Sénat et sénateur communiste du Rhône, la bande de Gaza et ses 1,5 millions d’habitants subissent un blocus indigne, condamné à de nombreuses reprises par les instances internationales, notamment par les Nations-Unies, créant une pénurie régulière notamment en médicaments et en eau." Et de souligner, en cascade, l’absence de sanctions effectives de la communauté internationale; l’accueil violent de la précédente "Flottille de la Liberté" arraisonnée en mai 2010; et l’improbabilité qu’Israéliens et Palestiniens ne fassent la paix seuls. Un discours auquel souscrivent pleinement les trois membres d’Europe Ecologie-les Verts, Pierre Hémon, Claude Colin et Ahmed Benferhat, présents sur le pont non pas en tant qu’adjoint à la Mairie de Lyon, au maire de Corbas ou à celui de Saint-Fons, mais en tant que citoyens prêts à briser le blocus de Gaza. La cause palestinienne semble avoir trouvé son écho dans le Rhône.
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Concert solidaire "Un bateau français pour Gaza", jeudi 31 mars à 18h à la Bourse du Travail de Lyon (Place Guichard Lyon 3e, métro Guichard - Entrée : 12 euros - Les béné­fi­ces seront inté­gra­le­ment rever­sés au bateau fran­çais pour Gaza. Contacts : pales­ti­ne69@wana­doo.fr. Soirée soutenue par Stéphane Hessel.
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Shimon Peres n'est pas un homme de paix

Lundi 28 mars 2011
La présidente de la Confédération suisse Micheline Calmy-Rey n’a pas fait honneur à son pays en accueillant, le 28 mars 2011, à la mission suisse auprès de l’ONU à Genève, le président de l’État d’Israël Shimon Peres. Un homme si peu estimable contre lequel l’ONG suisse “Droit pour tous”, a porté plainte pénale pour “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” (*).
Calmy-Rey se moque des Palestiniens victimes d’une immense injustice. La réception du représentant d’un État qui pratique sur une large échelle l’épuration ethnique, le vol de la terre arabe, les massacres d’innocents, et qui emprisonne et persécute la population exsangue de Gaza, est une offense pour tous ces gens soumis aux atrocités de l’occupation militaire israélienne.
Prétendre vouloir parler de cette mascarade appelée “processus de paix”, avec le représentant d’un État criminel qui s’est toujours servi des pourparlers “de paix” comme couverture pour continuer la guerre et mettre les Palestiniens devant des faits accomplis - autrement dit, l’irréversible - est une sinistre comédie.
Par ailleurs, saisir, comme Calmy-Rey le fait, toute rencontre officielle pour promouvoir cette coûteuse farce qu’est l’“Initiative de Genève” [1] - fondée sur la perspective de “deux États” - qu’elle aurait dû avoir le courage d’enterrer, est de l’aveuglement. Ziyad Clot [2], qui a participé aux pourparlers qui devaient aboutir à la création de l’État palestinien en 2008, considère cette initiative sans intérêt. [3]
Silvia Cattori : Pas une ligne n’est consacrée à l’“Initiative de Genève” dans votre excellent ouvrage “Il n’y aura pas d’État palestinien”. Votre silence à ce sujet est-il parlant ?
Ziyad Clot : Personnellement, j’ai toujours pensé que l’“Initiative de Genève” était dangereuse car elle implique des renoncements graves sur les droits des réfugiés palestiniens et, notamment, sur le droit au retour. Cette question reste au cœur de l’expérience et de l’identité palestinienne. Le caractère juste et équitable d’un éventuel accord de paix -auquel je ne crois pas-, la capacité à le mettre en œuvre, seront largement jugés à la lumière de la manière dont le problème des réfugiés aura été traité.
L’“Initiative de Genève” - au delà de toutes les réserves - a été condamnée par beaucoup de Palestiniens ; notamment par toutes les organisations de réfugiés parce qu’elles estimaient que cette initiative passait à côté de ce qui est au cœur de la question palestinienne.
Sur le terrain, il s’agit aussi de prendre conscience que la situation dans les territoires occupés palestiniens s’est radicalement transformée depuis les accords d’Oslo (1993) en raison de l’accélération de la colonisation israélienne. J’ai bien peur que ce processus ne soit irréversible. Pour construire un État, il faut un territoire. Or celui-ci est en voie de disparition avec la présence de plus de 500’000 colons Israéliens en Cisjordanie, incluant Jérusalem-Est. Il faut aussi une continuité géographique. Or, le gouvernement israélien s’oppose violemment à toutes les tentatives de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, condamnant ainsi tout rapprochement entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.
L’affaiblissement et les divisions du leadership politique palestinien sont en définitive la deuxième entrave à la constitution de l’État palestinien. Le chaos politique qui subsiste côté palestinien empêche encore d’exercer une pression suffisante sur Israël afin d’être en mesure d’obtenir ce à quoi les Palestiniens ont droit. Penser que les États-Unis, suivis des Européens, vont changer de position et peser suffisamment sur Israël pour qu’il accepte de se retirer des territoires occupés y compris Jérusalem Est, représente à mon avis un immense défi ; aujourd’hui on ne voit pas comment cela pourrait arriver puisque même Barak Obama, considéré comme le président états-unien le plus à même d’apporter une solution à la question palestinienne, n’arrive même pas s’opposer franchement à la poursuite de la colonisation israélienne.
Je crois que l’“Initiative de Genève”, et avec elle la solution des “deux États”, ne sont plus d’actualité. Je pense que l’on est bien au delà du stade où la solution des deux États était encore envisageable. Je me demande même si elle a jamais été possible. Ce qui est certain c’est que les Palestiniens sont aujourd’hui bien loin du compte.
Les raisons pour lesquelles le processus de paix survit encore sont essentiellement politiques. Elles tiennent au fait que, du côté occidental, on ne veut pas voir la réalité en face et que, au niveau des directions des différents acteurs de ce conflit, notamment Israël, l’OLP et le Hamas en Palestine, et les États-Unis, on ne veut absolument pas considérer une alternative à la création d’un État palestinien. Parce que l’on sait très bien que, s’il n’y a pas de création d’un État palestinien, la seule option qui reste sur la table – au delà du statu quo ou à moins d’une expulsion des Palestiniens que l’on ne peut exclure - c’est la solution de l’État unique, un État binational qui serait synonyme de la fin de l’État d’Israël en tant que réalisation du projet sioniste.
Si on se replonge dans les modalités du plan de partition de 1947, on voit très bien que la solution des “deux États” n’a jamais été une solution de séparation complète : Jérusalem devait avoir le statut de ville internationale et on envisageait une union douanière entre l’État juif et l’État arabe. C’est la preuve que les experts n’ont jamais cru à une totale partition viable en termes à la fois économiques, sociologiques ou politiques.
Le constat auquel j’arrive est qu’il y a déjà un État unique, totalement bancal, dans lequel vivent des communautés israéliennes et des communautés palestiniennes. Côté palestinien, à Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est ou en Galilée on voit – et on vit - des réalités très différentes qui me font dire que tous les Palestiniens n’ont pas forcément les mêmes aspirations et les mêmes expériences. Je crois qu’on pourrait aussi appliquer dans une certaine mesure cette analyse-là à Israël, notamment à la division entre les laïcs et les religieux ; toutes ces personnes sont obligées de vivre ensemble. L’État unique nous l’avons déjà sous nos yeux avec toutes ces communautés totalement imbriquées les unes aux autres.
(*) L’ONG suisse “Droit pour tous”, a porté plainte contre Shimon Peres auprès du procureur général de Genève pour “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” le jour où Micheline Calmy-Rey le rencontrait.
Voir aussi : “Le criminel de guerre Shimon Peres reçu sous les huées à Oxford”, par le PACBI, info-palestine.net, 20 novembre 2008.
[1] Le 12 octobre 2003, après deux années de négociations “secrètes”, le “projet d’accord définitif” préparé sous l’impulsion de M. Alexis Keller (projet nommé “Initiative de Genève”) a été “finalisé”, en présence de nombreux invités palestiniens et israéliens – par le DFAE- dans un Palace jordanien, sur la mer morte.
Voir le site Web officiel de l’Initiative de Genève (
http://www.geneva-accord.org) où on peut trouver le texte de l’Accord (http://www.geneva-accord.org/mainmenu/english), des cartes des territoires palestiniens selon l’initiative de Genève (http://www.geneva-accord.org/mainmenu/static-maps/) et les activités et dernières nouvelles des deux délégations israélienne et palestinienne de l’Initiative de Genève.
L’initiative de Genève est appelée en anglais “Geneva agreement”.
Sur l’Initiative de Genève, voir également :
- “
La diplomatie suisse s’obstine à poursuivre une initiative mort-née”, par Silvia Cattori, silviacattori.net, 3 décembre 2010.
- “
Les errements de la diplomatie suisse”, par Silvia Cattori, Réseau Voltaire, 10 janvier 2009.
- “
La diplomatie suisse doit défendre le droit international”, par Silvia cattori, silviacattori.net, 27 avril 2007.
- “
L’Accord de Genève est une erreur – Entretien avec Sam Bahour”, par Silvia Cattori, silviacattori.net, 24 avril 2007.
- “
Un plan de paix sur fond de sang et de larmes”, par Silvia Cattori, silviacattori.net, 5 décembre 2003.
- “
L’Initiative de Genève vue de Naplouse”, par Silvia Cattori, silviacattori.net, 1er décembre 2003.
- “
La charrue avant les bœufs”, par Silvia Cattori, silviacattori.net, 19 octobre 2003.
[2] Ziyad Clot, jeune avocat français, auteur du livre “Il n’y aura pas d’État palestinien” ( Max Milo Editions : Paris, 2010), est le petit-fils d’exilés palestiniens.
[3] Propos recueillis par Silvia Cattori en décembre 2010

