mercredi 26 mai 2010

Gaza : la communauté humanitaire exhorte Israël à lever le blocus

25 mai 2010 – La communauté humanitaire qui travaille dans les territoires palestiniens occupés a appelé mardi le gouvernement d'Israël à lever « immédiatement » les restrictions sur la circulation des marchandises vers la bande de Gaza.
Depuis 2007, Israël a intensifié le blocage des frontières qui a progressivement étouffé l'agriculture, la pêche et détruit tout le tissu économique de la bande de Gaza, a fait savoir mardi l'Association des organisations internationales de développement (AIDA) dans un communiqué.

Plus de 60% des ménages sont maintenant dans l'insécurité alimentaire, menaçant la santé et le bien être des enfants, des femmes et des hommes, indique l'AIDA. Elle propose de renforcer le secteur agricole « qui offre une solution pratique aux problèmes humanitaires ».
« Cependant, les restrictions sur les importations imposées par Israël continuent d'étouffer le secteur de l'agriculture et contribuent directement à l'augmentation de l'insécurité alimentaire », déplorent les humanitaires qui représente plus de 80 organisations non gouvernementales. Les populations qui vivent sur la côte de la bande de Gaza en viennent à importer des poissons d'Israël ou les acheminent par des tunnels sous la frontière égyptienne. Cela démontre « l'absurdité de la situation », insiste l'Association.

Selon le Coordonateur humanitaire de l'AIDA, Philippe Lazzarini un rétablissement de la situation est possible à la condition de permettre aux Gazaouis de reprendre leurs activités de pêche et d'agriculture. Pour cela, il est nécessaire « d'ouvrir les frontières afin de fournir l'aide humanitaire et du matériel commercial et agricole, de ne plus restreindre l'accès vital aux champs destinés à l'agriculture et aux zones de pêches et permettre l'accès aux infrastructures d'assainissement », a-t-il ajouté. Cela permettrait d'autonomiser les populations qui dépendent de plus en plus de l'aide humanitaire.

Un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) publié lundi critiquait également les restrictions imposées par le gouvernement israélien sur le contrôle des frontières des Territoires. Plus d'un an après l'opération militaire 'Plomb durci' menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, les trois-quarts des infrastructures détruites ou endommagées ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, indique le rapport.

Le PNUD estime que 82,5% des écoles sont encore à l'état de ruines, que 75% des terres cultivables restent inutilisables et que 60% des entreprises privées n'ont pas réussi à reprendre leurs activités. Plus de 527 millions de dollars sont nécessaires pour reconstruire tout ce que l'armée a détruit, affirme le rapport.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=22011&Cr=Gaza&Cr1= 

Briser le blocus de Gaza:3 navires turcs rejoignent une flottille internationale

25/05/2010  
Trois navires turcs doivent braver les menaces israéliennes et rejoindre, ce mardi, en haute mer une flottille internationale qui tentera de briser le blocus imposé par "Israël" contre la bande de Gaza, c'est ce qu'a affirmé lundi une association turque engagée dans le projet. 
"Si tout se passe comme prévu, les bateaux vont atteindre les côtes de gaza mercredi soir", a précisé Serkan Nergis, un porte-parole de l'association humanitaire islamiste IHH, basée à Istanbul.    
Le paquebot Mavi Marmara et deux cargos ont quitté samedi Istanbul pour rejoindre le port d'Antalya, d'où ils doivent rallier près de Chypre six autres navires venus d'Irlande, du Royaume Uni et de Grèce, réunis à l'appel du mouvement "Free Gaza", qui a déjà mené plusieurs expéditions de cet ordre.    
La flottille compte transporter 10.000 tonnes de matériel médical, équipement hospitalier et matériaux de construction à Gaza, ainsi que 750 militants, a expliqué M. Nergis. 
Notons qu'"Israël" a affirmé la semaine dernière qu'il considérait ce projet comme une "provocation et une violation de la loi israélienne".  
"Israël n'a pas l'intention d'autoriser (ces bateaux) à rejoindre Gaza", a même ajouté Naor Gilon, un responsable du ministère israélien des Affaires étrangères.  
Or, "selon le droit international, Israël n'a rien à dire concernant les eaux palestiniennes. S'ils interviennent, leur action s'apparentera à celles des pirates en Somalie", a souligné M. Nergis. "Si nous sommes bloqués, nous allons attendre jusqu'à ce que nous obtenions une permission. Il n'y a pas de marche arrière,"a-t-il insisté. L'entité sioniste maintient un strict blocus contre la bande de Gaza depuis juin 2007. 

Lettre aux Députés Européens concernant les relations de l’Union européenne et Israël

mardi 25 mai 2010 - 15h:58
AURDIP 
Madame, Monsieur le député Européen,
Nous sommes des scientifiques et des enseignants représentant un large spectre de la communauté universitaire en Europe. Nous vous écrivons pour protester contre les projets qui vont vers de l’extension des accords existants entre l’Union Européenne et Israël.
(JPG)
Village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée. Les manifestants palestiniens font face aux troupes israéliennes d’occupation, alors qu’ils sont rassemblés contre l’extension d’une colonie juive sur les terres palestiniennes - Photo : AP Photo/Bernat Armangue
Suite à une rencontre entre l’Union Européenne et Israël en juin 2008, le conseil de l’UE a annoncé sa « détermination à rehausser le niveau et l’intensité de ses relations bilatérales avec Israël » avec l’intention d’adopter un nouvel accord avant avril 2009, en remplacement du Plan d’Action Conjointe de 2005. À la suite de l’indignation provoquée par l’Opération militaire Israélienne Plomb Durci contre la population de la Bande de Gaza, ces plans ont été ajournés sans qu’aucune échéance ne soit annoncée pour leur mise en œuvre.
Néanmoins, selon des rumeurs persistantes, un rehaussement complet est toujours à l’ordre du jour. En novembre dernier, l’UE et Israël ont signé un nouvel accord portant sur le commerce de produits agricoles, présenté comme une « étape majeure vers l’intégration des marchés de l’UE et d’Israël ». De même, un projet d’accord « sur l’évaluation de la conformité et l’acceptation de produits industriels », annoncé le 22 mars par le Conseil des Affaires étrangères de l’UE, qui projette « d’envoyer un projet de décision sur la conclusion du protocole au Parlement Européen pour approbation », est explicitement identifié comme « un pas important vers l’intégration d’Israël dans le marché unique ». Malgré l’intransigeance bien connue d’Israël sur la question des colonies et son échec à mener des négociations de bonne foi avec la partie palestinienne, les exemples mentionnés ci-dessus suggèrent que l’UE a malgré tout choisi de mettre en oeuvre le rehaussement, secteur par secteur.
Pour justifier notre opposition, nous n’avons pas besoin de chercher plus loin que dans les déclarations du Conseil de l’UE concernant ce processus : « Cette élaboration doit s’appuyer sur les valeurs partagées par les deux parties, et notamment sur la démocratie, le respect des droits humains, l’état de droit et les libertés fondamentales, la bonne gouvernance et le droit humanitaire international ».
Les clauses se référant au respect des droits humains et au droit international ont été un trait constant des accords bilatéraux entre l’UE et Israël. Même ceux qui soutiennent ces accords ont du mal à réconcilier ces clauses, notamment l’Article 2 de l’accord d’association UE-Israël, avec la poursuite de l’occupation de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, ainsi que le blocus militaire de Gaza. Après la mise à sac de Gaza au début de 2009 et les accusations sévères portées par le rapport Goldstone à l’encontre des agissements d’Israël dans cette guerre, des voix de plus en plus nombreuses se sont levées pour protester contre l’échec de l’UE à respecter son propre engagement à ces clauses. Pas plus loin qu’au mois de mars dernier, le Parlement Européen, faisant référence à la « responsabilité et la crédibilité de l’Union Européenne et de ses États membres », a appelé à « la mise en oeuvre des recommandations [du rapport Goldstone] et l’établissement des responsabilités pour toutes les violations du droit international, y compris les cas allégués de crimes de guerre ».
Pourtant, le rehaussement continue, graduellement, subrepticement, et dans le mépris total des engagements affichés par l’UE en faveur des droits humains et de la loi internationale. Comme l’ont écrit les députés Britanniques Clare Short et Derek Wyatt l’automne dernier, « la Commission Européenne et les Etats membres manquent à leur devoir de soutien des conditions de leur propre traité avec Israël et à l’utilisation de ces exigences pour obtenir une paix et une justice durables ».
En tant que scientifiques et qu’enseignants, nous sommes particulièrement préoccupés par la situation de nos collègues palestiniens et leurs étudiants dans les universités des territoires palestiniens et en Israël. Ceux d’entre nous qui ont visité la Cisjordanie et Gaza peuvent témoigner des multiples façons dont sont désorganisés le cours des études et la recherche. Par exemple, trois soldats suffisent pour établir un checkpoint à l’entrée d’une université palestinienne ; ils contrôlent à loisir les entrées et sorties, obligeant les étudiants et les professeurs à passer leur journée à faire la queue au checkpoint plutôt que dans les salles de cours.
Cette situation est si commune qu’on n’en parle même plus dans la presse. Cependant, pour l’université, c’est un jour de perdu, difficile à rattraper au cours de l’année universitaire. De telles vexations et humiliations sont innombrables. Elles semblent délibérément destinées à détruire chez les étudiants et les professeurs tout espoir d’avoir des conditions de travail raisonnables, et à leur montrer que la seule possibilité d’avoir une vie normale, c’est de quitter leur pays.
Dans le même temps, nous voyons la science en Israël se développer dans des directions que nous désapprouvons profondément. L’occupation de territoires palestiniens, l’assujettissement de la population locale à des contrôles arbitraires et la surveillance de la bande de Gaza exigeraient trop de travail de l’armée Israélienne sans l’aide de la technologie. Cette technologie inclut des dispositifs rudimentaires comme les barrages routiers et les murs de séparation, qui entassent les palestiniens dans des enclaves séparés, permettant un contrôle facile de leurs déplacements à travers les rares ouvertures entre les différentes zones.
Il y a également des dispositifs très sophistiqués : les drones qui survolent constamment Gaza, terrorisant la population qui sait très bien qu’une frappe meurtrière pourrait arriver à tout moment ; les bulldozers télécommandés, utilisés pendant l’invasion de Gaza pour détruire les bâtiments commerciaux des palestiniens, leurs demeures et leurs champs ; ou encore les câbles à fibre optique utilisés pour détecter les tunnels entre Gaza et l’Égypte. Concevoir la technologie nécessaire à de telles opérations, menées dans le mépris total de la vie humaine et les droits fondamentaux, n’est pas une activité scientifique légitime. Pourtant, les universités israéliennes participant à l’accord d’association avec l’UE sont profondément impliquées dans le développement de telle technologie : les trois exemples que l’on vient de citer sont tirés du site web du Technion, l’Institut Israélien de Technologie. Ces opérations reçoivent un soutien intellectuel du fait du développement dans la communauté universitaire de nouvelles théories sur la « proportionnalité » ou le « taux de décès acceptable », ce qui revient à compter le nombre de civils qu’il est « admissible » de tuer pendant une opération militaire.
Nous craignons très fortement que les valeurs sous-jacentes (ou plutôt l’absence de valeurs) à de tels développements puissent être exportées en Europe, où les fruits de progrès millénaires, comme l’Habeas Corpus en Grande Bretagne ou la Déclaration des Droits de l’Homme en France, pourraient être balayés sans réflexion, par des idées prenant l’apparence de progrès scientifiques ou technologiques.
Après les accords d’Oslo de 1992, beaucoup d’entre nous ont cru en la coopération académique entre l’Europe, Israël et la Palestine, comme une étape de construction de la confiance entre les deux parties, et une manière de former le leadership d’un future Etat palestinien. Après près de vingt ans d’efforts infructueux, période pendant laquelle Israël a continuellement créé de nouveaux « faits sur le terrain », autrement dit des colonies illégales à Jérusalem Est et en Cisjordanie, et a transformé la bande de Gaza en à peine plus qu’une prison à ciel ouvert, soumise à un blocus strict sur les approvisionnements les plus basiques, nous pensons qu’il est grand temps de mettre la pression sur le gouvernement israélien.
Nous vous demandons par conséquent de vous opposer à tout rehaussement de l’accord entre l’UE et Israël. Au contraire, nous vous demandons d’appliquer l’Article 2 du traité existant, et de suspendre toute coopération, comme l’a demandé le Parlement Européen en avril 2002, jusqu’à ce qu’Israël remplisse ses obligations au regard du droit international, notamment la quatrième convention de Genève, de façon à permettre à la population des territoires occupés de profiter des droits dus à tous les peuples : le droit de voyager, le droit de faire du commerce, le droit à l’éducation, le droit à la propriété individuelle et le droit à la protection de la loi.
Avec nos meilleurs considérations.
(pour) Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) (signé) Ivar Ekeland, ancient Président, Université de Paris-Dauphine
president@aurdip.fr
(pour) British Committee for Universities for Palestine (BRICUP) (signé) Dr. Robert Boyce, London School of Economics
contact@bricup.org.uk
(pour) Campagna per il Diritto allo Studio e la Libertà Accademica in Palestina (signé) Professeur Danilo Zolo, Università degli Studi di Firenze
diritto.studio.palestina@gmail.com
(pour) Comissió Universitària Catalana per Palestina (CUNCAP) (signé) Professeur Laia Haurie, Universitat Politècnica de Catalunya
cuncap@gmail.com
24 Avril 2010 - Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine
Vous pouvez consulter cet appel à : http://www.aurdip.org/Lettre-de-l-A...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8761

La Flotille de la Liberté vogue vers Gaza !!

publié le mercredi 26 mai 2010
 
Le deuxième bateau joint la Flottille de la Liberté en route pour Gaza [1] .
Appel à signatures en soutien ! Conférence de presse en soutien à l’initiative mercredi 26 Mai à 10 h !
Interviendront lors de la conférence de presse du mercredi 26 Mai de 10 heures à 12 heures en Soutien à Freedom Flotilla for Gaza ( Coalition de la Liberté pour Gaza), au 8éme Bureau de L’Assemblée Nationale, 126 rue de l’Université :
Patrick Braouezec, Député
Françoise Castex, Députée Européenne ( Groupe S&D)
Olivier Besançenot, Porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
Jean-Claude Lefort, Président de L’Association France-Palestine Solidarité (AFPS)
Nahla Chahal, Coordinatrice de la Campagne Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP)
Michèle Sibony, Porte-parole de l’Union des Juifs Français pour la Paix (UJFP)
Alima Boumédienne ou Nicole Kiil Nielsen afin d’intervenir pour les verts et Annick Coupé,porte-parole de l’Union Syndicale Solidaire ont été contactées . Nous attendons leur réponses.
Ci-joint un dossier comprenant un rapide résumé du contexte de l’initiative, l’appel international de soutien, l’annonce de la création de la coalition, un liste non mise à jour des parlementaires et qui seront à bord et le dernier communiqué de presse de la coalition concernant les menaces israéliennes contre les bateaux.
PDF - 
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[1] voir la déclaration de soutien du Fatah :
بسم الله الرحمن الرحيم MOUVEMENT NATIONAL DE LA LIBERATION DE PALESTINE
FATAH, SECTION FRANCE
Le Mouvement de Libération National Palestinien –FATAH- salue le départ pour Gaza d’une flottille de neuf bateaux visant à briser le blocus imposé sur notre peuple, affirme ainsi le dr Nabeel Shaat , membre du Comité central du mouvement et délégué général aux relations extérieures .
Il apporte le soutien du Fatah à cette initiative internationale ainsi qu’à toute action visant à mettre fin à cette punition collective et ce crime de guerre, comme l’indiquent les différents rapports des Nations Unies, que constitue le blocus imposé par les forces d’occupations israéliennes à la population palestinienne de Gaza.
Le Mouvement Fatah réitère sa détermination à agir, par des moyens pacifiques, avec l’ensemble des organisations éprises de justice et de liberté, afin de briser le blocus criminel israélien sur Gaza.
Ramallah, le 21 mai 2010
voir aussi Protection Palestine http://www.protection-palestine.org...
ajout de note : C. Léostic, Afps

Les Arabes exclus du secteur public israélien

publié le mardi 25 mai 2010
Jonathan Cook

 
Sous représentés dans l’administration et les service publics comme en médecine mais aussi dans les entreprises, les diplômés palestiniens en Israël sont la pointe émergée de l’iceberg de la discrimination.
Ingénieur en informatique, Morad Lashin, demandeur d’emploi, aimerait travailler à la Compagnie d’Electricité d’Israël, une grande entreprise nationale, mais il reconnaît que ses chances d’être embauché sont minces.
Les raisons en sont données ce mois-ci, sous la forme de graphiques, par une commission parlementaire qui indique que seulement 1,3% des 12 000 salariés de cette entreprise publique sont arabes, alors que la minorité arabe constitue près de 20% de la population du pays.
Le rapport de la commission présente une situation de sous-représentation massive des citoyens arabes dans la plus grande partie du secteur public, dont les entreprises d’Etat et les ministères où le pourcentage de personnel arabe est habituellement en dessous des 2%.
Selon Sikkuy, un groupe de pression agissant pour une plus grande égalité civique, la politique discriminatoire à l’embauche laisse des milliers de diplômés arabes sans emploi, alors que, il y a une dizaine d’années, le gouvernement s’était engagé à agir pour y remédier.
Informaticien, Mr Lashin, 30 ans, de Nazareth, dit qu’il pouvait encore avoir un espoir de trouver un emploi dans le secteur public après toute une série de petits contrats dans des entreprises privées de pointe. « Partout où vous vous présentez, ils vous demandent si vous avez servi dans l’armée. Et comme les citoyens arabes en sont exemptés, les bons emplois sont toujours réservés aux juifs. »
Ali Haider, co-directeur de Sikkuy : « Ce type d’exemple touche le secteur privé israélien, mais le gouvernement ne trouve-t-il pas toujours lui aussi des excuses pour ne pas employer les citoyens arabes ? »
Ahmed Tibi, qui préside la commission parlementaire sur l’Emploi des Arabes dans le secteur public, dit que même lorsque les organismes d’Etat retiennent des candidats arabes, c’est dans tous les cas pour des emplois modestes. « L’absence d’Arabes dans des postes (supérieurs) montre bien qu’ils n’ont pas leur mot à dire dans le processus de prise de décisions des ministères, ».
La question de la sous-représentation dans le secteur public a d’abord été admise par des officiels en 2000 quand la loi pour une juste représentation fut votée sous la pression des partis politiques arabes.
Cependant, aucun objectif de quota d’employés arabes n’a été fixé avant 2004, quand le gouvernement accepta que sous un délai de 4 ans, les Arabes devront constituer 10% des personnels dans les ministères, les organismes d’Etat et les conseils de direction des centaines d’entreprises publiques. Par la suite, l’échéance a été prorogée jusqu’à 2012.
Le nouveau rapport établit qu’en tout et pour tout, 6% des 57 000 salariés du secteur public du pays sont arabes, pourcentage à peine supérieur à celui d’il y a dix ans.
Et Mr Tibi de remarquer que les chiffres se sont trouvés substantiellement regonflés par le nombre important de « caissiers » qui utilisés par les ministères de l’Intérieur, de la Protection sociale, de la Santé et de l’Education dans des services de base à l’intérieur des communautés arabes.
A la publication du rapport, ce mois-ci, Avishai Braverman, ministre des Minorités, a reconnu qu’il n’y avait plus d’espoir de parvenir à l’objectif dans le délai, même repoussé. Il critique son propre gouvernement pour ne pas avoir mis la barre à un niveau supérieur, jusqu’à 20% de représentation.
Les conclusions de la commission, dit Mr Tibi, montrent que les responsables manquent systématiquement à leurs engagements pour une juste représentation. Il note qu’au Parlement lui-même, il n’y a que 6 employés arabes sur 439, soit 1,4%. « Que dire quand c’est dans le temple de la démocratie israélienne qu’il existe une telle discrimination flagrante ? ».
Des pourcentages similaires sont constatés dans les départements clés du gouvernement, y compris dans les bureaux du Premier ministre, au ministère des Affaires étrangères, des Finances, du Logement, du Commerce et de l’Industrie, tout autant que dans les organismes d’Etat, telles la Banque d’Israël, l’Administration du Territoire et l’Autorité de l’Eau.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans laquelle Israël vient d’être admis la semaine dernière, indique que l’an dernier, 15 000 diplômés arabes restaient sans emploi, ou étaient contraints de travailler en dehors de leur spécialité, souvent l’enseignement.
Mr Tibi se dit particulièrement inquiet du fait qu’il n’y ait aucun Arabe dans les postes clés des ministères du gouvernement. « Ce n’est par hasard s’il n’y a pas un seul fonctionnaire de haut niveau arabe, pas un seul directeur adjoint dans les ministères, pas un seul conseiller juridique, ».
Pour lui, l’absence de décideurs politiques arabes met en lumière le manque de services publics et de ressources à la disposition des communautés arabes. La pauvreté dans les familles arabes est trois fois plus grande que dans les familles juives.
Yousef Jabareen, directeur du centre politique Dirasat, à Nazareth, dit qu’un recrutement accru de salariés arabes par le gouvernement pourrait d’un coup apporter une solution à deux problèmes urgents : à l’immense réserve de diplômés arabes qui ne peuvent trouver d’emploi, et au manque d’influence de la communauté arabe sur la politique nationale. Et il ajoute que la discrimination à l’encontre des Arabes « s’élabore dans la structure institutionnelle d’un Etat juif ».
Le rapport a été accueilli avec hostilité chez certains députés. Selon le président de la commission de la Knesset, et membre du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le rapport est « délirant et ignore le fait fondamental qu’une proportion significative d’Arabes israéliens sont déloyaux envers l’Etat. »
Saleem Marna, 37 ans, ingénieur en système informatique, sorti diplômé de la prestigieuse université Technion à Haïfa il y a dix ans, dit avoir abandonné tout espoir de trouver un travail régulier que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public.
Marié, quatre enfants, il dit avoir déposé une demande pour émigrer au Canada. « J’ai l’espoir que là-bas, être arabe ne jouera pas contre moi ». Hatim Kanaaneh, médecin diplômé d’Harvard, l’un des rares fonctionnaires arabes de haut niveau à avoir travaillé au ministère de la Santé israélien, jusqu’à sa démission au début des années 90, évoque les nombreuses batailles qu’il a dû mener dans la bureaucratie gouvernementale dans son livre récent, « Docteur en Galilée ».
Le Dr Kanaaneh y indique qu’aucun Arabe n’a jamais dépassé la position de médecin de sous-district, que lui-même a tenue il y a deux décennies. Même si le ministère de la Santé avait le nombre le plus important d’employés arabes de tous les ministères, aucun parmi eux n’avait été nommé à un poste de prise de décisions politiques. « En réalité, les gens dans le ministère m’ont indiqué que la situation s’était dégradée sous les derniers gouvernements de droite. » Et il ajoute que le manque de décideurs politiques arabes dans le gouvernement a des conséquences concrètes qui nuisent à la communauté arabe. Alors qu’il travaillait au ministère de la Santé, indique-t-il, le taux de mortalité infantile arabe était le double de celui de la population juive. Deux décennies plus tard, l’écart entre les mortalités infantiles juive et arabe, au lieu de baisser, s’est accru de 25%.
Le préjugé auquel sont confrontés les Arabes de formation supérieure en demande d’emploi a été révélé avec force dans un récent sondage, en novembre. Ce sondage indique que 83% des chefs d’entreprise israéliens, dans les principales branches, reconnaissent être opposés à l’embauche de diplômés arabes.
Selon Yossi Coten, directeur du Programme de formation à Nazareth, sur les 84 000 emplois dans les industries de pointe du pays, seuls, 500 sont pourvus par des ingénieurs arabes.
Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth, en Israël. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.
Son courriel : jcook@thenational.ae
publié initialement le 16 mai par The National :
traduction : JPP
Intro : C. Léostic, Aps

Gaza, la vie dans les décombres

publié le mardi 25 mai 2010
Marina Da Silva

 
« Aisheen », un documentaire de Nicolas Wadimoff
Aisheen est une expression qui signifie « toujours vivant » en arabe.
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lundi 24 mai 2010, par
Aisheen est une expression qui signifie « toujours vivant » en arabe.
La caméra balaye longuement un paysage lunaire où tout a été détruit. A perte de vue, c’est un enchevêtrement de ruines et de métaux calcinés, un anéantissement dont on prend la mesure et qui empêche de respirer. Pour accompagner ce long et terrifiant travelling, un rap palestinien du groupe Darg Team bat la mesure : « On restera là pour reconstruire. »
« Toujours vivant », après la guerre apocalyptique qui, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, a ramené Gaza à l’âge de pierre, s’entend comme un véritable défi à la brutalité israélienne : plus de 1 300 morts et des milliers de blessés après un encerclement par air, par mer, par terre et un déferlement de bombes au phosphore qui ont pulvérisé l’étroite bande de terre, un des espaces les plus densément peuplés au monde.
Trois semaines après le cessez-le-feu, Nicolas Wadimoff a pu se rendre à Gaza avec Béatrice Guelpa [1], journaliste et écrivaine, et filmer pendant quinze jours, du nord au sud. Il connaissait le Gaza d’avant la destruction, et d’avant son contrôle par le Hamas, et a refait le chemin en sachant où il mettait les pieds, poussé par le désir d’aller vers les gens et de donner à entendre leur voix collective et singulière. Martyrisés mais tenaces, les habitants sont toujours là, toujours vivants et accrochés à leur terre.
A Jabalia, une vieille femme ramasse méthodiquement des petits bouts de plastique sur le terrain totalement rasé où se dressait autrefois sa maison. Elle semble vouloir recoller les morceaux de sa propre histoire.
Plus loin un paysan ne se remet pas de l’arrachage de ses oliviers qui avaient plus de 650 ans. Le saccage l’a figé. Il tente de recomposer sa mémoire et de passer le relais à ses propres enfants mais jette : « Je ne sais pas par où recommencer notre vie. »
La vie à Gaza, le réalisateur a voulu la débusquer partout comme un fil rouge et un antidote à la dévastation. Comme une grammaire pour déchiffrer et lire des images prises d’abord pour témoigner et rendre compte. Pour exorciser la violence et la mort, il cherche à montrer la solidarité, l’espoir et le désir de vivre des Gazaouis, envers et contre tout.
Au poste-frontière de Rafah, c’est la cohue. Les malades doivent patienter à la frontière égyptienne qui reste désespérément close. Tout l’approvisionnement de Gaza passe par les tunnels dissimulés, et l’agitation y est permanente.
Sur la plage, les pêcheurs tournent en rond à même le sable. Ils ne peuvent plus partir en mer et ramener du poisson, ils ne sont pas autorisés à aller plus loin qu’à deux kilomètres, sinon les Israéliens leur tirent dessus.
La majorité de la population vit sans électricité et sans eau courante. Tout manque cruellement. Devant un bureau de l’UNWRA, des gens piétinent pour tenter de recevoir un peu de nourriture. Ailleurs, ils font la queue pendant des jours et des jours pour avoir du gaz. Lorsque l’approvisionnement arrive, nombre d’entre eux auront attendu pour rien. La population était déjà asphyxiée par le blocus [2]. Il lui faut maintenant continuer à vivre dans les décombres et les cauchemars, tenter de se relever du chaos que les bombardements ont irrémédiablement infligé à la géographie et aux âmes.
Un groupe d’adolescents voient leurs vies se consumer : « On désespère même d’avoir des rêves. » On comprend alors très bien comment les Israéliens, avec leur politique de la terre brûlée, fabriquent des générations prêtes à mourir en martyrs. « Si l’être humain perd l’espoir, il perd la vie. »
Pour ne pas perdre l’espoir, dans une école, des enfants jouent à des « jeux de rôle » et tentent de dépasser les terreurs et les traumatismes de la guerre. L’un d’eux endosse le personnage d’un père de famille qui a perdu tous les siens. Tous les autres enfants viennent le réconforter : « Nous sommes avec toi. » Cette adresse à la fois fragile et déterminée est captée comme quelque chose d’essentiel, qui se renouvelle maintes fois dans le déroulement du film et lui donne sa boussole : attraper un signe de vie, de rébellion, de résistance pour conjurer un désastre irreprésentable.
Pour le réalisateur, l’espoir est aussi incarné par le groupe de rap Darg Team, sept musiciens âgés de 18 à 25 ans, qu’il suit longuement dans leurs répétitions et lors d’un enregistrement à la radio qui souligne les difficultés à faire exister une musique passant pour « occidentalisée » dans une société que l’asphyxie rend de plus en plus conservatrice, mais qu’ils ne veulent pas renoncer à changer : « Pas besoin d’aide mais de liberté. » Cette évolution de la société est le second propos du film. Elle est aussi soulignée par Majeda, qui dirige une association pour la libre pensée et la culture à Khan Younis, et analyse : « On a gagné un espace géographique [après le retrait israélien] mais l’espace intellectuel se rétrécit. » Le rôle du Hamas est seulement évoqué (sans que l’on sache si c’était l’une des conditions du tournage, et surtout des projections que l’auteur escomptait, et a pu, organiser dans la bande de Gaza), mais restitué néanmoins dans une certaine complexité, dans une mise en relation dialectique avec la situation politique destinée à nous interroger.
Nicolas Wadimoff a aussi longuement filmé le zoo de Rafah. Les animaux captifs et affamés nous renvoient étrangement et inconfortablement à une métaphore des Gazaouis pris au piège.
Aisheen – Chroniques de Gaza (Still Alive in Gaza), de Nicolas Wadimoff, documentaire, 1 h 26. Sortie nationale le 26 mai.
Nicolas Wadimoff est né en 1964 à Genève. Réalisateur pour des magazines d’information, il a tourné en Libye, en Algérie, en Palestine et en Israël, au Yémen, au Rwanda, au Chiapas… Il réalise un premier long-métrage de fiction en 1996, Clandestins. Il monte ensuite sa propre société de production, Caravan prod., puis Akka Films, en 2003, et se consacre plus spécifiquement à son activité d’auteur-réalisateur. Sur le conflit israélo-palestinien, il créé L’Accord, en 2005, où il raconte les coulisses de l’initiative de Genève.
[1] http://blog.mondediplo.net/2010-05-24-Gaza-la-vie-dans-les-decombres
[2] http://blog.mondediplo.net/2010-05-24-Gaza-la-vie-dans-les-decombres
publié sur le blog du Monde diplomatique "Le lac des signes"

Israël : la police recommande d’inculper Lieberman

publié le mardi 25 mai 2010
Le Soir avec AP
Attendu en grande pompe à Paris avec son chef B. Netanyahou, le dirigeant corrompu de la droite extrême raciste en Israël risque l’inculpation
La police israélienne a recommandé lundi d’inculper le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, et un haut diplomate, dans le cadre d’une enquête liée à une affaire de corruption.
L’enquête concerne la remise présumée au chef de la diplomatie par l’ancien ambassadeur d’Israël au Bélarus, Zeev Ben Arieh, de documents confidentiels liés à une affaire dans laquelle M.Lieberman est accusé de corruption, blanchiment d’argent et d’obstruction à la justice.
« La police a décidé de recommander (à la justice) l’inculpation de M. Ben Arieh pour transfert de documents secrets à M. Lieberman », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. « Nous avons également recommandé l’inculpation de M. Lieberman pour abus de confiance dans le cadre de ses fonctions », a-t-il ajouté.
Le procureur général d’Israël doit encore décider de suivre ou non les recommandations de la police, une démarche qui peut prendre plusieurs mois.
Selon la police, M. Ben Areah a remis à M. Lieberman lors de sa visite à Minsk en octobre 2008, une requête du ministère israélien de la Justice auprès du gouvernement bélarusse pour vérifier des comptes bancaires dans ce pays et interroger diverses personnalités.
Après avoir accédé en 2009 au poste de ministre des Affaires étrangères, M. Lieberman avait nommé M. Ben Arieh conseiller politique à ce même ministère.
La police avait recommandé en août l’inculpation de M.Lieberman, chef du parti ultranationaliste Israel Beiteinou, pour corruption, blanchiment d’argent et obstruction à la justice, dans le cadre d’une enquête sur le versement occulte de 2,5 millions de dollars via des sociétés écran et comptes bancaires pour financer ses campagnes électorales.
M. Lieberman, qui a été l’objet de plusieurs enquêtes depuis 1996, a nié toute malversation, affirmant que ces enquêtes étaient politiquement motivées.
http://www.lesoir.be/actualite/mond... Intro : C. Léostic, Afps
http://www.france-palestine.org/article14742.html

Sous terre et sous les bombes, le quotidien des Gazaouis de Rafah

publié le mardi 25 mai 2010
Augustin Scalbert

Creuser, étayer, déblayer sans relâche : voilà le quotidien des ouvriers d’Abu Sleeman, propriétaire d’un tunnel à la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte, régulièrement bombardée par les F-16 israéliens. Depuis le début du blocus, des centaines de ces tunnels permettent à la population de subsister. Dans un passionnant documentaire diffusé sur LCP-AN, deux reporters racontent ce périple sous le sable.
Le film s’appelle « Rue Abu Jamil », du nom de la dernière artère de la ville palestinienne de Rafah avant la frontière égyptienne. Il commence fin décembre 2008, quand Israël bombarde la bande de Gaza. Trois semaines plus tard, il ne reste plus rien des centaines de tunnels qui permettent aux Gazaouis de respirer pendant le blocus imposé par Israël depuis la victoire du Hamas.
Alexis Monchovet et Stéphane Marchetti nous racontent le travail de fourmi d’Abu Sleeman et des autres, qui reconstruisent peu à peu le boyau avant de recommencer leur contrebande de marchandises, du sac de ciment au lama vivant.
Ces deux reporters français connaissent bien la ville frontalière, où ils ont vécu et qu’ils ont dépeinte dans « Rafah, chroniques d’une ville dans la bande de Gaza » (2006). Diffusé dans le monde entier, ce film leur a valu le prix Albert-Londres en 2008.
Cette fois, ils s’enfoncent dans le tunnel et narrent cet étrange quotidien, entre le travail de forçat sous terre et les bombardements de F-16 la nuit, en surface. Le film, en arabe sous-titré, est dépourvu de voix off. Choix appréciable qui a pour effet de réduire la distance entre le téléspectateur et les protagonistes du documentaire.
Au lendemain des bombardements, les Gazaouis évaluent les dégâts et commencent immédiatement à réparer les tunnels bombardés.

Depuis juin 2008, Israël et le Hamas ont signé un cessez-le-feu. Les habitants de Rafah n’en voient pas vraiment la couleur. Après leur journée de travail, les ouvriers rentrent chez eux pour, parfois, devoir en sortir fissa en raison de l’arrivée des F-16.
Dans cet extrait, on suit Abu Jameel qui cherche un refuge avec sa famille pendant des bombardements. « N’ayez pas peur ! », répète-t-il sans cesse à ses fillettes. Mais la caméra montre qu’il n’est lui-même pas très rassuré…

Loin de l’immédiateté parfois spectaculaire des reportages de JT, « Rue Abu Jamil » montre très pudiquement le quotidien de ces Gazaouis de Rafah. Sans parti pris, le film se contente de recueillir leur parole.
► « Rue Abu Jamil », de Alexis Monchovet et Stéphane Marchetti - Lundi 24 mai à 20h30 et mardi 1er juin à 20h30 sur La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale.
publié sur Rue89

L'armée sioniste prétend qu'elle s'est exposée à une attaque au nord de la Bande de Gaza

[ 25/05/2010 - 11:07 ]
Gaza – CPI

L'armée de l'occupation israélienne a annoncé que l'un de ses groupes militaires s'est exposé, le lundi soir 24/5, à des tirs près du passage de Beit Hanoun (Erez), au nord de la Bande de Gaza.
La radio sioniste a dit qu'on a ouvert le feu sur une force sioniste dans la région du passage de Beit Hanoun (Erez), en prétendant qu'aucun soldat n'a été blessé.
Aucune faction palestinienne n'a annoncé sa responsabilité de cette attaque.

Al-Masri appelle à presser sur l'occupation pour arrêter ses violations contre les députés

[ 25/05/2010 - 10:16 ]
Gaza – CPI

La campagne internationale pour la libération des députés enlevés dans les prisons sionistes a appelé toutes les unions parlementaires arabes et internationales à la nécessité d'intervenir sérieusement pour presser sur l'occupation israélienne et arrêter ses mesures oppressives contre les députés d'al-Qods, dont ceux qui sont condamnés à l'expulsion de leur ville sacrée.
Le député et président de la campagne, Mouchir al-Masri a insisté dans un communiqué, le lundi 24/5, sur l'importance de coordonner tous les efforts parlementaires pour mettre fin aux pratiques criminelles sionistes contre les captifs et juger l'occupation à cause de ses crimes contre les représentants du peuple palestinien.
Al-Masri a considéré que la décision du ministre sioniste de l'intérieur de retirer les identités des députés d'al-Qods représente une violation claire à leurs droits personnels, et quatrième accord de Genève et de La Haie qui interdit à l'occupation de transférer les habitants des territoires occupés par la force.

L'occupation encercle al-Essawia et distribue des ordres de démolition des maisons palestiniennes

[ 25/05/2010 - 12:05 ]
Al-Qods occupée – CPI

La police de l'occupation israélienne a renforcé, le mardi 25/5, son siège contre le quartier d'al-Essawia, au milieu de la ville occupée d'al-Qods, où règne une grande tension.
Des témoins oculaires ont dit que les soldats sionistes s'installent aux entrées principales du village, alors qu'une patrouille sioniste ferme la troisième entrée du village.
De grandes forces de la police sioniste, des milices des gardes-frontières et des équipes de la municipalité de l'occupation, à al-Qods occupée, ont envahi,lundi, le quartier d'al-Essawia, où elles ont distribué des ordres de démolition de plusieurs maisons, établissements et boutiques commerciales.
Des sources locales ont affirmé l'existence d'un plan sioniste pour démolir 150 habitations dans la région sud-est d'al-Essawia, après le refus des commissions de la planification et de la construction le plan présenté par l'organisation israélienne "Bamkoum" au nom des Palestiniens, à al-Essawia.
"Le plan vise à démolir les maisons et confisquer les terres, dans le but de transformer cette région en une zone de séparation et une ceinture sécuritaire pour la rue du tunnel qui relie al-Qods avec la colonie, Ma'alie Adoumim", ont ajouté les sources.

Soubaih appelle la communauté internationale à soutenir l'arrivée de la flotte "Liberté" à Gaza

[ 25/05/2010 - 11:28 ]
Le Caire – CPI

L'adjoint du secrétaire général de la Ligne arabe, l'ambassadeur, Mohamed Soubaih, a appelé la communauté internationale, notamment les pays qui adoptent et appellent aux droits de l'homme, à mettre pression sur l'occupation pour permettre l'arrivée de la flotte "Liberté" à la Bande Gaza et casser le blocus sévère et injuste.
Dans une déclaration aux journalistes, Soubaih a dit, le lundi 24/5, que la communauté internationale et les organisations des droits de l'homme doivent soutenir la flotte et travailler pour briser l'embargo sioniste qui s'oppose à la loi internationale.
L'ambassadeur Soubaih a affirmé qu'on peut finir le blocus contre Gaza en cas d'existence d'une volonté internationale, notamment les Etats-Unis et l'Union Européenne.

Abou zouhri : les menaces sionistes contre la flotte "Liberté" représentent un terrorisme d'état

[ 25/05/2010 - 11:22 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a affirmé qu'il est sûr que la flotte "Liberté" qui transporte des solidaires étrangers et arabes, ainsi que des aides humaines va arriver à la Bande de Gaza.
Il a qualifié les menaces sionistes pour empêcher l'arrivée des bateaux, d'un terrorisme d'état, et que cela fait partie de la politique du blocus.
Dans une déclaration de presse, Abou Zouhri a dit, le lundi 24/5 : "Nous sommes sûrs de l'échec des menaces sionistes pour empêcher la flotte "Liberté" d'arriver, à Gaza, pour casser le blocus", en ajoutant :"Nous considérons que les mesures sionistes sont un terrorisme d'état, ainsi qu'une tentative pour interdire aux solidaires étrangers de démasquer l'embargo sioniste devant la communauté internationale".
Le porte-parole du Hamas a appelé à la protection des solidaires parce qu'ils ont un but humain et veulent casser le blocus illégal sioniste, en attirant l'attention que l'entité sioniste porte la responsabilité totale de la vie des solidaires arabes et étrangers qui accompagnent les bateaux.
Il a accueilli aimablement la participation du bateau mauritanien, algérien et koweitien dans cette flotte en disant : "Nous saluons tous les efforts qui soutiennent la question du peuple palestinien innocent".

Al-Zahhar : Les négociations sont entre le Fatah et l'occupation seulement

[ 25/05/2010 - 10:48 ]
Gaza – CPI

Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Mahmoud al-Zahhar, a affirmé que les factions palestiniennes n'autorisent pas au mouvement du Fatah de négocier au nom du peuple palestinien, en soulignant que les négociations actuelles sont des discussions entre le mouvement du Fatah et l'entité sioniste.
Lors d'une réunion politique qui a eu lieu, le lundi soir 24/5, à Gaza, sous le titre, "Les événements politiques.. Une lecture sur la situation actuelle et les perspectives de l'avenir", al-Zahhar a précisé que les élections législatives de 2006 ont montré que le mouvement du Fatah est une minorité, malgré cela il négocie au nom du peuple palestinien en prétendant qu'elles sont des négociations palestiniennes.
Le leader du Hamas a dit que son mouvement attend la réponse du Fatah autour du dossier du consensus, en niant que le Hamas a reçu toute lettre d'Azzam al-Ahmed, le membre du comité exécutif du Fatah, concernant la réconciliation.
Il a souligné que les efforts prodigués pour réaliser le consensus national n'ont abouti à aucun avancement jusqu'à maintenant.
Le membre du comité exécutif du mouvement du Fatah, Abbas Zaki, avait souligné lors de son existence en Jordanie qu'Azzam al-Ahmed a adressé une lettre au Hamas en annonçant l'accord du Fatah de respecter les remarques du Hamas sur la fouille égyptienne et que l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est prêt pour garder cet accord.

Le casse-tête de Hezbollah

Syrie-Liban-Israël. Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est rendu cette semaine à Damas et Beyrouth dans une mission dont l’objectif est d’apaiser les tensions et de faire pression sur les Syriens pour qu’ils ne soutiennent pas le Hezbollah.
« Personne ne parle plus de tension, ou alors cette tension est retombée ». Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, fait preuve d’optimisme. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré à Beyrouth suite à ses entretiens avec le président libanais Michel Sleimane, le premier ministre Saad Hariri, et auparavant à Damas, avec le président syrien Bachar Al-Assad. Bernard Kouchner s’est dit « plutôt rassuré » après sa tournée. « Le ministre Kouchner a informé le président que sa tournée régionale vise à apaiser les tensions récentes, qui ont commencé à décliner ces derniers jours, notamment en ce qui concerne les menaces israéliennes », a déclaré le bureau de M. Sleimane après la rencontre entre les deux hommes.
M. Kouchner était venu jouer la carte des relations de la France avec Damas et Beyrouth, pour tenter de faire baisser la tension alors que des rumeurs faisaient état d’un éventuel prochain confrontement entre le Hezbollah et Israël.
La tension est davantage montée il y a quelque temps, lorsque des responsables israéliens ont accusé Damas de livrer des missiles à moyenne portée et même des missiles Scud au mouvement chiite libanais. Une information démentie par la Syrie à maintes reprises. Dans une conférence de presse conjointe avec M. Kouchner, Bachar Al-Assad a déclaré à l’adresse des journalistes libanais « qu’il n’y avait pas matière à s’inquiéter, qu’il n’y avait pas de Scud sur votre territoire ». Quant au ministre français, il a de nouveau appelé au respect de la résolution 1701, qui avait mis fin à la guerre dans le Sud-Liban et qui prévoit un embargo sur les armes à destination du Liban.
Or, malgré cet apaisement dont à longuement parlé le ministre français, les tensions restent vives. Alors que la France tente d’obtenir de la Syrie qu’elle limite son soutien au Hezbollah, Damas insiste de son côté sur « les violations israéliennes », jugeant inacceptable la politique occidentale qui « garde le silence » sur cette question. M. Assad a aussi fait valoir au ministre français que la tension actuelle était provoquée, selon lui, par Israël qui procède à des manœuvres militaires et effectue des survols du Liban, a indiqué une source diplomatique française. Le président syrien lui a affirmé, selon la même source, que Damas ne déclencherait jamais la guerre et le Hezbollah non plus, et estimé que ce n’était pas non plus l’intérêt de l’Iran (qui soutient le Hezbollah) de déclencher un conflit.
Aussi, la Syrie a répondu dimanche aux puissances occidentales qui l’invitent à ne pas soutenir le Hezbollah qu’elle refusait d’être « le gendarme d’Israël » en empêchant le mouvement chiite libanais de se procurer des armes. « Israël a-t-il jamais cessé de s’armer ? A-t-il cessé d’inciter  la violence ou de se livrer des manœuvres militaires ? Pourquoi les armes sont-elles interdites pour les Arabes et autorisées pour Israël ? », a demandé le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, à l’issue d’une rencontre avec son homologue allemand, Guido Westerwelle. « Israël bat le tambour de la guerre. En l’absence de paix véritable, tout est possible », a-t-il ajouté.
La Syrie, pays jugé critique par Washington pour la paix au Proche-Orient, n’a donc montré aucun signe de retrait de son appui au Hezbollah qui est aussi soutenu par l’Iran, bien que cette question ait compromis un rapprochement entre Damas et Washington. En effet, les armes du Hezbollah ont figuré en bonne place ces derniers mois des contacts diplomatiques des Occidentaux avec la Syrie. Le sénateur américain John Kerry, qui a évoqué la question le mois dernier avec le président Bachar Al-Assad, l’a rencontré de nouveau samedi à Damas. La question est aussi au centre des discussions entre le président américain, Barack Obama, et le premier ministre libanais, Saad Al-Hariri, lors de la première visite de M. Hariri aux Etats-Unis entamée lundi. Une visite qui intervient alors que le gouvernement libanais continue à exprimer ses craintes d’une possible attaque de la part d’Israël et que l’Etat hébreu entame une série de manœuvres militaires qui n’augurent de rien de bon.
Abir Taleb

Les manœuvres militaires sionistes causent de grands incendies à al-Aghwar

[ 25/05/2010 - 12:39 ]
Al-Aghwar – CPI

  Des incendies causés par les manœuvres militaires sionistes ont ravagé, le matin de mardi 25/5, des pâturages dans la région d'Eïn Helwa, à al-Aghwar, au nord-est de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont dit qu'un grand incendie s'est déclenché dans la région de la montagne de Tabaka, où l'armée sioniste effectuait de grandes manœuvres militaires depuis plusieurs jours.
Les citoyens ont ajouté qu'on peut voir les incendies et les fumées qui couvrent le sommet de la montagne, où les chars sionistes sont installés.
Les habitants ont exprimé leur crainte de l'incendie qui a ravagé de grandes surfaces, notamment après le mauvais temps qui règne dans cette région.
La région d'al-Aghwar nord s'expose également à des incendies causés par les colons et les soldats sionistes qui attaquent,  de façon continuelle, les territoires palestiniens.

Abbas refuse le choix de la résistance même en cas d'échec des négociations avec l'occupation

[ 25/05/2010 - 17:50 ]
Paris – CPI

L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a refusé le retour au choix de la résistance armée en cas d'échec des négociations directes ou indirectes avec l'occupation israélienne, en affirmant l'attachement de l'équipe d'Oslo aux négociations inutiles qui donnent une couverture à l'occupation pour poursuivre ses crimes contre le peuple palestinien, au moment où elle montre son hostilité à la résistance palestinienne.
Dans un entretien avec la chaîne française "France 24", Abbas a dit : "En cas d'échec de trouver une solution à travers les négociations, nous avons dit à la ligue arabe que nous allons nous diriger vers le conseil international de sécurité? Certains côtés ne comprennent pas bien cette affaire, mais on a affirmé que les palestiniens veulent annoncer l'état palestinien, et nous avons la possibilité de se diriger vers le conseil international de sécurité, alors que tous les autres choix sont refusés, surtout la résistance armée".
Abbas a insisté sur la nécessité de l'existence d'une force qui pourra empêcher les attaques des deux côtés, en cas de création d'un état palestinien.

Les brigades de Nasser bombardent des forces occupantes à Gaza

[ 25/05/2010 - 18:37 ]
Gaza – CPI

Les brigades de Nasser Salah Eddine, la branche militaire des comités de la résistance palestinienne ont annoncé leur responsabilité dans le bombardement d'un regroupement de blindés militaires de l'armée de l'occupation israélienne qui ont envahi le nord de Beit Lahia, dans la Bande de Gaza.
Dans un communiqué militaire publié, le mardi 25/5, les brigades ont affirmé que leurs moudjahiddines ont pu lancer deux obus de mortier avant de se retirer sains et saufs.
Elles ont précisé que cette opération vient dans le cadre de la réponse aux menaces et agressions sionistes continuelles contre la Bande de Gaza et les autres territoires palestiniens, tout en affirmant que leurs résistants sont prêts pour faire face aux forces occupantes, tout en affirmant que le choix de la résistance (le Djihad) est le seul moyen pour libérer tous les territoires palestiniens occupés.

L'occupation démolit 9 maisons palestiniennes au sud de Naplouse

[ 25/05/2010 - 18:52 ]
Naplouse – CPI

Les forces de l'occupation ont informé 9 Palestiniens du village de Tayma, au sud de la ville de Naplouse, en Cisjordanie occupée, qu'ils doivent démolir leurs maisons, sous prétexte de la construction sans autorisation.
Des sources locales ont dit que de grandes forces de l'armée occupante ont envahi, le mardi 25/5, le village, en informant les propriétaires de 9 maisons qu'ils doivent démolir leurs maisons sous prétexte de la construction dans la région (E), selon les accords d'Oslo.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont tenté d'évacuer les maisons après avoir informé les propriétaires, avant deux ans, en s'accrochant avec habitants qui ont refusé les ordres sionistes.

23 captifs palestiniens entament une grève de faim à Hawara

[ 25/05/2010 - 19:02 ]
Naplouse – CPI

L'avocat de l'organisation de solidarité internationale pour les droits de l'homme, Ahmed Toubassi a dit que les captifs Palestiniens emprisonnés dans le centre d'arrestation de Hawara, près de Naplouse en Cisjordanie occupée, ont entamé une grève de faim à cause des conditions très mauvaises de leur emprisonnement.
Dans un communiqué distribué le mardi 25/5 aux masses médias, Toubassi a souligné que la direction de la prison de Hawara a présenté à 23 détenus des repas qui ne suffisent que pour 3 captifs seulement, en les poussant de refuser tous les autres repas et d'entamer une grève de faim.
Il a rapporté de certains captifs, à Hawara, qu'ils souffrent des négligences médicales et des mauvaises pratiques des soldats sionistes qui les extorquent de façon continuelle.
L'avocat a souligné que les forces occupantes détiennent 23 Palestiniens dans le centre d'arrestation de Hawara.

LA MARINE ISRAELIENNE MENACE LA FLOTTE DE LA LIBERTE : RESISTANCE !

Publié le 25-05-2010
Le gouvernement israélien a publiquement annoncé, mardi, qu’il s’apprêtait à exercer un nouvel acte de piraterie en arraisonnant, dans les eaux internationales, les bateaux de Gaza Freedom, actuellement en route pour briser le siège inhumain imposé au territoire palestinien, et y apporter des milliers de tonnes de matériels divers (ciment, appareils médicaux, vêtements, etc.)
Toujours sûr de son impunité, Israël a même ajouté qu’il était en train d’installer un camp de concentration dans la ville-portuaire d’Ashdod, où il se propose de conduire les bateaux piratés par ses navires de guerre.
Dans un communiqué diffusé plus tard dans la journée, l’équipe de Free Gaza, depuis l’île de Crète (en Méditerranée orientale) prend à témoin les gouvernements du monde entier, les prévenant qu’ils ne se laisseront pas faire par la soldatesque israélienne, et résisteront à la piraterie.
A cette heure, les Sarko, Kouchner et leurs homologues des grands pays occidentaux, dont des centaines de citoyens sont pourtant à bord des bateaux en route pour Gaza et risquent de ce fait de subir les violences de la marine de guerre israélienne, observent un lâche silence, tout comme la plupart des grands médias.
Voici le communiqué de l’équipe de Free Gaza (traduction CAPJPO-Europalestine)
« Héraklion (Crète, Grèce), le mardi 25 mai à 20h00
« Alors qu’Israël augmente ses menaces d’intervention contre les 7 bateaux de la Flotte Internationale de la Liberté déjà en route, deux autres navires ont quitté mardi la Grèce pour faire route vers Gaza.
« Un cargo transportant 2.000 tonnes de frêt et ayant à son bord 55 passagers, affrété par la Coalition Européenne contre le Siège de Gaza, ainsi que le bateau de la Campagne Suédoise pour Gaza ont quitté la Grèce pour rejoindre le reste de la Flotte de la Liberté dans les eaux internationales.
« Ces bateaux suivent de peu des bateaux de l’organisation humanitaire turque Insani Yardim Vakafi et le MV Rachel Corrie (un bateau parti d’Irlande, et portant le nom de la jeune pacifiste états-unienne Rachel Corrie, écrasée par un bulldozer israélien à Gaza en 2003, NDT). Deux autres bateaux de l’organisation turque, doivent incessamment appareiller pour faire route vers Gaza.
« En Crète, le mouvement effectue les derniers préparatifs de deux embarcations pour un départ imminent : le Summout (« la Résiliente ») et le Al Hayatr (« La Vie » ont ainsi été baptisés par des écoliers de Gaza et Jérusalem occupée.
« Les informations en provenance de la marine israélienne nous disent qu’ils entendent brouiller nos capacités de communication, afin de nous isoler, et empêcher le monde d’être témoin de ce qui pourrait être un affrontement ou une longue confrontation.
« La stratégie de la Flotte de la Liberté, cependant, sera de résister à toute tentative de prise d’otage de la marine israélienne, comme à toute tentative de séparer les navires portant du frêt de ceux transportant des passagers.
« Le discours israélien est clair : ’ On ne vous laissera pas passer. Personne ne nous empêchera de vous arrêter », commente Huwaida Arraf, présidente de Free Gaza. « Cependant, c’est une résistance non-violente que nous allons opposer aux tentatives israéliennes de capture de nos bateaux. Des milliers de gens ont contribué à faire de cette Flotte une réalité, et le peuple de Gaza nous attend.
« Nous ne laisserons pas notre Flotte être divisée. Nous resterons aux côtés de nos bateaux transportant le frêt, qui sont au coeur de notre projet, et contiennent une série de matériaux indispensables de construction dont l’entrée à Gaza est interdite par Israël, du ciment et de l’acier notamment. Notre action n’est pas un geste symbolique, c’est une intervention concrète pour permettre aux populations de Gaza de reconstruire leurs vies dans la dignité », a déclaré de son côté l’un des passagers, le député irlandais (parti Sinn Fein) Aengus O’Snodaigh.
« Ce n’est pas nous qui violons la loi, bien au contraire, c’est nous qui la défendons. Notre action est guidée par la nécessité d’empêcher un crime qui n’a que trop duré, le châtiment collectif de 1 million et demie de personnes emprisonnées dans la bande de Gaza. La communauté internationale est complice de ce châtiment collectif, et elle doit sortir de son silence. Le respect du droit international n’est pas quelque chose de facultatif, c’est une obligation », conclut Ewa Jasiewicz, de l’équipe organisatrice.
Contacts :
- Free Gaza Movement en Crète : 00 30 698 377 6683
- Free Gaza Movement à Chypre : 00 357 99 18 72 78 ou 00 357 96 48 98 05
CAPJPO-EuroPalestine