dimanche 19 décembre 2010

La Canebiere a vibré sur les rythmes palestiniens

C'est sous un soleil de plomb, et un ciel bleu à en faire pâlir de jalousie nos camarades parisiens qu'une vingtaine de jeunes marseillais se sont retrouvés cet aprés midi dans les rues de Marseille.
Le but de cette journée étant de réitérer notre solidarité avec le peuple palestinien, dans sa lutte pour sa reconnaissance et son indépendance.
Rappeler qu'Israel doit être courageusement montré du doigt, et sanctionné pour cette politique discriminante et sanglante qu'elle mène et fait subir au peuple palestinien. Dénoncer l'occupation et la colonisation qui se poursuivent. Faire rappeler les bombardements à Gaza, le blocus qui dure...
Premier rancard 13h30 devant le Mac Do porte d'Aix, l'imitation grandeur nature de l'Arc de Triomphe ...
http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs737.ash1/163054_1687133572244_1054813243_1898085_400685_n.jpghttp://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc4/hs694.snc4/63466_1687137492342_1054813243_1898105_6286739_n.jpg
Place aux répétitions, nous répétons les 3 premiers pas que notre ami palestinien nous a patiemment appris l'avant veille !
Nous attirons deja beaucoup les regards et la curiosité des quelques touristes et concitoyens qui n'hésiteront pas tres rapidement à déguainer leurs caméra ou leur appareil photo pour nous mettre en boite!
Mega drapeau Palestinien, tee Shirt 'BOYCOTT Apartheid Israel - Justice en Palestine' et dabke : normal, on attire!
Puis, on rentre en piste : rdv rue St Ferreol, la rue pietonne la plus chic de Marseille, bondée de monde en ce premier week end de vacances avant les fêtes de fin d'années.
Drapeau posé, tous en place : Ya Allah, c'est parti !
http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs745.ash1/163782_1687340817425_1054813243_1898605_5883293_n.jpghttp://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc4/hs953.snc4/74641_1687339537393_1054813243_1898597_7714913_n.jpg
Les premiers curieux nous entourent et commencent à taper des mains ! L'ambiance est au rdv, c'est cool !
Nombreux jeunes se joindront à nous, ainsi que les mamans qui n'hésitent pas à entamer les 'You-you' pour nous encourager!
20 bêtes de danseurs en piste, au coeur de Marseille les chaleurs de la Palestine, pour un grand moment de convivialité et de rires !
Il sera rappelé au public la nécessité de notre solidarité avec le peuple Palestinien, presque 2 ans apres les massacres de civils dans la bande de Gaza, et plus de 60 ans de spolitaions, d'expulsion, d'occupation....
Beaucoup d'échanges à la suite de ces representations, le public marseillais est super chaud et bien attentif à la question palestinienne, nous promettons de revenir tres prochainement.
Les aventures anti sionistes se poursuivent dans la cité phocéènne, a tous ceux et celles motivés : ahlan wa sahlan bikum : vous êtes les bienvenus !
Rejoignez nous !!
http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs753.ash1/164448_1687341697447_1054813243_1898612_7292203_n.jpg
http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs749.ash1/164025_1687345857551_1054813243_1898645_1059800_n.jpg
Jamila
Génération Palestine Marseille
gpmarseille@gmail.com

"le congrès du racisme autorisé"

Le quotidien d’Oran
publié le samedi 18 décembre 2010.
par M. Saâdoune
Le congrès raciste intitulé « Assises contre l’islamisation de l’Europe » a été autorisé par la préfecture de Paris. Nul n’est vraiment surpris de voir encore une fois invoquer le sacro-saint principe de « liberté de réunion » qui, précise la préfecture parisienne, fait partie des « libertés fondamentales ». L’argument est systématique quand il s’agit de manifestations antimusulmanes. Et il est très spécieux.
Il suffit pourtant d’imaginer - et cela n’a rien de farfelu dans une Europe civilisée où s’est déroulée la solution finale - que l’intitulé de la rencontre parisienne soit « assises contre la judaïsation de l’Europe » pour que le préfet auteur de cette assertion change d’avis. Jamais, en effet, une autorité française - et elle aurait absolument raison de le faire - n’aurait accepté que des groupes politiques organisent dans un espace public une réunion avec un intitulé ouvertement raciste.
On a de la peine à comprendre pourquoi le préfet de Paris ne comprend pas que des « assises contre l’islamisation de l’Europe » n’auraient rien de différent avec des « assises contre la judaïsation de l’Europe ». Le racisme antimusulman est-il considéré comme légitime ?
Il n’y a aucun doute - et les organisations de droits de l’homme en France mettent à juste titre en garde contre les miasmes odieux de la bête immonde qui continue à bouger - sur le caractère raciste et vindicatif des organisateurs de ces assises. Ces organisations relèvent de la grande tradition fasciste européenne, celle qui hait les étrangers, les métèques, les colorés, les « impurs » et appelle à les bannir avant de les exterminer. Le préfet de Paris est bien sourd.
L’un des acteurs de cette rencontre raciste autorisée estime qu’il y a trop de musulmans en France. Rien de moins. Comme une partie de ces musulmans est constituée de Français et qu’ils peuvent en toute logique ne pas accepter que des factieux viennent mettre en doute leurs droits élémentaires, le laisser-faire de l’État s’apparente tout simplement à un encouragement à la mise du pays dans une situation de confrontation, voire de guerre civile.
Les Français de religion musulmane peuvent constater que la parole raciste est libre mais que pour quelques femmes qui mettent le niqab, l’État français se mobilise et légifère. La logique de stigmatisation est générale, des « petits philosophes » racistes écumant dans les médias publics ayant lancé le starter de la diversion antimusulmane. Dans la France laïque anticommunautaire, un copieux discours raciste ordinaire se met en place pour pousser justement les musulmans au réflexe communautaire. La laïcité est en train d’être pervertie et devient l’argument « républicain » de l’extrême droite et des fascistes.
Le fait que la préfecture de Paris - donc l’État français - ne voie rien d’attentatoire à la loi dans un congrès ouvertement raciste est très inquiétant.
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5146892
Lien 

Le processus de paix dans «un coma profond»

