jeudi 4 septembre 2014

Discussion «constructive» entre Kerry et des dirigeants palestiniens

Le secrétaire d'État américain John Kerry a eu une rencontre «constructive» mercredi à Washington avec des dirigeants palestiniens pour parler de négociations à venir sur Gaza et des relations avec Israël, a indiqué le département d'État.
M. Kerry, artisan de la reprise du processus de paix israélo-palestinien entre juillet 2013 et avril, s'est entretenu durant deux heures avec Saeb Erakat, le chef des négociateurs palestiniens durant cette phase de dialogue de neuf mois, et avec le chef du renseignement palestinien, Majid Faraj.
«Cela a été une conversation constructive où ont été abordés plusieurs sujets, dont Gaza, les relations israélo-palestiniennes et les derniers développements de la région», s'est contentée de dire la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki.
Ces entretiens de visu, les premiers entre l'Autorité palestinienne et Washington depuis la fin juillet, interviennent au moment où la direction palestinienne veut faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU une résolution demandant la fin, d'ici trois ans, de l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Cette initiative promet d'être tuée dans l'oeuf par un veto américain.
John Kerry et la partie palestinienne «sont tombés d'accord pour poursuivre le dialogue dans les semaines qui viennent» a ajouté Mme Psaki.
Elle a aussi confirmé que John Kerry s'était entretenu au téléphone mardi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le premier a de nouveau fait part au second de sa «préoccupation» quant à la décision d'Israël de s'approprier 400 hectares de terres en Cisjordanie, selon Mme Psaki. Washington avait exhorté lundi l'État hébreu à «revenir» sur cette décision.
Les États-Unis ont une opposition de principe à «l'activité continue de colonisation» par Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. «Ces mesures sont contraires à l'objectif affiché par Israël de négocier un règlement définitif avec les Palestiniens», selon le département d'État.
Depuis l'échec du processus de paix au printemps, les relations entre Washington et son allié israélien ont subi un net refroidissement. John Kerry n'a toutefois pas abandonné l'idée de relancer les discussions entre Israël et les Palestiniens.
A Gaza, la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2143 morts côté palestinien et 71 côté israélien. Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

Israël démontera une rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a exigé le démantèlement d'une rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées à Jérusalem utilisée par les non musulmans et qui était devenue un objet de discorde avec les autorités jordaniennes, a indiqué un responsable gouvernemental israélien.
«Cette construction n'avait reçu aucune autorisation et n'était pas légale, donc nous avons décidé de la faire détruire», a déclaré à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.
Cette rampe en bois, construite en 2004 à titre provisoire après l'effondrement d'un précédent passage, permettait juqu'à présent aux visiteurs non musulmans ainsi qu'aux forces israéliennes d'accéder à l'esplanade.
La source n'a pas donné de détails sur les conséquences que cette décision aurait sur les conditions d'accès au lieu pour ces visiteurs et les forces israéliennes.
Israël a ainsi fini par accéder à la demande de la Jordanie qui est la garante des lieux saints musulmans de Jérusalem, a précisé cette source gouvernementale à l'AFP.
Cette mesure a été prise le jour même où était annoncé un protocole d'accord avec la Jordanie, faisant d'Israël son potentiel principal fournisseur de gaz naturel pour les 15 prochaines années. Ce futur contrat est estimé à 15 milliards de dollars.
Cette rampe d'accès conduit de l'esplanade, qui abrite le troisième lieu saint de l'islam, au mur des Lamentations, principal site de pèlerinage du judaïsme.
En février 2007, un projet de rénovation de la rampe avait été arrêté face aux protestations dans le monde musulman, inquiet de possibles atteintes aux monuments islamiques.

La vente des produits israéliens en Cisjordanie chute de 50% en raison du boycott

Ramallah, Cisjordanie – Dans une épicerie de Ramallah, Muhammad Ali, 9 ans, demande à sa mère de lui acheter du jus de fruit, mais len lui précisant : « Je n’en veux pas un israélien ». Lorsqu’Al Monitor lui demande pourquoi, il répond : « Parce qu’ils tuent les enfants de Gaza ».

