lundi 4 octobre 2010

Palestine, Erakat : “Les Palestiniens sont prêts à négocier pour la paix mais…”

PUBLIE LE : 03-10-2010 | 21:36
Dans une déclaration à la presse hier, M. Erekat a affirmé que  les Palestiniens sont prêts à négocier pour parvenir à la paix, mais la poursuite  de ces discussions est entre les mains du gouvernement israélien.      
A ce propos, le responsable palestinien a appelé le Premier ministre  israélien Benjamin Netanyahu à mettre fin à toutes les activités de colonisation,  pour permettre aux négociations d'avancer de manière sérieuse.     
  "Il ne peut y avoir la paix et la colonisation en même temps", a-t-il  ajouté, en soulignant que toute paix doit être basée sur la justice et la légalité  internationale.       
 Vendredi, les dirigeants palestiniens ont réitéré à l'issue d'une réunion du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et  de hauts dirigeants du parti Fatah à Ramallah, en Cisjordanie, leur refus de  poursuivre les négociations avec Israël sans le gel de la colonisation.     
Les activités de colonisation israéliennes ont repris lundi dernier  après l'expiration d'un moratoire de dix mois, lequel Israël a refusé de prolonger  malgré d'intenses pressions internationales et les avertissements du président  Abbas de geler les négociations.  L'Autorité palestinienne insiste sur la nécessité de voir ces négociations  aboutir à la création d'un Etat palestinien indépendant et sur l'arrêt total  de la colonisation israélienne dans tous les territoires occupés.
M. Mitchell affirme la détermination de son pays à poursuivre les efforts pour l'instauration de la paix
L'émissaire américain pour la paix, le sénateur  George Mitchell, a affirmé hier, au Caire que son pays était déterminé  à poursuivre les efforts pour l'instauration de la paix au Moyen-Orient. "Nous savions que ces négociations allaient connaître des entraves.  Cependant, nous sommes déterminés à aboutir à la paix globale au Moyen-Orient",  a déclaré M. Mitchell dans une conférence de presse conjointe avec le ministre  égyptien des Affaires étrangères, M. Ahmed Aboul Gheit. Citant le président américain Barack Obama, il a rappelé que cet  objectif comprenait l'instauration de la paix et la consolidation des relations  avec tous les pays de la région.  M. Mitchell a indiqué qu'en dépit de leurs divergences, le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne lui ont demandé de poursuivre les  discussions afin de réunir les conditions leur permettant de continuer des  négociations directes.   Il a précisé que les Etats Unis poursuivront, au cours des prochains  jours, les efforts et négociations aussi bien avec les deux parties qu'avec  les dirigeants des pays de la région et de l'Europe dont les membres de la Quartette.        
M. Obama avait annoncé devant l'Assemblée générale des Nations Unies  (ONU) la semaine dernière que les Etats Unis espéraient que la Palestine  soit membre de l'ONU lors de la prochaine session de l'AG de cette institution,  a encore rappelé M. Mitchell.
El Qods
Un Palestinien tué par les forces d'occupation israéliennes  
Un Palestinien a été tué hier par les  forces de l'occupation israéliennes près d'El Qods-Est, ont rapporté des médias citant des sources palestiniennes.  Selon ces sources, il s'agit de Ezzedine Kawasba, âgé de 37 ans et père  de cinq enfants, tué par des soldats israéliens alors qu'il se dirigeait vers  El Qods-Est pour y travailler.          
Les actes violence commis par les forces de l'occupation israéliennes  à l'égard des Palestiniens notamment en Cisjordanie, se poursuivent toujours  en dépit des protestations des ONG et de la communauté internationale.          
Ces actes interviennent alors que les Palestiniens et les Israéliens  ont engagé depuis début septembre des négociation directes sous l'égide des  Etats-Unis. Mais ces discussions sont dans une impasse en raison de la poursuite  de la colonisation israélienne.
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M. Moussa réaffirme son appui à la position palestinienne concernant la poursuite des négociations

PUBLIE LE : 03-10-2010 | 21:53
Le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr  Moussa a réaffirmé, dimanche, son appui à la position palestinienne, appelant  au gel de la colonisation pour la poursuite des négociations.          
Dans des déclarations à la presse, M. Moussa a qualifié cette position  de "judicieuse", soulignant qu'il "ne peut y avoir de négociations avec la  poursuite de la colonisation qui réduit les chances d'édification d'un Etat  palestinien souverain".          
"Les négociations et les colonies ne peuvent pas aller de pair" a indiqué  le secrétaire général de la Ligue arabe, soulignant que l'option de recourir  au conseil de sécurité compte parmi les propositions soumises au débat.          
Outre le débat du document relatif à l'activation de l'action arabe  commune et de la proposition de la ligue du voisinage arabe, le sommet arabe  extraordinaire examinera également de la situation en Palestine, notamment  des négociations.          
Il a ajouté que la situation au Soudan, en prévision des élections sera  également au menu de cette rencontre qui verra la participation du président  soudanais, Omar Hassan el Bachir.          
La réunion du comité de suivi de l'Initiative arabe de paix au niveau  ministériel est prévue le 8 octobre prochain, à Syrte, pour examiner la position  quant aux négociations palestiniens et israéliens.          
Mahmoud Abbas exposera au cours de cette réunion les développements  relatifs aux efforts américains en faveur des négociations directes.

Enfant palestinien bouclier humain: 2 soldats israéliens reconnus coupables

03/10/2010    
Deux soldats israéliens ont été reconnus coupables de s'être servis d'un enfant palestinien comme d'un "bouclier humain" durant la guerre contre la bande de Gaza (décembre 2008 - janvier 2009), selon un jugement rendu dimanche par un tribunal militaire israélien.  
Le tribunal militaire des forces terrestres de la région sud a reconnu les deux soldats comme coupables de "conduite non conforme aux normes", a indiqué le tribunal dans son jugement, dont une copie est parvenue à l'AFP.  
Le 15 janvier 2009, les deux militaires avaient mis en danger un enfant palestinien, alors âgé de 9 ans, en le contraignant d'aller vérifier le contenu de sacs appartenant à des "suspects palestiniens" arrêtés.  
Cette pratique a été formellement interdite par un arrêt de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire israélienne.
Le tribunal militaire a précisé dans son jugement que la sentence des deux soldats, qui avaient comparu le 24 mars, sera rendue ultérieurement.  
En signe de protestation contre les poursuites engagées, plusieurs soldats de la même unité sont venus dimanche dans la salle d'audience du tribunal revêtus de tee-shirts sur lesquels était écrit: "nous sommes des victimes de Goldstone", a indiqué la radio.  
Les militaires faisaient allusion au rapport du juge Richard Goldstone, mandaté par l'ONU, qui a accusé Israël et des groupes palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre pendant l'opération "Plomb durci" durant laquelle 1.400 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, selon des sources médicales palestiniennes tandis que treize militaires israéliens ont trouvé la mort.  
En juillet dernier, le procureur militaire israélien a annoncé "qu'aucune faute n'a été relevée lors des actions des forces armées à Gaza et que dans d'autres cas, les preuves étaient insuffisantes", après l'examen de 150 incidents et l'ouverture de près de 50 enquêtes par la police militaire israélienne.  
Une procédure a cependant été engagée en août contre un soldat soupçonné d'avoir tué deux Palestiniennes qui brandissaient des drapeaux blancs durant l'offensive "Plomb durci".
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Colonisation "light", erreur fatale

