mercredi 15 septembre 2010

Rencontre Abbas-Netanyahu: trop tôt pour parler de progrès (Gheit)

20:18 14/09/2010
CHARM EL-CHEIKH, 14 septembre - RIA Novosti
Bien que les Palestiniens et les Israéliens désirent réellement parvenir à une paix durable, il est toutefois prématuré de parler de progrès, a annoncé mardi le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
"Nous ne pouvons pas pour l'instant parler d'optimisme, mais uniquement de négociations sérieuses qui abordent toutes les questions inscrites à l'ordre du jour", a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue d'une série de rencontres bilatérales et multilatérales qui ont réuni mardi à Charm el-Cheikh le leader palestinien Mahmoud Abbas, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président égyptien Hosni Moubarak et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Selon M. Aboul Gheit, le président égyptien a invité le chef du gouvernement israélien à proroger le moratoire sur la construction de colonies juives en Cisjordanie.
"Il faut donner une chance aux négociations sans dresser d'obstacles sur leur voie", a souligné le ministre, ajoutant que M.Netanyahu n'avait pas donné de réponse claire à cet appel.
Evoquant le calendrier des contacts palestino-israéliens, il a fait savoir que la prochaine rencontre entre les deux parties aurait lieu mercredi 15 septembre.
"Une nouvelle rencontre palestino-israélienne au sommet se déroulera demain à Jérusalem", a annoncé le chef de la diplomatie égyptienne.
Il a réaffirmé la volonté du Caire d'accueillir les négociations palestino-israéliennes à tout moment.

Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies critique la méconnaissance par le Conseil des droits de l'homme des violations israéliennes dans les territoires occupés

14 Sept 2010
Genève/ Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies à Genève, chef du groupe arabe au Conseil des droits de l'Homme, M. Fayçal Hamoui, a critiqué la déclaration de la haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navanethem Pillay, qui n'a pas abordé les violations israéliennes barbares des droits de l'homme dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien.
Dans un communiqué au nom du groupe arabe, en réponse à la déclaration de la Haut-commissaire, lu la nuit dernière à Genève lors de la 15ème session du Conseil des droits de l'homme, M. Hamoui a affirmé que le groupe arabe exprime son étonnement devant le contenu de la déclaration de la haut-commissaire disant apprendre que des pays, dont des pays arabes, limitent la liberté de la société civile à travers des nouvelles lois et législations, tout en demandant des explications sur la source de ces informations.
M. Hamoui a affirmé que les pays arabes, à l'instar des autres pays, œuvrent pour faire face aux résultats de la crises financière internationale pour empêcher ses effets sur les sociétés locales et les droits économiques de leurs peuples, et œuvrent d'un autre côté pour le développement des droits de l'homme et des libertés essentielles en général, y compris des droits civils, d'une façon qui s'adapte avec leur engagements et les spécialités des sociétés culturelles et religieuses.
M. Hamoui a réclamé de mettre en évidence les développements positifs réalisés par les pays arabes et de souligner sans équivoque les violations barbares des droits de l'homme auxquelles procèdent les autorités d'occupation israéliennes contre les habitants des territoires palestiniens et du Golan syrien occupé.
M. Hamoui a affirmé la disposition des pays arabes à coopérer avec la haut-commissaire pour le développement et le renforcement de tous les droits de l'homme dans tous les pays du monde d'une façon qui sauvegarde les spécialisations culturelles et religieuses des sociétés arabes, loin de la politique de double critère, surtout pendant cette étape qui assiste à une croissance accrue de l'extrémisme, du racisme et de la rancune de l'islam dans certaines sociétés, mentionné en diagonal par la haut-commissaire.
Le Conseil abordera lors de sa session qui durera jusqu'au 1er octobre prochain, des question importantes dont le rapport de la commission d'enquête sur des réalités à propos de l'agression israélienne contre la flottille de liberté et les moyens de parvenir à une législation internationale pour protéger les journalistes ainsi que le 7ème article sur les violations israéliennes dans les territoires arabes occupés, y compris au Golan syrien occupé.
 Raghda Bittar
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Pourparlers directs et réconciliation nationale palestinienne

Palestine - 15-09-2010

Par Robert Bibeau > robertbibeau@hotmail.com  
Dans un volume célèbre l’ex-Président Jimmy Carter proposait la maxime suivante : « Palestine : La paix, pas l’apartheid » (1). L’ex-Président états-unien aurait été mieux avisé d’intituler son livre : « Apartheid ou transfert ? », c’est le véritable choix qui se présente aux Palestiniens vivant sous gouvernement sioniste en l’État d’Israël et bientôt dans toute la Palestine.

















Charm El-Sheikh, 14 septembre 2010. Poignée de main entre B. Netanyahu et M. Abbas devant la secrétaire d'Etat états-unienne Hillary Clinton. (AFP / POOL/Alex Brandon)

Les pourparlers directs
Si certains doutent encore de la nature raciste de « l’État pour les juifs ou de l’État juif », selon que vous vous adressez à un intégriste religieux juif ou à un raciste laïque sioniste, il suffit d’examiner attentivement le débat israélien entourant la reprise des « pourparlers directs » entre Netanyahu et Abbas pour lever toute ambiguïté.
Dans ces quelques lignes, le journaliste Jacques Benillouche tente de résumer cette problématique entre les racistes laïcs et religieux au pouvoir en Israël : « Dans la reprise du dialogue avec les Palestiniens, la définition de l’État d’Israël pourrait bien être le point de blocage qui fera basculer la négociation. L'aile droite nationaliste et les religieux de la coalition du gouvernement Netanyahu insistent pour ouvrir le débat sur la nature juive de l'État d'Israël restée volontairement ambigüe depuis la naissance du pays en 1948. Ils veulent s’en servir comme d'un prétexte pour contraindre le gouvernement à cesser toute négociation jusqu’à obtention d’un engagement ferme des Palestiniens à reconnaître Israël comme État juif » (2).
Et le journaliste de poursuivre :
En donnant une connotation purement religieuse à un État qui s’appuierait sur les lois de la Halakha, (3) les tenants de ce dogme combattent en fait les laïcs israéliens qui considèrent que leur identité s’exprime en dehors du rabbinat. Ces derniers préfèrent la notion « d’État des juifs » qui enlèverait toute référence à la religion (...). En cette période des grandes fêtes de Roch Hachana, le nouvel an, et de Kippour, la religion pèse sur un pays qui voit un demi-million de ses citoyens fuir vers des horizons étrangers pour échapper au poids des tenants du Livre sacré. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont la conviction laïque est clairement affichée, s’est emparé de ce débat pour, en fait, vouer aux gémonies la minorité arabe qu’il n’estime pas loyale vis-à-vis de l’État d’Israël. Leader populiste d’une communauté d’immigrés russes qui ont perdu leurs repères juifs sous le régime soviétique, il multiplie les embûches juridiques pour tenter d’exclure les minorités de la nation israélienne.
Durant sa campagne électorale, il avait remis en cause la citoyenneté des arabes d’Israël et avait proposé de les « transférer » vers le futur État palestinien. Il s’était déjà prononcé, avant tous les autres dirigeants, pour deux États pour deux peuples. En échange d’Oum El-Fahm, village arabe israélien, il avait proposé d’annexer des blocs d’implantations de Cisjordanie pour avoir « un État juif à 100% ». Il s’était alors senti encouragé par les sondages qui démontrent que 55% des juifs israéliens pensent que le gouvernement devrait encourager l’émigration des arabes et que 50% prônent leur transfert. Il avait alors affirmé : « Selon moi, pour obtenir une paix et une sécurité à long terme, nous devons opérer une véritable division politique entre les arabes et les juifs ».
Le journaliste se méprend donc sur les intentions véritables des uns et des autres. Les pourparlers directs entre Netanyahu et Abbas ne visent précisément qu'à cela : amener un représentant palestinien à se compromettre et à parapher une entente qui affirmerait la reconnaissance explicite de l’existence d’un État raciste – israélite – sur les terres ancestrales palestiniennes.
Le différend en cours en Israël porte sur la formulation raciste religieuse ou raciste laïque du parchemin à imposer au Président Abbas. La question de l’étendue du bantoustan qui sera laissé en gestion à l’Autorité palestinienne (22% ?) et en corollaire de l’étendue définitive de l’État d’apartheid israélien (78 % ?) est une question subsidiaire qui sera tranchée plus tard après avoir obtenu la capitulation totale des Palestiniens et la signature de leur propre renonciation définitive à leurs droits fondamentaux (droit de retour, droit d’occupation et d’exploitation de leur terre ancestrale, droit de se défendre, droit de résistance, etc.).
