mercredi 30 juin 2010

Lieberman dévoile son "plan de paix"

Jérusalem Post
publié le mardi 29 juin 2010.

24.06.10
Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a formulé jeudi une demande spéciale. Celle-ci consiste en un "échange de territoires peuplés" qui placerait ainsi une grande partie des Arabes israéliens dans un nouvel Etat palestinien.
Dans une tribune publiée jeudi dans le Jerusalem Post, intitulée "Mon plan pour une résolution du conflit", Lieberman souligne qu’il ne s’agirait pas d’un "transfert physique de population ni de démolitions d’habitations". Mais plutôt de "créer une frontière là où il n’en existait pas, en fonction de la démographie…" Et de préciser que "les Arabes qui vivaient, jusque-là, en Israël recevront la citoyenneté palestinienne".
Le ministre écrit, par ailleurs, que la pression croissante de la communauté internationale sur Israël pour un retour aux frontières d’avant 1967 n’a aucun fondement juridique. Pour lui, "apaiser les demandes territoriales maximalistes des Palestiniens" n’est pas une solution au conflit. Cela ne ferait que déplacer le conflit à l’intérieur des frontières d’Israël.
La communauté internationale cherche à la fois à "créer un Etat palestinien homogène et un Etat binational en Israël. Pour une paix et une sécurité durables, nous devons créer une vraie division politique entre Arabes et Juifs, chacun jouissant de son auto-détermination", à partir d’un échange de territoires pour constituer deux Etats distincts et homogènes. Sans que cela n’empêche les minorités demeurant dans chaque Etat de jouir de leurs pleins droits civils.
La citoyenneté des Arabes israéliens retirée légalement
Pour justifier le retrait de la citoyenneté israélienne aux Arabes israéliens, Lieberman cite la résolution 55/153 de l’Assemblée générale des Nations unies rédigée en 2001, qui rendrait légale la manœuvre dans le cadre du transfert de territoires d’un Etat à un autre Etat.
D’autre part, Lieberman estime que les Arabes se considérant comme Palestiniens devraient en toute logique accepter ce plan.
Il conclut en appelant à un référendum auquel participeraient tous les Israéliens "sans considération de race ou de religion" pour trancher sur la question. Les Israéliens devraient, selon lui, "faire preuve de maturité politique pour assurer la paix, qui est dans l’intérêt de chacun".
Mercredi, Lieberman avait appelé Kadima à "accepter le principe d’échange de territoires et de populations" et d’abandonner celui de "la terre contre la paix".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1275377915040&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
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Un Juif d’Hébron ne demandera pas à récupérer sa maison avant le retour des Palestiniens

Muhammad Oweiweih
publié le mardi 29 juin 2010.
Traduction M.C.
25/06/2010
Hébron —Ma’an— Un vieux monsieur juif d’Hébron a demandé au maire de la ville l’autorisation d’être enterré dans un cimetière musulman quand il mourra parce qu’il est opposé à ce que son corps soit placé dans l’un des lieux désormais sous le contrôle de colons israéliens.
Haim Bajayo, 75 ans, est allé voir le maire Khalid Al-Useili dans son bureau et rappelé en détail les rapports de bon voisinage qu’entretenaient Juifs et Arabes jusqu’à l’arrivée des dizaines de milliers d’immigrants étrangers entre les années 1920 et 1948, année où Israël a été créé et où la plupart des Juifs d’Hébron ont fui vers le nouvel état créé en leur nom.
Bajayo est né à Hébron en 1935 et a grandi dans le quartier de Daboya avec sa famille, qui y avait une maison dont il a gardé les titres de propriété jusqu’en 1977. Dix ans après qu’Israël ait pris le contrôle de cette ville palestinienne et commencé à laisser ses citoyens s’y installer, Bajayo a cérémonieusement cédé son domicile au profit de la municipalité palestinienne. Le maire de l’époque était Fahd Al-Qawasmi.
"Tant que [les colons] sont à Hébron, il n’y a aucune chance de parvenir à un accord" pour mettre fin à ces soixante ans de conflit, a-t-il dit au maire. "Je ne veux pas récupérer ma propriété ou ma maison tant les maisons et terres palestiniennes ne seront pas restituées. Le jour-même où les Palestiniens récupéreront ce qui leur a été pris en 1948, je viendrai vous dire ’J’ai une maison... enregistrée au service immobilier’."
Dans la vidéo de sa récente entrevue avec Al-Useili, Bajayo rappelle l’histoire de sa famille, qui a quitté l’Espagne pour le Maroc avant de s’installer en Égypte. Son grand-père est venu en Palestine et a vécu à Hébron. La famille de Bajayo a été témoin du massacre des Juifs d’Hébron en 1929. "Si la famille Abu Haykal n’avait pas protégé mon grand-père à l’époque, je ne serais pas né", dit-il.
À ce moment de la vidéo, le maire interrompt Bajayo pour préciser que le responsable du massacre est un officier du Mandat Britannique, contrairement à ce que raconte Israël qui rejette entièrement la faute de ces effusions de sang sur les Palestiniens. Bajayo confirme le commentaire du maire, qui correspond à ce qu’il a entendu de son père et son grand-père : Juifs et Palestiniens d’Hébron se traitaient autrefois en voisins.
Bajayo poursuit en disant au maire qu’il s’est violemment opposé à l’occupation de maisons palestiniennes d’Hébron par les colons israéliens. "Les colons sont un obstacle à la paix, et les Palestiniens doivent recouvrer leurs droits et retrouver leurs maisons et les territoires occupés en 1948. Une fois que les Palestiniens seront de retour à Hébron, je pourrai revenir dans la maison que mon grand-père avait dans la ville", explique-t-il.
À la fin de l’entrevue, Bajayo demande qu’après sa mort, son corps soit enterré dans un cimetière musulman en signe de respect pour l’histoire de sa famille qui vivait autrefois en paix avec ses voisins arabes de la ville. "Je veux être enterré à Hébron. Je ne veux à aucun prix aller dans un cimetière juif, parce qu’ils sont sous le contrôle des colons. Je demande un lieu de sépulture modeste dans un cimetière musulman", explique-t-il.
Pour sa part, le maire a accueilli Bajayo en ami. "Haim, vous êtes toujours le bienvenu", dit Al-Useili dans la vidéo. "Pas comme invité, mais comme authentique citoyen d’Hébron. C’est un honneur pour nous."
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=294067
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Israël hostile à la création d'un Etat palestinien avant 2012

12:17 29/06/2010
JERUSALEM, 29 juin - RIA Novosti
Israël n'admettra pas la possibilité de créer un Etat palestinien indépendant d'ici 2012, a déclaré mardi à Jérusalem le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman.
"Il n'y a aucune chance pour la création d'un Etat palestinien d'ici 2012", a indiqué le ministre à l'issue des négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
"Néanmoins, le rôle du Quartette international (pour le règlement au Proche-Orient) reste positif, notamment dans deux domaines: l'économie et la sécurité", a-t-il ajouté.
Le président russe Dmitri Medvedev avait déclaré auparavant que la Russie contribuerait au règlement au Proche-Orient sur la base du droit international,  l'approche de Moscou restant invariable: à l'issue du règlement, un Etat palestinien indépendant devrait coexister en paix avec Israël.

Beyrouth appelle à mettre fin aux menaces israéliennes

15:42 29/06/2010
DAMAS, 29 juin - RIA Novosti
Le Liban appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin aux violations israéliennes de sa souveraineté ainsi qu'aux menaces proférées par Tel Aviv à son adresse, lit-on mardi dans une lettre du gouvernement libanais adressée au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Depuis trois mois, les avions de l'Armée de l'air israélienne ont violé à 347 reprises l'espace aérien du Liban alors que ses frontières maritime et terrestre ont été violées 33 et 75 fois respectivement, indique la lettre adressée à M.Ban Ki-moon à la veille de son compte-rendu sur le respect de la résolution 1701 qu'il doit soumettre au Conseil de sécurité.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité, adoptée en août 2006, a mis fin à l'invasion israélienne au Liban et a exhorté les deux pays à respecter mutuellement leur souveraineté et leur intégrité territoriale.
Par ailleurs, la lettre appelle la communauté internationale à faire cesser les menaces israéliennes contre le pays du cèdre. Ces menaces déstabilisent le pays en créant un sentiment d'insécurité chez l'habitant, précise la lettre.
Les dirigeants israéliens, notamment le premier ministre Benjamin Netanyahu, ont à plusieurs reprises menacé le Liban de détruire son infrastructure en cas de nouvelle guerre.