JPEG - 32.8 ko
Cisjordanie - Un manifestant palestinien brandit son drapeau au milieu des gaz lacrymgènes, devant un appel au boycott des produits israéliens - Photo : US Today
Cet enfant n’est probablement pas au courant que des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza sont en train de boycotter les produits israëliens, suivant ainsi les campagnes publiques et pour la jeunesse. Partout en Cisjordanie, des affiches appellent aux boycott.
L’impact sur l’économie israélienne ou palestinienne n’est pas encore bien estimé, mais les analystes et les organisateurs des campagnes expliquent que ce n’est pas seulement une question d’économie. Khaled Mansour, un des dirigeants du mouvement de boycott et membre du Parti du Peuple Palestinien [PPP] pense que « cela devrait être queluye chose de naturel dans la société palestinienne ». Naser Abdul Kareem, analyste économique et universitaire à Birzeit, explique que « les campagnes de boycott des produits israéliens vont au-delà des répercussions économiques car c’est un devoir patriotique et moral qui contribue, même si ce n’est qu’en partie, à supprimer la dépendance économique vis-à-vis d’Israël ».
Oula Awad, responsable du Bureau central palestinien des statistiques, explique à Al-Monitor que les effets des campagnes de boycott n’apparaissent pas encore dans les données officielles. Selon elle, plus de 70% des importations palestiniennes viennent d’Israël ou y transitent.
Selon Awad, le marché palestinien est le plus important pour le marché israélien, puisque les importations d’Israël montent à entre 4 à 4,5 milliards de dollars, alors que les exportations n’excèdent pas un demi-milliard de dollars.
Bien que les effets du boycott ne puissent encore être bien quantifiés, des indications montrent que le boycott a pris de l’ampleur et s’est étendu dans tous les districts de Cisjordanie.
D’après le Bureau Central Palestinien des Statistiques, les exportations palestiniennes vers Israël ont augmenté de 7,1% en mai 2014 par rapport au mois précédent. Cela représentait 86,5% de la valeur totale des exportations. Pendant ce temps, les importations en provenance d’Israël ont diminué de 7,3% par rapport au mois précédent, représentant 65,3% de la valeur totale des importations en un mois.
Un reportage télévisé sur la chaîne 10 israélienne diffusé le 15 août a révélé que « les ventes des produits israéliens en Cisjordanie ont chuté de 50% en raison du boycott lié aux attaques israéliennes contre la Bande de Gaza ». Le reportage précise que « certaines usines ont fermé des lignes de production à cause de la chute dans les ventes. »
La hausse de la demande pour les produits palestiniens indique que la campagne de boycott a un impact, explique Azmi Abdul Rahman, directeur général des études politiques et économiques et porte-parole du Ministère de l’économie. « L’impact de la campagne de boycott doit encore être mesuré, mais il y a des indicateurs majeurs comme la hausse de la demande de produits palestiniens en tant que substituts aux produits israéliens », explique-t-il à Al-Monitor.
Les effets des campagnes de boycott commencent à se faire ressentir dans les usines et entreprises palestiniennes qui proposent des substituts aux produits israéliens, en particulier dans l’industrie laitière, qui essaye d’offrir une alternative aux produits laitiers israéliens de marque Tnuva.
Amjad al-Mouhtaseb, responsable des ventes dans l’entreprise Al-Junaidi, l’une des plus grosses companies laitières palestiniennes, explique à Al-Monitor : “La campagne de boycott a eu un effet positif sur l’entreprise et les ventes de produits, qui pour certains ont augmenté. Ces deux dernières semaines, les ventes de l’entreprise ont grimpé de 15%. C’est aussi le cas d’autres sociétés. Les entreprises laitières palestiniennes se partagent habituellement 55 à 60% du marché, mais leur part actuelle du marché dépasse les 80% ».
Cette hausse de la production touche aussi les heures de travail. Mouhtaseb confirme que « des heures de travail ont été ajoutées dans les usines de l’entreprise et 40 nouveaux employés ont été recrutés. »
Seulement quelques semaines se sont écoulées depuis le début du boycott, mais ses répercussions se sont déjà fait ressentir à différents niveaux. Manal Farhat, le directeur général de la Gestion de la production général au Ministère de l’économie nationale, annonce dans un communiqué de presse qu’« on attend une augmentation d’au moins 12 à 25% de produits locaux palestiniens dans le panier du consommateur palestinien à court terme. On verra un bon niveau investissement qui aura un effet positif sur ce qui fait le mécanisme économique. »