Benjamin Netanyahu a déjà choisi son camp et l’affiche clairement, le Premier ministre israélien a compris que la survie de l’entité sioniste est conditionnée par la reconnaissance d’un bantoustan palestinien portant le nom d’État palestinien : « Benjamin Netanyahou n’est pas particulièrement éloigné de ces thèses. Dans son discours du 14 juin 2009 à l’université de Bar Ilan, reflétant un large consensus, il avait présenté sa vision politique de la résolution du conflit. Il avait exprimé son empressement à « voir un État palestinien établi à côté d’un État juif à condition que les Palestiniens reconnaissent l’État d’Israël comme la patrie nationale du peuple juif ». Il a réitéré ses propos face à Mahmoud Abbas le 2 septembre : « Nous attendons que vous reconnaissiez Israël comme l'État- nation du peuple juif » (4). Netanyahu est concis : pas d’État pour les Palestiniens à moins d’un État pour les juifs exclusivement. Soulignons au passage que l’un des concepts réfère à un peuple, une nation (palestinienne) tandis que le second réfère à un groupe religieux qui ne constitue ni une race, ni un peuple encore moins une nation (juive).
Apartheid ou transfert ?
Israël, qui n’a pas de Constitution, est régi par quatorze Lois fondamentales votées par la Knesset. De nombreux juristes estiment qu’il n’est pas nécessaire de légiférer à nouveau puisque la dixième loi votée en 1992, intitulée « Dignité humaine et liberté » stipule que « l'intention de cette loi est de protéger la dignité humaine et la liberté, pour établir dans une loi fondamentale les valeurs de l'État d'Israël en tant qu'État juif et démocratique ». Ces juristes n’ont pas compris que la validité de cette dixième loi israélienne dépend de la renonciation des Palestiniens à leur droit fondamentaux sur la terre palestinienne et à leur acceptation de l’entité raciste israélienne, c’est ce que recherche Netanyahu par ces pourparlers.
Le Centre juridique palestinien ADALAH (5) indique qu’au moins dix, parmi les quatorze lois fondamentales israéliennes, sont autant de lois discriminatoires d’apartheid (6), les lois sur le droit foncier et la propriété de la terre, les lois sur les droits civils et politiques, la loi fondamentale relative à la Knesset, la loi relative aux conseils généraux, les lois concernant les droits économiques et sociaux et certaines lois relatives aux procédures pénales (7).
Le journaliste Jacques Kupfer résume en quelques phrases le point de vue sioniste radical dans tout ceci : « Quand aurons-nous enfin un premier ministre qui, mettant une kippa sur sa tête, prendra en main la Bible et, au Caveau des Patriarches à Hébron, déclamera « urbi et orbi » la promesse divine faite à nos Pères et la continuation de l’entreprise grandiose sioniste ? A quand un premier ministre qui mettra sur la table de négociations la seule matière digne d’être discutée: l’échange de population effectué entre les fils d’Israël sortis des pays arabes en abandonnant leurs richesses et les squatters arabes sur notre terre qui ont réussi à faire pousser le désert et cultiver le sable ? » (8).
Apartheid – transfert et réconciliation nationale palestinienne ?
Dans un tel contexte il est assez inquiétant de lire que les reporters arabes font état d’un certain nombre de rencontres en coulisses, l’une d’elles entre Ismael Haniyeh (Hamas) et Sakhr Bassisso, membre du FCR (Conseil Révolutionnaire du Fatah), qui est venu de Ramallah à Gaza pour représenter le président Mahmoud Abbas aux funérailles. « Une fois la réunion rendue publique, Haniyeh a appelé dans son discours la direction du Fatah à hâter la tenue d’un dialogue avec le Hamas afin d’en terminer avec les divisions en Palestine. Bassissi a immédiatement donné son accord pour que bientôt ait lieu une réunion bilatérale entre les deux groupes. » (9).
La réalité sur le terrain est toute autre, comme le constate Kayed Al-Ghoul, membre du comité central du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), le Fatah et les leaders de l’OLP, ont transféré les efforts menés en vue d’une réconciliation inter-palestinienne vers les négociations directes avec Israël.
« Non seulement la direction de l’OLP a donné le droit à Israël de prendre davantage de terre en donnant son accord pour redémarrer des négociations directes, mais elle a aussi avec cette décision effacé tout espoir de dialogue national », a déclaré Al-Ghoul à Al-Ahram Weekly. Pour lui, « la relance des pourparlers est le résultat de la pression exercée par les États-Unis et elle aggrave la fracture inter-palestinienne ; en effet, en décidant de se lancer dans des négociations directes sans consultation de toutes les factions palestiniennes, le Comité Exécutif de l’OLP a accentué les divisions et a pris des décisions de façon personnelle et unilatérale. » (10).
Le mot de la fin revient à Mekhemar Abu Saada, professeur en science politique à l’université Al-Azhar de Gaza, qui pense que pour l’instant, il n’y a aucune base pour une réconciliation palestinienne : « Nous devons admettre que nous avons atteint le point de non retour en termes de réconciliation. Le Hamas et le Fatah ont imposé de facto des réalités sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie. Il est impossible aux deux groupes de revenir à la situation qui prévalait il y a trois ans. La situation actuelle ne laisse place à aucune réconciliation, même artificielle, à cause du gouffre qui sépare les deux groupes. » (11). Effectivement, il n’est pas approprié que les forces de la résistance négocient la réconciliation nationale avec ceux qui accréditent l’entité sioniste et ses visées sur la terre palestinienne et qui songent sérieusement aux transferts de population.