La violente charge du roi Abdallah contre l’Iran et Israël

Le monarque saoudien, qui rencontre ce mardi Barack Obama à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots lors de la récente visite à Djeddah d’Hervé Morin, le ministre de la Défense. « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël », lui a déclaré le roi Abdallah, le 5 juin dernier.
Cette violente diatribe contre les deux ennemis désignés de l’Arabie nous a été confirmée par deux sources, diplomatique et militaire, françaises à Paris. On ignore quelle a été la réaction du ministre de la Défense, qui était entouré d’une poignée de diplomates et de hauts-gradés lors de l’audience avec le roi, point d’orgue d’une visite de deux jours en Arabie, un mois avant celle du souverain à Paris.
La charge d’Abdallah est intervenue quelques jours après l’assaut israélien contre la flottille humanitaire au cours duquel neuf Turcs ont été tués par les forces de sécurité de l’Etat hébreu. La bavure a suscité une vague de critiques dans le monde arabe et placé Israël sur la défensive au plan international. L’impunité dont jouit, selon lui, Israël exaspère le roi Abdallah, déçu que l’Etat hébreu n’ait jamais accepté son plan de paix global, présenté au nom des 22 pays arabes lors d’un sommet à Beyrouth en 2002.
Toute aussi profonde, sa colère contre l’Iran est alimentée par les craintes que suscitent en Arabie les ambitions nucléaires de Téhéran. Il faut y ajouter l’antagonisme traditionnel entre les deux pôles principaux de l’islam : Riyadh pour le monde sunnite et Téhéran pour les chiites.
Le pouvoir saoudien ne supporte pas l’entrisme iranien dans les affaires intérieures libanaise, irakienne, yéménite et même au sein du royaume wahabite, où l’Iran est soupçonné de «travailler » certaines franges radicales de la minorité chiite.
Ironie du calendrier : il y a quinze jours, le Times rapportait que l’Arabie saoudite avait donné son feu vert au survol de son territoire par des avions israéliens pour aller bombarder des sites nucléaires iraniens. Riyadh a catégoriquement démenti ces allégations.
Le roi Abdallah est attendu le 12 juillet à Paris pour l’inauguration de l’exposition au Louvre consacrée aux « Routes d’Arabie, archéologie et histoire du royaume d’Arabie saoudite ». Le monarque saoudien aura à cette occasion des entretiens politiques avec Nicolas Sarkozy. Claude Guéant, le secrétaire-général de l’Elysée, s’est rendu en mai en Arabie pour « pousser » certains dossiers commerciaux, notamment celui lié à la construction d’un TGV entre les villes saintes de La Mecque et Médine pour laquelle Alsthom est en lice. 

Jérusalem-Est : Israël s'expose à de nouvelles violations du droit international

29 juin 2010
Le Rapporteur spécial de l'ONU Richard Falk a appelé Israël à éviter de nouvelles violations du droit international à Jérusalem-Est, où le maire envisage de démolir 22 bâtiments dans le quartier de Silwan. Quatre membres du Conseil législatif palestinien sont également menacés d'y perdre leur droit de résidence.
« Ces mesures, si elles sont prises, violeraient le droit international, et certaines pourraient être considérées comme des crimes de guerre selon le droit international humanitaire », a prévenu l'expert indépendant choisi par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour surveiller la situation des Droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967.

« Il est troublant qu'Israël envisage de révoquer les permis de résidence de Muhammad Abu-Teir, Ahmad Attoun, Muhammad Totah, et Khaled Abu Arafeh, tous d'anciens ou actuels membres du Conseil législatif palestinien et résidents de longue date à Jérusalem-Est, en particulier depuis que la Haute court de justice israélienne a prévu d'examiner leur cas le 6 septembre », a noté Richard Falk.

Le Rapporteur juge particulièrement choquant qu'Israël semble prêt à transférer de force ces individus en raison de leur absence présumée de loyauté à l'égard de l'Etat d'Israël. « Israël, en tant que force occupante, a l'interdiction de transférer des personnes civiles de Jérusalem-Est, et a l'interdiction de forcer des Palestiniens à prêter allégeance ou affirmer leur loyauté à l'égard de l'Etat d'Israël », a-t-il insisté.

Revenant ensuite sur le projet du maire de Jérusalem, de détruire 22 bâtiments dans le quartier de Silwan, Richard Falk a appelé le gouvernement israélien à empêcher les démolitions prévues. « Jérusalem-Est est un territoire occupé selon le droit international », a-t-il rappelé, avant de souligner que le droit international ne permettait pas à Israël « de détruire des maisons palestiniennes pour faire de la place pour la construction d'un jardin prévu par le maire ».

Le 24 juin, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'était déjà dit profondément préoccupé par la décision de la municipalité de Jérusalem de faire avancer son projet de démolitions de maisons et ses activités de colonisation dans le quartier de Silwan. « Ces projets sont contraires au droit international et aux souhaits des résidents palestiniens », avait-il ajouté dans un communiqué.
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Nouveau stade français portant le nom d'un détenu palestinien

28 Juin 2010
La municipalité de Valenton dans la province française de "Val Le Mans" a inauguré hier un stade sportif baptisé l'espace de Salah Hamouri, un Palestinien détenu dans les geôles israéliennes depuis 2005.
Lors de la cérémonie de l'inauguration du stade, le maire de Valenton a appelé à la libération de tous les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes et à l'instauration de la paix juste et globale au Moyen-Orient, tout en affirmant la nécessité de rendre justice à ce jeune homme innocent.
Salah Hamouri, un Palestinien d'al-Qods a été arrêté par les autorités d'occupation israéliennes le 13 mars 2005 et accusé injustement d'avoir perpétré un attentat contre un rabbin.
Ont assisté à l'inauguration du stade, Jean-Claude Lefort, président du comité national de soutien à Salah Hamouri, et Fernand Tuil, président de l’association de jumelage entre les camps des réfugiés palestiniens et les villes françaises.
N.S. & T. Slimani 
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Par leur manifestation hebdomadaire pour la réouverture de la Rue Shuhada...

Hébron - 29-06-2010
la Jeunesse contre les Colonies appelle à l’accélération de la lutte contre les colonies à Hébron
Par Issa Ismail 
Le samedi 26 juin après-midi, les forces d’occupation israéliennes ont attaqué les manifestants demandant la réouverture de la Rue Shuhada et la liberté de circulation pour les citoyens palestiniens. Alors qu’ils essayaient de passer par la Rue Shuhada, les manifestants ont été stoppés par les soldats qui les ont repoussés à coup de poings et de crosse de fusils.

Des dizaines de Palestiniens, d’Israéliens et d’internationaux ont participé à la manifestation organisée sur la place de l’ancienne municipalité, à Hébron. Le regroupement a eu lieu en face d’une des entrées à la Rue Shuhada qui est fermée par l’occupation, et les participants brandissant des pancartes ont passé une heure à entonner des slogans en arabe, en hébreu et en anglais, demandant aux forces occupantes d’ouvrir la Rue Shuhada, fermée depuis des années.
En plus de la liberté de circulation, les manifestants demandent qu’Israël arrête d’assoiffer les citoyens palestiniens en pompant la nappe phréatique palestinienne pour les colonies et les secteurs à l’intérieur de la Ligne Verte. Sur une grande bannière, on pouvait lire « Arrêter de voler l’eau palestinienne », tandis que des enfants portaient des bouteilles en plastique vides.

Lorsque les manifestants ont tenté de passer par la Rue Shuhada, des éléments de l’armée israélienne, accompagnés de la police des frontières et des gardes frontières, les ont attaqués et les ont empêchés de passer. Les manifestants ont protesté en s’assoyant par terre avant de changer de chemin vers les rues de la Vieille Ville.
Des dizaines de colons se sont rassemblés sur les toits voisins et ont lancé des insultes, des bouteilles en verre, des œufs et de l’eau sur les manifestants, dont des enfants qui participaient à la protestation, alors que le groupe avançait à travers le souk de la vieille ville.
Le porte-parole de La Jeunesse contre les colonies, Hisham Sharabati, a souhaité la bienvenue à Huwaida Arraf, coordonnatrice du Mouvement Free Gaza et une des organisatrices de la Flottille de la Liberté pour Gaza, ainsi que l’activiste israélien du Mouvement Ta’ayush, Asra Nawi, qui a été libéré la semaine dernière après avoir passé un mois en détention pour ses activités de solidarité à Hébron. Nawi et Arraf ont participé à la manifestation.
Sharabati a dit que La Jeunesse contre les colonies organise une manifestation hebdomadaire, tous les samedis après-midi, dans le cadre de la lutte continue pour rouvrir la Rue Shuhada et obtenir la liberté de circulation des citoyens palestiniens d’Hébron.
Les forces de l’occupation israéliennes ont bouclé la Rue Shuhada en 1994 à la circulation des véhicules palestiniens à la suite du massacre de la Mosquée Ibrahimi. Fin 2000, ils ont empêché toute circulation des piétons palestiniens au prétexte de la sécurité des quelques 600 colons israéliens qui occupent le cœur d’Hébron. En même temps, l’armée a ordonné la fermeture de plus de 500 magasins dans le centre ville, et les pratiques des forces occupantes ont maintenant obligé plus d’un millier de magasins à fermer.
Ce bouclage a été accompagné de l’installation d’environ cent grilles d’acier de divers types, qui garantissent la liberté de circulation dans tout le quartier aux colons illégaux protégés en permanence par les forces de sécurité de l’occupation.
Cette situation à Hébron a rendu la vie des 200.000 Palestiniens du quartier impossible, alors qu’ils sont les habitants indigènes de la ville d’Hébron, et a conduit des milliers d’entre eux à déménager.

Issa Ismail
Coordinateur de La Jeunesse contre les Colonies (Youth against Settlements)

Une unité israélienne pour faire face aux attaques sur le web

29/06/2010 
Selon le quotidien israélien Yediot Aharonot, l’armée israélienne vient de former une unité spéciale chargée de faire face aux dangers via internet et aux tentatives des hijakers d’attaquer des sites officiels israéliens sur la toile.
C’est le service des renseignements militaires de Tsahal qui s’est chargé en personne de cette mission, intitulant l’unité en question «  8200 ». Sa création est le fruit d’une réflexion survenue après l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, Plomb durci, au cours de laquelle des centaines de sites israéliens avaient été attaqués.  
Prévoyant lors de l’éventuelle prochaine guerre des attaques d’envergure contre les sites officiels et une tentative de prise de contrôle de certains médias, le service israélien des renseignements militaires s’est attelé à la création de cette unité, comme l’une de ses priorités. Sa mission consiste non seulement à empêcher les attaques, mais aussi à en planifier contre des sites qualifiés «  d’ennemis ».  Selon l’expert israélien du net, D. Tal Bavil, la crise avec la Turquie qui a éclaté début juin  au lendemain de l’attaque israélienne meurtrière de la flottille de la liberté qui a coûté la vie à neuf militants pacifistes turcs, une attaque sur la toile a été perpétrée par les Turcs.
Dès le premier jour, quelques 54 sites ont été pris pour cible, dont celui d’un chanteur israélien. Sur leurs premières pages ont été affichés les drapeaux turcs et palestiniens ainsi que des slogans hostiles à Israël et de soutien aux Palestiniens.
Dans les jours qui ont suivi, ce sont près d’un millier de sites israéliens qui ont été attaqués : commerciaux, privés, voire même ceux d’équipes de football israéliens.  Toujours selon l’expert israélien, les attaques ont été perpétrées par des groupes non officiels ainsi que par des individus turcs. Ils ont été assistés par d’autres pays, comme l’Algérie, le Maroc, la Bande de Gaza et l’Indonésie.

Mullen : une attaque contre l’Iran déstabiliserait la région

29/06/2010  
Le chef d’état-major interarmées des Etats-Unis, l’amiral Michael Mullen, vient de rentrer aux Etats-Unis après une brève visite en « Israël ». Lors d’une conférence sur la sécurité qui s’est tenue dans le Colorado, il a estimé qu’Israël « comprenait qu’une attaque sur les installations nucléaires de l’Iran risquait de déstabiliser la région ».
Il a ajouté qu' « Israël et les États-Unis sont en pleine coordination sur le dossier iranien ».  Mullen a déclaré qu’ « il n'y avait aucune raison de croire les affirmations de l’Iran que  son programme nucléaire est pacifique, mettant en garde contre l'acquisition par l'Iran d'armes nucléaires car cela est très dangereux ».
Il a ensuite souligné que "Téhéran poursuivait le développement de son arme nucléaire malgré les sanctions qui avaient été décrétées contre son régime".  
Mullen a expliqué que" l'attaque sur l'Iran affectera profondément la sécurité au Moyen-Orient".  Il a ajouté que" les intérêts au Moyen-Orient sont israéliens, et ils sont très importants pour les États-Unis".  Il a également déclaré que" les relations entre les armées israélienne et américaine sont très fortes, bien que des défis demeurent".

Netanyahu et Barak détruisent l'Etat d'"Israël"

29/06/2010  
La chef de l'opposition, Tzipi Livni, qui a violemment critiqué le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la guerre, Ehud Barak, les accusant  de contribuer à la destruction de l'Etat d'"Israël" via leur politique.
Lors d'une réunion à la Knesset avec les députés du parti Kadima, lundi, Livni a dit: "Bibi (Netanyahu) et Barak détruisent l'Etat. Ils engouffrent le pays dans plusieurs crises, et emmène "Israël" vers la crise la plus pire de son histoire".    
"Pour sauver le gouvernement, il faut les changer, et changer la politique qu'ils adoptent", a encore souligné Livni.
Selon elle, "le pays a besoin d'une politique différente, une politique appuyée par une autre coalition, et comme Netanyahu ne veut pas changer sa voie, il faudrait alors les changer (Netanyahu et Barak) pour sauver l'Etat".  
Notons qu'après ses déclarations, Livni s'est réunie avec le président israélien, Shimon Peres. Ce dernier avait rencontré, la semaine dernière, à deux reprises, Netanyahu pour le convaincre d'élargir son gouvernement afin de sauver "Israël" de son isolement.

Fadlallah: l'ennemi contrôle les télécommunications au Liban

29/06/2010  
Le député du bloc du Hezbollah Hassan Fadlallah a tenu une conférence de presse à la place de l'étoile, siège du parlement  afin de commenter les développements récents concernant l'espionnage israélien du réseau du réseau de télécommunications mobiles libanais et l'arrestation de l'espion libanais Charbel Qazzi.
"L'agression israélienne du réseau de communications est une dangereuse violation de la sécurité nationale libanaise et porte atteinte à l’Etat et à toutes ses institutions", a souligné le député.     
"Au cours des dernières années, l'ennemi israélien a pu, grâce à cet espion, contrôler le réseau de télécommunications au niveau technique et porter atteinte à la sécurité nationale", a affirmé Fadlallah lors d'un point de presse au Parlement. 
 "D'après les premiers éléments de l'enquête, l'ennemi contrôle désormais l'infrastructure des télécommunications", a-t-il ajouté, précisant que les appels des Libanais à travers ce réseau parviennent directement aux renseignements israéliens.
Fadlallah a par la suite salué l'armée pour avoir arrêté l'espion; mais il a indiqué que les informations que ce dernier a transmis à l'ennemi sont d'un danger particulier et touchent au secteur économique libanais et à la dignité de chaque citoyen.  
Dans ce cadre, le député a lancé un appel au gouvernement pour prendre des mesures immédiates et déterminer les dégâts du secteur susmentionné pour y remédier. 

10 familles de la vallée du Jourdain doivent quitter leur maison dans les 24 heures

mardi 29 juin 2010 - 11h:02
Ma’an News
10 familles de la vallée du Jourdain on reçu dimanche un ordre de démolition de leur maison et doivent évacuer leur propriété dans les 24 heures.  
La plupart des maisons qui doivent être démolies appartiennent aux familles Daraghmah et Al-Makahmreh qui affirment qu’elles détiennent des documents enregistrés au Registre de la Terre d’Israël prouvant que la terre leur appartient.
Les familles disent que ce n’est pas la première fois qu’elles reçoivent des ordres de démolition mais c’est la première fois qu’on ne leur donne que 24 heures pour quitter les lieux.
Un porte-parole du bureau de l’Administration Civile Israélienne dit que cet ordre a été donné parce que les maisons se trouvent dans une "zone inflammable" qui met les habitants "en danger".
Les maisons désignées pour être démolies se trouvent à Al-Farsieyah dans la municipalité de Tubas, et sont toutes dans la zone "C" selon les zones définies par les accords d’Oslo et donc sous contrôle civil et militaire israélien.
Les habitants de plusieurs villages de la municipalité de Tubas ont reçu des ordres de démolition ces jours derniers. Le 21 juin, six familles de Al-Hadidiya et Khirbet Humsa ont reçu l’ordre de quitter leur terre dans les dix jours, ce qui laisserait 50 Palestiniens sans maison et sans moyen de gagner leur vie.
Depuis le début de l’année 125 Palestiniens ont dû quitter leur maison situées dans la zone "C" qui occupe 60 pour cent de la Cisjordanie et qui est sous contrôle administratif et militaire total des Israéliens, selon les rapports de l’ONU.
Les Palestiniens ont seulement le droit de construire dans des limites fixées par l’Administration Civile Israélienne, a noté la Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU, c’est à dire sur une surface qui constitue moins de un pour cent de la "zone C" et qui est déjà presque entièrement recouverte de constructions.
De fait "dans presque la totalité de la vallée du Jourdain la construction de maisons palestiniennes est interdite" a précisé une officine de l’ONU en décembre 2009.
Dans un récent rapport, le directeur d’Amnistie Internationale, Philip Luther, a écrit que "Les ordres de démolition et d’expulsion ne détruisent pas seulement les demeures des habitants, elles les dépossèdent aussi de tout ce qu’ils ont, y compris de l’espoir de voir venir l’avenir en toute sécurité".
L’année dernière au moins 600 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été mis à la rue par des ordres de démolition précise le rapport.
28 juin 2010 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
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Les Arméniens de Jérusalem craignent pour leur avenir

30/06/2010
Au milieu des années 1940, la communauté arménienne d’Israël 
comptait 16 000 membres. Aujourd’hui, ils sont plus de 40 000. Eliana 
Aponte/Files/Reuters
Au milieu des années 1940, la communauté arménienne d’Israël comptait 16 000 membres. Aujourd’hui, ils sont plus de 40 000. Eliana Aponte/Files/Reuters
Plusieurs membres de la communauté arménienne ont perdu leurs droits de résidence dans la ville sainte ces derniers mois.
Dans le quartier arménien de Jérusalem, une librairie conserve avec soin des Mémoires, derniers vestiges de l'histoire de centaines de communautés arméniennes rayées de la carte de Turquie il y a cent ans. Un siècle plus tard, les Arméniens de Jérusalem, pour la plupart des descendants de réfugiés, redoutent la disparition de leur propre communauté de la ville sainte après plus de 1 500 années de présence.
« C'est une communauté à l'agonie. Seule l'Église nous rassemble », se lamente Arshalouys Zakarian, 97 ans, assise avec des proches dans son jardin près de la cathédrale Saint-James. L'Église domine le quartier que les Arméniens, qui y sont actuellement 2 000, occupent depuis l'Empire ottoman aux côtés des quartiers juifs, musulmans et chrétiens de la vieille ville.
En sirotant leur thé, les invités de Zakarian évoquent l'histoire de ces enfants partis à l'étranger en quête de travail, souvent en vain, et confrontés à la bureaucratie israélienne pour obtenir le droit de revenir vivre à Jérusalem. « Pour la première fois de notre histoire, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir rester, après 1 500 ans (passés ici) », confie un homme qui travaille pour l'Église arménienne après une carrière passée aux États-Unis. Sa fille, née à Jérusalem, peut lui rendre visite mais ne peut pas y vivre.
À l'instar de la majorité des musulmans palestiniens, les responsables du patriarcat arménien estiment que le contrôle qu'Israël exerce sur les permis de résidence et de construction à Jérusalem vise à inciter les non-juifs à quitter la ville sainte. « Le retrait des cartes d'identité est devenu un sujet très préoccupant », explique l'historien George Hintlian, ancien secrétaire du patriarcat. « Cinq Arméniens nés ici ont perdu leurs droits de résidence le mois dernier. » Les non-juifs, qui représentant un tiers des 750 000 habitants de Jérusalem, ont un droit de résidence mais n'ont pas accès à la citoyenneté israélienne depuis l'occupation par l'État hébreu de Jérusalem-Est en 1967. Pour sa part, Israël estime n'être en rien obligé de garantir l'entrée d'immigrés à Jérusalem et rejette les accusations de discrimination. Mais aux yeux des Arméniens, il s'agit d'une politique deux poids deux mesures qui menace leur communauté.
Dans la librarie, Hintlian feuillette des exemplaires de Mémoires, énumérant les noms, les familles, des anecdotes ou encore les plans des communautés arméniennes qui ont quitté la Turquie pour l'État hébreu après la Première Guerre mondiale. « Ce qui reste de l'Arménie historique tient dans ces livres. Pour un peuple qui a subi un génocide, c'est très important », explique-t-il. Mais si la majorité des juifs fait preuve d'empathie envers un peuple dont l'histoire fait écho à la leur, les Arméniens restent prudents quant à la politique mise en place par le gouvernement israélien. « Pour les Israéliens, nous sommes des survivants d'un génocide », poursuit Hintlian. « Mais pour l'administration israélienne, nous sommes avant tout des Palestiniens. »
Beaucoup redoutent les projets territoriaux dans leur quartier qui couvre un sixième de la vieille ville mais n'accueille qu'une petite partie de ses 40 000 habitants. Au milieu des années 1940, la communauté comptait 16 000 membres à Jérusalem et dans d'autres villes de la Palestine britannique. Il s'agissait pour la plupart de réfugiés en provenance de Turquie qui ont contribué à la renaissance de l'arménien. L'Église arménienne, qui possède les plus grandes églises grecque-orthodoxe et catholique romaine de la ville sainte, devrait voir son avenir assuré par son histoire, ses revenus et les dons de la diaspora. « C'est une lutte démographique », dit Hintlian « Des diplomates disent "regardez les Arméniens ont beaucoup d'espace mais ils sont peu nombreux" ».
Au nombre des craintes persistantes des Arméniens figure celle d'un accord dans le cadre des pourparlers de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne, attribuant les quartiers musulmans et chrétiens à l'État palestinien et le quartier arménien à l'État hébreu. « Les relations avec les musulmans se sont refroidies. Il y a eu des affrontements entre le clergé arménien et grec à propos de la tombe de Jésus. Et quelques juifs utraorthodoxes sont ouvertement hostiles », raconte Nourhan Manoogian, venu de Syrie juste avant la guerre de 1967.
S'appuyant sur une histoire arménienne qui a vu nombre de ses membres survivre à des sièges sanglants, Manoogian se dit toutefois confiant en l'avenir : « Dans quarante ans, nous serons encore là », assure-t-il. Autour de la table, dans le jardin de Zakarian, une touche de défi détonne au milieu des sentiments nostalgiques. « Les Arméniens ont eu une vie difficile », conclut l'institutrice à la retraite. « Mais ce sont des battants. »
Alastair MACDONALD
(Reuters)

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Entre la Turquie et Israël, le climat se dégrade chaque jour un peu plus

30/06/2010
Ankara devrait maintenir la pression sur l'État hébreu jusqu'aux législatives du printemps 2011, estiment les experts.
Le climat se dégrade chaque jour un peu plus entre la Turquie, d'une part, et Israël et les Occidentaux, d'autre part, comme en témoigne l'interdiction partielle par la Turquie de son espace aérien à l'armée de l'air israélienne. La Turquie a interdit de survol deux avions militaires israéliens, après l'assaut, le 31 mai, d'un commando israélien sur la flottille d'aide humanitaire à Gaza, au cours duquel neuf ressortissants turcs ont été tués.
« Il y a eu deux demandes de vols et nous les avons refusées toutes les deux », a déclaré hier une source diplomatique turque, parlant sous le couvert de l'anonymat. « Cela ne signifie pas que nous allons les refuser dans l'avenir, mais nous allons les prendre au cas par cas », a-t-elle ajouté, confirmant que les vols civils ne sont pas concernés. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait annoncé lundi une interdiction de survol portant sur un avion, et la presse turque avait fait état dans la soirée d'une deuxième interdiction.
Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Burak Özügergin, a, pour sa part, adressé devant la presse une nouvelle mise en garde à Israël, ancien allié stratégique avec lequel Ankara avait signé des accords de coopération militaire en 1996. « Nous l'avons déjà dit, nous prendrons des mesures, si nos demandes ne sont pas satisfaites », a-t-il menacé. La Turquie, membre de l'OTAN, a déjà exclu début juin Israël de manœuvres aériennes conjointes, et a rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv. Elle réclame de ce pays des excuses, des dommages pour les familles des victimes, une enquête internationale sur le raid, la libération des trois navires turcs saisis pendant l'opération et la fin du blocus de Gaza. « La Turquie va maintenir la pression sur Israël jusqu'aux élections » législatives du printemps 2011, prévoit-il, estimant que ces attaques répétées servent les intérêts électoraux du régime islamo-conservateur à Ankara.
M. Erdogan, qui dirige un gouvernement issu de la mouvance islamiste, a évoqué cette question avec le président Barack Obama en marge du G20, le week-end dernier à Toronto (Canada). Selon une source diplomatique turque, le gouvernement américain pourrait plaider avec succès la cause de son allié turc concernant des excuses, des dommages et la restitution des bateaux, mais il n'est pas « optimiste » concernant l'acceptation par Israël d'une enquête internationale. Israël a lancé lundi les travaux de sa propre commission d'enquête sur le raid, récusée par la Turquie.
L'entretien Obama-Erdogan en marge du G20 a été « glacial », assure l'analyste et journaliste Mehmet Ali Birand, généralement bien informé. « Obama est très déçu du vote » de la Turquie, qui a dit non à de nouvelles sanctions contre l'Iran, au Conseil de sécurité des Nations unies. Washington n'a pas compris comment un allié de l'OTAN a pu voter contre les Occidentaux, a expliqué M. Birand à l'AFP. « Obama a téléphoné à Erdogan juste avant le vote » au Conseil de sécurité, dont la Turquie est membre non permanent, et il a pris le « non » turc comme « une attaque personnelle », assure M. Birand.
Les États-Unis et plusieurs pays occidentaux, notamment l'Italie, se sont inquiétés récemment de l'évolution de la diplomatie de la Turquie, pays candidat à l'Union européenne mais qu'ils voient se déplacer vers l'est, l'Iran, la Syrie, voire le Soudan. Ils redoutent de perdre un précieux allié musulman, situé stratégiquement entre Europe, Proche-Orient et Asie centrale.

Obama à Abdallah : Il faut aller de l’avant

30/06/2010
Barack Obama et le roi Abdallah d’Arabie saoudite lors de la 
conférence de presse, hier à Washington. Saul Loeb/AFP
Barack Obama et le roi Abdallah d’Arabie saoudite lors de la conférence de presse, hier à Washington. Saul Loeb/AFP
À l’issue d’une rencontre, hier, avec Abdallah d’Arabie, Barack Obama a rappelé « l’importance d’aller de l’avant rapidement et audacieusement afin de créer une patrie palestinienne qui pourra exister côte à côte avec un État israélien sûr et prospère ». Le souverain saoudien a affirmé, de son côté, qu’il soutient l’initiative de paix arabe au Proche-Orient.
Le président américain Barack Obama a reçu hier à la Maison-Blanche le roi Abdallah d'Arabie saoudite pour des entretiens qui ont été largement consacrés au processus de paix au Proche-Orient, à l'Iran ainsi qu'à un gros contrat d'armements destinés à Riyad.
Lors de sa rencontre avec son puissant allié au Moyen-Orient, M. Obama a souligné « l'importance d'aller de l'avant rapidement et audacieusement afin de créer une patrie palestinienne qui pourra exister côte à côte avec un État israélien sûr et prospère ». M. Obama et le roi saoudien ont tenu une brève conférence de presse après un déjeuner de travail suivi d'un entretien dans le prestigieux bureau Ovale. Le roi Abdallah s'est brièvement exprimé après l'entrevue, remerciant M. Obama pour son hospitalité et saluant l'amitié entre leurs deux pays. Le souverain a déclaré à son hôte qu'il soutient l'initiative de paix arabe au Proche-Orient, a indiqué la Maison-Blanche après l'entrevue. Selon les observateurs, les Saoudiens souhaitent que le président américain adopte une attitude plus ferme à l'égard du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la question des négociations de paix et sur le gel des colonies juives dans les territoires occupés.
Il s'agit de la troisième rencontre entre M. Obama et le souverain de 86 ans depuis début 2009, quand le président américain a pris ses fonctions. La première, le 3 juin 2009 à Riyad, puis le discours adressé le lendemain depuis Le Caire par le président américain au monde arabo-musulman ont largement comblé le fossé qui existait entre les deux alliés du temps de l'administration de George W. Bush.
À part les efforts de paix au Proche-Orient, M. Obama et le souverain saoudien ont abordé un certain nombre de sujets stratégiques dont le programme nucléaire iranien, le Pakistan et l'Afghanistan. Bien qu'ils approuvent le rôle de Washington dans les principales questions régionales, les Saoudiens ont des appréhensions quant à son approche des dossiers iranien et afghan. Jon Alterman, directeur du Centre américain d'études stratégiques et internationales, a estimé que les pays arabes du Golfe « veulent avoir leur mot à dire » dans la politique américaine face à l'Iran, même « s'ils n'ont pas une idée claire sur le moyen d'endiguer les ambitions nucléaires de l'Iran ». Traditionnellement discret, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal a publiquement critiqué en février les sanctions contre l'Iran. En mai, l'ancien chef des renseignements saoudiens, le prince Turki al-Fayçal, a affirmé que les Américains étaient « incapables » de résoudre les problèmes de l'Afghanistan et que Washington « ne devrait pas croire qu'il peut régler les maux de l'Afghanistan par les moyens militaires ». La rencontre d'hier devrait par ailleurs favoriser des contrats d'armements pour le renforcement des capacités défensives de Riyad face à la menace iranienne, y compris la demande saoudienne, toujours en souffrance, d'acquérir 72 avions de combat F-15 Eagle.
Par ailleurs, selon le site du quotidien français Le Figaro, le monarque saoudien aurait déclaré, lors de la visite, début juin, à Djeddah du ministre français de la Défense, Hervé Morin : « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d'exister : l'Iran et Israël. » Des propos tenus peu après l'assaut israélien contre la flottille de la liberté.

Il faut faire tomber les murs 

publié le mardi 29 juin 2010
Leïla Shahid

 
«  On a franchi 
un Rubicon  »
«  La politique criminelle d’Israël a été démasquée. Comme toujours, Israël a essayé de traiter ce qui s’est passé comme un simple incident qui ne l’empêcherait pas d’être “la seule démocratie” du Proche-Orient. Mais ce n’est pas vrai. Même Daniel Bensimon (1) a dit  : “Regardons enfin la réalité en face  : on tire d’abord et on parle après. On tue, comme s’il n’y avait pas d’autres moyens d’agir.” D’habitude, les gens sur qui «  on  » tire sont des Palestiniens, mais cette fois, il y avait des internationaux, et on leur a tiré dessus dans les eaux internationales.
Comme le bateau était turc, Israël a aussi essayé de faire passer cela pour un “clash entre judéo-chrétiens et musulmans”. C’est complètement faux. Il y avait 52 nations représentées sur ce bateau. Les Turcs sont les derniers arrivés. C’est une avocate britannique qui a lancé les campagnes «  Free Gaza  » pour forcer le blocus, il y a deux ans. Elle a expliqué  : «  C’est nous qui, cette année, avons sollicité l’IHH (2), car nous avions besoin d’un port proche de Gaza. » On a franchi un Rubicon parce que l’intervention de la société civile a mis les gouvernements européens au pied du mur. Depuis, ils ont demandé la levée du blocus de Gaza. »
Et maintenant  ?
«  Maintenant, il faut changer le rapport de forces. Il faut aller à la Cour pénale internationale. Il faut appliquer la compétence universelle  : ainsi, Ehoud Barak n’a pas osé se rendre au Salon du Bourget, de peur d’être convoqué devant un juge après la plainte de militants français qui étaient sur la flottille. Il faut continuer, et faire en sorte que tous ces acquis soient cumulatifs. Après «  Plomb durci  » et ses 1 400 tués palestiniens, presque tous civils comme l’a confirmé le rapport Goldstone, qui s’ajoutent aux morts de l’été 2006 au Liban où c’était aussi une guerre contre des civils, on arrive à la conclusion qu’il ne s’agit pas d’un incident, mais bien d’une dérive fascisante  : ce sont les militaires qui décident.
C’est Ehoud Barak qui a décidé l’attaque. Non seulement il est ministre de la Défense, mais il est en même temps président du Parti travailliste  ! Il ne faut pas se laisser prendre aux subterfuges d’Israël, comme l’annonce d’un «  allégement  » du blocus. La presse se focalise sur la liste des produits autorisés, mais le problème n’est pas là. Le problème, c’est l’économie de Gaza qui doit redémarrer. Pour cela, il faut que Gaza soit ouverte sur la Cisjordanie. L’important, c’est la frontière terrestre. Selon les accords de 2006, qui prévoyaient une police européenne pour contrôler les frontières, il y avait six points de passage équipés de scanners pour examiner tout ce qui entre et sort. Il faut les ouvrir avec l’aide de l’UE. Si on casse le siège de Gaza, on peut casser celui de Jérusalem-Est, celui d’Hébron dont je salue la délégation. Car c’est toute la Palestine qui est assiégée.  »
La communauté juive
«  On doit travailler avec la communauté juive. Nous le faisons, nous, avec les Israéliens qui se battent contre le mur. Il faut le faire aussi en France. Il faut faire tomber les murs invisibles. Mais il faut être sévère avec ces intellectuels qui, comme Finkielkraut, continuent le jeu dangereux de la croisade contre les musulmans lancée par Bush et dont on paie encore la facture. Elle a entraîné une introversion des communautés  : les musulmans se sentent accusés et les juifs ont peur. Obama a mis fin à cette croisade avec son discours du Caire, mais certains intellectuels français la continuent. Il faut être d’autant plus attentif aux citoyens juifs qui sont avec nous dans le camp du droit que la France est le pays d’Europe où se trouvent la première communauté arabe et la plus grande communauté juive. C’est donc là que l’affrontement idéologique est le plus violent. »
Quel boycott ?
«  Nous sommes absolument pour le boycott des produits des colonies. Et leur premier marché, c’est nous. Notre gouvernement a fait toute une liste des produits interdits. Il est hors de question de nourrir ces colons qui nous prennent nos terres, notre eau et notre main-d’œuvre, qu’ils paient à des prix dérisoires. Le boycott est la méthode la plus pacifique et la plus légitime contre un pays qui en occupe un autre. Mais c’est à vous de décider comment le cibler pour ne pas diviser, mais, au contraire, créer des alliances dans un combat commun. Pour moi, le dernier domaine à boycotter, c’est le culturel. Le cinéma israélien, par exemple, a réussi à faire passer des tas d’idées. Imaginez-vous qu’on boycotte les films de Simone Bitton  ? C’est la porte ouverte à l’arbitraire.  »
(1) Il a été chef du groupe travailliste à la Knesset 
et a démissionné de cette fonction.
(2) L’IHH est une fondation d’assistance humanitaire 
créée en 1992 à Istanbul pour venir en aide aux musulmans de Bosnie. Elle a déjà acheminé plusieurs convois d’aide à Gaza, par voie terrestre.
Propos recueillis par Françoise Germain-Robin
Leïla Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, s’exprimait lors d’un débat public au siège de l’Humanité, Le 21 juin, à l’initiative de Patrick Le Hyaric, député européen et vice-président du groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE), avec aussi Pascal Boniface, directeur de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques). [1]
Propos recueillis par Françoise Germain-Robin
publié par l’Humanité

C’est l’humanité que l’on assassine

publié le mardi 29 juin 2010
Claire Talon et Meryem Belkaïd

 
OPINION :

Palestine  : Pourquoi les voix universelles sont-elles absentes des médias  ?
C’est le printemps en Palestine. Neufs morts au large de Gaza. L’été sera bon. L’année dernière, une moisson de phosphore, toute fraîche encore de l’assaut hivernal, n’a-t-elle pas rassuré les Gazaouis sur la postérité du tapis de bombes qui avait, trois ans plus tôt, rafraîchi les plages de Beyrouth  ?
Des voix s’élèvent. Illégalité. Crime. Scandale. Puis retombent. Pourquoi tant d’indignation et si peu de conséquences légales  ?
Mais c’est qu’on ne s’entend plus. Sur l’agora, Botul le dispute à des tartuffes en goguette. «  Cet assaut est stupide  », lance et persiste Bernard-Henri Lévy. «  Regrettable provocation militante  », renchérit Frédéric Lefebvre. Au rond-point des Champs-Élysées, des faux dévots agitent des drapeaux algériens, marocains, tunisiens, décident d’une prière collective.
Ce sont d’autres voix que nous souhaitons entendre. Héritières de l’Encyclopédie, car l’État d’Israël, comme Bougainville sous la plume de Diderot, n’est ni un dieu, ni un démon, mais qu’est-il donc pour nier la liberté d’un peuple à disposer de lui-même  ? Héritières de Victor Hugo, qui s’est fait depuis l’exil le porte-parole des sans-voix. Héritières d’Émile Zola, qui n’avait qu’une seule passion en défendant Dreyfus, celle de la lumière et de la vérité, au nom de l’humanité qui souffre et qui a droit au bonheur. Héritières enfin de Sartre, car ne pouvant ignorer l’injustice infligée aux Palestiniens et ne pouvant s’en dire innocentes. Aujourd’hui en France, ces voix universelles sont remarquablement absentes des médias.
Pourtant, entre la philosophie de pacotille et l’esprit des Lumières, il faut choisir.
C’est pourquoi nous refusons, au nom des principes de liberté et d’égalité, l’oppression militaire et la domination économique et sociale qu’exerce l’État d’Israël sur les civils palestiniens. C’est pourquoi nous exigeons, au nom de la vérité et du droit, que les agressions et les exactions de l’État d’Israël envers l’humanité cessent enfin.
C’est pourquoi nous appelons également tous les défenseurs de la cause palestinienne à dépasser les bannières du communautarisme, du régionalisme et du nationalisme et toute manifestation d’appartenance religieuse et idéologique.
C’est l’humanité que l’on assassine impunément  : défenseurs des droits de l’homme et de la femme, il est grand temps de s’unir pour les Palestiniens  !
Claire Talon, Docteur en sciences politiques, spécialiste du monde arabe, et Meryem Belkaïd, Enseignante-chercheuse en Lettres françaises.
Publié par l(Humanité

A qui appartient la « question palestinienne » ?

publié le mardi 29 juin 2010
Omayma Abdel-Latif

 
Le déferlement de sympathie qui suit la flottille historique doit-il être jugé sur ses apparences ?
L’annonce publiée dans le quotidien libanais Al-Akhbar fait appel à des volontaires et à des donateurs pour faire partir « un navire de journalistes pour la Liberté » pour Gaza. « Nous appelons tous les journalistes et toutes les personnes libres du monde à participer au lancement d’un navire de journalistes pour la Liberté pour aller à Gaza et acheminer du matériel scolaire actuellement bloqué pour les enfants assiégés de Palestine, » dit l’annonce. Le navire, le Naji Al-Ali comme l’ont appelé ceux qui le financent, le Mouvement Free Palestine, est la plus récente initiative visant à capitaliser la forte vague de dégoût et de colère populaires qui a envahi le monde arabe et à la traduire en action. Une autre initiative a été lancée par un groupe de militantes qui a fait connaître lors d’un point de presse en début de semaine son projet d’envoyer une Flottille Mariam à Gaza, en solidarité avec les femmes palestiniennes. Les deux navires font partie de Gaza Freedom 2 qui, selon son principal donateur, l’homme d’affaires palestinien Yasser Qashlaq, comprendrait plus de cinquante navires.
A Beyrouth, les volontaires se sont engagés pour Gaza Freedom 2. Plusieurs initiatives ont été également mises en débat par les membres de la Campagne européenne pour la fin du blocus de Gaza. Samar Al-Haj, l’un des organisateurs de la Flottille Mariam dit que le comité organisateur a été inondé de demandes de militantes qui veulent rejoindre ses rangs.
Près de deux semaines après l’agression contre la Flottille de la Liberté pour Gaza, le 31 mai, le monde arabe continue de gronder d’accusations virulentes contre l’agression meurtrière d’Israël. Mais c’est ici, au Liban, pays d’accueil de plus de 20 camps de réfugiés palestiniens, qu’un tourbillon d’activités semble transformer une rhétorique de solidarité en actions.
Un analyste libanais a souligné que « l’euphorie d’une activité navale en direction de Gaza » reflétait une tendance forte dans le public arabe à venir en aide aux Palestiniens et que « les Arabes, tout comme les Turcs, n’abandonneraient pas la Palestine. » Un autre commentateur, Ibrahim Al-Amin, du quotidien Al-Akhbar, a critiqué l’attention excessive portée par les médias sur les activités de solidarité, entendant par là que de tels efforts finiraient par ne plus être au centre de l’intérêt des médias. « Le cœur de la question ne doit pas être le nombre de navires à appareiller pour Gaza, car il est à craindre que cela se transforme en spectacle ; il faut plutôt se concentrer sur le blocus cruel imposé depuis quatre années, avec la bénédiction internationale et arabe, » explique Al-Amin.
Et tandis que les militants se soucient de maintenir la dynamique créée par la Flottille de la Liberté pour Gaza pour mettre fin au blocus, le Hezbollah persévère sur un autre front – quoique lié. Le mouvement de résistance islamique a appelé à un rassemblement public en l’honneur des neuf militants turcs assassinés de sang-froid au cours de l’opération israélienne contre la Flottille.
Avec neuf cercueils enveloppés de drapeaux turcs symbolisant les neuf victimes, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lancé un appel pour qu’il y ait plus de navires humanitaires en partance pour Gaza, au mépris du blocus. Il a souligné que la Flottille de la Liberté pour Gaza avait attiré l’attention du monde sur le siège inhumain imposé à Gaza. Nasrallah, qui donne rarement des interviews à des chaînes étrangères, est apparu sur TRT, la chaîne de langue arabe de Turquie, où il a salué l’action du Premier ministre turc, Recep Tayyib Erdogan, qui a rappelé au monde le blocus de quatre années de Gaza. La chaîne turque a fait savoir lundi que Nasrallah avait reçu une invitation officielle d’Erdogan pour venir en Turquie et que les préparatifs pour le recevoir étaient en cours.
L’adhésion du Hezbollah à l’évènement et à sa célébration a été considérée comme une réponse à certains propos parus dans la presse financée par les Saoudiens, lesquels propos visent à présenter l’initiative turque comme s’intégrant dans la rivalité régionale entre la Turquie et l’Iran pour le rôle dirigeant dans la région. Pire encore, certains journalistes néolibéraux poussent l’argument jusqu’à introduire la question des flottilles à l’intérieur de ce contexte de rivalité sectaire : « C’est maintenant la Turquie, "l’Etat sunnite", qui s’empare de la question palestinienne qui avait été récupérée par l’Iran, "l’Etat chiite" et ses mandataires », écrit Ragheda Dargham, dans le journal Al-Hayat, de Londres. Une telle vision a été condamnée par le dirigeant du Hezbollah qui la voit comme entrant dans le stratagème qui vise à maintenir la division sunnite/chiite. Le Hezbollah, explique son dirigeant, jouit d’une grande popularité parmi la population turque. Les drapeaux du parti et ses symboles sont brandis par les manifestants turcs lors de leurs rassemblements.
publié par al-Ahram
publication n° 1003 - Semaine du 17 au 23 juin 2010
traduction : JPP pour l’AFPS

6800 captifs souffrent dans les prisons de l'occupation

[ 29/06/2010 - 10:56 ]

Ramallah – CPI
Le chercheur spécialiste aux affaires des captifs, l'ancien captif, Abdul-Nasser Farawana, a dit que le nombre des captifs palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne a atteint 6800 dont 300 enfants, 34 femmes, 213 captifs en détention administrative, 7 captifs de Gaza sous la loi du combattant illégal, 11 députés et plus de 1500 captifs qui souffrent des malades dangereuses et chroniques alors qu'ils ont besoin du soin urgent et aux actes chirurgicales urgentes.
 Il a ajouté que ces captifs sont emprisonnés dans 20 prisons et centres d'arrestation dont Nafha, Raymoun, Chata, Jilbou', Ashkelon, Hadarim, al-Damoun, Hacharon, Bir Saba, Ofer, Majdou et le Néguev où ils s'exposent aux sauvages moyens de la torture,  les directions des prisons perpètrent contre eux des grandes violations, leurs situations sont en détérioration continuelle.
Farawana a déclaré que la majorité des captifs appartiennent aux villes de la Cisjordanie occupée et forment 83%, les 10.6%, seulement, sont des habitants de la Bande de Gaza,  alors que les autres appartiennent aux territoires palestiniens occupés en 1948 et à la ville occupée d'al-Qods en ajoutant des dizaines différentes identités arabes.
Le chercheur palestinien a montré que 800 captifs sont condamné à la perpétuité une ou plusieurs fois alors que 590 autres ont été condamné à plus de 20 ans de prison.
Le nombre des captifs administratifs est arrivé à 213 captifs sans aucune accusation ou jugement et 7 captifs de Gaza sont qualifiés des combattants illégaux selon la loi sioniste.
Farawana a dévoilé que plus de 309 détenus sont emprisonnés depuis le pré-Oslo et la création de l'autorité nationale palestinienne au 4 mai 1994.
Dans le même contexte, Farawana a appelé toutes les Associations et activités, les masses médias à montrer la questions des anciens captifs de façon spéciale et à expliquer leur tragédie, ainsi de lancer une campagne de solidarité avec tous les captifs palestiniens, pour affirmer l'attachement du peuple palestinien à la question légitime de ses captifs,  alors que Chalit ne retourne pas vers sa famille avant la libération de tous les anciens captifs et ceux symboles de la résistance, de l'Intifada ainsi que les captifs condamnés à la perpétuité.

Al-Zahhar:Des navires anti-blocus du Golfe se dirigeront vers Gaza

[ 29/06/2010 - 12:06 ]

Gaza – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Mahmoud al-Zahhar, a affirmé que les flottilles des bateaux visant à casser le sévère blocus sioniste imposé contre plus d'un million et demi de Palestiniens dans la Bande de Gaza se continueront, en dévoilant quue certains pays du Golfe arabe ont l'intention d'envoyer des nouveaux bateaux vers Gaza,  durant les deux mois prochains.
Le journal britannique "THE INDEPENDANT" a rapporté d'Al-Zahhar que certaines personnalités dans la région du Golfe arabe lui ont informé que 8 navires se dirigeront prochainement à travers du Golfe pour transporter des aides humanitaires aux Gazaouis assiégés.
Au sujet de l'opération d'échange des captifs, il a accusé l'entité sioniste de la renoncer en disant: Jusqu'à maintenant, les sioniste n'ont pas l'intention de réaliser un accord, en affirmant que les factions de la résistance palestiniens qui capturent le soldat sioniste, Gilad Chalit, refusent la visite du comité international de la Croix-Rouge ou de toute organisation, parce que les palestiniens se méfient d'elles.
Il a exprimé son amertume de la position occidentale vis-à-vis le Hamas après les élections législatives de 200, en accusant l'occident qu'il veut un nouveau Karzaï en Palestine, en exprimant son refus au soutien total des dirigeants occidentaux au sévère embargo sioniste imposé contre la Bande de Gaza.
A propos des demandes du quartet international au Hamas comme des conditions pour la levée du blocus dont la reconnaissance de l'entité sioniste, le renoncement de la résistance et l'acceptation aux anciens accords signés entre l'autorité et l'occupation, al-Zahhar a répondu: Quelles sont les limites réelles d'"Israël"? Et que veut dire le fait de s'emparer d'al-Qods et du Golan? Je demande l'entité sioniste à renoncer à la violence, les Etats-Unis à renoncer à la violence en Afghanistan, en Irak et En Pakistan.

Hamas avertit l'ennemi des plans visant à annexer et judaïser al-Qods

[ 29/06/2010 - 11:17 ]

Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a mis en garde l'occupation israélienne de poursuivre ses plans visant à élargir la colonisation dans la ville occupée d'al-Qods et d'annexer la partie Est de la ville sacrée à l'entité sioniste, en élargissant le vieux organigramme pour comporter la vieille ville d'al-Qods et tous les quartiers coloniaux qui l'encadrent.
Dans un communiqué publié par son bureau d'information, le Hamas a affirmé, le lundi 28/6, son refus décisif au nouveau plan colonial sioniste, en le considérant une agression flagrante contre la mosquée sainte d'al-Aqsa et al-Qods occupée,  visant le peuple palestinien ainsi que la nation arabe et islamique.
Le communiqué du Hamas a chargé l'occupation israélienne responsable des conséquences de cette politique absurde en violation de la loi internationale et humaine qui va exploser la région contre l'arrogance sioniste.
Il a appelé l'autorité d'Oslo dirigée par l'ex-président, Mahmoud Abbas, à prendre une position décisive, d'arrêter les négociations inutiles avec l'occupation qui les profite pour couvrir ses projets coloniaux et ses opérations de judaïsation à al-Qods.
Il a appelé aussi le peuple palestinien et ses forces nationales et islamiques à s'unifier pour confronter cette nouvelle agression contre la-Qods.
Finalement, le Hamas a adressé son appel à la ligue arabe, l'organisation de la conférence islamique et à l'ONU pour assumer leur responsabilité au travail immédiat afin de cesser ces agressions et violations sioniste, parce que l'attaque contre al-Qods est une agression contre tout le peuple palestinien, la nation arabe et islamique ainsi que les valeurs religieuses qui représentent une ligne rouge.

Une inquiétude sioniste de l'augmentation du boycottage en Europe

[ 29/06/2010 - 11:28 ]

Al-Nassera – CPI
Le journal a souligné qu'une délégation européenne qui soutient l'entité sioniste a visité les territoires occupés en 1948, le dimanche dernier, où il a rencontré le président sioniste, Shimon Pérès pour discuter des mesures urgentes afin de sauver la réputation des sionistes sur le niveau international,  notamment que les résultats économiques du boycottage en Europe sont devenues graves, selon le journal.
Le président du lobby européen qui soutient l'entité sioniste a souligné que les sionistes doivent accentuer leurs activités en Europe, essentiellement dans les pays de l'Europe Est, pour faire face aux défis représentés par les communautés arabes et islamiques, ainsi que les partisans des Palestiniens au continent européen, selon ses propos.

Des pacifiques yéménites lancent une campagne pour envoyer une flottille à Gaza

[ 29/06/2010 - 12:26 ]

Sana'a – CPI
Cette flottille sera le grand convoi organisé par l'organisation populaire soutien de la Palestine.
Le député yéménite et le leader au parti "la Congrégation yéménite pour la réforme", Mohamed al-Hazmi, l'un des quatre pacifiques yéménites qui ont participé au convoi de la liberté et ont été arrêté par les forces occupantes, a dit que la direction du campagne qui a l'intention d'envoyer 4 navires, a approuvé les plans des commissions.
Il a ajouté que la campagne va ouvrir un compte spécial dans toutes les banques yéménite au nom de l'organisation populaire, tout en soulignant que le convoi yéménite va se rejoindre à la flottille internationale qui se dirigera, le mi-juillet à travers d'un port européen ou turc vers la Bande de Gaza.

La délégation parlementaire indonésienne arrive à la Bande de Gaza

[ 29/06/2010 - 12:40 ]
Rafah – CPI
Il est prévu que la visite de la délégation parlementaire indonésienne dirigée par le chef du parlement, Marzouki Ali, va durer six heures où elle va rencontrer des députés du bloc "changement et réforme" qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien et la présidence du gouvernement à Gaza.
Des sources palestiniennes ont dit que la délégation mettra aussi la première pierre de la fondation d'un hôpital dans la Bande de Gaza, effectuera une tournée dans les régions démolies lors de la guerre sioniste,  avant 18 mois.

Les forces occupantes effectuent des opérations de démolition à al-Qods occupée

[ 29/06/2010 - 17:07 ]

Al-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation israéliennes accompagnées par des bulldozers qui appartiennent à la municipalité de l'occupation d'al-Qods ont envahi le village d'al-Essawia dans la ville occupée d'al-Qods, où elles ont effectué des opérations de démolition pour construire des jardins talmudiques.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont démoli plusieurs parcs, hangars et des localités agricoles dans la région Est du village d'al-Essawia, en rasant les terres agricoles voisines au milieu de la protection des soldats sionistes.
Les sources ont ajouté que des dizaines de soldats sionistes ont encerclé le village de tous les côtés et ont installé des Chech-Points à ses entrées, en interdisant le mouvement des habitants.

Lavrov dit à Liebermann: la Russie continuera ses contacts avec le Hamas

[ 29/06/2010 - 17:43 ]

Al-Qods occupée – CPI
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a ignoré une demande directe de son homologue sioniste, Avigdor Liebermann, à  l'importance de couper les contacts de la Russie avec le Hamas, en affirmant la nécessité de l'ouverture d'un dialogue avec le mouvement qui possède une grande popularité au sein du peuple palestinien, notamment dans la Bande de Gaza et à l'importance de sa participation aux processus de paix dans la région.
Lors d'une conférence de presse avec Liebermann, Lavrov a dit, le mardi 29/6, que Moscou contact ce mouvement après qu'une grande partie des Palestiniens l'ont soutenu lors des élections reconnues par tout le monde lesquelles étaient libres et démocratiques.
Il a déclaré que la Russie appelle lors de ses contacts avec le Hamas à l'engagement aux accords de l'OLP et à l'initiative arabe qui est préconisés par le Quartet international, en soulignant aux changements positifs à la position du Hamas.
Lavrov a ajouté qu'on ne peut pas reconstruire la Bande de Gaza sans un contact direct avec le Hamas, ni d'ignorer la reconstruction des infrastructures de Gaza démolies lors de la guerre sioniste.
Le journal Haartez a rapporté sur son site Web que la rencontre a porté des contrastes entre les deux responsables, ainsi une grande distinction à propos de diverses questions.
Le journal a souligné que Lavrov a affirmé à Liebermann que la Russie a raison lorsqu'il dialoguait avec le Hamas.

Les députés palestiniens en Cisjordanie organisent un Sit-in contre les décisions d'expulsion

[ 29/06/2010 - 18:09 ]

Ramallah – CPI
Ce sit-in a été organisé sur la base de l'appel des députés islamiques en Cisjordanie, pour la première fois depuis plus de 4 ans.
Les députés ont affirmé dans leurs discours, la nécessité de la réalisation de l'unité nationale palestinienne pour faire face aux plans sionistes visant à casser la volonté du peuple palestinien, à travers des mesures oppressives prises par l'occupation jour après jour.
Les participants au sit-in ont critiqué la continuation des désaccords, affimant que cette situation paralyse sa libération, en appelant à mettre l'unité nationale à la tête des priorités des agendas de toutes les factions.
De son côté, le président du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweik, a salué ce sit-in unifié de tous les députés du conseil.
Il a appelé tous les parlements du monde, la ligue arabe, toutes les Associations et les hommes libres, à faire face à l'arrogance sioniste, tout en demandant la nécessité de poursuivre les efforts pour mettre en efficacité les missions du conseil législatif palestinien afin de contacter le monde au nom de toute la nation.
Les députés ont exprimé leur contentement par ce pas aventageux qui est venu durant cette étape critique de l'histoire du peuple palestinien et sa question légitime, en le considérant une vraie mesure vers l'unité.
A l'issue de ce sit-in, les députés ont participé dans une réunion avec la présence du président du conseil législatif, pourla première fois, depuis plus de 4 ans.

Des Associations juridiques à Gaza protestent contre la position de la France

[ 29/06/2010 - 18:43 ]

Gaza – CPI
La délégation qui a comporté des représentants de plusieurs organisations qui défendent les droits des captifs palestiniens dans les prisons sionistes, s'est dirigée, le lundi soir 28/6, au bureau du consulat français dans la Bande de Gaza, en lui donnant une note de protestation, tout en demandant le gouvernement français à travailler pour traiter les captifs palestiniens en équité, parce qu'ils souffrent longtemps et plus que Chalit.
La délégation composée de l'Associations des partisans des captifs et les familles de deux captifs palestiniens, ainsi que le comité des captifs aux forces islamiques et nationales, a appelé à la nécessité que la France doit s'occuper à la tragédie des détenus palestiniens.

Les occupants israéliens pratiquent systématiquement la torture

[ 30/06/2010 - 00:40 ]

Gaza – CPI
Les autorités de l’occupation israélienne font partie des rares autorités du monde entier à continuer à pratiquer des tortures des plus dures contre les détenus palestiniens, constate le "Centre palestinien de défense des captifs". La torture est monnaie courante dans les prisons sionistes, contre toutes les religions et toutes les lois.
La journée internationale de lutte contre la torture
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la torture, jeudi 24 juin 2010, le "Centre palestinien de défense des captifs" a publié un communiqué. Le communiqué parle de toutes ces tortures psychologiques et physiques pratiquées par les autorités de l’occupation israélienne. Elles sont pratiquées sans le moindre contrôle de la part des institutions qui s’intéressent aux droits de l’homme et défendent les captifs.
Des conditions tragiques
Le Centre a utilisé l’adjectif « tragique » pour qualifier les conditions dans lesquelles survivent les détenus arabes et palestiniens. Les captifs sont l’objet de toutes sortes d’humiliation et de torture. On peut les diviser en deux catégories : la torture psychologique et la torture physique.
Al-Chabah est une position difficile dans laquelle est mis la personne torturée pendant de longues heures. Les Israéliens n’épargnent les détenus de rien. Ils frappent le captif jusqu’à ce qu’il perde connaissance et même jusqu’à la mort.
Pour pratiquer des pressions psychologiques, ils isolent le détenu, le privent de toute visite de sa famille, d’un avocat.
Il y a aussi cette question de propreté. Ils en sont aussi privés. Et pour le moindre prétexte, le détenu est privé de son repas, du sommeil. Par contre, il a le droit à toutes sortes d’insultes et de menaces contre sa famille.
Des dizaines de moyens de torture
Il est difficile d’énumérer les moyens de torture pratiqués contre les captifs palestiniens. Les rapports officiels en énumère quatre-vingts, pratiqués contre au moins 90% des captifs, dit le centre.
Environ 70% des captifs ont goûté à ce moyen de torture surnommé « le frigo ». Le détenu, enchaîné, est mis dans un lieu très étroit. Et d’un petit trou, un air très froid y est injecté. Ainsi, le captif risque de mourir de congélation.
Martyrs et politique de négligence médicale
Les captifs palestiniens ont perdu 199 des leurs, morts la plupart du temps sous la torture, en vivant dans des conditions des plus inhumaines et sans un soin médical. Les Israéliens continuent toujours à mener cette politique de négligence médicale. Les captifs n’ont pas de médecin spécialisé !
C’est une torture systématisée, dit le "Centre palestinien de défense des captifs". Il appelle alors les responsables palestiniens, arabes et internationaux, officiels et officieux, à travailler pour stopper les occupants israéliens dans leur pratique sauvage.
Il exhorte aussi les médias arabes et internationaux à exposer au monde les cas de ces captifs palestiniens qui souffrent le martyre dans les prisons israéliennes.

BDS : Vidéo de la première action de piquet contre les bateaux israéliens aux USA

Publié le 29-06-2010

Nous avions rapporté la semaine dernière l’action de militants américains, qui ont bloqué tout débarquement de marchandises israéliennes dans le port d’Oakland, pour protester contre le blocus de Gaza et contre l’occupation de la Palestine. Ci-dessous la vidéo en anglais, où l’on voit que face à la détermination citoyenne, les dockers ont renoncé à décharger les produits de l’apartheid.
Oakland, CA Protest/Picket of Israeli Ship: June 20, 2010 from Oriana Bolden on Vimeo.
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Elucubrations

Dans un nouveau défi aux tentatives de relancer des négociations de paix, au point mort depuis de longs mois, la municipalité israélienne de Jérusalem vient d’approuver un projet controversé dans le secteur oriental de la ville, qui prévoit la destruction de 22 habitations palestiniennes et la construction de 1 000 autres logements dédiés aux colons israéliens. Le projet dit du « Jardin du roi » en hébreu (une référence aux jardins du roi Salomon) doit être construit sur un terrain de 22 hectares dans le quartier arabe de Silwan, où des familles de colons juifs se sont installées au milieu de 12 000 Palestiniens.
Pour justifier sa décision, la municipalité avance que les habitations palestiniennes concernées ont été construites sans autorisation israélienne. Or, il est pratiquement impossible pour les habitants palestiniens de Jérusalem-Est d’obtenir des autorités israéliennes de permis de construction ou d’agrandissement de leurs habitations.
En mars dernier, sous la pression de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait obtenu que le maire de la ville, Nir Barakat, gèle le projet de construction du « Jardin du roi », pour éviter des troubles dans la Ville sainte et de nouvelles frictions avec Washington au sujet de la construction à Jérusalem-Est, occupé et annexé depuis 1967. En mars, l’annonce de la construction de 1 600 logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est avait provoqué une grave crise diplomatique avec Washington, au moment où le vice-président Joe Biden effectuait une visite en Israël. Malgré cet engagement israélien, la commission de planification urbaine de la municipalité avait donné la semaine dernière son feu vert au réaménagement de Silwan.
Réagissant aux critiques de Washington sur le projet, Benyamin Netanyahu s’est empressé de publier un communiqué expliquant qu’il n’avait pas le pouvoir d’intervenir dans la gestion de la municipalité ! Or, la construction du projet a été confiée à l’Autorité de Développement de Jérusalem (ADJ), qui relève de l’Etat et de la municipalité. De son côté, le porte-parole israélien de Jérusalem a insisté sur le fait que le projet avait pour objectif « d’améliorer la qualité de vie » (sic) à Silwan.
Ces élucubrations israéliennes ne tiennent évidemment pas debout et sont trahies par des documents officiels. Dans un document présenté au gouvernement en septembre 2008, l’ADJ annonçait que l’objectif était de créer une « série de parcs entourant la Vieille ville » dans le but de « renforcer Jérusalem comme capitale d’Israël ». Pour l’ONG israélienne anticolonisation Ir Amim (la ville des peuples), le projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de judaïsation de Jérusalem-Est, considéré par la communauté internationale comme un territoire occupé, avec la création de neuf parcs bibliques autour de la Vieille ville, de nature à la vider de ses habitants palestiniens et à la couper du reste de la Cisjordanie. Ce programme démontre la volonté de l’Etat hébreu de renforcer sa mainmise sur Jérusalem-Est au risque d’anéantir toute chance de paix, les Palestiniens aspirant à en faire la capitale de leur futur Etat.
Dr Hicham  Mourad
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