jeudi 14 août 2014

Israël aussi est égaré et désorienté à Gaza (Nasrallah)

IRIB- L'occasion s'offre aujourd'hui pour que les palestiniens  parviennent à lever le blocus, a affirmé le secrétaire général du Hezbollah libanais.  La Résistance a le droit de remporter la victoire réelle  à Gaza, a-t-il précisé. Bien que le fonctionnement de la Résistance à Gaza ne soit pas prévisible cependant il n'est pas non plus surprenant, a-t-il indiqué. En allusion au déclenchement  de l'offensive du régime sioniste contre la bande de Gaza Hassan Nassarallah s'est exprimé en ces termes : c'était Israël non pas la Résistance qui depuis l'enlèvement de 3 colons sionistes a dirigé la situation  vers cette direction. La Résistance est capable actuellement de briser blocus, a-t-il souligné.  Il y avait des divergences de vue entre nous et la Résistance cependant nos relations n'ont jamais été rompues, a fait savoir Nasrallah avant de fait remarquer : La guerre contre  la bande de Gaza aura  des impacts positifs dans les relations entre le Hezbollah et la Résistance. Cette guerre a retarder la futur guerre de régime contre le Liban. 

80000 roquettes tirés contre Gaza depuis le 7 juillet....

IRIB - Selon la chaine al Mayadin qui cite Yediot Aharonot le régime sioniste a tiré plus de 80000 roquettes depuis le 7 juillet contre Gaza. " cette information est communiquée par un officier israélien qui ajouté :" ce qui est arrivé à Gaza est un prélude à ce qui sera la grande guerre Israël à l'échelle de la région" toujours selon cet officier, "Israël  a tiré plus de 43000 obus de mortier contre Gaza"..l'information s'attarde ensuite sur les déclarations de l'un des dirigeants du Fatah selon qui " le Fatah croit désormais que le désarmement du Hamas est une trahison.. La Cisjordanie va-t-elle s'armer? 

«Israël» et le compte à rebours, par Adnane Mansour

IRIB - «Israël», dont l'armée est classée parmi les douze armées les plus puissantes du monde, lance une large offensive barbare, sans précédent sur le plan mondial, contre Gaza, dont la superficie ne dépasse pas les 362 km2. Il ne remporte pas la victoire !
«Israël» démolit les maisons, les mosquées, les écoles et les fermes, sans rempoter de victoire !
L'armée ennemie effectue un nettoyage ethnique. Elle commet les génocides contre les enfants, les nouveau-nés, les femmes et les vieillards, mais sans victoire aucune !
Les criminels de guerre détruisent les infrastructures de base, les usines d'électricité, les installations des eaux, les hôpitaux, les usines, les instituions caritatives, médicales et sociales. Et ne remporte pas de victoire !
Les criminels de guerre de «Tel-Aviv», poursuivent leurs massacres contre l'humanité, soutenus implicitement par des puissances qui leur ont assuré la couverture politique, diplomatique, médiatique et militaire, mais aussi sans décrocher de victoire !
«Israël» laboure le terrain de Gaza par des milliers de tonnes de bombes destructrices, couronnées par la jubilation des dirigeants, et des interprétations faites par des collaborateurs et serviteurs de certains leaders arabes, en secret et en public. Sans parvenir à une victoire !
«Israël» impose un embargo complet, terrestre, maritime et aérien, durant des années autour de la bande de Gaza, dans le but de la contraindre à la reddition, et Gaza lutte toujours. Et «Israël» ne sort pas victorieux !
Les criminels de guerre sionistes, fous de rage, débrident leurs arsenaux de destruction massive, pour frapper dans tous les sens, sans garde-fous, ou surveillance, ou précautions ou sanctions. Et «Israël» ne vainc pas !
«Israël», use de sa tyrannie et son défi contre tous les leaders arabes, en pleine léthargie, dépourvus de force ou de position honorable qui élimine la tare de la Nation. En dépit de ces faits, «Israël» ne remporte pas de victoire !
Les criminels de guerre recourent à toute la banque de cibles. Par contre, la Palestine préserve ses milliers de héros, de résistants, de combattants ...Et « Israël » impuissant de parvenir à une victoire !
L'entité sioniste n'a pas encore réalisé que l'esprit de la résistance, face à l'Etat raciste ne s'éteindra jamais. Que la volonté de vie et la croyance absolue en la récupération des droits, complets, sont plus puissantes que l'armée des meurtriers et des occupants, de tous les moyens de la destruction que possède l'état terroriste.
Lorsque «Israël» échoue, ceci signifie qu'il est vaincu... Et que le compte à rebours pour sa fin a débuté... d'ailleurs ce compte a effectivement commencé en l'an 2000, mais les criminels tyrans et occupants ne tirent point les leçons du passé...
Une seule chose encore qu'«Israël» ne pourra jamais réussir : arracher la Palestine de la mémoire collective et de l'histoire palestinienne et arabe.
Le règlement de compte des militants, avec «Israël», sera difficile. Dur. Tôt ou tard.
L'aube de la Palestine est estimée loin par les tyrans... Les résistants et libres l'estiment proche.
Article paru dans le quotidien libanais Assafir,I

Palestine : l’occupation est pour l’éternité

La « solution à deux Etats » est perpétuellement mal comprise. La solution envisagée n’a rien à voir avec une possible division spatiale d’Israël et de la Palestine et la fin de l’occupation. C’est plutôt un outil de relations publiques pour étouffer les scrupules de ces cours sensibles qui trouvent que l’impasse actuelle est répugnante, pour nier la nécessité (en fait l’inévitabilité) d’une « solution à un Etat » et en fin de compte assurer la continuation de l’occupation.
Idem pour le « processus de paix ».
Il y a toute une hiérarchie de regroupements derrière cette tromperie qui dure depuis longtemps. Il y a les canailles – ceux qui ont formulé les objectifs et qui sont aux commandes. Il y a les laquais – ceux qui déblayent publiquement le terrain pour les canailles (l’exécrable émissaire du Quatuor [1], Tony Blair, comme pièce à conviction n°1) ou ceux qui ferment lâchement la marche (l’Europe) ; ajoutez à cela les médias conciliants. Et il y a les naïfs qui portent le message dans leurs cours, se castrant face aux intérêts bien informés et l’implication dans la transformation du statu quo.
Il y a un petit nombre de personnes qui ne rentrent pas dans cette hiérarchie. Comme d’habitude, ce sont les consultants, les négociateurs et les bureaucrates occasionnels qui ont participé aux négociations pour mettre fin à l’impasse. Il y a le rare diplomate. Ils ont des principes, sont très compétents et bien intentionnés. Mais en fin de compte leurs efforts n’ont servi à rien – à rien parce qu’ils ont pris au sérieux le « processus de paix » et qu’ils ont été contrecarrés par les canailles oeuvrant dans le sens contraire.
Il est surprenant que, durant le massacre actuel à Gaza, l’on n’ait pas entendu parler de telles personnes de valeur (à part Richard Falk) qui ont été confrontées de très près à l’intransigeance, à la belligérance et à la propension au mensonge des Israéliens
Il est instructif de reprendre les rapports (rédigés à la même époque et se renforçant mutuellement) de deux de ces personnes, des rapports qui fournissent un contexte et une perspective sur ce tout dernier scandale. Leurs auteurs sont Alvaro de Soto, un employé de longue date de l’ONU, et Yezid Sayigh, longtemps conseiller et négociateur pour les autorités palestiniennes. Le rapport de de Soto de mai 2007 [en anglais] fut rédigé au point culminant de son passage (tronqué) de deux ans en tant que représentant du secrétaire général des Nations Unies durant les négociations de la « feuille de route » du Quatuor. Le rapport de Sayigh, Inducing a Failed State in Palestine [Provoquer un Etat défaillant en Palestine], fut publié en septembre 2007. Cet exposé donne un aperçu de la situation sept ans avant l’imbroglio actuel, un aperçu représentatif qui a été oublié dans les comptes-rendus d’aujourd’hui – comme si tout ce conflit n’avait commencé qu’avant-hier.
Ces deux rapports sont détaillés et sobres, comme il sied au rôle, au statut et à l’expérience passés de leurs auteurs. Les citations assez longues qui suivent de ces rapports sont appropriées.
« La tentative de la communauté internationale [au travers du Quatuor et de sa « feuille de route »] fin 2005 d’encourager le redressement économique palestinien reflétait une vieille supposition que le développement économique est crucial pour le processus de paix et pour empêcher que le conflit ne récidive. Débutant par la première conférence internationale des donateurs en octobre 1993, l’aide étrangère était destinée à démontrer aux Palestiniens que la paix apporte des dividendes tangibles, et aussi à permettre la reconstruction économique et le développement afin de créer le soutien du public à une diplomatie continuelle. Les accords d’Oslo ont donné corps à un processus progressif et flexible sans accord préalable sur un Etat palestinien, et encore moins sur les questions du « statut permanent » : les colonies israéliennes, Jérusalem, les frontières, les réfugiés, la sécurité et l’eau. Plutôt que de faire pression sur les parties pour qu’elles acceptent des résultats finaux spécifiques, la communauté internationale a évité l’intervention politique directe et a facilité à la place le processus en prenant en charge les détails pratiques et en fournissant de l’aide et autres récompenses » (Sayigh, 9)
« La feuille de route, qui est toujours le seul instrument diplomatique officiellement soutenu par le Quatuor, était au mieux mort-née et au pire « une façon de consolider le nouveau statu quo ‘aucune négociation’ » [citant Barnea & Kastner [2], 2006]. [.] Dans cette déclaration du 20 septembre 2005, commentant le récent désengagement de Gaza, le Quatuor avait promis de « soutenir une croissance viable de l’économie palestinienne et de renforcer les capacités d’ensemble de l’AP [Autorité palestinienne] d’assumer ses responsabilités à travers la poursuite énergique de la construction d’un Etat et de ses efforts de réforme démocratique ». Elle a échoué à réaliser tous ces points, voire a agi dans l’effet opposé ». (Sayigh, 28)
« Le Quatuor désigna James Wolfensohn comme envoyé spécial pour agir pour le désengagement de Gaza [.] En l’occurrence, la mission de Wolfensohn échoua après que sa tentative de négocier un accord sur l’accès et la liberté de mouvement fut interceptée – certains diraient détournée – à la dernière minute par les envoyés des Etats-Unis et en fin de compte par [la ministre des Affaires étrangères Condoleeza] Rice en personne. Tandis que cet Accord sur l’accès et le mouvement [AMA] du 15 novembre 2005 fut minutieusement concocté dans l’urgence par Wolfensohn et son équipe de haut vol dans les mois précédents, des altérations clés furent effectuées à la dernière minute et cet accord fut en fait écarté d’un revers de la main au moment final ». (de Soto, 9/13)
« La communauté internationale chercha à tirer parti de l’élan généré par le désengagement israélien en restaurant les conditions d’une croissance économique accélérée dans les territoires occupés, mais permit ensuite à cette stratégie d’être invalidée par le refus du gouvernement israélien de mettre en œuvre ses engagements officiels – un échec par omission. Par contraste, les Etats-Unis ont cherché activement à provoquer une faillite « contrôlée » de l’Etat – l’incapacité pour l’autorité centrale de remplir les fonctions de base et de dispenser les biens publics essentiels, y compris la sécurité – dans l’Autorité palestinienne dirigée par le Hamas après [sa victoire électorale de ] janvier 2006. » (Sayigh, 8/9)
« . d’où le ton beaucoup trop punitif de la déclaration du 30 janvier [dictée par les Etats-Unis] [le Hamas doit renoncer à la violence, aucune exigence comparable de la part d'Israël ; le Hamas doit reconnaître Israël, avec des frontières indéterminées] de laquelle nous n’avons pas réussi à nous distancer à ce jour, et qui a effectivement transformé le Quatuor, qui encourageait au départ la négociation par un document commun (la Feuille de Route), en un organisme qui, à peu de choses près, imposait des sanctions à un gouvernement librement élu d’un peuple sous occupation, en fixant en même temps des conditions préalables inaccessibles pour le dialogue » (de Soto, 50)
« L’échec de ces deux réponses [israélienne et l'intransigeance des Etats-Unis] fait partie du contexte plus large du rôle joué par la communauté internationale qui a supervisé la glissade dans la défaillance de l’Etat et la crise humanitaire » (Sayigh, 9)
« [Citant la Banque mondiale, 2004] . ce qui a précipité cette crise économique était la « clôture » – un système à plusieurs facettes de restrictions sur le mouvement des biens et des personnes, destiné à protéger les Israéliens en Israël et dans les colonies. Les clôtures ont coupé le réseau des transactions économiques palestiniennes, augmentant le coût pour faire des affaires et perturbant la prévisibilité nécessaire pour une vie économique ordonnée. Tout redressement économique palestinien soutenu nécessitera finalement le démantèlement du système de clôture. » (Sayigh, 9)
« Dans [l'Accord sur l'accès et le mouvement], le gouvernement israélien s’engageait à prendre un certain nombre de mesures [ouverture continue des passages frontaliers, facilitation des mouvements des camions pour le commerce et les matériaux de construction, etc.]. [.] Pourtant, à partir de juillet 2007, rien de tout cela ne s’était produit. En effet, l’accord était lettre morte dès la mi-janvier 2006. » (Sayigh, 10/11)
« La défaite de la stratégie de changement de régime et l’incapacité perpétuelle de la communauté internationale de garantir l’application par les Israéliens de l’accord sur l’accès et le libre mouvement révèle sa défaillance plus profonde à définir des objectifs stratégiques réalistes ou à anticiper les conséquences à long terme de ses choix politiques. Cela est évident dans sa réponse aux deux défis principaux : la politique israélienne et les mesures qui ont créé de façon continue de nouveaux faits sur le terrain et, par conséquent, altéré les paramètres de toute résolution du conflit ; [.]
« Dans le premier cas, la communauté internationale a évité à plusieurs reprises d’affronter Israël, et encore moins de le pénaliser, sur les mesures unilatérales qui ont transformé le paysage des territoires occupés depuis 2000, si ce n’est depuis 1993. Cela saute aux yeux en ce qui concerne l’expansion continue des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est et leurs infrastructures associées – plus de 1.200 km de routes ont été totalement ou partiellement réservées à l’usage exclusif des Israéliens – en dépit des arrangements d’Oslo et de l’obligation explicite d’un « gel de la colonisation » dans la feuille de route du Quatuor.
« En parallèle, la communauté internationale s’est continuellement adaptée au changement physique constant, aux restrictions administratives imposées par le gouvernement militaire israélien et à l’Administration civile attachée sur le libre mouvement et l’accès aux territoires occupés. Ceux-ci ne s’appliquent pas seulement aux Palestiniens – qui sont en outre circonscrits par les ordres militaires, les règles des permis et les obligations de résidence qui varient souvent sans préavis ni explication, ou qui sont annoncées verbalement – mais également au personnel diplomatique international et aux agences humanitaires, ainsi qu’aux experts techniques et aux employés locaux travaillant sur les projets. » (Sayigh, 21/22)
« A partir de l’automne [2006], il était évident que les impacts cumulés rendaient Gaza ingouvernable, poussant le coordinateur du secours d’urgence de l’ONU, Jan Egeland, à décrire Gaza comme « une bombe à retardement ». [.] le résultat fut une augmentation dramatique du nombre de Palestiniens souffrant d’extrême pauvreté [.] A partir de mai 2007, les Nations Unies fournissaient de l’aide alimentaire à 1,1 millions de Gazaouis, sur une population de 1,4 million.[.] » (Sayigh, 26)
« Les conséquences dévastatrices de la position du Quatuor ont été bien documentées, y compris dans les réunions d’information du conseil de sécurité. [.] Le déclin précipité du niveau de vie des Palestiniens, en particulier à Gaza, mais pas seulement, a été désastreux, tant en termes humanitaires que dans l’affaiblissement périlleux des institutions palestiniennes. L’assistance internationale, qui s’était progressivement déplacée vers le développement et la réforme institutionnelle, est largement retournée à l’humanitaire. [.] Les mesures prises par la communauté internationale dans le but présumé d’amener l’entité palestinienne à vivre en paix avec son voisin Israël ont donc précisément eu l’effet opposé. » (de Soto, 51)
« De plus, l’économie palestinienne s’est adaptée aux conditions de siège en se restructurant de façon problématique. « La fragmentation intérieure » et la « compression de l’espace socio-économique » en Cisjordanie depuis 2001 ont rompu les relations économiques entre les zones géographiques et les acteurs – entre les districts, les communautés rurales et urbaines, les employeurs et les employés, les producteurs et les marchés – et accru sévèrement les disparités sociales. [.] Le morcellement, la localisation et la désofficialisation de l’économie palestinienne depuis 2000 sont des tendances à long terme, alors que les producteurs se sont adaptés à la fragmentation territoriale et à la compression du marché en se confinant à des zones géographiques plus petites, quittant l’industrie et l’agriculture et se tournant vers le paiement en nature et le travail familial non rémunéré. » (Sayigh, 26/28)
« Au-delà des dégâts provoqués en termes d’assistance internationale [.] il y a ce qui a été infligé par Israël, en dépit des responsabilités vis-à-vis de la population qui lui incombaient, selon la loi internationale, en tant que puissance occupante : pas seulement le massacre de centaines de civils lors de lourdes incursions soutenues et la destruction [délibérée] des infrastructures [.], mais également l’arrêt du transfert à l’AP, depuis février 2006, des droits de douanes et de la TVA qu’Israël collecte, en vertu du Protocole de Paris signé avec l’OLP conformément aux Accords d’Oslo, pour le compte des Palestiniens. C’est de l’argent collecté auprès des exportateurs et des importateurs palestiniens. C’est de l’argent palestinien. Dans des circonstances normales, il se monte à un gros tiers des revenus palestiniens. [.]
« On se demande s’il est crédible de juger la capacité d’un gouvernement à tenir ses engagements lorsqu’il est privé de sa plus grosse source de revenus, à laquelle il a indubitablement droit en vertu d’un accord approuvé par le Conseil de Sécurité, par l’Etat qui contrôle largement la capacité de ce gouvernement et de son peuple à générer des revenus. En fait, on attend du gouvernement de l’AP qu’il tienne ses engagements sans avoir les attributs de la souveraineté lui permettant de décider de son avenir, comme le contrôle de ses frontières, le monopole de l’usage de la force ou l’accès aux ressources naturelles, à plus forte raison des recettes fiscales régulières. » (de Soto, 52/53)
« Il me faut préciser que je ne tolère absolument pas les défaillances du camp palestinien, notamment son incapacité ou sa mauvaise volonté à remplir ses obligations en vertu de la Feuille de Route. [.] Mais il est également vrai que la politique israélienne, que ce soit voulu ou non, semble fréquemment et obstinément conçue pour encourager l’action continuelle des militants palestiniens. » (de Soto, 74/75)
« En vérité, l’OLP a le droit de se demander si Israël est un partenaire alors qu’Israël se pose régulièrement la même question en ce qui concerne l’OLP et l’AP. » (de Soto, 21/22)
« Il est utile d’avoir conscience que la combinaison du déclin institutionnel de l’AP et de l’expansion de la colonisation israélienne crée une conviction croissante parmi les Palestiniens et les Arabes israéliens, de même que chez certains juifs d’extrême gauche en Israël, que les meilleurs jours de la solution à deux Etats sont derrière elle. Etant donné qu’un Etat palestinien nécessite à la fois un territoire et un gouvernement, et que la base pour ces deux éléments est systématiquement sapée, ils pensent que la seule façon à long terme de mettre fin au conflit sera d’abandonner l’idée de diviser la terre et, à la place, simplement insister sur le respect des droits civiques, politiques et nationaux des deux peuples, Juifs et Arabes, qui peuplent cette terre, dans un seul Etat. Ce que l’on appelle la « solution à un Etat » gagne du terrain. [.] En attendant, Israël a cherché refuge en s’enfermant dans une position essentiellement de rejet au regard des Palestiniens et en insistant sur des conditions préalables qu’ils doivent savoir être irréalistes. » (de Soto, pars.128/131)
Sayigh et de Soto ont démontré que la feuille de route du Quatuor était une farce. Elaborée dans sa structure, creuse dans sa substance. Israël n’allait jamais faire de concessions (ce qui est cohérent avec son intransigeance depuis les accords d’Oslo de 1993). Et les Etats-Unis se sont assurés que l’intransigeance d’Israël sauve la situation.
Savigh se réfère diplomatiquement à « la communauté internationale », mais les Etats-Unis ont dicté et imposent l’asservissement à l’agenda d’Israël. L’Europe est toujours restée misérablement obéissante, et la Russie, brièvement officiellement impliquée, est restée indifférente et est préoccupée ailleurs.
Mais derrière le langage bureaucratique de de Soto et de Sayigh est exposé le fait qu’Israël et les Etats-Unis, ainsi que leurs satrapes, ont été stratégiquement engagés pendant une période prolongée dans le nettoyage ethnique d’un peuple soumis. C’est un crime épouvantable et, pourtant, toutes les organisations qui font autorité et qui ne sont pas directement responsables de ce crime, sans exception, accusent les victimes ou regardent ailleurs.
L’ONU elle-même et ses agences ont légitimé de fait le crime en cours. Cela, malgré le fait que 8 milliards de dollars des fonds onusiens ont été consacrés à l’indemnisation de la dévastation infligée par Israël – soutenant les institutions palestiniennes paralysées, ravitaillant les populations désespérées et remplaçant les infrastructures détruites (y compris les infrastructures de l’ONU), tandis qu’Israël a traité l’ONU avec le plus grand mépris.
Regardons en face ce que les plus grandes puissances et les agences internationales demandaient à la direction palestinienne dans la feuille du route du Quatuor. Elle (c’est-à-dire le Fatah, puisque le Hamas était exclu par décret) était censée nettoyer sa structure administrative inefficace et corrompue et faire respecter la sécurité contre la violence dirigée contre Israël. En échange, des fonds seraient déboursés dans l’espoir d’améliorer l’économie palestinienne, ce qui a son tour était destiné à générer la civilité et le pacifisme parmi « les natifs ».
L’Occupation, soi-disant condamnée par la loi internationale, est légitimée. Les failles fondamentales d’Oslo – « aucun accord préalable sur un Etat palestinien, et encore moins sur les questions dudit ‘statut permanent’ » – sont renforcées. Il est exigé des victimes qu’elles se rabaissent un peu plus. Et Israël a carte blanche pour braver les obligations mineures qui sont les siennes et de chérir comme étant indélébiles ses systémiques contre les Palestiniens.
Ainsi que Sayigh le note (23) :
« La communauté internationale a constamment méjugé l’étendue à laquelle l’Autorité Palestinienne est « moins qu’un Etat alors qu’on attend d’elle qu’elle agisse comme un Etat ». [.] l’autorité n’avait pas le contrôle effectif, et encore moins souverain, de nombreux leviers politiques et des outils dont elle avait besoin pour remplir les tâches qui lui étaient assignées. »
C’est élémentaire, mon Cher Watson. L’absurdité ne pouvait être manquée par ses partisans. Notamment lorsque Israël s’engage continuellement dans des arrestations de grande envergure de ceux qui cherchent à exercer l’autorité, comme il l’a fait durant cette période vitale [en anglais] en 2005-2006.
Sayigh et de Soto critiquent tous deux les défauts manifestes des factions qui contrôlent et se disputent le contrôle de la direction palestinienne. Mais même les structures politiques et leur personnel dans les Etats-nations disposant de la souveraineté et d’appareils gouvernementaux qui fonctionnent sont sujets à l’incompétence et à la corruption. Ici, il est exigé que ceux qui cherchent à jouer un rôle de dirigeant fonctionnent comme s’ils étaient en possession des pouvoirs, des droits souverains et des capacités institutionnelles qui les accompagnent tout en étant forcés, à travers la privation de ces pouvoirs et de ces capacités, à rester des collabos. C’est-à-dire s’ils ne se languissent pas dans une prison israélienne.
Ce scénario est risible, de la matière brute pour un Opéra Bouffe. Mais il a été écrit par des sadiques, des racistes impénitents, à une époque où le racisme a été universellement répudié comme étant une chose du passé, et ses conséquences ont été diaboliques.
Rien de ce qui a été demandé aux Palestiniens ne pouvait possiblement marcher dans leurs intérêts.
Donc, nous avons cette expérience de laboratoire de type Mengele dans les Territoires Occupés : privation continue de liberté, de moyens d’existence et d’humanité. Donc, nous avons les massacres à Gaza de 2006, 2008-2009, 2012 et actuels (en ai-je oublié ?). Il y en aura encore plus à l’avenir. C’est la vengeance israélienne contre les Palestiniens qui persistent audacieusement à habiter une terre mise sous mandat exclusivement pour ses habitants légitimes à présent écartés de sa possession en totalité.
A l’époque, Le rapport de de Soto a attiré peu d’attention de la part des médias. Ce rapport était mentionné dans l’édition du Guardian du 17 juin 2007. L’auteur note : « les plus hauts responsables de l’ONU en Israël ont prévenu, dans un rapport confidentiel accablant, que la pression américaine a « agressivement réduit  » le rôle de l’ONU en tant que négociateur impartial au Proche-Orient ». Il est sûr que cet article néglige de souligner la condamnation implicite de l’Ouest par de Soto et la tutelle qu’il exerce sur les crimes d’Israël.
Cependant, un article publié le 15 juin dans Inter Press Service articule de façon précise la teneur du rapport de de Soto et ses implications. Non seulement de Soto condamnait la partialité des Etats-Unis (qui inclut le financement du Fatah vaincu afin qu’il engage une confrontation militaire contre le personnel du Hamas) mais il accusait le secrétaire général d’alors, Kofi Annan, d’avoir failli à garantir l’indépendance et la capacité de levier du personnel de l’ONU dans la poursuite de résolutions justes. Et, note cet article, le nouveau secrétaire général Ban Ki-moon a prouvé qu’il était plus préoccupé par la révélation de ce rapport confidentiel que par les implications choquantes de son contenu.
Les importants rapports de de Soto et de Sayigh ont disparu dans l’éther. En un an, la Bande de Gaza a été complètement et indéfiniment fermée, mettant les Gazaouis à un régime de famine qu’ils ont subi jusqu’à ce jour. En novembre 2007, à Annapolis, les canailles ont dûment arrangé la prétendue résurrection de la feuille de route, à laquelle l’infortuné Abou Mazen [Mahmoud Abbas] a présenté sa liste de doléances dans l’ambition d’une résolution rapide en un an. Mazen a ensuite été avisé d’aller se faire cuire un oeuf et le jeu israélo-américain a naturellement prévalu depuis.
Les « préoccupations de sécurité » d’Israël sont le code pour l’espace vital d’Israël, son idée fixe. Israël impose le cycle de répression et d’assassinats comme étant intégral à son vol de terres continu, qui invite naturellement à la résistance, laquelle menace la sécurité d’Israël, et qui a pour conséquence plus de répression et d’assassinats et plus de vol de terres.
Une solution à deux Etats ? Mon cul ! Y a-t-il la moindre raison d’espérer l’extinction des « préoccupations de sécurité » d’Israël avant que les Palestiniens aient disparu eux-mêmes du terrain ? Aucune ! Ensuite, Israël pourra commencer à s’occuper à plein temps de ses voisins.
Evan Jones est professeur d’économie-politique, aujourd’hui à la retraite, de l’université de Sydney.
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Notes :
[1] Le Quatuor (ou Quartette] est constitué de l’ONU, de l’Union européenne, des Etats-Unis et de la Fédération de Russie.
[2] Nahum Barnea et Ariel Kastner ont rédigé une monographie détaillant le mécanisme de canaux officieux établis par Sharon entre son administration et la Maison Blanche et explorant les motivations de ce dernier pour établir cette ligne de communication.

Gaza: Glasgow a décidé de hisser le drapeau de la Palestine au mât de la mairie

Merci à Glasgow, la première ville d’Ecosse, qui a décidé de hisser le drapeau de la Palestine au mât de la mairie, en solidarité avec le peuple victime de l’apartheid israélien. La lord-maire, Sadie Docherty, a indiqué qu’elle avait annoncé la nouvelle à sa collègue de Bethléem, ville jumelée avec Glasgow, en signe de solidarité avec la population de la ville de Gaza.
L’association des juifs de Glasgow, histoire de montrer qu’elle s’identifiait à la politique criminelle des dirigeants israéliens et de développer un peu plus si possible l’antisémitisme, a osé protester. Sans effet à ce jour.
CAPJPO-EuroPalestine
 

Gaza sans électricité, sans carburant, sans gaz, sans médicament, sans eau potable!!!

BDS : Pas de Sodastream à Bruxelles ! (Vidéo)

Israel menace les journalistes honnêtes

Face aux attaques israéliennes de la journaliste espagnole de TVE, Yolanda Alvarez, les journalistes espagnols se rebiffent.
"La presse espagnole est unanime à soutenir Yolanda Alvarez, correspondante de la TVE à Jérusalem objet d’attaques virulentes de la part de l’ambassade israélienne à Madrid qui l’a accusé ouvertement de travailler pour le Hamas et de s’en faire le relais pour transmettre ses messages et ses chiffres.
Le porte-parole de l’ambassade israélienne s’est livré à une attaque en règle contre la journaliste à qui il reproche les « chroniques dramatiques » avec « abus d’adjectifs » et de « mises en scènes résultant d’un casting et d’une sélection de scènes servant les intérêts du Hamas sont ni plus ni moins le produit d’une activiste »
L’ambassade israélienne a poussé le bouchon si loin qu’elle suscite des réactions indignées dans les médias espagnols. La page twitter de Yolanda Alvarez est pleine de tweet de soutien émanant de journalistes ou d’associations de journalistes qui parlent d’intimidation et de menaces de la part de l’ambassade d’Israël.
La journaliste a reçu l’appui de son comité de rédaction qui a salué le travail professionnel « extraordinaire » et a dénoncé une mise en cause de la part de l’ambassade israélienne de nature à nuire à sa sécurité.
La section espagnole de Reporters sans frontières a sonné la charge contre les pratiques de l’ambassade d’Israël. « Selon les témoignages d’autres journalistes et médias, l’ambassade d’Israël en Espagne maintient une attitude permanente d’intimidation des journalistes espagnols ».
Le communiqué décortique le modus operandi de ces opérations d’intimidation :« Ils commencent à montrer du doigt les journalistes avant les médias qui les emploient en les nommant devant leurs supérieurs. D’autres médias ont confirmé ces pressions, sous forme de dénonciations, d’appels téléphoniques et de visites de représentants diplomatiques israéliens ».
RSF-Espagne a demandé à Israël de cesser d’utiliser « ses diplomates comme agents de pression et de propagande ».
Il reste néanmoins que Yolanda Alvarez a quitté la bande de Gaza le 31 juillet pour Jérusalem, la veille où le porte-parole israélienne a publié son communiqué vindicatif. Il s’agirait, selon les médias espagnols, d’une décision prise par la direction de TVE sur recommandation du ministère des affaires étrangères pour des raisons de sécurité.
Pour rappel, la journaliste de CNN Diana Magnay , a été rappelé eaprès avoir publié un tweet où elle exprimait crument son écœurement devant les réjouissances d’un groupe d’israéliens sur les hauteurs de Sderot à la vue des bombes qui tombent sur Gaza.
Et malgré ces pressions, des journalistes continuent à faire correctement leur métier. Parmi eux, le journaliste de l’Huma, Barbancey Pierre . Lequel notait ce matin sur sa page Facebook : "28ème jour d’agression. Les Israéliens ont annoncé une trêve de 7 heures pour aujourd’hui. S’ils pensent faire oublier les massacres qu’ils ont encore commis, hier, dans le sud de la bande de Gaza et devant une école de l’Onu à Rafah, ils se trompent. Leur trêve est toujours précédée de bombardements. Dans la nuit, vers 1h du matin, un bateau israélien s’est rapproché de la côte et a tiré plusieurs rafales on ne sait sur quoi. Les balles traçantes déchiraient la nuit. Ce matin, à 6h, un drone a tiré de l’autre côté de la route, face à mon hôtel, heureusement sans faire de dégâts. Netanyahou pense-t-il pouvoir continuer comme ça longtemps ? ».
Une autre façon de couvrir ce qu’il est difficile d’appeler une guerre au vu de la disproportion des forces."
Souce : http://www.huffpostmaghreb.com/2014...
http://www.europalestine.com

Un nouveau fléau pour Gaza : la gale

Dans les centres d’accueil des réfugiés à Gaza, les conditions de vie inconfortables et insalubres constituent un terrain propice pour la propagation des maladies contagieuses.
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Une femme avec son enfant dans les bras, prend part à une manifestation devant le siège de l’UNRWA pour protester contre la réduction de l’aide alimentaire pour les réfugiés, le 9 octobre 2013 dans la ville de Gaza - Photo : AFP
Khan Younis – L’une des situations qui peuvent affoler une mère est d’ignorer l’origine des symptômes qui affectent son bébé. Elle commence à courir dans tous les sens sauf qu’en temps de guerre, le seul endroit où elle peut aller est l’école de l’ONU où elle vit actuellement.
Agée de 29 ans, Arafa Abu Jamie est arrivée avec son bébé Remas Abu Jamie, ne sachant pas de quoi elle souffre. En effet, la petite de huit mois à peine présente une éruption cutanée visible et apparemment, des crampes d’estomac aigües, des vomissements et autres symptômes gastriques.
« Elle vomit et elle fait de la fièvre. Elle n’est jamais tombée malade au point d’aller à la clinique, sauf pour les vaccinations de routine, » explique la mère effrayée et anxieuse, alors qu’elle s’apprêtait à voir le médecin urgentiste de l’école de l’UNRWA de Khan Younis.
Abu Jamie et ses enfants se sont réfugiés ici suite au bombardement de leur maison par les missiles israéliens. 28 membres de la même famille ont été tués à l’intérieur de la maison sans compter les nombreuses autres personnes tuées par les missiles israéliens à l’Est de Khan Younis.
N’ayant plus aucun endroit où aller, cette école de l’UNRWA est désormais leur maison pour le futur proche. Mais pour le moment, Abu Jamie a une autre préoccupation et inquiétude. L’état de santé de son bébé s’est détérioré au cours des dix derniers jours et elle cherche à connaitre le diagnostic et avoir en urgence le traitement adéquat pour les symptômes que présente son enfant.
Des conditions difficiles et complexes
Dr Yamen Alshaer fait partie de l’équipe d’urgences de l’UNRWA. Il reconnait qu’il a du mal à faire face aux différentes pathologies, surtout qu’il ne dispose pas des médicaments nécessaire pour soigner les gens et sachant pertinemment que le cas de la gale (la maladie dont souffre le bébé d’Abu Jamie) est très difficile à traiter dans une école bondée et où dans chaque classe, environ 100 personnes dorment ensemble.
Une file de plus de cent personnes attendent devant une classe pour voir Dr Alshaer. Certains souffrent de gale aigüe, d’autres de poux, tandis qu’une autre catégorie se plaint de forte fièvre, de gastroentérite, de diarrhée et de vomissements. D’autres viennent avec de graves infections des voies respiratoires supérieures.
D’après Alshaer, il ne se passe pas un jour sans qu’on n’assiste à l’arrivée d’une pléthore d’enfants souffrant de problèmes gastriques. Certains peuvent être traités, d’autres non. Le médecin enregistre la présence d’un grand nombre d’enfants présentant des cas de déshydratation sévère et qui sont obligés d’attendre patiemment la consultation dans les installations de fortune de l’école.
« Ces symptômes sont la combinaison du manque d’hygiène, du surpeuplement, de la mauvaise nutrition et d’une hydratation insuffisante parmi les gens présents dans ces centres d’accueil de réfugiés, » explique le médecin.
Abu Jamie repart avec le traitement nécessaire pour la journée. Toutefois, elle doit se présenter dans une autre clinique pour le suivi de l’évolution du cas de sa fille. Elle ne peut pas partir à l’hôpital de Khan Younis car elle sait qu’il doit être submergé des urgences provoquées par les attaques israéliennes, et que la priorité ne sera pas accordée aux patients avec des symptômes secondaires.
Abu Jamie est originaire de l’Est de Khan Younis mais ne peut s’y rendre à cause de la présence militaire israélienne là-bas. C’est pourquoi, elle doit se présenter à une autre clinique de l’ONU où le médecin ausculte environ 200 personnes durant sa période de travail de six heures. Malheureusement, le fait d’attendre son tour, même si c’est moins de deux minutes, suffit à la maladie de se propager très rapidement.
Actuellement, à Gaza, l’ONU ne peut plus maîtriser les urgences qui dépassent ses capacités de répondre à plus de 450.000 civils déplacés cherchant refuge dans ses écoles et dans celles du gouvernement, dans les hôpitaux, dans les places publiques, dans les églises ou chez des proches. Partout c’est surpeuplé, peu hygiénique. Les gens sont mal nourris et déshydratés, sans oublier les graves pénuries en fournitures médicales.
Cependant, le problème majeur qui guette les réfugiés reste la gale et les poux du corps et de la tête. A ce titre l’UNRWA a distribué des prospectus qui expliquent aux gens comment éviter ces situations dans des circonstances normales.
Mais les Gazaouis se retrouvent dans des circonstances plus anormales que d’habitude. Eviter la propagation de ce fléau est tout simplement impossible au vu des circonstances actuelles.
Une femme est arrivée dans la clinique parce qu’elle n’a pas trouvé d’endroit dans les écoles pour se laver. Elle affirme que ses enfants et elle n’ont pas pris de douche pendant cinq semaines, soit depuis le début de l’offensive israélienne.
Dans la file d’attente, Hosni Abu Rida est lui aussi atteint de gale au niveau des jambes et qui se répand sur le reste de son corps. Il a peur que son épouse et leurs huit enfants contractent les symptômes. Il est arrivé d’une école voisine, Sheikh Jaber, où il n’a pas été en mesure de trouver un médecin pour sa famille. C’est une humiliation extrême, lui qui vivait depuis longtemps avec sa famille paisiblement et confortablement dans une villa. A présent, il ne lui reste pas grand-chose, son commerce est fermé et son argent est épuisé.
Son fils Abdullah Abu Rida, 11 ans, souffre de vomissements aigus et n’arrive pas à tenir dans la file d’attente. La puanteur se dégageant des eaux usées dans l’école où ils se réfugient est insupportable et intolérable, mais l’endroit demeure l’unique « refuge sûr » pour sa famille. Ces écoles n’ont pas été construites pour répondre à cette immense capacité de malades et de gens désespérés fuyant les attaques, c’est pourquoi, le système de refuge dans les écoles s’effondre rapidement.
« Cela fait deux semaines consécutives que nous dormons à même le sol et juste à côté de nous se trouve un regard des eaux usées inondé, » souligne-t-il.
Il explique que les camions ont tenté de pomper l’eau des égouts quatre fois dans la même journée, mais dans l’heure qui suit, le sol est de nouveau inondé. La famille se couche dans le seul petit espace qu’elle trouve.
Il estime que l’ONU doit en urgence ouvrir de nouveaux refuges pour les Gazaouis car il n’y a plus assez d’espace et de plus en plus de gens sont contraints de se réfugier sur des sols inondés d’eaux usées.
A ce titre, Dr Alshaer précise : « Chaque classe héberge 100 personnes. Si chacun d’entre eux porte un virus, il contaminera assez vite tous les autres. »
« Un jour, j’ai soigné un enfant et le lendemain, je reçois sa sœur, son frère ou son voisin qui vient me voir avec des symptômes similaires, » ajoute le médecin qui essaie de faire baisser la fièvre de la petite Remas Abu Jamie, ayant atteint 40 degrés.
On craint aussi que si ces conditions et cette situation persistent, c’est toute la population qui serait exposée à davantage de maladies mortelles, comme la méningite, la dysenterie et le choléra.
Abu Rida souffre d’un terrible traumatisme dans sa vie. Son fils et son frère ont été tués par un raid aérien israélien qui a frappé l’Est de Khan Younis la semaine dernière. Il craint que ces conditions finissent par emporter les survivants de sa famille.
« Nous avons échappé à une mort quasi-certaine sous les feux israéliens, mais à présent, il semble qu’Israël ne veut pas nous tuer un à un avec ses missiles, mais plutôt avec la maladie, » déplore-t-il.
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* Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.

Cinq jours de cessez-le-feu ? L’État sioniste n’en a jamais respecté aucun...

Il est question d’un « cessez-le-feu » prolongé de 5 jours. Sans vouloir jouer les cyniques, regardons la liste qui suit...
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Des corps d’adultes comme d’enfants gisent sur le sol de la morgue de l’hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza le 20 juillet 2014... Tout cessez-le-feu promulgué aujourd’hui sera de peu de poids, puisque l’État israélien n’a jamais eu de parole - Photo : AFP/Mohammed Abed
2012 - Le 14 novembre, deux jours après que les organisations palestiniennes à Gaza aient donné leur accord pour une trêve après plusieurs jours de violence, Israël assassine le chef de l’aile militaire du Hamas, Ahmed Jabari menaçant d’intensifier la violence une fois de plus après une semaine au cours de laquelle au moins six civils palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessées dans les attaques israéliennes. [Cet assassinat a été le point de départ de la campagne israélienne de bombardements de novembre 2012 - NdT]
2012 - Le 9 mars, Israël viole le cessez-le-feu convenu sous médiation égyptienne et assassine le chef des Comités de résistance populaire [PRC] basés à Gaza, provoquant un autre cycle de violence dans lequel au moins vingt Palestiniens sont tués, dont au moins quatre civils, et des dizaines d’autres blessés. Comme d’habitude, Israël prétend avoir agi en état de légitime défense contre une attaque imminente planifiée par les PRC, tout en ne fournissant aucune preuve pour étayer cette accusation. Après l’assassinat, le journaliste israélien Zvi Bar’el écrit dans le journal Haaretz :
« Il est difficile de comprendre sur quoi se base l’affirmation selon laquelle Israël s’efforce de diminuer la tension... On peut supposer que la réaction armée des Comités de résistance populaire ou du Djihad islamique à l’assassinat ciblé d’Israël a été prise en compte. Mais tout le monde a-t-il pesé la possibilité que la réaction violente pourrait conduire à un plus grand nombre de victimes israéliennes que toute attaque terroriste que Zuhair al-Qaisi, le secrétaire général des Comités de résistance populaire, aurait pu lancer ? En l’absence d’une réponse claire à cette question, on peut supposer que ceux qui ont décidé d’assassiner al-Qaisi se sont encore une fois appuyés sur la stratégie de ’réponse mesurée’, dans laquelle une frappe israélienne entraîne une réaction, qui attire une contre-réaction israélienne. »
Un peu plus de deux mois auparavant, à l’occasion du troisième anniversaire de l’Opération Plomb Durci, le lieutenant général Benny Gantz, chef d’état-major de l’armée israélienne, dit à la radio militaire israélienne qu’Israël devra attaquer Gaza bientôt pour restaurer son pouvoir de « dissuasion », et que l’agression doit être « rapide et douloureuse ». Et de conclure : « Nous allons agir lorsque les conditions seront bonnes. »
2011 - Le 29 octobre, Israël rompt une trêve qui a maintenu le calme pendant deux mois, tuant cinq membres du Djihad islamique à Gaza, y compris un commandant en chef. Le même jour, les intermédiaires égyptiens négocient une autre trêve qu’Israël viole immédiatement en assassinant quatre autres membres du Jihad islamique. Au total, neuf Palestiniens et un Israélien sont tués.
2008 - En novembre, Israël viole un cessez-le feu mis en place depuis juin avec le Hamas et d’autres groupes militants basés à Gaza, lançant une opération qui tue six membres du Hamas. Les groupes militants répondent par des tirs de roquettes sur le sud d’Israël, que l’État sioniste exploite peu de temps après pour justifier l’opération Plomb durci, l’assaut militaire dévastateur sur la bande de Gaza qui débute le 27 décembre et va trois semaines. L’armée israélienne assassine environ 1400 Palestiniens, la plupart des civils, dont plus de 300 enfants. Une mission d’enquête dirigée par le juriste sud-africain Richard Goldstone et pour le compte du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, conclut par la suite que Israël et le Hamas (?) ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pendant les combats, un jugement partagé par les organisations des droits de l’homme comme Amnesty International et Human Rights Watch.
2002 - Le 23 juillet, quelques heures avant qu’un cessez-le accepté par le Hamas et d’autres groupes palestiniens doit entrer en vigueur, Israël bombarde un immeuble d’habitation dans le milieu de la nuit dans la bande de Gaza, assassinant un responsable du Hamas, Salah shahada. Quatorze civils, dont neuf enfants, sont tués dans l’attaque et 50 autres blessés, conduisant à un sabordage de la trêve et à la poursuite de la violence.
2002 - Le 14 janvier, Israël assassine Raed Karmi, un responsable dans le parti du Fatah dans la foulée d’un cessez-le feu accepté par tous les groupes militants palestiniens le mois précédent, ce qui conduit à son annulation. Plus tard en janvier, a lieu le premier attentat-suicide lié aux Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa Martyr, l’aile militaire du Fatah.
2001 - Le 23 novembre, Israël assassine, Mahmoud Abu Hanoud, un des responsables du Hamas. À l’époque, le Hamas avait trouvé un accord avec le chef de l’OLP, Yasser Arafat, pour ne pas lancer d’attaques contre des cibles à l’intérieur d’Israël. Après le meurtre, Alex Fishman, correspondant pour les affaires militaires du journal israélien Yediot Aharonot, écrit dans un article en première page : « Nous nous retrouvons à nouveau à tout faire pour qu’ait lieu une nouvelle attaque terroriste massive au sein de la Ligne verte [les frontières de 1949] ... Celui qui a donné le feu vert à cet acte de liquidation savait très bien qu’il détruisait de ce fait d’un seul coup l’accord entre le Hamas et l’Autorité palestinienne. En vertu de cet accord, le Hamas devait stopper les attentats-suicide à l’intérieur de la Ligne verte ... » Une semaine plus tard, le Hamas répliquait par des attentats à Jérusalem et à Haïfa.
2001 - Le 25 juillet, alors que les responsables de la sécurité de l’Autorité palestinienne et de l’État israélien se réunissent pour consolider un cessez-le feu datant déjà de six semaines, Israël assassine un membre du Hamas à Naplouse. Neuf jours plus tard, le Hamas répond par un attentat suicide dans une pizzeria de Jérusalem.
1988 - En avril, Israël assassine en Tunisie le dirigeant de l’OLP Khalil al-Wazir, alors même que l’administration Reagan tente d’organiser une conférence internationale pour négocier la paix entre Israéliens et Palestiniens. Le Département d’État américain condamne l’assassinat comme un « acte d’assassinat politique. » Au cours des manifestations qui s’ensuivent dans les territoires occupés, sept autres Palestiniens sont abattus par les forces israéliennes.
1982 - À la suite de l’invasion du Liban par Israël en juin, et après que les combattants de l’OLP aient quitté Beyrouth en appliquant un cessez-le-feu arrangé par les États-Unis, Israël viole les termes de l’accord et déplace ses forces armées dans la partie ouest de la ville où sont situés les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila. Peu de temps après, des soldats israéliens encerclent les [camps et envoient leurs alliés chrétiens phalangistes - malgré le fait que la longue et sanglante histoire entre Palestiniens et Phalangistes au Liban soit bien connue des Israéliens, et malgré le fait que le chef des Phalangistes, Béchir Gemayel, vient d’être assassiné et que les Palestiniens en sont à tort tenus responsables. Au cours des trois jours qui suivent, entre 800 et 3500 réfugiés palestiniens, en majorité des femmes et des enfants laissés sur place par les combattants de l’OLP, sont massacrés par les phalangistes tandis que les soldats israéliens regardent. Dans le sillage du massacre, une commission d’enquête israélienne, la Commission Kahan, juge que le ministre israélien de la Défense (et futur Premier ministre) Ariel Sharon porte « une responsabilité personnelle » dans les massacres.
1981-2 - Sous le ministère de la Défense d’Ariel Sharon, Israël viole à plusieurs reprises en neuf mois, le cessez-le-feu négocié entre les Nations Unies et l’OLP au Liban, dans le but de provoquer une réaction qui justifiera une invasion à grande échelle du pays que Sharon souhaite depuis longtemps. Comme la retenue de l’OLP ne fournit à Sharon aucun prétexte suffisant, il utilise la tentative d’assassinat de l’ambassadeur d’Israël à l’Angleterre pour justifier une invasion massive visant à détruire l’OLP - en dépit du fait que les responsables israéliens du renseignement estiment que l’OLP n’a rien à voir avec la tentative d’exécution. Dans l’invasion qui a suivi, plus de 17 000 Libanais sont assassinés.
1973 - Juste après l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu parrainé par les États-Unis et l’Union soviétique à la fin de la guerre du Kippour, Israël viole l’accord avec un « feu vert » du secrétaire d’État américain Henry Kissinger. Selon des documents déclassifiés des États-Unis, Henry Kissinger explique aux Israéliens qu’ils peuvent prendre « un peu plus » de temps pour adhérer à la trêve. En conséquence de quoi, Israël lance une attaque et encercle la troisième armée égyptienne, provoquant une crise diplomatique majeure entre les États-Unis et l’Union soviétique qui pousse les deux superpuissances au bord de la guerre nucléaire, les Soviétiques menaçant d’intervenir pour sauver leur allié égyptien et les États-Unis déclenchant une alerte nucléaire Defcon III .
1967 - Israël viole l’Accord d’armistice de 1949, en lançant une attaque surprise contre l’Égypte et la Syrie. Malgré les affirmations d’Israël qui prétend agir en état de légitime défense contre une attaque imminente de l’Égypte, les dirigeants israéliens sont bien conscients que l’Égypte ne pose pas de menace sérieuse. Yitzhak Rabin, chef d’état-major de l’armée israélienne pendant la guerre, dit dans une interview en 1968 : « Je ne crois pas que Nasser voulait la guerre. Les deux divisions qu’il envoya dans le Sinaï le 14 mai n’aurait pas suffi à déclencher une offensive contre Israël. Il le savait et nous le savions. » Et l’ancien Premier ministre Menahem Begin admet plus tard que « les concentrations de l’armée égyptienne aux limites du Sinaï ne prouvaient pas que Nasser allait vraiment nous attaquer. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé de l’attaquer. »
1956 - En collusion avec la Grande-Bretagne et la France, Israël viole l’Accord d’armistice de 1949 en envahissant et en occupant la péninsule du Sinaï en Égypte. Israël ne s’engage à retirer ses troupes que suite aux pressions du président américain Dwight Eisenhower.
1949 - Immédiatement après que soit entré en vigueur l’accord d’armistice négocié sous l’égide des Nations Unies entre Israël et ses voisins, les forces armées de l’État sioniste nouvellement créé, violent la trêve avec de multiples empiétements dans les zones désignées comme démilitarisées et lancent des attaques armées qui font de nombreuses victimes civiles.
1’ août 2014 - InGaza - Vous pouvez consulter cet article à :
http://ingaza.wordpress.com/2014/08...
TRaduction : Info-Palestine.eu

Gaza: la trêve prolongée, l’Egypte propose de reporter certains points

L'Egypte a annoncé mercredi soir une prolongation pour une durée de cinq jours de la trêve entre l’entité sioniste et le Hamas à Gaza.
La nouvelle trêve prendra donc fin mardi à 00H01, heure locale (lundi 21h01 GMT), un nouveau répit devant permettre la poursuite sous l'égide des services de renseignements égyptiens de difficiles négociations qui achoppent notamment sur la question, cruciale pour les Palestiniens, de la levée du blocus imposé depuis 2007 par « Israël ».
Trois quarts d'heure avant l'expiration de la trêve, le chef de la délégation palestinienne au Caire, Azzam al-Ahmed, a annoncé un "accord pour donner plus de temps à la négociation".
"Il y a un accord sur plusieurs points concernant une levée du blocus" qui asphyxie la bande de Gaza, a-t-il en outre affirmé.
Les Palestiniens, qui ont envoyé au Caire des représentants du Jihad islamique, du Hamas, qui contrôle Gaza, et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui chapeaute l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas, font de la levée du blocus imposé depuis sept ans sur Gaza une condition sine qua non au cessez-le-feu.
Interrogée par la télévision de son mouvement, Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas à Gaza, a répété mercredi soir qu'"il n'y aura cessez-le-feu qu'avec la levée du blocus", arguant que "les sacrifices de notre peuple nous interdisent de brader nos exigences".
« Israël », lui, voudrait obtenir la démilitarisation de la Résistance à Gaza. Les Palestiniens refusent d'en entendre parler.
Les deux parties semblent cependant se diriger vers un compromis qui tendrait à confier à l'Autorité palestinienne, tout juste réconciliée avec le Hamas, la responsabilité des futures négociations et des frontières de Gaza.
Le Hamas et l'OLP ont récemment entamé une réconciliation et formé un gouvernement d'union nationale.
Assouplissement plutôt que levée du blocus  
Selon un document que l'AFP a pu consulter, les Egyptiens proposent avant toute chose un sursis: après l'obtention d'un cessez-le-feu permanent, ils invitent à de nouvelles discussions dans un mois.
Alors seront discutés les principaux points de blocage: l'ouverture d'un port et d'un aéroport pour alléger le blocus et la restitution par le Hamas des corps de deux soldats israéliens tués contre la libération de prisonniers palestiniens.
Le Caire propose enfin que la zone-tampon le long de la frontière de la bande de Gaza avec « Israël » soit graduellement rétrécie et placée sous la surveillance des forces de l'ordre de l'Autorité palestinienne.
Quant à la levée du blocus, le document égyptien reste vague, se contentant de dire que des points de passage fermés seraient ouverts en vertu d'accords entre « Israël » et l'Autorité palestinienne.
Selon des négociateurs palestiniens, « Israël » consentirait à alléger les restrictions à deux points de passage de la frontière entre Gaza et les territoires occupés, l'un pour les personnes, l'autre pour les biens. Ce dernier serait sous supervision internationale.
Selon la presse israélienne, « Israël » accepterait aussi l'entrée d'argent sous de strictes conditions pour payer les dizaines de milliers de fonctionnaires qui attendent leur salaire depuis des mois, et d'étendre les zones de pêche.

Plus de 600 Palestiniens arrêtés à Jérusalem-Est depuis début juillet (police)

La police israélienne a annoncé avoir arrêté 52 Palestiniens dans la nuit de mercredi à jeudi à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, portant à plus de 600 le nombre de Palestiniens arrêtés depuis début juillet dans la ville.
Jérusalem, notamment sa partie orientale, est régulièrement secouée par des violences depuis l'assassinat début juillet d'un jeune Palestinien de Jérusalem-Est brûlé vif.
Le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a affirmé à l'AFP que 175 mineurs figuraient parmi les personnes arrêtées, ajoutant que "les opérations de la police se poursuivaient".
Les Palestiniens ont été arrêtés "pour la majorité des cas pour avoir jeté des pierres ou des cocktails molotov sur des patrouilles de police à Jérusalem-Est", a précisé M. Rosenfeld. Certains ont été placés en résidence surveillée, d'autres ont été libérés dans l'attente de leur jugement, a-t-il poursuivi.
De son côté, le Club des prisonniers palestiniens a dit avoir recensé "1.650 Palestiniens arrêtés à Jérusalem et en Cisjordanie" occupée, tandis que le centre Moussawa, une ONG qui défend les droits des Arabes israéliens, a indiqué que "plus de 600" d'entre eux avaient été arrêtés depuis la mi-juin.
Le directeur du centre Moussawa, Jaafar Farah, a en outre affirmé à l'AFP que "pour la première fois" en Israël, "la police amène les jeunes par groupes devant la justice, et les juges acceptent cela, refusant d'examiner leur dossier au cas par cas".
Cette campagne d'arrestations intervient sur fond de très vives tensions entre Palestiniens et Israéliens, qui ont lancé début juillet une offensive meurtrière sur la bande de Gaza qui a coûté la vie à près de 2.000 Palestiniens.
Si les belligérants se sont engagés à observer une trêve jusqu'à mardi soir, les campagnes d'arrestations, notamment en Cisjordanie, se poursuivent sans discontinuer.

Affichez-vous les prénoms des Palestiniens assassinés « grâce » à votre soutien ?

Par
Depuis plusieurs mois, la marque Coca-Cola s'est lancée dans une campagne publicitaire visant à personnaliser ses bouteilles et ses canettes avec des prénoms féminins et masculins, parmi les plus courants dans l'espace francophone : Emma, Julien, Victor, Christelle, Marine, Kevin, etc.
Seul le prénom Mohammed a été écarté de la liste par la multinationale étasunienne. Mohammed était d’ailleurs l'unique prénom arabo-musulman dans la liste des 150 prénoms les plus populaires ayant servi de base à la campagne publicitaire de Coca-Cola.
Affichez-vous les prénoms des Palestiniens assassinés « grâce » à votre soutien ?
Après la dernière attaque sioniste contre Gaza, la campagne de boycott des produits de l'entité sioniste et des firmes la soutenant a repris une nouvelle ampleur. Face à l'horreur des exactions commises par les forces armées sionistes, le boycott apparaît de plus en plus comme un impératif moral incontournable.

Soutien inconditionnel de l'entité sioniste depuis 1966 et symbole de l'impérialisme occidental, Coca-Cola (1) est spécialement visé par cette campagne de boycott qui menace les ventes de la multinationale étasunienne.
Boycott : campagne de publicité anti Coca-Cola en Turquie
En raison des liens historiques et culturels qui la lient à la Palestine, la communauté arabo-musulmane vivant en Europe est particulièrement impliquée dans cette campagne de boycott de l'entité sioniste et des firmes la soutenant.
Pour contrer la menace de la campagne de boycott, la multinationale étasunienne s'est lancée dans une opération de promotion auprès de la communauté arabo-musulmane. Ainsi, elle a décidé d'inscrire des prénoms arabo-musulmans sur ses bouteilles et ses canettes. Coca-Cola Company pense certainement qu'il lui suffira de placer quelques prénoms « bien choisis » pour faire oublier son soutien indéfectible à l'entité sioniste depuis plus de quarante ans.
Le cynisme de la multinationale étasunienne n'a visiblement aucune limite. Mais que signifie réellement la présence de ces prénoms arabo-musulmans sur les bouteilles et les canettes de Coca-Cola ? Nous devrions peut-être demander à Coca-Cola Company s'il s'agit des noms des enfants palestiniens assassinés par l'entité sioniste « grâce » à son soutien inconditionnel ?
Finalement, ces opérations de marketing pour réhabiliter une marque indéfectiblement souillée par le sang des Palestiniens révèlent la menace économique que fait peser la campagne de boycott sur les firmes soutenant l'entité sioniste. Comme nous l'expliquait déjà Chekib Arslan dans les années 1930, le boycott est « l’une des armes que les Européens, qui adorent l’argent au lieu de Dieu, craignent le plus ».
(1) Coca-Cola Company possède les marques : Coca-Cola, Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. 

Martyrs, blessés, sans-abri, destructions, mais toujours une forte resistance

Depuis le début du mois de juillet dernier, la bande de Gaza est sous les obus, les bombes, les balles des occupants sionistes. Depuis le début de cette guerre sioniste menée sauvagement contre la bande de Gaza, le nombre de martyrs, de blessés, de maisons et de bâtiments détruits ne cessent de monter. Depuis le début de cette guerre sioniste, des milliers de gens fuient leurs domiciles et les bombes sionistes. Depuis le début de cette guerre sioniste, les trêves se succèdent. Et chaque fois, ceux qui retournent à leurs domiciles ne trouvent que des gravats et des morts sous les décombres.
Ils se voient devant des scènes de désolation. Gravats. Corps déchiquetés. Enfants émiettés. Familles morcelées. Mosquées détruites. Hôpitaux éventrés. La liste est longue.
Mais ce qui est étonnant, c'est l’état de ces gens qui ont tout perdu. Ils ne maudissent pas les résistants palestiniens, malédiction tellement souhaitée par les agresseurs mais les occupants sionistes.
En effet, les Palestiniens savent que donner des victimes et beaucoup de pertes restent des conséquences inévitables lorsqu’ils font face à un ennemi qui a volé leur terre, toute leur terre et a confisqué leur droit à l’autodétermination et à leur simple droit de vivre.
Ils savent que sans cette résistance, sans toutes ces victimes, sans toutes ces pertes, la Palestine aurait déjà été vidée de tous ses citoyens arabes, musulmans et chrétiens. Résister contre le projet sioniste reste une question existentielle.
Les Palestiniens savent que l’indépendance d’une nation ne se fait sans pertes humaines et matérielles. Des peuples ont donné des milliers, même des millions de morts et de blessés pour leur indépendance, pour leur existence.
Les Palestiniens savent que les occupants sionistes ne cherchent pas la paix. Ils voient comment ils vont aux négociations de « paix », mais en même temps, ils continuent leur colonisation de la Cisjordanie.
Les Palestiniens de la bande de Gaza savent qu’ils ne forment qu'un avec les citoyens de la Cisjordanie et de la sainte ville d’Al-Quds. Les affrontements de la Cisjordanie, la révolte de ses jeunes, leurs morts, leurs blessés et leurs détenus en sont des preuves évidentes.
Ce n’est donc pas étonnant de voir les Palestiniens rester unis derrière leurs résistants lorsqu’ils sortent de leurs tunnels et frappent la machine  de guerre israélienne et lorsqu’ils vont vers les négociations d’une trêve honorable assurant les exigences palestiniennes.
Aujourd’hui même, les nouvelles venant de l’Egypte de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) concernant les négociations d’une trêve permanente confortent les Palestiniens qui soutiennent la résistance. Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, commence à accepter certaines conditions de la résistance palestinienne. Netanyahu a déjà oublié sa condition chère à son cœur : désarmer la bande de Gaza ! Netanyahu, étant au pied du mur, reconnaît ainsi la résistance palestinienne
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)13 août 2014

Le Hamas appel à une révolte vendredi prochain afin de soutenir Gaza et la résistance

Le mouvement de résistance islamique en Cisjordanie a appelé à une révolte populaire vendredi prochain afin de soutenir Gaza et la délégation palestinienne au Caire et afin de souligner l’unité de notre peuple derrière le choix de la résistance.
Dans un communiqué, le mouvement  appel les Cisjordaniens et les factions de notre peuple à amplifier les actions qui mettent de la pression sur l’occupation, assurant que la résistance en Cisjordanie commence à reprendre de l’ampleur et s’élargie de jour en jour.
Le Hamas a mentionné dans un communiqué que les héros de Cisjordanie sont en pleine évolution. En effet, ils ont ouvert le feu plus de 30 fois depuis le depuis le début de l’agression contre la bande de Gaza. Ils ont aussi explosé plusieurs mines, ont poignardé et renversé plusieurs personnes faisant ainsi plusieurs morts sionistes et des dizaines de blessés chez les soldats et les colons.
Dans son communiqué le mouvement a souligné que 22 personnes ont trouvés la mort dans les gouvernorats de Cisjordanie et de Jérusalem depuis le début de l’agression contre Gaza et 1000 autres ont été blessés lors des révoltes et des violents affrontements journaliers au niveau des points de contact. Le martyr Zakarya El Aqraa qui a été tué lors d’affrontements armées contre l’occupation dans le village de Qabla au sud de Naplouse a été salué. Il avait ouvert le feu à plusieurs reprises contre les forces de l’occupation.
Le mouvement a conclu son communiqué en assurant que ce que traversent les villes et les camps de Cisjordanie, de Jérusalem et de l’intérieur révèle la situation d’unité que notre peuple vit et est représenté par les héros de Palestine comme une réalité au quotidien.

La résistance répond aux violations de la trêve

La résistance palestinienne a répondu aux violations de la trêve de la part de l’occupation sioniste. Trêve qui a été allongé de cinq jours selon un accord entre les interlocuteurs palestiniens et sionistes au Caire.
Des sources médiatiques hébreux ont déclaré que les sirènes d’alarmes ont retenti dans les colonies Kafar Gaza,  Kafar Saad, Shiaar Hanigiv, au Néguev et à Sderot 

Prolongation de l'accord du Cessez-le-feu temporaire pour 5 jours supplémentaires

La délégation palestinienne aux négociations sur la trêve au Caire, a annoncé la prolongation de la trêve humanitaire pour 5 jours depuis le minuit le mercredi 13/8, afin de poursuivre les consultations.
Cela est arrivé lors d'une conférence de presse tenue au Caire par le président de la délégation et membre du Comité central du mouvement du Fatah, Azzam al-Ahmad, plus tard le mercredi soir, une demi –heure avant la fin de la trêve précédente qui a duré 3 jours.
Al-Ahmad a confirmé qu'il a été approuvé à prolonger la trêve de 5 jours pour la consultation et le retour de la délégation palestinienne au Caire pour des consultations avec les références politiques.
Il a ajouté que la prolongation de la trêve de nouveau vise à lutter contre les effets de l'agression sioniste criminelle sur la Bande de Gaza et permettre plus de place pour des négociations qui n'avaient pas été complétées en raison de la manière suivie par la délégation israélienne et le manque de séjour permanente au Caire.
Il a révélé que des progrès et un accord ont été réalisés sur de nombreux points liées à la levée du blocus de Gaza, soulignant que la prolongation de la trêve temporaire vient pour maintenir le calme règne sur le secteur en mesure de discuter de certains des autres détails relatifs à certains éléments, à la fois en ce qui concerne la levée du blocus par terre ou par mer à travers l'ouverture des points de passage et le lancement de la liberté de travailler dans les eaux territoriales palestiniennes.
De son côté, le membre du mouvement du Hamas à la délégation négociatrice au Caire, Dr. Abou Marzouk, a déclaré sur sa page au Facebook, qu'il a été convenu sur une nouvelle trêve de 5 jours pour consulter et répondre aux dilemmes de l'accord.
Il a ajouté: "Les délégations quitterons le Caire, puis revenir au début de la semaine prochaine".
Izzat Racheq, le membre du Hamas à la délégation négociatrice au Caire a déclaré de son tour que la délégation palestinienne quittera le Caire pour des consultations avec les dirigeants de mouvements à Doha et à Ramallah sur les termes proposés de l'accord.

Raids aériens israéliens sur Gaza en dépit de la prolongation de la trêve

Les avions de guerre israéliens ont repris dans les premières heures de jeudi à l'aube 14/8, des raids sur la Bande de Gaza, une demi-heure après la fin de la trêve précédente et l'annonce par la délégation palestinienne de prolonger la trêve pour 5 jours sans l'émission d'une position de la partie israélienne.
Des sources locales ont déclaré que les avions de guerre israéliens ont bombardé les terres agricoles près de la station d'essence d'al-Khaznadar au nord-ouest de la ville de Gaza. L'aviation militaire israélienne a également bombardé la région de Jabal al-Rayes à l'est du quartier de Tofah et des terres agricoles à l'est du quartier de Zaytoun dans la ville de Gaza. Elle a aussi bombardé des cibles au centre de la Bande de Gaza.
Un autre raid aérien israélien a ciblé la région de Johr Dick à l'est de la Bande de Gaza.
Les avions militaires israéliens de toutes sortes volent massivement dans le ciel de la Bande de Gaza.
Ces raids ont été commis après l'annonce de la délégation palestinienne au Caire de prolonger la trêve qui a mis fin à minuit hier soir pendant 5 jours supplémentaires, au moment où le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a pas publié tout commentaire à ce sujet tandis que les sources israéliennes ont parlé sur le lancement de roquettes à partir de la Bande de Gaza vers le Néguev occidental.

Les forces israéliennes de la répression se répandent dans la section 21 à la prison de Néguev

Le club du captif palestinien a déclaré que les forces de la répression dans la prison israélienne de Néguev ont pris d'assaut la section N°21 et ont fait des ravages dans les chambres des prisonniers, en particulier la chambre N°12.
Le club a souligné que cette attaques a eu lieu après que ces forces ont cassé les caisses en fer et les outils électriques, tout en transférant l'un de prisonniers dans les cellules.

Nord de la Cisjordanie: Affrontements et raids à Tubas et Jénine

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut, le jeudi à l'aube 14/8, des différentes régions dans la ville de Jénine et Tubas dans le nord de la Cisjordanie occupée. Elles ont lancé des opérations de ratissages et des raids dans les maisons, en s'affrontant avec les citoyens.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes en grands nombres ont fait irruption dans le camp de Farea à Tubs et ont pris d'assaut plusieurs maisons, en les perquisitionnant.
Les sources ont ajouté que de violents affrontements ont éclaté dans le camp pendant l'invasion, tandis que les forces armées occupantes ont installé un barrage militaire à l'entrée du camp.
Les soldats israéliens ont également envahi le jeudi à l'aube le village de Deir Abou Dhaif à l'est de la ville de Jénine dans une opération militaire est toujours en cours, où ils encerclent le village et effectuent des opérations de ratissage.

Salfit : Un Palestinien meurt après avoir été renversé par un colon

Un jeune palestinien a été tué jeudi matin après avoir été percuté de plein fouet par un colon sur une route près de la localité de Hares située au nord-ouest de la ville de Salfit.
Des sources médicales ont affirmé à notre correspondant la mort du jeune Muhammad Abd al-Karim Abou Salim, âgé de 24 ans, après avoir été renversé par un colon alors qu’il se rendait au travail dans une usine de la zone industrielle de Barkan.
Un témoin oculaire a déclaré : « La voiture comporte une plaque israélienne jaune, et a percuté le jeune Abou Salim. La police sioniste s’est rendue sur le lieu de l’incident et ont remis le corps du martyr aux autorités palestiniennes qui se sont chargées de le transporter à l’hôpital du martyr Yasser Arafat à Salfit. »
Ses proches attendent toujours l’autorisation du médecin légiste et du procureur afin que sa dépouille leur soit remise et qu’ils puissent l’enterrer.
Muhammad était fiancé à une jeune fille de sa famille et s’apprêtait à l’épouser.

L’occupation arrête 50 palestiniens de Jérusalem et 6 autres du sud de la Cisjordanie

Les forces d'occupation sionistes ont arrêté à l'aube du jeudi (14-8) 50 citoyens de Jérusalem dans une nouvelle campagne d'arrestations lancée dans la ville de Jérusalem, tandis que 6 autres personnes ont été arrêtées dans les villes d'Hébron et de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources de Jérusalem ont déclaré que les forces d'occupation ont délibérément pris d’assaut et effrayé les habitants en plus des perquisitions des maisons et de la destruction de leurs contenus.
Les forces d'occupation ont lancé hier une campagne similaire et ont arrêté 60 Jérusalémites.
Les forces d'occupation ont aussi arrêté à l'aube d’aujourd'hui six citoyens des villes d’Hébron et de Bethléem.
Des sources d'Hébron ont déclaré que les forces d'occupation ont pris d’assaut la région par plusieurs véhicules militaires et ont effectué des raids dans les maisons des citoyens à Beer El-Mahjar, Wadi Katileh et Hay El-Jamia. Elles ont ensuite arrêté les jeunes Tariq al-Qawasmi, Louay Oweiwi et Farid et Ahmed Zoughair.
Dans la ville de Bethléem, les forces israéliennes ont attaqué le village de Husan et ont arrêté les deux jeunes hommes Mohammad Sami et Haider Iyad Hamamrah après avoir fouillé leurs maisons.

L’Egypte empêche une délégation koweïtienne d'entrer à Gaza

Le « Comité gouvernemental pour briser le siège et l'accueil des délégations» du ministère des Affaires étrangères à Gaza a dénoncé l’interdiction par les autorités égyptiennes de l’entrée d’une délégation koweïtienne de secours à la bande de Gaza. 
Le comité a déclaré jeudi dans un communiqué de presse que les autorités égyptiennes ont décidé de ne pas permettre à la délégation koweïtienne, composée de quatre personnes et transportant de l'aide médicale et des secours d'urgence, d'entrer à Gaza.
Le communiqué a ajouté: «Cette action est inappropriée dans de telles situations difficiles vécues par la bande de Gaza en raison de l'agression sioniste brutale ».
Le Comité a demandé aux autorités égyptiennes d’ouvrir le terminal de Rafah en permanence et de permettre aux convois d'entrer dans la bande de Gaza et de porter secours au secteur.
Il est à noter que l'Egypte n’a permis qu’à quelques délégations dont le nombre ne dépasse pas les dix d'entrer dans la bande de Gaza tout au long de l'agression qui a commencé le 7 Juillet dernier.

Le cabinet de sécurité n'a aucune nouvelles de Netanyahu

Les ministres au sein du Cabinet israélien de sécurité ont annoncé que Benjamin Netanyahu a disparu et a éteint son téléphone quelques minutes avant la fin de la trêve de 72 heures.
Le journal Yediot Aharonot a rapporté les déclarations des ministres en disant : "Quelques minutes avant la fin du cessez-le-feu à minuit, Netanyahu a disparu et a éteint son téléphone et nous ne savons pas ce qui se passe."
Un peu plus tôt hier soir, les ministres du Cabinet ont annoncé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu garde secrètes toutes les informations sur l'issue des négociations.
Selon eux, Netanyahu ne leur a rien dit à propos des négociations au Caire sur un cessez-le-feu.

18 palestiniens blessés arrivent en Turquie pour se faire soigner

18 palestiniens blessés, dont cinq enfants et une femme enceinte, sont arrivés la nuit dernière à la capitale turque Ankara pour se faire soigner, sachant qu’ils ont été blessés lors de l'agression sioniste continue sur la bande de Gaza.
L'avion qui les transportait avait décollé de l'aéroport de l’occupation "Ben-Gourion" hier soir. Cet avion est équipé d’un matériel médical complet et une capacité de 40 lits.
Les médecins du ministère turc de la Santé se sont occupés des cas critiques après l’atterrissage de l'avion dans une tente d'urgence dressée à l'aéroport.
Les blessés ont été accueillis par des responsables turcs notamment le vice-Premier ministre Bashir Atalay et le ministre de la Santé Mohammed muezzin Ihsanoglu, ainsi que des représentants de l'Agence de coopération et de coordination turque du ministère.
Les blessés ont ensuite été transportés dans des ambulances, à un certain nombre d'hôpitaux pour y être soignés.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré avant-hier à l’aéroport Asan Boga d’Ankara, lors de la réception de quatre autres blessés, que son pays a l'intention de mettre en place un pont aérien humanitaire pour transférer le plus grand nombre possible de palestiniens blessés (environ 40 blessés lors de chaque vol) pour inclure près de 200 blessés dans une première phase.