samedi 16 avril 2011

L’occupation demande l’interdiction internationale de la Flottille de la Liberté 2

[ 15/04/2011 - 12:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le gouvernement sioniste a envoyé des lettres officielles à plusieurs pays du monde dont les citoyens vont participer à la « Flottille de la Liberté 2 », dont le départ pour la bande de Gaza est prévu le mois prochain. Israël demande à ces pays d’interdire la Flottille et d’empêcher leurs citoyens d’y participer.
La radio hébreu a déclaré vendredi matin que le représentant de l’entité à l’ONU, Meron Reuven, a remis la nuit dernière au Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-Moon, une lettre appelant l’ensemble des pays dont les citoyens vont participer au nouveau convoi de navires vers Gaza, « à affronter ce projet ».
Selon la radio, la Turquie a affirmé avoir reçu une demande de l’entité pour empêcher le départ du convoi prévu fin mai en direction de Gaza. Néanmoins, une source du ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que son pays a précisé à Israël que les préparatifs de ce voyage sont menés sur l’initiative d’organisations de la société civile et que cela n’a rien à voir avec le gouvernement turc.

Les occupants israéliens pratiquent la désinformation contre la flottille de la liberté

[ 15/04/2011 - 19:27 ]
Bruxelles – CPI
Plusieurs sources internationales ont informé la campagne internationale pour lever le blocus de Gaza de l’intention des autorités de l’occupation israélienne de faire passer dans la bande de Gaza quelques douze mille tonnes de produits de construction et d’appareils médicaux saisis par la force durant l’attaque menée contre la flottille de la liberté, il y a environ un an. Mais ces produits étant restés dans de mauvaises conditions, ils sont actuellement périmés, inaptes à l’utilisation.
De ce fait, la campagne européenne, dont le siège est à Bruxelles, a accusé le gouvernement sioniste de pratiquer une politique de désinformation auprès de la communauté internationale. Les occupants veulent par ce geste dire au monde qu’ils laisseront passer les produits de la flottille internationale "La liberté 2", comme ils viennent de le faire pour les produits de la flottille internationale "La liberté". C’est vrai qu’ils l’ont fait, mais après les avoir laissé pourrir. Ce ne sont que des allégations trompeuses visant à inciter la flottille à livrer les marchandises aux occupants israéliens, pour qu’ils les fassent entrer, eux-mêmes, dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, un porte-parole de la campagne européenne dit qu’on ne pourra en aucun cas faire confiance à l’occupation israélienne. Laisser pourrir les produits des bateaux de Marmara et de Rachel Corrie est une preuve de la mauvaise foi des occupants israéliens. Donc, la campagne européenne refuse cette proposition.
Tous les produits de construction, dont le ciment, tous les appareils médicaux sont inutilisables. Les laisser entrer dans la bande de Gaza ne vise qu’à embellir l’image de l’occupation israélienne, en ce moment où la flottille internationale "La liberté 2" s’apprête à s’acheminer vers la bande de Gaza.
Le communiqué confirme que cette nouvelle flottille portera des aides humanitaires et médicales, après que l’Organisation mondiale de la santé a notamment tiré la sonnette d’alarme sur l’épuisement de dizaines de sortes de médicaments dans la bande de Gaza.

Hamas, Gaza et tous les hommes libres pleurent le militant italiien pro-palestiniens

[ 15/04/2011 - 22:28 ]
CPI-Agences
" Le militant pacifiste italien pro-palestinien, Vittorio Arrigoni enlevé à Gaza a été trouvé assassiné par ses ravisseurs", a annoncé vendredi matin le Hamas
Le Hamas, les Gazaouis, les proches, les camarades, les homes libres au monde entier ont été choqués par ce crime "barabre atroce". "Ce qu'on sait, c'est que Arrigoni est une âme palestinienne, mais on sait également que ce crime féroce profite de l'aspect et criminalité des occupants israéliens et sert leur agendas à exterminer toute voix libre, volontaire et au profit des droits du peuple palestinien opprimé", ont annoncé aujourd'hui ces braves hommes en pleurant son destin tragique qui fait vraiement un cauchemar pour eux.
Le Hamas, les Gazaouis, les Palestiniens libres et tous ceux qui ont connu Arrigoni le pleurent avec une grande tristesse, ils l'ont aimé et ils continuent à l'aimer en larmes en plein, ils n'ont pas voulu qu'il parte et les quitte vis-à-vis les crimes israéliens, car il a refusé de rejoindre l'Italie, et a aimé de poursuivre sa mission humanitaire en défendant la question palestinienne et les droits du peuple qui l'avait aimé et luttant contre les crimes, les violations et la sauvagerie des occupants israéliens qui ont aujourd'hui, d'une part ou d'autre, illustré son destin et encouragé ses ravisseurs à prendre terme à son âme qui persite certaninement en dépit de son assassinat dans les rues, les coeurs et l'histoire Gazaouite, l'histoire d'un militant qui a détesté d'être pris comme la plupart des Occidents dans le spectre de la complicité internationale qui appuie les crimes de l'ennemi sioniste et enflamme le terrorisme au nom de la lutte contre le terrorisme.
Les libres partout et les proches de notre fameux Arrigoni s'intérrogent aujourd'hui:"A qui profite ce crime ?" Mais ils réétirent à dire bien sûr rien qu' à l'ennemi terroriste occupant sioniste, ajoutant qu'il continue actuellement et par tous les moyens à mettre la pression sur de divers côtés internationaux pour empêcher les amis pacifistes d'Arrigoni de lancer leur deuxième convoi humanitaire "Flottille de la libeté 2" destiné  à Gaza dans les quelques jours"le mois prochain".
 
Ils soulignent également:" Mais que les commanditaires de cette horreur, quels qu'ils soient, ne s'y trompent pas : ce nouveau cauchemar ne nous arrêtera pas, ne nous dissuadera pas, ne nous fera pas reculer. Les Palestiniens ont donné beaucoup de martyrs à leur juste et noble cause, ils nous montrent depuis longtemps la voie du courage et de la détermination.

De son côté, le membre de la campagne européenne pour la levée du siège sioniste sur Gaza, Mohammed Hanoun, a déclaré juste après ce crime horrible et affrreux, dans une déclaration à la presse,  vendredi 15 /4:"Nous n'excluons pas que l'occupation israélienne d'être derrière cet enlèvement honteux et a poussé des alliés à exécuter ce crime, pour faire impact de l'arrivée des militants de la paix dans "la flotte Freedom 2 ", en dépit de la propagande du groupe ravisseur baptisé " salafiste" qui a prémédité son scénario d'assassinat dans les médias.
En effet, le Hamas, le gouvernement de Haniyeh ont promis de poursuivre les criminels et tout coupable dans l'exécution, de près ou de loin, de ce crime sans précédent dans la bande de Gaza contre un héros pacifiste, courageux, brave et libre, insistant qu'ils vont être jugés et le sang d'Arrigoni est conidéré comme un sang d'une âme palestinienne qui ne sera plus en vain.
Selon un porte-parole des services de sécurité à Gaza, deux des ravisseurs présumés du militant pro-palestinien ont été arrêtés.
Notons que Vittorio Arrigoni est Italien, journaliste, écrivain et militant du mouvement pacifiste pro-palestinien International solidarity mouvement (ISM), séjournait à Gaza depuis août 2008. Il "avait été arrêté par l'armée israélienne en accompagnant des pêcheurs de Gaza, incarcéré et banni, mais était retourné à Gaza par la suite et a refusé de rejoindre son pays l'Italie, pour accomplir sa mission humanitaire en faveur de la question légitime palestinienne et luttant contre les crimes des occupants israéliens dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement au secteur de Gaza assiégé depuis presque 5 ans consécutifs.

Le prédicateur de la mosquée d’Al-Aqsa appelle à la libération des captifs palestiniens

[ 15/04/2011 - 22:35 ]
Al-Quds occupée – CPI
Ismaël Nwahida, prédicateur de la mosquée d’Al-Aqsa, a appelé les institutions juridiques et humanitaires à travailler pour améliorer les conditions d’incarcération des captifs palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes, et à surtout travailler pour les libérer.
Dans son prêche du vendredi 15 avril 2001, le jour du captif palestinien, le cheikh Nwahida a dit : « Nous portons un grand respect pour ces captifs qui devraient être avec les leurs et vivre comme tout le monde. »
Le prédicateur a parlé de la position de l’Islam, qui réserve un bon traitement aux captifs ; cependant, des milliers de captifs palestiniens sont le sujet de toute sorte d’humiliation dans les prisons israéliennes.
Le cheikh Al-Nwahida a aussi parlé des situations de la ville d'Al-Quds occupée et a porté aux Arabes et aux Musulmans la totale responsabilité de ce que la ville d'Al-Quds subit, surtout la judaïsation. Il a appelé à mettre fin à la division palestinienne, à resserrer les rangs, à réaliser l’union, à mettre en échec les conspirations menées contre le peuple palestinien.

Des dizaines de victimes parmi les manifestants contre le mur de séparation discriminatoire

[ 15/04/2011 - 22:39 ]
Ramallah – CPI
Les manifestations hebdomadaires sont sorties, cette semaine aussi, pour protester contre le mur de séparation discriminatoire et contre la colonisation sioniste en Cisjordanie. Et comme chaque semaine, les forces israéliennes d'occupation les ont attaquées et ont fait plusieurs victimes.
Les manifestants ont condamné l’assassinat de l’activiste italien Vittorio Arrigoni de manière catégorique. Ils ont demandé à ce que les criminels soient trouvés et punis.
Dans le village de Nalaïn, les soldats de l’occupation israélienne ont lancé des dizaines de bombes lacrymogènes sur les manifestants. Plusieurs personnes ont été asphyxiées.
Et dans le village de Balaïn, trois Palestiniens ont été blessés et des dizaines d’autres ont été asphyxiés, parmi les manifestants qui appelaient à mettre fin à l’état de division et qui condamnaient l’assassinat de Vittorio Arrigoni, en portant des photos de lui.
Et dans village de Salwan, après la fin de la prière du vendredi, dans la tente de sit-in du quartier Al-Bostan, les jeunes sont sortis manifester contre l’agression sioniste menée contre la bande de Gaza.
Des témoins oculaires rapportent que des forces de l’armée israélienne et des unités spéciales ont attaqué les jeunes avec leurs armes. Les jeunes n’avaient que des pierres pour répliquer.
Et dans le village de Nabi Saleh, les manifestants ont été surpris par un grand nombre de soldats qui les ont violemment attaqués et qui arrêté plusieurs d’entre eux.
Et dans le village d’Al-Maasara, les forces israéliennes d'occupation ont arrêté, aujourd’hui vendredi, deux solidaires étrangères avec la cause palestinienne qui participaient à la manifestation sortie pour commémorer le jour du captif palestinien et pour condamner l’assassinat du solidaire italien Vittorio Arrigoni.

Colère palestinienne contre l’assassinat d’un militant italien

[ 15/04/2011 - 22:43 ]
Gaza/Rome – CPI
Un état de colère a régné sur la bande de Gaza dès que la nouvelle de l’assassinat du militant italien Vittorio Arrigoni a été connu par le public. Il avait été kidnappé par un groupe se présentant comme fondamentaliste.
Aujourd’hui vendredi 15 avril 2011, à l’aube, ce groupe a assassiné le solidaire avec la cause palestinienne Vittorio Arrigoni, dans la bande de Gaza. Il a ensuite publié une bande vidéo montrant Arrigoni les yeux bandés. Il a demandé au gouvernement palestinien de la bande de Gaza de libérer certains de ses éléments détenus dans ses prisons.
Notons que Vittorio Arrigoni représentait un pilier du mouvement de solidarité internationale avec le peuple palestinien et sa cause. Tous ses efforts étaient consacrés à protéger le peuple palestinien et à mettre à nu les pratiques de l’occupation israélienne.
Depuis son arrivée en 2008 à bord du bateau "Gaza libre", il écrivait des rapports quotidiens sur les conditions difficiles des Palestiniens de la bande de Gaza causées par le blocus et les agressions sionistes.
Dans le même contexte, la campagne européenne pour lever le blocus de Gaza a catégoriquement condamné cet assassinat.
Il n’est pas impossible qu’"Israël" soit derrière ce kidnapping et cet assassinat, dit Mohammed Hanoun, membre de la campagne. Tous ces agissements permettent d’envoyer un message de menace à la flottille internationale "La liberté 2" qui veut venir dans la bande de Gaza dans un mois.

Les autorités égyptiennes arrêtent la construction du mur d’acier le long de la bande de Gaza

[ 16/04/2011 - 09:51 ]
Agences
Les autorités égyptiennes ont arrêté la construction d’un mur de métal souterrain qu'avait pour but d'interdire la contrebande d’armes le long de sa frontière avec Gaza, selon des responsables israéliens de la défense.
Des sources ont déclaré que la construction de ce mur long de 10 km a été suspendu, après la chutte du régime de l'ancien président Moubarak en février, selon le Jerusalem Post.
Le Jerusalem Post a rapporté des responsables sionistes que l’Egypte voulait renforcer ses liens avec le Hamas, soulignant qu'ils citaient de la derière amélioration des relations entre les deux côtés (Hamas et l'Egypte) comme preuve, indiquant à la récente visite de Mahmoud al-Zahar, ministre des Affaires étrangères, du Hamas, au Caire où il a rencontré des personnalités politiques égyptiennes ainsi que des responsables militaires et du renseignement.
La source a confirmé que les dirigeants occupants israéliens estiment qu'il y a actuellement une nouvelle relation entre le Hamas et le Caire, ajoutant qu'elles sont liées aux prochaines élections et à l’intention de l'Egypte d'appuyer le Hamas.

La Flottille de la Liberté 2 baptise sa prochaine mission à Gaza "Sois un homme"

[ 16/04/2011 - 09:11 ]
Gaza-CPI
La coalition du convoi international "Flottille de la Liberté 2" a annoncé qu'elle a baptisé sa mission prévue le mois prochain pour Gaza par le slogan "Sois un homme", en l'honneur du défunt pacifiste italien Vittorio Arrigoni assassiné hier à Gaza par un groupe "suspect".
Trouvé dans les premières heures de l'aube de vendredi, le corps d'Arrigoni a été retrouvé mort dans une maison abandonnée dans le nord de la bande de Gaza, quelques heures après avoir été kidnappé par un groupe se décrivant de «salafiste». Ils ont diffusé une vidéo montrant Arrigoni les yeux bandés, pour réclamer la libération de leurs membres dont ils disent qu'ils sont détenus dans les prisons du gouvernement palestinien à Gaza.
La coalition a déclaré dans un communiqué publié en l'honneur du militant pro-palestinien Arrigoni : "Nous allons appeler notre prochain voyage "Sois un homme", en référence à l'humanité d'Arrigoni et à son soutien permanent en faveur des droits des Palestiniens, qui a longtemps lui-même mis sa vie en danger pour eux, par sa grande solidarité."
Il est à noter que le membre de la Campagne européenne pour la levée du siège sioniste sur Gaza, Mohammed Hanoun, a affirmé vendredi juste après ce crime horrible et affreux, dans une déclaration à la presse, qu'il n'exclut pas que l'occupation soit derrière l'assassinat du pacifiste italien pro-palestinien afin d'influer sur les militants pro-palestiniens et qu'ils renoncent à leur mission et annulent le lancement du convoi "la flottille de la liberté 2" qui partira le mois prochain.

Une campagne mondiale de solidarité avec les Maqdissins

[ 16/04/2011 - 10:24 ]
Washington – CPI
Washington a annoncé la fondation d'une campagne internationale pour empêcher la mise en œuvre des plans sionistes de judaïsation d'al-Qods, soutenir les citoyens palestiniens dans la ville sacrée et appuyer leur fermeté sous le slogan "Prenez la route pour al-Qods", avec la participation d'un groupe de personnalités internationales ainsi que des activités politiques, médiatiques et artistiques du monde entier.
Dans un communiqué publié vendredi 15 avril, la Campagne a déclaré que la ville occupée d'al-Qods sera le centre principal de communication et sera reliée à la ville de Ramallah, al-Nassera et Gaza afin de fournir des informations.
"Les Palestiniens dans la ville sacrée sont victimes d'un plan sioniste visant à expulser un grand nombre de familles de leurs maisons pour réinstaller des colons extrémistes sionistes", a déclaré la campagne dans son communiqué.
Elle a démontré avoir examiné les moyens de fournir une assistance aux citoyens palestiniens de Jérusalem (al-Qods occupée) pour renforcer leur fermeté et leur courage face à l'occupation. Tout en soulignant que la nature de son travail se concentrera sur la diffusion des informations et des reportages aux différents médias grâce à des journalistes résidant dans divers pays du monde.
Elle a noté qu'elle tenait à son indépendance complète des partis politiques en vue de son caractère humanitaire, et que les participants ont l'occasion de visiter la ville d'al-Qods ainsi que les villes et les camps palestiniens. Ce sera également l'opportunité pour eux de rencontrer des dirigeants politiques palestiniens pour s'informer sur les conditions humanitaires des gens.

L'aviation sioniste lance des raids aériens à l'est et à l'ouest de Gaza

[ 16/04/2011 - 10:28 ]
Gaza – CPI
Les sources ont déclaré que des avions de combat sionistes de type F16 ont lancé au moins un missile ver le "site de Tunis" appartenant aux brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas et situé dans le quartier de Zaytoun au sud-est de la ville de Gaza.
Elles ont ajouté que le deuxième raid a pris pour cible le "site de Badr" appartenant également  aux brigades d'al-Qassam, et situé dans le camp de Chatea au nord-ouest de la ville de Gaza.
Les bombardements sionistes ont causé de grands dommages dans ces deux sites et les maisons voisines, sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.
Tandis qu'Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité de secours et d'urgences, a confirmé dans une déclaration exclusive au CPI la présence de blessés dans ce bombardement.
Les avions de guerre sionistes poursuivent le survol intenf dans l'espace aérien de la Bande de Gaza à basse altitude.
Il est à noter que c'est la première fois que l'aviation sioniste lance des raids contre la Bande de Gaza depuis l'accord non annoncé d'une trêve, il y a une semaine, suite à l'agression sioniste qui a visé la Bande de Gaza entre le 7 et 9 avril 2011. Cette attaque a causé le martyre de 19 Palestiniens alors que de 70 autres ont été blessés, dont des femmes et des enfants.

Une ONG accuse Israël et l’Italie

16.04.11 
Israël et l’Italie ont une responsabilité dans le meurtre de Vittorio Arrigoni, pacifiste italien militant de l’ONG International Solidarity movement (ISM), dont le corps a été retrouvé dans une rue de Ghaza, a indiqué hier Alfredo Tradarti, coordinateur d’ISM-Italie.
«Il y a des responsabilités spécifiques, politiques et morales d’Israël avec la complicité du gouvernement italien qui compte parmi ses alliés les plus fidèles et les plus cyniques», a affirmé M. Tradarti, cité par l’agence italienne TM news. Le meurtre de Vittorio Arrigoni, enlevé jeudi par des individus armés à Ghaza et retrouvé mort dans la nuit, a été vivement condamné hier par l’Autorité palestinienne qui a dénoncé un «crime odieux», et par Rome qui l’a qualifié de «meurtre barbare». Evoquant la version des faits sur le meurtre de ce militant, le coordinateur de l’ONG en Italie l’a qualifiée de «non fiable», relevant que «des gens ont parlé de pendaison, alors que la plupart des sources ont rapporté que sa mort a été par suffocation». Il a écarté l’éventualité que le militant bénévole pro-palestinien italien «a été tué par un groupe soi-disant ultra-fondamentaliste musulman» tel que rapporté par des médias.
«Il s’agit d’une attaque contre les activistes internationaux qui a des précédents», a-t-il relevé, en citant le cas de «Rachel Corrie, une autre militante d’ISM, tuée en 2003, alors qu’elle tentait d’arrêter un bulldozer israélien à Rafah, et de Tom Hurndall, qui était également un bénévole de l’ISM qui est décédé en 2004 après neuf mois dans le coma à cause d’une balle dans la tête tirée par  un sniper israélien». Le coordinateur a également mis en avant, concernant la mort du bénévole italien, «la responsabilité politique et morale d’Israël et ses complices», citant en particulier l’Europe et les Etats-Unis. M. Tradardi a affirmé en outre qu’il y a plusieurs pays qui tentent de «faire monter le niveau de tension», dans la région, évoquant «la confusion» qui règne à Ghaza, où «des dizaines de Palestiniens ont été tués».

Manifestation à Alexandrie pour une 3ème intifada contre ’Israël’

15-04-2011
Selon le site en ligne des Frères musulmans égyptiens, dans la nuit de jeudi à vendredi s’est tenu un rassemblement à proximité du consulat israélien, au cours duquel les participants entendaient protester contre les agressions israéliennes contre la bande de Gaza, et faire entendre leur rejet de la décision prise par la direction du site social Facebook de fermer la page qui appelait à une troisième intifada.
Selon le site de la confrérie musulmane, ils étaient des dizaines autour du bâtiment du consul, alors que le site francophone du journal israélien Jérusalem Post parlait de centaines de manifestants, et du déploiement d’un contingent de l'armée égyptienne.
Les manifestants scandaient : «la première demande du peuple est de fermer l’ambassade et d’expulser l’ambassadeur », ou alors  «  nous ne partirons pas, c’est lui qui partira » (en allusion à l’ambassadeur, ndlr), ou encore : «  nous la répéterons de génération en génération, nous serons toujours tes ennemis Israël » et encore : «  lève la tête ô Palestine, nous te viendrons par millions de martyrs ».
Sur les panneaux étaient écrits des slogans tels que «  ô sioniste sors dehors, l’Égypte ça y est a fait sa révolte », «  la vengeance, la vengeance, brigades des Qassam », et «  ô Palestine, le 15 mai est pour bientôt ».
Selon l’un des militants Mohammad Abdel Hadi, «  la position honteuse prise par la direction de Facebook de fermer la page de la troisième intifada nous a aidé à rappeler le peuple égyptien de sa cause palestinienne qui ne peut être séparée de lui » reprochant aux évènements liés à la révolution égyptienne d’avoir contribué à faire oublier aux jeunes cette cause.
«  c’est l’une des bêtises de l’ennemi sioniste d’avoir voulu profiter des évènements dans le monde arabe en croyant qu’il sera préoccupé par les révolutions au détriment de la nation arabe et islamique », a-t-il affirmé, précisant que la manifestation d’Alexandrie est une riposte à Facebook et un rappel que la cause palestinienne est toujours vivante dans le cœur des égyptiens.
Les organisateurs de la marche ont réitéré leur appel en faveur du lancement de la troisième intifada à partir du 15 mai prochain, estimant que «  les peuples arabes qui se sont révoltés pour rejeter les entités despotiques qui faisaient pression sur eux, peuvent changer les trais de ce Moyen Orient , et peut former une collaboration populaire commune contre cette entité, afin de libérer alAqsa, et de mettre fin aux division inter palestiniennes nourries par les entité internationales au dépens des intérêts arabes ».

Les « salafistes » d’Al Qaeda/Cia/Mossad ont tué Vittorio Arrigoni

vendredi 15 avril 2011 - 20h:52
Filippo Fortunato Pilato 
La sentence de mort émise par le Mossad à l’encontre de Vittorio Arrigoni depuis « Plomb durci » a finalement été exécutée.
(JPG)
Vittorio Arrigoni
Personne en effet ne nous enlèvera la conviction, même si nous n’avons pas actuellement de preuves, mais elles sortiront, que la mort de Vittorio est l’œuvre des services israéliens infiltrés dans l’inexistant « réseau fantôme » d’Al Qaeda : parce que, sachons-le, quand est écrit Al Qaeda, il faut lire Cia et prononcer Mossad.
Son corps sans vie a été trouvé aujourd’hui à l’aube, vendredi 15 avril, dans une maison abandonnée de la Bande de Gaza.
Trois hommes armés, du groupe jihadiste salafiste auto dénommé « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima », avaient enlevé dans le centre de Gaza le militant pacifiste du Free Gaza Movement, membre aussi de l’ International Solidarity Movement : les ravisseurs demandaient comme rançon au Hamas, qui est en charge du gouvernement à Gaza, la libération de certains salafistes détenus dans les prisons du Hamas (de l’administration carcérale du gouvernement élu, NdT), parmi lesquels aussi Cheikh Al Saidani (plus connu comme Abou Walid al Maqdisi), leader des groupes Tawid et Jihad, affiliés à Al Qaeda.
Hamas dans la Bande de Gaza a la main lourde avec les terroristes, les vrais, qui sentent à plein nez les « services israéliens », et dont les gestes inhumains sont exploités comme excuse pour les représailles sionistes aux dépens de la population de Gaza.
En cas de non acceptation des requêtes des ravisseurs, Vittorio aurait été tué avant 17h. (Heure locale) à Gaza.
Les groupes dirigés par Al Maqdisi/Al Saidani ont fait des dizaines de victimes dans des attaques contre des objectifs civils et Al Maqdisi/Al Saidani a été arrêté par les forces égyptiennes (voir rectification en fin de texte, NdT) il y a à peine plus d’un mois avec l’imputation de divers attentats terroristes, parmi lesquels celui contre un hôtel du Sinaï où une vingtaine de personnes avaient été tuées en 2006.
Voici pour la chronique (informations tirées de plusieurs agences arabes en ligne)
Maintenant une précision et une réflexion.
Une précision. Disons tout de suite, par honnêteté intellectuelle, que tout en partageant les mêmes passion et élan pour la cause commune de liberté et d’indépendance pour la Palestine (pour nous Terre Sainte), les rapports d’amitié avec Vittorio s’étaient interrompus, à cause de ses positions intransigeantes et outrageusement irrespectueuses à l’égard de qui, comme nous et comme l’auteur de ces lignes, manifestait des idées ou une foi différente de la sienne. Ceci dit par amour de la sincérité, afin de ne pas passer pour ceux qui se confondent en louanges pour faire les beaux dans les moments d’émotion et de deuil. Et ceci n’ayant pas la moindre incidence sur le jugement concernant ses qualités humaines et la générosité d’âme qu’il a montrées sur le terrain pendant toutes ces années, qui en font un homme qui doit être évoqué avec l’honneur qu’il mérite.
La réflexion. Quand nous disons « les salafistes d’Al Qaeda /Cia/Mossad ont assassiné Vittorio Arrigoni », nous voulons dire exactement et littéralement ce que nous avons dit. Que Al Qaeda soit une créature organique des jeux de guerre d’occupation étasuniens et israéliens, même un enfant, désormais, le sait et le comprend. Ceux qui parlent du groupe de Ben Laden ou d’Al Qaeda comme d’une entité révolutionnaire qui poursuivrait les intérêts de l’islam, ou bien sont de mauvaise foi ou sont mal informés, ou ne sont pas assez attentifs à ce qui se passe sur l’échiquier géopolitique international en concomitance avec les opérations « al qaedistes ». Parce, depuis le début des opérations en Afghanistan contre les Russes, jamais une seule opération al-qaediste n’a eu lieu sans apporter avec elle une occupation militaire, une escalade guerrière, une intensification des opérations géostratégiques pour repositionner les forces sur le terrain, des pressions politiques pour conditionner des choix nationaux majoritairement répressifs et intrusifs à l’égard des libertés des citoyens. En termes plus simples, si Al-Qaeda n’existait pas, les services secrets israélo-étasuniens auraient dû l’inventer : et en effet Al Qaeda fut une créature des services, dénommée « the base » ou mieux « the data base ».
Indépendamment du fait qu’à Gaza personne ne connaît ce groupe salafiste appelé « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima » ; indépendamment aussi du fait que des sources gouvernementales de Gaza déclarent inexistant tout groupe de ce genre opérant à l’intérieur de la Bande (voir http://www.infopal.it/leggi.php?id=18080), si ce n’est comme micro-réalités manœuvrées par les services secrets israéliens pour créer et générer des conflits et provocations intérieurs, en comptant sur la main-d’œuvre pêchée dans le fanatisme islamique, il faut absolument se poser une question : pourquoi, pour quelle raison, de fantomatiques groupes islamistes en conflit avec le Hamas auraient-ils dû enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus emprisonnés dans les prisons de Gaza ?
Cela n’a aucun sens. Pour faire des pressions de ce genre il aurait fallu enlever des représentants du gouvernement de Gaza ou des représentants islamiques proches du Hamas. Ou bien il aurait fallu enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus islamistes-salafistes dans les prisons italiennes. Toute cette opération de kidnapping a autant de sens qu’enlever un Allemand pour demander la libération d’un Chinois, détenu dans les prisons chinoises.
Et pourquoi, avec tous les militants internationaux présents à Gaza, enlever justement Vittorio Arrigoni ? Devons-nous faire un reload, et revenir deux ans en arrière ? Vittorio, à la différence d’autres militants britanniques, Français, ou autres, était le seul Italien témoin de « Plomb Durci » : il avait vu trop de choses, il était en train de témoigner de trop de choses, en italien. Ses chroniques étaient rapportées dans les journaux et revues, Internet et presse écrite.
Mais surtout une condamnation à mort avait été émise contre lui par les milices sionistes, qui en avaient diffusé la communication en ligne dès le début de l’année 2009, assorties de menaces et proclamations sionistes folles. Voilà la vérité.
Sentence émise, condamnation exécutée.
Repose en paix Vittorio, restons en paix, ou comme tu dirais, toi, « restons humains ». Pour nous cela ne s’arrête pas ici. Jusqu’au bout.
* Filippo Fortunato Pilato pour TerraSantaLibera.org
Rectification :
« Le Cheikh al-Saidani, connu aussi sous le nom de Abou Walid al-Maqdisi, est le principal détenu dont les salafistes de Gaza qui ont assassiné l’italien Vittorio Arrigoni demandent la libération ; il est le leader de Al-Tawhid Wal-Jihad, une formation salafiste engagée dans la Jihad : égyptien d’origine, il a été arrêté il y a un peu plus d’un mois par les services de sécurité du Hamas à Gaza, soupçonné d’avoir participé à une série d’attentats meurtriers dans le Sinaï (19 personnes tuées).
(Voir : http://www.ilmanifesto.it/area-abbo...)

Vittorio Arrigoni : l’élimination « exemplaire » d’un témoin

Lucio Manisco
Il est tout à fait justifié de nourrir plus que quelques réserves sur les motivations présumées et sur les circonstances d’une exécution qui n’a rien d’un enlèvement ciblé pour obtenir la libération de « dirigeants salafistes ». Vittorio Arrigoni n’était pas un dirigeant ou un militant du Hamas, mais le témoin objectif et éloquent des répressions et des tueries israéliennes dans la Bande de Gaza avant, pendant et après l’opération Plomb Durci.
De prime abord, et dans l’attente de la fin des interrogatoires des assassins et des enquêtes, il n’est pas hasardeux de faire l’hypothèse qu’il se soit agi de l’élimination exemplaire et pilotée par l’intermédiaire de tiers - fanatiques stupides ou extrémistes- d’un témoin unique et indépendant, face à l’imminence d’autres initiatives en faveur du peuple palestinien : comme le départ en mai d’une seconde flottille internationale de la paix dirigée vers Gaza.
En dehors du contexte de cette exécution barbare, on se souviendra, même si cela a le même niveau d’insignifiance que toute autre initiative de la politique étrangère italienne, que le président du Conseil Silvio Berlusconi a été le seul chef de gouvernement européen à recevoir la demande israélienne de faire obstacle à notre participation à la flottille de la paix et à s’engager à bloquer le départ du bateau « Stefano Chiarini » chargé d’aides humanitaires destinés au peuple supplicié de Gaza.
Publié sur le blog de l’auteur le vendredi 15 avril 2011
http://www.luciomanisco.com/ultime/...

Articles de Vittorio Arrigoni :
Le blog de Vittorio Arrigoni peut être consulté à :
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
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Les co-auteurs du rapport des Nations unies s’en prennent à Goldstone

publié le vendredi 15 avril 2011
Ed Pilkington et and Conal Urquhart

 
Jilani, Chinkin and Travers, trois membres de la mission, affirment que l’appel à se rétracter sur le rapport des Nations unies est une négation des droits des victimes palestiniennes et israéliennes [1].
Trois membres de la commission d’enquête des Nations unies sur la guerre de Gaza en 2008-09 s’en prennent au quatrième membre, le dirigeant du groupe Richard Goldstone, l’accusant quasiment de présentation inexacte des faits, dans le but de jeter le doute sur la crédibilité de leur rapport conjoint. Dans une déclaration au Guardian, les trois experts en droit international émettent de vives critiques du retournement spectaculaire de Goldstone, exprimé dans un commentaire du Washington Post au début du mois. Goldstone a écrit qu’il regrettait certains aspects du rapport qui porte son nom, spécialement la suggestion qu’Israël avait pu commettre des crimes de guerre en ciblant des civils palestiniens pendant les trois semaines de conflit. Les trois membres de la commission, l’avocate pakistanaise défenseur des droits humains, Hina Jilani ; Christine Chinkin, professeur de droit international à la London School of Economics ; et l’ancien soldat de la paix Desmond Travers – ont jusqu’à cet instant gardé le silence sur les remarques fracassantes de Goldstone. Mais la réponse qu’ils font aujourd’hui est dévastatrice.
Bien qu’ils ne désignent pas nommément Goldstone, ils réduisent à néant plusieurs des principales allégations de son article et ils laissent entendre qu’il a cédé à une pression politique intense.
Ils écrivent qu’ils ne peuvent laisser “ sans réponse les calomnies répandues sur les conclusions du rapport [Goldstone] ", ajoutant que ces calomnies "présentent les faits de façon inexacte dans une tentative pour en délégitimer les conclusions et jeter le doute sur sa crédibilité. " Dans leur critique la plus cinglante, les trois auteurs affirment que "les appels à reconsidérer le rapport ou à se rétracter, comme les tentative pour travestir sa nature et ses objectifs, bafouent les droits à la vérité et à la justice des victimes israéliennes et palestiniennes ". Ils mettent en évidence les "attaques personnelles et la pression extraordinaire subies par les membres de la commission d’enquête ", ajoutant : "si nous avions cédé aux pressions de toutes parts pour édulcorer nos conclusions, nous aurions commis une grave injustice à l’encontre des centaines de civils innocents tués pendant le conflit à Gaza , des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes dont la vie reste profondément affectée par le conflit et le blocus".
Cette commission d’enquête composée de quatre personnes fut mise en place afin d’enquêter sur des crimes de guerre commis à la fois par Israël et par le Hamas pendant la guerre lors de laquelle 1400 Palestiniens – dont plus de la moitié au moins étaient des civils – et 13 Israéliens ont trouvé la mort. Selon le rapport Goldstone, des Israéliens pourraient être tenus individuellement pour criminellement responsables de crimes de guerre potentiels.
Dans son article du Washington Post, Goldstone écrivait que des preuves étaient apparues depuis, émanant d’enquêtes menées ensuite par l’armée israélienne, qui montrent qu’Israël n’avait pas visé des civils de façon organisée. S’il avait su cela à l’époque, "le rapport Goldstone aurait été un document différent," écrivait-il.
L’apparente rétraction de Goldstone concernant des éléments-clé de la mission d’enquête qu’il dirigeait a fait les délices du gouvernement israélien qui s’en est emparé et qui a demandé que le rapport soit rejeté au vu de ses commentaires. Selon un ministre israélien, Goldstone lui-même a promis qu’il allait faire en sorte que son rapport soit "annulé".
Mais les trois autres membres de la mission affirment qu’ils "s’en tiennent fermement aux conclusions du rapport. Ils affirment que ni le Hamas ni Israël n’a produit de preuve convaincante qui en contredisent les conclusions. Les trois auteurs citent le rapport final de l’ONU sur la guerre de Gaza , écrit par un comité de suivi dirigé par la juge Mary McGowan Davies, lequel critique Israël pour la lenteur avec laquelle il a mené son enquête et pour son refus de considérer les allégations les plus graves sur sa conduite. "Les mécanismes qui sont utilisés par les autorités israéliennes pour enquêter sur les incidents se révèlent inadaptés pour établir véritablement les faits et toute responsabilité légale qui en découle."
La déclaration de Jilani, Chinkin et Travers va contrarier toutes les tentative d’Israël pour faire révoquer le rapport Goldstone. Le conseil des droits humains des Nations unies, qui a mandaté la commission d’enquête, a déjà fait savoir clairement que le rapport pourrait être retiré à la seule condition que les quatre auteurs, unanimes, déposent une plainte écrite formelle ou que l’Assemblée générale des Nations unies ou le Conseil des droits humains, votent son rejet.
L’Autorité palestinienne (AP) a fait savoir sa satisfaction après la déclaration des trois membres de la mission."[C’est] un rappel important de ce qui compte – que la vérité doit être établie et la justice rendue. Il est très troublant que des membres du comité dissent avoir subi des pressions pour édulcorer leurs conclusions," a déclaré Ghassan Khatib, porte-parole de l’AP.
"On ne doit pas permettre qu’Israël influe sur les résultats de ce qui doit être un processus objectif. On ne doit pas permettre non plus qu’ Israël enquête sur ses propres actions et qu’il se déclare non coupable. Nous rendons hommage aux membres du comité qui ont le courage de résister à la pression israélienne et qui insistent pour que justice soit rendue."
Le gouvernement israélien a répondu à ces tout derniers développements en réaffirmant sa position, à savoir que le rapport Goldstone était plein d’erreurs depuis le début. "La position d’ Israël sur le rapport Goldstone et le processus qui a mis en place la commission n’a pas changé. L’établissement de ce comité était basé sur des défauts fondamentaux du Conseil des droits humains des Nations unies. Le rapport a été traité de façon éminemment politique par un conseil qui manque d’autorité morale," a déclaré Yigal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
"Nous considérons que la méthodologie, les travaux et les conclusions du comité ont été incroyablement déformés. Cela reste valide, tout comme l’engagement d’Israël de mener une enquête sur lui même, sans tenir compte des résolutions d’organismes étrangers. Nous pensons que nos enquêtes et la transparence qui les sous-tend sont le meilleur reproche à faire aux critiques de l’opération Plomb durci."
[1] voir la déclaration complète des trois experts, en anglais sur l’article source :

Goldstone report : Statement issued by members of UN mission on Gaza war

Statement issued by members of the UN fact-finding mission to Gaza, May-September 2009
Hina Jilani, Christine Chinkin and Desmond Travers
guardian.co.uk, Thursday 14 April 2011
In recent days some articles and comments appearing in the press with respect to the report of the United Nations (UN) fact-finding mission on the Gaza conflict of 2008-2009 have misrepresented facts in an attempt to delegitimise the findings of this report and to cast doubts on its credibility.
The mission that comprised four members, including Justice Richard Goldstone as its chair, came to an end when it presented its report to the UN human rights council in September 2009. The report of the mission is now an official UN document and all actions taken pursuant to its findings and recommendations fall solely within the purview of the United Nations general assembly which, along with the human rights council, reviewed and endorsed it at the end of 2009.
Aspersions cast on the findings of the report, nevertheless, cannot be left unchallenged. Members of the mission, signatories to this statement, find it necessary to dispel any impression that subsequent developments have rendered any part of the mission’s report unsubstantiated, erroneous or inaccurate.
We concur in our view that there is no justification for any demand or expectation for reconsideration of the report as nothing of substance has appeared that would in any way change the context, findings or conclusions of that report with respect to any of the parties to the Gaza conflict. Indeed, there is no UN procedure or precedent to that effect.
The report of the fact-finding mission contains the conclusions made after diligent, independent and objective consideration of the information related to the events within our mandate, and careful assessment of its reliability and credibility. We firmly stand by these conclusions.
Also, it is the prerogative of the UN to take cognisance of any evidence subsequently gathered under domestic procedures that it finds credible and in accordance with international standards. Over 18 months after publication of the report, however, we are very far from reaching that point.
The mandate of the mission did not require it to conduct a judicial or even a quasi-judicial investigation. The mission and the report are part of a truth-seeking process that could lead to effective judicial processes. Like all reports of similar missions of the UN, it provided the basis for parties to conduct investigations for gathering of evidence, as required by international law, and, if so warranted, prosecution of individuals who ordered, planned or carried out international crimes.
In the case of the Gaza conflict, we believe that both parties held responsible in this respect, have yet to establish a convincing basis for any claims that contradict the findings of the mission’s report.
The report recommended that proper investigations and judicial processes should ideally be carried out first of all at the domestic level, with monitoring by the UN. If these proved inadequate, it laid down a roadmap for the continuation of such processes at the international level. In line with these recommendations, the UN human rights council appointed a committee of independent experts to monitor the independence, effectiveness and genuineness of any domestic proceedings carried out to investigate crimes and violations of international law pointed out in the mission’s report.
Many of those calling for the nullification of our report imply that the final report by the follow-up committee’s two members, Judge Mary McGowan Davis and Judge Lennart Aspergren, presented to the human rights council in March 2011, somehow contradicts the fact-finding mission’s report or invalidates it.
In the light of the observations of this committee such claims are completely misplaced, and a clear distortion of their findings. The committee’s report states that, according to available information, Israel has conducted some 400 command investigations into allegations by the fact-finding mission and other organisations. Command investigations are operational, not legal, inquiries and are conducted by personnel from the same command structure as those under investigation. Out of these, the committee reports that 52 criminal investigations into allegations of wrongdoings have been opened. Of these, three have been submitted for prosecution, with two of them resulting in convictions (one for theft of a credit card, resulting in a sentence of seven months’ imprisonment, and another for using a Palestinian child as a human shield, which resulted in a suspended sentence of three months). The third case, related to allegations of deliberate targeting of an individual waving a white flag, is still ongoing.
The committee has expressed serious concerns about the late start and slow pace of the proceedings, their insufficient transparency and the participation of victims and witnesses. Out of the 36 incidents relating to Gaza described in the fact-finding mission report, more than one third remain unresolved or without a clear status over two years after the conflict. The committee concluded that the slow progress could seriously impair the effectiveness of the investigations and prospects of achieving justice and accountability. Therefore, the mechanisms that are being used by the Israeli authorities to investigate the incidents are proving inadequate to genuinely ascertain the facts and any ensuing legal responsibility.
In addition, with regard to the issue of the policies guiding Operation Cast Lead, the committee states that there is "no indication that Israel has opened investigations into the actions of those who designed, planned, ordered and oversaw Operation Cast Lead". In other words, one of the most serious allegations about the conduct of Israel’s military operations remains completely unaddressed.
We regret that no domestic investigations at all have been started into any of the allegations of international crimes committed by members of Palestinian armed groups in Gaza which have fired thousands of rockets into southern Israel. The committee observes the same in its report.
We consider that calls to reconsider or even retract the report, as well as attempts at misrepresenting its nature and purpose, disregard the right of victims, Palestinian and Israeli, to truth and justice. They also ignore the responsibility of the relevant parties under international law to conduct prompt, thorough, effective and independent investigations. We regret the personal attacks and the extraordinary pressure placed on members of the fact-finding mission since we began our work in May 2009. This campaign has been clearly aimed at undermining the integrity of the report and its authors. Had we given in to pressures from any quarter to sanitise our conclusions, we would be doing a serious injustice to the hundreds of innocent civilians killed during the Gaza conflict, the thousands injured, and the hundreds of thousands whose lives continue to be deeply affected by the conflict and the blockade.
The report has triggered a process that is still under way and should continue until justice is done and respect for international human rights and humanitarian law by everyone is ensured.
Ed Pilkington à New York & Conal Urquhart à Jérusalem
publié par le Guardian
traduction : C. Léostic, Afps

Le Hamas traque les salafistes qui ont tué un pacifiste italien à Gaza

16/04/2011
Un militant pacifiste propalestinien italien enlevé par un groupe salafiste à Gaza a été assassiné par ses ravisseurs, a annoncé hier le Hamas, qui a promis de « traquer » les auteurs de ce « crime atroce », inédit dans le territoire palestinien autonome.
Le meurtre de Vittorio Arrigoni, 36 ans, retrouvé pendu dans une maison du nord-ouest de la ville de Gaza quelques heures après l'annonce de son enlèvement, a suscité une vive réprobation, à commencer par celle du Hamas. L'otage italien, journaliste, écrivain, était un militant du mouvement pacifiste propalestinien International Solidarity Mouvement (ISM). Il est le troisième militant d'ISM à trouver la mort à Gaza, après Rachel Corrie et Tom Hurndale, tués en 2003 par les forces israéliennes. Deux de ses ravisseurs présumés ont été arrêtés, selon un porte-parole des services de sécurité du Hamas. « Le gouvernement condamne ce crime atroce qui ne reflète pas nos valeurs, notre religion, nos coutumes et traditions, et affirme qu'il va traquer le reste des membres du groupe et appliquera la loi » à leur encontre, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Ihab al-Ghoussein.
Ce meurtre est le premier d'un étranger à Gaza depuis que le Hamas a pris le pouvoir dans ce territoire en juin 2007. Le mouvement radical Jihad islamique l'a aussi dénoncé, de même que l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, qui contrôle la Cisjordanie et qui s'était d'emblée élevée contre l'enlèvement de l'Italien « contraire aux intérêts du peuple palestinien ». Le ministère italien des Affaires étrangères a parlé de « geste de violence vil et insensé ». L'ISM, « sous le choc », a déploré un acte « commis par des forcenés agissant contre la volonté du peuple » palestinien, mais n'a pas décidé pour l'heure d'évacuer ses militants de Gaza. Une fondatrice du mouvement, Houwada Arraf, a précisé que M. Arrigoni séjournait à Gaza depuis août 2008. « De tous les militants d'ISM à Gaza, c'est lui qui était resté le plus longtemps. Il était très connu, vivant au sein du peuple », a-t-elle dit. Paris a également condamné « vigoureusement le lâche assassinat ».
Après l'annonce de la prise d'otage, les services de sécurité du Hamas ont rapidement identifié un « membre du groupe (salafiste) qui a livré les autres membres et montré l'endroit où se trouvait le militant », selon un porte-parole du mouvement islamiste. Ces services de sécurité « ont trouvé le corps de l'otage tué depuis plusieurs heures d'une façon atroce, selon le rapport du médecin légiste », et l'examen préliminaire a prouvé que l'assassinat a été perpétré « peu de temps après l'enlèvement », a ajouté le porte-parole. Le Hamas a appelé la population à exprimer sa réprobation lors d'une manifestation à Gaza-ville.
Des militants salafistes avaient annoncé jeudi soir, dans une vidéo postée sur YouTube, avoir enlevé Vittorio Arrigoni, menaçant de le tuer à l'expiration d'un ultimatum de 30 heures lancé jeudi à 08h00 GMT au gouvernement d'Ismaïl Haniyeh à Gaza. Ils réclamaient la libération de leurs camarades détenus par le Hamas, notamment le chef du groupe salafiste al-Tawhid wal Jihad, cheikh Hicham al-Saedini, arrêté en mars. On y voyait un otage masqué au visage contusionné, et les ravisseurs se réclamaient d'un groupe jusqu'alors inconnu. Les groupes palestiniens de Gaza se définissant comme « salafistes » comptent plusieurs centaines de membres, selon leurs dirigeants. Un temps compagnons de route du Hamas, ils s'en sont progressivement éloignés, l'accusant de faiblesse face à Israël et dans l'imposition de la loi islamique. Dans un communiqué, al-Tawhid wal Jihad, basé à Gaza, s'est défendu d'avoir commis le meurtre, qu'il qualifie de « résultat naturel de la politique de répression exercée par le Hamas et son gouvernement contre les salafistes ».
Nouveaux tirs de roquettes
Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré hier deux roquettes en direction des villes d'Ashdod et d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, a annoncé la police israélienne. Ces tirs, qui n'ont fait ni victime, ni dégâts, mettent fin à une accalmie de plusieurs jours entre Palestiniens et Israéliens. La semaine dernière, un tir de roquette antichar avait atteint un bus scolaire, blessant grièvement un adolescent israélien. L'armée israélienne avait riposté par une série de raids aéroterrestres qui avaient tué 19 Palestiniens au total. Durant les quatre jours d'affrontements qui ont suivi, les activistes de la bande de Gaza avaient tiré quelque 140 roquettes sur l'État hébreu.
(Source : agences)

Le Sénat américain s’emploie à mettre en cause la validité du rapport "Goldstone"

15 Avril 2011 22:31 
IRIB - Les lobbies sionistes américains remuent ciel et terre, pour faire éviter une condamnation mondiale d'Israël, pour crimes de guerre. Dans ce sens, le Sénat a adopté, jeudi soir, une résolution, demandant à l'ONU d'annuler le rapport "Goldstone", qui accuse Israël d’avoir commis des "crimes de guerre", lors de son offensive de 22 jours contre Gaza. Les sénateurs américains sont allés si loin, dans leur résolution, qu'ils appellent, aussi, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à réformer le Conseil des droits de l'Homme, pour qu'il ne critique plus "injustement" Israël. Pour le rappel, le juge sud-africain, Richard Goldstone, a été chargé, par le Conseil onusien des droits de l'Homme, d'évaluer les éventuels cas de violations desdits droits, pendant la guerre de 22 jours. Le rapport qu'il a rédigé, évoquait de multiples cas de violations des droits de l'Homme, de crimes de guerre et contre l'humanité, commis, par l'armée du régime sioniste, dans les attaques contre les Palestiniens, mais aussi, contre les installations onusiennes. Plus de 1.400 Palestiniens y sont tombés en martyrs, dont près de 500 des femmes et des enfants. Le rapport "Goldstone" a aplani le terrain au renvoi du dossier des crimes de guerre israéliens, à la Cour Pénale Internationale. Parallèlement, le régime sioniste a mobilisé tous ses moyens, surtout, ses défenseurs, à l'intérieur des Etats-Unis, pour mettre en cause la validité du rapport "Goldstone". Des 100 sénateurs américains, 10 sont juifs et plus de 60 autres sont connus, officiellement, comme des Sionistes ou partisans du Sionisme mondial. Le sénat constitue l'une des deux chambres du congrès américain qui est à l'origine de plusieurs lois ou résolutions, adoptées, ces dernières années, dans le sens d'octroyer des prêts à fond perdu à Israël et à soutenir les politiques expansionnistes du régime sioniste. Des figures marquantes des lobbies sionistes américains n'occultent même pas que certains sénateurs votent les plans ou résolutions pro-israéliens, sans qu'ils les aient lus ou sans s'être informés de leurs contenus. Alors que toutes les instances internationales et les organismes de défense des droits de l'Homme considèrent le bilan d'Israël, dans la guerre de 22 jours, comme l'exemple flagrant de crimes contre l'humanité, le Congrès US vient de demander une révision du rapport "Goldstone"; rien de surprenant, si on se rappelle que le Congrès des Etats-Unis est sous l'influence du lobby sioniste, qui en est, d’ailleurs, l'une de ses ressources financières. L'expérience de ce dernier demi-siècle montre que toute objection, au sein du Congrès américain, aux résolutions pro-israéliennes, ferait courir aux députés le risque de défaite électorale. Le comité des affaires publiques américano-israéliennes AIPAC, le lobby le plus influent sur la politique étrangère états-unienne, est, en fait, le grand sponsor des gigantesques campagnes de nombreux congressistes et de tous ceux qui souhaitent intégrer les foyers de pouvoir, à Washington. Bien qu'il restent divisés sur beaucoup de questions d'ordre politique, social et économique, Démocrates et Républicains américains sont sur les mêmes longueurs d’ondes, lorsqu'il s'agit d'assurer la sécurité d'Israël et de défendre ses crimes. Une telle convergence de points de vue s'explique, aussi, par la dépendance financière des personnalités et des partis politiques des Etats-Unis vis-à-vis des Sionistes et par une vaste influence qu'exercent ces derniers sur l'espace politique et médiatique américain.
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Gaza : Enterrement et hommage à Vittorio

vendredi 15 avril 2011
Ziad Medoukh nous envoie quelques photos du rassemblement de ce soir à Gaza pour dénoncer l’assassinat ce matin du journaliste, solidaire et grand militant italien Vittorio Arrigoni.
"Un rassemblement qui a regroupé des milliers de Gazaouis de toutes tendances politiques,et de différentes associations de la société civile, et notamment des jeunes pour rendre hommage à ce solidaire qui est arrivé à Gaza en 2008, et qui a, depuis, décidé d’ y rester aux côtés" des Gazaouis sous blocus.
Un seul slogan lors de ce rassemblement : "Nous sommes tous Vittorio ! "
Ziad Medoukh






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