Notes de lecture :

(1) Jimmy Carter.
http://www.amazon.fr/Palestine-paix-lapartheid-Jimmy-Carter/dp/2841879763
(2) Jacques Benillouche. Slate.fr ,12.9.10.
(3) The Legal Center for Arab Minority Rights in Israël (ADALAH)
(4) idem note 2
(5) idem note 3
(6) idem note 3
(7) idem note 3
(8) http://www.israel7.com/2010/09/partenaires-vous-avez-dit-partenaires/
(9) Saleh Al-Naami, Al Ahram Weekly, 11.09.2010.
(10) idem note 9
(11) idem note 9

Agression contre Gaza : 2 blessés par un tir de char israélien

14/09/2010  
Deux Palestiniens ont été blessés, ce mardi, par des tirs d'obus israéliens près de la ville de Gaza, 48 heures après un incident similaire, selon une source médicale palestinienne et un témoin .    
Quatre obus de char sont tombés près du village de Jouhar al-Dik, près de la frontière avec les territoires occupés, a précisé ce témoin . 
Un des blessés a été admis à l'hôpital Al-Chifa de Gaza, tandis que les services d'urgences tentaient d'accéder à la zone pour retrouver d'autres victimes, a indiqué Adnane Abou Salima, un porte-parole du ministère de la Santé du gouvernement.
Dimanche, trois Palestiniens, dont un nonagénaire et un adolescent, étaient tombés en martyre, suite àdes tirs de chars israéliens contre Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
Le général israélien Eyal Eisenberg, commandant de division pour la région militaire sud des territoires occupés, a reconnu, mardi matin, que les victimes étaient des civils non armés.
"Les civils tués par les tirs de nos soldats, dont un grand-père et son petit-fils, n'étaient apparemment pas impliqués dans une opération terroriste", a-t-il déclaré.

