mercredi 17 septembre 2014

Hantés par la guerre, les habitants de Gaza veulent reconstruire

Khan Younis, bande de Gaza - La guerre dans la bande de Gaza est terminée, mais les quelque 10 000 habitants de Khouza’a n’y croient pas encore. Le bruit des avions de reconnaissance tout proche continue à les faire songer à la mort.
Mohammed al-Najjar, 23 ans, est face aux décombres de ce qui était auparavant sa maison. Il nous dit : « La guerre reprendra, nous le savons. Tu n’entends pas le bruit des drones ? Il ne leur suffit pas de nous avoir laissé nos maisons en ruines et des souvenirs douloureux. Ils veulent maintenir la menace».
Mohammed n’est pas le seul à se sentir en complète insécurité. Ces jours-ci, c’est un sentiment partagé par tous les habitants de cette ville qui ont préféré retourner dans leurs maisons détruites plutôt que de rester dans des écoles transformées en abri pour réfugiés. Leurs récits sont les mêmes que partout ailleurs dans la bande de Gaza. La destruction massive des habitations par l’armée de l’air israélienne a laissé un lourd fardeau sur les épaules de la ville de Khouza’a.
Al-Monitor a essayé à deux reprises d’entrer dans la ville pendant la guerre, mais les forces israéliennes avaient déclaré la zone interdite, et à quiconque de s’en approcher. L’entrée de la ville ne révèle pas grand-chose au premier abord sur la situation actuelle dans la ville. Al-Monitor a visité le quartier de la famille Najjar.
Debout à côté de quelques réservoirs pour l’eau en cours de réparation, Riad al-Najjar, 42 ans, a déclaré à Al-Monitor : « Ils ont utilisé des explosifs pour démolir des maisons. Nous avons trouvé de la dynamite dans l’herbe. Tout le monde ici connaît les détails de ce qui s’est passé, les noms des martyrs, de leur histoire et d’où ils venaient. Il s’agit d’une nouvelle mémoire sacrée pour la ville ».
Mahmoud al-Najjar, 22 ans, a déclaré à Al-Monitor : « La première fois que nous avons pu entrer dans Khouza’a après avoir quitté la ville suite à l’invasion terrestre, nous avons trouvé à l’entrée une petite fille de 9 ans, dans un fauteuil roulant, et qui avait été tuée. Son corps était en partie décomposé. Non loin d’elle, nous avons trouvé le corps décomposé d’un vieil homme. Ils étaient tous les deux de la famille Abou Rjeily, et il semblait qu’ils essayaient de s’échapper. Dans les maisons démolies, nous avons trouvé les corps de certains des combattants de la résistance. Comme nous voulions les sortir [de sous les décombres], leurs pieds ou les mains se sont détachés... »
Située dans le sud de la bande de Gaza, à l’est de Khan Younis à la frontière avec Israël, Khouza’a était l’une des principales lignes de front pendant la guerre. Bakr al-Najjar, 26 ans, nous a raconté : « L’armée nous a ordonné de sortir, au milieu des bombes et des roquettes qui tombaient sur nous comme la pluie. Ils ont ouvert le feu sur nous. Mon oncle et mon cousin sont morts en face de moi. Nous n’avons pas pu faire demi-tour. Nous avons dû laisser les corps derrière nous. Nous pouvions juste continuer à avancer ».
Human Rights Watch a rapporté le 4 août avoir « fait une enquête sur plusieurs incidents entre les 23 et 25 juillet. Les habitants ont déclaré que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui essayaient de fuir Khouza’a, alors qu’aucun combattant palestinien n’était présent à ce moment-là, et qu’aucun tir [de fusée] ne s’était produit. »
Fodda al-Najjar, 63 ans, cuisine des gombos sur un petit poêle dans une tente que ses fils ont fabriqué à partir de couvertures et de bâtons près de sa maison en ruines. Elle a perdu son fils. « Il était un combattant de la résistance, et je crois qu’il est maintenant au ciel. Il est devenu un martyr, le 24 juillet 2014. Il me manque terriblement, mais c’était son choix, et il a ma bénédiction », dit-elle.
Alaa al-Najjar, 20 ans, nous a emmenés à la maison de Mohammed Mahmoud al-Najjar, non loin de l’ancienne maison de Fodda. À l’aube du 25 juillet, plus de 80 habitants de la ville avaient trouvé refuge dans son sous-sol quand l’endroit a été bombardé par les forces israéliennes.
Alaa, qui était parmi les réfugiés dans la maison, se souvient : « Tout d’abord, la maison a été touchée par des tirs d’artillerie, après quoi une roquette a été tirée par un avion de reconnaissance. Ensuite, une bombe a été larguée par un avion F-16. » Il ajoute : « Cela s’est produit au milieu des cris des femmes et des enfants. Beaucoup d’entre eux ont été blessés. Deux vieillards ont été tués, Kamel al-Najjar et Salem Kodeih ».
Susan al-Najjar, 37 ans, a déclaré à Al-Monitor : « Mon mari a été blessé dans les bombardements. Notre fils de 6 ans, Mutassim était terrifié, alors nous l’avons pris par la main et nous sommes partis, mais une balle tirée par des soldats israéliens a touché sa tête, sous nos yeux. Je savais que si nous n’avions pas bougé, le reste de mes quatre enfants mourrait aussi. »
Susan continue d’avancer et montre l’endroit où elle et son mari ont abandonné le corps de Mutassim - sur un tas de tuiles et de sable, à l’ombre d’un arbre luxuriant - pour continuer à fuir avec le reste de ses enfants, Aya, Nazmi, Raghad et Zaid.
« Je savais que si je n’ai pas laissé mon fils, nous allions tous être tués, parce que les balles visaient ceux et celles qui sortaient du sous-sol », a déclaré Susan avec des larmes dans ses yeux. « J’ai abandonné mon fils pendant neuf longs jours. Je me demandais toujours s’il avait peur dans l’obscurité, s’il était mangé par des chiens ou s’il avait froid. Je n’ai été un peu soulagée que lorsque nous sommes revenus et l’avons enterré. Ils ne m’ont pas laissé voir son corps décomposé. »
Ahmed al-Najjar, 39 ans, a emmené Al-Monitor à l’intérieur de sa modeste maison et a raconté ce qui s’est passé. Il a dit : « Les forces israéliennes ont pris d’assaut ma maison après avoir détruit à l’explosif le mur du fond. Ils m’ont arrêté, ainsi que 30 autres hommes de la ville. Ils nous ont tous mis dans des véhicules blindés, bandé nos yeux et nous ont ordonné de nous déshabiller. Ils nous ont emmenés dans une zone où nous sommes restés pendant six heures, puis nous avons été emmenés à l’intérieur d’Israël. Je suis resté là pendant quatre jours, au cours desquels j’ai été soumis à des interrogatoires. Nous sommes revenus à travers le passage d’Erez, mais quatre membres de ma famille sont toujours détenus. »
Shehada al-Najjar, 44 ans, a partagé la même expérience que son cousin Ahmed, sauf que lorsque Shehada s’est vu ordonner de monter dans le véhicule blindé, un soldat lui a tiré dessus. Une balle est entrée dans son cou et une autre l’a touché au bras.
Shehadeh a déclaré à Al-Monitor : « Quand le soldat a tiré, l’officier qui nous faisait prisonniers a crié vers lui. J’ai continué à saigner pendant six heures après mon arrestation. Puis ils ont appelé la Croix-Rouge pour me transporter à l’hôpital européen [de Gaza], où les médecins ont été surpris que je sois encore en vie ».
Les témoins de l’horreur de la guerre et des jours terribles dans Khouza’a ont survécu par pur hasard. Leurs blessures seront très longues à cicatriser.
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

Cisjordanie occupée: 7.500 nouveaux colons israéliens en six mois

Le nombre de colons israéliens en Cisjordanie occupée a atteint en juin 382.031 personnes, soit plus de 7.500 colons de plus que six mois plus tôt, a annoncé mardi le principal mouvement de colons.
En janvier, ils étaient 374.469, a indiqué le Conseil Yesha des colonies, soit une augmentation de 2% en six mois, quasiment le double de la croissance démographique dans l’entité sioniste qui atteint 1,9% par an.
Selon Yesha, la plus grande colonie est Beitar Illit, au sud-ouest de Jérusalem, qui compte 63.087 israéliens.
Aux colons en Cisjordanie s'ajoute les quelque 200.000 Israéliens installés à l’Est de Jérusalem occupée depuis 1967.
La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est et considère les colonies en territoire occupé comme illégales au regard du droit international.
Pourtant, fin août, « Israël » a décidé de s'approprier 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, dans les environs de Bethléem en Cisjordanie occupée, la plus grande saisie de terres en territoires palestiniens occupés depuis 30 ans.

Israël a été jusqu’à détruire les équipements sportifs de Gaza - Photos

Les installations sportives de Gaza - qui souffrent déjà de l’état de siège - ont été soient endommagées, soit réduites en décombres par les bombardements israéliens.

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Près d’une trentaine de sites ont été rasés dans les attaques israéliennes - Photo : MEE/Mohammed Asad
Consultez la galerie de photos en cliquant ici
Dans les 51 jours qu’a duré l’offensive militaire israélienne, 32 athlètes ont été assassinés et 27 autres blessés, tandis que quelque 30 installations sportives, y compris les gymnases et des stades, ont été endommagées ou détruites.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports dans la bande de Gaza a estimé le préjudice global dans le domaine du sport à plus de trois millions de dollars.

8 septembre 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/news/p...
Traduction : Info-Palestine.eu

Les Gazaouis refusent tout désarmement de la résistance

GAZA, bande de Gaza — Les Palestiniens pensent qu’il est nécessaire que la résistance palestinienne reste armée tant que l’occupation israélienne persiste dans les territoires palestiniens. Ils sont convaincus que le désarmement de la résistance entraînera pour eux une nouvelle perte de droits.

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Des militants palestiniens du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) participent à une parade militaire dans la ville de Gaza, le 2 sept 2014 - Photo : Reuters/Mohammed Salem
Les pourparlers de cessez-le-feu entre la résistance gazaouie et Israël, sous l’égide de l’Égypte, sont tombés plusieurs fois à l’eau avant que les deux parties ne soient parvenues à un accord le 26 août. Une source palestinienne proche de ces pourparlers a indiqué à Al-Monitor que ces échecs répétés étaient dus à « l’insistance d’Israël à demander le désarmement de Gaza ».
« Nous rejetons en bloc le désarmement de la résistance, et c’est la raison pour laquelle les pourparlers n’ont pas abouti à plusieurs reprises. L’accord a été conclu après qu’Israël a renoncé à exiger le retrait de ces armes », a déclaré la source, qui faisait partie de la délégation palestinienne au Caire.
Le 28 août, lors d’une conférence de presse, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Meshaal, s’est exprimé : « La résistance et ses armes sont sacrées, dans la mesure où il s’agit d’une icône du peuple, d’un bouclier qui le protège et de sa voie vers la libération. Nous n’accepterons pas qu’elles soient à l’ordre du jour des [discussions] politiques internes, car il n’y a pas de politique sans la résistance et ses armes. »
À l’échelle du peuple, les Palestiniens rejettent le désarmement de la résistance, puisqu’ils considèrent ces armes comme un moyen de protection et un gardien face aux attaques militaires à répétition menées par Israël.
Mohammed Faraj, un chauffeur de taxi gazaoui, a poussé un rire sarcastique lorsque nous lui avons demandé son opinion sur le désarmement de la résistance. « Il est selon moi ridicule de discuter de cette question, parce que les Palestiniens n’ont pas d’autre option que la résistance armée pour chasser l’occupation israélienne », a-t-il expliqué à Al-Monitor.
Un sondage d’opinion réalisé mi-août par le Centre palestinien pour l’opinion publique auprès d’un échantillon aléatoire de 1 000 habitants de la bande de Gaza a révélé que 93,2 % de la population de Gaza sont opposés au désarmement de la résistance. 3 % se sont prononcés en faveur du désarmement tandis que 3,8 % n’ont pas souhaité s’exprimer.
L’analyste politique Hassan Abdo a attribué l’insistance des Palestiniens à faire en sorte que l’exigence du désarmement de Gaza ne fasse pas partie des pourparlers de cessez-le-feu à la poursuite de l’occupation israélienne et à l’absence d’État palestinien indépendant.
« L’exigence israélienne [du désarmement de Gaza] n’est pas logique et n’est pas plus acceptée par le peuple ou par les factions. Ces armes représentent l’identité palestinienne et personne ne pourra les en priver tant que l’occupation perdurera », a-t-il déclaré à Al-Monitor.
L’insistance politique palestinienne quant à l’illégitimité du désarmement de la résistance ne se limite pas aux factions islamiques telles que le Hamas et le Djihad islamique, qui ont affronté Israël sur le terrain militaire. Elle comprend également le Fatah, qui a signé un accord de paix avec Israël en 1993 et qui persiste dans l’option des négociations politiques pour résoudre le conflit.
Lors d’une déclaration sans précédent sur la chaîne Al-Mayadeen, le 14 août, Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, a déclaré que « les dirigeants palestiniens sont convenus du fait qu’accepter le désarmement de la résistance serait [semblable à] une trahison ».
Hassan Abdo a indiqué que le gel des négociations politiques entre l’Autorité palestinienne et Israël ont grandement contribué au ralliement du peuple palestinien à la cause de la résistance armée, considérée comme ce qui pourra sauver les Palestiniens de l’occupation israélienne. « Depuis qu’elles ont commencé en 1993, les négociations entre l’Autorité palestinienne et Israël n’ont pas abouti à la moindre avancée en faveur des Palestiniens. Au contraire, elles ont permis d’accroître l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie », a-t-il affirmé.
L’analyste politique Mustafa al-Sawaf a confirmé les déclarations de Hassan Abdo, soulignant que le désarmement de la résistance « est une étape qui ne peut précéder la fin de l’occupation israélienne ». Il s’est exprimé à Al-Monitor : Lorsque l’occupation sera terminée et qu’un État palestinien indépendant sera formé, les armes ne seront plus à la résistance. Elles passeront aux mains de l’armée officielle palestinienne. Quant aux pourparlers visant à procéder à cette étape avant la fin de l’occupation, ce n’est pas sérieux. »
Mustafa al-Sawaf a également écarté la possibilité d’un désarmement de la résistance avec le retour de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza. « Les armes de la résistance resteront entre ses mains, et je pense qu’il existe des accords à ce sujet entre l’Autorité palestinienne et la résistance », a-t-il expliqué.
Selon le texte égyptien présenté aux parties à propos des dispositions relatives à l’ouverture des points de passage et la fin du siège de Gaza, les demandes palestiniennes ont été basées sur le fait que toutes ces questions devaient passer sous l’administration de l’Autorité palestinienne.
« S’il est vrai que les points de passage, les frontières et le territoire de Gaza seront complètement sous l’administration de l’Autorité palestinienne, cela ne signifie pas un désarmement de la résistance », a indiqué la source proche des pourparlers du Caire. Il existe un accord entre les groupes palestiniens selon lequel l’existence simultanée à Gaza de l’Autorité palestinienne et des armes de la résistance n’est pas contradictoire.
Le quotidien libanais An-Nahar a annoncé le 29 août qu’il avait obtenu une copie de ce qu’il a décrit comme « le projet américain de faire de Gaza une zone sans armes ni personnes armées », projet qui sera soumis aux Nations Unies. « La résolution stipule la transformation de la bande de Gaza en une zone sans armes ni personnes armées, à l’exception des armes de l’Autorité palestinienne, ainsi que la destruction de tous les tunnels transfrontaliers avec Israël et l’Égypte », a rapporté An-Nahar.
Le Hamas a souhaité commenter au sujet de ce projet dans des propos publiés le 30 août dans le journal Felesteen, journal affilié au Hamas : « Tout projet qui vise à désarmer la résistance palestinienne n’a aucune valeur. Ce qui est nécessaire, c’est de désarmer l’occupation israélienne et d’empêcher l’administration américaine de lui fournir des armes qui servent à tuer des enfants et des femmes. »
L’analyste politique Talal Okal a affirmé qu’un tel projet « ne pourrait d’aucune manière forcer le désarmement de la résistance ». Il s’est exprimé à Al-Monitor : « Ce modèle est une réplique de ce qui s’est passé avec le Hezbollah pendant la guerre israélienne contre le Liban en 2006, lorsque le Conseil de sécurité [de l’ONU] a imposé des restrictions sur les armes du Hezbollah et déployé des forces internationales le long de la frontière. La réalité montre cependant que [le Hezbollah] est devenu plus fort qu’auparavant. »
« Le blocus israélien de sept années sur Gaza n’a pas permis d’affaiblir la résistance palestinienne ; elle a plutôt été en mesure de développer et [d’augmenter] ses capacités militaires », a-t-il précisé. Talal Okal a souligné qu’Israël joue la carte du désarmement de la résistance comme un prétexte pour poursuivre l’agression.
Selon l’analyste politique, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou cherchait à commercialiser à l’international l’idée du désarmement de Gaza en comparant le Hamas à l’État islamique. « Il n’y a aucune similitude entre la résistance à Gaza et l’État islamique », a-t-il dit.
Talal Okal a ajouté que toute pression internationale exercée sur les pays qui adoptent et soutiennent les factions de la résistance (comme le Qatar, la Turquie, l’Iran et le Liban) pour désarmer la résistance « n’aura aucun effet ». L’analyste politique a insisté sur le fait qu’une solution juste à la question palestinienne « constitue la meilleure option pour désarmer la résistance ».
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Rasha Abou Jalal est écrivain et journaliste à Gaza, spécialisée dans les nouvelles politiques, les questions humanitaires et sociales liées à l’actualité.
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Valentin B.

Prison du Néguev : Les rats et les scorpions dans les chambres des prisonniers

Les prisonniers palestiniens dans la prison désertique du Néguev ont déclaré que les rats et les scorpions trés dangereux et toutes sortes de rongeurs répartissent de façon spectaculaire dans les sections entre les prisonniers et parmi leurs biens, ce qui représente une source de préjudice véritables pour eux à la lumière de la négligence délibérée de l'administration pénitentiaire israélienne.
La militante aux affaires des prisonniers en Cisjordanie occupée, Amina al-Tawil, a déclaré, le lundi 15/9, qu'elle a reçu un appel téléphonique des prisonniers dans la prison de Néguev, qui ont demandé vde transmettre leur souffrance détériorée et leurs conditions difficiles dans la prisons aux autorités compétentes et les médias.
Ils ont attiré l'attention que leur appel téléphonique est venu après avoir trouvé, lundi matin 15/9, un scorpion toxique dans leurs vêtements à l'intérieur de la section N° 21, ce qui vient après avoir vu des rates sortant de l'intérieur de la section, en plus des dizaines de cafards qui nichent à l'intérieur des chambres et dans les biens des prisonniers.
Les prisonniers ont confirmé qu'ils ont demandé de la gestion de la prison plusieurs fois de prendre des mesures urgentes de précaution, afin d'éviter la détérioration des conditions de vie dans la section, en raison de la prolifération et l'augmentation des nombres de ces organismes étranges qui provoquent de nombreuses maladies, mais la gestion abandonne leurs souffrances.

Naplouse : L'occupation arrête un étudiant de l'Université de Najjah

Les forces armées de l'occupation israélienne ont arrêté, le lundi matin 15/9, le jeune homme Oussama Halawa, étudiant à l'Université national de Najjah dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée.
La famille de Halawa a déclaré à notre correspondant d'une force de l'armée de l'occupant israélien a pris d'assaut la maison située dans la rue de Kashika, au centre de la ville, puis elle a arrêté son fils, après avoir confisqué son ordinateur et le téléphone portable.
La famille a souligné que son fils est un ex-prisonnier libéré qui a passé plusieurs années de la captivité dans les prisons sionistes, ce qui a retardé son diplôme .

Comment les RG de l’occupation recrutent-ils les traitres ? Témoignages d’un officier de l’unité 820

« Si tu es homosexuel et que tu connais quelqu’un qui connait une personne recherchée par l’armée israélienne, alors l’armée israélienne rendra ta vie misérable, et si tu as besoin d’un soin d’urgence dans les hôpitaux israéliens ou bien ailleurs dans le monde, les [services de] renseignements t’ignoreront et te laisseront mourir avant même de t’avoir autorisé à voyager pour te faire soigner à moins que tu apportes des informations sur ton cousin qui est recherché par l’armée. Même si tu es un individu qui n’a aucun lien avec les opérations armées, tu attires tout de même l’attention de l’unité 8200 et tu peux même devenir leur cible »
C’est avec ces mots que le journal israélien Middle East a commencé son rapport qui a été publié mardi. Le rapport a dévoilé des témoignages de 43 anciens soldats de l’unité 8200, qui est la plus importante unité des renseignements israélienne. Le rapport concerne la manière des renseignements israéliens  à recruter les collaborateurs et la façon d’utiliser ces informations pour faire du chantage aux palestiniens.
Le journal a déclaré dans son rapport que « les unités 8200 dans laquelle le soldat qui a écrit cet article avait travaillé n’est pas n’importe quelle unité de l’armée. Auparavant elle était l’unité chargée de recueillir les informations à travers les signaux de télécommunication. Ensuite cette unité est devenue la plus grande et la plus importante unité dans l’armée israélienne »
Le rapport ajoute « l’unité a la capacité de surveiller tous les appels téléphoniques et les informations électroniques dans n’importe quelle zone du moyen orient et peut-être même plus loin mais aussi de stocker la grande quantité d’informations et de les utiliser de façon très développée de façon à pouvoir être utilisé pour des procédures militaires précises allant de frapper un site nucléaire secret en Syrie jusqu’aux opérations d’exécution ciblé à Gaza »
Le rapport souligne que « l’unité 8200 est devenue l’orientation préférée des  jeunes israéliens qui cherchent un travail intéressant et aventureux dans le domaine militaire, sans être contraint d’affronter les difficultés et les dangers dans les autres unités militaires. L’unité 8200 (avec ce qu’elle a de haute technologie développé et qui ne cesse d’être développé) est devenu la Mecque des industries technologique israéliennes »
 «Les anciens travailleurs de l’unité ont mis en place la plus performante société technologique israélienne (comme Check Point et ICQ et d’autres encore) et déclare que « le travail dans les unités 8200 peut être une clef pour un avenir prometteur. Beaucoup de l’élite israélienne qui se vantaient d’envoyer leurs enfants dans les unités de combats préfèrent maintenant que leurs enfants travaillent dans cette unité  prestigieuse », a-ajouté le journal. 
Le rapport considère que ce genre de témoignage « n’ajoute aucune nouvelle  information sur la réalité de ce qu’il se passe dans les territoires palestiniens occupés. Dans le passé Israël a été accusé d’utiliser des informations personnelles sensibles ou les problèmes de santé pour contraindre les palestiniens à collaborer avec le dispositif Shin Bet (sécurité général) mais c’est la première fois que de simples soldats qui étaient chargés de recueillir ces informations lorsqu’ils travaillent dans l’unité 8200 livrent de telles informations.
Le rapport conclut en déclarant: « ces hommes et femmes sont sortis de leur silence pour parler avec la plus grande clarté. 43 anciens travailleurs de l’unité ont envoyé des lettres à Benyamin Netanyahou et au président de l’Etat-Major Beni Gantz les informant qu’ils refusaient de « participer à des actions anti palestiniens et de continuer à travailler pour renforcer le contrôle de l’armée [israélienne] des territoires palestiniens occupés »

Les drones de reconnaissance sionistes continuent leurs agressions dans le ciel de Gaza

La guerre sioniste de cinquante et un jours menée contre la bande de Gaza a pris fin. Mais deux semaines après, les drones de l’occupation sioniste, connus populairement à Gaza sous le nom d’« Az-Zannaneh », ceux qui font du bruit strident, continuent leur survol dans le ciel de Gaza.
Après cinquante et un jours de confrontation affreuse entre la résistance palestinienne et les soldats de l’occupation sioniste, les habitants de la bande de Gaza expriment leur mécontentement, leur inquiétude, leur colère face à ce bruit incessant. Ils ont peur que ces engins qui observent les sites de la résistance. Ils ont peur aussi que leur survol soit un prélude pour une nouvelle agression.
Un avion multi-missions
Le drone de reconnaissance est un petit avion qui assume plusieurs missions dont l’observation et la photographie d’objectifs fixes ou ambulants.
Ce petit avion, sans pilote, mène aussi des attaques contre des individus et d’autres objectifs. Pendant ladite guerre, l’ennemi sioniste a attaqué des centaines d’hommes de la résistance palestinienne et leurs engins.
Mission d’avertissement
Durant cette dernière guerre, cet avion avait aussi pour mission de lancer des roquettes d’avertissement demandant aux gens de quitter leurs maisons afin de les bombarder avec des avions de chasse.
Le bruit de ce petit avion ressemble au bruit d’une moto en fin vie, un bruit très agaçant.
Le seul fait de survoler la bande de Gaza est une agression, une agression de nouvelle sorte, disent les Palestiniens de Gaza.
Marchandage
Un leader palestinien qui a participé aux dialogues du Caire concernant la trêve dévoile à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ont proposé aux Palestiniens de stopper le survol de ces drones contre l’arrêt du creusement de tunnels de la part des résistants.
La résistance a refusé cette proposition, la considérant comme une tentative de duperie.
On sait que les occupants sionistes ont assez de technologie pour rendre silencieux ces drones. Ils peuvent même n’y plus faire recours ; leurs ballons, leurs radars, leurs agents, leurs satellites peuvent faire l’affaire, dit-il.
Mais tout cela n’empêche pas la résistance palestinienne de développer ses outils, de continuer à creuser les tunnels et d’être prête à tout nouvel affrontement.
Une banque d’objectifs
Les occupants sionistes ne laissent passer aucune occasion pour enrichir leur banque de données, leur banque d’objectifs à frapper dans tout combat à venir, croit l’expert de sécurité Dr. Hocham Al-Maghari.
Les occupants sionistes n’arrêtent jamais leurs agressions, autant en temps de paix qu’en temps de guerre, confirme Al-Maghari.
Ces drones ont surtout pour mission d’observer les activités de la résistance palestinienne et de constituer les cartes aériennes de la bande de Gaza, souligne-il.
Les occupants sionistes profitent de cette période d’accalmie pour compléter leurs actions, actions manquées pendant la dernière guerre.
Actuellement, les occupants sionistes n’ont pas l’intention de mener une nouvelle guerre contre Gaza. Ils sont satisfaits de voir reprendre la lutte interne palestinienne, conclut Al-Maghari.

Arrêt quasi-complet de la circulation des convois et des délégations venant à Gaza

Le chef du comité gouvernemental pour briser le sévère blocus israélien et l'accueil des délégations, Aladdin al-Batta, a confirmé mardi 16/9, qu'il y a un arrêt quasi-complet de la circulation des convois et des délégations entrant dans la Bande de Gaza par rapport à la précédente agression de 2012 et de l'ancien 2008-2009.
Al-Batta a déclaré que la Bande de Gaza a reçu 14 délégations de solidarité via le passage frontalier de Rafah, soulignant que seules 104 personnes sont entrées dans la Bande de Gaza.
Il a indiqué que plus de 60 délégations, dont environ 1 600 militants, sont entrées dans la Bande de Gaza lors de l'agression sioniste en 2012.
Al-Batta a déclaré que 5 délégations des Emirats sont entrées dans la Bande de Gaza, ainsi que des délégations de la Jordanie, la Turquie, la Tunisie, le Soudan, et des Palestiniens en Europe.
Le côté égyptien a empêché des dizaines de délégations médicales, humanitaires et de la jeunesse en solidarité avec Gaza sous différentes prétextes, y compris l'éminente délégation des militants de la révolution égyptienne composée de 500 solidaires, selon al-Batta.
Al-Batta a appelé tous les côtés internationaux et arabes à préparer les délégations et les convois de soutien à la Bande de Gaza pour alléger la souffrance et briser le blocus imposé sur la Bande de Gaza par l'occupant, exprimant l'espoir que les autorités égyptiennes facilitent l'entrée des convois à travers leurs territoires à la Bande de Gaza.

L'occupation reconnaît avoir tué un chauffeur sans sommation

Les autorités de l'occupation ont reconnu leur responsabilité dans le meurtre du chauffeur martyr Zakaria Daraghema sans justification alors qu'il travaillait sur la route al-Bathan-Naplouse au nord de la Cisjordanie, après une poursuite judiciaire de 8 ans.
Les forces armées occupantes ont tué de sang froid le chauffeur Daraghema lors de l'Intifada d'el-Aqsa le 5 Avril 2006, alors qu'il était arrêté sur un barrage en attente des passagers sur la route d'al-Bathan-Naplouse fermée par l'occupation.
Le chef de l'union générale des syndicats de travailleurs de Palestine à Tubas, Ibrahim Daraghema, a dit dans son discours lors des festivités du siège de l'union à Tubas le mardi 16/9, que l'occupation a reconnu son crime et qu'elle doit assumer toutes les conséquences juridiques de cette exécution de sang-froid.

Le Hamas dément avoir tiré un obus sur le sud d'Israël

Le mouvement du Hamas a démenti les allégations de l'occupation israélienne sur le lancement d'une roquette à partir de la Bande de Gaza.
"Il n'y a aucune indication de lancer une roquette depuis la Bande de Gaza et les factions se sont engagées à respecter la trêve avec Israël et tiennent à ce que ça dure", a déclaré Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas à l'Agence de presse "Anatolie".
L'armée de l'occupant israélien a prétendu qu'un obus de mortier a été lancé sur le sud d'Israël mardi soir, sans faire de blessés.
Le Colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée israélien a déclaré sur Twitter que "pour la première fois depuis l'offensive militaire sur la Bande de Gaza, un obus de mortier a été tiré à partir de la Bande de Gaza et a atterri dans le sud d'Israël".
De son côté, le porte-parole de l'armée sioniste, Avijai Adraei, a déclaré que c'est la première fois que des obus chutent sur les colonies depuis l'annonce du cessez-le-feu.
De plus, le président du Conseil des colonies d'Ashkol, Haim Yellin, a commenté la chute de l'obus, en disant qu'il est difficile de savoir si le lancement de l'obus est intentionnel, où s'inscrit dans le cadre des exercices de l'autre côté.
Cependant, Yellin a insisté sur l'importance de n'accepter aucun tir de roquettes à partir de la Bande de Gaza, et que les dirigeants politiques seront jugés sur leur capacité à protéger le peuple.