Elle ajoute que « l’on s’attend à une hausse de 60% des produits de l’industrie alimentaire dans le panier des consommateurs, et beaucoup d’entreprise ont déjà recruté un grand nombre de travailleurs de nuit étant donné la hausse de leur production. »
Abdul Rahman explique : « Les campagnes de boycott des produits israéliens rejoint les politiques du gouvernement et du Ministère de l’économie. Elles sont en ligne avec les politiques de développement que le Ministère à fixées pour 2016 dans le but d’augmenter de 35% les parts des secteurs de la production nationale dans le marché local, et de baisser le chômage de 26% à environ 18%. »
Abdul Rahman espère que « tous les secteurs de production verront leur part de marché augmenter. Il est attendu que le secteur des accessoires couvre le besoin du marché palestinien, qui doit être couvert à 85%. Il est prévu une augmentation de 50 à 70% pour le marché pharmaceutique. »
« Avec 1 milliard de dollars investi dans la production, 70 000 à 100 000 opportunités d’emploi seront créées. La continuité du boycott des produits israéliens contribuera largement à réduire le chômage et la pauvreté, et à mettre en valeur la situation financière du gouvernement palestinien, » ajoute-t-il.
Abdel Karim de l’Université de Birzeit explique que la poursuite nécessaire du boycott par les Palestiniens aura cependant peu de chances de changer les politiques israéliennes. « Le boycott est important au niveau politique, moral et national. Il devrait devenir une manière de vivre. Il y a des répercussions économiques suite au boycott d’Israël, mais il y a des produits de base que les Palestiniens ne peuvent boycotter, comme l’essence, l’électricité, le ciment et l’eau » dit-il à Al-Monitor.
Abdel Karim declare que les Palestiniens ne pourront probablement boycotter qu’environ pour une valeur de 600 millions de dollars de produits israéliens, ce qui est vraiment peu sachant que le volume global du commerce d’Israël est de 160 milliards de dollars. « La valeur des produits de base importés d’Israël atteint 3 milliards de dollars. Il y aussi environ 1 milliard de dollars de biens de consommation parmi lesquels certains sont irremplaçables. Ce boycott nuit à Israël économiquement, mais ne le poussera pas à changer ses politiques et ses plans d’occupation. Le commerce israélien est estimé à 160 milliards de dollars. Les palestiniens ont donc bien plus à gagner du boycott que ce que les israéliens ont à perdre » explique-t-il.
Des sommes importantes d’argent ont besoin d’être investies dans l’industrie palestinienne afin de réduire la dépendance de l’économie palestinienne vis-à-vis d’Israël.
« Environ 1 milliard de dollars doivent être investis dans la réhabilitation des terres agricoles et le développement des usines afin de fournir aux Palestiniens des alternatives pour une valeur de 600 millions de dollars. Cela créera des emplois pour environ 30 000 palestiniens et contribuera à libérer les Palestiniens de la dépendance à l’égard d’Israël, même si ce n’est que partiellement. Cela soutiendra aussi le boycott international qui inquiète Israël, » ajoute Abdel Karim.
Khaled Mansour pense que le boycott devrait être institutionnalisé. « Les citoyens devraient s’engager formellement à boycotter Israël et à faire de cette initiative une culture enracinée dans le peuple, en l’intégrant au programme des écoles et des universités et dans les sermons à la mosquée. » Il a demandé aux responsables politiques « de prendre une décision claire pour mettre fin au commerce avec Israël tel que défini par le Protocole économique de Paris ».
Ces initiatives se développent dans un contexte de forte hausse des campagnes de boycott au niveau international contre Israël au niveau économique, universitaire et culturel. Israël est profondément inquiet du boycott économique grandissant en Europe, lequel place de nombreux obstacles à la distribution des produits agricoles et industriels israéliens sur le marché israélien.
JPEG - 9.6 ko
* Ahmed Melhem est journaliste et photographe, basé à Ramallah. Il travaille également pour Al-Watan News
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Julie C.

Notifications de démolition à Yatta au sud d'Hébron

Les forces armées de l'ennemi occupant sioniste ont avisé, aujourd’hui (3/9), les citoyens de la démolition de leurs tentes et maisons à Yatta, au sud d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes israéliennes ont pris d'assaut la zone de Wade Rakhim, au sud de la ville et les soldats ont remis à la famille Chenran des avis pour démolir les maisons et les tentes sous prétexte que c’est une zone militaire fermée et n’a aucun permis de construction.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes israéliennes cherchent à étendre la colonie de "Susia" qui est construite sur les terres de cette région par force.

En Cisjordanie, une guerre préventive sioniste contre une troisième intifada !

Non seulement les occupants sionistes n’arrêtent pas leurs campagnes d’arrestation contre le peuple palestinien, mais de plus, ils les intensifient de façon remarquable, partout en Cisjordanie, dans cette période de leur agression intense contre la bande de Gaza.
Les arrestations avaient été même intensifiées avant la guerre, pendant les préparations à cette agression. C’est une tentative visant à tuer dans l’œuf tout mouvement populaire, toute réaction du peuple palestinien à l’agression menée contre Gaza.
Certaines nuits, une centaine de Palestiniens, leaders ou jeunes activistes pour la plupart, ont été arrêtés.
Il n’y a pas une seule ville, un seul camp, une seule localité qui a été épargné. Les arrestations se sont concentrées surtout dans les lieux densément peuplés et dans les lieux les plus en contact avec les occupants sionistes, dans les villes d’Al-Quds, Al-Khalil et Naplouse.
Prévention d’une nouvelle intifada
Les occupants sionistes font tout pour qu’une nouvelle infitada n’éclate. « Les occupants sionistes s’inquiètent de voir la colère de la Cisjordanie se transformer en une vraie intafada », confirme l’écrivaine et analyste politique Loma Khatter au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).
Les occupants sionistes ont peur d’une nouvelle intifada. Ils ne sont pas prêts d’oublier l’Intifada d’Al-Aqsa. A cette époque, la Cisjordanie a envoyé des dizaines de résistants au cœur des territoires occupés en 1948 pour mener des opérations de qualité, ainsi que sur les routes déviatrices.
Les occupants sionistes ne veulent pas que la Cisjordanie prenne son souffle, même partiellement, afin de ne pas voir le scénario de l’Intifada d’Al-Aqsa se répéter, confirme Khatter. C’est pour cette raison qu’ils pratiquent des frappes préventives contre toute personne susceptible de pouvoir actionner le terrain et mettre le feu à la poudre.
Frapper les niches accueillantes
Mener des campagnes d’arrestation pour frapper les lieux qui pourraient embrasser la résistance et ses opérations, souligne Alaa Ar-Rimaoui, expert des affaires de l’occupation sioniste.
Puis, en élargissant leurs campagnes d’arrestation, les occupants sionistes veulent faire des chiffres, pour redorer leur blason suite à leur échec cuisant dans la bande de Gaza, selon Ar-Rimaoui.
C’est pour cette raison que les occupants sionistes visent les députés du peuple palestinien, les leaders du Hamas, les jeunes leaders des manifestations.
Justement, l’âge de la plupart des jeunes interpellés se trouve entre 17 et 23 ans, constate la porte-parole du centre des études des captifs de la Palestine.
Gaza, agression, troisième intifada
Désormais, l’actuelle agression contre la bande de Gaza, celle de 2014, est une charnière dans la vie du peuple palestinien, tout le peuple palestinien, dit Ar-Rimaoui.
Nous sommes face à une transformation stratégique, un pas en avant, un changement profond. Désormais, les symboles du peuple palestinien ne sont pas les chanteurs et les joueurs de football, mais les chefs de la résistance : Abou Obayda, Mohammed Daïf et Ismaël Haniyeh.
Le changement de la Cisjordanie continue, bien qu’il soit lent à cause des conditions connues.
Soyons enfin bien certains que l’effet de la résistance de la bande de Gaza restera bien ancré dans l’esprit de la Cisjordanie. Tôt ou tard, cet effet se traduira sur le terrain.

L'occupation menace d'assassiner le député el-Haj

Les forces armées de l'occupant israélien ont échoué, le mercredi matin 3/9, à arrêter le député du mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien, le Cheikh Ahmed el-Haj Ali (75 ans) de sa maison dans la ville de Naplouse.
Heba, sœur du Cheikh el-Haj Ali a confirmé au correspondant de notre CPI que des importantes forces de l'armée de l'occupant israélien ont pris d'assaut le bâtiment, où el-Haj Ali habite dans le quartier de Maajin et l'ont évacué, en regroupant ses habitants dans le parking du bâtiment, et ont enlevé toutes les portes des appartements, où elles ont effectué une campagne de fouille.
Elle a poursuivi: "Après une heure complète d'inspection, l'occupation n'a pas pu arrêter le Cheikh el-Haj Ali et nous a informé qu'il faut se céder, sinon l'occupation l'assassinera".
Il est à noter que les forces armées occupantes poursuivent le Cheikh Ahmed el-Haj Ali depuis 3 mois, malgré qu'il soit un homme âgé, et ont pris d'assaut sa maison plus de 5 fois depuis le début de la campagne contre les leaders et les députés du mouvement du Hamas, à l'issue de la disparition et la mort de trois soldats israéliens à Hébron. Elles n'ont pas l'arrêter, mais elles ont menacé sa famille plusieurs fois de l'arrêter.

Les Palestiniens estiment à 6 milliards d'euros la reconstruction de Gaza


La reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par 50 jours de guerre avec Israël, coûtera six milliards d'euros, estiment des experts palestiniens dans un rapport présenté jeudi.
Le Conseil économique palestinien pour le développement et la reconstruction (PECDAR), un organisme de l'Autorité palestinienne chargé de superviser la mise en oeuvre de projets financés par des donateurs, a ajouté que cette coûteuse reconstruction prendrait "cinq ans dans l'hypothèse où Israël lèverait totalement le blocus de Gaza".
La bande de Gaza est soumise depuis 2006 à un strict blocus israélien qui empêche l'entrée de nombreux matériaux de construction. Selon l'accord de cessez-le-feu récemment conclu au Caire, ces restrictions devraient être allégées.
Jusqu'à présent, les matériaux de construction n'ont pas franchi les points de passage contrôlés par Israël, qui craint qu'ils ne soient détournés pour lui nuire.
L'enclave côtière, où 1,8 million de Palestiniens s'entassent entre l'Egypte, Israël et la Méditerranée, a été ravagée, du 8 juillet au 26 août, par sa troisième guerre en six ans.
Le conflit a tué plus de 2 140 Gazaouis et détruit des milliers de maisons, fortement endommagé l'unique centrale électrique et réduit en cendres des dizaines d'usines.
Les débris de bâtiments détruits représentent entre 1,8 et 2,2 millions de tonnes qui pourraient être utilisées pour étendre la superficie de la bande de Gaza en construisant des avancées sur la mer, propose le rapport du PECDAR rédigé par 13 experts palestiniens et présenté lors d'une conférence de presse à Ramallah.
Une conférence internationale des donateurs pour la reconstruction de Gaza pourrait avoir lieu courant septembre, en Egypte ou en Norvège.

151 décisions d'arrestations administratives le mois dernier

Le Club du captif palestinien a dévoilé, le mercredi 3/9, que les autorités de l'occupant israélien ont publié 151 ordres de la détention administrative en août dernier.
Le club du Club, Mohamed al-Halabi, a déclaré que le nombre d'ordres contre des nouveaux prisonniers était 70 ordres administratifs, alors que le nombre de décisions prises contre des anciens prisonniers est 81.
Dans ce contexte, le Club a confirmé que le nombre des détenus administratifs a vu une augmentation remarquable à la lumière de la continuation de la campagne d'arrestation contre les citoyens palestiniens, dont leur nombre est devenu plus de 500 prisonniers administratifs, dont 300 qui ont été arrêtés la mi-juin dernier.
En commentaire à cette statistique, le chef du Club, Fares Qadoura, a déclaré que les arrestations administratives signifient que l'occupation répond avec arrogance à toute critique.

Bardawil: La violation de la trêve ne sert pas l'occupation

Dr. Salah Bardawil, leader du mouvement du Hamas, a déclaré qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'occupation israélienne de violer l'accord de la trêve, soulignant que l'accord a été parrainé par l'Egypte et la communauté internationale et que des parties poursuivront les violations israéliennes de la trêve.
Dans une déclaration de presse, Bardawil a dit mercredi 3/9, que l'accord de la trêve a été signé sous l'égide égyptienne et internationale et stipule sur l'arrêt de l'agression contre la Bande de Gaza, la levée du blocus, l'acheminement des matériaux de construction et la création des mécanismes appropriés pour cela.
Il a ajouté: "Nous poursuivrons les violations israéliennes de la violation avec les parties qui ont parrainé l'accord et le côté égyptien", exprimant son espoir qu'il n'y aurait plus de violations.
Il a indiqué que l'Egypte, la Turquie, les Etats-unis et la Grande-Bretagne ont parrainé l'accord.
Nous sommes confiants que les blocus prendra fin, et que la reconstruction sera sur la base qu'il y a un peuple fort qui a des droits ne les abandonnera, et a sacrifié et fourni le sang pour sa liberté et la réalisation de ses exigences", a-t-il poursuivi.

Hébron: Un Palestinien blessé dans un accident avec un colon

Un citoyen palestinien a été moyennement blessé la nuit dernière dans un accident s'est produit sur la rue de Jérusalem-Hébron près du village de Biet Amr.
Le porte-parole médiatique du Comité populaire pour la lutte contre la colonisation à Biet Amr, Mohamed Awadh, a déclaré que le citoyen Saber Soulayman al-Tarwa (54 ans) du village de Seir, a été blessé dans la collision d'un véhicule de colons du véhicule qu'il conduisait avec sa famille.
Awadh a ajouté qu'al-Tarwa a reçu le traitement par les équipes du Croissant Rouge à Beit Amr.

Les colons profanent la mosquée d’al-Aqsa

Un groupe de colons a fait irruption ce matin (4/9) dans les cours d’al-Aqsa, sous la protection de la police israélienne, au milieu des takbeers des fidèles.
Selon des témoins oculaires à notre correspondant, les soldats israéliens aux portes d’al-Aqsa ont intensifié leurs mesures, ont détenu les pièces d’identité de quelques fidèles et ont autorisé aux colons de profaner les cours de la mosquée.
Les autorités occupantes israéliennes ont imposé des restrictions sévères à l'entrée des fidèles à al-Aqsa et surtout lors des prises d’assaut des colons et de la police, notant qu’il n’est permis qu’aux personnes âgées seulement d’entrer dans la mosquée.

L'occupation prolonge l'arrestation de la captive Qa'adan pour la 17ème fois

Le tribunal militaire israélien de Salem a prolongé, le mercredi 3/9, l'arrestation de la captive Mouna Hussein Awadh Qa'adan (42 ans) du village d'Araba au sud-ouest de Jénine, pour la 17ème fois consécutive.
La famille de la captive Qa'adan a déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ont arrêté sa fille le 13 Novembre 2012, et qu'elle est emprisonnée depuis cette date.
Elle a souligné qu'elle s'expose à une grande pression psychologique et une douleur dans l'estomac et les articulations, tandis qu'elle est également interdite de visite depuis son arrestation.

La sécurité préventive arrête un ex-prisonnier libéré et prolonge l'arrestation d'un étudiant

Les services de la sécurité préventive ont arrêté la nuit dernière l'ex-prisonnier libéré, Nouh Rabah Qafisha (45 ans) de la ville d'Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée.
Notre correspondant a déclaré que le captif Qafisha est un enseignant à une école à Hébron, et il a passé 15 ans sans les prisons sionistes.
D'autre part, la famille de l'ex-prisonnier libéré Mohamed Khalayleh du village de Samu, a déclaré que les services de la sécurité préventive ont arrêté son fils, un étudiant à l'université d'Hébron lorsqu'il travaillait dans le village d'el-Dhaheria, et ont prolongé son arrestation pour l'amener au parquet, sans préciser l'accusation.
L'étudiant Khalayleh est l'un des activistes du bloc islamique et un ex-prisonnier libéré des prisons de l'occupation et de celles des services de sécurité de l'AP.

Est de Jérusalem: 2 200 nouvelles unités coloniales

La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée de Jérusalem a donné, hier mercredi 3/9, le feu vert pour construire 2 200 maisons dans la partie orientale de Jérusalem.
La municipalité a accepté de lancer les travaux préparatoires pour la construction de 2 200 logements coloniaux dans le quartier de Sawari à l'est de Jérusalem.
Le président de la municipalité israélienne à Jérusalem, Nir Barakat, a déclaré que ce projet vise à consolider la souveraineté sioniste à Jérusalem-est et à maintenir son unité.
Le chancelier de la municipalité, Pepe Alalu, qui s'est opposé au projet, a déclaré:"C'est une étape préliminaire,  les travaux de construction dans le quartier de Sawari ne commenceront pas avant 8 ans et cette phase ne garantit pas de construire ces unités".
Il est à noter qu'environ 200 000 colons juifs habitent dans les quartiers coloniaux à l'est de Jérusalem, au côté plus de 290 000 Palestiniens.
Cette annonce vient trois jours après la décision d'Israël de confisquer 4 000 dunums des terres au sud de la Cisjordanie occupée dans la région de Bethléem.

Un seul bus quitte le passage de Rafah

Les autorités égyptiennes ont refermé mercredi soir 3/9, le passage de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, après le voyage d'un seul bus transportant 75 passagers de ceux qui portent les passeports étrangers et les séjours à l'étranger.
Selon des sources au passage de Rafah, les autorités égyptiennes ont permis à un seul bus d'entrer dans les territoires égyptiens, sous le prétexte de la panne du réseau d'ordinateurs, tandis que les côté égyptien a retourné 41 passager sans donner des raisons.
La source a ajouté que 416 voyageurs sont arrivés dans la salle palestinienne du passage venant à la Bande de Gaza.
Le mécanisme du travail du passage n'a pas été changé après l'accord du cessez-le-feu entre les factions palestiniennes et Israël sous l'égide de l'Egypte.

Al-hasayna appelle à l'ouverture des passages et à l'introduction de matériaux de construction

Le ministre des Travaux publics et du Logement Mufid Al-hasayna a appelé à l'ouverture des points de passage immédiatement pour permettre l'entrée des matériaux de reconstruction à la bande de Gaza, ajoutant qu'il y a près de 20 milles familles comprenant 130 mille personnes qui sont confrontées à un triste sort. 
Al-hasayna a aussi déclaré le jeudi (4-9) que le gouvernement de réconciliation nationale a suivi de près les conséquences de cette agression dont les pertes dans certains secteurs sont le double de celles subies lors de l'année de l'agression sioniste 2008-2009, en soulignant que la valeur des pertes dans le secteur du logement et de la construction s'élève à un milliard et demi de dollars. 
Le ministre des Travaux a mis l’accent sur la nécessité d'accélérer, de commencer la reconstruction et de fournir tous les matériaux nécessaires dans tous les secteurs, en particulier la reconstruction des maisons détruites et des refuges.

L’occupation libère aujourd'hui le militant Suhaib Zahida

Il est prévu que les autorités d'occupation sionistes libèrent aujourd’hui (4-9) le militant Suhaib Zahida d'Hébron au sud de la Cisjordanie. 
Le rassemblement des jeunes contre la colonisation a déclaré que le tribunal d’Ofer à l'ouest de Ramallah a décidé de libérer le militant Zahida contre une caution de 1200 shekels et une caution légale de 1500 shekels. 
Ceci a eu lieu après une détention du militant qui a duré des semaines sous le prétexte de ses participations aux sites des réseaux sociaux dans le sujet du commandant de l'unité "Golani" Ghassan Alian qui a été blessé par Al-Qassam au cours de la récente guerre menée sur la bande de Gaza dans le quartier de Shujae’a. 
Les forces d'occupation ont aussi arrêté plusieurs militants, journalistes et écrivains, dont le Dr Abdul Sattar Qassem et autres lors de l'agression sur Gaza et Hébron au cours des dernières semaines.

Haniyeh : Les auteurs de l'agression en Cisjordanie doivent être traduits en justice

Le vice-président du Bureau politique du Mouvement "Hamas" Ismail Haniyeh a déclaré que les attaques répétées contre les dirigeants nationaux en Cisjordanie sont un acte de milices armées. 
Haniyeh a déclaré dans un communiqué jeudi (04-09) que les auteurs des agressions commises contre les députés Hassan Khreisheh et Abdul Sattar Qassem doivent être traduits en justice. 
Il a aussi souligné qu'il n'est pas permis de laisser les dirigeants nationaux sous la menace. 
Des hommes armés ont ouvert le feu ce matin sur le député Khreisheh alors qu'il conduisait son véhicule près de la maison du Premier ministre du gouvernement Rami Hamdellah à Tulkarem. 
En outre, des hommes armés non identifiés ont tiré il y a un mois sur l’analyste politique Abdul Sattar Qassem en sortant de sa maison avec sa femme à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie.