mercredi 29 juillet 2009

Cinq factions du Fatah se démarquent d'Abbas et soutiennent Kaddoumi

27/07/2009 Cinq factions du Fatah ont annoncé leur soutien au directeur du département politique de l'OLP, Farouk Kaddoumi, en proie à une campagne de la part des partisans du chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour l'avoir accusé d'être derrière la complot de l'empoisonnement du leader historique des Palestinien Yasser Arafat

Selon le communiqué signé des cinq organismes et cité par le site internet Watan, il est dit: " Nous accordons notre allégeance à notre commandant Farouk Kaddoumi et lui exprimons notre respect pour son opposition à l'occupation et sa lutte contre la corruption et les conspirateurs".

Assurant appartenir tous au Fatah, les auteurs du communiqué ont exprimé leur volonté de se démarquer des récents propos " désobligeants de Mahmoud Abbas", signalant qu'ils veulent rencontrer Kaddoumi pour s'entendre avec lui sur les mesures à prendre afin de mettre un terme à la campagne médiatique menée contre Kaddoumi: " Nous sommes certains qu'elle est commanditée par Mohammad Dahlane (l'ancien chef de la police préventive), Salam Fayyad ( l'actuel Premier ministre) et Saëb Erekat ( le négociateur en chef).
Abbas avait pour sa part menacé Kaddoumi de le démettre de son poste lors du sixième congrès de Fatah qui devrait en principe se tenir au début du mois d'août prochain.

almanar.com

Le chef d'état major israélien écarte l'éclatement des hostilités avec le Liban

28/07/2009
" Aucune éruption des hostilités n'est prévu tout au long de la frontière avec le Liban", c'est ce qu'a déclaré le chef d'état major israélien Gabi Ashkénazi ce mardi, selon le quotidien israélien en ligne " Haaretz". dernièrement, des responsables israéliens ont exprimé leur appréhension sur fond des événements qui ont eu lieu au Liban sud , craignant que le Hezbollah, ne cherche "à provoquer un autre cycle de conflit".

"Pour le moment, tout est calme tout au long de la frontière», a assuré Ashkénazi devant des recrus de la brigade d'infanterie Kfir , lors d'une visite à la principale base militaire de l'armée situé à Tel Hashomer. "Il ya eu un incident qui à notre connaissance a été l'explosion d'une cache d'armes appartenant au Hezbollah; il est en cours de traitement par la FINUL, et le gouvernement libanais" a ajouté Ashkénazi, indiquant toutefois " prendre en considération la gravité de l'événement, sans prévoir une perturbation de la tranquillité dans la région ».

Lundi, des responsables israéliens avaient fait part de leur crainte que le Hezbollah ne veuille tenter de faire monter la tension sur la frontière du Liban en organisant des manifestations civiles et des protestations, comme il l'a fait il ya environ une semaine, dans le cadre d'un effort visant à provoquer un soulèvement populaire contre Israël .

Israël a mis en garde à Beyrouth par l'Organisation des Nations Unies qu'il serait tenu pour responsable de toute action hostile lancée à partir du territoire libanais.

Lundi, le ministre de la guerre Ehud Barak a fait part à son homologue américain Robert Gates de sa préoccupation par l'évolution de la situation sur la frontière du Liban et de divers mouvements et déclarations du Hezbollah.

almanar.com

Extention coloniale : Des habitants palestiniens à Haïfa expulsés

[ 27/07/2009 - 22:27 ]
Al-Nassera – CPI

Le comité populaire pour la défense du droit à la vie des habitants de Halissa, à Haïfa, a tenu une réunion pour faire face au plan visant à évacuer certaines maisons habitées par des dizaines de familles arabes.

Il est à noter qu'un exploiteur sioniste de Tel-Aviv prétend qu'il possède ces maisons et qu'il a obtenu des ordres pour leur évacuation.

En février dernier, des centaines de policiers sionistes et de soldats d'unités spéciales avaient envahi le quartier de Halissa. Des sionistes masqués ont aussi attaqué les membres de la famille d'Abu Chamlah, volant le contenu de leur maison avant de la détruire complètement.

Après l'évacuation de cette maison, ce comité populaire a été fondé pour défendre le droit des habitants de Hassila à vivre avec dignité sur leur terre, en travaillant sur tous les niveaux pour trouver une solution à cette situation très critique provoquée par les extrémistes sionistes.

Le comité a rencontré l'exploiteur sioniste qui a refusé toutes les solutions proposées, et qui a exprimé son soutien fort à ce plan de destruction qui menace les maisons palestiniennes pour l'installation de nouveaux colons sionistes.

Mitchell : « les désaccords Américano-israéliens persistent sur les colonies »

[ 28/07/2009 - 12:05 ]
Palestine occupée- CPI

Le représentant spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell a reconnu les désaccords persistants entre sa direction américaine et les dirigeants sionistes, à propos de l’extension dans les territoires palestiniens occupés.

« Lors d’un dîner de tâche avec le président Mahmoud Abbas, l'émissaire américain a déclaré : « "Nous continuons à débattre de la question des colonies, mais les désaccords persistent et nous n'avons pas toujours conclu aucun accord avec les Israéliens", a affirmé une source palestinienne bien informée.

La source a souligné que la direction américaine parie malgré le grand fossé entre ses dirigeants et ceux sionistes, sur ses efforts déployés pour la réalisation d’une paix globale, dans la région du Moyen-Orient, en précisant que le diplomate américain charger de ce dossier, a affirmé qu’il est nécessaire de maintenir toute voix possible afin de parvenir à une paix générale et globale, entre les Palestiniens et les Israéliens d’une part, entre les Israéliens, la Syrie et le Liban d’autre part, ainsi la normalisation des relations entre tous les pays de la région et Israël ".

En insistant sur l’importance de la reprise des négociations entre les palestiniens et les sionistes, pour la stratégie américaine, l’émissaire de la maison blanche a annoncé que son président Barack Obama insiste sur une reprise rapide des négociations profondes, pour inventer le contexte indispensable afin d’aboutir précipitamment une résolution propice au conflit, en appelant les parties concernées à respecter leurs engagements pour le compromis prétendu de paix.

En reconnaissant l’échec des négociations avec les dirigeants sionistes, le chef du groupe négociateur palestinien, Saéb Erekat a déploré que l’occupation israélienne ne montre aucune intention pour cesser ses activités illégales coloniales, en particulier dans la partie Est d’al-Qods occupée et dans ses alentours.

Il est à noter que le gouvernement de l’entité sioniste dirigé par, Benjamin Netanyahu, refuse de geler l’extension coloniale en la qualifiant un phénomène normale du à la progression naturelle et démographique des sionistes dans les colonies, tout en humiliant les appels internationaux à mettre fin au colonialisme et minimisant les tensions de Tel-Aviv et Washington.

Des extrémistes sionistes pratiquent des rites près de la troisième porte fermée d’Al-Aqsa

[ 28/07/2009 - 20:59 ]
Qods occupée- CPI

L’association d’Al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a averti des nouvelles tentatives des sionistes extrémistes qui pratiquent leurs rites, à l’entrée de la troisième porte fermée de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.

« Plus de soixante-cinq extrémistes sionistes ont envahi, hier, la sainte mosquée, pratiquant leurs rites étranges et menaçant, de manière sans précédent, la dignité, l’honneur béni et sacré d’Al-Aqsa », a protesté l’association, lundi, 27/7, en condamnant le silence ferme des gouverneurs arabes et musulmans, et de leurs peuples. L'association les a appelés à oeuvrer pour démasquer et arrêter les violations sionistes, de manière efficace, notamment pour sauver la mosquée bénie d’Al-Aqsa.

La campagne Européenne : le rapport anti- blocus du parlement Britannique est un pas aventageux

[ 28/07/2009 - 15:10 ]
Bruxelles- CPI

La campagne européenne pour la levée du blocus imposé depuis plus de 3 ans consécutifs sur Gaza, a salué fortement le rapport du comité des relations étrangères, au parlement Britannique, qu’avait dénoncé d’une manière plus ferme la poursuite du blocus arbitraire de l’occupation sioniste qui prive l’acheminement des aides humanitaires aux palestiniens, en le qualifiant une expérimentation libre et vivante.


Lors de son communiqué, de Bruxelles, la campagne Européenne a rapporté le lundi 27/7, que le rapport Britannique consiste un pas avantageux et très important, dans le bon chemin et qu’il doit prendre des mesures tangibles et rapides pour la levée du blocus injuste.

« L’appel du comité britannique des affaires étrangères à l’union Européenne, pour qu’elle doive lier ses coopérations avec l’entité sioniste de l’amélioration des situations du peuple palestinien, est un appel courageux qui nécessite d’être praticable », a souligné la campagne Européenne en accueillant le rapport du comité Britannique.

Un monde fou ?

Cisjordanie - 28-07-2009
Par Mazin Qumsiyeh
La vieille route qui va de Jérusalem à Hébron (maintenant d’Hébron au mur près de Bethléem) était envahie par peut-être plus de 200 forces spéciales armées. Pas israéliennes, mais la « sécurité » palestinienne. J’allais chercher un ami au camp de réfugiés de Dheisheh pour aller manger du Knafah (un gâteau palestinien). Tous les 10 mètres, sur une longueur de plus d’un kilomètre, il y avait ces hommes de la sécurité. De jeunes gens, entre 18 et 24 ans. L’ « Autorité Palestinienne » dépense la plus grosse partie de son budget non pas en soins de santé ou pour l’éducation, ou autres besoins, mais pour la sécurité.
























