samedi 12 mars 2011

Evènement annulé à l'université de New-York: victoire!

11/03/2011
Les étudiants de "Justice in Palestine", de l'université NYU à New-York (USA), et d'autres avaient appelé à une protestation contre le discours prévu par un membre des commandos israélien sur leur campus jeudi soir dernier. Il est l'un des premiers militaires israéliens qui aborda illégalement le Mavi Marmara de la Flotille de la Liberté qui se dirigeait vers la bande de Gaza au printemps dernier. Au cours de l'assaut donné par les Israéliens, neuf militants des droits humains, non armés avaient été tués, y compris un turco-américain, et plus d'une cinquantaine de personnes avaient été blessées.
La protestation a pris de l'ampleur en un temps très court, et a envoyé un message fort: nous ne resterons silencieux tandis que les criminels de guerre sont bien accueillis et salués comme des héros dans nos universités.
Les organisateurs ont dit qu'ils étaient "contraints d'annuler" l'événement "en raison de graves problèmes de sécurité". Quelle que soit la raison, nous allons continuer à exposer les injustices du gouvernement israélien, dont les actions ne sont possibles qu'avec le soutien du gouvernement américain.
NOUS NE SERONS PAS SILENCIEUX
NOUS SERONS ENTENDUS

Le Conseil législatif palestinien approuve le nouveau gouvernement de Gaza

Gaza - 11 mars 2011
Par Palestine Info
Le Conseil législatif palestinien, réuni jeudi après-midi pour voter sur le nouveau gouvernement d'Ismail Haneyya après un important remaniement, a approuvé le nouveau gouvernement.
Le Conseil législatif palestinien approuve le nouveau gouvernement de Gaza
Un communiqué du service d'information du gouvernement a publié jeudi les noms des ministres :
- Ismail Haneyya, Premier ministre
- Saleh al-Ruqub, ministre des Legs pieux et des Affaires religieuses
- Fathi Hammad, ministre de l'Intérieur
- Dr. Muhammad Awad, ministre du Plan et des Affaires étrangères
- Dr.Muhammad al-Madhoun, ministre de la Jeunesse et des Sports
- Dr. Basem Naeem, ministre de la Santé
- Dr. Ala’ Rofati, ministre de l’Économie nationale
- Dr. Yousef al-Mansi, ministre de la Gouvernance locale
- Jamila al-Shanti, ministre des Femmes
- Dr. Ahmad al-Kurd, ministre du Travail et des Affaires sociales
- Dr. Osama al-Eisawi, ministre du Transport et des Communications
- Dr. Attallah Abu al-Sabeh, ministre des Affaires nationales (un nouveau ministère qui gère les dossiers nationaux comme Jérusalem, les réfugiés et les prisonniers)
- Dr. Muhammad al-Agha, ministre de l'Agriculture.
Le ministère de l’Éducation reste vacant puisque le Dr. Muhammad Askool, qui occupait ce poste, est nommé au poste de secrétaire général du gouvernement.
Le Dr. Salah al-Bardaweel, membre du CLP, a dit que le remaniement gouvernemental n'était pas une manœuvre politique mais une démarche pratique pour améliorer les performance du gouvernement, en particulier parce que certains ministres du gouvernement précédent avaient plus d'un portefeuille et que leur charge de travail devait être allégée
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

Gaza va importer des matériaux de construction

Gaza - 11 mars 2011
Par Press TV
L'organisme en charge de la reconstruction de Gaza a commandé des matériaux de construction aux organes internationaux pour aider à briser le siège israélien sur la bande côtière.
Gaza va importer des matériaux de construction
Unrwa : Projet de construction de logements à Gaza, interrompu par le manque de matériaux
Israël a lancé une guerre de 22 jours sur la Bande de Gaza pendant l'hiver 2008-2009, qui n'a pas seulement causé une destruction à l'échelle nationale mais aussi prouvé qu'Israël avait effectivement commis un massacre.
Ensuite, la communauté internationale a promis des millions de dollars pour la reconstruction de Gaza. Mais seule une infime partie de cet argent a été versé, a rapporté mercredi un correspondant de Press TV.
Des milliers des victimes de l'action militaire israélienne, appelée "Opération Plomb Durci" vivent toujours sous des tentes tandis que Gaza reste soumise au blocus étouffant israélo-égyptien.
Le côté palestinien de la frontière Egypte-Gaza reste fermé à la libre circulation des personnes et des marchandises. Ceci veut dire que les Palestiniens sont obligés de transférer les produits essentiels par les tunnels transfrontaliers.
Mais maintenant, il y a une nouvelle initiative palestino-internationale pour lever le siège de Gaza une fois pour toutes.
"C'est la première fois que nous faisons cette expérience. Jusqu'à présent, tout le ciment qui est entré à Gaza ne l'a pas été par les canaux officiels. Mais aujourd'hui, nous voulons que le ciment entre officiellement," dit Kanan Obaid, président du Syndicat des Ingénieurs de Gaza.
"En faisant cela, nous pouvons briser le siège de Gaza. Gaza sera à nouveau libre," ajoute-t-il.
Lors d'une rencontre entre des ingénieurs palestiniens et des organisations humanitaires internationales, les Palestiniens ont dit avec insistance qu'ils ne voulaient pas seulement compter sur des dons. Ils ont donc accepté de payer pour que 10 tonnes de ciment entrent à Gaza par la frontière de Rafah avec l’Égypte.
Les Gazaouis espèrent tester si l’Égypte a réellement changé après la chute du régime du président Hosni Moubarak le mois dernier, largement considéré comme collaborant avec Israël contre les Palestiniens.
Un camion chargé de ciment doit quitter le Caire pour la frontière de Rafah dans les prochaines semaines. Les Palestiniens disent que si le chargement est autorisé à passer, ils commanderont une quantité beaucoup plus importante pour reconstruire sérieusement leurs maisons ruinées.
FTP/MRS/JM/HRF
Source : Press TV
Traduction : MR pour ISM

Un prisonnier palestinien privé d'appareils électriques

Israël - 11 mars 2011
Par Ahrar Centre
Pour le punir d'avoir parlé à un autre prisonnier, la direction de la prison israélienne Ramla a privé Ibrahim Hamed, pendant une semaine, des appareils électriques qu'il avait dans sa cellule, sa radio et un chauffage.
Un prisonnier palestinien privé d'appareils électriques
Ibrahim Hamed, 45 ans, de la ville de Selwad, dans le district de Ramallah, est un des chefs du mouvement de la Résistance islamique Hamas. Il est en isolement depuis 2006 à Ramla, et privé de toute rencontre.
L'armée israélienne utilise tous les moyens pour briser le moral des prisonniers palestiniens, et en particulier les dirigeants.
Fuad el-Khuffash, directeur du Centre Ahrar pour les prisonniers, demande à la communauté internationale de se mobiliser pour exiger la libération des prisonniers palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes, en particulier ceux qui sont en isolement depuis de longues années.

Source : Ahrar Centre
Traduction : MR pour ISM

Le sionisme : un colonialisme de peuplement. Retour sur une conférence universitaire à Londres

Israël - 10 mars 2011
Par Julien Salingue
"Past is Present : Settler Colonialism in Palestine" (Londres, 5-6 mars 2011)
« Le conflit israélo-palestinien est souvent décrit comme unique et exceptionnel, ne ressemblant que très peu aux autres conflits coloniaux, passés et présents. Pourtant, pour le sionisme, comme pour d’autres projets de colonialisme de peuplement comme la colonisation britannique de l’Irlande ou la colonisation européenne de l’Amérique du Nord, de l’Afrique du Sud ou de l’Australie, l’impératif est de contrôler la terre et ses ressources – et de déplacer les habitants autochtones. (…) La Conférence "Past is Present : Settler Colonialism in Palestine", entend mettre en avant le colonialisme de peuplement comme paradigme central à partir duquel comprendre la Palestine ».
Le sionisme : un colonialisme de peuplement. Retour sur une conférence universitaire à Londres
Le sionisme, colonialisme de peuplement
 
Ainsi était présentée la septième conférence annuelle de la School of Oriental and African Studies (SOAS) Palestine Society, association étudiante britannique dont l’activité principale est l’organisation d’événements, politiques et universitaires, en lien avec la question palestinienne. Durant deux jours, une trentaine d’universitaires, britanniques, états-uniens, australiens, palestiniens, israéliens… ont animé diverses tables rondes : « Empire, colonialisme de peuplement et sionisme », « Une économie politique du colonialisme de peuplement », « Les répercussions du colonialisme de peuplement sur la vie indigène »,  etc. La SOAS Palestine Society a enregistré plus de 300 inscriptions payantes : un public composé d’étudiants, d’universitaires et de militants du mouvement de solidarité.
 Les intervenants (Ilan Pappe, Gilbert Achcar, Omar Bargouthi, Naseer Aruri, As’ad Ghanem, Gabriel Piterberg…) ont proposé des exposés sur des thèmes aussi variés que complémentaires : « La carte du sionisme : l’Empire britannique et le Moyen-Orient », « Le marché du travail palestinien et la politique sioniste de colonialisme de peuplement », « Nettoyage ethnique dans le Naqab : les destructions du village bédouin d’al-Araqib »… Exposés historiques, sociologiques, économiques, voire philosophiques qui, des études de cas concrets à des considérations plus théoriques et conceptuelles, ont largement démontré la pertinence et l’utilité du paradigme du « Colonialisme de peuplement » dans l’analyse du conflit opposant Israël aux Palestiniens.  
« Le colonialisme de peuplement a deux caractéristiques principales. Premièrement, il est gouverné par une logique d’élimination. Les colons viennent pour rester. Leur mission première n’est pas d’exploiter les autochtones mais de les remplacer. Deuxièmement, l’invasion n’est pas événementielle, mais structurelle. Au-delà de la violence fondatrice de l’expropriation territoriale, les autochtones qui ont survécu sont soumis à une variété de stratégies au moyen desquelles la société coloniale cherche à les éliminer », selon les termes de Patrick Wolfe, chercheur en Histoire à l’Université La Trobe (Australie). D'après lui, le paradigme du colonialisme de peuplement, habituellement utilisé pour les Etats-Unis et l’Australie, peut également s’appliquer à Israël. Pour Wolfe, le sionisme n’est pas seulement « un autre racisme » ou « une autre forme de colonialisme » : « le sionisme porte en lui l’élimination des autochtones ».  
Une logique d’élimination que l’on a retrouvée dans nombre des interventions de la Conférence : politiques de nettoyage ethnique dans le Néguev (intervention de Mansour Nsasra) ; confiscation, lors de la Nakba, du patrimoine culturel des Palestiniens de Jérusalem-Ouest (Gish Amit) ; stratégie d’inclusion de terres /exclusion des Palestiniens (Gilbert Achcar)… Une logique qui porte néanmoins son lot de contradictions : le statut des Palestiniens d’Israël, victimes de discriminations mais alibi démocratique (As’ad Ghanem), ou les aléas de l’exploitation économique des Palestiniens, révélatrice des désaccords entre projet sioniste et besoins du capital israélien (Shir Ever).  
Changer de cadre conceptuel  
Il est bien évidemment impossible de résumer ici l’ensemble des communications, qui seront bientôt en ligne sur le site de la SOAS Palestine Society, tant elles étaient riches et variées. Les intervenants se sont retrouvés sur plusieurs points : la pertinence du cadre conceptuel du colonialisme de peuplement souligne la faiblesse, voire l’inopérabilité, des paradigmes dominants dans la recherche universitaire sur la question palestinienne.  
Ainsi en va-t-il de l’approche en terme de « conflit de légitimité », qui entend appréhender le « conflit » opposant Israël au Palestinien comme une lutte entre deux nationalismes représentant les aspirations de deux peuples. Peut-on en effet tracer un trait d’égalité entre, d’un côté, le nationalisme d’une société coloniale et d’un Etat conquérant et, de l’autre, le nationalisme d’un peuple opprimé et dépossédé ? De même, l’approche en termes de « peacebuilding », qui s’est largement développée durant les années 90, dans la foulée de la signature des Accords d’Oslo, a montré ses limites : le « processus de paix » ne s’est avéré être, à l’épreuve des faits, que la poursuite de l’occupation et de la colonisation par d’autres moyens. Comment, dans de telles conditions, continuer à raisonner dans un cadre théorique qui se focalise sur la « résolution pacifique du conflit » sans reposer la question de la nature du conflit et de ses formes actuelles ?  
Les questions posées ne concernent pas seulement le champ académique. Les approches que nous venons d’évoquer sont en effet à l’image des perceptions diplomatiques dominantes, qui conduisent nombre de pays à refuser de se confronter aux faits et à tenter de ranimer des « solutions politiques » qui ont pourtant largement démontré leur inanité. De la non-reconnaissance de la victoire du Hamas en janvier 2006 à l’aveuglement face à la fuite en avant d’Israël, tout indique que les chancelleries, notamment occidentales, largement influencés par les universitaires mainstream, tentent désespérément de soumettre la réalité aux concepts, et non l’inverse.  
Nombre d’intervenants de la Conférence de Londres l’ont souligné : la réalité s’impose à nous, et il s’agit d’en tirer les conclusions, théoriques et pratiques. L’Autorité palestinienne (AP), qui s’est de fait substituée à l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), est intégrée structurellement au dispositif d’occupation et joue un rôle de « subcontractor », de « sous-traitant » de certaines des tâches anciennement dévolues aux autorités militaires israéliennes. Comme l’a très justement fait remarquer Mouin Rabbani, dans une intervention sur les forces de sécurité de l’AP, « l’ironie fondamentale de l’expérience palestinienne est que le mouvement national palestinien, qui avait réussi par le passé à empêcher l’émergence d’institutions servant d’intermédiaires à l’administration israélienne, a engendré, avec l’Autorité palestinienne, l’un des sous-traitants coloniaux les plus efficaces et les plus malléables de l’histoire ». Certains, dont Ilan Pappe, ont même suggéré de rebaptiser la « Palestinian National Authority » (PNA) en « Palestinian Zionist Authority » (PZA), avec une ironie toute relative.  
Même si elle n’était pas au cœur de la Conférence, la question de « l’Etat palestinien aux côtés d’Israël » a été posée à de multiples reprises. Et de nouveau, les conférenciers ont été unanimes : il n’y aura pas d’Etat palestinien indépendant. Au-delà des raisons conjoncturelles (disparition des bases matérielles de « l’Etat indépendant » en raison de la digestion de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est par Israël, position des Etats-Unis et de l’Union Européenne, divisions au sein du mouvement national palestinien…), ce sont les raisons structurelles qui ont été mises en avant : le sionisme, colonialisme de peuplement, porte en lui la négation des droits des Palestiniens. Il est en ce sens illusoire d’imaginer la possibilité d’un « partage » ou d’un compromis acceptable entre les droits des Palestiniens et la survivance de l’Etat d’Israël tel qu’il s’est constitué au milieu du 20ème Siècle. La décolonisation de la Palestine implique une désionisation de l’Etat d’Israël : tant que ce dernier prétendra être « l’Etat des Juifs », il n’y aura pas de solution juste et donc durable. Etat unique ? Confédération avec la Jordanie ? Etat laïque et démocratique ? Etat binational ? Sur les solutions à long terme, les approchent divergent. Mais, chacun l’aura compris, les intervenants se sont accordés pour dire que la solution des deux Etats avait fait long feu, pour des raisons théoriques et pratiques.  
Théorie et pratique  
La table ronde qui concluait l’événement a donné lieu à une discussion essentielle, qui a traversé les deux jours de la Conférence. Quel lien entre le travail universitaire, la requalification théorique et conceptuelle de la question palestinienne, et l’action pour le changement ? Les intervenants n’ont en effet à aucun moment caché la dimension de facto militante de leur participation à la Conférence. Aucun d’entre eux n’a revendiqué une pseudo-neutralité qui, dans des situations où le déséquilibre dans les rapports de forces est aussi flagrant que dans le conflit opposant Israël aux Palestiniens, équivaut à un accompagnement, conscient ou non, des mécanismes de domination. L’engagement intellectuel n’est pas incompatible avec la rigueur scientifique, et même avec l’objectivité telle que Paul Ricoeur la définit dans Histoire et vérité : « L'objectivité ici doit être prise en son sens étymologique strict : est objectif ce que la pensée méthodique a élaboré, mis en ordre, compris et ce qu'elle peut ainsi faire comprendre ».  
« Comprendre le monde pour le changer », c’est-à-dire offrir aux organisations et associations militantes des outils théoriques, des analyses rigoureuses, tout en reconnaissant l’apport de ces groupes au champ de la recherche universitaire : une relation dialectique, un enrichissement mutuel, fait d'échanges, de critiques et d'initiatives communes. Nombre d’intervenants l’ont souligné : les révolutions dans le monde arabe sont l’expression de bouleversements profonds, qui ne manqueront pas d’avoir des répercussions sur la question palestinienne. Des changements d’ampleur sont en cours, il est d’autant plus urgent d’être armé théoriquement pour pouvoir les comprendre et, dans le respect de l’indépendance de la décision des populations concernées, construire une solidarité utile et efficace avec les peuples en lutte.  
Le peuple palestinien est de ceux-là. Il ne peut donc y avoir d’étanchéité entre le champ universitaire « spécialiste de la question palestinienne » et le champ militant « en solidarité avec les droits des Palestiniens ». Diverses propositions ont émergé, dont celle d’Ilan Pappe : rédiger, dans l’esprit de la Conférence, un dictionnaire, un lexique de la question palestinienne, destiné à être largement diffusé, mettant à contribution universitaires de diverses disciplines et activistes. Le cadre d’analyse du « colonialisme de peuplement » n’a pas vocation à être un simple moyen de décrire la situation, mais bel et bien un outil pour la transformer.  Comme les organisateurs l’ont écrit :  
« Cette conférence ne se contente pas de montrer qu’il est possible de comprendre la Palestine grâce à une analyse comparée des colonialismes de peuplement. Elle cherche également à briser les cadres [d’analyse] qui enserrent la Palestine, à réintégrer le mouvement palestinien au cœur d’une histoire universelle de la décolonisation, et à imaginer de nouvelles voies pour la résistance palestinienne, la solidarité et la lutte commune ».  
A quand une initiative du même type en France ?
Plus d’informations sur le site de la SOAS Palestine Society  

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La crise infligée par les sionistes à Gaza

vendredi 11 mars 2011 - 16h:10
Javier Sethness - DissidentVoice
Selon Chomsky, la brutalité qu’Israël a démontrée pendant l’opération cast Lead est une preuve de son "indifférence pervertie" pour la vie humaine...
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Scène de douleur, hélas bien trop fréquente, après l’assassinat par les troupes d’occupation d’un combattant de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
Le libertaire étasunien Noam Chomsky et le communiste israélien Ilan Pappé, qui sont tous deux d’influents critiques juifs de l’état d’Israël et de sa brutale oppression des Palestiniens, ont réalisé ensemble une vaste compilation de leurs travaux sur l’impérialisme contemporain intitulée "Gaza en crise : Réflexions sur la guerre d’Israël contre les Palestiniens" ; le volume a été édité par le militant Frank Barat et publié fin 2010.
Bien que "Gaza en crise" traite largement de la politique d’Israël vis à vis de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas et en particulier de l’attaque meurtrière de l’état hébreu de l’hiver 2008-2009 contre ce territoire, cet ouvrage constitue en fait une exploration dialectique globale de la domination et de la négation d’autrui qui sont à l’oeuvre non seulement en Palestine historique mais aussi plus généralement par le biais du système qui commande la dépossession et la colonisation des Palestiniens. Dans ce sens, "Gaza en crise" propose une approche critique de ce que le regretté Edward W. Said appelait la question palestinienne aussi bien que du monde en général ; étant donné le déni qui domine ces deux sphères, une réflexion sur la réflexion de ces penseurs pourrait se révéler d’importance capitale.
La profondeur du calvaire de la Palestine contemporaine devrait être une évidence pour tous. Citant le travail de Richard Falk, Chomsky affirme que "la main mise" d’Israël sur Gaza s’est considérablement durcie, suite aux élections de 2006 que le Hamas a gagnées haut la main, au point de pouvoir être qualifiée de "prélude au génocide" ; Pappé de son côté, considère que le comportement d’Israël pendant l’opération Cast lead [attaque israélienne contre la population de la bande de Gaza - décembre 2008/janvier 2009 - N.d.T] constituait déjà un génocide.
Selon lui, la réalité actuelle, qui est celle d’une "catastrophe humanitaire d’envergure inimaginable", exigerait qu’Israël soit relégué au statut d’état paria. Au lieu de cela, le Comité des affaires publiques américain israélien (AIPAC) se sert de son influence pour pousser les USA à bombarder l’Iran pendant que l’administration Obama continue de financer Israël et de protéger sa politique de colonisation.
Selon Chomsky, la brutalité qu’Israël a démontrée pendant l’opération Cast Lead est une preuve de son "indifférence pervertie" pour la vie humaine. Comme le rapport Goldstone, Chomsky considère que l’attaque de Gaza est une manifestation indiscutable de terrorisme d’état, qui s’apparente en fait aux crimes de l’état russe en Tchétchénie. Il affirme que cast lead s’enracine dans la préoccupation consciente d’Israël et des USA d’écraser le modèle de résistance représenté par le Hamas à Gaza et qui s’opposait à la collaboration prônée par l’Autorité Palestinienne, une organisation que Chomsky suggère d’abolir - et ceci est un interview qui remonte à des années avant la publication par Al Jazeera et le Guardian des Documents Palestiniens.
Ce qui lui fait dire cela, c’est la certitude que la doctrine qui sous-tend la politique des USA est une doctrine maffieuse selon laquelle les alternatives aux desseins géopolitiques des élites dirigeantes, quelles soient islamistes ou humanistes, doivent être réprimées même et surtout par l’usage excessif de la force.
Le soutien apporté par les officiels étasuniens à l’pération Cast Lead en particulier et à la destruction de la Palestine en général est évident et ne requiert pas de démonstration ni d’exégèse. Pour l’establishment israélien et étasunien, en vérité, les intérêts des Palestiniens de Gaza sont au mieux automatiquement suspects, au pire complètement ignorés - ce ne sont "pas des personnes", comme le dit l’historien Mark Curtis : ce sont des moscas (mouches) or nadies (personnes), ainsi qu’il est écrit à Acteal, au Mexique, à l’emplacement d’un massacre commis par les paramilitaires affiliés au gouvernement en décembre 1997.
En tant que victimes de pouvoirs constitués, les Gazaouis ressemblent sans nul doute beaucoup aux Iraquiens, aux Haïtiens, aux Congolais, aux Mexicains et à beaucoup d’autres. Ce n’est toutefois pas anodin que Hosni Moubarak, l’homme qui a rencontré Tsipi Livni quelques jours avant le lancement de Cast Lead et qui a maintenu la frontière de Rafah fermée pendant que les Gazaouis étaient sauvagement bombardés par l’armée israélienne lors des attaques qui ont suivi, ait été renversé par le soulèvement des Egyptiens de la rue.
Même si la souffrance actuelle des Gazaouis, des Egyptiens, des Libyens et de beaucoup d’autres peuples de ce monde, interdit de prononcer des discours qui célèbreraient l’avènement d’un progrès historique, il faut se réjouir, à la fois en Palestine et ailleurs, de la radicalité du soulèvement des masses égyptiennes contre Mubarak - soulèvement qui est d’ailleurs un écho d’intifadas antérieures, que ce soit en Palestine en 1987, à Paris en 1789 ou à Chiapas en 1994. On peut dire que l’exemple incarné par ce soulèvement a aujourd’hui quelque chose d’universel.
Il est capital de se demander, dans l’optique d’un progrès en Palestine, comment il se fait que ce qui se produit, puisse se produire. Chomsky a certainement raison de souligner que ce qui permet en premier lieu d’expliquer Plomb fondu c’est la situation actuelle de l’ancienne Palestine : à savoir que la population native de Palestine n’a pas d’état et est soumise à la domination israélo-étasunienne -un diagnostic qui ne nie absolument pas la qualité de sujets de Palestiniens chosifiés et opprimés.
Ni Chomsky ni Pappé ne semblent considérer comme vraiment convaincantes les thèses de John Mearsheimer et Stephen Walt sur le Lobby israélien ; tous les deux pensent que la politique des USA en ce qui concerne la Palestine est l’oeuvre du Pentagone et de l’industrie de l’armement au moins autant que de l’AIPAC, et Pappé introduit même les chrétiens sionistes fondamentaux dans la description qu’il fait de la trajectoire historique d’Israël dans le système politique officiel des USA.
Il montre même que l’appareil politique officiel des USA n’a pas toujours soutenu inconditionnellement le projet sioniste en Palestine historique en examinant la tradition des "spécialistes des arabes" du département d’état étasunien qui, semble-t-il, avaient moins de mépris pour les intérêts des populations de la région que le Sionisme à ce jour. Parmi ces officiels arabisants, il y avait Henry King et Charles Crane qui ont participé à une commission d’enquête envoyée en Orient par la Conférence de Versailles après la première guerre mondiale pour y étudier les aspirations des habitants de la région suite à la défaite de leurs suzerains impériaux, les Ottomans.
King et Crane ont découvert que la plupart des arabes qu’ils avaient interrogés désiraient être incorporés à un état arabo-syrien, une éventualité historique qui comme beaucoup d’autres, a été niée dans les faits. Pappé dit que les arabisants ont dominé le département d’état jusqu’à l’administration d’Eisenhower pendant laquelle l’AIPAC a été fondé ; il mentionne aussi la tiède critique d’Israël de l’administration de Bush père. A travers son examen des événements historiques il montre qu’une alternative a existé à la présente situation - ce qui indique que les choses peuvent être différentes de ce qu’elles ont été et de ce qu’elles sont.
Al-Nakba (la catastrophe) subie par les Palestiniens pendant la création de l’état d’Israël constitue un élément capital dans cet ouvrage comme dans d’autres de Pappé. Il considère que ce funeste développement, dont s’est rendu coupable le Sionisme à la naissance de son état, pourrait tout particulièrement soulever la question de la légitimité de cette idéologie et de ses pratiques -un thème de réflexion qui est largement occulté par les formes traditionnelles de recherche en Israël comme dans la plus grande partie du monde, selon Pappé.
L’historien de plus souligne que al-Nakba ne devrait pas être considéré comme une simple réalité historique, si on prend en compte l’importance de la capacité de destruction d’Israël à la fois dans l’histoire et de nos jours. Ce que Pappé appelle le courant sioniste "dominant" ou "pragmatique" -un projet qui a pour but l’hégémonie d’Israël sur toute la surface que les impérialistes nomment "Eretz Israel"- est fortement ancré en Israël ; comme dans l’entité impérialiste qui est sa marraine, la classe officielle politique israélienne est en elle-même une catastrophe.
En plus d’avoir massacré la population sans défense de Gaza pendant l’opération Plomb fondu, les hégémonistes israéliens menacent de commettre d’autres actes qui rappellent ceux qui ont été perpétrés pendant al-Nakba à la naissance d’Israël, selon Pappé. L’historien-émigré voit peu de raisons d’espérer le développement d’une alternative humaine à l’actuelle dévastation de la Palestine qui émergerait de l’intérieur de la société israélienne ; bien que des forces d’opposition non négligeables existent en Israël -les Anarchistes contre le mur par exemple, ou les jeunes manifestants critiques de Tel Aviv et d’ailleurs, et peut-être Hadash- Pappé pense qu’elles sont trop marginales pour avoir une réelle influence sur l’opinion publique israélienne qui, il faut bien le dire, semble collaborer avec enthousiasme à la dépossession des Palestiniens.
Qu’on puisse ou non aboutir à cette conclusion définitive, Pappé a sûrement raison de dire que c’est l’attitude israélienne qui constitue le "principal obstacle" à une "réconciliation pacifique" entre les deux actuels résidents de la Palestine occupée. En terminant d’exprimer son souhait qu’un tel changement se produise dans l’opinion publique israélienne, Pappé énonce son soutien au mouvement contre l’état israélien "Boycott, Désinvestissement et Sanctions" (BDS).
Chomsky quant à lui pense que le boycott d’Israël n’est pas la solution si on n’appelle pas en même temps au boycott des USA, l’Empire qui soutient l’état sioniste. Il explique que personne n’envisage une telle option à cause du fait que les USA sont considérés comme "vraiment trop puissants" et c’est pourquoi, dit-il, les mouvements pour une justice globale doivent se développer - une évidence qui ne paraît pas cependant constituer un argument contre le boycott d’Israël.
Comme dans ses autres écrits, Chomsky, dans "Gaza en crise" souligne la nécessité absolue que l’administration des affaires politiques dépendent d’initiatives à l’échelle mondiale (global demos en anglais - N.d.T). Tout en notant que le scénario du conflit en Palestine historique qui a le plus de chance de se réaliser sera la destruction même de la Palestine, il dit que les affaires humaines dépendent trop "de désirs et de choix" anarchiques pour affirmer que cela se produira inévitablement.
En suivant l’exemple récent des peuples tunisiens et égyptiens entre autres, les étasuniens pourraient par exemple intervenir radicalement dans les affaires de l’état et faire émerger une approche plus humaine et plus rationnelle des problèmes que pose le Sionisme, parmi d’autre problèmes. Dans une approche proche de celle des Marxistes indépendants - et beaucoup plus profonde que celle que défend dans ce livre Pappé qui se contente le plus souvent de se faire l’avocat de stratégies de "changement" des "orientations des élites politiques"- Chomsky prévient ses lecteurs que le "meurtre d’une nation" par Israël est aussi commis "de nos mains".
Car la responsabilité du meurtre de masse et de la destruction d’une société, que ce soit à Gaza, en Irak, en Afghanistan, en Libye ou n’importe où dans le monde, repose sur les dirigeants du système au pouvoir mais tout autant sur ceux qui collaborent avec lui.
* Javier Sethness est une socialiste libertaire et un avocat des droits de l’homme.
8 mars 2011 - Dissident Voice - Vous pouvez consulter cet article à :
http://dissidentvoice.org/2011/03/i...
Traduction : Info-Palestine.net
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Démarchages du quartette auprès des négociateurs israélien et palestinien

11/03/2011
Un proche collaborateur du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho, a discuté hier à huis clos à Tel-Aviv avec des représentants du quartette pour le Proche-Orient. Les émissaires du quartette se sont ensuite entretenus avec le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat. Ces discussions sont censées préparer une importante réunion du quartette à Paris, la semaine prochaine, à laquelle doivent participer la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Citant de « hauts responsables israéliens », la radio israélienne a toutefois indiqué que cette réunion pourrait être reportée d'un mois, en attendant que M. Netanyahu présente une nouvelle « initiative » diplomatique, dont son entourage s'est fait récemment l'écho. Cette « initiative » pourrait être dévoilée publiquement lors d'un discours au Congrès US, au cours de la visite que doit effectuer M. Netanyahu à Washington le 22 mai prochain. En soirée, à l'issue de ses entretiens avec les émissaires du quartette, M. Erakat a confirmé le report de la réunion de Paris au 15 avril. En outre, selon la presse israélienne, le président israélien Shimon Peres aurait sollicité une entrevue avec son homologue américain Barack Obama, le mois prochain à Washington, afin de parler de la relance des efforts de paix.
Pour sa part, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a demandé hier à la communauté internationale de faire pression sur son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, pour qu'Israël reconnaisse un État palestinien dans les lignes de 1967. « Il est temps que la communauté internationale demande au Premier ministre Benjamin Netanyahu : " accepte-t-il l'établissement d'un État palestinien sur toutes les terres occupées en 1967, oui ou non ? " », a déclaré M. Fayyad lors d'une visite à Jéricho, en Cisjordanie. « Il n'y a pas besoin de n'importe quelle nouvelle initiative. La seule initiative qui puisse fonctionner est celle qui mène à l'établissement d'un État palestinien sur toutes les terres occupées en 1967 et non sur certaines parties d'entre elles », a estimé M. Fayyad, faisant allusion à l'« initiative » diplomatique de M. Netanyahu.
(Source : AFP) 

Netanyahu affirme que la ligne de défense de son entité sioniste est dans la vallée du Jourdain

[ 10/03/2011 - 11:07 ]
Agences
Au cours d'une visite très impromptue dans la vallée du Jourdain, qui sépare la Jordanie de la Cisjordani, le Premier ministre de l'occupation israélienne, Benjamin Netanyahou a déclaré que son entité sioniste, , devrait rester présent le long du Jourdain, même dans en cas de toute réalisation d'un tel accord de paix durable .
"Quelle que soit la configuration future, quel que soit l'accord, notre armée israélienne devra rester ici, le long du fleuve Jourdain" a insisté Netanyahu, soulignant: "C'est notre police d'assurance."
Netanyahou a estimé que les bouleversements dans la région du monde arabe doivent renforcer l'occupation sioniste"Israël", dans son engagement d'établir de ""solides fondations sécuritaires".
En effet, durant sa visite qui intervenait, le 8 mars, en coïncidence avec la journée internationale des Droits de la Femme, Netanyhau a également rencontré des femmes soldates et officiers, leur rappelant qu'elles représentaient un tiers des forces armées, et étaient désormais présentes même dans les unités combattantes.

Human Rights Watch demande à l'occupation d'arrêter la démolition des maisons des Palestiniens de 48

[ 10/03/2011 - 12:58 ]
Al-Qods occupée – CPI
Sarah Leah Whitson, directrice exécutive du département du Moyen-Orient à Human Rights Watch a déclaré dans un rapport publié mercredi, que l'entité sioniste doit assurer l'égalité dans le traitement et le processus de planification et de zonage pour les non-juifs.
Elle a ajouté que les autorités de l'occupation permettent la construction qui serait bénéfique pour les sionistes tandis qu'elles démolissent les maisons arabes à proximité, confirmant que c'est une discrimination claire, mais les responsables sionistes ne présentent aucune justification pour ce traitement différent .
L'Organisation internationale a souligné dans son rapport que, le 13 décembre 2010, les inspecteurs du département sioniste des terres et la police sioniste ont démoli 6 domiciles appartenant à des citoyens palestiniens dans le quartier "Abou Tuk", près de la ville de Lod, causant l'expulsion de 67 personnes de la famille d'Abou Eid dont 27 enfants qui sont devenus sans abri.
Elle a également déclaré que, le 2 mars 2011, la police sioniste a pris d'assaut le même quartier et détruit les fondations de deux maisons qui étaient destinées à la famille d'Abou Eid et que les membres de la famille déplacée résident actuellement avec les voisins ou vivent dans des tentes.
Les autorités de l'occupation sioniste prétendent que ces maisons n'avaient pas de permis, mais elles ont toujours refusé d'accorder de tels permis, alors qu'elles allèguent que ces terres sont à usage "agricoles" et non pas d'habitation. Mais elles ont récemment considéré de nouveau les terres voisines agricoles comme résidentielles, afin de construire des logements pour les policiers sionistes et elles ont également approuvé un projet de création d'un collège religieux juif dans un emplacement voisin.
Le rapport de "Human Rights Watch" souligne que des centaines de maisons à Lod qui sont concernées par les ordres de démolition immédiate sont situées dans les quartiers arabo-palestiniens. De plus, il y a maintenant environ 1600 unités d'habitation dans la ville de Lod considérées comme "illégales" et donc soumises à des ordres de démolition, car elles n'ont pas de permis, selon les données du gouvernement sioniste.

L'occupation condamne le député Azzam Salhab à 6 mois de détention administrative

[ 10/03/2011 - 13:11 ]
Al Khalil – CPI
La famille du député Salhab a déclaré au correspondant du CPI que l'occupation a informé le député qu'il sera condamné à la détention administration alors qu'il se trouvait dans le centre d'arrestation il y a deux jours.
La famille a ajouté qu'elle a reçu une information de son avocat Anwar Abou Amr que le tribunal d'Ofer lui a dit que Salhab a été condamné à 6 mois de prison sans assister au tribunal.
Les forces occupantes avaient arrêté Dr. Azzam Salhab, il y a environ une semaine près de Khan Ahmer lors de son retour de Naplouse après avoir présenté ses condoléances pour la mort de l'un de ses proches, et a été embarqué au centre de détention d'Etzion.
De son côté, la Campagne internationale pour la libération des députés palestiniens enlevés dans les prisons sionistes a condamné fermement la décision sioniste contre le député Salhab, affirmant dans un communiqué publié le mercredi soir 9/3, que l'occupation commet des crimes contre les députés de la légitimité palestinienne par l'enlèvement et les jugements oppressifs et injustes.
Elle a appelé tous les parlements internationaux à travailler pour mettre fin à la violation sioniste de l'immunité parlementaire et de forcer l'occupation sioniste à respecter les principes des droits de l'homme et le droit international.

Conférence internationale sur les détenus palestiniens dans les prisons sionistes

[ 10/03/2011 - 13:07 ]
Genève – CPI
Le siège de l'ONU à Genève accueillera, le vendredi et le samedi (11 et 12) mars 2011, les travaux de la première conférence internationale sur les droits des prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons sionistes entre 1967 et 2011 sous le titre "Travailler pour la justice", avec la participation d'un certain nombre de politiciens occidentaux et palestiniens et d'autres militants dans le domaine de la défense des droits de l'homme.
La Conférence qui sera organisée par le Réseau européen pour soutenir les droits des détenus palestiniens (UFREE) et d'autres organisations européennes, discutera la situation de plus de 750 000 Palestiniens détenus pour diverses peines de prison, et elle comprendra un avant-propos par les détenus et des témoignages de prisonniers et leurs familles.
Au deuxième jour, on découvrira la situation et l'impact de la prison sur chacun des hommes et des femmes qui ont été détenus, avec les témoignages en direct des prisonniers libérés et leurs familles ainsi que les dimensions politiques et juridiques du dossier des détenus.
Participeront à cette conférence le Cheikh Raed Salah, président du Mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Dr. Moustafa al-Barghouthi, le député libéré, Hussam Khedr, la détenue libérée, Ahlam Gouher, le prisonnier libéré, Rami Abdel Latif, ainsi que Dr. Ibrahim Hamami, Mas'oud Chejrah, Nassim Ahmed, Dr. Abdullah al-Acheal, et la présidente de la fédération des parlementaires à l'ONU, Nour Haiati, et des personnalités suisses et occidentales.

Pas de gel de la colonisation ou de retour aux frontières de 1967

[ 10/03/2011 - 14:21 ]
Al-Nassera – CPI
Le vice-premier ministre sioniste chargé du renseignement, Dan Meridor, a insisté sur le fait que l'entité sioniste ne gèlera pas la colonisation dans la ville occupée d'al-Qods, et refuse de retourner aux frontières des territoires occupés en 1967 qui sont revendiquées par la partie palestinienne pour  les nouvelles frontières de son futur Etat .
Dans un entretien avec la radio hébreu, Meridor a appelé, le jeudi 10/3, son gouvernement à proposer un plan politique qui prévoit la création d'un Etat palestinien démilitarisé et l'annexion des grandes colonies sionistes en Cisjordanie à la souveraineté de l'occupation, selon ses propos.

25 violations sionistes contre al-Qods et ses habitants en février dernier

[ 10/03/2011 - 16:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le Centre a souligné que la plupart de ces violations comprennent l'atteinte au droit au logement puisque les autorités de l'occupation sioniste ont commis plus de 13 violations à cet égard. En effet, un citoyen palestinien a été forcé de démolir sa maison lui-même dans le village de Sour Baher, et 5 maisons dans le village d'Al-Tur sont menacées de démolition sous prétexte de la construction sans permis.
Occupation des maisons
Le Centre a démontré que les forces occupantes et les colons sionistes continuent leurs attaques contre les terres des citoyens maqdissins en les rasant et les confisquant sous la menace, pour construire davantage d’unités coloniales sionistes et évacuer al-Qods de ses autochtones.
Le rapport a affirmé que les forces sionistes occupent encore le toit d'un bâtiment dans le quartier de Batn Hawa à Selwan, pour protéger les colons sionistes et participer aux attaques contre les habitants du quartier. Il a souligné que les colons sionistes occupent toujours les maisons des familles de Hanoun, Ghaoui et Kurd et agressent les habitants du quartier afin de les obliger à le quitter. Les forces occupantes ont arrêté le jeune homme Mohamed Ghaoui après avoir défendu une femme palestinienne attaquée par un colon sioniste qui occupe son domicile.  
Il ajoute : Les colons sionistes qui occupent la maison de la famille de Kurd ont un chien féroce qui attaque les membres de la famille, les militants étrangers et les résidents du quartier, et les autorités de l'occupation sioniste ont pris d'assaut 4 logements à Selwan et Sour Baher, attaquant leurs propriétaires, arrêtant leurs fils et leur infligeant des amendes qu'ils ne peuvent payer.
Confiscation des terres
Le rapport a également déclaré que l'occupation a rasé de grandes superficies de terres agricoles dans le quartier de Cheikh Jarrah, déracinant plus de 80 oliviers et amandiers, abricotiers et de figuiers.
A propos de la confiscation des terres et la colonisation, le prétendu "Comité de planification et de construction" rattaché à la municipalité sioniste dans la ville sacrée, a proposé un nouveau plan colonialiste pour construire 13 logements coloniaux sur les ruines des maisons palestiniennes et le site de Maka' dans le quartier du Cheikh Jarrah et sur des terres de legs pieux de la famille d'Al Saadi et Al Maghrebi.
Le rapport a démontré que des dizaines de colons sionistes qui habitent dans la colonie sioniste illégale "Beit Orot" ont organisé une festivité à l'occasion de la pose de la première pierre de la construction de 24 nouvelles unités coloniales et le début du creusement d’une rue sur les terres agricoles de la famille palestinienne Asbitani du quartier d'at-Tur dans la ville occupée d'al-Qods.
Il a parlé de l'intention de l'occupation des transformer les terres de l'aéroport de Kalandia en une zone industrielle, où la soi-disant "Commission locale pour la construction et la planification" a approuvé un plan de construction de 154 nouvelles unités coloniales sur les terres agricoles de Chi'fat et Beit Hanina à al-Qod occupée.
  Interdiction aux fidèles
Le Centre a déclaré que les forces occupantes ont empêché les fidèles de se rendre à la mosquée bénie d'al-Aqsa pour la prière, surtout le vendredi, et ont installé des check-points et se sont concentrées sur toutes les entrées de la ville d'al-Qods et de la vieille ville et ses ruelles.
Les forces occupantes ont tiré directement sur un citoyen palestinien à l'entrée est de la ville d'al-Qods, ce qui a conduit à une déchirure dans sa main droite.
En outre, un colon sioniste a heurté une petite fille palestinienne à Selwan et d’autres colons ont agressé deux jeunes hommes palestiniens dans la partie occidentale d'al-Qods, conduisant au martyre de l'un d'entre eux. Les éléments de sécurité de la Cour sioniste ont attaqué la famille du détenu Abdel Rahim Khalil Abassi, tandis que les miliciens des garde-frontières et les policiers sionistes ont agressé les marchands dans le quartier d'al-Wad et de la porte d'al-Nadher dans la vieille ville en les frappant sauvagement avec des bâtons, et blessant trois d'entre eux.

Cheikh Abou Al-Rab voit proche la libération de la Palestine

[ 11/03/2011 - 04:09 ]
Cisjordanie – CPI
Le cheikh Ali Abou Al-Rab est un chef du mouvement de la résistance islamique Hamas. Il vient de quitter les prisons de l’occupation israélienne, bien que les autorités sionistes aient tout fait pour qu’il ne les quitte jamais. La volonté du Tout-Puissant est plus grande que tout ; c’est elle qui en a décidé autrement et l’a tiré d’affaire, deux décennies après son incarcération.
Cheikh Ali est resté jusqu’à sa sortie le chef du mouvement des captifs. Il a parlé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), dimanche 7 mars 2011. Il a commencé par appeler à profiter de ce nouveau climat dans lequel vit la région, afin de donner vie à l’affaire des captifs. En effet, les captifs palestiniens souffrent dans les prisons de l’occupation israélienne. Ils se sentent seuls, laissés à leur sort.
« Il est certain que l’occupation part », confirme-t-il : « le soleil de la liberté » brillera sur la Palestine, plus tôt qu’on ne le croit. Toutefois, il appelle à l’union du peuple palestinien, à mettre fin à la division, à orienter le regard vers l’avenir, vers la libération de l’occupation israélienne.
Abou Al-Rab vient de sortir des prisons de l’occupation israélienne. Il est porteur de deux messages de la part des captifs palestiniens internés dans les prisions israéliennes.
Le premier, c’est qu’ils portent le souci du peuple palestinien, qu’ils espèrent voir se dissiper « la morosité actuelle », que les deux parties de la patrie s’unissent.
Par leur deuxième message, les captifs demandent à ce que leur affaire ne tombe pas dans l’oubli, surtout en ce moment où les bourreaux sionistes poussent vers l’escalade leurs agressions contre eux.
Cheikh Abou Al-Rab ne se voit comblé qu’en voyant les captifs libérés et sortis des prisons de l’occupation israélienne, en particulier son frère Wahib, détenu depuis 1994 et condamné à perpétuité. Il ne l’a pas vu depuis cinq ans, la visite lui étant interdite par les occupants israéliens.
Plusieurs peines
Cheikh Abou Al-Rab a étudié la chimie à l’université Al-Yarmouk en Jordanie, avant de retourner à son village de Qabattia. Il est devenu l’imam d’une de ses mosquées, avant d’être arrêté le 6 septembre 1992. Il a été accusé d’être le fondateur du premier noyau des brigades d’Al-Qassam, au nord, avec une poignée de chefs des brigades d’Al-Qassam, tel cheikh Nasr Jarrar, Abdou Al-Qader Kamil, Yahya Ayyach, entre autres. Cette cellule de combattants, qui est partie des montagnes de Qabattia, a donné quatorze martyrs, dans les deux Intifadas. De ces montagnes est sorti Raïd Zakarné, qui a effectué l’opération martyre dans la ville Al-Aqoula, pour venger l’opération d’Al-Khalil.
Dès le premier moment de son arrestation, les officiers sionistes des renseignements l’ont menacé en disant qu’il ne quitterait plus la prison. La première fois, il a été condamné à huit mois de prison, mais les enquêteurs israéliens trouvent toujours des raisons pour interner un Palestinien. Ils lui en ont trouvé plusieurs, pour le condamner à trois ans et demi.
Il était sur le point de sortir, en 1996, lorsque les Israéliens lui ont trouvé d’autres accusations. Ils l’ont condamné à 17 ans supplémentaires. Il a été transféré vers la prison de Kfaryouna, puis vers l’isolement, enfin vers la prison Al-Neqab qu’il vient de quitter.
Dans cette famille, ce n’est pas le cheikh Ali qui est le seul à endurer les prisons israéliennes : son frère Mohib est aussi interné depuis 1994, accusé d’avoir tué une soldate israélienne. Son frère Monib a aussi été emprisonné, ainsi que leur père.
Une génération
Cheikh Ali a un fils a un fils de 19 ans, Dajana, et une fille, Hanan. Dajan est étudiant à l’université arabo-américaine. Que son père ait quitté la prison, il n’en croit pas ses yeux. Il était encore dans le ventre de sa mère lorsque l’occupation israélienne a interpellé son père.
La femme du cheikh parle des souffrances de sa famille durant les deux décennies de l’internement de son mari : maison démolie, visite interdite, sanction collective…
Disons enfin que beaucoup d’habitants du village de Qabattia, des personnalités du mouvement du Hamas, dont l’ancien ministre Wasfi Qabha, attendaient Cheikh Abou Al-Rab, 50 ans.

Abou Zouhri considère que l’enlèvement d’al-Sisi par le Mossad est une arrogance sioniste

[ 11/03/2011 - 13:50 ]
Gaza – CPI
Le Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a estimé que l’enlèvement par l’occupation sioniste du citoyen gazaoui, l’ingénieur Dharar al-Sisi, en Ukraine et son transfert en détention dans les prisons israéliennes sont une forme d’arrogance pratiquée par l’occupation et ses services du Mossad.
Abou Zouhri a affirmé aujourd’hui dans une déclaration exclusive au CPI que ce crime représente une transgression du droit international, une violation de la souveraineté ukrainienne et un mépris de la communauté internationale.
Il a tenu l’occupation sioniste entièrement responsable de la sécurité du citoyen al-Sisi, et demande sa libération immédiate.
Le porte-parole a appelé l’Ukraine à assumer sa responsabilité concernant ce crime grave qui a été commis sur son territoire.
Il a également demandé aux organisations internationales à poursuivre en justice l’occupation pour ce crime et à faire pression pour le libérer.

Les membres juifs de la Knesset rivalisent dans l’inimité contre les Palestiniens

[ 11/03/2011 - 14:31 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Le député Taleb al-Sani’, président du Parti arabe démocratique, a déclaré lors de son discours au cours de l’examen de l’amendement sur la citoyenneté à la Knesset sioniste, que les membres juifs extrémistes de cette dernière « sont en concurrence pour celui qui aura le plus d’inimité et de haine contre les Palestiniens, ils proposent des projets de loi racistes contraires aux valeurs humaines et fondamentales des droits du citoyen ».
Le député a ajouté que « les membres de la Knesset instigateurs de la loi n’ont aucun droit à cette terre, car nous recevons la citoyenneté car nous sommes les citoyens autochtones de ce pays et nous resterons ici ».
« Cette terre est la nôtre, ces montagnes et ces vallées sont les nôtres, et c’est un fait historique, il est impossible de déchoir un citoyen arabe de sa nationalité par la menace et la répression, car notre citoyenneté n’est pas conditionnelle et n’est une faveur de personne », a-t-il poursuivi.
Le député al-Sani’ a précisé : « Cette proposition de loi est d’ordre politique et elle est illégale, le conseiller juridique du gouvernement s’y opposera et elle n’aboutira pas ». Il a de même affirmé que « même si la Knesset a approuvé ce projet de loi avec la majorité des extrémistes, pour la minorité arabe cette loi fasciste sera illégale et vouée à disparaitre ».

Les femmes de Gaza manifestent et appellent à en finir avec la division

[ 11/03/2011 - 19:25 ]
Gaza – CPI
Hier jeudi 10 mars 2011, des dizaines de femmes se sont rassemblées devant le siège de l’organisation internationale de la Croix-Rouge. Elles ont appelé à mettre fin à la division qui déchire le peuple palestinien. Elles ont aussi appelé à la libération des captifs palestiniens des prisons israéliennes.
Les manifestantes portaient des drapeaux palestiniens, condamnaient la division, appelaient à resserrer les rangs, à réaliser l’union nationale pour pouvoir faire face aux dangers qui entourent la cause palestinienne de toute part.
L’une d’elles a insisté à dire que l’endurance des captifs et des captives enfermés dans les prisons de l’occupation sioniste voue à l’échec tous les projets sionistes qui font tout pour briser leur volonté.

Dans la ville d'Al-Quds, un tribunal israélien chasse un Palestinien de sa maison

[ 11/03/2011 - 19:42 ]
Al-Quds occupée – CPI
Le bureau israélien des procédures a approuvé la décision de chasser une famille palestinienne de sa maison, dans le quartier de Ras Al-Amoud, dans la ville d’Al-Quds.
La radio israélienne qui a diffusé cette nouvelle a prétendu que cette famille avait construit une chambre de façon illégale, ainsi que d’autres murs.
La radio a ajouté que la maison appartient au riche Américain Arvin Moskovich.
Un tribunal de l’occupation israélienne, dit la radio, a permis à certaines familles d’y habiter, avant la guerre de 1967.
A souligner que des activistes de la droite israélienne avaient déclaré leur intention d’habiter dans la maison. Mais le chef de famille palestinien Khaled Hamedallah a répondu qu’ils devraient passer sur leurs corps, toujours selon la radio.

L’armée israélienne dévoile la disparition d’un soldat

[ 12/03/2011 - 00:16 ]
Al-Nassira – CPI
L’armée israélienne a dévoilé, ce vendredi 11 mars, la disparition d’un de ses soldats lundi dernier.
L’armée israélienne a dit que le soldat a perdu le contact avec son unité et qu’un ratissage de grande envergure a été entamé.
Selon le site du journal hébreu Yediot Ahronot, le dernier contact avec le caporal Dan Bogdanchikov a eu lieu l’après-midi du lundi 7 mars. Il a pris un bus au terminus central de la ville de Tel Al-Rabi (Tel-Aviv).
Cette disparition vient dans un contexte particulier. En effet, des sources de la sécurité israélienne et de l’autorité de Ramallah sont de plus en plus convaincues que les activistes du mouvement de la résistance islamique Hamas sont capables d’enlever des otages pour les échanger contre des captifs palestiniens.

Le manque de médicaments met en danger la vie de centaines de malades

[ 12/03/2011 - 00:22 ]
Gaza – CPI
Le ministère de la santé a confirmé que dans la bande de Gaza, quelque 375 patients ayant une défaillance aux reins dont 13 enfants pourraient perdre la vie à cause de ce manque de médicaments devenu chronique.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi 11 mars 2011, le ministère dit qu’il se voit obligé de réduire la fréquence du lavage des reins afin de préserver la réserve de médicaments ; cette action a besoin de plus de dizaines d’appareils en tout genre.
Le ministère souligne que le soin de cette maladie coûte plus d’un million de shekels, une charge très lourde, dans ce contexte où le ministère endure les difficultés causées par le blocus.
Ce manque est dangereux pour la vie de ces malades, avertit le ministère. Il appelle toutes les institutions sanitaires et humanitaires à intervenir vite afin d’assurer ces médicaments et ces appareils médicaux.

Manifestations pacifiques en Cisjordanie et dans la ville d'Al-Quds : des dizaines de blessés

[ 12/03/2011 - 01:23 ]
Cisjordanie – CPI
Beaucoup de Palestiniens et de solidaires étrangers sont sortis manifester pacifiquement contre le mur de séparation discriminatoire, après la prière du vendredi, partout en Cisjordanie. Les forces israéliennes d'occupation les ont attaqués et ont causé beaucoup de blessés et d’asphyxiés.
Dans le village de Balaïn, des témoins oculaires rapportent qu’une unité de l’armée israélienne attendait les manifestants ; des soldats faisaient barrage à leur entrée derrière le mur ; il y avait un grand véhicule destiné à pulvériser les gens avec de l’eau usée colorée en vert.
Et dès que les manifestants ont essayé de s’approcher du mur, les soldats israéliens ont commencé à lancer des bombes assourdissantes, des balles métalliques couvertes de caoutchouc. Ils les ont aussi aspergés de cette eau usée. Des dizaines de personnes ont été gravement asphyxiés.
Et autour de la tente Al-Bostan, dans le village de Salwan, au sud de l’ancienne ville d'Al-Quds, de violents affrontements se sont déroulés entre des centaines de gens et des soldats israéliens.
Les véhicules d’eaux usées se sont faufilés dans les ruelles où ils ont eu le droit à des pierres lancées par les jeunes.
Des sources locales parlent de la blessure de deux policiers israéliens. Ils ont reçu des pierres lorsqu’ils s’apprêtaient à tirer du gaz sur les manifestants.
Et dans le village d’Al-Maasara, au sud de la Cisjordanie, les forces israéliennes d'occupation ont réprimé les civils sortis protester contre le mur de séparation discriminatoire.
Des sources locales ont rapporté que les soldats israéliens ont fait barrage aux manifestants afin qu’ils n’arrivent à leurs terrains menacés de confiscation. Ils les ont agressés et les ont frappés avec leurs matraques et leurs bombes assourdissantes.
Les manifestants hissaient des drapeaux palestiniens et brandissaient des pancartes condamnant l’occupation israélienne et sa politique visant à nettoyer la terre palestinienne de ses propriétaires.

Pour que les militants de la paix ne soient plus des otages aux mains des Israéliens : une pétition à signer et faire signer

vendredi 11 mars 2011
Madjid Messaoudene a adressé une lettre au ministre français des affaires étrangères pour qu’il intervienne afin de faire cesser les pratiques israéliennes illégales, qui empêchent ou découragent les militants de se rendre dans les territoires palestiniens (cf notre article du 10 mars 2011). Cette lettre est désormais disponible sous forme de pétition et nous appelons à lui donner la plus grande ampleur possible.
Les humiliations et les pressions israéliennes visant les militants de la paix doivent cesser :
Cliquer ici pour signer la pétition. Faites la passer à vos amis :
http://www.mesopinions.com/Les-humiliations-et-les-pressions-israeliennes-visant-les-militants-de-la-paix-doivent-cesser-petition-petitions-f85cbb4ae449b2c898070973d9b41ce5.html
CAPJPO-EuroPalestine
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