dimanche 3 octobre 2010 - 08h:41
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Pas de négociations tant que la colonisation continuera. Les responsables de l’OLP et du Fatah ont réaffirmé un niveau d’exigence basique qui devrait, normalement, rendre inutile de quêter un parapluie arabe. La négociation est une issue normale de tout conflit, il faut en convenir. Mais la négociation est une farce quand l’autre partie continue sa politique de grignotage accéléré des terres.
La direction palestinienne de Ramallah, on l’espère, doit s’en tenir à cette position minimaliste et ne pas accepter, comme elle l’a souvent fait, de se payer de mots. Netanyahu, le négociateur-colonisateur, vient d’ailleurs d’inventer le concept de « colonisation light », ou une politique de colonisation « modérée faite de retenue ».
M. Netanyahu, partisan des négociations qui ne doivent jamais déboucher sur rien, a montré un souci remarquable de l’opinion des colons sionistes les plus ultras. La fausse perche qu’il envoyait aux dirigeants palestiniens était ridicule. Elle signifiait tout simplement : on continue la colonisation.
L’OLP et le Fatah se seraient totalement déconsidérés s’ils avaient fait mine de croire que la « colonisation douce » ne serait pas de la colonisation… Tant mieux donc si ces dirigeants palestiniens, parmi lesquels figurent des « négociateurs » depuis Oslo, ont compris qu’il ne servait à rien de faire semblant. Ils l’ont fait durant les « négociations indirectes » et ils l’ont fait quand, sur pression des Américains, ils se sont engagés dans des « négociations directes ».
Les Palestiniens n’ont pas besoin de demander un alibi aux Etats arabes. Ils doivent leur demander de constater publiquement que le parrain américain, auquel ils ont tout délégué, n’est même pas en mesure d’amener Israël à prolonger un moratoire sur la colonisation. Bien entendu, il se trouvera toujours des responsables arabes qui objecteront qu’il n’y a pas de solution de rechange à la négociation. Le problème est que le monde entier constate qu’il n’y a jamais eu de négociations. Il n’y a eu que des simulacres durant lesquels la colonisation s’est élargie, tandis que les Palestiniens se voyaient imposer une situation d’apartheid.
Dans ces situations, il y a toujours un rapport de force à créer avant que la négociation n’ait du sens. Or, avec une direction palestinienne affaiblie et en mal de légitimité et des forces palestiniennes divisées, les conditions d’une négociation sérieuse ne sont pas réunies.
Au lieu de se lamenter sur l’absence d’alternative - la résistance est toujours une bonne alternative -, les dirigeants palestiniens et les autres responsables arabes doivent commencer par se convaincre qu’ils ne sont pas sans atouts et qu’ils peuvent agir pour créer le bon rapport de force. Ils peuvent dire ouvertement aux Américains qu’ils tiennent beaucoup à leur amitié mais qu’ils trouvent que leur complaisance à l’égard d’Israël a dépassé les limites.
Ils peuvent aussi expliquer qu’ils se refusent à participer de manière franche ou insidieuse à des campagnes contre l’Iran. Ils ne sont pas obligés d’aimer les Iraniens, ils sont encore moins obligés de s’en faire des ennemis à la demande de Washington. Le trop franc Lieberman a expliqué qu’il n’y avait pas de solution à attendre pour les Palestiniens avant le « règlement du problème iranien ».
Les dirigeants arabes ont-ils compris le message ? Si l’Iran est détruit, quelqu’un pourra-t-il négocier quelque chose avec Israël avant un siècle et plus ? Pas plus qu’il n’y a de colonisation « light », il ne peut y avoir d’erreur « light ». Au Proche-Orient, oublier les fondamentaux est une erreur fatale.
3 octobre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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Israël - Palestine : La promesse inutile ?

publié le dimanche 3 octobre 2010
Alexis Hotton

 
Alors que le monde attend la déclaration de Mahmoud Abbas concernant la reprise du processus de paix, prévue pour le 4 octobre [1], Benyamin Netanyahu continue d’afficher son refus catégorique de prolonger le moratoire sur la colonisation. Obama serait-il seul à croire possible la création d’un Etat palestinien d’ici à un an ?
Cette poignée de main, c’était le 1er septembre dernier, après vingt mois d’interruption, le processus de paix semblait sur le point de reprendre. Lors des discussions, Netanyahu souriait, Abbas levait le pouce en signe d’une complicité naissante, le monde déterrait ses vieilles espérances et l’on se félicitait d’un meeting prometteur. Obama enfoncera le clou en appelant, lors de son allocution du 23 septembre, à la tribune des Nations unies, à la création d’un Etat palestinien d’ici un an. Tous savent alors qu’il y a urgence, puisque le moratoire sur la colonisation était sur le point de se terminer. Aujourd’hui, nous y sommes et les esprits ne sont pas vraiment à la concorde.
En effet, le moratoire sur la colonisation a pris fin le 26 septembre (alors même que l’armée israélienne annonçait la date du 30 septembre) et les constructions ont repris de plus belle. S’étaient-elles jamais arrêtées réellement ? Ce « gel » ne concernait pas les constructions entreprises avant la signature du moratoire (le 25 novembre 2009), des constructions officielles (école, synagogue), celles d’Al Qods occupée ou encore celles liées à l’accroissement naturel de la population. Ainsi, la demande de Mahmoud Abbas de prolonger le moratoire de quelques mois (entre 3 à 6 mois), le temps d’installer les négociations, n’était pas vraiment extravagante. Le président de l’Autorité palestinienne avait beau prévenir qu’Israël devait « choisir entre la paix et les colonies », rien n’y fit. Ni la proposition égyptienne d’un gel non officiel, ni les insistances des présidents français et américain, n’ont pu écarter Benyamin Netanyahu de sa ligne dure : aucune prolongation n’a été envisagée.
La déclaration du 4 octobre
Concernant le processus de paix, Mahmoud Abbas a réservé sa réponse définitive au lundi 4 octobre. « Ce jour-là, le président Abbas consultera les pays arabes (lors d’une réunion de la Ligue arabe) et reviendra devant la direction palestinienne pour prendre la bonne décision, afin de rendre la bonne réponse », a indiqué son porte-parole, Nabil Abou Roudeina. Toutefois, dans pareilles circonstances, comment le président de l’Autorité palestinienne pourrait-il répondre favorablement à son homologue israélien ? Ce dernier a déclaré : « Je lance un appel au président Abbas pour qu’il poursuive les bons et honnêtes pourparlers que nous venons de lancer pour tenter de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples. »
On voit mal les deux hommes commencer à négocier la future création d’un Etat palestinien alors que ses frontières souveraines ne pourraient être fixées. Il faut également se demander combien de temps encore la population palestinienne reconnaîtra la légitimité du président Abbas ? Ce dernier a déjà accepté de rencontrer Netanyahu en octobre à Paris, on peut donc supposer que sa déclaration du 4 octobre prônera une certaine ouverture. Ainsi, l’espoir n’est pas tout à fait mort. Une chose est sûre : Mahmoud Abbas ne peut accepter de s’assoir à la table des négociations tandis que la moindre de ses prérogatives est rejetée par Israël. Il perdrait alors toute crédibilité et le Hamas s’en trouverait plus renforcé. A voir la position impossible qui est la sienne, on peut se demander si ce n’est pas justement, là, l’intention du gouvernement israélien qui se trouverait alors libre de poursuivre sa politique au nom de la lutte anti-terroriste.
[1] l’OLP, réunie à Ramallah le 2 octobre, a décidé la suspension des discussions
publié par el Watan
ajout de note : CL, Afps

Pas de discussions avec Israël tant que la colonisation continuera, décident les instances dirigeantes de l’OLP

publié le dimanche 3 octobre 2010

Associated press

 
Les instances dirigeantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont décidé samedi à Ramallah (Cisjordanie) de ne pas poursuivre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation israélienne continuera.
"La direction (palestinienne) a décidé qu’il n’y aurait pas de négociations, à moins d’un gel des colonies", a déclaré un des responsables du Fatah, Mohammed Dahlan, à l’issue d’une réunion de trois heures du comité exécutif de l’OLP. Cette instance réunit la plupart des factions palestiniennes dont le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, à l’exception du Hamas, au pouvoir à Gaza.
"La position palestinienne est claire, il n’y aura pas de négociations tant que la colonisation se poursuivra", a renchéri Nabil Abou Rdeneh, un des principaux conseillers de Mahmoud Abbas. Les dirigeants israéliens n’ont pas fait de commentaire dans l’immédiat.
Selon Mohammed Dahlan, les Palestiniens vont désormais commencer à se préparer à un échec des pourparlers. Des responsables de l’OLP et du Fatah, a-t-il ajouté, ont formé une commission conjointe destinée à examiner la possibilité de demander au Conseil de sécurité des Nations unies la déclaration unilatérale d’un Etat palestinien en Cisjordanie, à Gaza et Jérusalem-Est, territoires pris par Israël en 1967.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a appelé samedi les Palestiniens à ne pas quitter la table des discussions de paix à la suite de la position adoptée par les instances dirigeantes de l’OLP. Il a déclaré dans un communiqué que la paix ne pouvait être atteinte qu’au travers de négociations.
Les discussions directes entamées début septembre à Washington sont dans l’impasse sur la question des implantations juives en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a refusé cette semaine de prolonger le moratoire de dix mois sur les constructions de nouveaux logements dans ce territoire palestinien.
Mahmoud Abbas avait averti à plusieurs reprises qu’il quitterait la table des discussions de paix parrainées par les Etats-Unis si ce gel n’était pas prolongé. Mais la décision samedi du comité exécutif de l’OLP ne devrait pas constituer le dernier mot des Palestiniens.
La réunion cruciale des chefs de la diplomatie de la Ligue arabe, prévue initialement le 6 octobre au Caire, a été repoussée au 8 octobre à Syrte, en Libye. C’est à cette occasion que Mahmoud Abbas fera connaître sa réponse définitive, ce qui laisse encore quelques jours à l’émissaire américain George Mitchell pour tenter de trouver un compromis.
M. Mitchell, qui faisait la navette depuis mardi entre Israéliens et Palestiniens, n’a pas obtenu de résultats pour le moment. Il s’efforce de rallier le soutien des dirigeants arabes, et s’est rendu samedi au Qatar pour des entretiens, puis au Caire où il devait rencontrer le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abdel Gheit et le chef des services de renseignement Omar Suleiman.
Vendredi, le chef de la diplomatie égyptienne a créé une certaine surprise en critiquant la position palestinienne de conditionner la poursuite des négociations au gel des implantations. Pour Ahmed Abdel Gheit, les deux parties devraient plutôt se concentrer sur la question des frontières d’un futur Etat palestinien.
Plusieurs membres du comité exécutif de l’OLP, dont Hanane Ashraoui, s’étaient cependant prononcés avant la réunion de samedi pour une suspension des discussions. "Le monde entier demande à Nétanyahou d’arrêter les colonies, et lui dit au monde qu’Israël est au-dessus des lois", a-t-elle déploré.
"Si les choses continuent ainsi, si, avant d’entamer des négociations sur un statut définitif, les Etats-Unis se disent incapables de faire pression sur Israël, et si personne n’est capable de dire à Israël d’arrêter les colonies, alors quel est l’intérêt de négociations ?", s’interroge Mme Ashraoui.
Entamées le 2 septembre à Washington, les négociations ont pour objectif de conclure un accord d’ici un an sur une solution à deux Etats : une Palestine souveraine à côté d’un Etat israélien en sécurité. Il s’agit des premiers pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens depuis décembre 2008.
relayé par Yahoo
ajout de note : CL, Afps

Marwan Barghouthi : Il est trop tôt de parler d’une nouvelle Intifada

publié le dimanche 3 octobre 2010
Yassar Abu Khshoum

 
Marwan Al-Barghoutti, dirigeant du Fatah, condamné à la réclusion à perpétuité dans les prisons de l’occupation israélienne, a déclaré dans un communiqué publié hier de sa prison, à l’occasion du dixième anniversaire de la deuxième Intifada, qu’il était trop tôt pour parler d’une nouvelle Intifada à cause des divisions entre les principaux partis palestiniens, Hamas et Fatah.
Il est courant d’entendre parler de la possibilité de l’éclosion d’une nouvelle Intifada en cas d’échec des négociations actuelles entre le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne. Dans ce contexte, Al-Barghoutti a déclaré : "C’est le peuple palestinien qui décidera de lancer une nouvelle Intifada car il a toujours pris lui même, à chaque étape du conflit, les décisions qui le concernait ", ajoutant : "Avec tout le respect que je dois aux experts, ils n’avaient pas pu anticiper ni la première ni la deuxième Intifada."
D’autre part, Al-Barghoutti a annoncé qu’il soutenait "fortement" que le Hamas participe au processus politique actuel, et qu’il faudrait soumettre à un référendum populaire tout accord final avec le gouvernement israélien. Il a souligné cette idée en déclarant : "le Hamas est une partie importante dans la société palestinienne, c’est même moi qui ai inventé le slogan "des partenaires dans le sang, des partenaires dans la résolution"."

Israéliens et Palestiniens veulent poursuivre les négociations, assure Mitchell

04/10/2010
La reprise des négociations requiert une suspension de la colonisation, estime l'OLP
« Malgré leurs divergences, le gouvernement israélien comme l'Autorité palestinienne nous ont demandé de poursuivre ces discussions, afin d'établir les conditions leur permettant de continuer des négociations directes », a déclaré hier l'émissaire américain George Mitchell, à l'issue d'un entretien au Caire avec le président Moubarak. « Tous deux veulent continuer ces négociations, ils ne veulent pas arrêter les pourparlers », a ajouté devant la presse le responsable américain qui a rencontré ces derniers jours Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.
Mais ses tentatives pour sauver les négociations de paix, relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension, n'ont pas encore connu d'avancées, les deux parties campant sur leurs positions. Israël refuse de reconduire le gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée. Or le président palestinien a reçu samedi le soutien des instances dirigeantes palestiniennes pour suspendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivra en Cisjordanie occupée. « La direction palestinienne confirme que la poursuite des négociations requiert des mesures tangibles de la communauté internationale, à commencer par l'arrêt de la colonisation », a indiqué l'OLP dans un communiqué. « Il y a des alternatives (aux négociations) que nous annoncerons bientôt », souligne l'OLP qui chapeaute l'Autorité palestinienne et au sein de laquelle le Fateh de M. Abbas joue un rôle prééminent. Le communiqué a été publié après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l'OLP et de hauts dirigeants du Fateh à Ramallah. Selon une source palestinienne, M. Abbas pourrait solliciter l'appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l'affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans une première réaction, M. Netanyahu a appelé samedi soir M. Abbas à poursuivre les pourparlers « sans discontinuité en vue d'aboutir à un accord de paix historique en un an ». Le président palestinien a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après ses prochaines consultations avec les responsables arabes en Libye. « Bien sûr, nous ne romprons pas le contact avec les Américains. Nous allons continuer à communiquer avec eux pour trouver une solution au problème de la colonisation israélienne qui doit cesser avant que nous ne revenions à la table des négociations », a déclaré M. Abbas hier à Amman.
De son côté, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmad Aboul Gheit a affirmé que l'Égypte « comprend la position palestinienne qui demande des conditions favorables à la poursuite des négociations directes ».
Sur le terrain, un Palestinien, père de 5 enfants et travaillant illégalement en Israël, selon ses voisins, a été tué par un garde-frontière israélien, a-t-on indiqué de sources policières, alors qu'il tentait de s'infiltrer de Cisjordanie à Jérusalem-Est.  

USA /UTAH - Des Etudiants En Art Israéliens Rodent Autour Du Nouveau Centre De Données De La NSA

Dimanche 3 Octobre 2010
Selon un article du 29/09/2010 publié sur ABC4 News intitulés « Des espions qui font du porte à porte dans le conté de l’Utah ? »
«… Des vendeurs faisant du porte à porte dans des zones résidentielles du Nord du conté de l’Utah ont pose des questions étranges qui n’ont rien à voir avec la vente. Des résidents rapportent qu’ils posent des questions sur le nouveau centre de données de la NSA (National Security Agency - Agence Nationale de Sécurité) actuellement en construction à Camp Williams.
« Les vendeurs disent qu’ils sont des étudiants en art israéliens et qu’ils vendent leurs œuvres pour récolter de l’argent pour ouvrir une galerie. Certains même ont montré ce qui semble être des passeports légaux israéliens.
« Alors pourquoi des étudiants en art sont-ils intéressés par un centre de données de la NSA ?
« Des blogs et même des bulletins paroissiaux sont envahis de rumeurs. L’un de ces bulletins envoyés à des femmes de LDS en Highland écrit « C’est une escroquerie ! Ce ne sont pas des étudiants en art et la police fédérale enquête actuellement sur leurs liens avec le crime organisé et des groupes terroristes. L’article continue: « une partie de leur mission c’est d’obtenir des informations sur le nouveau centre de données de la NSA qui vient s’installer dans notre secteur »….
« Les habitants de Saratoga Springs se sont plaints de ces étudiants en art à leur commissariat de police ; L’officier Matt Schauerharmer a repéré l’un des groupes dans un restaurant. Il ne sait pas si ce sont des espions mais se ne sont certainement pas des artistes. « Je leur ait dit si vous êtes vraiment artistes alors dessinez quelque chose ? Je leur ai donné une feuille de papier et prêté mon stylo. Ils ont fait un dessin tel que ce que l’on voit en maternelle… »
Comme par hasard, ni l’agence de sécurité intérieure de l’Utah ni le FBI ne sont au courant de ce réseau d’espions israéliens se faisant passer pour des étudiants en art et rodant aux alentours du nouveau centre de données de la NSA.
Pourtant c’est le même type de scénario que celui utilisé avant les attaques du 11 Septembre 2001.
Pendant presque deux ans des centaines de faux étudiants en art israéliens ont hanté les bureaux d’agences fédérales US notamment ceux de la DEA ( Drug Enforcemnt Agency) et des bureaux du Département de la Défense et personne n’a vraiment cherché à savoir ce qu’ils y faisaient. Ces étudiants ont fait du porte à porte chez un grand nombre d’officiers de la CIA et d’autres officiers supérieurs d’agences fédérales.
Ces étudiants ont «fait des visites ciblées» lors des six premiers mois de 2001 - peu de temps avant les attaques du 11 septembre- dans plus de 20 villes américaines à des agents de la DEA, ATF, Air Force, Services Secrets, FBI, et les services de police US selon les comptes rendus de plus de 130 incidents séparés rapportés impliquant ces « étudiants en art ». Un grand nombre de ces Israéliens avaient séjourné pendant un certain temps dans la petite ville où Mohammed Atta et trois des kamikazes vivaient avant le 11 Septembre. Entre Mars 2001 et le 11 Septembre quelque 140 Israéliens ont été détenus ou arrêtés la plupart ont été déportés sans toutefois avoir été inquiétés sur un possible lien entre leur séjour, leurs activités d’espionnage et les attaques du 11 Septembre.
Après vérification, il s’est avéré qu’aucun de ces prétendus étudiants en art n’avait fréquenté d’école d’art en Israël comme ils l’affirmaient. Après les attaques du 11 Septembre encore plus d’Israéliens ont été détenus ou arrêtés, 60 selon l’AP puis déportés. Là encore aucun n’a fait l’objet d’une enquête sérieuse sur ses activités d’espionnage aux USA en relation avec les attaques du 11 Septembre.
Après les attaques du 11 Septembre, dans un enquête en 4 épisodes de Fox News ik[« Spécial Report With Brit Hume »]i programmée mi décembre, Cameron, chargé de cette enquête pour Fox, a rapporté que des agents fédéraux enquêtaient sur ce phénomène des « étudiants en art » constituant vraisemblablement des opérations d’espionnage israélien traquant des agents d’al Qaeda aux USA.
Des espions israéliens qui auraient donc suivi pendant des semaines et des mois avant le 11 Septembre des agents d’al Qaeda et par conséquent pu avoir connaissance des attaques qu’ils préparaient et n’auraient rien dit aux services de renseignements américains. L’un des enquêteurs a dit à Cameron, que « les preuves liant ces Israéliens au 11 Septembre avaient été classés top secret ».
Certains de ces espions israéliens arrêtés et détenus étaient en service dans l’armée israélienne au moment des faits un grand nombre avaient servis dans les renseignements militaires israéliens et ou la surveillance électronique l’un d’entre eux était le fils d’un général israélien, et un autre avait servi comme garde du corps du chef d’état major de l’armée israélienne.
Pendant des semaines, des mois, pendant plus d’un an et demi avant les attaques du 11 Septembre ces faux étudiants en art israéliens ont été repérés à Atlanta, Chicago, Denver, Detroit, El Paso, Los Angeles, Miami, Orlando, New Orleans, Phoenix, San Diego, Little Rock, Seattle, Washington D.C, Arlington, et des douzaines d’autres villes.
Pourtant rien n’a été fait contre cette vaste opération d’espionnage israélien en territoire américain juste avant le 11 Septembre alors même qu’ils ont laissé des preuves de leurs activités d’espionnage un peu partout.
D’où la nécessité d’exiger qu’une enquête indépendante soit menée sur les attaques du 11 Septembre aux US qui ont ensuite été utilisées par les administrations américaines successives, celles de Bush tout comme celle d’Obama, pour lancer des guerres en Irak, en Afghanistan faisant des centaines de milliers de morts civils dans ces pays.
De plus suite à ces attaques - soigneusement orchestrées de l’extérieur (Israël) avec des complicités actives et ou passives à l’intérieur des institutions américaines - une déferlante de lois liberticides, supra - sécuritaires, voire fascistes ont été votées aux US et dans les pays de l’UE continuant à ce jour leurs ravages notamment par la mise sous surveillance étroite de centaines de millions de citoyens grâce à des systèmes high tech très performants pour la plupart « made in Israël » qui permettent à l’entité sioniste d’avoir une économie florissante - croissance + 4% en 2010 prévision légèrement en baisse pour 2011 + 3.8 % - grâce à ses exportations de matériel d’asservissement et d’assassinats extra judicaires - exportation de drones et autres armement dit de « pointe » - alors même que l’économie américaine et celles des pays de l’UE peinent à sortir de la crise.
A qui profitent les crimes ?  
Myriam Abraham

Interview : Pourparlers israélo-palestiniens

Palestine - 03-10-2010
Par René Naba

Entretien paru dans Le Jeune Indépendant, le mercredi 8 septembre 2010 et réalisé à Paris par Samir Méhalla. 
La ligue arabe se réunit les 2 et 3 octobre au Caire, en vue de faire le point des négociations israélo palestiniennes, un mois après leur lancement, alors que le moratoire sur le gel des constructions de nouvelles colonies en Cisjordanie occupée est venu à expiration sans qu’il soit prolongé par le gouvernement israélien faisant peser le risque d’une interruption des pourparlers. Le président Mahmoud Abbas, dont le mandat a expiré, entend obtenir quitus pour la poursuite des négociations, sans la moindre perspective d’une concession de la part de Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, torpilleur des précédents accords d’Oslo (1993).











Anticipant cette évolution, René Naba analyse, dans une interview au journal algérien parue à la mi-septembre, la dynamique de ses négociations et leurs enjeux : « C’est le Hamas qui sortira vainqueur de cette pantalonnade palestinienne. »
René Naba est le spécialiste du Moyen-Orient ayant été des années le correspondant de l’AFP dans la région. Correspondant de cette même agence à Alger dont il était ami de feu Boumediene, auteur de plusieurs titres politiques…, il nous révèle ses sentiments d’un terrain qu’il maîtrise bien : la Palestine. De ces pourparlers palestiniens, il ne retient qu’un mot : mascarades.
Le Jeune Indépendant : L’intérêt est suscité et les yeux du monde arabe sont braqués sur les négociations en cours. Pouvez-vous nous faire le point sur ces dernières ?
René Naba : Je n’ai pas l’impression que ces négociations suscitent le moindre intérêt. Elles donnent l’impression du déjà vu, le remake d’un mauvais film.
Je décèle néanmoins des intérêts bien compris des participants. Obama, à mi-mandat, cherche à redorer son blason diplomatique alors que le bilan en Afghanistan et en Irak est désastreux (7 200 tués dans ces pays pour la coalition occidentale). Moubarak, accompagné de son fils Jamal, a cherché à accréditer son fils auprès des Israéliens et des Américains, en vue de sa succession. Le roi de Jordanie, un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine, en cautionnant de sa présence cette mascarade, justifie ainsi son rôle de sous-traitant de la stratégie américaine au Moyen-Orient.
Reste Benyamin Netanyahou, qui avait torpillé en 1996 les accords d’Oslo. Avant de venir à Washington, et en deux ans de pouvoir, il a gommé le caractère arabe de près de quatre mille villages palestiniens, criminalisé l’enseignement de la «nakba» – la défaite de 1948 – dans les enseignements de la couche palestinienne de la population, accentué la judaïsation de la Cisjordanie. Il n’a pas renoncé à la construction de colonies de peuplement, a obtenu, pour son armée, un système de défense balistique «Dôme d’acier» et le blocus de Gaza est maintenu. Sa présence porte quitus de l’administration américaine du comportement israélien, en violation manifeste du droit international. Mahmoud Abbas, dont le mandat a expiré, de même que celui de l’Assemblée parlementaire palestinienne, ainsi que celui des instances de l’Organisation de libération de la Palestine, contestée par une large fraction palestinienne, est sous perfusion. Et c’est ce Monsieur, sans légitimité, sans légalité, sans la moindre représentativité, en état de grande faiblesse, qui avait engagé le Monde arabe et musulman sur le point central de leur combat ! Le quatuor est à l’épreuve. Si ces négociations échouent, malgré les concessions continues et interminables des Palestiniens, il importera de dissoudre l’Autorité palestinienne, de démissionner Mahmoud Abbas, et de confier le pouvoir au Hamas, vainqueur a posteriori de la pantalonnade palestinienne, avec une nouvelle stratégie de combat.
Mais on a quand même le sentiment que le dossier du conflit est traité autrement par l’administration Obama. Une autre approche que celle de son prédécesseur. On est allé jusqu’à dire que la nouvelle administration américaine s’est débarrassée du poids du lobby pro-israélien…
Pas du tout. Le dossier est traité par Obama dans le même objectif que ses prédécesseurs, mais dans un habillage différent. Pérenniser Israël, en contrepartie de concessions symboliques pour les Palestiniens, ce qui libérerait les Etats arabes pro-occidentaux, principalement les pétromonarchies, de leur solidarité de façade avec la question palestinienne.
Judas est né dans la zone. Dans le passé, les Etats arabes luttaient pour la cause palestinienne. De nos jours, ils se servent de la question palestinienne pour obtenir des avantages personnels auprès des Etats-Unis et d’Israël. Les Etats-Unis ont désormais conscience que leurs intérêts à long terme dans le monde musulman pourraient ne pas être préservés avec la persistance du prurit palestinien. Ils cherchent à le régler à leur avantage avec le grand basculement des rapports de force internationaux qui est en train de s’opérer, avec l’affirmation de la Chine, de l’Inde, du Brésil, sur la scène internationale, et, sur le plan régional, de la Turquie et de l’Iran.
L’UE a été écartée -preuve en est que la France a fait actionner ses relais diplomatiques- des négociations. Quelles en sont les raisons selon vous ?
L’Europe brasse de l’air, sans aucune originalité, ni autonomie de décision par rapport aux Etats-Unis et aux groupes de pression pro-israéliens. Songez que Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une esplanade à Paris en l’honneur de David Ben Gourion, fondateur de l’armée israélienne, en pleine tourmente de l’assaut israélien contre la flottille humanitaire pour Gaza. La démagogie électoraliste n’est pas toujours de bon conseil et se retourne souvent contre ses propres auteurs. Songez que la grande œuvre diplomatique majeure de Nicolas Sarkozy, l’Union Pour la Méditerranée, a tourné à la catastrophe absolue et ridiculisé son promoteur.
Netanyahou a affiché sa volonté de paix. Quelle est la part de la sincérité de la ruse. Autrement dit, quel gage donnerait-il à la concrétisation de cette paix ?
Netanyahou n’a rien à perdre. Il a multiplié les pré-conditions à un degré tel que sa campagne imputera aux Palestiniens tout échec, comme cela fut le cas dans les négociations de Way Plantation entre Arafat et Ehud Barak. Il prend des gages auprès d’Obama, qui lui sera redevable de la moindre avancée et devra lui rembourser comptant sur le dossier iranien.
Les différents groupes d’opposition en territoires occupés accepteront-ils à ce point une paix préfabriquée ? Quelles seraient les ripostes ?
L’opposition à l’hégémonie israélo-américaine est une réalité bien ancrée dans la conscience des peuples arabes (je ne parle pas des gouvernants). Libanais et Palestiniens ne se paient pas de mots et ne se contentent pas de paroles verbales. Le combat contre la domination israélo-américaine est un fait collectif tant au Liban qu’en Palestine, la guerre du Liban, 2006, et elle de Gaza, 2008, ont montré au monde leur détermination à s’opposer à l’injustice, l’oppression et la spoliation.
Un mot sur votre ami Arafat ?
Qu’il repose en paix au terme d’une vie de combat. Une belle épitaphe et, a posteriori, une belle victoire morale sur son ennemi irréductible, Ariel Sharon, transformé en légume, une triste fin pour ce général belliqueux et impétueux. Comme quoi la force brute et bestiale ne règle pas tout sur terre.

Le FPLP change de nom

Dimanche, 03 Octobre 2010 14:20 
Farsnews - Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) devient "Le Front islamique pour la libération de la Palestine". Dans un communiqué signé par les leaders et commandants de ce mouvement, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine, cité par l'Agence Farsnews, depuis Gaza, a annoncé que, vu la disparition des pensées communistes, au sein du mouvement, qui se rapproche, de plus en plus, des pensées et idéaux de l'éclairante religion de l'Islam, il a été décidé que le FPLP change de nom, pour s'appeler, désormais, "le Front islamique pour la Libération de la Palestine". Le texte appelle à l'appui de tous les combattants et de toutes les forces palestiniennes, dans la lutte contre les occupants sionistes, précisant que ce changement de nom ne devrait pas être interprété comme une nouvelle subdivision ou comme une nouvelle organisation détachée du FPLP, sur la scène palestinienne. 

Nouvelles révélations sur les crimes du régime sioniste envers les prisonniers palestiniens

Dimanche, 03 Octobre 2010 15:18 
Farsnews - Le haut Commissariat en charge des prisonniers palestiniens a ôté le voile sur les crimes commis, 10 ans durant, contre ces prisonniers. Depuis le début, le 28 septembre 2000, de l'Intifada, les services de sécurité du régime sioniste ont enlevé près de 73.000 civils palestiniens, dont 850 femmes, 8.700 enfants et 56 députés du parlement, indique le rapport publié par le haut Commissariat en charge des prisonniers palestiniens, à l'occasion de l'anniversaire du début de l'Intifada palestinienne, cité par le site d'informations Palestine Al-Yaoum. De même, 76 otages palestiniens sont tombés en martyrs sous des balles tirées à bout portant, après leur arrestation, ou à cause des manquements du personnel médical. 

Israël, déjà, en colère, à cause d'une future visite d'Ahmadinejad au Liban

Dimanche, 03 Octobre 2010 16:19 
Mehrnews - Avant même que le président iranien ne parte au Liban, le régime sioniste est à bout de nerfs, à tel point qu'il exerce des pressions sur les Nations unies et certains Etats occidentaux, pour obtenir leur appui, afin de persuader Beyrouth d'annuler la visite de Mahmoud Ahmadinejad. Israël a renforcé les mesures de sécurité, dans la région, au seuil de la visite d'Ahmadinejad, écrit le quotidien "Haaretz", dans une pure campagne d'intoxication anti-iranienne. Par le biais des Etats-Unis et de la France, Tel-Aviv a demandé au Liban d'empêcher la visite de Mahmoud Ahmadinejad, dans le sud de ce pays, et pour empêcher, surtout, qu'il visite les régions frontalières entre le Liban et Israël (entité sioniste), a ajouté "Haaretz". Selon un responsable haut gradé du régime sioniste, le ministère des Affaires étrangères et les services de sécurité israéliens s'occupent d'évaluer les mesures sécuritaires à prendre en rapport avec l'imminente visite du président iranien (au Liban). Israël prendra son temps, afin de se préparer sur le plan politique et militaire, ajoute ce responsable du régime sioniste. 

Moyen-Orient : Haniyeh salue l'arrêt des pourparlers directs

Dimanche, 03 Octobre 2010 22:09 
IRIB-Le Premier ministre du gouvernement élu palestinien, issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh a salué l'arrêt des négociations directes entre l'Autorité palestinienne et le régime israélien, a rapporté l'agence allemande de presse.
Ismaïl Haniyeh a par ailleurs déclaré dimanche que les négociations à venir entre le Fatah et le Hamas seraient un véritable test pour la réconciliation nationale. «Notre attitude à l'égard des négociations est claire: nous refusons d'être dépendants aux plans américains" a-t-il ajouté. Haniyeh a également appelé l'Autorité palestinienne à mettre fin aux arrestations politiquement motivées, en Cisjordanie et à libérer les combattants palestiniens qu'elle détient. Le Hamas et le Fatah ont appelé samedi à la suspension des négociations israélo-palestiniennes en raison de la poursuite de la colonisation par Israël. Le Premier ministre du régime israélien Benjamin Netanyahu a appelé samedi l'Autorité palestinienne à poursuivre les pourparlers tout en insistant sur la poursuite de la colonisation, mais la direction de l'Autorité palestinienne a réaffirmé son refus de négocier tant que la colonisation se poursuivrait en Cisjordanie.Lien

Rapport: le colonialisme progresse beaucoup en Cisjordanie notamment durant le mois passé

[ 03/10/2010 - 09:50 ]
Al Qods occupé- CPI
Un rapport publié par le bureau national de la défense à la terre a affirmé la progression des activités colonialistes sionistes d’une manière inquiétante et plus remarquable, en Cisjordanie, à al-Qods occupée (Jérusalem), durant le moi passé, en dépit du prétendu moratoire du gel de la colonisation.
« Les colons extrémistes sionistes ont célébré massivement la reprise de la colonisation en Cisjordanie occupée juste de l’expiration de ce moratoire, en agressant, violant et confisquant les terres des citoyens palestiniens. Ils ont lancé les premières prières de la fondation de leurs projets dans diverses villes cisjordaniennes», a souligné le rapport. 
Al Khalil
 Dans la ville  d’Al Khalil des colons occupants ont mis la première pierre d'une école maternelle et une école pour les Juifs sionistes dans le coeur de la ville, ils ont reconstruit la colonie de "Havat Maon", situé près de la colonie de "Maon" à l’Est de Yatta, où des «maisons mobiles» ont été installées, ainsi dans la colonie de « Kiryat Arba »  une superficie de la terre qui appartient à la famille « Bouti », situé dans un bastion de la vallée, a été dévastée.
« Les extrémistes ont lancé des pierres  sur des maisons dans la vieille ville, en effectuant des agressions et actes de violence contre les citoyens, ravageant des terres et évacuant 66 dunumes dans le village de « Tafouh », a ainsi dévoilé le rapport.
Le rapport a également montré que les extrémistes sionistes de  « Tel Rumeida » au centre d’Al Khalil,  ont attaqué l’une des maisons palestiniennes en la brûlant, comme ils ont rasé une superficie totale de 8 hectares appartenant aux citoyens, Bouti et Ziad Jaber, afin de la convertir en une vaste cour de garages pour les autobus et les voitures qui les transportent à Al Haram Al Ibrahimi( l’esplanade de la mosquée d’Al Ibrahimi), dans la ville occupée que l’occupation avait fermé pour deux jours, en empêchant les priants musulmans et l’école Ibrahimie à accomplir leurs activités, sous prétextes des rites talmudiques et fêtes juives.
Bethléem
A Bethléem, plusieurs extrémistes  de « Nokdim »   installée sur les terre de « Jeb Wolf »,près du village de "Faradis",  ont mis en place un certain nombre de "caravanes" sur des terres palestiniennes,ainsi trois «caravanes» dans la zone Almshab du territoire de "Nador", poursuivant  la colonisation dans les colonies de «Eliezer» et «Efrat, au sud de Bethléem.
Naplouse et Salfit
Du même fait les colons ont continu à violer les terres de Naplouse et Salfit, en construisant de nouvelles habitations dans la colonie de «  Revava », située près de Salfit, où 20 nouvelles unités coloniales ont été ajoutées au cours de la dernière semaine,  après l'acquisition de terres appartenant à des citoyens palestiniens.
En outre dans la colonie  "Yitzhar", les extrémistes ont lancé des activités d’expansions, en établissant une nouvelle unité coloniale près de «Shvut Rachel », instaurée sur les terres  de « Qasra » au sud de Naplouse, ainsi des expansions dans la colonies de "Yakir"  fondée dans les terres de « Deir Estia » avec 75 chambres,  également la colonie de d’ « Ariel » a témoigné la construction de 136 unités colonialistes en plus d'autres unités dans la colonie de « Barkan ».
Les colons extrémistes sionistes  ont également attaqué le village « Qaryut »  et les champs
d’« Awarta »  et pillé les olives et font irruption dans la place du prophète « Yousssef » (Joseph) à Naplouse, où ils ont effectuée des rites Talmudiques.
La Ville de Jérusalem (AL Qods occupée)
La ville d’Al Qods occupée(Jérusalem) a progressivement témoigné une campagne agressive massive et barbare des colons extrémistes, notamment dans les derniers jours, particulièrement dans l’esplanade sacrée d’Al Bouraque, en marchant dans les rues et marchés de la vieille ville, en fermant le quartier de l’Oued de Halwa, à Selwan, ainsi de nombreux boulevards essentiels, principalement celui des « prophètes » et de « Yaffa », alors que le tribunal militaire sioniste a décidé d’appuyer les groupes colonialistes à confisquer une terre que quartier de Cheikh Jarrah pour expulser 20 familles résidentielles palestiniennes

Les détenus mettent en garde l’explosion de leur situation dans les geôles sionistes.

[ 03/10/2010 - 10:42 ]
Gaza- CPI
Les prisonniers dans les geôles de l’occupation israélienne ont affirmé l’existence d’une tension continuelle avec le soi-disant « administration des prisons sionistes», mettant en garde la transformation de cette pression à des affrontements en cas de la poursuite des provocations, violations sionistes et les tentatives à les opprimer de leur succès durant leur incarcération.
« l’escalade de l’administration des prisons sionistes n’a pas été cessée , les violations, les provocations, les pratiques oppressives dont le déshabillage par la force et l’interdiction aux familles de rendre visite à leurs fils qui peut s’étendre à des années, sont continuelles », ont affirmé les détenues lors d’un communiqué publié par le centre des captifs pour les recherches, dimanche le 3/10, dont le centre palestinien d’information a reçu une copie.
Le communiqué a indiqué aux pratiques barbares, inhumaines et illégales exercées par la direction des prisons sionistes, citant le déshabillage des détenus lors des offensives nocturnes surprenantes, des jugements injustes dans les tribunaux militaires, l’interdiction aux détenus à poursuivre leur étude universitaire juste avant la fin de leur formation, le repas inapproprié, la politique du prolongement de la détention administrative qui peut arriver à 8 fois consécutives et des années sans aucune accusation, la négligence médicale qui expose les prisonniers malades au grave danger.
Le directeur du centre, le détenu libéré, Raafat Hamdouna a exhorté les côtés concernés et les parties qui s’occupent des droits de l’homme, notamment des affaires des prisonniers et de la liberté dans le monde entier, ainsi les médias et les institutions et organisations juridiques locales et internationales à intervenir immédiatement pour sauver les détenus et détenues palestiniens qui s’exposent régulièrement à la sauvagerie des autorités occupantes.

Al-Barghouthi met en garde contre les risques de la poursuite des négociations

[ 03/10/2010 - 11:05 ]
Ramallah – CPI
Le député et secrétaire général de l'initiative nationale palestinienne, Dr. Moustafa al-Barghouthi, a affirmé que l'occupation exploite les négociations avec l'autorité de Fatah à Ramallah comme une couverture pour liquider les droits du peuple palestinien.
"Ce qui se passe actuellement dans les territoires palestiniens des engagements des colons extrémistes dans des activités colonialistes, montre que l'occupation israélienne utilise les négociaitons directes avec l'autorité de Ramallah rien pour couvrir la judaïsation et l'annexion des terres palestiniennes et pour consacrer l'apartheid et liquider les droits du peuple palestinien", a ajouté al-Barghouthi.
Dans une déclaration de presse publiée, le samedi 2/10, al-Barghouthi a mis en garde contre les risques de la continuation des négociations sous l'ombre de la colonisation, affirmant : "Il y a un grand danger de séparer al-Qods occupée de la Cisjordanie au sujet du gel de la colonisation".
"L'actuel prétendu gel et toutes les résolutions proposées à cet égard exceptent al-Qods de ce gel, ce qui signifie de consacrer; sans précédent, un fait accompli de couper la ville sacrée des autres territoires palestiniens et de l'état palestinien désiré", a poursuivi al-Barghouthi.
Il a déclaré que le conflit dans la région du Moyen-Orient restera continuel si "Israël" ne s'expose pas à des réelles pressions pour l'obliger de respecter le droit international et de mettre fin à son occupation qui est la plus longue dans notre histoire contemporaine.

Dr. Bahr: nous voulons la réconciliation et n'est pas les négociations épouvantables

[ 03/10/2010 - 14:30 ]
Gaza – CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a renouvelé son rejet aux négociations épouvantable avec l'occupation sioniste, en appelant l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas à se retirer immédiatement des négociations pour respecter les sangs des martyrs, les détenus et les handicapés.
"Les occupants sionistes ne veulent pas la paix, mais ils tentent d'anéantir le peuple palestinien et sa résistance", a insisté Bahr.
Lors d'un festival organisé par le ministère des legs pieux pour honorer 13 000 Hafiz et Hafiza du Qoran (qui apprennent le Coran par cœur) à Gaza, Dr. Bahr a dit: "Nous voulons la réconciliation qui représente une importance nationale, religieuse, politique, humaine et sociale, et basée sur le partenariat politique qui protègera la résistance et les principes palestiniens.
Par ailleurs, il a loué le rôle du gouvernement palestinien à Gaza et "Dar Sounah et Coran" ainsi que le ministère des legs pieux, l'organisation des jeunes filles et l'assemblée islamiques à garder les conservateurs du Coran, affirmant que cela est le chemin de la victoire et de la libération.
Dr. Bahr a salué nos frères détenus qui ont tracé le chemin de la victoire et l'avenir de la question palestinienne, attirant l'attention à l'Intifada d'al-Aqsa qui a pu vaincre l'armée sioniste, bouleverser les contrebalances; ainsi d'avoir uni le peuple par le sang et non plus  par les négociations.

Un Palestinien tué par les tirs à balles réelle des forces occupantes près d'al-Qods occupée

[ 03/10/2010 - 11:20 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un ouvrier palestinien d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée a été tué, ce matin dimanche 3/10, par les tirs à balle réelle de l'armée de l'occupation sioniste, près de la ville occupée d'al-Qods.
Des sources locales ont déclaré que le jeune Ezz Eddine Kawazeba, 37 ans, l'un des résidents de la ville d'al Khalil et le père de 6 enfants, est tombé en martyre suite qu'un officier sioniste a ouvert le feu sur lui dans la ville occupée d'al-Qods, sous prétexte qu'il a tenté de s'infiltrer aux territoires palestiniens occupés en 1948.
Selon la 10e chaîne à la télévision sioniste, les forces occupantes ont poursuivi plus de 15 jeunes palestiniens qui ont tenté de sauter sur le mur d'apartheid ( de séparation raciste) entre al-Tela al-Faransia (Tel français) et la colonie sioniste "Maale Adumim" à al-Qods.

Le convoi "Viva Palestina 5" arrive à la Syrie sur son chemin vers Gaza

[ 03/10/2010 - 12:11 ]
Londres – CPI
Le convoi "Viva Palestina 5" est arrivé, au minuit dernièr, aux territoires syriens en provenance de Turquie avec des dizaines de pacifistes étrangers qui l'accompagnent.
Il est prévu que les convois se rassembleront dans le port syrien, Lattaquié, pour naviguer à la ville égyptienne d'al-Ariche et puis vers la Bande de Gaza assiégée par les forces de l'occupation israélienne depuis plus de 4 ans consécutifs.
Le convoi a été accueilli par des délégations officielles et populaires dans les territoires syriens au milieu de la présence intensive des médias.
Le porte-parole du convoi "viva Palestina 5", Zaher Birawi, a remercié profondément la Syrie pour son soutien au convoi, affirmant qu'il fait partie d'un message de la Syrie et de toutes les personnes qui appellent à la levée de l'embargo sioniste et à soutenir le peuple palestinien.
Birawi avait déjà déclaré que des grands efforts prodigués pour convaincre les autorités égyptiennes de la nécessité de faciliter la mission humanitaire de ce convoi, niant au même temps les prétentions concernant la non-participation de l'organisation turque des aides (HHI) pour éviter les critiques sionistes et internationales.
"La cargaison du convoi dont les bus d'aides, ainsi les militants se seront emabrqués sur un bateau qui naviguera, durant quelques jours, vers le port égptien d'al-Ariche, pour se diriger ensuite sous l'égide de l'Égypte au passage frontalier de Rafah", a-t-il ajouté dans un communiqué publié le samedi 2/10.
Birawi a déclaré que la Syrie est la dernière station du convoi avant la navigation au port égyptien d'al-Ariche, ensuite à la Bande de Gaza pour transporter les aides humanitaires et médicales, précisant que la station syrienne donnera un nouvel élan au convoi par le grand soutien sur le niveau populaire et officiel en Syrie.
Il a souligné que plus de 400 militants accompagnent le convoi dont plusieurs leaders syndicaux et des représentants de certaines organisations de bienfaisance, de solidarité et juridique, de plusieurs pays.

Dr. Al-Ghoul: le report du Rapport Goldstone est un service gratuit à l'occupation

[ 03/10/2010 - 16:27 ]
Gaza – CPI
Le ministre de la justice au gouvernement palestinien à Gaza, Dr. Mohamed Faraj al-Ghoul, a considéré que les tentatives de l'autorité de Fatah en Cisjordanie de reporter la transmission du rapport de Goldstone à l'ONU, pour 6 mois supplémentaire, en deuxième fois durant moins d'une année représente un service gratuit à l'occupation.
Dans une conférence de presse qui a eu lieu, le samedi 2/10, à Gaza, Dr. Al-Ghoul a ajouté que le report du transmission représente un meurtre au rapport et une négligence aux droits des victimes et des touchés de ces sauvages agressions sionistes et leurs résultats desastreux contre Gaza, alors qu'il donne une justification à l'occupation pour perpétrer des crimes supplémentaires contre le peuple palestinien.
Il a affirmé l'opposition du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, aux recommandations du rapport Goldstone lorsqu'il a ignoré les rapports organisés par le gouvernement palestinien en riposte clairement aux recommandations de Goldstone, en lui appelant à la nécessite d'agir avec responsabilité avec le gouvernement élu dépar le peuple palestinien et de recevoir ses rapports comme tout gouvernement au monde entier.
Dr. Mohamed Faraj al-Ghoul a critiqué fermement le rapport publié par la commission de Ramallah qui a condamné la résistance palestinien et a disculpé l'occupation à ses agressions contre Gaza comme une réponse aux roquettes de la résistance, considérant que ce rapport n'est pas impartial, ni vrai, ni honnête, ni national.
"La demande de l'autorité du Fatah à Ramallah de reporter la transmission du rapport à l'Onu représente une confirmation de son implication aux agressions sionistes menées contre la Bande de Gaza et ses tentatives de disculper l'occupation et de condamner la résistance, Car, lorsque l'occupation sera condamné devant la cour pénale internationale, elle condamnera l'autorité de Ramallah", a-t-il poursuivi.
Le ministre palestinien de la justice a estimé que la commission de Ramallah n'est pas venue à Gaza, mais elle a élaboré son rapport sur la base des rapports publiés à Gaza, en effet, le sienne est politisé et vise à justifier l'occupation et à condamner la résistance palestinienne.
Il a appelé à activer les mouvements de protestation contre le nouveau crime perpétré par le délégué d'Abbas au conseil des droits de l'homme de l'Onu qui a demandé de reporter la transmission du rapport à l'Onu pour 6 mois, mettant en garde des conséquences graves de ces pratiques non responsables contre le peuple palestinien.
"Le report du rapport Goldstone représente un mépris aux sangs des martyrs et offre la couverture à l'occupation pour poursuivre ses agressions contre les Palestiniens", a assuré al-Ghoul.
Le leader palestinien a appelé la communauté internationale et ses sociétés à assumer leurs responsabilités à poursuivre les criminels sionistes de guerre devant la cour pénale internationale pour rendre justice aux victimes palestiniennes.
Mohamed Faraj al-Ghoul a finalement ajouté que la ligue arabe doit travailler sérieusement pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et qui représente un crime contre l'humanité, ainsi une honte au front de la communauté internationale.

L'occupation condamne trois Palestiniens à la perpétuité

[ 03/10/2010 - 18:11 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le tribunal central dans la colonie sioniste "Bitah Tikva" a condamné trois jeunes Palestiniens à la perpétuité, suite à leur accusation de tuer un chauffeur sioniste en mai 2009.
Selon la nouvelle publiée, le dimanche 3/10, dans le site Web du journal hébreu "Yediot Ahronot", le tribunal central a annoncé un jugement de prison à la perpétuité contre les trois jeunes palestiniens; Mohamed Oda et Mohamed Khaledi, 22 ans chacun, ainsi  Ahmed Abou Hanaini, 31 ans, suite à l'accusation d'avoir tué un chauffeur sioniste, il y a un an et demi , en revanche à l'assassinat du leader du Djihad islamique, Mohamed Abou Jihan, perpétré par l'armée sioniste en 2007.
Il a souligné que les trois jeunes palestiniens qui résident dans un village de Jénine sont arrivés à la ville d'Ashdod pour se venger à l'assassinat d'Abou Jihan lors de son arrestation, où ils ont tué ce chauffeur, selon ses allégations.

Al-Acha'l:les efforts internationaux des négociations visent à liquider la cause palestinienne

[ 03/10/2010 - 19:09 ]
Le Caire – CPI
Le diplomate égyptien et ancien adjoint du ministre égyptien des affaires étrangères, Dr. Abdullah al-Acha'l, a minimisé tout pari sur les efforts internationaux, arabes et palestiniens de faire une telle percée au processus de paix, affirmant qu'ils visent à liquider la question palestinienne.
Dans ses déclarations de presse publiée, le dimanche 3/10, al-Acha'l a dit: "Je ne crois pas qu'il aura une paix entre les Palestiniens et les sionistes, suite que le monde arabe a perdu sa volonté complètement devant les Etats-Unis et "Israël", cette dernière qui est devenue dans un poste fortifié par lequel elle ne peut offrir rien pour la paix". "L'occupation est un phénomène étrange qui ne s'expose plus à ce qu'autres pays se trouvent obligés de l'obeir", a-t-il ajouté.
Il a poursuivi que le monde arabe, en réalité, s'est démissionné de son rôle envers la cause palestinienne et malheuresement il joue le rôle de celui qui aime à tromper le peuple palestinien, en effet, le discours de paix dans celle situation actuelle n'est qu'une comédie et efforts déplyés actuellement n'auront rien de bon.
A propos du rôle de l'Égypte aux processus de paix entre l'autorité de Ramallah et les sionistes, al-Acha'l a déclaré que le régime égyptien fait partie du complot international qui cible la cause palestinienne, parce qu'il est un pouvoir imposé contre le peuple égyptien, et complote contre le Hamas, Gaza et le peuple palestinien malgré qu'il connaisse que la question palestinienne ne sera pas liquidée et que la fin d"'Israël"" sera bientôt.
D'autre part, al-Acha'l a renouvelé sa position pessimisme envers les efforts prodigués pour réaliser la réconciliation entre le Fatah et le Hamas et chargeant Abou Mazen responsable de cette affaire.
"Je ne crois pas qu'il y aura une réconciliation entre Fatah et Hamas, parce que le consensus veut dire qu'il existe un problème entre deux côtés et qu'on doit le résoudre. Mais au sujet des désaccords palestiniens internes, nous sommes devant deux groupes qui diffèrent complètement dont le premier insiste sur le chemin du Djihad et de la résistance et refuse les concessions alors que le deuxième abandonne les droits du peuple palestinien et complote contre son peuple et le Hamas" a estimé al-Acha'l.
A la fin, il a exprimé sa croyance que l'actuelle situation nécessite une séparation rélle entre celui qui est agent avec "Israël" contre la résistance et l'autre qui résiste.

Haniyeh: la prochaine séance du dialogue est le réel examen au dossier de la réconciliation

[ 03/10/2010 - 18:01 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a considéré que la prochaine séance du dialogue nationale représente le réel examen aux atmosphères de la réconciliation, en soulignant que la détermination de la date de la prochaine séance du dialogue et le fait d'avoir une percée au dossier de la sécurité pourront nous pousser à signer la feuille égyptienne et vont ouvrir la porte devant le calendrier et le programme réel pour pratuquer l'accord.
Dans une déclaration de presse publiée le dimanche 3/10, Haniyeh a mis en garde contre le ralentissement à fixer la date de la prochaine séance et de lier les efforts de la réconciliation au dossier des négociations et aux conséquences de la décision du comité exécutif de l'OLP, ainsi que l'échec à faire une percée au dossier de la sécurité, pour fonder un réel partenariat sécuritaire, tous ceux-ci ouvriront la porte devant une explication négative indésirable.
Il a déclaré que la décision du comité exécutif de l'Olp de suspendre les négociations est un bon pas, mais il doit être poursuivi par d'autres pas qui confirment que cette décision n'est pas un tactique et qu'elle exprime un réel désir à faire avancer le travail politique,  de renforcer le fait selon un programme national uni sur la base de le partenariat politique et national, appelant à cesser les mesures sécuritaires contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée et à libérer tous les détenus politiques.
Répondant à une question concernant la possibilité que l'engagement rapide du mouvement du Fatah à tenir la rencontre de Damas avant plusieurs jours pour l'exploiter comme un papier de pression tactique sur l'occupation pour améliorer son poste aux négociations, Haniyah a estimé: "Notre position des négociations est très claire, nous refusons de soumettre à l'administration américaine",  considérant que l'attachement au parcours de la réconciliation répond à la conviction et décision prise sur tous les niveaux directifs.
Finalement, Haniyeh a affirmé son insistance sur la réussite des efforts de la réconciliation dans la cour palestinienne sous l'égide arabe et la médiation égyptienne.

Le dixième anniversaire de l’Intifada d’Al-Aqsa, la résistance, les négociations directes

[ 04/10/2010 - 00:20 ]
Gaza – CPI
Nous vivons la dixième commémoration de la bénie Intifada d’Al-Aqsa. Dans cet anniversaire, les appels à résister contre l’occupation israélienne continuent : ce qui a été pris par la force ne revient que par la force. Et la résistance continue. Elle menace l’occupation israélienne de façon directe. Elle adresse à l’occupation des messages forts, lui disant que les Palestiniens n’acceptent pas de céder leur terre, qu’ils travailleront pour la libérer par la force de leur volonté et leur endurance.
Défendre la terre
De son côté, Wa Ayad, superviseur du réseau des mosquées, a dit que l’Intifada d’Al-Aqsa a donné des centaines de résistants. Les mosquées y ont été pour quelque chose.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Ayad a souligné que depuis l’Intifada d’Al-Aqsa, la résistance a pu se développer.
Sharon a souillé le sol de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dans l’intention de museler les Palestiniens. Mais l’Intifada l’a surpris par sa force.
La résistance devra serrer ses rangs
Le journaliste Abdou Al-Rahman Abou Al-Atta croit que l’Intifada d’Al-Aqsa reflétait la colère des Musulmans qui sentaient un de leurs lieux saints les plus importants humilié. Sharon a souillé la sainte mosquée d’Al-Aqsa, les occupants israéliens continuent de souiller la ville d'Al-Quds et sa mosquée.
La résistance palestinienne devra s’arranger pour s’échapper de cette poursuite acharnée menée par l’autorité de Fatah, dit-il.
Il a appelé les Musulmans et les Arabes à soutenir la résistance palestinienne dans ses efforts visant à mettre fin à l’occupation une bonne fois pour tout. La résistance reste la seule solution de la cause palestinienne.
Le journaliste Abou Al-Atta a catégoriquement critiqué les violations des droits de l’homme par les occupants israéliens, partout en Palestine. C’est au monde qui parle de la civilisation et des valeurs humaines de montrer l’exemple sur la terre de la Palestine, où l’homme est humilié et tué avec un incroyable sang-froid. Il est interdit de voyage, d’éducation, par la force.
La résistance et la cause palestinienne
Pour sa part, le journaliste Mustapha Al-Sawaf dit que l’Intifada d’Al-Aqsa a rendu à la cause palestinienne sa réelle dimension, en tête des priorités du peuple palestinien. L’Intifada a prouvé que les négociations ne sont qu’une perte de temps. Les négociations ne veulent que faire disparaître les droits et les principes du peuple palestinien. L’Intifada d’Al-Aqsa a ranimé les sentiments nationaux et religieux, confirme-t-il.
Il croit que l’Intifada d’Al-Aqsa a montré que la stratégie du peuple palestinien reste la résistance. Elle contrecarre la conspiration menée contre sa cause, supervisée par l’administration américaine.
La fin de l’occupation
Les négociations voulues par le peuple palestinien sont celles qui mettront fin à l’occupation de la Palestine, mais celles qui veulent la diviser sont refusées de la part de tous les Palestiniens, dit-il.
Il a adressé un message aux résistants palestiniens les appelant à être sur leur garde, à être prêts à faire face à l’occupation, à montrer leur capacité partout, à Gaza comme en Cisjordanie. La résistance seulement pourra laisser la cause palestinienne vivante : « Continuez votre travail (vous n’aurez que ce qu’Allah vous a destiné) ».
Puis il a demandé à la nation arabo-islamique de ne pas laisser tomber la cause palestinienne, de ne plus combattre la résistance et de ne pas reconnaître l’occupation israélienne usurpatrice.
Enfin, il a appelé le monde libre à se placer aux côtés du droit et à travailler pour arrêter l’injustice faite au peuple palestinien, et à faire face au terrorisme sioniste pratiqué contre lui.