On nous a dit que le Président Abbas venait dans le secteur (soit aux quartiers généraux d’Al-Muqata’a, soit au « Palais présidentiel » dans la région d’Artas, très près d’une colonie israélienne). Pour faire place au long cortège officiel, les voitures garées avaient été enlevées des rues. La police a mis du temps à laisser reprendre le trafic et les voitures à se garer à nouveau. Se garer devant la pâtisserie n’a pas été facile, et je pense que je n’y suis arrivé qu’après que le propriétaire ait donné du Knafah gratuit aux policiers en poste. Personne ne sait pourquoi les rues ont été fermées, ni pour quelle occasion de tels dignitaires sont venus dans notre petite ville de Bethléem (ou plutôt le Ghetto 12).

Après le Knafah, nous avons visité le village assiégé de Tqu’, juste à deux kilomètres au sud-ouest de Bethléem, et nous avons vu le désespoir de ces villages, qui ne reçoivent jamais de visites présidentielles. Tqu’, comme des dizaines d’autres villages, est assiégé par les colonies exclusivement pour Juifs, qui ont pris la plus grande partie de ses meilleures terres et des ressources en eau. Les colonies de Tekoa, El David et Nodekim (où habite Avigdor Lieberman) sont construites sur les terres du village. Les ressources en eau ont été confisquées et le village doit acheter son eau à la compagnie israélienne qui, depuis quelques 40 ans, pille les puits du village.

Près de l’entrée et d’un des puits, ma voiture a été arrêtée à un checkpoint israélien volant et un gosse (peut-être Russe) en sueur et hors de son élément, portant des habits épais et un fusil plus lourd que lui, m’a demandé de sortir de la voiture, d’ouvrir le coffre, etc.

Nous avons rendu visite à un père de 10 enfants, qui vit bien en-dessous du seuil de pauvreté, mais d’une dignité et d’une générosité légendaires de la part des villageois si simples et décents.

Le chômage est rampant et certains villageois sont obligés de travailler dans les colonies, simplement pour survivre. Mais cette famille dit qu’ils préfèrent crever de faim. Les colonies ont tout ce dont elles ont besoin en eau, infrastructures, et soutien du gouvernement israélien (et de nouveaux immeubles, nonobstant la rhétorique vide d’Obama). Ce train de vie somptueux rappelant la Californie du sud, à quelques centaines de mètres d’une incroyable pauvreté créée par l’homme, est emblématique des pires formes d’apartheid et de cruauté humaine vis-à-vis des frères humains.

Sur des terres volées, et utilisant de l’eau volée, ils ont même un parc aquatique pour Juifs qui surplombe le désert (on voit la Mer Morte et la Jordanie) attirant des colons des deux côtés du mur d’apartheid. Ah oui, au fait, les trois colonies sont du soi-disant côté palestinien du mur !!

J’en avais assez vu pour la journée et sur la route du retour à Beit Sahour, je me suis consolé en allant sur le site des ruines d’un château que le tyrannique roi Hérode a fait construire près de Tqu’ il y a 2000 ans. Lui et son régime brutal ont disparu depuis longtemps, alors que les indigènes (la peau foncée et beaux, on retrouve les descendants cananéens dans les gens de Tqu’) sont toujours là. J’aimerais que les dirigeants palestiniens auto-déclarés aillent àTqu’ et dans les autres villages assiégés.

Le système fou d’apartheid qui s’est déchaîné ici au cours des 127 dernières années est en train de produire quelques aberrations réellement inquiétantes au-delà de la triste histoire de Tqu’ et des villages comme lui. L’intensité de ces aberrations a augmenté récemment, manifestations finales des idéologies racistes de “peuple élu” (et nous contre eux) qui se manifestent dans le sionisme. C’est tous les jours que ces inquiétantes aberrations surviennent : des juifs ultra-orthodoxes caillassant des voitures à Jérusalem samedi (blessant 4 personnes) lors d’une émeute qui ne sera pas réprimée par des ordres de démolition de maisons ou des détentions administratives (et encore moins avec les balles caoutchouc-acier ou réelles) auxquels sont confrontés les Palestiniens régulièrement. L’incident sera peu couvert par les médias occidentaux (qui s’autocensurent à cause des sympathies sionistes). Des ultra-sionistes créent une nouvelle colonie en dépit d’Obama et l’appellent, tenez-vous bien, « Obama » !! Le ministère israélien des transports va changer les panneaux indicateurs pour afficher plus de noms « juifs » (hébreux), même quand ils sont écrits en arabe. Ainsi Nazareth (en anglais) et An-Nasreh (en arabe) seront effacés au profit de la version hébraïque Notsrim. Pareil pour Al-Quds/Jerusalem, qui s’appellera donc Yerushalaym (ironie, cette dernière appellation est un vol/distorsion du nom araméen-cananéen de la ville Ur-Salem, la maison de Salem, le Dieu cananéen de la Paix). Le ministère israélien des affaires étrangères recrute des légions de commentateurs pour parcourir les blogs et les commentaires, et faire passer Israël pour le bon, et les Palestiniens pour les méchants.

Israël, qui a kidnappé des Internationaux dans une action de piraterie d’Etat dans les eaux internationales (alors qu’ils faisaient route pour Gaza), a donné la permission à l’Egypte de laisser entrer le même groupe à Gaza (mais pour une journée). Les civils de Gaza continuent de mourir à cause du siège, qui est un crime de guerre et un crime contre l’humanité, pourtant peu de gens influents protestent. Il est aussi absurde que la « direction » palestinienne n’ait pas le courage de se dresser au-dessus des mesquineries (entre les gens au Fatah et entre le Hamas et le Fatah, sans parler de l’auto-marginalisation des autres groupes), ou de se dresser au-dessus des pièges d’une « autorité » imaginée pour se tenir aux côtés de notre propre peuple (c’était quand, la dernière fois qu’un « dirigeant » a été arrêté alors qu’il bloquait un bulldozer ou protégeait une famille de l’expulsion ?).

Pendant ce temps, les procureurs israéliens ont tranquillement abandonné les poursuites contre un colon qui a tiré à bout portant sur deux Palestiniens parce que la défense a menacé de demander aux services israéliens de sécurité d’exposer ce qu’ils considèrent comme des informations nuisibles à la sécurité d’Etat (je parie que l’information, c’est que le prévenu, comme les autres colons racistes, et les services de la sécurité d’Etat font équipe). Un autre tribunal a libéré un colon qui a tiré sur un Palestinien (sur la terre palestinienne) prétendant que le Palestinien non armé « semblait le menacer ». L’ « Autorité » palestinienne (dont les autres autorités sont très limitées) a interdit la chaîne de télévision Al-Jazeera, puis l’a dés-interdite (du moins répondent-ils à quelques pressions). Les responsables Hamas et Fatah continuent de détenir des centaines de prisonniers du camp opposé (mais un seul soldat de l’occupation israélienne, dans les mains du Hamas).

Entre temps, les autorités israéliennes d’occupation continuent de « moissonner » des Palestiniens « recherchés », poussant les choses à l’extrême en participant à des manifestations, aidant à couper les grilles de l’apartheid et incitant les manifestants à faire usage de la violence, puis arrêtant ceux qui sont tombés dans le piège (comme cela s’est produit à Ni’lin la semaine dernière). Et le criminel de guerre et ex-premier ministre déshonoré du régime d’apartheid (Olmert) a le culot (Chutzpah) d’écrire et de publier un article dans le Washington Post intitulé (ce n’est pas une plaisanterie) : «Comment parvenir à une paix durable : arrêtez de faire une fixation sur les colonies » !

Peut-être que tout cela cadre avec la situation mal nommée appelée « le syndrome Jérusalem ». Peut-être que comme la grippe A (mais bien plus mortelle), c’est devenu une pandémie qui se répand dans le monde entier. Obama, comme Condy Rice avant lui, l’a attrapée et s’est mis à gémir et à murmurer des bêtises (Condi : « Nous disons qu’Israël doit se retirer des villes, et nous parlons sérieusement ! ». Obama : « Nous disons qu’Israël doit geler l’activité de colonies, et nous parlons sérieusement ! »). Nous parlons sérieusement en donnant à Israël des milliards sur nos impôts, c’est clair… Le Premier ministre du Canada soutient honteusement une entité raciste appelée « Fonds National Juif » (imaginez un « fonds national blanc » qui prend des terres pour en expulser toutes les personnes de couleur). Etc. etc.

Les quelques personnes saines (ou du moins plus saines que la moyenne, ici, au pays de l’apartheid) se sont rassemblées pour essayer de contrer le système (voyez par exemple : « Israel soldiers speak out on Gaza » ou la vidéo « Israel’s Lonesome Doves », mais ce n’est pas facile quand vous nagez à contre-courant et que vous êtes encerclés par des requins qui nagent dans l’autre direction, vous bloquant et vous mordant à la moindre occasion.

Heureusement, quelques personnes saines existent, et d’autres se réveillent tous les jours. J’en rencontre tous les jours. Je viens de donner une conférence à un groupe de 40 jeunes gens brillants et curieux venus du monde entier, et leur compréhension de la situation est stupéfiante.

« Notre stratégie ne devrait pas être seulement de confronter l’empire, mais de l’assiéger. Le priver d’oxygène. Lui faire honte. Le ridiculiser. Avec nos peintures, notre musique, notre littérature, notre entêtement, notre joie, notre ingéniosité, notre intransigeance – et notre capacité à raconter nos propres histoires. Des histoires différentes de celles avec lesquelles on essaie de nous laver le cerveau. L’empire s’effondrera si nous refusons d’acheter ce qu’il vend – ses idées, sa version de l’histoire, ses guerres, ses armes, sa notion d’inévitabilité. Rappelez-vous ceci : Nous sommes nombreux et ils sont peu. Ils ont besoin de nous plus que nous avons besoin d’eux. »

« Un autre monde est non seulement possible, il est en route. Les jours calmes, je peux l’entendre respirer. »

Ces deux citations sont de Arundhati Roy.

Mazin Qumsiyeh
19 juillet 2009.
Source : A bedouin in cyberspace, a villager at home
Traduction : MR pour ISM

L'ONU réclame à Israël un accès sans entrave à Gaza pour réhabiliter les écoles


Des enfants palestiniens dans une école gérée par l'UNRWA à Gaza.

28 juillet 2009 – Les Nations Unies et plus de 25 organisations non gouvernementales (ONG) ont uni leurs voix pour demander à Israël un accès sans entrave au territoire palestinien de Gaza, notamment pour pouvoir y réhabiliter le système éducatif.

« Au cours de l'opération 'Coulée de plomb' [Cast Lead] à Gaza, qui s'est déroulée du 27 décembre 2008 au 16 janvier 2009, 18 écoles ont été totalement détruites et au moins 280 endommagées », indique le communiqué publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et l'Association des agences internationales pour le développement (AIDA).

« Aujourd'hui, un mois après le début de la nouvelle année scolaire et plus de six mois après le cessez-le-feu, aucune de ces écoles n'a été correctement reconstruite ou réhabilitée du fait du manque de matériaux de construction », ajoute-t-il.

« Depuis l'imposition du blocus, les élèves font face à des pénuries chroniques de matériel éducatif, y compris de manuels scolaires, de papier et d'uniformes », indique le communiqué qui reconnaît de récentes mesures pour y répondre. « C'est un premier pas et il est bienvenu. Toutefois, les quantités, les types de biens et la prévisibilité de leur arrivée à Gaza reste bien en-deçà de ce qui est requis pour mener une vie normale ».

« Même avant l'opération 'Coulée de plomb', le système éducatif a été soumis à de graves pressions au cours du blocus israélien de deux ans qui a causé une « crise de la dignité » à Gaza.

« Le droit d'apprendre et à l'éducation est un droit fondamental des enfants » garanti par la Convention sur les droits de l'enfant comme par la Déclaration universelle des droits de l'homme , rappellent les agences qui appellent le gouvernement d'Israël à autoriser d'urgence l'entrée de matériaux de construction et de fournitures pour les écoles dans les semaines qui viennent, ainsi que de garantir l'entrée et la sortie sans entrave des étudiants, des professeurs et des formateurs vers et hors de Gaza.

Parallèlement, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) rappelle que 36 de ses écoles avait été endommagées lors des combats.

« Une semaine seulement après le cessez-le-feu [en janvier], près de 200.000 enfants sont retournés à l'école dans les 221 établissements de l'UNRWA », a déclaré son porte-parole Chris Gunness, à Gaza.

L'UNRWA rappelle qu'outre les écoles ce sont près de 50.000 maisons qui ont été endommagées. L'agence a élaboré un plan de reconstruction de 371 millions de dollars mais il restera dans les placards si le blocus n'est pas levé.

Israël a lancé son opération sur Gaza à la fin du mois de décembre 2008 avec l'objectif déclaré de faire cesser les tirs vers le sud d'Israël de roquettes par le mouvement Hamas, qui contrôle politiquement et militairement ce territoire palestinien. Les combats entre l'armée israélienne et le Hamas ont fait 1.300 morts et 5.300 blessés du côté palestinien ainsi que 14 morts du côté israélien et 530 blessés.

un.org

L'ONU préoccupée de la poursuite des opérations de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem occupées

28 Juil 2009

ONU / Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires politiques, M. Oscar Fernandez Taranko, a exprimé la vive préoccupation de l'ONU devant la poursuite des activités illégales de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem, de la politique de démolition, adoptée par les autorités d'occupation israélienne contre les citoyens palestiniens, ainsi que de la poursuite de la construction du mûr de séparation raciste malgré les appels internationaux à l'arrêter.

Dans une séance tenue hier sur le processus de paix au Moyen-Orient, M. Taranko a indiqué que la situation à Jérusalem est préoccupante, notamment à la suite des indices sur de nouveaux plans israéliens visant à construire 20 unités colonialistes dans la région de cheikh Jarrah.

"Dans un nouveau développement important, les colons juifs, soutenus par les forces israéliennes, se sont emparés hier par la force d'une maison dans la région de cheikh Jarrah", a indiqué M. Taranko qui a souligné, à cet effet, que les instructions de démolition données le mois dernier sans aucune autorisation, ont été appliquées sur le terrain contre trois maisons palestiniennes et que 13 nouvelles instructions ont été données.

