vendredi 14 janvier 2011

Ken Loach aux Palestiniens : l’union fait la force

AFP / fr.news.yahoo.com
publié le jeudi 13 janvier 2011.
Le cinéaste anglais Ken Loach, militant de la cause palestinienne, en visite pour la première fois dans les Territoires occupés, a appelé les Palestiniens à ne pas sombrer dans les divisions s’ils veulent parvenir à la création d’un État indépendant.
M. Loach, 74 ans, est arrivé mardi dans les territoires palestiniens, où il a assisté le soir même à une présentation de son film "Le Vent se lève", qui décrit la lutte contre l’occupation britannique et pour l’indépendance de l’Irlande dans les années 20, et la guerre civile qui a suivi. On y suit deux frères, militants républicains nationalistes, qui finissent par se déchirer en raison de divergences politiques —une situation qui n’était pas sans rappeler des similarités à l’audience, nombreuse, du Palais culturel de Ramallah (Cisjordanie).
"C’est exactement comme le Hamas et le Fatah", a murmuré un spectateur pendant la projection, frappé du parallèle entre les divisions internes des républicains irlandais et celles des factions palestiniennes. "La leçon à tirer de l’expérience irlandaise, c’est que la division mène à votre perte", a expliqué aux spectateurs le réalisateur engagé, très applaudi, à la fin de la séance.
Connu pour ses opinions de gauche, Ken Loach, qui a souvent critiqué la politique d’Israël au Liban et à Gaza, avait retiré en 2009 son film "A la recherche d’Eric" de deux festivals pour protester contre le parrainage apporté par l’État hébreu à un autre cinéaste. "Ce n’est pas le moment de se taire, de faire du journalisme ou des films qui ignorent la réalité. C’est de justice qu’on a besoin ici", a-t-il plaidé, appelant à soutenir le boycottage commercial d’Israël et à "faire en sorte que ce pays devienne un paria".
Pour sa première visite, Ken Loach s’est dit très choqué par le mur de séparation entre Israël et les Territoires occupés. "Rien ne vous prépare au choc de voir le mur", a-t-il dit à l’AFP. "C’est une réalité si brutale et si dure, si illégale, qu’elle provoque un sentiment de colère".
Enfin, il a qualifié les négociations directes israélo-palestiniennes, moribondes, de "factices" et "frauduleuses", estimant qu’elles n’avaient aucune chance d’aboutir tant que le droit international ne serait pas respecté.
http://fr.news.yahoo.com/2/20110112...
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PO: réunion du Quartette le 5 février à Munich

19:49 13/01/2011
MOSCOU, 13 janvier - RIA Novosti
La prochaine réunion du Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU, UE) se tiendra le 5 février à Munich, en Allemagne, a annoncé la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, citée jeudi par les médias occidentaux.
Une nouvelle rencontre du Quartette est devenue nécessaire après l'échec des tentatives de Washington visant à persuader Israël de cesser la construction de colonies juives en Cisjordanie, condition posée par les Palestiniens à la reprise des négociations directes.
Relancées le 2 septembre à Washington, les négociations directes ont à nouveau été suspendues trois semaines plus tard, après que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a refusé de prolonger le moratoire sur la construction des colonies juives.
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"Israël" : les éventualités de la guerre existent mais elles sont faibles

13/01/2011  
Le Yediot Aharanot a indiqué dans son numéro paru ce jeudi qu’Israël suivait de près la crise politique au Liban, notamment après la démission des ministres du Hezbollah et de la chute du gouvernement de Saad Hariri. Citant des sources sécuritaires israéliennes, le Yediot Ahranot a souligné que « les prochains jours sont importants face à ce qui se passe au Liban, et les développements au Liban auront des répercussions sur toute la région ».  
Selon ce journal, les services de sécurité israélienne suivent également les développements sur la scène politique, mais « sans qu’il n’y ait de préparatifs spéciaux de la part de l’armée de l’occupation israélienne ».
Toutefois d’autres sources sécuritaires ont prévu que la situation se dégraderait au Liban et que cette situation affecterait aussi « Israël ». « Il est possible que le Hezbollah détourne l’attention de ce qui se passe au Liban en commettant des opérations terroristes contre Israël. Le Hezbollah n’a pas encore vengé l’assassinat d’Imad Moughniyeh, et il se peut qu’il profite de cette occasion. Toutefois, le Hezbollah n’ouvrira pas le feu facilement, parce qu’il sait d’avance la riposte israélienne contre tout le Liban ».
Le quotidien israélien a estimé que les éventualités de la guerre existent, mais qu’elles sont faibles parce que le Hezbollah n’a pas intérêt à un conflit dans les circonstances actuelles.  
Dans ce cadre, l’Ahranot a indiqué que le Hezbollah, qui a tiré des leçons de la guerre de juillet 2006, a multiplié par dizaines les réserves naturelles au Sud Liban.
Par ailleurs, un haut responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat a indiqué qu' "Israël suit attentivement" l'évolution de la crise politique au Liban. "Cette crise est une affaire intérieure libanaise. Mais nous suivons attentivement ce qui se passe. Israël est évidemment opposé à toute escalade de la situation à notre frontière nord avec le Liban", a-t-il expliqué.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a fait savoir pour sa part qu'"Israël suit avec vigilance" l'évolution de la situation au Liban, selon son porte-parole Barak Seri.
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Mahmoud Zahar promet une victoire historique au peuple de Palestine

jeudi 13 janvier 2011 - 06h:39
Al Qassam Website
Les Palestiniens connaitrons un triomphe historique dans toute future confrontation avec Israël, mais le coût en sera élevé du côté palestinien, a déclaré samedi le haut dirigeant du Hamas Mahmoud Zahar.
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Mahmoud Zahar, au centre de la photo
« Nous sommes seulement à quelques pas de la réalisation d’un triomphe historique qui pourrait nous coûter un grand nombre de nos enfants. Toutefois, dans la confrontation à venir avec l’entité sioniste, nous allons réaliser le rêve de nos ancêtres et l’histoire se remettra sur la bonne voie, » a dit Zahhar
Le responsable du Hamas a fait ces commentaires lors d’une cérémonie pour commémorer le deuxième anniversaire d’un massacre commis à l’école d’Al-Fakhoura sous contrôle de l’ONU à Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza.
L’école a été bombardée par les forces israéliennes lors de l’opération « Plomb durci », une offensive longue de trois semaines qui a commencé en décembre 2008.
Le dirigeant du Hamas était optimiste sur le fait que les Palestiniens finissent par obtenir justice.
« En l’espace de quelques années seulement, vous verrez le monde abandonner ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité. Le monde entier autour de nous se rend compte que c’est un crime délibéré, comme de vouloir diviser le Soudan, l’Irak et l’Egypte et diviser le monde entier », a dit Zahhar.
Le ministre de l’Intérieur à Gaza, Fathi Hammad, assistait à la commémoration avec plusieurs dirigeants du Hamas et les députés.
Abdullah Baroud, un enfant qui a été blessé dans l’attaque de l’école Al-Fakhoura, a prononcé un discours décrivant combien lui et ses amis avaient souffert. Il a demandé pourquoi les dirigeants israéliens qui « ont commis des crimes contre des enfants palestiniens innocents ne sont pas punis pour ce qu’ils ont fait ».
Un élève de l’école Bushra Dawoud a récité un poème témoignant de la douleur ressentie par les étudiants dont les amis et les camarades de classe ont été tués dans ce massacre.
Muhammad Abu Askra, qui a perdu deux fils et deux frères dans l’attaque, a parlé au nom des familles des victimes.
Il a soutenu que les dirigeants israéliens qui étaient responsables du massacre de l’école devraient être jugés devant des tribunaux internationaux.
« Combien de temps le monde gardera-t-il le silence devant les crimes israéliens contre le peuple de la bande de Gaza ? Pourquoi le deuxième anniversaire arrive-t-il avant que ces criminels soient remis à la justice ? » a-t-il demandé.
10 janvier 2010 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4014-Zahh...
Traduction : Info-Palestine.net
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En Cisjordanie, la difficile mission d’un « chasseur de colonies »

publié le jeudi 13 janvier 2011
Karim Lebhour

 
Les Palestiniens n’ont la maîtrise légale de leur sol que dans les portions de territoires dont Israël s’est officiellement retiré, c’est-àdire les zones A et B des accords d’Oslo (40 % de la Cisjordanie). Israël considère les 60 % restants (zone C) comme des « territoires disputés ».
Les rues tracées au cordeau, les pelouses bien taillées et les rangées de petites maisons parfaitement alignées donnent à Kochav Yaakov des allures de banlieue américaine au cœur de la Cisjordanie. Depuis sa fondation en 1985, cette implantation juive près de Ramallah a triplé de volume, grignotant les terres des villages palestiniens alentour. Kochav Yaakov et Tel Zion, son extension ultraorthodoxe, croissent rapidement.
En plusieurs endroits, grues et bulldozers déblayent le terrain pour de nouveaux logements, tous construits sur le même modèle, rapide et bon marché, qui se vendront à 30 % du prix d’une habitation équivalente à Jérusalem. Au volant de son 4 × 4, Dror Etkes note et photographie tous les travaux en cours. « Depuis la fin du gel de la colonisation (le 27 septembre 2010, NDLR), les colons construisent à toute vitesse. C’est du jamais-vu ! s’exclame-t-il. Je le prends comme un signe d’inquiétude. Ils essayent de bâtir avant d’en être empêchés. »
Cet ancien guide touristique israélien parcourt depuis près de dix ans les 121 colonies et les cent avant-postes de Cisjordanie dans lesquels vivent 300 000 Israéliens, avec pour mission d’établir la propriété des terres sur lesquelles sont établies les constructions. Inutile de compter sur le cadastre. Il n’y en a pas. Les « cadastrages » commencés par les Ottomans, puis poursuivis par les Britanniques et les Jordaniens, n’ont jamais été achevés.
« Les deux tiers de la Cisjordanie ne sont pas enregistrés et l’accès aux données existantes est verrouillé par les autorités israéliennes. Identifier les propriétaires palestiniens est très difficile. Quand j’y parviens, je passe les informations à des juristes », explique Dror Etkes.
Avec l’aide d’organisations israéliennes, ce « chasseur de colonies » a déjà initié une vingtaine d’actions en justice pour le compte de propriétaires palestiniens lésés qu’il aide à naviguer dans le système bureaucratique par lequel Israël contrôle plus de la moitié des terres de Cisjordanie. Il sourit de certains subterfuges, comme la passion récente des colons pour les enclos à chevaux : « On en voit partout ! C’est un moyen d’occuper un terrain sans enfreindre l’interdiction de construire. »
Dror Etkes arrête son véhicule devant un terrain en friche de Tel Zion. Les rangées de mobilehomes tracées au sol sont restées vides. « Nous avons pu prouver que l’extension se faisait sur le terrain privé d’un Palestinien et faire arrêter les travaux. » Quelques dizaines de mètres plus loin, en revanche, les travaux continuent. « Ce sont des terres d’État. Nous n’avons aucune chance », explique-t-il, pointant la démarcation sur l’écran de son ordinateur portable.
En juxtaposant des photos aériennes avec les données arrachées à coups de procès à l’administration militaire, Dror Etkes est parvenu à cartographier avec précision le statut juridique des terres de Cisjordanie. « Nous avons au moins réussi à ralentir les constructions sur les terres privées. Si nous avions eu cet outil vingt ans en arrière, la carte des colonies serait sans doute très différente », soupire-t-il.
Kochav Yaakov et Tel Zion ont été fondés sur des terres domaniales, puis étendus sur des terres privées. Selon un rapport rédigé en 2006 par l’association « La paix maintenant », 40 % des terres des colonies israéliennes ont été confisquées à des propriétaires palestiniens.
« Les propriétaires terriens possèdent rarement leur acte de propriété, note Khalil Toufakji, directeur du département de cartographie à la Société des études arabes. Dans les villages, on se contente le plus souvent du droit coutumier, mais ce flou juridique alimente les conflits entre familles et profite à Israël. »
Les Palestiniens n’ont la maîtrise légale de leur sol que dans les portions de territoires dont Israël s’est officiellement retiré, c’est-àdire les zones A et B des accords d’Oslo (40 % de la Cisjordanie). Israël considère les 60 % restants (zone C) comme des « territoires disputés ».
Dès la conquête de 1967, l’armée a commencé à saisir des terrains pour « raisons sécuritaires », avant de les donner aux premiers colons. Une quarantaine de colonies ont été fondées de cette façon. En 1979, un arrêt de la Cour suprême israélienne a mis fin à cette pratique. Pour contourner l’interdiction, les autorités israéliennes ont déclaré « terres d’État » les terrains non enregistrés et non cultivés.
« L’État s’est basé sur une série de lois ottomanes autorisant le Sultan à saisir les terres non inscrites au cadastre et en jachère depuis au moins trois ans. Du jour au lendemain, 100 000 hectares sont devenus propriété d’Israël. C’est le principal réservoir pour l’extension des colonies », constate Dror Etkes en balayant du regard les collines pelées du désert de Judée.
Les tours de passe-passe juridiques frisent parfois l’ubuesque. Quelques dizaines de kilomètres plus au nord, les autorités israéliennes viennent d’exproprier plusieurs dizaines d’hectares des villages palestiniens de Beit Iksa et Beit Surik, pour permettre le passage d’une ligne de train rapide entre Jérusalem et Tel-Aviv. La procédure est légale, si le projet sert également la population locale.
« Les autorités ont trouvé un petit truc, pointe Dror Etkes. Sur le papier, il est fait mention d’un prolongement possible de la ligne de train jusqu’à… Ramallah ! » L’administration israélienne pariant sans doute que, quand la paix viendra, tout le monde prendra le train !
"En médaillon : « Dans les villages, on se contente le plus souvent du droit coutumier, mais ce flou juridique alimente les conflits entre familles et profite à Israël », explique Khalil Toufakji.

Israël/Palestine : le “mur” au crible

publié le jeudi 13 janvier 2011
Gilles Paris

 
Il y a bientôt neuf ans, un gouvernement israélien dirigé par la droite reprenait à son compte, en l’adaptant, une idée née à gauche : la construction d’une “clôture de sécurité” visant à se séparer, en pleine deuxième intifada, des Palestiniens. Ce nouveau “mur”, et d’autres, a inspiré un dossier publié par l’Institut français des relations internationales (IFRI, un think-tank) dans le numéro d’hiver de sa revue Politique étrangère.
Disons-le tout de suite, le jugement porté sur les nouvelles murailles par les contributeurs de l’IFRI est assez négatif. “Non seulement les murs ne sont pas aussi efficaces qu’on veut le faire croire, mais ils constituent des facteurs de déstabilisation encore plus importants sur le long terme. Le mur est, en effet, une réponse binaire à des problématiques complexes, à des crises profondes (…) [ils] isolent les crises mais ne les résolvent pas. Il ne sert donc à rien de se cacher derrière le mur…”, estiment Franck Neisse et Alexandra Novosseloff.
C’est à un antropologue bon connaisseur de la région, Cédric Parizot, qu’est revenue la tâche dresser le bilan de la “clôture” israélienne. Avec une série de constats : la baisse des attentats en Israël est moins liée à la construction du “mur” (en 2010, rappelle-t-il, seuls 61% de son tracé sont érigés, et le rythme de construction a ralenti) qu’au retour massif de l’armée dans les palestiniens territoires à partir de l’opération Homat Magen (rempart) de mars 2002, à la multiplication des check-points et au renseignement.
“Les Israéliens attribuent à cet édifice une continuité et une efficacité qu’il n’a pas”, écrit Cédric Parizot, s’appuyant sur l’analyse d’un officier de réserve israélien Yaakov Amidror. Muraille séparant les Israéliens de l’intérieur de ceux des colonies isolées, isolant les Palestiniens pris dans les “poches” créées par un tracé sinueux jusqu’à l’absurde, le mur “peine à imposer une vision uniforme des espaces et des frontières”. Une formule éculée veut que les bonnes frontières fassent les bons voisins, mais ce principe est inapplicable dans un contexte aussi complexe que l’ensemble territorial que composent Israël et la Cisjordanie.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

George Mitchell rencontre les négociateurs des deux parties

13/01/2011 | 23h10
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a reçu jeudi à Washington successivement le chef palestinien des négociations avec Israël, Saëb Erakat, et son homologue israélien Yitzhak Molcho, a indiqué sans autre détail le porte-parole du département d'Etat.
Philip Crowley a par ailleurs réitéré l'opposition des Etats-Unis à une proposition palestinienne de résolution de l'assemblée générale de l'ONU contre la colonisation israélienne, estimant que cette question devait au contraire être réglée dans le cadre du processus de paix.
Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, ONU et Russie) se réunira le 5 février à Munich (Allemagne), pour voir comment relancer les négociations israélo-palestiniennes. Les négociations de paix, brièvement relancées en septembre à Washington après une interruption de 20 mois, ont pris fin moins d'un mois plus tard. 

Pénurie de médicaments à Gaza: le Hamas accuse l'Autorité palestinienne

13/01/2011 | 20h00
Le ministre de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé jeudi que 40% des médicaments de base manquaient dans la bande de Gaza, une pénurie imputable selon lui à l'Autorité palestinienne qui a rejeté ces accusations.
"La situation sanitaire à Gaza est très difficile, et s'il y a une nouvelle offensive israélienne, la situation sera catastrophique", a déclaré à l'AFP Bassem Naim, en précisant que 182 des 450 médicaments de base manquaient.
"C'est à cause d'une décision politique du gouvernement à Ramallah, qui ne les envoie pas", a-t-il dénoncé.
Une source au sein du Hamas a précisé que le mouvement islamiste lancerait un appel urgent aux organisations internationales pour faire pression sur le gouvernement de Ramallah (Cisjordanie occupée), contrôlée par le mouvement rival Fatah.
"Le gouvernement de Ramallah ne veut pas envoyer de l'aide médicale car cela aide le Hamas", a assuré cette source.
Interrogé par l'AFP, le ministre de la Santé de l'Autorité palestinienne, Fathi Abou Moughli, a récusé cette accusation, affirmant que le gouvernement de Ramallah était "complètement dévoué" à la population de Gaza, qu'il "approvisionnait de façon continue en médicaments".
"Tous les deux mois, nous envoyons entre 5 et 10 camions chargés de médicaments et d'équipements", a-t-il dit.
Il a estimé que la pénurie était le résultat de "la mauvaise gestion" du ministère de la Santé du Hamas, qui avait licencié quelque 1.600 employés et les avait remplacés par "des gens sans expérience avec la gestion et le stockage des médicaments".
Le Fatah et le Hamas sont à couteaux tirés depuis que le Hamas a pris le contrôle de Gaza en juin 2007 après en avoir chassé les forces loyales au président Mahmoud Abbas.
Le Hamas craint une offensive israélienne sur Gaza, après que les groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël.
Le mouvement islamiste a ordonné jeudi à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu. 

Plus de logements sur le site de l’hôtel Shepherd ?

14/01/2011
Des colons israéliens ont demandé à pouvoir construire 50 logements, en plus des 20 prévus, sur le site de l'ancien hôtel Shepherd, un bâtiment historique de Jérusalem-Est dont la destruction a provoqué un tollé international, a annoncé hier le quotidien israélien Haaretz. « Compte tenu de la sensibilité du site, le projet pourrait être retardé un moment », a estimé le quotidien, tout en citant un conseiller municipal de droite, Elisha Peleg, certain que la demande sera approuvée.  

Le Hamas ordonne à ses forces de faire respecter la trêve avec Israël

14/01/2011
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a ordonné hier à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'État hébreu à partir du territoire palestinien. L'objectif est d'éviter une escalade des tensions avec Israël et une nouvelle attaque de l'État hébreu, deux ans après l'offensive « Plomb durci » qui avait fait 1 400 morts palestiniens durant l'hiver 2008-2009.
Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a « donné des instructions au ministre de l'Intérieur et aux chefs de la sécurité afin de préserver le consensus national (sur la trêve) parmi les factions palestiniennes pour la protection de la bande de Gaza », selon un communiqué du mouvement, faisant allusion à la trêve décidée en janvier 2009. « Le consensus national entre les factions signifie que nous n'allons donner à Israël aucune raison de faire la guerre à Gaza », a expliqué un ministre du Hamas sous couvert d'anonymat. « Le gouvernement va défendre ce consensus parce que nous ne voulons pas qu'une nouvelle tragédie s'abatte sur le peuple palestinien », a-t-il dit, ajoutant : « Maintenant, Gaza est plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis 2007 (et la prise du pouvoir du Hamas) et Israël le sait. »
Mercredi, lors d'une réunion d'urgence avec le Hamas à Gaza, les principales factions armées du territoire ont accepté d'observer une période « d'accalmie », après que le Hamas eut relancé la veille « son appel à tous les groupes palestiniens pour qu'ils respectent le consensus national ». Des groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël qui, en représailles, a lancé des raids aériens sur Gaza. À la suite du regain de tension, des responsables israéliens ont agité la menace d'une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza, comme celle menée il y a deux ans dans le but déjà d'arrêter les tirs de roquettes contre son territoire. Des pays arabes ont également alerté le Hamas des risques encourus si les groupes armés poursuivaient les tirs de roquettes en direction d'Israël. 

"La paix ne sera pas instaurée, au Moyen-Orient, sans le Hamas" (Erdogan)

13 Janvier 2011 11:15 
IRIB - "L'instauration de la paix, au Moyen-Orient, ne se fera pas sans le Hamas.", a déclaré, le Premier ministre turc, cité par l'IRNA. "Toute négociation directe entre l'Autorité autonome et Israël n'aboutira pas sans la présence du Hamas.", a-t-il indiqué, avant de qualifier d'ennemis de la démocratie, ceux qui cherchent à contourner le Hamas. Réagissant aux propos du ministre israélien des Affaires étrangères, le Premier ministre turc, Recep Tayeb Erdogan, a affirmé que la politique de Tel-Aviv représentait une menace pour le Moyen-Orient. "Israël doit arrêter la colonisation, dans les territoires occupés.", a-t-il martelé.
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Grèce : protestation contre la visite d'Avigdor Lieberman

13 Janvier 2011 14:31 
IRIB- Selon le rapport de l’Agence de presse Grecque, ANA, des dizaines de Palestiniens et certains de leurs partisans se sont rassemblés, mercredi, à Athènes, devant le parlement, en guise de protestation contre la visite de Avigdor Lieberman, en Grèce.
Lieberman a entamé sa visite de 4 jours, mercredi, à Athènes, pour rencontrer les autorités de la Grèce, qui est, rappelons-le, membre de l’OTAN. C’est la première visite, en Grèce, d’un ministre israélien des A.E, depuis 15 ans.
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Entretien téléphonique du chef de la diplomatie britannique avec Mahmoud Abbas

13 Janvier 2011 18:05 
IRIB- Le ministre britannique des Affaires étrangères s’est entretenu, mercredi soir, avec le président de l’Autorité autonome palestinienne. Selon le site internet de l’Agence de presse qatarie, QANA, câblant de Ramallah, lors de ce contact téléphonique, Mahmoud Abbas a mis au courant William Hague des évolutions et de l’impasse du processus politique, dans la région, et cela, en raison de l’obstination israélienne à poursuivre sa politique de colonisation, dans les territoires occupés.
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Expédition militaire américano-française vers le Liban

13 Janvier 2011 20:37 
Farsnews- Le site israélien Debka file, proche des milieux d’espionnage de ce régime, écrit que deux navires de guerre, américain et français, en Méditerranée, se sont dirigés vers les eaux libanaises. Ce site prétend que ce mouvement a lieu pour empêcher les heurts miliaires entre le Hezbollah et Israël, à la suite de l’effondrement du gouvernement libanais. Selon les sources militaires américaines, à Washington, les Etats-Unis ont ordonné à leurs forces offensives baptisées «Enterprise» de se tenir prêtes à se diriger vers les frontières libanaises. Ce site a prétendu que l’objectif des Etats-Unis est d’empêcher les conflits frontaliers, au Liban. Le site Debka file ajoute que les Etats-Unis ont été, ces derniers jours, le théâtre de vastes contacts entre Obama et le roi saoudien, le président français et le Premier ministre libanais, Saad Hariri, pour coordonner les positions de l’Occident, au sujet du TSL. Et ce, alors que le secrétaire général de la Ligue arabe a mis en garde, quant aux conséquences dangereuses d’une crise politique libanaise, avant d’inviter les deux parties à la retenue, pour arriver à une solution. Par ailleurs, le président du parlement libanais a déclaré, aujourd’hui, que le Président Michel Sleimane débutera ses consultations, lundi prochain, pour la désignation du nouveau Premier ministre.
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"Lieberman est un gros problème pour Israël" (Erdogan)

13 Janvier 2011 21:17 
IRIB- Le Premier ministre turc a déclaré que le ministre sioniste des Affaires étrangères est un gros problème pour ce régime factice. Selon l'Agence de presse française, câblant de Dubaï, Recep Tayyip Erdogan a déclaré, à ce propos, que la présence d'Avigdor Lieberman, qui est une figure ultranationaliste, à la tête de la diplomatie israélienne, est une faute grave et peut être considérée comme une difficulté fondamentale, pour Tel-Aviv. Le Premier ministre turc a affirmé que, si les Israéliens veulent éliminer cette difficulté, ils devront mettre à l’écart Avigdor Lieberman. Il a, également, ajouté que Lieberman constitue un gros problème qui, si Israël ne le surmonte pas, à l’avenir, causera de graves et insolubles difficultés aux Israéliens. Les déclarations du ministre turc interviennent, à un moment où Lieberman s’est opposé à ce que Tel-Aviv présente des excuses à Istanbul, pour avoir attaqué le convoi d’aides humanitaires, pour les habitant de Gaza.
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L'aviation sioniste viole l'espace aérien du Liban

13 Janvier 2011 21:19 
IRIB- Alors que l'incertitude entoure l'avenir du Liban, au lendemain de l'effondrement du cabinet de Saad Hariri, l'aviation sioniste a violé, ce jeudi, l'espace aérien de ce pays. Les appareils sionistes ont survolé, à basse altitude, les régions de Marjayïoun, de Hassabiya, de Boghagh et de Jabar Barouk, au sud du Liban. Les avions de reconnaissance de l'armée de l'air d'Israël avaient, déjà, violé, tôt, dans la matinée, l'espace aérien des fermes libanaises de Chebaa.  
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Factions palestiniennes respectent la situation à Gaza si l’occupation cessera ses agressions

[ 13/01/2011 - 08:35 ]
Gaza- CPI
« Si l’occupation israélienne cessera ses agressions contre les habitants de la bande de Gaza, on assure que toutes les factions palestiniennes sont totalement prêtes à gérer et respecter la situation actuelle qui règne dans le secteur assiégé », on a appris des sources proches du Hamas.
 Les dirigeants de plusieurs factions palestiniennes de la bande de Gaza ont déclaré,  hier soir, au Hamas qu'ils allaient mettre fin aux tirs de roquettes en direction de l’occupation israélienne  pour ne pas provoquer une telle nouvelle offensive de l’entité sioniste ( l’occupation), mais à condition qu’elle cesse ses agressions contre les innocents Gazaouis.
Notons que l’armée occupante israélienne avait accentué récemment ses raids aériens et d’artilleries sur diverses régions de la bande de Gaza, sous différentes prétextes, en assassinant des dizaines de citoyens, des pécheurs, des fermiers, des ouvriers de collecte de gravier, ainsi d’autres civils innocents.

Médias : Le Caire met en garde le Hamas contre une autre offensive sioniste à Gaza

[ 13/01/2011 - 09:02 ]
Agences
La direction égyptienne a mis en garde le Hamas contre des risques sérieux d'une nouvelle offensive sioniste de grande envergure dans la bande de Gaza si les tirs de roquettes provenant du territoire palestinien assiégé, il y a plus de 4 ans consécutifs,  se poursuivaient, selon des sources médiatiques.
 « L'Égypte a fait remarquer au Hamas que la situation à Gaza était semblable à celle qui prévalait en décembre 2008 », ont souligné des sources.
Les dirigeants du Hamas ont annoncé toutefois que leur mouvement ne   cherche pas une nouvelle escalade à moins d'y être contraint, et sauvegarde l’intérêt principale de leur nation.
Des sources médiatiques ont également rapporté qu’un responsable palestinien à Gaza s'est refusé à tout commentaire sur les risques de toute nouvelle offensive sioniste dans le secteur assiégé, évoqués lors de discussions entre dirigeants du Hamas et représentants de deux pays, citant l'Égypte et un autre État arabe non dévoilé.
Il est à noter que le Hamas a porté la communauté internationale, les pays régionales et arabes responsables de toute nouvelle agression sioniste, exigeant la protection du peuple palestinien opprimé et qui souffre depuis des décennies sous l’ennemi occupant, proclamant la levée immédiate et durable de l’embargo sioniste, arbitraire, injuste et inhumain, notamment de mettre la pression sur l’occupation afin de cesser urgemment ses agressions barbares (de son aviation et artillerie) contre les habitants innocents Gazaouis.

L’occupation israélienne assassine,bombarde, se prépare à la guerre et anticipe des morts à Tel-Aviv

[ 13/01/2011 - 09:47 ]
Agences
«Des roquettes et des missiles tirés de tous les fronts s’abattront sur Tel-Aviv, nous estimons qu’il y aura des centaines de victimes »,  a reconnu le colonel Adam Zussman, commandant de la région Dan, qui comprend Tel-Aviv pour la défense passive,  lors d’une réunion du cabinet sioniste , hier, pour discuter des moyens de protéger la population civile en cas de guerre.
En déclarant à la radio militaire, le colonel Zussman, durant la réunion du cabinet sioniste qui a lieu à l'approche du 20e anniversaire du déclenchement de la première guerre du Golfe en 1991 au cours de laquelle l'Irak avait tiré 39 missiles « Scud » dotés d'ogives conventionnelles sur l’occupation israélienne, principalement sur Tel-Aviv et sa banlieue. Où deux sionistes avaient été tués et plus de 300 blessés.
« Le Hezbollah et le Hamas s'étaient équipés d'armes ayant une plus longue portée et plus puissantes  ces dernières années», a déclaré de son côté, le chef de l'Autorité nationale pour les situations d'urgence, « Zeev Tzukran ».
Zeev Tzukran a également que le Hezbollah dispose de dizaines de milliers de missiles, dont la tête contient des centaines de kilos d'explosifs capables de provoquer de très importants dégâts.
« En cas de guerre, il y aurait un « exode massif de la population », des réfugiés chez des proches, d’autres dans les abris publics et les sous-sols des centres commerciaux et ses bâtiments publics », a-t-il ainsi souligné. En propageant le scénario de guerre et provoquant contre le Hezbollah et le Hamas.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, de sa part, a lui aussi fait remarquer que le Hezbollah disposerait de 60 000 roquettes et missiles.
  « Le Hezbollah et le Hamas s'arment en vue de frapper la population civile, notre point faible », a affirmé à la radio publique, de son côté, le ministre sans portefeuille « Yossi Peled », membre du cabinet de sécurité.
En incitant contre les peuples opprimés et agressés, ainsi en propageant la prévision guerrière sioniste, l’ancien général « Yossi » a ajouté : « Nous vivons dans une île au milieu d'un océan musulman hostile », prétendant que son état d’entité occupante sioniste tient du devoir de tout faire pour protéger le pays (l’occupation israélienne).

La sécurité de Netanyahu humilie des journalistes demandant de se dénuder

[ 13/01/2011 - 11:28 ]
Agences
La sécurité du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a forcé des membres de la presse étrangère à se déshabiller, dont une correspondante arabe enceinte, lors d'une conférence de presse mardi à la ville occupée d'al-Qods, selon des témoignages de journalistes.
Les agents de sécurité ont soumis à des «humiliations», et parfois à une fouille corporelle, certains des dizaines de journalistes internationaux basés en entité sioniste, invités à participer mardi soir à la conférence de presse annuelle de Netanyahu dans un grand hôtel de la ville, ont rapporté ces témoins.
Une reporter et productrice de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, Najwan Simri, 31 ans, s'est ainsi vue demander de retirer son soutien-gorge. Elle s'y est refusée et n'a en conséquence pas été autorisée à entrer dans la salle où se déroulait l'événement.
 «Je suis enceinte, dans le quatrième mois, et j'ai demandé à ce qu'ils n'utilisent pas le détecteur de métaux. Ils m'ont écartée et m'ont demandé de retirer ma veste, puis ma chemise, et enfin mon soutien-gorge, ce que j'ai refusé de faire», a déclaré à l'AFP Mme Simri.
L'Association de la presse étrangère (FPA) en entité sioniste, basée à Tel-Aviv, a protesté vivement auprès du bureau du Premier ministre sioniste.
«Nous sommes conscients des exigences sécuritaires mais il est totalement inacceptable d'inviter des gens à une réception dans un hôtel 5 étoiles puis de les contraindre à se déshabiller à l'entrée», estime la FPA dans un communiqué.
Selon la FPA, d'autres journalistes ont dû retirer leurs sous-vêtements, notamment le chef du bureau du Wall Street Journal à Tel-Aviv. Certains correspondants ont refusé d'entrer plutôt que de se laisser fouiller.

L‘occupation transfert le détenu Majd Obeid au centre interrogatoire de Jalama

[ 13/01/2011 - 11:22 ]
Al-Khalil – CPI
Les autorités de l'occupation ont transféré, le mardi 11/1, le détenu Majd Maher Obeid (21 ans), de la ville d’al-Khalil, au centre interrogatoire de Jalama.
La mère du prisonnier Obeid a déclaré au "Centre palestinien d'information" que les autorités occupantes sionistes ont transféré son fils Majd vers le centre d’enquête de Jalama, après une légère amélioration de son état de santé, alors que ses quatre compagnons, Mohannad Neiroukh, Wael al-Bitar, Wissam al-Qawasmi et Ahmed al-Awiwi se trouvent encore à l’hôpital de Ramla.
Elle a ajouté que les autorités de l'occupation enquêtent avec son fils autour de son appartenance au mouvement du "Hamas", ainsi que des tirs de feu et d’autres histoires fabriquées fausses, en disant : «Il semble que l’autorité du Fatah a donné des informations fausses aux autorités occupantes que mon fils dément catégoriquement».
La mère a porté le président de l’autorité du Fatah, Mahmoud Abbas, responsable de l'arrestation de Majd et ses camarades, en soulignant que l’état de santé de son fils est très mauvaise, notamment après la grève de faim qu’il a effectué dans les prisons de l’autorité du Fatah et qui a duré 45 jours.
Elle a indiqué que son fils avait attrapé une forte grippe en souffrant énormément des maux de tête et de sa poitrine après qu’on l’a laissé au grand froid durant son arrestation dans les prisons de l’autorité, alors que les geôliers sionistes profitent de son état de santé et sa grande fatigue pour prendre des informations et reconnaissances.  
Il est à noter que les forces de l'occupation ont arrêté le jeune Majd et ses compagnons avant cinq jours, quelques heures seulement de leur libération des prisons des milices d’Abbas après 28 mois de prison sans jugement, où ils ont effectué une grève de faim pendant 45 jours.   

Erdogan:Nous soutenons le Hamas qui est un mouvement politique et de lutte contre l’occupation

[ 13/01/2011 - 10:34 ]
Doha - CPI
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la Turquie soutient le Hamas qui est un mouvement politique qui a remporté les élections démocratiques et  de lutte contre l’ennemi occupant israélien, le conflit dans la région ne sera résolu qu’après un compromis en incluant le Hamas.
Lors des déclarations sur la chaîne d’"Al Jazeera", mercredi soir 12/1), M. Erdogan a déclaré : "Nous sommes toujours à côté du Hamas quand il a raison, hier je le soutenait et maintenant je le soutient, cependant, le Hamas est un mouvement de résistance, et je ne le vois pas comme un "terroriste",  se sont des gens qui défendent leur terre. Je le voit un mouvement politique et élu, c’est un parti qui a remporté les élections démocratiques».
Erdogan a confirmé qu’il a affirmé, au chef du Quartette « Tony Blair », que la table qui n’inclut pas le Hamas, n’aboutira à aucune solution de paix, tout en accusant les ennemis de la démocraties qu’ils n’ont pas donné au Hamas une telle opportunité et ont fait tout leur possible pour le renverser, en maintenant leur embargo inhumain et injuste contre un million et demi des habitants de Gaza enfermés dans une grande prison.
Erdogan a déclaré: «Vous devez comprendre, Ô Tony Blair que le Hamas fait partie du sujet,  c’est une réalité que vous deviez l’observer. Maintenant,  Hamas et Fatah sont deux éléments importants en Palestine et si vous les voyez un seul et n’observez pas l’autre (Hamas), la paix palestinienne ne se réalisera jamais ».
Le Premier ministre turc appelé gouvernement sioniste de présenter des excuses auprès de la Turquie et faire une indemnisation aux familles des victimes turcs assassinés dans les eaux Méditerranées lors de l’assaut de la marine sioniste sur la flottille humanitaire le 31 mai dernier, tout en insistant que les relations bilatérales ne seront réformés qu’après la réalisation des conditions turques.
En Effet, Erdogan s’est pris fortement contre le ministre sioniste des affaires étrangères Avigdor Lieberman, le décrivant comme « sordide ».
« Lieberman a fait tous les actes méprisables", a ainsi poursuivi Erdogan, ajoutant que l’actuel gouvernement de Netanyahu est le plus mauvais pour la Turquie.

Les factions palestiniennes exigent de démasquer les plans oppressifs sionistes

[ 13/01/2011 - 11:58 ]
Gaza – CPI
Les factions et les forces du travail national dans la Bande de Gaza ont affirmé leur attachement à la protection du peuple palestinien face aux plans criminels sionistes, appelant au cours d'une réunion qui a eu lieu hier, le mercredi 12/1, à Gaza, à un vaste mouvement pour démasquer les plans et les intentions oppressives contre notre peuple.
Le leader du Hamas, Ayman Taha, a déclaré dans un discours au nom des forces et des factions qui ont assisté à la réunion: « Les factions de la résistance palestinienne confirment que notre peuple est une victime de l'occupation depuis plus d'un siècle et qu'il a le droit de résister à l'ennemi sioniste dans le cadre du consensus national ».
« Les factions ont réitéré leur attachement à la sécurité de notre peuple et à sa protection devant toute agression sioniste, et elles ont appelé la communauté internationale, les institutions juridiques internationales, l'organisation de la conférence islamique et la Ligue arabe à assumer leurs responsabilités en faisant pression sur l'occupation afin de l'empêcher de commettre des massacres contre le peuple palestinien », a ajouté Taha.
Le leader du Hamas a poursuivi : « les factions ont également affirmé la nécessité de réaliser et de renforcer les relations réciproques entre les factions, et l'importance de démontrer les efforts visant à promouvoir l’unité et fournir les éléments de la fermeté de notre peuple ».
Il a conclu en disant : « Les factions du travail national ont réclamé que le Hamas et le Fatah doivent prendre les risques qui entourent le peuple palestinien, et à tenir une séance de dialogue pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes et réaliser la réconciliation ».

Des affrontements entre la résistance et les forces de l'occupation à l'est de Gaza

[ 13/01/2011 - 12:21 ]
Gaza - CPI
Un affrontement armé a éclaté, aujourd’hui matin jeudi 13/1, à l'est de la ville de Gaza, où les forces occupantes ont lancé des obus d'artillerie.
Des témoins oculaires ont rapporté que des combattants de la résistance palestinienne se sont affrontés, jeudi matin, avec les forces de l’occupation installées à l'est de la ville de Gaza, à près du poste militaire de Nahel Oz.
Ils ont ajouté que des tirs sporadiques ont été entendus, de temps à autre, entre les combattants de la résistance et les soldats israéliens qui ont tiré deux obus d'artillerie.
Les témoins oculaires ont rapporté qu’une fumée monte de région touchée par les obus au moment où les affrontements se poursuivent toujours.
Les sources médicales palestiniennes démentent que des blessés sont arrivés à l'hôpital suite à ces affrontements et aux bombardements sionistes contre cette région.

L'armée sioniste transfère une base militaire au Néguev afin d'y renforcer la judaïsation

[ 13/01/2011 - 12:47 ]
al-Nassera – CPI
Le ministère sioniste de la guerre a décidé de transférer l'une de ses grandes bases militaires installées à Tel-Aviv au Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 afin de d’achever ses mesures et plans visant à judaïser la zone et y renforcer la colonisation.
Selon les déclarations du directeur général du ministère, Udi Shani, lors de sa réunion avec les chefs des autorités locales au Néguev, le mercredi 12 janvier 2011, des centaines de soldats sionistes et des civils qui travaillent à l'armée en plus de milliers d'autres travaillent dans cette grande base logistique.
Shani a insisté sur l'importance stratégique accordée par les autorités de sécurité sioniste à la région du Néguev, et le processus de transfert de l'armée dans cette zone, soulignant que le ministère de la guerre et celui des finances négocient actuellement pour définir le budget nécessaire pour transférer la base des services de renseignements qui comporte toutes les unités technologiques du renseignement militaire et l’institut technologique appartenant au département des écoutes.
Il a poursuivi que « le processus de transfert des bases de l'armée au Néguev vont renforcer la colonisation dans cette zone », et que « le transfert est une opération économique pour l'Etat car la région du Néguev est dotée d’une bonne économie et des propriétés stratégiques ».

Le Djihad islamique : Gaza s'expose à une agression sioniste organisée

[ 13/01/2011 - 12:51 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Djihad islamique en Palestine a affirmé que la Bande de Gaza s'expose actuellement à une agression sioniste organisée qui peut s'intensifier pour parvenir à l'étape d'incursion, insistant sur le droit légitime de la résistance palestinienne à répondre à l'escalade sioniste.
Le dirigeant du Hamas, Khaled al-Batch, a déclaré, le mercredi soir 12 janvier 2011 dans ses déclarations à la chaîne al-Alam : "Face à cette agression, nous disons que le message de notre peuple palestinien est clair, nous avons le droit d'affronter l'occupation et de répondre à ses crimes, et tant qu'il y aura un pouce de nos territoires occupé, cela confirme notre droit garanti à la résistance et que nous ne l'abandonnerons pas".
Les avions militaires de l'occupation sioniste ont lancé durant les derniers jours une série de raids aériens contre la Bande de Gaza, ciblant des sièges gouvernementaux et civils, d'autres de la résistance, et faisant des morts et de nombreux blessés parmi les citoyens palestiniens.

De violents affrontements au village de Qasra lors d’une invasion des colons sionistes

[ 13/01/2011 - 17:34 ]
Naplouse – CPI
De violents affrontements ont éclaté dans le village Qasra, au sud de Naplouse, entre les citoyens palestiniens et des dizaines de colons sionistes, aujourd’hui après-midi jeudi 13/1/2011, après l’incursion des extrémistes.
Les colons sionistes qui étaient protégés par les forces de l'armée de l’occupation ont envahi le village, en tirant des coups de feu hasardeux et jetant des pierres vers toutes les directions et les maisons résidentielles, en incendiant une voiture qui appartient à Aymen Tayssir, et agressant farouchement tous les citoyens palestiniens qu’ils trouvaient sur leur passage, ce qui a entraîné à la blessure de trois personnes.
 On souligne que le village de Qasra est situé près d’un regroupement de colonies sionistes, et qu’il s’expose quotidiennement aux attaques et agressions des colons  sionistes extrémistes.

"L'Aide Médicale" met en garde contre la réduction des services offerts aux enfants de Gaza

[ 13/01/2011 - 18:00 ]
Gaza – CPI
Une institution palestinienne qui travaille au secteur de santé a mis en garde contre la réduction des services offerts aux enfants palestiniens dans la Bande de Gaza, en particulier les blessés d'entre eux et ceux atteints de cancer, en raison des violations sionistes contre la Bande de Gaza, par la continuation du sévère embargo injuste depuis plus de 4 ans successifs ou à des attaques répétées.
L'Institution palestinienne de l'aide palestinienne a affirmé qu'elle a travaillé durant l'année 2010 afin d'offrir une gamme de services conçus pour aider les enfants malades et blessés qui ont été touchés à cause des pratiques sionistes au cours de la dernière offensive "Plomb Durci" menée par l'armée sioniste contre le secteur assiégé et durant 22 jours du 27 décembre 2008 jusqu'au 18 janvier 2009, tuant plus de 1400 martyrs dont la majorité était des enfants, femmes et des hommes âgés et environ 5 000 blessés.
Dans son rapport annuel, l'organisation palestinienne pour l'aide médicale a présenté durant l'année dernière des aides financières, les services publics et les médicaments à des dizaines d'enfants blessés et atteints de cancer, grâce à ses divers programmes spécialisés pour alléger les souffrance des enfants.
De son côté, le directeur de l'institution dans les provinces de Gaza, Dr. Aeid Yaghi, a dit: "Nous travaillons de fournir des services intégrés et qualitatifs qui visent à améliorer l'état de santé et le développement socio-économique et psychologique des enfants blessés et leurs familles".
Il a attiré l'attention que les équipes de secours médical poursuivent l'état de 276 enfants blessés et fournissent un programme complet visant à aider ces enfants et à les présenter les aides financières, où leur insinuation a pu durant l'année dernière de fournir des sommes d'argents aux enfants en aide de l'organisation italienne "Ghazalah".
Yaghi a ajouté que son établissement présente ses services aux enfants blessés pour un âge limité par 14 ans, par les dons des familles italiennes amies et solidaires avec le peuple palestinien, ajoutant qu'ils poursuivent actuellement l'état sanitaire de plus de 100 enfants orphelins et plus de 50 autres qui souffrent du cancer, 21 atteints de maladies chroniques comme la cardiopathie et la néphropathie.
Il a indiqué que "L'aide médicale" travaille pour alléger la souffrance des enfants malades sur le niveau sanitaires, économiques et sociales en offrant des aides financières à chaque enfant, montrant finalement que ces aides offertes à travers des visites aux enfants dans leurs maisons par les équipes de secours médical dans les cinq provinces de la Bande de Gaza.

L’occupation présente une liste d’accusations contre deux enfants de Selwane

[ 13/01/2011 - 13:58 ]
Selwane - CPI
Le parquet sioniste a présenté une liste d'accusations contre deux enfants âgés respectivement de 14 et 15 ans, du quartier de Selwane, au sud de la mosquée d’al-Aqsa, au cours d'une session du tribunal sioniste de première instance, tenue la nuit dernière, à al-Qods occupée.
La liste comporte des accusations de lancement des pierres sur la police de l’occupation, alors que le tribunal sioniste a décidé d'imposer la résidence surveillée contre les deux enfants jusqu'à la fin de ce qu'il a appelé "procédures judiciaires".
Le Centre d'information de Wadi Helwa, à Selwane, a déclaré dans un communiqué de presse paru, aujourd'hui 13/01, que ce genre de résidence imposée contre les deux enfants, Mahmoud El-Banna et Omar Siam, dure depuis plus d'un an.
Il a ajouté que les deux enfants ont lancé des pierres sur les colons suite à une attaque d’un extrémiste sioniste qui a ouvert le feu de son arme sur les Palestiniens, et malgré cela il a été libéré directement après cette affaire.
Le Centre a indiqué que les délibérations des audiences de ce tribunal ont montré que les enquêteurs ne cherchaient pas à connaître la vérité, mais voulaient seulement condamner les deux enfants.

L’occupation construit un hôtel au dessus du cimetière al-Qishla à Jaffa

[ 13/01/2011 - 23:24 ]
Al-Nasserah – CPI
La Fondation al-Aqsa pour les Legs pieux et le patrimoine a révélé qu’une association sioniste a commencé la construction d’un hôtel touristique au-dessus du cimetière historique al-Qishla adjacent à la grande mosquée de Jaffa. Des dizaines de tombes musulmanes qui se trouvaient sur le site ont été détruites.
La prétendu « Autorité des Antiquités israéliennes » a procédé à des opérations d’excavation durant lesquelles ils ont exhumé et profané plusieurs tombes dans le cimetière d’al-Qishla qui fait partie du cimetière historique d’al-Baria, dans lequel sont enterrés des musulmans de l’époque mamlouk aux ottomans.
La Fondation a affirmé dans un communiqué que « son équipe a effectué une visite cet après-midi au cours de laquelle elle a découvert que des entreprises sionistes ont commencé de vastes travaux de construction d’une grande plate-forme avec des coulages de béton sur une grande surface du cimetière d’al-Qishla, avec des bulldozers et des pelleteuses ».
Selon les informations détenues par la Fondation al-Aqsa, l’hôtel sera construit sur plusieurs étages et un sous-sol, ce qui expose le cimetière à son extinction et à sa destruction totale, outre le fait qu’un tel bâtiment aura une incidence négative sur la sacralité de la grande mosquée adjacente au cimetière.