18 décembre 2010
Agence France-Presse
Beit Sahour
Le processus de paix est dans un «coma profond» et les propositions de l'administration Obama pour le relancer sont «totalement inutiles» en l'état, a affirmé samedi soir un des principaux négociateurs palestiniens, Nabil Chaath.
«Je ne pense pas que nous allons reprendre les négociations bientôt», a déclaré M. Chaath à un groupe de journalistes à Beit Sahour, près de Béthléem (Cisjordanie).
«Ce processus de négociation n'a plus aucune crédibilité», a-t-il ajouté, en le qualifiant d'«exercice en futilité, ridicule», allant jusqu'à parler de «nausée» devant le blocage des pourparlers.
Après l'échec de Washington dans sa tentative d'obtenir un nouveau moratoire israélien sur la colonisation, exigé par les Palestiniens, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a proposé des négociations indirectes sur les questions de fond.
Mais les Palestiniens, soutenus par la Ligue arabe, ont signifié aux États-Unis qu'une reprise des négociations avec Israël était exclue sans arrêt de la colonisation, mettant la pression sur Washington pour présenter une «offre sérieuse».
Les négociations proposées par Mme Clinton sont «totalement inutiles sans termes de référence», a souligné M. Chaath, un ancien ministre.
Pour reprendre les discussions, les Palestiniens, se fondant sur les négociations passées, réclament des références politiques claires, dont la fin de l'occupation des Territoires palestiniens occupés en 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
Ils demandent également la reconnaissance de l'État palestinien sur les frontières de 1967, avant la guerre israélo-arabe des Six-Jours (juin 1967), moyennant des échanges mineurs de territoire.
Face au blocage des négociations, les Palestiniens ont commencé à explorer des voies alternatives, en particulier en demandant la reconnaissance de leur État sur les frontières de 1967. Le Brésil, l'Argentine et la Bolivie ont accédé à cette requête et l'Uruguay a annoncé son intention de les imiter en 2011.
Les pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire sur la colonisation.
Lien 

La sécurité de l'Autorité Palestinienne arrête le maire élu de Beit Ommar

eit Ommar - 19-12-2010

Par Palestine Info 
Les services sécuritaires de l'AP ont arrêté samedi le maire de Beit Ommar, Farhan Moussa Alqam après avoir attaqué et fouillé son domicile et confisqué son ordinateur personnel. Le maire avait été arrêté deux fois auparavant mais avait été libéré puis ré-arrêté par les autorités israéliennes et emprisonné pendant un an et demi.
Farhan Alqam a été élu maire de Beit Ommar en 2005, mais il avait été arrêté par les autorités israéliennes peu de temps après et l'AP de Ramallah contrôlé par le Fatah avait désigné un maire pour le remplacer.
Après sa libération, Alqam a porté plainte devant la cour suprême de Ramallah, qui a jugé qu'Alqam devait reprendre son poste, mais cette décision n'a pas encore été mise en œuvre. Depuis, le maire a été constamment harcelé par les services sécuritaires de l'AP.
Traduction : MR pour ISM 

5 morts à Gaza

Gaza - 19-12-2010

Par Maan News
Des responsables médicaux palestiniens ont dit samedi soir qu'une attaque israélienne a tué cinq palestiniens à l'est de Deir Al-Balah, au centre de la Bande de Gaza.

Les corps de cinq jeunes gens ont été transportés dans les hôpitaux locaux. Ils ont été identifiés comme étant des habitants du camp de réfugiés de Nuseirat.
L'armée israélienne a déclaré qu'elle avait ciblé un groupe de combattants qui tentaient de lancer un projectile artisanal sur Israël.
Aucune des factions palestiniennes n'ont revendiqué la responsabilité de l'action.
Traduction : MR pour ISM 

Bil’in noyé dans les gaz lacrymogènes, trois arrestations à Beit Ommar, et escalade du mur à Ni'ilin

Cisjordanie - 19-12-2010

Par Joseph Dana 
La protestation hebdomadaire de Bil'ina commencé vendredi comme prévu, après les prières de midi, par une marche qui est partie du centre du village vers les terres séquestrées derrière le mur. Les manifestants ont brandi des drapeaux, entonné des slogans et porté des pancartes en soutien à Abdallah Abu Rahmah, le coordinateur du comité populaire du village, emprisonné.














Vendredi 17.12, le lieu de la manifestation recouvert de gaz lacrymogènes (Photo Hamde Abu Rahmah)
Lorsque le cortège a atteint le mur, quelques manifestants ont ouvert la grille métallique et ont avancé en direction de leurs terres. Les soldats positionnés de l'autre côté de la barrière, barricadés derrière des plaques de béton, ont immédiatement commencé à tirer d'énormes quantités de gaz lacrymogènes en direction du village, recouvrant le secteur entier de fumées acres.
La quantité exceptionnelle de gaz, dont on pouvait même ressentir les effets au bord de la zone habitée du village, a obligé la majorité des manifestants à se disperser. Un petit groupe qui avait réussi à rester près de la grille malgré les gaz s'est replié lui aussi par manque d'air respirable.
Voir la vidéo de la manifestation.
Trois arrestations pendant la manifestation à Beit Ommar
Environ 45 manifestants, dont de nombreux supporters internationaux et israéliens ont marché samedi 18.12 vers les terres agricoles de Beit Ommar, exigeant l'accès à leurs propriétés volées par la colonie voisine Karmei Tzur.

Un jeune Palestinien se tient devant les soldats avec un drapeau brésilien (photo PSP)
Avant le début de la manifestation, des soldats israéliens s'étaient emparés d'une maison palestinienne pour y installer un poste d'observation (les 5 membres de la famille terrifiée ont été enfermés dans une pièce pendant que les soldats observaient les manifestants. Ils y sont restés pendant trois heures. Palestine Solidarity Project, 18.12.2010)
Au début de la protestation, on pouvait voir les soldats pointant leurs fusils par la fenêtre de la maison. Après quelques minutes de marche, les manifestants sont arrivés devant une ligne de soldats, qui ont dit, comme d'habitude, que c'était une zone militaire fermée. Les manifestants se sont assis devant les soldats et ont attaqué par les soldats à coup de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Trois activistes ont été arrêtés.
Des manifestants escaladent le mur à Ni'ilin
Samedi 18 après les prières de midi, les villageois de Ni'ilin accompagnés de soutiens israéliens et internationaux ont marché vers le mur construit au milieu de leurs terres agricoles. Les soldats, de l'autre côté du mur, ont dit aux manifestants qu'ils étaient sur une zone militaire fermée et qu'ils devaient partir. La manifestation a répondu que la terre était une "zone fermée de Ni'ilin" et qu'ils avaient le droit de protester.
L'armée a répondu par une salve de gaz lacrymogènes dans toutes les directions, qui ont obligé les manifestants à se replier tandis que les soldats envahissaient la parcelle agricole sur laquelle avait lieu la manifestation, avec l'intention d'arrêter des activistes.

(photo Joseph Dana)
Avant que les soldats n'arrivent, quelques manifestants ont réussi à escalader le mur de 8m et ont fait aux soldats, de l'autre côté, le V de la victoire.
Les soldats ont envahi le terrain en tirant des grenades lacrymogènes et des grenades à haute vélocité sur les manifestants.
Traduction : MR pour ISM 

Des colons israéliens réclament la moitié de la mosquée de Beit Ommar

Beit Ommar - 19-12-2010
Par Palestine Solidarity Project 
Mercredi 16 décembre à 4h du matin, un contingent de soldats israéliens a accompagné un groupe de colons à Beit Ommar. Ils ont réveillé le gardien de la Vieille Mosquée et ont exigé qu'il la leur ouvre. Une fois entrés dans la mosquée, les colons ont commencé à prendre des photos de l'intérieur.
















Ils ont dit au gardien que les colons souhaitaient diviser la mosquée et utiliser leur moitié pour y prier trois fois par semaine, affirmant que le bâtiment avait pour eux une signification particulière.
Les habitants de Beit Ommar sont fortement opposés à ce projet pour diverses raisons. La mosquée, qui date d'environ 800 ans, est située dans le vieux quartier de la ville. Les habitants y font leurs prières et elle est un élément important du patrimoine historique, culturel et religieux de la ville.
Beit Ommar est situé en Zone B et donc sous contrôle palestinien. Ses 17.000 habitants redoutent que cette utilisation de leur lieu saint provoque de nouvelles tensions entre les habitants de Beit Ommar et les colons de Karmei Tsur, avec lesquels les relations sont déjà très mauvaises du fait que la colonie illégale est construite sur des terres appartenant aux fermiers palestiniens locaux. Les résidents soupçonnent que la revendication provocante sur la mosquée n'est qu'un prétexte pour des saisies de terre supplémentaires.
Traduction : MR pour ISM 

La maladie coloniale d’Israël : on s’est trompés, désolés...

samedi 18 décembre 2010 - 12h:02
Michel Warschawski
AIC
Quelqu’un qui chercherait encore une raison à ce fiasco appelé Oslo ferait bien de chercher du côté de l’ « incident » des pompiers, quinze ans plus tard. Nous n’avons rien appris, et nous n’avons rien oublié.
(JPG)
Si seulement le supertanker américain était arrivé tout de suite, nous n’aurions pas eu besoin des Turcs et des Grecs, et certainement pas des Palestiniens.
Une cérémonie en l’honneur des pompiers palestiniens qui avaient participé à circonscrire le feu de forêt au Carmel la semaine dernière a été annulée : plusieurs de ces pompiers n’avaient pas obtenu, de l’armée israélienne, l’autorisation d’entrer en Israël.
Interrogée, l’Administration civile a fait savoir que c’était dû à une erreur technique, et elle exprimait même sa tristesse de voir la presse considérer cela comme un « incident ».
« Comment se fait-il que nous avons eu l’autorisation d’entrer pour aller éteindre l’incendie, et que nous ne l’avons pas maintenant pour une cérémonie en l’honneur de ce que nous avons fait ? » se sont demandés ceux de l’Autorité palestinienne. Après plus de 40 ans d’occupation, il semble qu’à Ramallah, il y en ait encore qui ne comprennent pas ce qu’est une occupation coloniale. La surprise, ce n’est pas qu’on les ait empêchés d’entrer, c’est qu’on les ait autorisés à venir éteindre l’incendie. Quelqu’un les a-t-il contrôlés ? Quelqu’un s’est-il assuré que leur équipement ne contenait pas d’explosif ? Quelqu’un a-t-il vérifié que le chef des pompiers palestiniens n’avait pas un « passé sur la sécurité » et que le conducteur du véhicule anti-incendie n’était pas recherché ?
Il y a bien des points sur tout cela qui méritent une commission gouvernementale d’enquête, et des têtes doivent tomber. Et s’il vous plaît, que ce ne soit pas celle de l’officier subalterne ou du sergent qui était responsable du check-point : non, c’est le ministre de la Défense, dans toute sa gloire, qui doit être tenu pour responsable et viré de son poste. Personne ne s’en plaindra, et peut-être que ce sera là, le résultat positif de l’incendie du Carmel. Une fois encore, il y en a un qui s’est endormi pendant le service.
Quarante-quatre ans d’occupation coloniale d’Israël - sans parler des décennies de colonialisme d’avant 1967 - ont complètement déformé la conscience collective israélienne, et il n’existe aucune chance pour qu’on y voie un Palestinien autrement que comme un sujet occupé, un sujet à la merci de tous les porteurs d’uniformes et des bureaucrates de l’occupation. «  Erreur bureaucratique », a commenté le porte-parole d’Israël, mais c’est Israël, dans son intégralité, qui est une vaste bureaucratie coloniale par rapport à la population aborigène. Un Palestinien est un Palestinien ; dans le meilleur des cas, il est un problème, dans le pire, une menace.
Quand j’ai lu le journal à propos de l’ « incident » des pompiers, je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux dizaines « d’incidents » similaires qui l’ont précédé pendant la période d’Oslo, quand les représentants des Palestiniens s’en allaient aux négociations officielles avec les dirigeants israéliens et étaient interpellés, retenus aux check-points ou contraints d’endurer des contrôles humiliants, comme n’importe quel Palestinien. « Erreur bureaucratique », disaient-ils à l’époque, comme aujourd’hui, et ils s’excusaient. « Réflexe colonial » est une expression qui conviendrait mieux à cette situation où tous les bureaucrates et officiers sont incapables de voir dans le Palestinien quelqu’un d’autre qu’un natif sous leur autorité. Non pas un pompier sur le chemin du feu, non pas un médecin dans une ambulance, non : un natif. Quelqu’un qui chercherait encore une raison à ce fiasco appelé Oslo ferait bien de chercher du côté de l’ « incident » des pompiers, quinze ans plus tard. Nous n’avons rien appris, et nous n’avons rien oublié.
Cette mentalité d’arrogance chronique est tout aussi manifeste en ce qui concerne l’aide internationale qui fut accordée à Israël pendant les incendies : nous avons été obligés de l’accepter, y compris de la Turquie, et de remercier les chefs d’Etat qui avaient envoyé cette aide, mais c’est resté en travers de la gorge de Netanyahu. « Le monde entier est contre nous », « Peu importe ce que disent les goïm », et « Rien que le peuple » ; telle est la philosophie sioniste. Pas d’aide internationale, et certainement pas de manifestation de reconnaissance. Et dire que dans le cas de la Turquie, les remerciements doivent être accompagnés d’excuses pour le massacre perpétré par les commandos de la marine d’Israël sur le Marmara.
Le dernier aspect et le plus pathétique, le meilleur, c’est pour le supertanker américain : si seulement il était arrivé tout de suite, nous n’aurions pas eu besoin des Turcs et des Grecs, et certainement pas des Palestiniens. Des Etats-Unis, Israël est prêt à tout accepter, c’est naturel puisque c’est au sein de la même famille et nul besoin de reconnaissance - comme nous l’avons vu dans le comportement de Netanyahu envers la demande américaine pour un moratoire sur les constructions des colonies.
Bibi, dis-leur dans quel siècle nous vivons, si peu connaissent le néoconservatisme comme toi... Toi tu en as fait une religion, et des principes de la liberté des marchés dans le onzième commandement...
16 décembre 2010 - Alternative Information Center - traduction : JPP
Lien 

« On oublie qu’une large majorité d’Etats a reconnu aujourd’hui l’Etat palestinien

publié le samedi 18 décembre 2010
entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, Nina Sellès

 
Il ne faut déplaire ni à Washington ni à Tel-Aviv... La France n’ose même pas soutenir les pays qui ont eu le courage de faire cette reconnaissance
Barack Obama disait qu’un délai d’un an était vital pour signer un accord de paix entre la Palestine et Israël. Aujourd’hui, Washington juge qu’il faut reprendre les négociations indirectes. C’est un gros revers pour le président américain. Quelle explication pour ce changement de position ?
C’est effectivement un sérieux revers pour Barack Obama. Et le plus grave sans doute est qu’il apparaît désormais affaibli puisque cette confrontation diplomatique avec Israël se termine à l’avantage de l’Etat hébreu à la grande joie des colons israéliens. Sa crédibilité est sérieusement entamée : s’il n’a pas pu faire céder Netanyahu sur un « simple » gel supplémentaire de la colonisation pour quelques mois, comment pourra-t-il avancer sur les dossiers majeurs que sont Jérusalem, les réfugiés, les frontières de l’Etat palestinien et... la colonisation ?Cette volte-face est certainement liée au rapport des forces politiques dans le système politique des Etats-Unis. Les Israéliens et Netanyahu tout particulièrement le connaissent bien. Ils savent que l’Administration ne peut rien faire sans le Congrès où justement Israël a beaucoup de soutiens.
Et sans doute davantage encore depuis la récente victoire des Républicains aux dernières élections, même si les démocrates ont conservé la majorité au Sénat. Barack Obama est donc sans doute dans l’incapacité de trouver les appuis politiques dont il a besoin au Congrès. Par ailleurs, son Administration doit être aux prises avec les problèmes posés par la diffusion des dépêches diplomatiques via le site Wikileaks ; il est fort probable que cette affaire a dû considérablement gêner le département d’Etat. Enfin, d’autres « fronts » sont apparus peut-être plus urgents et en particulier avec ce qui se passe entre les deux Corée.
-La reconnaissance de l’Etat palestinien par les pays d’Amérique du Sud a été reçue avec froideur. La France dit qu’elle ne veut pas « anticiper » la discussion de paix. Pourquoi cette hésitation ?
Le quai d’Orsay a beaucoup travaillé sur cette hypothèse d’une reconnaissance de l’Etat palestinien, surtout si les Palestiniens faisaient une proclamation unilatérale de leur Etat qui compléterait celle de 1988. Mais il est évident que le débat n’est pas tranché et qu’en tout cas, l’Elysée n’osera jamais franchir ce pas sans l’aval des Etats-Unis qui, eux-mêmes, ne feront rien dans cette direction sans l’accord d’Israël. Autant dire qu’il ne faut rien attendre de décisif dans cette direction. La position française est donc très frileuse. Il ne faut déplaire ni à Washington ni à Tel-Aviv... La France n’ose même pas soutenir les pays qui ont eu le courage de faire cette reconnaissance comme le Brésil ou l’Argentine. Et du coup, on oublie qu’une large majorité d’Etats aujourd’hui a reconnu l’Etat palestinien ! Tout se passe comme si cela ne comptait pas... si les Etats-Unis ne le font pas.
-Le président palestinien Mahmoud Abbas a soulevé dernièrement l’éventualité d’une dissolution de l’Autorité palestinienne si aucun accord de paix ne peut être conclu avec Israël et que le monde ne reconnaît pas un Etat palestinien. Quelle conséquence aurait une telle décision sur la Palestine ?
La dissolution de l’Autorité palestinienne est en effet en discussion chez les Palestiniens. Beaucoup y sont favorables, car de cette façon au moins les choses seraient claires. Leur argumentation est simple : il y a une occupation militaire qui décide de tout et il faut en finir avec cette « Autorité » qui n’en est pas une et qui ne préfigure en rien un Etat. Sur le terrain, cela poserait quand même beaucoup de problèmes, car si elle n’a aucune consistance politique, l’Autorité palestinienne est quand même présente dans bien des domaines. L’actuel Premier ministre, Salam Fayad, est très présent au quotidien et cherche par tous les moyens à construire les institutions de cet Etat tant désiré et en même temps si lointain.
-Pourquoi aujourd’hui, la France et l’Europe semblent absentes du terrain, contrairement aux USA ?
L’UE et la France voudraient bien jouer un rôle, mais elles en sont politiquement incapables. Surtout depuis l’élargissement à 27, l’UE est paralysée par ses contradictions dès qu’il faut aborder une question difficile de politique étrangère et celle du Proche-Orient est certainement plus complexe. Alors malheureusement, je crois qu’il ne faut rien attendre de l’UE. C’est d’autant plus regrettable que les positions de l’UE, encore récemment réaffirmées et précisées à Bruxelles en décembre 2009, fournissent le cadre d’un règlement global juste et équilibré.
Jean-Paul Chagnollaud. Spécialiste de la question palestinienne, rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranée et directeur de la collection Comprendre le Moyen-Orient chez l’Harmattan.
publié par el Watan

La Bolivie va reconnaître la Palestine comme « État indépendant »

19/12/2010
« La Bolivie enverra une lettre au président de la Palestine (le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas) la reconnaissant comme État indépendant et souverain », a déclaré le président bolivien Evo Morales lors d'une conférence de presse à Itaipu, dans le sud-est du Paraguay. « La semaine prochaine, de manière officielle, nous allons envoyer (un courrier) aux organismes internationaux », a ajouté le chef de l'État bolivien, accompagné du président paraguayen Fernando Lugo et de son homologue uruguayen José Mujica, avec qui il avait participé vendredi matin à un sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu, de l'autre côté de la frontière, au Brésil.
M. Morales, qui a rompu les relations diplomatiques avec Israël en janvier 2009 pour protester contre l'offensive militaire dans la bande de Gaza, a aussi accusé l'État hébreu de commettre un « génocide dans cette région » et demandé aux « organismes internationaux d'assumer leurs responsabilités pour l'éviter ».
Selon l'agence officielle palestinienne Wafa, Mahmoud Abbas s'est félicité de la décision de La Paz. Son parti, le Fateh, a qualifié la reconnaissance bolivienne de « message fort de soutien au droit du peuple palestinien à la liberté et l'indépendance et de rejet de l'occupation israélienne de la terre palestinienne ». Le président Abbas a loué « les relations bilatérales liant la Palestine et son peuple à la Bolivie et rendu hommage à la position bolivienne appuyant les droits du peuple palestinien, notamment celui d'établir son État indépendant dans les frontières de 1967 », c'est-à-dire les lignes d'avant la guerre israélo-arabe des Six-Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
Au début du mois, le Brésil et l'Argentine avaient déjà reconnu la Palestine comme « un État libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967 », suscitant des critiques d'Israël et des États-Unis. L'Uruguay, partenaire des deux poids lourds d'Amérique du Sud, a annoncé la semaine dernière qu'il ferait de même l'an prochain.
Sur le terrain, un jeune pêcheur palestinien de Gaza s'est noyé après avoir essuyé des tirs de la marine israélienne au large des côtes de Rafah (sud du territoire), en Méditerranée orientale, ont indiqué des sources médicales et des témoins. « L'adolescent Zyad el-Bardawil, 15 ans, est mort après que les Israéliens eurent pourchassé son bateau en mer », a déclaré le porte-parole des services de santé dans la bande de Gaza, Adham Abou Selmiya. Interrogée, une porte-parole militaire a indiqué que « cet incident n'a pas été signalé côté israélien ». 

Israël n'est pas en mesure de vaincre le Hezbollah

18 Décembre 2010 08:32 
IRIB - Un général en retraite de l'armée du régime sioniste a déclaré qu'Israël n'était pas en mesure de confronter le Hezbollah. Jiora Iland, ex-Président du Conseil de Sécurité nationale israélien, a martelé qu'Israël n'était pas en mesure de vaincre le Hezbollah et que, dans ce cas, l'éclatement d'une guerre contre ce mouvement serait un coup mortel porté à Israël. Jiora Ilad, qui parlait à la radio du régime sioniste, a ajouté: "Toute attaque contre le Liban se traduira, par rapport à 2006, à davantage de pertes, pour Israël, que le Hezbollah lui infligera."
Lien 

Le Liban dépose une plainte contre Israël au Conseil de sécurité

19 Décembre 2010 09:15 
IRIB- Le ministère libanais des Affaires étrangères a déposé, par l'intermédiaire de la délégation permanente du Liban, au Conseil de sécurité, à New York, une plainte contre Israël, pour avoir implanté deux réseaux d'espionnage, dans les régions de Barouk et de Sannine. Dans cette plainte, la partie libanaise a tenu à souligner les violations continues, par l'Israël, de la résolution 1.701 et de l'irrespect que l'ennemi manifeste, à l’égard de toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
Lien 

La France fournit 100 missiles anti-char au Liban

19 Décembre 2010 10:06 
IRIB- La France va fournir au Liban 100 missiles anti-char, a indiqué, aujourd'hui, un représentant du gouvernement libanais, confirmant un projet qui avait soulevé des inquiétudes, en Israël et aux Etats-Unis. "Le Premier ministre Saad Hariri a été informé, mercredi, de la décision française de fournir à l'armée 100 missiles air-sol de type «HOT», qui seront utilisés par les hélicoptères militaires «Gazelle».", a-t-il déclaré, à Beyrouth. "Les missiles seront livrés, avant la fin février, et seront donnés sans aucune contrepartie.", a-t-il ajouté.
Lien 

Un jeune pécheur palestinien martyr après la poursuite des navires sionistes au large de Rafah

[ 18/12/2010 - 08:45 ]
Rafah - CPI
Des sources médicales palestiniennes ont indiqué qu’un jeune  pêcheur palestinien est tombé en martyr,  vendredi soir, après la poursuite de l'occupation d'un bateau en mer de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Adham Abou Salmia  a déclaré au Centre Palestinien d’information que le  jeune pêcheur « Ziad Bardawil » est tombé en martyr, après avoir été chassé  par l’occupation israélienne lors d’une poursuite contre un groupe de pêcheurs dans la mer de Rafah.
Le nombre de pêcheurs dans la bande de Gaza, atteint environ  350 pêcheurs qui possèdent à peu près 700 barques dont vivent presque 70. 000 citoyens palestiniens.
 Pour sa part, le secrétaire adjoint des provinces du sud du Ministère de l'Agriculture dans le gouvernement palestinien, Dr. Ibrahim Al Qodra a condamné la ciblage continuel des forces occupantes israéliennes contre  les pêcheurs palestiniens à la mer  de Gaza ; soulignant  aux violations et agressions qui influent directement sur la mission de pêche afin de  la paralyser complètement à travers la terreur et le terrorisme pratiqués d’une manière quotidienne par l’armée israélienne au large de la mer de Gaza..
Il a attiré l’attention que l’armée de l’occupation israélienne a réduit la distance autorisé de la voile et pêche pour les Gazaouis de 6 milles marins à 3 milles seulement.

Bahr appelle l'autorité du Fatah à arrêter tout pari sur l'illusion des Etats-Unis

[ 18/12/2010 - 09:55 ]
Sana - CPI
Dr. Ahmed Bahr, le Premier Vice-président du Conseil législatif palestinien, a appelé l’autorité de Fatah à Ramallah à l’importance de retourner  au peuple palestinien et de respecter les exigences de   l'unité nationale et du consensus interne, considérant la position du Congrès américain sur la volonté de l'Autorité pour aller au Conseil de sécurité de soutenir la création d'un Etat palestinien, une réalité hostile traditionnelle des Américains contre la cause palestinienne.
Bahr a souligné que la question palestinienne est une probité dans le cou de tous les arabes et musulmans jusqu'au Jour de la Résurrection, et doit être défendue et d’avoir la ténacité à la soutenir, notamment au cours des  graves défis auxquels elle fait face, appelant les peuples arabes et islamiques à effectuer des opérations d'un soutien populaire massif pour la Palestine et la mosquée al-Aqsa et les lieux saints.
Pendant la prêche du vendredi 17/12, dans la mosquée de « Saleh » à la Capitale Yéménite « Sanaa » qui est la plus grande mosquée du Yémen,  dans le cadre d'une tournée parlementaire par une délégation de hauts responsables du Conseil législatif palestinien,  Bahr a expliqué la nature des défis contre le peuple palestinien au cours de la dernière étape, où les  occupants sionistes ont tenté de frapper la résistance et le projet du djihad et de faire tomber le gouvernement palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, en particulier durant la guerre du « Furqan », soulignant que le peuple palestinien a triomphé grâce à la protection d’Allah contre l’ennemi sioniste, puis grâce à la fermeté du peuple palestinien et sa stabilité, la force de sa détermination et sa volonté pour faire face à l'agression et l’oppression de l’occupation.
 Le sermon a été suivi par un certain nombre de responsables gouvernementaux, des parlementaires et des dirigeants communautaires et des personnalités et plusieurs spectateurs de Yéménites.
Bahr a insisté sur les activités populaires et les initiatives et efforts nationaux des peuples arabes et islamiques pour défier la barbarie, crimes, violations dont la colonisation et la judaïsation des territoires palestiniens occupés, pour le sauvetage de la ville sainte d’Al Qods occupée et sa mosquée bénie d’Al Aqsa.
En effet, Bahr a remercie le Président, le Gouvernement et le peuple Yéménites pour leurs efforts dans le domaine du service et soutien pour la cause palestinienne, soulignant que les empreintes du Yémen frère sont présents dans tous les plis et les détails de la scène palestinienne.

Les forces occupantes israéliennes agressent des dizaines de manifestants à Bilin

[ 18/12/2010 - 11:08 ]
Agences
« Des dizaines de manifestants palestiniens et étrangers, ont été violement agressés ou arrêtés, vendredi, par les forces armées sionistes qui violent les normes, règles et lois internationales en pourchassant des pacifistes anti-colonialistes », a déclaré vendredi soir une source bien informée.
La source a dévoilé que les forces de l’armée israélienne ont utilisé des bombes sonores, du gaz lacrymogène et tiré des balles à caoutchouc en blessant certains militants palestiniens et pacifistes étrangers en solidarité avec le peuple palestinien.
Il est à noter que les pacifistes protestent régulièrement chaque semaine contre les pratiques oppressives, les restrictions et la continuation du mur de séparation raciste qui confisque des dizaines d’hectares de la Cisjordanie, notamment à  Ma’sra, Ne’lin et Bilin.

Al-Zahhar : Hamas est fort et peut lutter malgré le blocus

[ 18/12/2010 - 12:11 ]
Gaza – CPI
"Le mouvement du Hamas est fort malgré le sévère blocus sioniste imposé pour la 5ème année consécutive contre la Bande de Gaza", a affirmé Dr. Mahmoud Al-Zahhar, membre du bureau politique du Hamas.
Il a affirmé que son mouvement construit des institutions civiles pour le peuple palestinien dans le cadre de la poursuite de la résistance.
Dans une interview avec l'AFP publiée le vendredi 17/12, al-Zahhar a déclaré: "Nous sommes patients et la popularité du Hamas augmente, cela a semblé évident à tous lors du grand festival populaire de la 23ème commémoration de la création qui a été organisée, la semaine dernière, par le Hamas à Gaza".
"Le Hamas peut lutter et si des élections libres sont organisées, nous les remporterons dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie", a-t-il ajouté, considérant que "l'état de sécurité et de stabilité sociale qui règne sur la Bande de Gaza actuellement ont été possibles grâce au pouvoir du Hamas".
Il s'est moqué du pari de certains côtés internes et étrangers dont l'autorité de Fatah à Ramallah sur la possibilité de la réduction de la popularité du Hamas ou de son incapacité à faire face aux restrictions qui lui sont imposées.
Al-Zahhar a insisté sur le fait que le gouvernement conduit par le Hamas poursuit la reconstruction des entreprises et des institutions démolies par l'armée sioniste lors de son offensive menée contre la Bande de Gaza à la fin de 2008 et au début de 2009, malgré le blocus et l'interdiction de l'entrée des matériaux de construction.
"Nous construisons ce qui a été démoli par l'occupation comme écoles, maisons, hôpitaux et ministères, nous n'arrêtons pas la reconstruction", a dit al-Zahhar, en soulignant la poursuite de toutes les formes de la résistance.
Le célèbre leader du Hamas a ajouté que son mouvement "continue sa reconstruction et celle de ses éléments" pour être prêt à "affronter toute guerre qui pourrait être lancée par l'armée de l'occupation sioniste".
Dans son entretien, al-Zahhar a critiqué les Etats-Unis pour leur soutien à l'occupation, déclarant qu'ils (les américains) "ne croient pas en la démocratie et n'appliquent pas la justice". Il a condamné en même temps la partialité américaine pour l'entité sioniste et s'interrogeant : "Comment l'administration américaine peut-elle parvenir à la paix si elle ne peut pas convaincre "Israël" de geler la colonisation pour 90 jours ?"
Il a confirmé qu'il n'y a "pas d'avenir pour aucune occupation et que l'occupant doit disparaître. De nombreux exemples dans l'histoire montrent que l'occupation est éliminée par la résistance, en effet, notre résistance continuera tant que l'occupation restera sur nos territoires".
Al-Zahhar a souligné que l'occupation a violé plusieurs fois le cessez-le-feu et la trêve avec les factions palestiniennes dont en tête le Hamas, il est naturel que la résistance affronte les forces occupantes qui envahissent la Bande de Gaza.
Finalement, al-Zahhar, a abordé les négociations entre l'entité sioniste et l'autorité de Fatah à Ramallah, considérant qu'elles ont échoué, tout en déclarant que la solution alternative est la poursuite de la résistance.

Le convoi asiatique arrive en Turquie dans son voyage vers Gaza

[ 18/12/2010 - 12:22 ]
Istanbul – CPI
Le convoi asiatique est arrivé, le vendredi 17/12, à la ville turque d'Agri, après avoir quitté les territoires iraniens en destination de la bande de Gaza, où des milliers de citoyens turcs l'ont accueilli sur la frontière.
Le représentant de l'organisation turque d'aide humanitaire "IHH" dans la région de l'Est et au sud-est de la Turquie, Salah Eddine Awzer, a prononcé un communiqué au nom des membres du convoi, remerciant les membres qui représentent la majorité des pays de l'Asie.
"Nous conduirons d'ici vers Gaza ce convoi formé de pays asiatiques pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre plus d'un million et demi de Palestiniens dans le secteur, et pour mettre fin à l'injustice sioniste et ses pratiques inhumaines", a ajouté Awzer, en assurant : "nous n'arrêterons pas d'envoyer ces convois humanitaires jusqu'à la fin du sévère blocus imposé contre Gaza".
L'organisation "IHH" recevra le convoi composé de 150 membres qui appartiennent à 22 pays différents, puis le convoi se dirigera, ce matin samedi 18/12, à la ville de Batman et de Diyarbakir.
Notons que le convoi asiatique a quitté la ville indienne de Delhi, le 2 décembre 2010, passant par le Pakistan et l'Iran, et il est prévu qu'il traverse les territoires syriens avant de naviguer vers le port égyptien d'al-Ariche et enfin vers la Bande de Gaza, le 27 décembre 2010, où il entrera lors de la deuxième commémoration de la dernière guerre sioniste contre la Bande de Gaza.

Fatah demande de tenir une rencontre de la réconciliation

[ 18/12/2010 - 12:37 ]
CPI
Des sources palestiniennes bien-informées dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée ont déclaré au Centre palestinien d'information (CPI) que la direction du mouvement du Fatah à demandé dernièrement de tenir une rencontre de la réconciliation avec le mouvement du Hamas dans la capitale syrienne, Damas, à la fin de mois de décembre.
Les sources, qui ont demandé à rester anonymes, ont précisé que la demande de rencontre est venue à l'issue d'une séance du conseil révolutionnaire du mouvement du Fatah au sein duquel les divergences s’accentuent entre les deux parties. La première, représentée par Nabil Cha'th, membre du comité central du mouvement, demande de reprendre le dialogue avec le Hamas pour parvenir à un accord de réconciliation, alors que la deuxième refuse de reprendre les rencontres et pense que le dialogue avec le Hamas est inutile et ses symboles les plus éminents sont Majed Faraj, le directeur des services de renseignements d'Abbas et Toufaik al-Tirawi, membre du comité central du Fatah.
Suite à la séance, il a été décidé de contacter le Hamas pour l’informer que le Fatah est prêt pour une rencontre à Damas dans la deuxième quinzaine de décembre.
Les sources ont poursuivi que le Hamas a bien été informé de l'intention du Fatah de reprendre les dialogues de la réconciliation.

D'autre part, les même sources ont révélé au correspondant du CPI que le Fatah a décidé d'essayer de réduire les tensions avec la Syrie, où il la envoyé le directeur des services de renseignements d'Abou Mazen, Majed Faraj, à Damas pour rencontrer le directeur des services d'intelligence syriens, le Général, Ali Mamlouk.
Enfin, les sources ont assuré que le Fatah a informé la direction syrienne du désir d'Abbas de rencontrer le président Bachar al-Assad, et le ministère syrien des Affaires étrangères étudie présentement cette demande.

8 000 juifs éthiopiens émigrent en entité sioniste

[ 18/12/2010 - 14:11 ]
Agences
Dans le cadre de ses politiques qui encouragent l'immigration des sionistes et des juifs vers les territoires palestiniens occupés en 1948, et de nettoyage ethnique contre les palestiniens qui sont les populations autochtones, l'entité sioniste a donné son feu vert à l’immigration de 8 000 Falashmoras, des juifs éthiopiens.
Ils s’ajouteront aux 100 000 juifs éthiopiens, dont environ 30 000 Falashas, ayant déjà immigré dans le pays ces vingt dernières années.
Le gouvernement sioniste avait stoppé leur arrivée il y a environ trois ans. «Nous ramenons les derniers Falashmoras en Israël», s’est targué le Premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu.
Le plan actuel n’est cependant pas comparable aux opérations Moïse, en 1984, et surtout Salomon, en 1991, lors de laquelle plus de 14 000 juifs éthiopiens avaient été transportés à l'entité sioniste en trente-six heures par des avions de l’armée et de la compagnie sioniste El-Al.
Notons que l'entité sioniste travaille depuis sa création sur les territoires de la Palestine en 1948 pour encourager l'immigration des juifs du monde entier vers la Palestine occupée en 1948, notamment les partisans du sionisme.

Hamas condamne des visites suspectes organisées par l'UNRWA pour des élèves palestiniens

[ 18/12/2010 - 14:01 ]
Gaza – CPI
Le département des affaires des réfugiés du mouvement du Hamas a condamné les voyages et les visites suspectes qui sont organisées par l'UNRWA pour des élèves palestiniens aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique du Sud, comportant des visites dans des centres nommés « l’Holocauste Juif ».
Dans un communiqué publié le samedi 18/12, "le département des affaires des réfugiés au Hamas" a affirmé que l'UNRWA a organisé des voyages aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique du Sud pour les meilleurs lycéens et lycéennes dans la matière des droits de l'homme.
« Nous avons été profondément choqués lorsque nous avons lu un article du journal britannique "The Guardian" dans son édition du 10 décembre 2010, et nous avons regardé le film qu’il a préparé sur le voyage de 16 lycéens à New York, au cours duquel ils ont été informés des événements du 11 septembre et ont été emmenés au Musée de l’Holocauste juif », a-t-il déclaré.
Le communiqué a ajouté que les enseignants qui travaillent avec l'UNRWA et accompagnaient les élèves ont présenté une explication détaillée de l’Holocauste, exprimant leur compassion avec la souffrance des juifs par les nazis. 
Il a indiqué que l'UNRWA n’a pas la liberté d’enseigner comme elle l’entend, mais elle s'est engagée à enseigner les programmes approuvés dans ses cinq zones d’opération, et elle doit se conformer à cela dans la Bande de Gaza qui en fait partie.
« Lorsqu'une organisation internationale spécialisée dans les affaires des réfugiés palestiniens enseigne les droits de l'homme, elle doit se concentrer sur les affaires des réfugiés palestiniens. Il n’est pas nécessaire d’aborder les droits des opprimés du monde entier, car les enfants ne peuvent saisir l’oppression de tous les peuples, la souffrance des palestiniens et leur oppression par les Sionistes occupants est un exemple suffisant », a assuré le communiqué.
Le communiqué a ajouté : « Le choix des Etats-Unis comme destination est surprenant, quel est le lien entre les Etats-Unis et les droits de l'homme ? Ce pays les viole jour et nuit dans le monde entier et même sur son propre territoire ! ».
Il a souligné que si les élèves devaient faire un voyage alors pourquoi pas le Vietnam pour en apprendre davantage sur les souffrances des vietnamiens dont trois millions ont été tués lors de l’attaque américaine, ou visiter Guantanamo, ou la prison d’Abou Graib en Irak pour apprendre le sadisme des Etats-Unis, ou le village de Dir Yassine pour apprendre le nazisme juif en Palestine.
Le département des affaires des réfugiés palestiniens du Hamas a conclu en disant : « Nous condamnons ce fait suspect et souhaitons que les responsables de l'éducation de l'UNRWA dans la Bande de Gaza soient dissuadés de le refaire, et que l'Autorité palestinienne prenne une position nationale pour mettre un terme à cette corruption intellectuelle des jeunes de la Palestine ».

L'occupation démolit 47 bâtiments en Cisjordanie occupée en une seule semaine

[ 18/12/2010 - 18:19 ]
Le Caire – CPI
Un rapport publié par le bureau de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés "Ocha" a révélé que les autorités de l'occupation israélienne ont démoli 47 bâtiments possédés par des palestiniens en une semaine dans la zone (C),  située sous le contrôle civil et sécuritaire des forces occupantes en Cisjordanie occupée, sous prétexte de construction sans permis.
Le rapport distribué, le samedi 18/12, par le centre d'information de l'ONU au Caire a déclaré qu'il y a parmi les bâtiments démolis 43 maisons construites dans des quartiers résidentiels dans les zones annoncées une région militaire fermée par les forces occupantes (connues aussi par les régions des tirs).
Le rapport a enregistré les opérations de démolition durant la période allant du 8 au 18 décembre 2010.
"Israël a effectué la vaste opération de démolition dans le village de "Kherbat Tana" à Naplouse, détruisant 29 bâtiments dont 11 maisons résidentielles, 17 parcs à bestiaux et une école, expulsant 61 personnes dont 13 enfants, affectant plus de 100 personnes, dont 22 écoliers", a ajouté le rapport, montrant que c'est la troisième fois consécutive depuis 2005 que ce village subit des opérations intensives de démolition.
Le rapport onusien a poursuivi que les autres bâtiments comportent 14 puits d'eau dans le quartier bédouin à "Oum al-Daraj", "Khouchm al-Daraj" dans la ville d'al Khalil, endommageant les biens de plus de 960 personnes et plus de 4 000 bovins, ainsi que les forces occupantes ont également détruit 4 échoppes de fruits et de légumes sur la route N° 60, dans la vallée du Jourdain, où les contenus et biens de 4 familles ont été endommagés.
Les forces occupantes ont déraciné plus de 8 arbres durant la dernière opération de démolition.
Le rapport a indiqué que les forces occupantes ont ordonné d'arrêter la construction dans six bâtiments des Palestiniens dont une maison dans le village de "Hares" à Selfit, une porte électrique dans le village d'"al-Dirat" et quatre autres dans le village de "Dir Abou Mechaal" à Ramallah.
Enfin, le rapport onusien a montré que l'occupation a émis 4 ordres d'expulsion contre 4 familles de 46 personnes dont 30 enfants du quartier bédouin voisin au village de "Mougheir" à Ramallah, sous prétexte que le quartier est situé dans une zone militaire fermée. Il a ajouté que les autorités sionistes ont démoli deux maisons à "Ram al-Amoud" et à "Sour Baher" dans la partie orientale d'al-Qods occupée, endommageant les maisons de deux familles abritant 14 personnes.

L'occupation oblige les Maqdissins à inscrire leurs boutiques en hébreu

[ 18/12/2010 - 18:50 ]
Al-Qods occupée – CPI
La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a décidé d'obliger tous les marchands Maqdissins à écrire le nom de leurs boutiques en langue hébreu, et a distribué de nouveaux ordres de démolition pour de nombreuses maisons palestiniennes dans le quartier de Thaweri et dans le village de Selwan, au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa, prétextant une construction sans permis.
Un rapport publié par le bureau national de la défense des terres, a révélé, le samedi 18/12, que les autorités de l'occupation sioniste ont aussi commencé à établir un nouveau quartier colonial sur le Mont des Olives dans la ville sacrée.
Ce quartier comportera la construction de 24 nouveaux logements coloniaux pour installer les étudiants de l'institut religieux "Beit Orot" et a été financé par l'organisation "Alad".
Le président de la direction civile sioniste a émis un ordre de confisquer 50 dunums des terres du village de "Beit Eksa" au nord d'al-Qods,  pour construire un chemin de fer qui reliera Tel-Aviv avec al-Qods.
Les forces occupantes ont également détruit une maison dans le quartier de "Ras al-Amoud" près du village de Selwan et une autre dans le village de "Sour Baher", sous prétexte de construction non autorisée.

Des leaders de l'autorité de Fatah rencontreront des personnalités sionistes au siège d'Abbas

[ 18/12/2010 - 18:57 ]
Amman – CPI
Une source bien-informée a révélé qu'une réunion se tiendra, demain dimanche 19/12, entre des personnalités de l'Autorité palestinienne à Ramallah et leurs homologues sionistes pour discuter des résolutions de la crise des négociations suspendues, selon leurs allégations.
La source a souligné au journal jordanien "al-Rai" que cette rencontre sera tenue avec la connaissance de l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazzen), en présence de 100 personnalités sionistes considérées  comme "croyant en la paix et la solution de deux Etats".
Ils discuteront demain dans leur réunion qui aura lieu dans le siège de la présidence palestinienne à Ramallah, selon les sources, "des résolutions de l'actuelle crise causée par l'attachement et l'insistance de Benjamin Netanyahu, premier ministre sioniste, à la colonisation qu'il estime comme une priorité au lieu de la paix".
Le journal n'a pas publie d'autres détails de la rencontre.

Le développement de la vision militaire des brigades d’Al-Qassam

[ 19/12/2010 - 02:40 ]
Gaza – CPI
Pour le mouvement de la résistance islamique Hamas, le volet militaire est une tendance stratégique. Il le trouve nécessaire pour faire face au projet sioniste, surtout en l’absence d’un projet arabo-islamique pour une libération totale.
En son vingt-troisième anniversaire, le Hamas voit dans le travail militaire un bon moyen pour entraver la propagation sioniste dans le monde arabo-islamique.
Perturber l’occupant
Les brigades Ezziddine Al-Qassam, branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, travaillent uniquement en Palestine occupée. Elles se sont données le nom du moudjahid Ezziddine Al-Qassam, originaire de Syrie, qui avait été tué par les forces anglaises ; il était tombé en martyre dans les jungles de Yabod, près de la ville de Jénine, en 1935.
Tout le monde se met d’accord sur le développement de l’aptitude militaire des brigades d’Al-Qassam. Elles veulent toujours se renforcer, et renforcer en conséquence ses frappes contre les occupants sionistes. Son progrès rapide a perturbé les calculs de ces occupants. Ils se trouvent obligé d’apporter une réflexion sérieuse sur ce "géant" militaire islamique, disent des analystes sionistes. Toute opération militaire menée par les combattants des brigades d’Al-Qassam fait couler beaucoup d’encre ; tous les journaux israéliens en débattent.
Deux mille martyrs
Depuis la naissance du Hamas, il y a vingt-trois ans, depuis l’annonce officielle de la naissance des brigades d’Al-Qassam, on compte plus deux mille martyrs donnés par les brigades, dans des opérations martyres ou par des opérations d’assassinats pratiquées par les forces israéliennes d'occupation.
L’évolution
Les brigades Ezziddine Al-Qassam ont débuté leur carrière avec de simples pierres et par de simples couteaux. Puis les balles et les bombes ont pris leur place. Ensuite, les opérations martyres ont été à l’honneur.
Les brigades d’Al-Qassam ont durement travaillé pour fabriquer leurs armes. En dépit de tous les problèmes, elles sont arrivés à fabriquer des obus de mortier et des roquettes "Al-Qassam". Ces fabrications ont changé l’équilibre de terreur avec les occupants israéliens.
Et récemment, elles ont inventé la guerre des tunnels et ont pu prendre en captivité des soldats. C’est le cas de Shalit, qui est toujours retenu par les brigades.
Les roquettes d’Al-Qassam
Au début de la fabrication des roquettes d’Al-Qassam, certains l’avaient prise avec légèreté, voir avec moquerie. Mais on a finalement constaté combien les brigades d’Al-Qassam avaient changé l’équilibre avec les occupants israéliens. Pour la première fois dans l’histoire du conflit arabe avec les Sionistes, ces occupants ont accepté les conditions de l’accalmie proposées par la résistance palestinienne.
Les brigades Ezziddine Al-Qassam ont pu changer l’équilibre de terreur. Ils ont pu obliger les colons sionistes à quitter la bande de Gaza. Les roquettes d’Al-Qassam ont obligé les occupants israéliens à se retirer et à se protéger derrière des murs et des clôtures électroniques.
Une réelle réussite
Beaucoup d’intellectuels israéliens, arabes et palestiniens croient que les armes des brigades d’Al-Qassam ont concrètement inscrit de vraies réussites.
Enfin, tout le monde sait combien les forces israéliennes d'occupation essaient de briser la force des brigades d’Al-Qassam, en assassinant leurs chefs. Cependant, les brigades se trouvent renforcées chaque fois qu’elles perdent un de leurs chefs ; son arme se trouve développée chaque fois qu’elles perdent un ingénieur. Nietzsche n’a-t-il pas dit : « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort » ?