samedi 7 août 2010

Tony Blair doit être poursuivi

John Pilger, 5 août 2010

      Dans sa dernière colonne pour New Statesman, John Pilger parle du « crime de guerre suprême, » défini en 1946 par les juges de Nuremberg, et de sa pertinence dans le cas de Tony Blair, qui partage la responsabilité de l'invasion de l'Irak à l’origine de la mort de plus d’un million de gens. De nouvelles évolutions dans l’attitude politique internationale et nationale envers les crimes de guerre signifient que Blair est désormais le « Kissinger de Grande-Bretagne. »
      Tony Blair doit être poursuivi, pas traité avec indulgence comme Peter Mandelson, son mentor. Les deux ont produit des mémoires intéressés pour lesquels ils ont touché des fortunes. Ceux de Blair sortiront le mois prochain et il gagnera 4,6 millions de livres. Considérons maintenant la loi de Grande-Bretagne sur la poursuite des crimes. Blair a envisagé et mis en œuvre une guerre d'agression gratuite contre un pays sans défense, que les juges de Nuremberg ont décrite en 1946 comme un « crime de guerre suprême. » Selon des études scientifiques, elle a provoqué la mort de plus d'un million de gens, un chiffre au-delà de l’estimation de l'université Fordham sur le nombre de morts du génocide rwandais.
      De surcroît, quatre millions d'Irakiens ont été contraints de fuir leur foyer et la majorité des enfants sont tombés dans la malnutrition et la maladie. Le taux de cancer près des villes de Fallujah, Najaf et Bassora (le tout dernier « libéré » par les Britanniques), se révèle aujourd’hui plus élevé qu’à Hiroshima. Selon le ministre de la Défense Liam Fox, au parlement le 22 juillet, « Les forces britanniques ont utilisé environ 1,9 tonnes de munitions à l'uranium appauvri en 2003, dans la guerre en Irak. » Toute une gamme d’armes « antipersonnelles » toxiques, comme les bombes à fragmentation, ont été employées par les forces britanniques et zuniennes.
      Ce carnage a été légitimé par des mensonges qui ont été dénoncés à maintes reprises. Le 29 janvier 2003, Blair a déclaré au parlement, « Nous connaissons le liens entre Al-Qaïda et l'Irak... » Le mois dernier Eliza Manningham-Buller, l’ancienne chef du service de renseignement MI5, a déclaré à l'enquête dirigée par Sir John Chilcot, « Il n'y a aucun renseignement crédible suggérant ce lien... [c’est l’invasion] qui a donné à Oussama Ben Laden son djihad irakien. » Questionnée sur l’importance de l’exacerbation de la menace du terrorisme en Grande-Bretagne que cela a entraîné, elle a répondu, « Considérable. » Les attentats de Londres du 7 juillet 2005 étaient une conséquence directe des agissements de M. Blair.
      Des documents publiés par la Haute Cour montrent que Blair a autorisé l’enlèvement et la torture de citoyens britanniques. Jack Straw, ministre des Affaires étrangères à l'époque, a décidé en janvier 2002 que Guantanamo était le « meilleur moyen » pour assurer que les ressortissants britanniques sont « parfaitement détenus. »
      Au lieu de remords, Blair a manifesté une cupidité vorace et secrète. Depuis sa démission du poste de premier ministre en 2007, grâce surtout à ses liens avec l'administration Bush, il a amassé environ 20 millions de livres. Le Comité consultatif de la Chambre des communes sur les nominations à la tête des affaires, qui approuve les postes occupés par les anciens ministres, a été contraint de ne pas rendre public les contrats de consultant de Tony Blair avec la famille royale du Koweït et le géant pétrolier de Corée du Sud, UI Energy Corporation. Il gagne 2 millions de livres par an pour « conseiller » la banque d’affaires zunienne JP Morgan, et des sommes non révélées provenant de sociétés de services financiers. Il gagne des millions pour des discours, dont l’un lui aurait rapporté 200.000 livres en Chine.
      Dans son rôle bénévole mais fastueux en défraiements d'« envoyé de paix » de l'Occident au Moyen-Orient, Tony Blair représente en réalité une voix d'Israël, qui lui a décerné un « prix de la paix » d’un million de dollars. En d'autres termes, sa richesse a augmenté rapidement depuis qu'avec George W. Bush, il a lancé le bain de sang en Irak.
      Ceux qui ont collaboré avec lui sont nombreux. En mars 2003, le Conseil des ministres en savait beaucoup sur le complot visant à attaquer l'Irak. Jack Straw, nommé plus tard « ministre de la Justice, » a fait disparaître des procès-verbaux pertinents du Cabinet, au mépris d'un ordre de les rendre publics du Commissaire à l'information. Se levant tous ensemble pour saluer Tony Blair à sa dernière apparition aux Communes, la plupart de ceux qui sont actuellement en course pour la direction du Parti travailliste ont soutenu son épopée criminelle. En tant que ministre des Affaires étrangères, David Miliband a cherché à couvrir la complicité britannique à la torture, et a promu l'Iran comme prochaine « menace. »
      Des journalistes qui autrefois rampaient comme des exaltés devant Blair et amplifiaient ses tentatives vaniteuses, prétendent à présent l’avoir tout le temps critiqué. En ce qui concerne la duperie du public par les médias, à son grand honneur, seul David Rose de l'Observer a présenté ses excuses. Les révélations de Wikileaks, publiées avec un objectif moral de vérité et de justice*, ont été stimulantes pour un public gavé de force avec la complicité du lobby du journalisme. De célèbres historiens prolixes, comme Niall Ferguson, qui s’est réjouit du rajeunissement de l'impérialisme « éclairé » de Tony Blair, gardent le silence sur la « carence morale, » comme l’a écrit Pankaj Mishra, « [de ceux] payés pour interpréter intelligemment le monde contemporain. »
[* Ndt : Ce n’est peut-être pas si simple, puisque les révélations sont plus anodines pour le Pentagone qu’un bulletin météo. Par-dessus le marché, l’Iran serait désigné par certaines fuites comme sponsor des Talibans, et ce rôle serait aussi attribué à certains éléments du Pakistan. Bref, ces révélations ressemblent à une grossière manipulation sioniste, dont la plausibilité n’a aucune importante puisqu’il suffisait qu’elles soient formulées pour que ceux qu’elles arrangent puissent les privilégier comme la vérité, avec le public pour témoin.]
      Que Blair soit pincé, est-ce que cela restera un vœu pieux ? Tout comme le gouvernement Cameron comprend la « menace » d'une loi faisant de la Grande-Bretagne une escale risquée pour les criminels de guerre israéliens, un risque similaire, du moins d'être arrêté et interrogé, attend Blair dans un certain nombre de pays et territoires. C’est désormais le Kissinger de Grande-Bretagne, qui, avec les soucis d'un fugitif, a planifié longtemps son voyage en dehors de Zunie.
      Deux événements récents apportent du poids à cela. Le 15 juin, la Cour pénale internationale a pris la décision historique d’ajouter l'agression à sa liste de crimes de guerre à poursuivre. Elle l’a définit comme un « crime commis par un dirigeant politique ou militaire qui, de par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste à la Charte [des Nations Unies]. » Des juristes internationaux l’ont décrite comme un « saut de géant. » La Grande-Bretagne est signataire du Statut de Rome qui a créé le tribunal, et elle est tenue par ses décisions.
      Le 21 juillet, debout à la télévision (despatch box) des Communes, le vice-premier ministre Nick Clegg a déclaré illégale l'invasion de l'Irak. Lors de cette toute dernière « clarification, » où il parlait personnellement, il a fait « une déclaration selon laquelle le tribunal international s’y intéresserait, » a déclaré Philippe Sands, professeur de droit international à l'University College London.
      Après avoir joui de son ascendance douillette, Tony Blair, qui est issu de la haute bourgeoisie de Grande-Bretagne, peut à présent réfléchir aux principes du bien et du mal que sa lignée exige de ses propres enfants. La souffrance des petits irakiens restera un spectre qui hantera la Grande-Bretagne pendant que Blair restera libre de profiter.

Original : www.johnpilger.com/page.asp?partid=583
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Appui populaire à l'intégration d'un navire américain à la prochaine flottille sur Gaza

06 Août 2010
New York - Des centaines d'Américains se sont rassemblées au niveau des ports de New York la nuit dernière dans le but de faire la collecte d'argent pour pouvoir assurer l'intégration d'un navire américain à la prochaine flottille internationale dans le but de briser le blocus qui frappe la bande de Gaza depuis /4/ ans.
Les organisateurs de cette manifestation appelée "L'Amérique à Gaza", ont indiqué qu'ils ont besoin de collecter au moins 370 mille $ le mois prochain pour lancer le navire /Audace d'espoir/ parmi les autres navires de la prochaine flottille internationale. Pour sa part, Anne Right, ancien colonel dans l'armée américaine et l'un des initiateurs de cette campagne a précisé qu'elle est décidée à envoyer ce navire américain au nom du peuple américain. Michael Rithner, chef du centre des droits constitutionnels a indiqué que la campagne au niveau populaire est le seul moyen qui va changer la situation à Gaza, précisant que la situation est très difficile à Gaza et tout ce qu'on fait les pays du monde pendant les quatre années du blocus c'est de parler de ce problème sans aucune action palpable sur le terrain.Pour Rithner, la situation à Gaza changera quand les gens contribuent vraiment aux actions dans le but de briser le blocus qui est illégal.De son côté, l'étudiante Emilie Henotchovitch, âgée de /21/ ans, blessée par une bombe lacrymogène lancée par les soldats israéliens lors d'une manifestation dans les territoires palestiniens occupés, où elle a perdu un œil, a expliqué qu'elle est revenue à son pays pour participer activement dans les campagnes de collecte des fonds pour briser le blocus israélien imposé à Gaza.
T. Slimani
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L’impossible décision d’Abbas

Ramallah - 06-08-2010

Par Khaled Amayreh 
Le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas est confronté à un dilemme politique croissant qui pourrait, selon certains observateurs, l’obliger à démissionner. Ce dilemme tient à l’impossibilité de trouver un équilibre entre la pression états-unienne intense en coulisses pour entamer des pourparlers de paix ouverts avec Israël, et la pression de la rue palestinienne, tout comme du propre parti Fatah d’Abbas, pour rester en dehors des discussions dans les circonstances actuelles, quel qu’en soit le coût.












Fresque murale dans le camp de réfugiés d’Aida, Bethléem. L’homme tient sa hayiyah (carte de réfugiés).
La plupart des Palestiniens pensent que se soumettre à la pression des Etats-Unis revient à capituler devant les exigences et les diktats israéliens. En début de semaine, le Président Obama a envoyé une lettre à Abbas pour lui dire que l’AP devait reprendre les pourparlers de paix avec Israël, ou en subir les conséquences. Pour la plupart des Palestiniens, il est clair que le mot « conséquences » fait allusion au retrait de l’aide financière versée par Washington, sans laquelle il est douteux que l’AP puisse survivre longtemps.
Les Etats-Unis versent à l’AP des centaines de millions de dollars par an, principalement pour payer les salaires des plus de 100.000 cadres militaires, et fonctionnaires. Pour la majorité des Palestiniens, payer ces salaires constitue la fonction principale, sinon la raison d’être, du régime de l’AP.
Saeb Ereikat, le négociateur de l’AP, a parlé avec une franchise inhabituelle de la « pression américaine » lors d’un entretien télévisé sur la chaîne Palestine TV de l’AP le 31 juillet. « Les Américains font le forcing pour nous faire entrer dans des discussions sans conditions préalables et ouvertes qui ne mèneront certainement nulle part. Le Président Abbas dit « Non », mais nous pourrions être incapables de tenir longtemps cette position sans un véritable soutien palestinien, arabe et islamique. »
Selon des sources dignes de foi à Ramallah, l’administration Obama aimerait voir l’AP rejoindre des pourparlers directs et virtuellement inconditionnels avec Israël sans que ce dernier ne remplisse aucune des conditions palestiniennes, y compris le gel de l’expansion coloniale juive et l’acceptation israélienne que l’éventuel Etat palestinien serait établi dans les frontières de 1967. Israël ne considère pas la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem Est comme des « territoires occupés », mais plutôt comme des « territoires disputés ».
A la Muqata (quartier général du gouvernement) de Ramallah, la plupart des responsables palestiniens considère la soumission à ces exigences américaines comme un suicide politique, non seulement pour Abbas mais pour le mouvement Fatah.
Selon l’analyste politique palestinien Hani Al-Masri, se lancer dans des discussions directes avec Israël en l’absence de garanties solides serait « une erreur gigantesque ».
Il a déclaré : « Je pense que la direction de l’AP s’embarquerait dans un suicide politique si elle acceptait de s’engager dans des pourparlers directs selon les conditions israéliennes, ou, plus correctement, les diktats israéliens. De tels pourparlers, même s’ils durent de nombreuses années, n’apporteront aucun résultat concret aux Palestiniens. Et il serait hautement naïf d’attendre [que] la communauté internationale, qui a totalement échoué à obliger Israël à geler l’expansion coloniale, à abandonner le butin de la guerre de 1967 et à mette fin à l’occupation de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de Jérusalem Est. »
Al-Masri a suggéré que l’objectif principal des pourparlers directs était de dépouiller les négociateurs palestiniens de la dernière monnaie d’échange qui leur reste – le problème des réfugiés. « Il semble qu’il y ait la volonté [du côté de l’AP] de faire un compromis sur le problème des réfugiés en échange d’un éventuel Etat. Mais Israël veut liquider la cause des réfugiés sans mettre fin à l’occupation. Et surtout, Israël ne veut ni enlever les colonies, ni reconnaître le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. 
L’écrivain palestinien, ancien confident d’Abbas, a exhorté la direction palestinienne à adopter une troisième position, à savoir refuser la pression des Etats-Unis. Il a argumenté qu’Abbas pourrait toujours contrer les Américains (Etats-Uniens, NdT), ainsi que la communauté internationale toute entière, avec le fait que la grande majorité du peuple palestinien, ainsi que le Mouvement Fatah, rejettent les conditions sous lesquelles on demande à l’AP d’entamer des discussions directes avec Israël.
« Dans tous les cas, il n’y a absolument rien qui justifie un « suicide politique » pour les beaux yeux d’Obama, le président dont l’administration ne nous a rien offert à part des fausses promesses et des paroles et des discours mensongers. »
On ne sait pas comment Abbas louvoiera maintenant pour son avenir et celui du peuple palestinien, naviguant dans des mers agitées, avec peu d’espoir de sécurité.
Dimanche, le comité exécutif de l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), l’organe décisionnaire palestinien le plus élevé, a réitéré son soutien à la position d’Abbas, à savoir qu’une reprise des discussions avec Israël devrait être basée sur une reconnaissance claire que la ligne d’armistice de 1967 serait la future frontière entre Israël et un futur Etat palestinien.
A la suite d’une rencontre à Ramallah, le responsable de l’OLP Yasser Abed Rabbo a dit que la position palestinienne devait insister sur le gel de l’expansion coloniale juive, en particulier à Jérusalem Est. « Sans de telles garanties, les pourparlers échoueront avant même d’avoir commencé. »
Abed Rabbo a ajouté que dans les prochaines semaines, d’autres délibérations auraient lieu et que le « panorama général » serait présenté au Comité Central de l’OLP pour prise de la décision finale. Abed Rabbo a décrit les garanties qu’Obama aurait offertes à Abbas comme « vagues, et ayant plus de forme que de fond. » « Soyons clairs, la reprise de pourparlers directs sans garanties et sans date limite ne fera que condamner ces pourparlers à revenir à un cycle vide et, finalement, à subir le même sort que les séries de discussions précédentes. »
Le soutien prévisible du Comité Central de l’OLP à la « fermeté » d’Abbas (c’est-à-dire son refus de reprendre les négociations avec Israël sans de solides garanties) pourrait renforcer la position d’Abbas vis-à-vis de l’administration Obama et/ou conduire à l’intensification de la pression des Etats-Unis sur le leader de l’AP. D’où la question que posent de nombreux Palestiniens : « Quelle route va prendre Abbas – celle d’apaiser Washington ou celle de satisfaire les aspirations du peuple palestinien ? »
Le Comité de Suivi de la Ligue Arabe, qui a donné à Abbas un « feu orange » pour revenir à des discussions directes avec Israël mais au moment de son choix, semble espérer que les Palestiniens réussiront à renvoyer la balle du proverbe dans le camp israélien. Cependant, la décision du Comité, qui a été interprété par certains intellectuels palestiniens comme une trahison de la direction de l’AP, semble avoir encore davantage affaibli la position palestinienne globale.
Une des expressions de cette trahison supposée est que le Comité n’a pas réussi à établir un lien clair entre la reprise des pourparlers avec Israël et les exigences palestiniennes quant au gel de l’expansion coloniale et aux autres questions traitant de ce que pourrait être le règlement de statut final.
Pendant ce temps, le Hamas a exhorté l’AP de refuser de se soumettre à l’intimidation états-unienne, qu’elles qu’en soient les conséquences. Le chef du bureau politique du groupe islamique, Khaled Meshaal, a dit lors d’un rassemblement à Damas dimanche que l’acquiescement officiel arabe à des discussions avec le régime sioniste était sans valeur. « La couverture arabe donnée à Abbas pour la reprise des pourparlers n’a aucune légitimité. Cette position a été imposée aux Arabes par Washington. » 

Réactions aux menaces de Netenyahu: "Pas besoin de verbes, il faut des actes"

06/08/2010  
Les propos menaçants et belliqueux du premier ministre israélien Benjamin Netenyahu contre le Liban n'ont pas tardé à s'effondrer devant les inquiétudes israéliennes d'une nouvelle guerre non calculée.
Les derniers affrontements entre l'armée de l'occupation israélienne et libanaise ont ravivé la polémique entre les classes politique, médiatique et sécuritaire sionistes, la majorité exigeant d'éviter une "aventure non calculée" avec le Liban, dont les frontières ne ressemblent à aucune autre frontière.    
Selon le quotidien Haaretz, Israël ne doit pas commettre d'erreurs ni faire de calculs étourdis. "Ce n'est pas le temps de défendre la souveraineté israélienne jusqu'au denier millimètre.  L'armée israélienne pouvait reporter le déracinement des arbres pour éviter des dangers non calculés".  
Ces déclarations s'opposent aux propos de Netenyahu qui a adressé hier une sévère mise en garde au Liban de ne pas mettre à l'épreuve la détermination israélienne à défendre les civils et les soldats.  "Notre politique est claire", a-t-il encore déclaré, assurant qu' « Israël répond et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats ». 
Dans un communiqué séparé en anglais, il s'est aussi adressé à la communauté internationale : « Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression. Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possible. Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix ». 
L'analyste militaire à la télévision israélienne Alone ben David a réagi contre les menaces de Netenyahu: "Ces propos ne servent pas l'intérêt d'Israël, surtout qu'ils ne correspondent pas à l'action sur le terrain. Il n'y a pas eu de riposte au bombardement d'Eilat, et la riposte contre le Liban était relativement limitée. Nous avons besoin d'acte et non de verbes".  
Sur un autre plan, les Israéliens poursuivent leur campagne contre l'armement de l'armée libanaise, profitant des derniers affrontements au Sud Liban.
A ce sujet, le spécialiste dans les affaires libanaises D. Omri a affirmé: "Tout le monde sait que les armes en possession de l'armée libanaise et le Hezbollah seront utilisées contre Israël. Nous ne devons pas oublier que cette armée (libanaise: ndlr) a combattu Israël lors de la seconde guerre, et que 49 soldats libanais y ont été tués".  "Ces incidents sont très influents sur la campagne menée par Israël au Conseil de sécurité et auront des répercussions sur la livraison d'armes au Liban de la part des Etats-Unis et la France", a renchéri Or Hiller, correspondant à la télévision israélienne.  
Pour le  journaliste au Haaretz Gideon Livi, les demandes israéliennes de permettre à l'armée libanaise d'assumer ses responsabilités au Sud Liban ne sont plus valables. "Nous exigeons que la livraison d'armes au Liban cesse, parce que son armée n'a pas accepté de jouer le rôle d'entrepreneur en faveur d'Israël, mais au contraire, elle a agi en tant qu'armée d'un pays souverain, ce qui est interdit pour Israël", a-t-il conclu. 

Des ex-CIA mettent en garde Obama: Israël pourrait bombarder l’Iran ce Mois -ci !

06/08/2010       
« Veteran Professionnals for Sanity » , un groupe d’anciens officiers des services secrets et de l’armée, ont mis en garde le président Obama dans un mémo qu’ « Israël » prépare une attaque contre l’Iran ce mois ci, et qu’Obama doit dénoncer publiquement une telle attaque pour éviter une guerre plus étendue et la destruction éventuelle d’ « Israël ».
Le mémo des VIPS affirme que Netanyahou projette une attaque surprise contre l’Iran rendant intenable la position des Eats-Unis et les obligeant à fournir un soutien total à une campagne militaire. 
« Nous vous écrivons pour vous mettre en garde sur la probabilité qu’Israël attaque l’Iran dés ce mois ci. Cela conduira probablement à une guerre plus étendue » déclare le mémo des VIPS adressé au président.           
Les experts du renseignement explique que la tactique d’ « Israël » c’est de lancer une guerre par surprise et puis faire en sorte que cela soit politiquement intenable pour Obama afin qu’il offre le soutien total de l’armée US pour la campagne.        
Le mémo met l’accent sur l’attitude de Netanyahou persuadé que le  gouvernement US est à la disposition d’ « Israël » pour satisfaire ses demandes faisant référence à des commentaires qu’il avait fait il y a 9 ans à la télévision israélienne. 
« L’Amérique est quelque chose qui peut être facilement activé. Activé dans la bonne direction… Ils ne se mettront pas en travers de notre chemin… 80% des américains nous soutiennent. C’est absurde » a dit Netanyahou. 
« Nous espérons que vos conseillers vous ont dit que l’objectif premier  d’Israël c’est un changement de régime et non pas les armes nucléaires iraniennes, » selon ce que déclare le mémo ajoutant : « une déclaration  publique forte de votre part, mettant personnellement en garde Israël de ne pas attaquer l’Iran empêchera probablement une telle action d’Israël. » 
Les membres du VIPS ont donc lancé un appel à Obama disant que lui seul peut  actuellement empêcher une attaque contre l’Iran qui pourrait se produire dés ce mois-ci.
Ils font également remarquer que les dirigeants de l'entité israélienne, ont utilisé dans le passé l'argument selon lequel les Etats arabes menacent de déclencher une guerre contre l’entité sioniste, justifiant ainsi la guerre israélienne de 1967 et l'occupation des terres arabes. 
Ils confirment que d’après les calculs israéliens,  les chances d’une guerre sont de plus en plus réelles à cause d’une éventuelle reprise des pourparlers entre l'Iran et la communauté internationale le mois prochain sur un accord d'échange en uranium.
Dans leur mémo, ils précisent que dés  le début des négociations en Septembre, considérés par les dirigeants de l'entité israélienne comme une fausse-manœuvre, "Israël" estime avoir une opportunité pour lancer une attaque pour empêcher à un tel accord.  
Les membres des VIPs demandent à Obama de ne point faire confiance à Netanyahou  car il peut affecter les performances de l'administration américaine avec le soutien du Congrès. C’est pourquoi ils exigent d’Obama de clarifier aux  Israéliens que les Etats-Unis sont opposés à une attaque surprise contre l'Iran, soulignant qu’une telle position émanant du président américain pourrait dissuader l’entité sioniste d’attaquer l’Iran !  
Enfin le mémo conclu,   qu'il n'y a aucune garantie que la guerre aboutissent à de bons résultats, même avec l'intervention des États-Unis. Selon le texte «si les États-Unis ont de nombreuses victimes, les Américains se rendront compte que ces pertes sont dues à des allégations israéliennes exagérées concernant la menace nucléaire iranienne, et alors il n’est pas surprenant qu’Israël perd une grande partie de son statut aux États-Unis."
 
La lettre est signée par :
Phil Giraldi, ancient de la CIA (20 ans), Larry Johnson, ancient de la CIA;  (24 ans), W. Patrick Lang, Col., USA, Special Forces (ret.); Directeur of HUMINT Collection, Defense Intelligence Agency (30 ans),  Ray McGovern, US Army Intelligence Officer, CIA (30 ans), Coleen Rowley,  FBI (24 ans), et Ann Wright, Col., US Army Reserve (ret.), (29 ans); Foreign Service Officer, Department of State (16 ans).
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L’armée nationale libanaise surprend Israël

vendredi 6 août 2010 - 07h:29
M. Saadoune
Le Quotidien d’Oran
Face à un Etat israélien agressif et belliciste, les trêves finissent toujours par être rompues. Les affrontements qui ont eu lieu mardi entre des soldats libanais et israéliens le confirment amplement. Hier, le ton était à l’accalmie, mais l’événement qui a fait trois morts libanais, deux soldats et un journaliste, et un lieutenant-colonel de l’armée israélienne est instructif.  
En la matière, deux ou trois enseignements sont déjà tirés par les états-majors d’un Proche-Orient où les bruits de bottes se font de plus en plus clairement entendre. Le premier des enseignements est qu’à la « surprise » d’Israël, l’armée libanaise a eu un comportement d’armée nationale.
Face à une provocation israélienne, l’armée du pays du cèdre a réagi. Et elle a fait savoir, par le biais d’un de ses porte-parole, que toute nouvelle agression israélienne sera suivie d’une réponse appropriée. « La riposte sera la même en cas de n’importe quelle agression à la frontière contre le Liban », a affirmé le porte-parole militaire en référence aux heurts. « Toute agression sera lourde de conséquences ».
La zone concernée est une délimitation frontalière contestée par le Liban et en principe toute action susceptible d’y être entreprise doit l’être sous la supervision de la Finul. C’est cela qui s’est passé, hier, pour le déracinement des arbres qui gênaient les observations des Israéliens. Mardi, l’armée israélienne a agi de manière unilatérale comme si elle voulait tester l’armée libanaise qui fait l’objet depuis quelques mois d’une campagne israélienne soutenue en direction de la France et des Etats-Unis pour que ces pays ne lui fournissent pas d’armes.
Une opportunité pour les Etats arabes
L’armée israélienne qui peut compter sur la Finul découvre que l’armée libanaise ne considère pas le Hezbollah comme un ennemi mais qu’elle entretient de bonnes relations avec l’organisation de résistance. Ehud Barak vient d’ ailleurs de renouveler son appel - son injonction - aux Américains et aux Français de cesser de livrer des armes à l’armée libanaise. Le ministre de la Défense israélien a déploré que les Etats-Unis et la France « aient fourni des armes sophistiquées au Liban, qui ont été utilisées lors des heurts de mardi et qui pourraient tomber dans les mains du Hezbollah ». Barak est habitué à ce genre d’admonestation. Il y a quelques jours, il avait osé, comme s’il avait un droit de véto, critiquer la nomination du chef des services de renseignements turcs, provoquant une réaction sèche et sans équivoque d’Ankara. Peut-on espérer que les Etats arabes vont décider de s’occuper directement de l’armement de l’armée libanaise au lieu de laisser des Etats sous influence du lobby sioniste le faire ? On le souhaite, mais on peut en douter...
Les Etats arabes ont une opportunité réelle de soutenir le Liban. A plus forte raison quand son armée démontre qu’elle ne restera pas les bras croisés devant les agressions israéliennes que la très ambiguë Finul ne veut pas voir. C’est d’ailleurs le second enseignement important de « l’incident » frontalier : la Finul n’est pas neutre, elle est là pour relayer l’armée israélienne et servir exclusivement Israël. La presse libanaise est, de manière quasi unanime et à juste titre, très sévère à l’égard de la Finul. Le journal Es Safir constate que les forces de la Finul « ont battu en retraite, quitté les lieux des combats et observé de loin le cours des événements ». La même Finul n’hésitait pourtant pas, à la grande colère des villageois libanais, à se livrer à des descentes de reconnaissance dans les villages libanais. Quand aux incursions israéliennes, cette force très partisane ne les voit pratiquement jamais.
L’unité nationale ciblée
Aucun Libanais n’a donc été surpris d’entendre la Finul affirmer que les arbres objet de l’incident se trouvent en territoire israélien. De fait, au-delà de la Finul, l’événement vient de rappeler que les institutions internationales - Conseil de sécurité, Tribunal international - font l’objet d’une redoutable instrumentalisation contre l’unité du Liban.
Ainsi l’incrimination annoncée de membres du Hezbollah par le tribunal ad hoc ne surprend que ceux qui veulent bien l’être. Car la cible évidente de ces manœuvres est bien entendu le parti de Hassan Nasrallah. Mais comme ce mouvement de résistance représente réellement une très forte proportion de la population libanaise, c’est bien l’unité du pays qui est ciblée. D’autant que la ligne de fracture entre soutiens à la résistance et partisans du rapprochement avec Israël ne recoupe pas les frontières confessionnelles. L’armée libanaise, multiconfessionnelle et creuset du patriotisme en est l’exemple vivant. Le fait qu’Israël mène campagne contre l’armée libanaise n’est donc pas un hasard. Le démantèlement de réseaux d’espionnage israélien le montre, l’armée libanaise se place résolument dans une logique de sécurité nationale.
Elle ne se trompe pas d’ennemi. A plus forte raison, quand il s’agit d’un ennemi qui se prépare ouvertement à essayer de faire oublier son échec de l’été 2006. Mais les Israéliens le savent, s’ils peuvent déraciner quelques arbres, ils auront bien plus de mal à en faire autant avec la résistance libanaise, l’armée libanaise et les patriotes de ce pays. Face à un ennemi disposant des moyens de ses alliés impériaux, les Etats arabes commettraient une autre funeste erreur en oubliant le Liban.
Ils doivent soutenir économiquement le pays, bien entendu et c’est bien là la moindre des choses. Mais ils doivent déjà agir énergiquement pour que l’armée libanaise dispose des moyens nécessaires pour faire face à l’arrogance d’Israël.
6 août 2010 - Le Quotidien d’Oran - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lequotidien-oran.com/ind...
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Ce qu’Israël attend effectivement de sa campagne de bombardement de l’Iran

samedi 7 août 2010 - 07h:30
Gareth Porter
La justification du bombardement israélien de l’Iran avancé par Reuel Marc Gerecht coïncide avec l’ouverture d’une nouvelle campagne du lobby israélien en faveur de la résolution 1553 proposée à la Chambre des représentants par laquelle celle-ci exprimerait son plein appui à une telle attaque israélienne.
Dans cette campagne, il est important de comprendre que l’objectif de Gerecht et du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahou est d’appuyer une attaque israélienne afin d’impliquer les États-Unis dans une guerre totale, directe avec l’Iran.
C’est la stratégie adoptée depuis longtemps envers l’Iran, parce qu’Israël ne peut pas mener une guerre en Iran sans la pleine participation des USA. Israël veut être sûr que les USA finiront la guerre qu’il veut lancer.
Gerecht espère ouvertement que toute réaction iranienne à une attaque israélienne déclencherait une guerre totale des USA contre l’Iran. « Si Khamenei a une pulsion de mort, il laissera la garde révolutionnaire poser des mines dans le détroit, entrée du golfe persique » écrit Gerecht. « Ce serait la seule chose qui pousserait le Président Obama a frapper l’Iran militairement... » Gerecht suggère que la même logique s’appliquerait à tout acte « terroriste iranien contre les USA après une frappe israélienne » ; par cela il entend en fait toute attaque contre une cible US au Moyen-Orient. Gerecht écrit qu’Obama pourrait être « obligé » de menacer l’Iran de représailles majeures « immédiatement après une attaque surprise par Israël ».
C’est la phrase clé dans cette très longue argumentation de Gerecht. Obama ne sera pas « obligé » de se joindre à l’agression israélienne contre l’Iran à moins de pressions politiques intérieures irrésistibles. C’est la raison pour laquelle les Israéliens sont déterminés à rallier une forte majorité au Congrès et auprès de l’opinion publique en faveur de la guerre, coupant ainsi l’herbe sous le pied d’Obama.
Sans la certitude qu’Obama serait prêt à rejoindre la guerre derrière Israël, il ne peut y avoir de frappe israélienne.
L’argument de Gerecht au sujet de la guerre repose sur un scénario cauchemardesque irréel dans lequel l’Iran distribue des armes nucléaires aux extrémistes islamistes dans tout le Moyen-Orient. Mais le véritable souci des Israéliens et de leur groupe de pression, comme l’a dit Gerecht ouvertement par le passé, est de détruire le régime islamique iranien dans un paroxysme de violence militaire étasunienne.
Gerecht a révélé pour la première fois ce fantasme néocon - israélien en 2000 déjà, avant que le programme nucléaire iranien ne soit même pris au sérieux, dans un article écrit pour un livre publié par le Project for a New American Century. Gerecht a affirmé que si l’Iran pouvait être surpris en flagrant délit d’« acte terroriste », la Marine USA « riposterait avec fureur ». L’objet d’une telle réaction militaire, écrivait-il, serait de « frapper les mollahs au pouvoir de manière véritablement dévastatrice ainsi que les institutions répressives qui les y maintiennent ».
Et pour que chacun comprenne ce que cela signifie, Gerecht a été encore plus explicite « c’est-à-dire frapper, non pas à minuit, avec des missiles de croisière pour minimiser le nombre des victimes. Les ecclésiastiques riposteraient presque certainement à moins que Washington n’utilise une force écrasante et paralysante.
En 2006 -2007, le parti belliciste israélien avait des raisons de croire qu’il pouvait saisir le contrôle de la politique des USA assez longtemps pour obtenir la guerre qu’il voulait, parce qu’il avait placé David Wurmser, un de ses agents les plus militants, dans une position stratégique lui permettant d’influencer cette politique.
Nous savons à présent que Wurmser, ancien proche conseiller de Benjamin Netanyahou - alors qu’il était aussi le principal conseiller du vice-président Dick Cheney pour le Moyen-Orient - avait insisté pour que l’armée US utilise une force écrasante contre l’Iran. Après avoir quitté l’administration en 2007, Wurmser a révélé qu’il avait plaidé en faveur d’une guerre des USA contre l’Iran, non pas pour arrêter son programme nucléaire, mais pour obtenir un changement de régime.
« Ce n’est que dans le cadre d’un assaut fondamental contre la survie du régime, que nous vous aurons l’appui d’Iraniens ordinaires » a déclaré Wurmser au journal The Telegraph. L’attaque étasunienne ne devrait pas se limiter aux objectifs nucléaires ; elle devrait viser une destruction complète et massive. « Si nous commençons à tirer, nous devons être prêts à vider notre chargeur. Ne tirez pas sur un ours, si vous n’êtes pas prêt à le tuer ».
Bien entendu, ce genre de guerre ne pourrait pas être lancée à l’improviste. Il faudrait un casus belli pour justifier une attaque initiale limitée qui permettrait ensuite d’escalader rapidement la force militaire étasunienne. En 2007, agissant sur les conseils de Wurmser, Cheney a essayé d’amener Bush à provoquer une guerre avec l’Iran au sujet de l’Irak, tentative que le Pentagone a fait échouer. Alors que Wurmser commençait à susurrer ce conseil dans l’oreille de Cheney en 2006, Gerecht présentait le même argument dans le Weekly standard :
Bombarder les installations nucléaires signifierait que nous déclarons la guerre au régime clérical. Nous ne devons pas nous faire d’illusions à ce sujet. Nous ne resterions pas en coulisse pour observer les mollahs construire d’autres sites. Si les mollahs au pouvoir devaient reconstruire les installations détruites - et il serait surprenant que le régime clérical plie après un premier bombardement - nous devrions frapper jusqu’à ce qu’ils arrêtent. Et si nous avions un doute au sujet de l’emplacement de leurs nouvelles installations (et il est absolument probable que le régime essaierait de les enterrer profondément sous des zones fortement peuplées) et s’il était raisonnable de suspecter une reprise de la construction, nous devrions envisager au minimum d’avoir recours à des forces d’opérations spéciales pour pénétrer dans les sites suspects.
L’idée de lancer une guerre de destruction US contre l’Iran touche à la folie, raison pour laquelle les dirigeants militaires étasuniens lui ont opposé une résistance farouche, tant sous l’administration Bush que sous celle d’Obama. Mais Gerecht montre clairement qu’Israël estime pouvoir utiliser son contrôle du Congrès pour obliger Obama a se soumettre. Les Démocrates du Congrès, se vante-t-il, « sont mentalement dans une galaxie différente par rapport à celle de l’époque Bush ». Bien qu’Israël soit de plus en plus considéré dans le monde comme un État voyou après les atrocités de Gaza et le massacre par des commandos de civils non armés à bord du Mavi Marmara, son emprise sur le Congrès est plus forte que jamais.
En outre, les sondages réalisés en 2006 montrent que la majorité des Étasuniens ont déjà été persuadés d’ appuyer la guerre contre l’Iran - en grande partie parce que plus des deux tiers des personnes sondées avaient l’impression que l’Iran possédait déjà des armes nucléaires. Les Israéliens espèrent apparemment exploiter cet avantage. « Si les Israéliens bombardent maintenant, ils auront probablement le soutien de l’opinion publique étasunienne », écrit Gerecht . « Et peut-être de façon décisive ». Nétanyahou doit être content de pouvoir faire pression sur Barak Obama afin qu’il se joigne à une guerre israélienne d’agression contre l’Iran. Après tout, c’est Netanyahou qui a déclaré en 2001 « je connais l’Amérique. L’Amérique est une chose que l’on peut bouger très facilement une fois qu’on l’a aiguillée dans la bonne direction. Elle ne nous fera pas obstacle ».
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* Gareth Porter est historien et journaliste investigateur de l’aspect sécurité de la politique nationale US ; après avoir brièvement enseigné dans une université pendant les années 80, il est devenu indépendant. Il est l’auteur de quatre livres dont le dernier est intitulé Perils of Dominance : Imbalance of Power and the Road to War in Vietnam (University of California Press, 2005). Il écrit régulièrement pour Inter Press Service
au sujet de la politique US envers l’Iran et l’Irak depuis 2005.
30 juillet - Commondreams.org - Cet article peut être consulté ici :
http://www.commondreams.org/view/20...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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La Turquie va récupérer trois bateaux de la flottille pour Gaza

publié le vendredi 6 août 2010
AFP

 
Les trois bateaux turcs faisant partie d’une flottille humanitaire pour Gaza prise d’assaut le 31 mai par la marine israélienne, devaient être autorisés jeudi à quitter les ports israéliens, a annoncé le ministère de la Défense.
Cette opération avait coûté la vie à neuf passagers turcs et provoqué une crise aiguë des relations entre les deux pays."Le ministère israélien de la Défense va remettre aujourd’hui (jeudi) à des représentants turcs, les navires turcs ancrés en Israël, qui avaient tenté de forcer le blocus naval imposé au régime du Hamas dans la bande de Gaza", a indiqué un communiqué de la Défense.
La décision de restituer ces bateaux, en particuliers le Mavi Marmara qui a été le théâtre de l’abordage le plus violent, a été prise "au niveau politique", a ajouté le communiqué."Trois remorqueurs turcs vont arriver en Israël jeudi" pour prendre en charge ces bateaux, a-t-on poursuivi de même source sans préciser à quel moment ces opérations auraient lieu.
Le Mavi Marmara est actuellement ancré à Haïfa, un port du nord d’Israël, tandis que deux autres bateaux se trouvent à Ashdod dans le sud du pays [1]. Israël a accepté lundi pour la première fois de participer à une enquête sur l’abordage que doit mener un panel d’experts composé de quatre membres, dont un Israélien et un Turc, constitué par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
L’Etat hébreu a ainsi accepté pour la première fois de coopérer avec les Nations Unies pour une enquête sur une de ses opérations militaires sous la pression de la communauté internationale [2].
[1] les autres navires kidnappés sont toujours illégalement détenus en Israël. Les membres de la Coalition de la Flottille pour la Liberté entendent faire respecter le droit et exigent que les kidnappeurs les leur rendent au plus vite (tout comme tous les objets personnels qui étaient à bord et ont été volés par les soldats israéliens, y compris des cartes bancaires qu’ils ont osé utiliser). Ils sont prêts pour cela à se rendre rapidement en Israël -le pays kidnappeur.
[2] Il n’est pas étonnant qu’Israël accepte puisque l’occasion lui est ainsi donnée de participer à une commission de l’ONU ! Commission dont on peut douter d’emblée de la validité puisque le perpétrateur du crime sur lequel on enquête en est membre et que l’un de ses plus fidèles alliés -le criminel de guerre Uribe, ancien président de Colombie- en est vice-président. Notons qu’Israël a refusé la commission d’enquête de la Commission des Droits de l’Homme, beaucoup plus indépendante.
relayé par la Libre Belgique
notes : C. Léostic, Afps

Juifs et Arabes marchent contre la « judaïsation » de Jérusalem-Est

07/08/2010
Juifs et Arabes ont marché hier côte à côte dans plusieurs villes israéliennes pour protester contre les expulsions de Palestiniens de Jérusalem-Est qui visent à judaïser le secteur oriental de la Ville sainte. Les manifestants entendaient marquer le premier anniversaire de l'expulsion, par des colons juifs, de familles palestiniennes de leurs maisons du quartier arabe de Cheikh Jarrah.
Avner Inbar, du Mouvement de solidarité avec Cheikh Jarrah, a indiqué à l'AFP que 1 000 personnes avaient pris part à la marche à Jérusalem-Est et environ le même chiffre à Tel-Aviv. Des témoins et les médias ont parlé de quelque 500 personnes, alors que la police n'était pas joignable pour des estimations.
Depuis un an, des manifestants se rassemblent régulièrement à Cheikh Jarrah, devenu lieu emblématique des protestations contre les expulsions de familles palestiniennes.Lien

Aide militaire française au Liban : Bapt écrit à Fillon

07/08/2010
Israël s'est lancé tous azimuts dans sa campagne diplomatique visant à empêcher toute livraison d'armes, notamment occidentale, au Liban, et voilà la France aux premières lignes pour tenter de contrer de telles manœuvres et anticiper un contact israélo-français en ce sens.
Les membres des deux groupes d'amitié France-Liban à l'Assemblée nationale et au Sénat ont ainsi entamé des discussions internes, et l'un d'eux, le député Gérard Bapt, a adressé une lettre au ministre de la Défense, Hervé Morin, dénonçant la non-livraison, comme promis, de missiles air-sol destinés à équiper les hélicoptères libanais en raison de « difficultés interministérielles ».
« Si cette situation devait perdurer, notamment sous pression israélienne, l'appel à la reconstruction de l'État et de la souveraineté du Liban ne serait que vaines paroles de plus si l'armée libanaise n'est pas remise en capacité de » fusil légal « sur l'ensemble du territoire », écrit-il.
Des sources proches du ministère français de la Défense, citées par l'agence al-Markaziya, se sont « étonnées » hier qu'une « tierce partie » se soit immiscée dans l'accord militaire franco-libanais « pour imposer ses conditions, surtout à l'aune de la confiance que la France porte à l'armée ». Quant aux milieux proches du Quai d'Orsay, toujours cités par la même agence, ils ont tenu à rappeler que les accords de livraisons d'armes sont soumis à un mécanisme très précis et que cela prend du temps.
Sur le même plan, le député Amal, Ali Khreiss, a commenté les propos de certains membres du Congrès US concernant l'arrêt des aides militaires à l'armée. « Cela n'a rien de surprenant, parce qu'il est demandé à cette armée de regarder en simple spectatrice les agressions et autres exactions israéliennes contre le territoire libanais », a-t-il estimé.
Son colistier Ali Osseirane a été dans le même sens, affirmant que de nombreux congressmen « obéissent au lobby sioniste qui multiplie les menaces à leur encontre au cas où ils ne suivaient pas les objurgations de Tel-Aviv ».
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Réunion informelle du Conseil de sécurité, lundi, pour examiner l’incident de Adaïssé

Par Khalil Fleyhane | 07/08/2010
Israël n'aura pas eu sa séance d'information « rapide » au cours de laquelle son représentant voulait exposer aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU le point de vue de l'armée israélienne au sujet de l'incident de Adaïssé (3 août), qui a fait quatre morts.
En effet, M. Vitaly Tchourkin (Russie), dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, a été informé par le commandement de la force internationale que son rapport à ce sujet ne sera pas prêt avant quelques jours.
À toute fins utiles, un rendez-vous a été pris, lundi, avec les membres du Conseil de sécurité, pour une réunion informelle consacrée à l'affaire.
Convaincu de son bon droit, le Liban n'a pas d'inquiétude à ce sujet. Il fera valoir que l'unité israélienne a ignoré la demande libanaise de sursis, transmise par l'intermédiaire de la Finul, et a insisté pour déraciner l'arbre séance tenante.
Le Liban soulèvera aussi, en Conseil de sécurité, les menaces que lui a adressées Israël , selon lesquelles il se conduit « comme le Hezbollah », et qu'il sera traité « en conséquence », et sans ménagement.
Selon une source diplomatique libanaise, le message adressé par Israël au président actuel du Conseil de sécurité, à Ban Ki-moon et à Alain Leroy, secrétaire adjoint de l'ONU pour les forces de maintien de la paix, jette le soupçon sur le travail de la force internationale, en réclamant que l'enquête soit exécutée « rapidement et de façon informatique et globale ».
Le Liban est convaincu que ce langage sera ignoré par les enquêteurs, et que le temps nécessaire sera pris afin que le rapport qui sera établi soit « objectif ».
On s'inquiète aussi, au Liban, de menaces proférées par Israël contre le Liban, qui s'exposerait à une attaque plus globale que celle de 2006, et l'on estime que de telles paroles justifient une campagne diplomatique internationale en règle, afin d'en contrer l'effet. De même, les pays arabes garants de la paix au Liban, la Syrie, l'Égypte, et l'Arabie saoudite, devraient en être informés.
Cette campagne diplomatique serait menée dans les grandes capitales du monde par les ministres des AE des pays du comité de suivi de « l'initiative arabe de paix ».
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Le Liban survolé par les avions de combat israéliens

Vendredi, 06 Août 2010 19:24 
IRIB - Le ciel du Liban est, depuis cet après-midi, la scène des vols d'envergure des avions de combat israéliens. D'après l'IRIB, depuis Beyrouth, les chasseurs du régime sioniste ont survolé, à basse altitude, les régions de Marjaïoun, de Bent-Jbil, de Khayam, de Nabatiya et des hauteurs d'Iqlim El Touffah, dans le sud du Liban, y brisant, à maintes reprises, le mur du son. Les chasseurs-bombardiers israéliens ont, aussi, survolé les villes de Säïda et de Sour, de Bekaa oriental, ainsi que les villes de Baalbek et de Hermel, à l'est et au centre du Liban.  
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L'ambassadeur israélien convoqué au ministère turc des AE

Vendredi, 06 Août 2010 21:28 
IRIB-Le Ministère turc des Affaires étrangères a convoqué, pour la deuxième fois, le nouvel ambassadeur du régime sioniste.
D'après la CNN turque, la nouvelle convocation de l'ambassadeur du régime sioniste, suit les remarques du ministre israélien de la Guerre Ehud Barak qualifiant le nouveau chef des services secrets turcs de "supporter de l'Iran". L'ambassadeur Gaby Levy a été convoqué lundi au ministère pour un entretien avec le vice sous-secrétaire Halit Cevik qui lui a signifié le mécontentement de la Turquie concernant les propos de M. Barak, a indiqué à l'AFP ce diplomate sous le couvert de l'anonymat. Hakan Fidan, 42 ans, a été nommé à la tête du MIT (Organisation nationale du renseignement, les services secrets turcs) le 27 mai. Il était, auparavant, représentant spécial du Premier ministre pour les affaires de coordinations de la promotion des relations avec l'Iran.
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Les agressions du régime sioniste se multipient contre les régions palestiniennes

Vendredi, 06 Août 2010 22:11 
IRIB-Les cas d'agressions sionistes contre les régions palestiniennes ne cessent d'augmenter.
Dans une vaste agression contre le cimetière Mamanullah, à Qods, le plus ancien cimetière islamique de la région où sont enterrés les adeptes du prophète de l'Islam (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), les bulldozers de l'armée israélienne ont détruit une grande partie de ce lieu islamique. Dans a foulée, de nombreuses personnalités palestiniennes ont exprimé leur vive inquiétude concernant la politique israélienne de judaïsation de Qods, appelant aux efforts arabo-islamiques et internationaux pour mettre fin à ce processus.

Le régime sioniste augmente son budget d'espionnage

Samedi, 07 Août 2010 09:08 
IRINN - Le quotidien israélien Haaretz  a révélé que  le budget des services de renseignement  israéliens a multiplié. Selon  Haaretz  malgré une crise forte crise financière, le cabinet actuel  a multiplié le budget du Mossad et de Shabak. Ce quotidien écrit que  le budget des services de renseignement est dépensé dans trois parties ; le payement des salaires 50 % ; une partie pour l'extension des bâtiments  et des  questions logistiques et la troisième partie pour le développement de la technologie d'espionnage. Les services de renseignements israéliens n'ont aucune limite pour payer  les opérations d'espionnage partout dans le monde.  
Lien 

Attaque contre la flottille de la liberté: la Turquie prête à coopérer

Samedi, 07 Août 2010 09:43 
IRIB - Ankara a fait part vendredi de sa disposition de coopérer avec la commission d'enquête indépendante chargée de mettre en lumière divers aspects du raid meurtrier d'Israël contre une cargaison maritime d'aides pour Gaza. "Ce qui nous importe, c'est que les droits de nos citoyens soient respectés et que les auteurs de ce crime répondent auprès des instances compétentes des violations qu'ils ont commises à l'encontre du droit international, a affirmé vendredi Ahmed Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères. le 31 mai dernier la marine sioniste a pris d'assaut une flottille d'aides humanitaires qui se dirigeait vers Gaza. 9 ressortissants turcs ont perdu la vie au cours de cette attaque qui a fait des dizaines de blessés.  

Les occupants israéliens interdisent au cheikh Salah d’entrer dans la ville d'Al-Quds

[ 06/08/2010 - 01:52 ]
Al-Nassira – CPI
Les autorités de l’occupation israélienne ont publié un ordre militaire interdisant au cheikh Salah Raïd, président du Mouvement Islamique dans territoires palestiniens occupés en 1948, l’entrée dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa pour une durée de trois mois, alors qu’il est enfermé dans leurs prisons pour une durée de cinq mois. En fait, un tribunal israélien l’avait condamné à une peine de cinq mois de prison ferme, pour sa résistance menée contre les soldats israéliens pendant les évènements de Bab Al-Maghariba, il y a de cela environ trois ans.
Le Mouvement Islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a dit que le chef du front intérieur de l’armée israélienne avait publié un ordre militaire consistant à interdire le cheikh Raïd Salah d’entrer dans la ville occupée d’Al-Quds pour une durée de trois mois, selon la loi d’urgence.
L’avocat Zahi Najidat, porte-parole du Mouvement Islamique dans les territoires palestiniens occupés en 48, a commenté cet ordre militaire en disant qu’il est le résultat de l’arrogance et de l’injustice. C’est bête de publier un tel ordre, au moment où le cheikh est enfermé dans les prisons de l’occupation israélienne.
« Nous confirmons à ces pauvres gens : vos prisons et vos ordres militaires ne vous seront d’aucune utilité, dit l’avocat. Notre relation avec la sainte ville d’Al-Quds et sa bénie mosquée d’Al-Aqsa est une relation spirituelle toute pure ».

Des colons sionistes agressent une femme palestinienne à Hébron

[ 06/08/2010 - 10:09 ]
Hébron – CPI
Un groupe de colons sionistes ont attaqué hier soir (jeudi 5 août) une femme palestinienne dans la ville d’Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée.
Selon des sources locales, la citoyenne Suzanne Jamil Sultan, âgée de 51 ans, souffrirait de nombreuses blessures et contusions suite à l’agression d’un groupe d’extrémistes de la colonie de Kharsina, construite sur les terres des habitants à l’est d’Hébron.
Le fils de la citoyenne Sultan a déclaré que le prétendu service de sécurité de la colonie a arrêté sa mère sur la route principale dans la ville de Bouira, près de la colonie mentionnée, où un groupe de colons s’est mis à l’attaquer en la battant. Il a ajouté que sa mère a subi des blessures et des ecchymoses dans différentes parties de son corps, surtout sur la tête et les mains. Elle s’est également évanouie suite aux coups, et a été transportée vers l’une des cliniques les plus proches afin d’être soignée.

Abu Obayda : Nous nous réjouissons de tout acte de résistance visant l’ennemi

[ 06/08/2010 - 10:48 ]
Gaza – CPI
Les « Brigades du martyr ‘Izz al-Din al-Qassam », la branche militaire du Hamas, ont affirmé qu’elles n’avaient aucun lien avec les roquettes  tirées sur la colonie d’Oum al-Rashrash (Ilat) il y a plusieurs jours.
Abu ‘Obayda, le porte-parole d’al-Qassam  a déclaré dans un communiqué publié hier dans leur site internet : « Nous nous réjouissons de toute acte de résistance visant l’occupation sioniste, qu’il provienne de Palestine ou d’ailleurs. Mais nous avons pour principe de ne pas utiliser les territoires arabes pour la mise en œuvre de nos opérations militaires. Nos opérations militaires de résistance se limitent aux anciennes frontières de la Palestine. »
Il a précisé en commentant les prétentions du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, que si les Brigades d’al-Qassam étaient à l’origine du tir de roquettes sur la colonie d’Oum al-Rashrash, « elles n’auraient pas eu peur de revendiquer clairement cette opération ».
Il a souligné le fait que les accusations de l’ennemi à l’encontre des Brigades concernant le tir de roquettes en provenance d’Egypte (comme il le prétend), est « une tentative de brouiller les esprits, d’exporter la crise, et de justifier l’agression planifiée contre la Bande de Gaza. »
Il a ajouté qu’ils mettent en garde contre toute acceptation de la version sioniste de la part des pays arabes, car cela préparera la participation et la couverture à ces tentatives sionistes.
Il a conclu en disant : « Nous alertons contre des scenarios agressifs prévus par l’ennemi, et qu’ils s’efforcent de couvrir. »

L’occupation transforme al-Qods en une caserne militaire

[ 06/08/2010 - 12:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités sionistes ont renforcé leur présence dans la ville occupée d’al-Qods en faisant de la ville sacrée une caserne militaire. De grandes forces ont été déployées dans les alentours de la mosquée bénie d’al-Aqsa, et dans les ruelles de la vielle ville d’al-Qods occupée.
Des témoins ont rapporté que les forces sionistes ont intensifié leur présence aux portes de la mosquée d’al-Aqsa. Elles ont commencé dans la matinée à interdire aux personnes de moins de 45 ans d’entrer pour la dernière prière du vendredi avant Ramadan.
Les témoins ont ajouté qu’un groupe de la cavalerie appartenant à la police de l’occupation se sont stationnés près de la porte des Lions et des Tribus, sous prétexte de prévenir des affrontements dans cette région.

Des colons sionistes mettent le feu aux oliviers du village de Forik

[ 06/08/2010 - 23:04 ]
Naplouse – CPI
Des colons sionistes ont mis le feu, ce vendredi 6 août 2010, à des dizaines d’hectares de terres riches en oliviers et en figuiers dans le village de Beit Forik à l’est de la ville de Naplouse.
Des sources locales ont confirmé que plusieurs colons sont arrivés dans la zone sous la surveillance des forces israéliennes d’occupation. Dès leur arrivée, ils ont commencé à provoquer des incendies dans les terrains agricoles de la région d’Al-Burj et celle de Kharbatana, non loin de la colonie d’Itmar, vers laquelle les Palestiniens ne peuvent se rendre, en raison de la présence d’une tour de contrôle israélienne.
Les sources ajoutent enfin que les forces d’occupation et les colons sionistes ont empêché les véhicules de pompiers de travailler, ce qui a laissé le feu s’étendre aux autres zones du village.

L’Entité sioniste commence à chasser les Palestiniens de la ville d'Al-Quds

[ 06/08/2010 - 23:12 ]
Al-Quds occupée – CPI
Le centre d’Al-Quds pour les droits sociaux et économiques a levé le voile sur le fait que les autorités de l’occupation sionistes aient commencé à appliquer la politique d’expulsion à l’encontre des Palestiniens portant la carte d’identité de la Cisjordanie, bien qu’ils résident dans la ville d’Al-Quds d’avant 1967.
La plupart d’entre eux sont propriétaires d’immobiliers et ont des adresses fixes ; la ville d’Al-Quds est devenue le centre de leur vie.
Dans un communiqué publié ce vendredi 6 août 2010, le centre dit que la plupart des victimes de cette politique étaient ceux qui avaient cru en l’appel du ministre de l’intérieur israélien, il y a quelques années de cela, demandant aux Palestiniens de s’adresser au ministère pour confirmer leur résidence dans la ville.
A l’époque, le même centre avait alerté les Palestiniens du danger de l’appel dudit ministère. Ce n’était qu’un piège pour recueillir des informations sur eux pour les chasser par la suite.

Les occupants israéliens tuent sept Palestiniens dans le seul mois de juillet

[ 06/08/2010 - 23:24 ]
Gaza – CPI
Le centre d’information du ministère de la planification de Gaza a publié un rapport listant les violations et les agressions israéliennes pratiquées contre le peuple palestinien pendant le mois de juillet dernier.
Le rapport, dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie ce vendredi 6 août 2010, a confirmé la tombée en martyre de sept Palestiniens et la blessure de cinquante-six autres. Parmi les martyrs se trouve un chef des brigades d’Al-Qassam.
Le rapport souligne que les forces d’occupation ont pratiqué, à dix reprises, des opérations d’incursion dans la bande de Gaza. Quatre-vingt-dix en Cisjordanie. 4140 depuis le début de l’année.
Le rapport indique aussi que durant le mois dernier, les forces d’occupation ont arrêté deux cents citoyens palestiniens, dont dix-neuf enfants et cinq femmes. Ainsi, le nombre de personnes arrêtées depuis le début de l’année a atteint 1018 détenus, dont la plupart sont des jeunes et des enfants.
L’occupation a également détruit quatre-vingt-six maisons et unités résidentielles, confirme le rapport. Le village d’Al-Araqib, dans le désert du Neguev, a été complètement rasé. Ses trois cents résidents ont été chassés.
Cinq agressions ont été effectuées contre les pêcheurs palestiniens. Le rapport parle aussi des agressions pratiquées contre les journalistes.
Le rapport parle aussi de 558 barrages militaires qui ferment les routes principales de la Cisjordanie.
L’occupation a, depuis le début de l’année 2010, retiré la carte d’identité de 108 résidents de la ville d’Al-Quds. Et dans cette ville, neuf maisons ont été démolies.
Enfin, 60 unités coloniales vont voir le jour, au moment où 60 maisons palestiniennes vont être détruites dans le quartier d’Al-Issawia.

L’occupant recommence à détruire le cimetière de Maman Allah, dans la ville d'Al-Quds

[ 06/08/2010 - 23:31 ]
Al-Quds occupée – CPI
L’institution Al-Aqsa pour les legs et le patrimoine a confirmé que les autorités de l’occupation sionistes ont poursuivi leur crime contre le cimetière islamique et historique de Maman Allah, dans la ville d’Al-Quds. Elles y ont rasé et détruit des dizaines de tombes.
Dans un communiqué publié ce vendredi 6 août 2010, dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, l’institution a souligné qu’une de ses équipes est arrivée sur els lieux à 2h30 du matin pour constater le crime et voir les tombes rasées.
Tout montre que les Israéliens ont pour projet de raser toutes les tombes restantes. Ce crime vient après que l’institution Al-Aqsa et le tuteur des legs l’ingénieur Moustapha Abu Zahra et Hajj Sami Rezqallah avaient pratiqué des restaurations d’une centaine de tombes, endommagées par les agressions israéliennes.
« Nous ne baisserons pas les bras et nous ne nous retirerons pas du champ de bataille dans ce cimetière de Maman Allah », dit l’avocat Zahi Nejedat, porte-parole du Mouvement Islamique dans les terrains palestiniens de 48.
Notons que Maman Allah est le plus ancien et le plus grand cimetière historique et islamique d’Al-Quds. Il contient la dépouille de plusieurs compagnons du Prophète Mohammed (paix sur lui), de savants et de martyrs.

Les manifestations contre le mur discriminatoire de séparation continuent en dépit de la persécution

[ 06/08/2010 - 23:40 ]
Gaza – CPI
L’après-midi de ce vendredi 6 août 2010, trois Palestiniens ont été blessés et des dizaines ont été asphyxiés, suite à l’attaque par du gaz lacrymogène pratiquée par les forces de l’occupation israéliennes contre la manifestation hebdomadaires organisée contre le mur discriminatoire de séparation, dans le village de Bel’in, à l’ouest de Ramallah.
Dans le défilé de cette semaine, un bon nombre de jeunes de la Cisjordanie, des territoires palestiniens occupés en 48 et du Maroc, des dizaines d’activistes et solidaires étrangers, y ont participé.
Ils ont parcouru les rues du village et appelaient à l’unité, à l’attachement aux principes palestiniens, à la résistance à l’occupation, à la libération de tous les captifs. Ils condamnaient l’agression contre la ville d’Al-Quds, la judaïsation, la déportation, l’injuste blocus imposé à la bande de Gaza.
Une force militaire de l’armée d’occupation les attendait derrière des blocs en ciment. Une autre grande force militaire leur a fait un barrage près du portail du mur. Les soldats ont lancé des bombes assourdissantes, ont tiré des balles en métal et ont envoyé des bombes lacrymogènes quand les manifestants ont voulu atteindre la terre se trouvant derrière le mur, la terre des résidents du village.
Cet incident n’est pas isolé. Des colons sionistes ont attaqué une voiture portant des solidaires étrangers dans la région d’Al-Bu’ara, dans le quartier est de la ville d’Al-Khalil.
Dans les villages d’Al-Ma’sara et Artas, d’autres manifestations sont sorties pour dénoncer le mur de séparation discriminatoire. Une solidaire italienne a confirmé que le peuple italien reste solidaire avec le peuple palestinien. Le peuple italien soutient la juste cause palestinienne contre l’occupation.