Il a indiqué, en outre, que la quantité de carburant que les autorités israéliennes ont laissé entrer dans le secteur ne suffisent pas pour la mise en fonction de la seule centrale électrique de Gaza, ce qui a causé la coupure de l'électricité et la détérioration des services essentiels, tels que les eaux, le drainage, la protection sanitaire et le stockage des médicaments.

Il a rappelé, d'autre part, que le quartette soutient la proposition de l'ONU de commencer la reconstruction de Gaza, et d'ouvrir les passages pour reconstruire les écoles, les hôpitaux et les maisons.

Pour sa part, le coordinateur spécial du processus de paix au Moyen-Orient, M. Robert Seri, a souligné que l'augmentation des instructions de démolition des maisons palestiniennes à Jérusalem, et des activités colonialistes se contredisent avec la loi internationale, appelant Israël à ne pas prendre des décisions unilatérales qui pourraient embraser la situation déjà tendue dans les territoires palestiniens.

L.A.

sana.sy

Mitchell fait état de « progrès » sur la question des colonies

29/07/2009

L’émissaire américain pour le Proche-Orient et le Premier ministre israélien ont eu un entretien « important et productif » sur la question des colonies.                     Dan Balilty/pool/AFP
L’émissaire américain pour le Proche-Orient et le Premier ministre israélien ont eu un entretien « important et productif » sur la question des colonies. Dan Balilty/pool/AFP
PROCHE-ORIENT L'émissaire américain exhorte les pays arabes à des gestes positifs envers Israël pour créer un « environnement » propice à des négociations de paix générales.


L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré hier le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour tenter de le convaincre de geler la colonisation en Cisjordanie afin de relancer les négociations de paix.
« La rencontre a été très productive, a déclaré M. Mitchell. Nous avons fait de bons progrès, nous avons hâte de poursuivre nos discussions pour arriver au point où nous pourrons tous aller de l'avant pour parvenir à une paix globale. » M. Mitchell a réitéré « la vision » du président américain, Barack Obama, « celle d'une paix globale au Proche-Orient qui inclut la paix entre Israël et les Palestiniens, entre la Syrie et Israël et entre Israël et le Liban ainsi qu'une normalisation complète des relations entre Israël et tous ses voisins dans la région ». « C'est notre objectif », a-t-il assuré. M. Netanyahu a confirmé que les deux parties avaient fait « des progrès pour parvenir à un accord qui nous permettra de poursuivre et parachever le processus de paix avec les voisins palestiniens ainsi qu'avec les pays dans toute la région ». En outre, MM. Mitchell et Netanyahu sont convenus de se revoir à une date non précisée. Le Premier ministre israélien doit recevoir aujourd'hui Jim Jones, le conseiller à la Sécurité nationale de M. Obama, et plusieurs autres hauts collaborateurs de la Maison-Blanche.
MM. Mitchell et Netanyahu ont en particulier évoqué la question difficile de la colonisation. L'administration Obama exige un gel total de la colonisation en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est en vue de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens. Selon un rapport officiel cité lundi par le quotidien Haaretz, plus de 300 000 colons israéliens vivent en Cisjordanie. Israël soutient pour sa part que la construction doit continuer dans les colonies pour répondre à leur expansion naturelle, et considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale unifiée, tandis que les Palestiniens veulent établir dans la partie orientale la capitale de leur futur État. Pour ces derniers, c'est la principale pierre d'achoppement en vue d'une reprise des discussions avec les Israéliens.
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a ainsi accusé lundi Israël de n'avoir pas respecté les engagements prévus par la feuille de route « sur le gel de la colonisation, la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est, le démantèlement des colonies sauvages et la libération des prisonniers palestiniens ». « Il est évident que le gouvernement israélien refuse de reprendre les négociations sur le statut final et sur les questions-clés interrompues en décembre 2008 », a-t-il ajouté après une rencontre entre M. Mitchell et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Ramallah, en Cisjordanie. Élaborée par le quartette international (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU), la feuille de route prévoit notamment le gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens et l'arrêt des attaques anti-israéliennes par les groupes armés palestiniens. Mais ce plan est pratiquement resté lettre morte depuis son lancement en 2003.
Parallèlement aux mesures demandées à Israël, M. Mitchell, qui s'est également rendu en Syrie et en Égypte, a exhorté les pays arabes à des gestes positifs envers Israël pour créer un « environnement » propice à des négociations de paix générales avec l'État hébreu. « Nous ne demandons à personne une normalisation complète à ce stade. Nous reconnaissons qu'elle interviendra plus tard dans ce processus », a-t-il dit lundi après une rencontre avec le président Hosni Moubarak. L'Égypte et la Jordanie sont les deux seuls pays arabes à avoir signé des traités de paix avec Israël, mais aucun n'a totalement normalisé ses relations diplomatiques avec son voisin. Parmi les autres pays de la région, seul le Qatar a des relations commerciales avec l'État hébreu.
l'orient le jour

La pression américaine sur Israël s’accroît

publié le mardi 28 juillet 2009

Serge Dumont
C’est une véritable offensive diplomatique sur Israël qu’a déclenchée le président Barack Obama avec l’envoi dès ce dimanche de ses émissaires pour le Proche-Orient et du ministre de la Défense. Au cœur des discussions, la situation en Iran, certes, mais surtout la question des colonies juives en Cisjordanie.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a tenté de minimiser la dégradation patente des relations entre son pays et les Etats-Unis, dimanche, durant le conseil des ministres hebdomadaire, alors que les Etats-Unis ont déclenché une offensive diplomatique au sujet des colonies juives. « Les relations entre Israël et les Etats-Unis sont toujours aussi solides… Il est naturel que des alliés ne soient pas d’accord sur tout et l’important, c’est qu’ils le soient sur l’essentiel », a-t-il déclaré.

C’est que l’ambiance n’est guère à l’optimisme dans l’entourage de Benyamin Netanyahou. Certes, Washington a démenti les rumeurs courant à Jérusalem et selon lesquelles l’administration Obama envisagerait des sanctions économiques à l’encontre de l’Etat hébreu. Cependant, selon le quotidien Maariv, qui n’a pas été démenti, des analystes de l’état-major de Tsahal (l’armée) ainsi que de hauts responsables du Ministère israélien de la défense ont été chargés de plancher sur les conséquences d’un possible gel de l’aide militaire américaine (2,8 milliards de dollars par an).

« Le complexe militaro-industriel israélien se prépare au pire sans être sûr qu’il se produira et en sachant que les Etats-Unis mettraient du temps avant d’en arriver à une mesure aussi extrême », explique le spécialiste Allon Ben David. « Quoi qu’il en soit, la leçon donnée par le général de Gaulle en 1967 (ndlr : l’embargo sur les ventes d’armes françaises à Israël après la guerre des Six Jours) n’a pas été oubliée. Toutes les éventualités sont donc envisagées. »

Offensive diplomatique

Au stade actuel de leur travail, les analystes israéliens estiment qu’en cas d’interruption partielle ou totale de l’aide militaire américaine, leur pays parviendrait à préserver l’essentiel de ses systèmes de défense au prix de coupes dans de nombreux autres budgets. Il devrait cependant abandonner les projets innovants trop onéreux et réduire considérablement le train de vie de l’armée.

D’autres analyses du service d’études des Affaires étrangères ainsi que de « think thank » privés israéliens estiment que l’Etat hébreu n’a pas intérêt à exaspérer l’administration américaine puisque « nous avons plus besoin d’eux que l’inverse ».

Quoi qu’il en soit, c’est pour mieux faire comprendre aux responsables israéliens qu’ils se rapprochent de la ligne rouge que l’administration américaine vient de déclencher un « blitz » diplomatique sur l’Etat hébreu. Celui-ci a débuté dimanche avec l’arrivée à Tel-Aviv de l’émissaire américain pour le Proche-Orient Georges Mitchell. Il se poursuivra dans le courant de la semaine par la venue du ministre de la Défense Robert Gates, puis par celles de Fred Hop (l’adjoint de Mitchell) ainsi que de Denis Ross, le conseiller du président américain pour le Proche-Orient. Selon les proches de Benyamin Netanyahou, d’Ehoud Barak ainsi que du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman – qui joue un rôle marginal dans ces contacts en raison de ses positions extrémistes –, les émissaires américains viendraient « discuter du danger iranien, du terrorisme islamique, du Hezbollah, de la Syrie et d’autres problèmes importants ». Mais les commentateurs ne croient guère à cette explication. « Si Barack Obama a décidé de nous envoyer tout ce beau monde, c’est qu’il a décidé de mettre le paquet pour faire plier Israël sur la question qui tient à cœur à la communauté internationale : l’occupation et la colonisation des territoires », estime l’éditorialiste Dan Margalit. La chroniqueuse Orly Azoulaï constate que « c’est la première fois dans l’histoire des relations israélo-américaines que Washington déclenche un tel pont aérien diplomatique ». Et de poursuivre : « Les deux parties discuteront de l’Iran mais le principal de leurs échanges portera sur la poursuite de la colonisation de la Cisjordanie par Israël qui paralyse la reprise des négociations avec l’Autorité palestinienne ». [1]

[1] Pourtant selon Haaretz, repris en français par Courrier international,

Israël et les Etats-Unis seraient proches de conclure un accord

George Mitchell, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, est arrivé le 26 juillet en Israël, nouvelle étape de sa tournée pour promouvoir la paix dans la région. Dès son arrivée, il a rencontré le ministre de la Défense, Ehoud Barak. Les deux hommes seraient proches de conclure un accord sur la question controversée des colonies juives en Cisjordanie, titre le quotidien de tel Aviv. Washington accepterait que soient menés à terme certains projets immobiliers déjà bien avancés ; Israël s’engagerait à geler les autres pour une durée indéterminée.Selon un récent rapport, 304 509 colons seraient actuellement établis en Cisjordanie, un nombre en hausse de 2,3 % depuis janvier 2009. http://www.courrierinternational.co...

et selon Michel Paul pour RFI le 27 juillet

George Mitchell réitère le soutien des Etats-Unis à Israël

Damas, Tel-Aviv et aujourd’hui Le Caire, , George Mitchell, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, multiplie les rencontres avec en toile de fond, les récents désaccords exprimés sur le dossier de la colonisation. L’émissaire est rejoint dans la région par Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense et par le général Jim Jones, conseiller présidentiel à la Sécurité nationale. Les Etats-Unis sont déterminés à obtenir une paix durable dans la région comme l’a dit le président Obama.

Il semble qu’Américains et Israéliens soient bien décidés à mettre derrière eux la discorde sur la construction dans les colonies de peuplement et dans les quartiers juifs de Jérusalem-Est.

De part et d’autre on utilise le terme « amical » pour définir les rencontres qui ont déjà eux lieu. George Mitchell, l’émissaire spécial de Barack Obama a qualifié les divergences entre les Etats-Unis et Israël, de discussions entre amis et non de conflits entre adversaires.

« Fin de l’alerte », titre le Yediot Aharonot qui souligne que de plus en plus de signes montrent que les Etats-Unis veulent calmer le jeu. Motif selon le journal : Washington est arrivé à la conclusion qu’il n’y a aucun changement dans la position arabe, par conséquent, la tension avec Israël est superflue.

Mais surtout, selon Maariv, Mitchell qui arrive en droite ligne de Damas, propose à Israël d’ouvrir sans plus attendre des négociations directes avec les Syriens. Les Israéliens sautent sur l’occasion et affirment qu’on peut arriver à une ouverture avec Damas.

Le quotidien israélien Ayyam cite pour sa part des responsables israéliens qui se plaignent que le sénateur américain n’ait pas réussi à obtenir de geste de la part de ses interlocuteurs syriens. Mais le titre le plus important ce matin, c’est dans le quotidien Haaretz que l’on peut le trouver, en forme de signal d’alarme qui barre la première page du journal. « Pour la première fois, le nombre de colons en Cisjordanie franchit le cap des 300 000 ».

Après George Mitchell, ce lundi matin, c’est le secrétaire américain à la Défense Robert Gates qui va s’entretenir avec Benyamin Netanyahu et son homologue israélien Ehud Barack. Plus tard, dans la semaine, sont attendus le conseiller à la Sécurité nationale James Jones, et le conseiller spécial d’Hillary Clinton chargé du Proche-Orient, Dennis Ross. Au centre de tous ces entretiens, le programme nucléaire iranien. http://www.rfi.fr/actufr/articles/1...

Evacuation des colons à Cheikh Jarrah, on attend l’audience

Ecrit par Leyla Jad
Tuesday, 28 July 2009
JERUSALEM – La police israélienne a «provisoirement» réussi à evacuer les colons d’une maison, située dans le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est, occupée le lundi 27 juillet.
La maison a été envahie par des colons israéliens qui prétendent être les propriétaire du terrain, en dépit de documents prouvant le contraire. Une audience doit avoir lieu aujourd'hui, pour régler le différend.

Des militants palestiniens et internationaux avaient cherché d’empêcher l’occupation de l’habitation.

La décision d'évacuer les colons a été prise après que le tribunal a émis une injonction provisoire.
Hatem Abdel Qader, un haut responsable du Fatah, qui a été brièvement arrêté pour avoir tenté d’interdire aux colons d'entrer dans la maison, a souligné que les colons ont de faux papiers et que le propriétaire légal est Souleiman Hijazi.

Il a déclaré: «La prise de contrôle de cette maison est un acte de piraterie et de vol à main armée, en collusion avec la police.»

Le quartier de Cheikh Jarrah connaît souvent des invasions de domicile et des affrontements avec les colons. Il y plusieurs conflits en cours concernant de maisons et de terres.

Le groupe de colons Nahalat Shimon a l'intention de remplacer le quartier avec une nouvelle colonie.

Dimitri Dilani, un porte-parole du Fatah pour la région, a averti que «nous ne pouvons pas compter sur les tribunaux israéliens pour le sort de nos personnes et des biens, alors que ces cours font partie du régime d'occupation».

L'audience est prévue pour cet après-midi. (PNN)