Les colons déversent leur colère sur les Palestiniens

mardi 29 mars 2011 - 07h:33
Mel Frykberg - Al Jazeera
Une fois de plus, les civils Palestiniens font face au déchainement de la violence suite à l’organisation par des colons israéliens d’une « journée de colère » contre eux.
(JPG)
Jeudi dernier, dans une démonstration empreinte d’une violence morbide, des colons ont lancé des attaques en guise de représailles contre les Palestiniens en projetant des bombes incendiaires et des cocktails Molotov sur les maisons et les véhicules et en écrasant la population avec des voitures - Photo : EPA
Des colons israéliens ont décidé d’observer leur propre « journée de colère » en s’adonnant, jeudi dernier, à des attaques contre les Palestiniens. Ces représailles surviennent suite au récent assassinat d’une famille issue d’une colonie israélienne illégale en Cisjordanie occupée, d’une part, et à la démolition d’une colonie par les autorités israéliennes, d’autre part.
Au fil du temps, les colons israéliens avaient adopté la très médiatisée « étiquette » d’une politique d’intimidation et de violence contre les Palestiniens et leurs biens. Ces derniers devaient payer le prix fort à chaque fois que les responsables israéliens avaient démoli un avant-poste de colons.
En fait, les avant-postes, principalement composés de quelques caravanes manquant souvent d’eau et d’électricité, sont, contrairement aux larges colonies, jugées illégaux par les autorités israéliennes.
Pour rappel, une famille à Itamar, une colonie proche de la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie, composée de la mère, du père et de trois enfants dont un bébé de trois mois a été tuée à coups de couteau.
Evidemment, les Palestiniens sont montrés du doigt bien qu’aucune preuve contre eux n’est à relever, au contraire, les rumeurs qui circulent font état d’ouvriers thaïlandais impliqués dans une dispute avec leur employeur autour de leur rémunération. Ils pourraient endosser la responsabilité de l’assassinat. Cependant, la « journée de colère » s’est étalée sur une semaine durant laquelle, les colons se sont pris aux Palestiniens et à leurs biens. Ces évènements interviennent suite aux journées de colère conduites par des manifestants pro-démocratie contre les gouvernements autoritaires du monde arabe, y compris la Palestine.
Dans cette perspective, le rabbin Meir Goldmintz qui enseigne dans un séminaire en Cisjordanie a déclaré : « Le gouvernement doit comprendre qu’il ne paie pas pour détruire nos maisons et nous leur ferons regretter ce qui se passe ici ».
« Nous allons leur rendre visite [aux Palestiniens] pour leur montrer comment le gouvernement israélien aurait dû réagir avec eux, et non avec nous » a-t-il poursuivi en indiquant des villages palestiniens voisins.
Chose promise, chose due. Les colons ont bloqué, jeudi à Naplouse, toutes les intersections à grande circulation. Ils ont brûlé les pneus et ont attaqué les voitures et les piétons avec des pierres et des cocktails Molotov. Un groupe de colons a lancé des bombes incendiaires sur le village voisin de Huwwara où deux enfants palestiniens ont dû être évacués vers l’hôpital pour avoir inhalé de la fumée.
Lundi dernier, des colons ont poignardé un Palestinien, un magasin a été incendié tandis qu’un autre groupe a été vu lançant des pierres contre des voitures de Palestiniens à Hébron, au sud de la Cisjordanie.
L’offensive ne s’arrêtant pas là, un garçon palestinien de 5 ans s’est retrouvé avec des blessures modérées après qu’il ait été renversé par un des colons d’Hébron. La veille [dimanche], une fille palestinienne âgée de 11 ans, en route vers l’école, a subi le même sort.
La terre a elle aussi payé les frais puisque des colons juifs, armés de mitrailleuses et accompagnés de soldats de l’IDF [Armée de Défense d’Israël] ont déraciné des centaines d’oliviers, plantés auparavant par des fermiers palestiniens près de Bethlehem.
Pendant ce temps, le gouvernement israélien a, dans ce qui semble être une réponse au meurtre des colons, annoncé que 500 nouvelles colonies devraient être construites.
Certains analystes sont persuadés qu’au vu de la conjoncture actuelle marquée par l’isolation continue d’Israël face à l’intensification de la condamnation internationale de l’occupation, le Premier Ministre Israélien, Benyamin Netanyahu, s’est servi de l’assassinat comme outil politique visant à placer son pays, une fois de plus, dans le rôle de la victime dans un conflit israélo-palestinien prolongé et éternel.
Par ailleurs, les responsables israéliens avaient entrepris une politique de démolition massive contre ce qu’ils décrivent comme étant des propriétés et des maisons palestiniennes illégales, construites en Cisjordanie sans permis. C’aurait été vrai si les Palestiniens n’étaient pas confrontés à d’innombrables contraintes bureaucratiques pour l’obtention des dits permis.
Dans ce contexte, Sarit Michaeli de Btselem (*) reconnait : « Il est quasiment impossible pour que les Palestiniens obtiennent des permis de construire dans la Zone C de la Cisjordanie qui comprend environ 60% du territoire ».
En effet, Israël a divisé la Cisjordanie en 3 Zones. La Zone A est sous contrôle palestinien. La Zone B est sous contrôle militaire israélien et civil palestinien et la Zone C est soumise au contrôle exclusif israélien. Ainsi, les chiffres publiés par les Nations Unies révèlent que le nombre des maisons palestiniennes et des bâtiments agricoles détruits par les israéliens durant l’année en cours a doublé ; une hausse qui suscite l’inquiétude des officiels.
Pour sa part, l’UNRWA [l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient] a, depuis le début de 2011, enregistré 70 démolitions, le déplacement de 105 palestiniens, donc 43 mineurs. L’ordre des démolitions a été donné par la police israélienne, les responsables municipaux et l’administration civile israélienne et a touché la Cisjordanie et Jérusalem Est.
« Le processus de démolition est une triple humiliation, où des familles sont obligées de construire illégalement et sont confrontées à la destruction de leurs maisons, très souvent sous les yeux de leurs enfants » constate Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA.
Pour ce qui est du cas des colons, le gouvernement israélien a certes annoncé qu’il démolirait les avant-postes jugés illégaux, mais le quotidien israélien Ha’aretz a révélé dans un rapport que les biens des colons devant être détruits n’étaient que des tentes et des baraques en tôle.
En outre, le rapport poursuit que le gouvernement israélien légalisera, a postériori, une bonne partie des avant-postes, considérés auparavant illégaux.
Dans cette optique, il convient de rappeler que, plusieurs années auparavant, le mouvement pour la paix israélien ‘’Peace Now’’ [Groupe de droits israélien] a révélé que ce qui a été déclaré ‘’terre de l’état’’ israélien, ayant servi à la construction de colonies illégales, représente en fait 50% des terres confisquées aux communautés et villages palestiniens.
Le groupe ne manque pas de souligner qu’il existe plus de 100 avant-postes sauvages, mis en place en Cisjordanie sans le feu vert des autorités israéliennes.
C’est pourquoi, selon Michaeli : « Aucun rapprochement entre les constructions israéliennes et palestiniennes en Cisjordanie ne peut être mis en place. En effet, toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie sont illégales en vertu de la loi internationale. Les colons jouissent d’une discrimination positive lorsqu’il s’agit de construction illégale. Les Palestiniens doivent avoir le droit de construire, de croitre et de grandir mais Israël se sert de sa politique de construction illégale comme outil de restriction vis-à-vis des Palestiniens ».
Ainsi, la loi internationale et en particulier les différentes résolutions de l’ONU et la Quatrième Convention de Genève attestent du caractère illégal de toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie Occupée.
Note :
* B’Tselem est une ONG israélienne et se présente comme le centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés. Le groupe est fondé le 3 février 1989 par plusieurs personnalités publiques israéliennes. Sa tâche principale consiste à "documenter et informer le public et les décideurs israéliens sur les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés, combattre la situation de déni dominant le public israélien, et aider à créer une culture des droits de l’Homme en Israël" (Wikipedia)
24 mars 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction de l’anglais : Niha
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A l'occasion de la Journée de la Terre en Palestine, appel à rassemblement Samedi 2 avril 2011, 15h00 place de la Victoire, Bordeaux

Bordeaux - 28 mars 2011
Par Comité Action Palestine
En soutien à la résistance palestinienne et à celle de tous les peuples arabes et pour dénoncer le jumelage entre Bordeaux et la ville-colonie israélienne de Ashdod.
PALESTINE : JOURNEE  DE  LA TERRE         
Le 30 mars 1976, six Palestiniens de 48 (c’est-à-dire ceux qui sont restés dans leur pays en 1948 après la création de l’État d’Israël), étaient abattus par l’armée d’occupation israélienne, 96 étaient blessés et 300 autres arrêtés. Leur crime ? Avoir manifesté contre l’État sioniste qui avait confisqué et déclaré « zone militaire » 1700 hectares appartenant à des villages palestiniens.
Depuis, tous les 30 mars, la Journée de la Terre commémore cet événement partout dans le monde où sont portées les revendications palestiniennes.
Cette journée est avant tout symbolique. Rappelons qu’en 1948, l’État juif a détruit plus de 500 villages et expulsé près d’un million de Palestiniens (les réfugiés sont aujourd’hui près de 5 millions), à qui on ne reconnaît toujours pas le droit au retour. La majeure partie de leurs terres a été confisquée par l'entité sioniste. Dès lors, cette politique de judaïsation de la Palestine, qui consiste à voler des terres aux Palestiniens pour les donner aux juifs, s’est poursuivie et intensifiée ; l'épuration ethnique, les crimes de masses, les assassinats de leaders politiques et les emprisonnements de résistants se sont accumulés. La colonisation de toute la Palestine est inscrite au cœur du projet sioniste, soutenu par l’Occident, et notamment par les USA et la France.
Bordeaux offre un parfait exemple de ce soutien à la colonisation : depuis 1984, elle est jumelée avec la ville israélienne d’Ashdod. Fondée en 1948 sur les ruines du village palestinien d’Isdud détruit par les forces militaires juives, cette cité coloniale est l’image même de la politique sioniste de destruction de la Palestine et de la mythification de l’histoire israélienne. Les 5000 habitants palestiniens de l’époque ont tous été expulsés et ils attendent toujours, avec leurs descendants, de pouvoir rentrer chez eux. En même temps, chaque année, 10000 nouveaux colons venus de Russie, d’Amérique du Sud et de France viennent s’installer à Ashdod. Bordeaux s’enorgueillit d’être jumelée avec cette ville coloniale, au point de colporter les mythes sionistes et de tomber dans le révisionnisme. On peut toujours lire sur le site de la ville de Bordeaux qu’Ashdod est construite sur un site biblique. 2000 années d’histoire de la localité, et notamment son passé arabe, sont tout simplement niés.
Le maire de Bordeaux et ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé, est un sioniste cohérent : dès sa prise de fonction, il vole au secours de l’État israélien qui vient de perdre en quelques semaines, pour cause de révolutions, plusieurs alliés parmi les dictatures arabes. En effet, la France a pris les devants dans l’agression contre la Libye en faisant adopter la résolution 1973 autorisant de fait la violation de la souveraineté et du principe d’autodétermination du peuple libyen.
Cet acte d’ingérence militaire, qui légitime le recours à la force même s’il n’est pour le moment que question d’interventions aériennes, ne doit tromper personne. Comme toujours, l’impérialisme avance masqué. C'est sous le prétexte de venir en aide à la population libyenne que l’Occident justifie son intervention dont les buts sont en réalité tout autres : maintenir sa domination et préserver ses intérêts économiques, notamment ses intérêts pétroliers.
Une fois encore, sous couvert d’un mandat onusien, l’objectif est bel et bien de préparer, comme en Irak, le terrain à une occupation militaire. La reconnaissance précipitée par certains États impérialistes, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, d’un Conseil National libyen, téléguidé par cette même coalition occidentale, n’est qu’une ruse de plus pour justifier l’intervention militaire sous l’égide de l’OTAN. L’objectif est de saborder l’élan révolutionnaire du peuple libyen et plus largement, toutes les révolutions qui font tomber les unes après les autres les dictatures arabes alliées de l’État colonial israélien. La perte de ces soutiens arabes et la résistance palestinienne annoncent la fin de la colonisation juive en Palestine et de la domination occidentale dans la région.
La contre-révolution née de cette résolution de l’ONU aura des conséquences désastreuses pour le peuple libyen et tous les peuples arabes, mais elles seront surtout à terme désastreuses pour l’Occident. Perdant peu à peu pied dans le monde arabe, l’Occident, divisé et affaibli, cherche par des tentatives désespérées à garder le contrôle en recourant à des actions armées. Mais il est déjà perdu, l’avenir ne lui appartient plus
Les peuples arabes nous le montrent. Les Révolutions arabes en cours sont un immense message d’espoir pour les peuples opprimés. L’impérialisme et la colonisation ont beau s’imposer grâce à la supériorité technologique et militaire, rien ne résiste à la légitime soif de liberté et de justice qui fait se lever les damnés de la terre.
Ces Révolutions sont loin d’être terminées. Au-delà des revers subis, de grandes victoires ont été acquises et rien ne sera jamais plus comme avant. Les peuples savent désormais que leur volonté et leur détermination peuvent renverser tous les dictateurs et chasser tous les colonisateurs du monde.
Le peuple palestinien sait désormais qu’il n’est plus seul. Lui qui se bat depuis plus de 60 ans pour récupérer sa terre, et qui a toujours été convaincu qu’il ne fallait jamais abandonner la lutte, peut être fier d’avoir été le modèle de résistance et de détermination pour  tous les opprimés du monde. Comme les peuples arabes retrouveront la liberté que l’impérialisme leur a depuis trop longtemps confisquée, le peuple de Palestine récupérera la terre qui est la sienne, et le sionisme, mouvement colonial et raciste, sera balayé par le vent de l’Histoire.

Vive la lutte du peuple palestinien.
Vive la lutte des peuples arabes.


COMITE ACTION PALESTINE
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
actionpalestine@hotmail.com
www.comiteactionpalestine.org
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Bombardement des installations de Khuza'a

Gaza - 28 mars 2011
Par ISM Gaza
Khuza'a est un village situé au sud de la Bande de Gaza, dans le gouvernorat de Khan Younis, près de la frontière avec Israël. C'est un endroit tranquille, habité principalement par des fermiers. Dans la nuit du 21 mars, un hangar que les autorités locales utilisaient pour entrerposer les véhicules et le matériel nécessaires aux services essentiels fournis aux citoyens a été bombardé et détruit.
Près de l'entrée du village, sur un secteur d'environ un hectare, la municipalité a installé un garage pour quelques véhicules utiles à la collectivité et un entrepôt de matériel. Le toit était composé de simples plaques d'acier et à l'intérieur, il y avait des tracteurs, des rouleaux de grillage, des camions utilisés par la municipalité, des réservoirs en plastique pour stocker l'eau (l'eau n'est pas toujours disponible, et il est donc nécessaire de la stocker dans des citernes) et des citernes en métal équipés de roue pour le transport. Le véhicule le plus important était celui qui sert au transport de l'eau usée. Khuza'a n'a pas de tout-à-l'égout et chaque famille a sa propre fosse septique. Lorsque celle-ci est pleine, le camion de vidange arrive et emmène les eaux usées. Au sous-sol de l'entrepôt, il y avait un puits de 94 mètres de profondeur qui fournissait l'eau pour l'irrigation.
Vers minuit, entre le 21 et le 22 mars, le site a été bombardé par les F16 israéliens, rendant le matériel inutilisable et détruisant le puits.
"Je ne comprends pas, dit le maire, pourquoi l'armée d'occupation a attaqué ce bâtiment : cet endroit ne présente aucun danger pour Israël, c'est là qu'on entrepose le matériel qui sert les besoins des citoyens du village. Le matériel détruit était nécessaire à la sauvegarde de la santé de mes concitoyens, et maintenant, sans le camion de vidange, il y a un risque que des maladies se propagent."
Le château d'eau et la mosquée se trouvent à côté de la zone bombardée. Ce n'est que par hasard s’ils n'ont pas été endommagés. Parmi les ruines, on peut reconnaître des jeux pour enfants, en particulier une planche de skate en plastique jaune et un petit vélo avec lequel aucun enfant ne pourra plus rouler. Les murs sont éventrés, le toit est complètement arraché, les véhicules sont inutilisables, le matériel entreposé est enseveli sous les décombres. Une pompe à eau et une partie du toit ont été projetés à plus de 6 mètres. La municipalité a estimé les pertes à 300.000 dollars.
Quand le maire a pris connaissance de la déclaration des forces de l'occupation que l'endroit était considéré comme une base terroriste, il a répondu : "Non, vraiment ! Cet endroit est ouvert toute la journée et les véhicules qui entrent et sortent à toute heure sont visibles par tout le monde. Il est aussi évident pour quiconque observe ce qui reste que les déclarations d'Israël sont fausses. Les forces d'occupation sont folles : elles ne savent pas quoi frapper, alors elles frappent cet endroit et ensuite elles déclarent avoir visé une cible et remporté une victoire. Cet endroit n'a rien à voir avec ce qu'ils appellent le terrorisme, et il n'y a que des civils qui travaillent ici."
La maison de la famille de Samir an-Najjar jouxte le site bombardé. La bombe a détruit le cabanon où ils gardaient quatre moutons, les tuant tous, et a aussi créé des fissures dans plusieurs colonnes et murs porteurs, et détruit la fosse septique. Une demi-journée après avoir été détruite par la bombe, la fosse a été remplie de terre pour faire un passage au milieu des gravats à un des six enfants, touché à la tête par une balle pendant l'attaque israélienne Opération Plomb Durci et qui est depuis en fauteuil roulant.
Pendant la nuit du bombardement, la famille a dû aller à l'hôpital où des sédatifs ont été administrés à leur fille en état de choc. La nuit suivante, les enfants ont pleuré dans leur sommeil et ont été réveillés par d'horribles cauchemars. "Le traumatisme causé à mes enfants est impardonnable. De plus, il n'y a ici qu'un puits et un entrepôt municipal qui sert à tout le monde. Notre collectivité a besoin des services fournis par les véhicules et l'équipement qui y étaient stockés."
La grange de Shawqi an-Najjar est aussi située à côté du site bombardé, elle abritait quatre moutons qui sont maintenant morts sous les décombres, une centaine de poulets et 25 autres oiseaux. Les outils agricoles entreposés sont maintenant inutilisables, même la citerne à eau. Le petit vélo mentionné plus haut appartenait à son fils. "L'occupation prétend que c'était une base du Hamas, mais c'était juste un puits et un entrepôt, utiles à tout le monde, pas seulement au Hamas."
La même nuit, un missile de drone a été tiré sur la maison de Mahmud Abu Hussein an-Najjar, à quelques dizaines de mètres du hangar. Cinq minutes avant, les forces de l'occupation avait téléphoné à son fils et lui avait ordonné d'évacuer la maison. Heureusement, personne n'a été blessé. La même nuit, un autre site a été bombardé dans le même gouvernorat, dans la municipalité de Khan Younis, et deux autres près de Gaza, entraînant 18 hospitalisations.
Le 1er mars, lors d'un raid juste au nord de Khuza'a, les bulldozers israéliens ont détruit des dizaines d'hectares de terre, et les soldats ont endommagé des maisons à coups de fusils. D'autres attaques plus petites des forces de l'occupation ont eu lieu le vendredi 19 et le samedi 20, et depuis, elles tirent tous les jours sur cette zone située près de la frontière, en plus des tirs depuis les tanks qui font des incursions en territoire palestinienne.
Khuza'a a souffert les pires atrocités pendant l'attaque terroriste israélienne Plomb Durci, au cours de laquelle la plus grande partie de la population a été obligée de quitter le village pour se réfugier dans des endroits moins exposés. Khuza'a a été délibérément bombardé et de nombreux civils ont été tués pendant le cessez-le-feu. Le village a subi également des attaques au phosphore blanc et des femmes ont été tuées, après avoir été piégées dans leurs maisons pendant plusieurs jours, lorsqu'elles ont essayé de sortir, munies de drapeaux blancs.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Les forces israéliennes renforcent le bouclage de Beit Ommar, envisagent un blocus permanent et arrêtent 13 Palestiniens ce matin

Beit Ommar - 28 mars 2011
Par Palestine Solidarity Project
Dimanche 27 mars, la police et l'armée israéliennes ont amorcé une imposition plus stricte de la zone militaire fermée déclarée récemment sur Beit Ommar et les environs. Alors que quelques villageois sont toujours autorisés à passer, beaucoup sont maintenant régulièrement refoulés par les barrages routiers qui les emprisonnent de fait à l'intérieur du village. Reste à voir si les véhicules d'urgence sont autorisés à passer.
Les forces israéliennes renforcent le bouclage de Beit Ommar, envisagent un blocus permanent et arrêtent 13 Palestiniens ce matin
Les forces israéliennes envisagent également un blocus permanent. Selon les projets en cours, la porte principale serait déplacée et installée un peu plus à l'intérieur du village, et les barrières de ciment et les grilles fermées par des chaines seraient remplacées par des murs permanents.
Palestine Solidarity Project a aussi entendu parler de projets qui prévoient l'encerclement du village tout entier par un mur d'isolement.
En réponse aux tentatives de séparer Beit Ommar du reste de la Cisjordanie , le PSP prépare une bataille juridique pour empêcher la construction.
La zone militaire fermée autour de Beit Ommar a été déclaré le samedi 26 mars, tandis que les barrières sont en place depuis le mercredi 23.
Protestations des résidents du village tandis que le bouclage des routes entre dans son troisième jour
PSP, 26 mars 2011
Le samedi 26 mars, des activistes internationaux et israéliens ont rejoint les villageois de Beit Ommar pour protester contre le troisième jour de fermeture des routes du secteur. Une cinquantaine de participants et vingt journalistes se sont rassemblés près du cimetière, où les forces israéliennes d'occupation avaient bloqué la route avec de larges blocs de béton. Les membres du groupe les plus costauds ont commencé à pousser un des blocs pour essayer de le faire rouler sur le bas-côté de la route et permettre le passage des voitures.
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Blocs de béton fermant la route aux véhicules
L'armée d'occupation est arrivée et a observé l'action jusqu'à ce que le groupe réussisse à soulever le bloc avec une longue tige d'acier. Un soldat s'est alors approché et l'a confisquée. Un activiste israélien a été détenu sur les lieux et relâché une heure après.
Les manifestants sont passés derrière les blocs pour continuer leur marche jusqu'à la route. Mais ils ont été stoppés par les soldats qui leur ont montré un papier déclarant que tout ce qui se trouvait au-delà des limites du village était zone militaire fermée.
quand il est apparu clair que les forces d'occupation ne permettraient pas que la manifestation continue en dehors des limites du village, la protestation s'est déplacée vers une autre route près de la grille principale et de la tour de guet militaire.
Raid sur Beit Ommar, 14 arrestations
Ma'an News, 28 mars 2011
Les forces israéliennes ont arrêté 14 Palestiniens cette nuit dans le village de Beit Ommar, au sud d'Hébron, tandis que l'installation de barrages routiers et d'une grille encerclant un côté de la zone résidentielle continue.
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D'après Muhammad Ayyad Awad, activiste local, 150 soldats sont entrés dans le village, vers 2h30 du matin, et, aidés par des chiens, ont pénétré dans les maisons et arrêtés 14 résidents.
12 sur les 14 ont été identifiés, 7 d'entre eux ont moins de 18 ans et un a à peine 15 ans.
Une porte-parole de l'armée israélienne a confirmé les 14 détentions, pour "un interrogatoire sécuritaire".
Selon Awwad, les détenus identifiés sont :
- Jameel Ahmad Hamed Az-Za’aqeeq, 15 ans,
- Hassan Majed Ahmad Sleiby, 16 ans,
- Allam Yousif Bader Awad, 16 ans,
- Muhammad Azzam Husni Az-Za’aqeeq, 16 ans,
- Malek Nayef Hammad Sleiby, 16 ans,
- Ahmad Yasser Muhammad Az-Za’aqeeq, 17 ans,
- Muhammad Yousef Khaled Sabarneh, 17 ns,
- Muhammad Yasser Muhammad Az-Za’aqeeq, 18 ans,
- Ahmad Yousef Khaled Sabarneh, 18 ans,
- Shareef Fathi Ismail Baragheet, 18 ans,
- Muntaser Ibrahim Ali Akel Ikhlil, 20 ans,
- Ahmad Muhammad Abdul Jawad Ikhlil, 28 ans.
Aux premières heures du matin, alors que les travailleurs essayaient de quitter le village pour se diriger vers l'arrêt d'autobus et la station de taxis à l'entrée sud-est, les confrontations ont éclaté. Les forces israéliennes ont empêché les bus et les taxis de prendre les passagers, bloquant les travailleurs dans le village.
"Les soldats ont pourchassé les habitants qui essayaient de se rendre à leur travail," a dit Awwad, tirant des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les hommes et les femmes jusqu'à ce qu'ils soient repartis chez eux.
L'armée israélienne a accéléré son occupation à Beit Ummar, et a renforcé la présence militaire pour protéger les équipes d'ouvriers qui installent une grille qui fera 150 mètres de long et 7 mètres de haut, bouclant la partie sud du village.
Le porte-parole de l'armée israélienne a confirmé le chantier, disant dimanche que "en réponse aux incidents de jets de pierre sur des voitures israéliennes qui traversent le village de Beit Omer (sic), plusieurs blocs de béton provisoires ont été installés à certaines entrées du village (n'incluant pas l'entrée principale) pour tenter de contrecarrer ces actions."
"Des grilles en métal, a-t-il ajouté, vont être installées sur la route qui mène au cimetière."
La semaine dernière, un colon a ouvert le feu sur une procession funéraire alors que les habitants de Beit Ommar marchaient vers le cimetière. Il y a eu deux blessés, dont l'un est dans un état critique.
Traduction : MR pour ISM

Israël pourrait avoir gaspillé sa dernière occasion de faire la paix

publié le lundi 28 mars 2011
Patrick Cockburn

 
Aucun signe ne montre que les dirigeants israéliens aient beaucoup d’idées sur la façon de s’en sortir avec les courants politiques bouillonnants qui remodèlent la région dans laquelle ils vivent. ... La confrontation pour Israël reste le moyen pour ramener la région au conflit et à la guerre.
L’attentat sur le bus à Jérusalem, cette semaine, a tué une femme et blessé 24 personnes. Le nombre des victimes n’est pas élevé comparé aux attentats similaires dans la ville au cours de ces vingt dernières années. J’ai habité rue de Jaffa pendant quatre ans au milieu des années quatre-vingt-dix, au moment où les attentats contre les bus étaient fréquents. A chaque fois, je sortais regarder les carcasses fumantes du dernier bus touché, avec ses pans de carrosserie à moitié arrachés par la force de l’explosion.
Ce dernier attentat a plus d’impact que les précédents parce ce que c’est le premier à Jérusalem depuis sept ans. Il se produit juste au moment d’un développement de la violence entre les Israéliens et les Palestiniens en Cisjordanie, dans et autour de la bande de Gaza. Rien de cela n’aurait de graves répercussions si ces incidents n’avaient lieu à un moment où le paysage politique dans le monde arabe est en train de se transformer de façon radicale à un niveau jamais atteint depuis un demi-siècle.
Supposons que les insurrections à travers le Moyen-Orient se soient produites il y a cinq ans : Israël n’aurait pu être sûr de l’inaction des dirigeants arabes quand il a lancé ses deux guerres locales. Les bombardements et l’invasion terrestre du Liban par Israël en 2006 ont provoqué une réaction furieuse dans les peuples de la région. Mais cela ne pouvait guère avoir d’importance puisque les pays voisins d’Israël se trouvaient aux mains de rois et présidents qui espéraient secrètement que le Hezbollah au Liban serait anéanti ou paralysé.
La même chose s’est produite pour l’opération « Plomb durci » en 2008/2009 quand Israël a déclenché trois semaines de bombardements aériens et terrestres de la bande de Gaza, tuant au moins 1200 Palestiniens. Treize Israéliens sont morts durant ce conflit [1]. Tout au long de l’opération, le président égyptien Hosni Moubrak a coopéré avec Israël, isolant la bande de Gaza du monde extérieur. Le coût politique pour Israël et les États-Unis n’a pas été élevé parce que la condamnation qui a monté de la « rue arabe » - expression condescendante et dédaigneuse qui contient tout le mépris des médias pour l’opinion arabe – ne comptait pas.
Cela ne va pas se répéter tout à fait de la même manière. Pas étonnant que l’establishment israélien ait été horrifié de voir Moubarak petit à petit chassé du pouvoir. Les dirigeants israéliens ont critiqué Barack Obama pour ne pas soutenir de façon plus efficace le dirigeant égyptien. L’Égypte ne va pas abroger son traité de paix avec Israël, mais elle est susceptible de réagir avec plus de force que dans le passé aux actions israéliennes que désapprouve l’Égyptien moyen.
Les spéculations politiques passées sur l’issue des actions israéliennes au Moyen-Orient ont toutes été revues au cours des trois derniers mois. Des États comme l’Égypte ne seront plus politiquement neutres parce qu’étant sous le contrôle de dirigeants décrépis et impopulaires qui ne s’opposaient jamais à la volonté américaine. Cela dit, le degré dans ce changement reste incertain. Les élites qui se sont débarrassées de Ben Ali en Tunisie, et de Moubarak en Égypte, et peut-être dans les prochaines semaines, d’Ali Abdullah Saleh au Yémen, se comportent de façon à être sûres que ces insurrections ne se transforment pas en véritables révolutions.
Les États-Unis ont pour une grande part le même objectif. Mais il n’est pas certain qu’ils puissent l’atteindre si, dans le futur, leur tolérance à l’égard de la colonisation israélienne de la Cisjordanie reste automatique. Cela vient heurter le fait qu’en Turquie, en Égypte et au Pakistan – trois pays musulmans qui, avec l’Arabie saoudite, comptent le plus pour les USA -, une moyenne de 17 % des gens voient la politique US d’un bon oeil selon un sondage réalisé par le Pew Research Center (think tank américain).
La démocratisation au Moyen-Orient s’est toujours orientée vers des gouvernements dont ne voulaient ni les États-Unis ni Israël. Sous George W. Bush, les néoconservateurs ont évité le problème en s’auto-aveuglant. Ils se sont imaginé qu’une élection en Irak allait leur donner un gouvernement à leur convenance. Lors d’un sondage en 2005, il a été révélé qu’une majorité des partis chiites religieux avaient des liens avec l’Iran.
Un an plus tard, une élection législative, minutieusement contrôlée, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, a choqué Washington, élection où le Hamas a gagné la majorité au détriment du Fatah, jusqu’alors porte-parole politique corrompu et sans efficacité des Palestiniens. En Turquie, les élections successives ont vu le parti islamique modéré AKP écarter l’armée, un parti qui avait organisé quatre coups d’État au cours de la seconde moitié du XXe siècle et qui devenait la source suprême de l’autorité de l’État.
Les Palestiniens aussi seront touchés par le réveil arabe. Yasser Arafat n’a jamais pu créer plus que ce qui équivaut à un bantoustan palestinien, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, à la suite des Accords d’Oslo, à cause d’une pression israélienne sans relâche, du développement des colonies et de son isolement international. Mais aussi parce que le quasi-État qu’il avait créé était à l’image des États du monde arabe. Il y a existé une élite cupide et corrompue, un système surgonflé de copinage, et des services de sécurité brutaux qui imposaient l’allégeance à son gouvernement. Un moment, il y a eu 70 000 hommes sous les armes, et qui se sont révélés incapables de défendre le territoire contre les incursions israéliennes.
Comment tout cela va-t-il affecter Israël ? Au début, peut-être pas vraiment : beaucoup d’États arabes n’en sont qu’au premier stade de leur transformation vers la démocratie. L’Égypte peut se trouver accaparée par des combats internes au cours de ces prochaines années. Mais à plus long terme, il apparaitra plus nettement qu’Israël pourrait avoir laissé passer sa meilleure chance d’arriver à un accord avec les Palestiniens de toutes ces décennies depuis le traité de paix avec l’Égypte en 1979. A la place, Israël a préféré utiliser cette période, où il n’était plus confronté à une menace militaire de l’Égypte, pour envahir le Liban où il a fait une tentative de domination qui se voulait étalée dans le temps mais qui a échoué. Les insurrections actuelles sont essentiellement laïques, ce qui semble couper l’herbe sous les pieds du Hamas. Mais il se pourrait que ce ne soit pas totalement à l’avantage d’Israël, car l’existence du Hamas et du Hezbollah lui permet de diaboliser facilement la résistance palestinienne à son occupation. Les Israéliens soupçonnent aussi que des partis comme les Frères musulmans en Égypte ne vont pas nécessairement s’affaiblir, car leurs dirigeants jouent un jeu plus subtil en s’alliant à des organisations laïques.
L’attentat de Jérusalem et les violences accrues dans la bande de Gaza ne vont pas, en tant que tels, provoquer une nouvelle crise, mais ils sont un rappel que le combat israélo-palestinien reste au centre de la politique au Moyen-Orient. Jusqu’à présent, aucun signe ne montre que les dirigeants israéliens aient beaucoup d’idées sur la façon de s’en sortir avec les courants politiques bouillonnants qui remodèlent la région dans laquelle ils vivent. Au milieu de tout cet optimisme devant cette propagation de la démocratie, la confrontation pour Israël reste le moyen pour ramener la région au conflit et à la guerre.
[1] neuf soldats, dont quatre tués par des balles israéliennes, et quatre civils – ndt
Patrick Cockburn est l’auteur de "Muqtada Al-Sadr, le rétablissement chiite, et le combat pour l’Iraq"
publié par Counterpunch
traduction : JPP pour l’AFPS
édition 25/27 mars 2011

Shaoul Mofaz veut la peau des chefs palestiniens

28 Mars 2011 21:04 
IRIB - Le président de la commission de la sécurité du parlement israélien a demandé la reprise des assassinats ciblés des chefs de la résistance palestinienne, notamment, ceux du Hamas et du Jihad islamique. Shaoul Mofaz, qui critique le cabinet de Netanyahou, estime qu’Israël a perdu sa capacité de dissuasion, face aux menaces éventuelles, de la part des groupes palestiniens, et qu’il fallait répondre aux attaques par missiles, en provenance de Gaza, en procédant à des assassinats ciblés, comme celui d'Abdel-Aziz Rantissi.  

Un dirigeant sioniste : "nous voulons que l'Autorité palestinienne contrôle la bande de Gaza"

[ 28/03/2011 - 09:52 ]
Al Qods occupée - CPI
Le journal hebreu "Jerusalem Post" a rapporté selon un haut responsable sioniste que l'entité occupante veut voir l'Autorité palestinienne sous la direction d'Abbas seulement, et souhaite que l'Autorité contrôle de nouveau la Bande de Gaza.
"L'occupation cessera ses relations avec l'Autorité si le Hamas entre dans le nouveau gouvernement prévu", a déclaré, le dimanche 27/3, le haut dirigeant sioniste dont le journal n'a pas révélé l'identité.
Ces déclarations officielles  sionistes - selon  "Jerusalem Post" - sont venues à la suite d'une réunion entre l'ex-président de l'Autorité, Mahmoud Abbas et  une délégation du mouvement Hamas à Ramallah, dirigée par le Dr Aziz Dweik, Président du conseil législatif palestinien, pour discuter des moyens de mettre fin aux désaccords entre le Fatah et le Hamas.
Le haut responsable sioniste a menacé Abbas en disant : "Abbas doit choisir entre la paix et nous (les occupants israéliens) ou le Hamas", soulignant que "Mahmoud Abbas ne peut pas combiner ces deux options, et que s'il choisit la paix avec le Hamas, il mettra fin au processus de paix avec nous.
"Israêl renoncera à son opposition à l'entrée du Hamas dans le gouvernement palestinien prévu, si le Hamas accepte les trois conditions du Quartet, l'abandon de la violence, la reconnaissance d'Israël et le soutien des accords précédents entre Israel et l'Autorité.", a ainsi souligné le haut responsable sioniste.

Les prisonniers entament aujourd'hui une grève de la faim en solidarité avec Sayyed et Saadat

[ 28/03/2011 - 10:27 ]
Gaza - CPI
Les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ont décidé d'entamer aujourd'hui, le lundi (28 / 3), une grève de la faim en solidarité avec les leaders capturés, Abbas Al Sayyed et Ahmed Saadat.
Abdel Nasser Farawana, le chercheur spécialiste aux affaires des prisonniers, a souligné dans une déclaration à la presse écrite qu'il avait reçu un message urgent des prisonniers dans les prisons "Nafha" et " Néguev" stipulant que tous les prisonniers ont décidé de lancer aujourd'hui, lundi, une grève de la faim, pour le rejet de la politique d'isolement et la prolongation de l'isolation du chef Ahmed Saadat, et en solidarité avec le captif Abbas al Sayyed qui dirige une grève de la faim depuis près de 20 jours en cellule d'isolement et son état de santé se détériore jour après jour."
"La grève des prisonniers est également en solidarité avec le  captif Mansour Akram, le plus ancien troisième prisonnier dans les geôles israéliennes et détenue depuis près de 31 ans, où il a été transporté à l'hôpital après la détérioration de sa santé sans recevoir les soins médicaux nécessaires", a ainsi indiqué Abdel Nasser Farawana

Un colon sioniste heurte une petite fille et l'occupation arrête 14 Palestiniens à al Khalil

[ 28/03/2011 - 10:46 ]
Al Khalil – CPI
Des sources médicales ont déclaré que la petite fille a été moyennement blessée après avoir été heurtée par la voiture d'un colon sioniste.
Les forces occupantes ont pris d'assaut, aujourd'hui à l'aube, le village de Beit Amr au nord d'al Khalil et lancé une vaste campagne d'arrestations, enlevant 14 Palestiniens en les embarquant vers les centres de détention proches d'al Khalil.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont arrêté un certain nombre de jeunes et adolescents palestiniens et jusqu'à maintenant leur identité et le lieu de son enlèvement sont inconnus
Les forces sionistes ont ainsi lancé une vaste campagne d'enlèvement dans les villes et villages de la Cisjordanie, arrêtant plus de 25 Palestiniens dont la majorité du village de Beit Amr.
Cette vague d'arrestation vient après la réunion de Netanyahu avec son gouvernement la nuit dernière au cours de laquelle il a promis des mesures renforcées et des punitions contre les Palestiniens à la lumière des derniers événements.

20 organisations juridiques appellent à manifester en Suisse contre la visite de Shimon Pérès

[ 28/03/2011 - 11:10 ]
Genève – CPI
Des organisations juridiques et populaires pro-palestiniennes en Suisse ont appelé à manifester massivement, aujourd'hui lundi 28/3, pour protester contre la visite en Suisse du président de l'entité sioniste, Shimon Pérès, exigeant de refuser son accueil pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par l'armée sioniste contre le peuple palestinien.
Anwar Gharbi, président de l'organisation suisse "Droits pour Tous" et membre de la "Campagne européenne pour la levée du blocus sioniste imposé contre Gaza", a déclaré que plus de 20 organisation juridiques et populaires suisse et soutenant la cause palestinienne ont appelé à manifester ce lundi devant le siège du gouvernement suisse à Genève pour protester contre la visite prévue de Shimon Pérès en Suisse.
Dans une déclaration de presse écrite dont le CPI a obtenu une copie, Gharbi a confirmé que la Suisse doit s'abstenir de recevoir Pérès, d'autant plus que le rapport onusien de Goldstone sur la guerre dans la Bande de Gaza a accusé les dirigeants sionistes d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, après la mort de plus de 1450 palestiniens dont la grande majorité sont des enfants et des femmes alors que plus de 5000 autres ont été blessés en 22 jours.
Il a attiré l'attention sur l'annonce de la visite de Pérès en Suisse un samedi soir, jour où les cercles et les tribunaux sont en congé, et cela empêche donc toute action en justice contre Pérès, mais il a confirmé qu'il fera tout son possible pour que Pérès soit jugé comme un "criminel de guerre".

Al-Bardawil: les déclarations de Mofaz sont un reflet de la mentalité qui domine l'entité sioniste

[ 28/03/2011 - 11:49 ]
Gaza – CPI
Le leader du Hamas, Dr. Salah al-Bardawil, a confirmé que l'appel de l'ancien ministre sioniste, Shaul Mofaz, à reprendre la politique d'assassinat dans la Bande de Gaza reflète la mentalité criminelle et terroriste qui domine l'entité sioniste.
Dans une déclaration de presse exclusive au Centre palestinien d'information, al-Bardawil a affirmé que "les déclarations de Mofaz ne sont pas les premières de leur genre, mais elles reflètent une politique sioniste générale basée sur l'arrogance et les agression contre le peuple palestinien, et elles ne sortent pas de la politique et de l'idéologie sioniste, mais c'est une traduction de cette croyance qui se nourrit du sang de notre peuple".
Il a insisté sur le fait que "l'on ne peut donner à l'ennemi sioniste un certificat d'innocence de l'agression et de la perpétration des crimes contre les Palestiniens, parce qu'il croit fermement en la nécessité de tuer des Palestiniens et de détruire leurs infrastructures".
"C'est une doctrine enracinée chez l'ennemi sioniste qu'il poursuit en permanence, ainsi, il n'arrête ses agressions et crimes que pour les reprendre de plus belle contre le peuple palestinien, il se nourrit du sang de notre peuple et de la destruction qu'il nous inflige", a ajouté al-Bardawil.
Il considère que "la décision des factions et des forces de la résistance palestinienne d'estimer la situation sur le terrain pour servir l'intérêt des Palestiniens à la lumière d'une réalité particulière, est essentiellement une affaire interne soumise aux normes palestiniennes et non une récompense à l'ennemi sioniste".

L'occupation expulse trois familles de la Vallée du Jourdain (Aghwar) et démolit leurs maisons

[ 28/03/2011 - 11:05 ]
Vallée de Joudain – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont poursuivi leur ciblage de la zone de la Vallée du Jourdain (al-Aghwar) en Cisjordanie occupée, où elles ont émis ce matin, le lundi 28/3, une décision d'expulser trois familles de la zone.
Des sources locales ont déclaré que les autorités sionistes ont forcé trois familles palestiniennes qui habitent près du village de Wadi Maleh dans la vallée du Jourdain à évacuer et quitter leurs maisons dans 3 jours pour les démolir.
Le président du Conseil villageois de Wadi Maleh et des tentes des bergers, Raref Daraghemah, a déclaré dans un communiqué que les familles menacées d'expulsion résident dans le village (Kherbat) de Samra depuis des dizaines d'années.
Il a ajouté que cette décision vient  moins de 48 heures après la publication d'ordres similaires de démolition des tentes des bergers dans la vallée du Jourdain.

Al-Ahrar : l'entité sioniste défie la communauté internationale par ses agressions contre Gaza

[ 28/03/2011 - 12:06 ]
Gaza – CPI
Le mouvement palestinien d'al-Ahrar a considéré que la continuation des agressions sionistes contre le peuple palestinien après la transmission du rapport de Goldstone au Conseil international de sécurité est un défi clair à la communauté internationale et une preuve que l'entité sioniste poursuivra ses crimes contre les Palestiniens.
Dans un communiqué de presse dont le CPI a obtenu une copie, le mouvement a appelé, le dimanche 27/3, les organisations des droits de l'homme et le Conseil international de sécurité à prendre des mesures pour mettre fin aux agressions sionistes continuelles contre le peuple palestinien, et à travailler pour condamner les criminels de guerre sionistes à la Cour pénale internationale pour leurs crimes contre les Palestiniens.
"L'ennemi sioniste pratique encore toutes les formes de criminalité contre notre peuple palestinien afin d'ajouter plus de pages touchées de sang au dossier odieux de ses crimes", a-t-il dit.
Il a souligné que le dernier crime sioniste est le martyre de deux Palestiniens et la blessure grave d'un autre dimanche matin, dans un raid aérien ciblant un groupe de citoyens palestiniens au nord de la Bande de Gaza.
Le mouvement palestinien d'al-Ahrar a finalement souligné que l'escalade sioniste vient après l'annonce des factions de la résistance palestinien de leur engagement à faire une trêve si l'occupation s'engage à arrêter les agressions.

Gaza reçoit une délégation américaine médicale spécialisée en urologie

[ 28/03/2011 - 14:19 ]
Gaza – CPI
L'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa a reçu, ce matin, le lundi 28/3, une délégation américaine médicale spécialisée en urologie, sous la présidence du professeur Albrof Sakti de l'université de Californie.
La délégation américaine a été reçue par le directeur de l'hôpital, Dr. Ibrahim Hur, l'administration de l'hôpital et le département des relations publiques.
L'administration de l'hôpital a déclaré que la délégation restera cinq jours dans la Bande de Gaza, pendant lesquels elle fera des opérations chirurgicales de bonne qualité et les spécialistes ont effectué les essais nécessaires aux patients, en vue de la conduite des opérations requises.
De son côté, Dr. Hur a souligné l'ampleur des efforts du ministère de la Santé en coordination avec les différentes parties afin de fournir de bons services aux malades pour réduire leurs souffrances, en envoyant des délégations médicales à l'hôpital de manière continuelle, en recevant des compétences médicales dans des domaines nécessaires aux malades de la Bande de Gaza, et en soutenant et augmentant les expertises médicales de la Palestine.
Il a confirmé l'attachement de l'hôpital à fournir les meilleurs services médiaux aux Palestiniens, déclarant que l'arrivée de ces délégations est une affaire très importante au service de la santé pour effectuer des opérations chirurgicales qui doivent être menées urgemment à l'étranger.
Le médecin américain, Albrof Skati, a affirmé que sa visitea pour but d'effectuer des opérations chirurgicales des voies urinaires, ce qui aidera à réduire la souffrance du peuple palestinien à la lumière des conditions difficiles vécues d'un côté, et pour aider les médecins locaux et augmenter leur expérience.

Hamas célèbre la semaine des martyrs au Liban et s'engage de la résistance jusqu'à la victoire

[ 28/03/2011 - 18:28 ]
Sidon – CPI
Le mouvement du Hamas a organisé une festivité politique dans la salle de la municipalité de Sidon au Liban, à la commémoration de la semaine de martyrs, avec la présence du représentant du Hamas au Liban, Ali Baraka, le responsable politique du groupe islamique au Liban, Azzam ayoubi, le président de la ligue des Oulémas de la Palestine au Liban, Cheikh Ibrahim Kaid, et al-Haj Ali al-Charif, au nom de la députée Bahia Hariri, l'ex-maire de Sidon, Dr. Abdel Rahman Bazri, et Kamel Kazber au nom de l'actuel maire de Sidon, Mohamed Saoudi, le présentant du mouvement d'Amal (Espoir), Bassam Kajak, un représentant du côté national libre, Joseph Farahat et des autres représentants des mouvements et activités politiques et sociales libanais et palestiniens en plus d'une foule des habitants de Sidon et ses camps.
Ali Baraka, représentant du Hamas au Liban, a prononcé le discours du mouvement, saluant le Cheikh Martyr Ahemd Yacine, affirmant qu'il est un symbole du Djihad pour la Palestine et la nation islamique ainsi que tous les hommes libres dans le monde entier, en disant: "Il était un enseignant, un savant, un responsable, un dirigeant politique et un symbole du Djihad".
Il a souligné que l'assassinat du Cheikh Ahmed Yacine avait pour objectif de mettre fin à la résistance, mais les criminels coupables ont trouvé que les Palestiniens, y compris les résistants ont été renforcés pour prendre la revanche du Cheikh et marcher sur son chemin et méthode.
Appel à la réconciliation
Baraka a confirmé des stations essentielles dont la première est le refus de son mouvement à la division interne, précisant que le Hamas appelle toujours à la réconciliation , en disant: "Il fait comprendre que nous ne pouvons pas réaliser la réconciliation avant que l'autre partie renonce à la coordination avec l'occupation contre les résistance et au complot contre la résistance, ainsi d'être un partisan clair à la résistance, ce qui signifie qu'elle doit renoncer à tous les accords signés avec l'occupation et qui ont endommagé le peuple palestinien et sa résistance".
Baraka a attiré l'attention à l'escalade sioniste contre la Bande de Gaza en la décrivant d'une nouvelle abîme dans laquelle l'occupation veut tomber , mais le peuple palestinien peut la vaincre par sa résistance et sa fermeté.
Priorités du Hamas
Le présentant du Hamas au Liban a ajouté dans son discours à la commémoration de la semaine des martyrs que "L'avenir de la question palestinienne ne sera que par la disparition de l'occupation, la libération de la Palestine et le retour de tous les réfugiés palestiniens, le plus tôt possible", en soulignant que les priorités du Hamas à ce stade comprend: l'unité de la position palestinienne, indépendamment de la différence centrale, l'adoption des droits civils et humaines (le droit du travail , de propriété et etc.), la reconstruction du camp de Nahr Al-Bared et le devoir du gouvernement libanais et le rôle de l'UNRWA ainsi que de maintenir la sécurité et la stabilité des camps.
Il a conclu son discours, en disant: "Qu'Alla bénisse le Cheikh Yacine et tous les martyrs et nous promettons de poursuivre le Chemin.. le Chemin de la vie et la résistance jusqu'à la victoire et la libération".
La festivité a également compris la diffusion d'un film documentaire célébrant la marche du Cheikh de la Palestine, Ahmed Yacine et le mouvement du Hamas.
Il est à noter qu'un certains nombre de responsables présents ont prononcé des discours, saluant les martyrs palestiniens qui ont offert leurs âmes pour la Palestine et la nation, se félicitant des révolutions actuelles au monde arabe et s'engagent sans précédent à soutenir la question palestinienne, et condamnant les criminels occupants israéliens qui précipitent par leurs crimes et violations très horribles contre les femmes et enfants palestiiens à mettre terme à leur existance illégitime dans la Palestine historique.

Une inspection provocante contre des filles palestiniennes sur le barrage de "Container"

[ 28/03/2011 - 19:04 ]
Bethléem – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont arrêté, ce matin lundi 28/3, un groupe de jeunes filles palestiniennes, sur le barrage militaire sioniste de "Container" qui sépare entre le milieu et le sud de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré au CPI qu'un groupes des jeunes filles palestiniennes voulaient passer à travers le barrage à la ville de Ramallah lorsque les soldats sionistes ont bloqué la circulation et fouillaient les voitures, examinant minutieusement les cartes d'identité des citoyens palestiniens.
Les témoins ont ajouté que lorsque le véhicule des jeunes filles est arrivé au lieu d'inspection, les soldats sionistes les ont ordonnées de descendre, puis les fouillant de manière provocante, ce qui a été considéré par les jeunes filles palestiniennes comme un type d'hacèlement sexuel.
D'autre part, un groupe de colons sionistes ont lancé des pierres sur les véhicules des citoyens palestiniens sur la route qui relie entre le village de Hussan et Nahalin à l'ouest de Bethléem, cassant les verres de certaines voitures.

La Jordanie empêche des joueurs sionistes d'entrer dans ses territoires

[ 28/03/2011 - 19:21 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatiques sionistes ont confirmé que les autorités jordaniennes ont interdit aux joueurs sionistes de duel d'entrer sur leurs territoires pour participer au championnat du monde pour les hommes jeunes et prometteurs qui a lieu en Jordanie.
La radio sioniste a déclaré que le côté jordanien a mis une condition d'abandonner les escortes qui accompagnent les joueurs sionistes et les membres de la délégation pour les permettre d'entrer, aujourd'hui lundi, en Jordanie, ce qui a été rejeté par les joueurs sionistes.
De son côté, le président du comité d'enseignement et d'éducation et du sport à la Knesset sioniste a critiqué la position des autorités jordaniennes, confirmant que son gouvernement présentera une plainte officielle à cet incident à l'Union mondial de duel.

Une action en justice exigeant l'arrestation de Peres lors de sa visite en Suisse

[ 28/03/2011 - 19:59 ]
Genève - CPI
Une Association juridique européenne a présenté une action en justice pour l'arrestation du président Shimon Peres, à son arrivée en Suisse, le lundi 28 / 3, l'accusant d'avoir commis des "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" contre le peuple palestinien.
"Nous avons déposé aujourd'hui devant le procureur général suisse, une plainte pour demander l'arrestation du président israélien Shimon Peres, lors de sa visite en Suisse ", a souligné, lundi, Anwar Gharbi, le président de l'association suisse "Droits pour tous», membre de la «Campagne européenne pour lever le siège sur Gaza.
Gharbi a affirmé dans une déclaration à la presse écrite dont le  "le Centre Palestinien de l'Information», a reçu  une copie: "Les autorités suisses doivent arrêter Peres à cause des crimes commis, en particulier que leur dossier des droits de l'homme et humanitaire nécessite de le faire, autant que le rapport onusien de Goldstone sur la guerre israélienne contre Gaza accuse (Tel Aviv) et ses dirigeants qu'ils ont commis des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, suite à l'assassinat de plus de 1450 Palestiniens dont la majorité des femmes et des enfants, au cours des 22 jours ".
Il a, en même temps, indiqué  que plus de 20 organisations des droits humains et de soutien populaire à la cause palestinienne, ont appelé à des manifestations et des sit-in, lundi, devant le siège du gouvernement suisse à Genève, pour protester contre la visite prévue du président sioniste Shimon Peres à la Suisse.