2ème round des pourparlers: Netanyahu réclame plus de flexibilité d’Abbas

14/09/2010  
Des responsables proches du bureau du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont affirmé, ce mardi, qu’ « Israël » s’attend à ce que l’Autorité palestinienne renonce à sa demande du gel de la colonisation.
Cité par le site Arab48, ces responsables ont rapporté que Netanyahu demandera à Mahmoud Abbas d’être plus flexible en ce qui concerne le dossier de la colonisation. « La poursuite de la construction des colonies ne doit pas saper les négociations », selon Netanyahu. Toujours selon la même source, le premier ministre israélien espère parvenir à un accord avant le règlement de la question des colonies.
Un haut responsable israélien a en outre affirmé que Netanyahu soutiendrait durant les discussions que les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu'Etat-nation du peuple juif, que des arrangements doivent garantir la sécurité d' « Israël », et enfin que le futur accord doit prévoir la fin des exigences palestiniennes.
Entre-temps, Netanyahu et Abbas ont repris mardi en Egypte des discussions de paix qualifiées de "sérieuses" par les Etats-Unis, qui supervisent leurs difficiles pourparlers. 
"Aujourd'hui, les parties ont entamé des discussions sérieuses sur des questions de fond", a déclaré à la presse l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, sans plus de précisions sur l'objet des entretiens. 
Abbas et Netanyahu se sont réunis pendant une heure et quarante minutes dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de Mitchell. Ils doivent poursuivre leurs entretiens mercredi à Jérusalem, AlQuds occupée.
Les négociateurs des deux côtés se rencontreront dans "les prochains jours pour poursuivre ces négociations et préparer le terrain en vue du prochain round de discussions au niveau des dirigeants", a ajouté Mitchell.
Toutefois, pour Yasser Abed Rabbo, membre de la délégation palestinienne, les discussions de mardi "ne visent pas à trancher une quelconque question" de fond, mais à "créer une atmosphère propice au début des pourparlers" sur ces sujets.
 Un autre responsable israélien voyageant avec Netanyahu a indiqué qu' « Israël » cherchait à négocier un accord dans un court délai, peut-être en moins d'un an, mais dont la mise en oeuvre se ferait sur une longue période. 
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a pour sa part estimé qu'il "serait naïf de croire que l'on puisse avoir quelque chose de concret au deuxième round seulement des discussions. Il faut se laisser du temps".
Les négociations directes israélo-palestiniennes, gelées depuis l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008, ont repris le 2 septembre à Washington. Netanyahu et Abbas ont convenu de se rencontrer tous les quinze jours. 
Ces pourparlers sous supervision américaine se déroulent dans un climat difficile à moins de deux semaines de l'expiration, le 26 septembre, du gel partiel de la colonisation juive dans les territoires occupés.
Outre la colonisation, des questions telles le statut de Jérusalem occupée et le droit au retour des réfugiés, restent en suspens.  

L’idée d’un seul Etat réunissant Israéliens et Palestiniens avance

publié le mardi 14 septembre 2010
Karim Lebhour

 
Les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne reprennent mardi 14 septembre. Leur objectif à terme reste la création d’un État palestinien. Mais certains plaident désormais pour un État unique réunissant les deux peuples
L’été dernier, Yasser Al Masri a reçu une invitation à se rendre au siège de la présidence de l’Autorité palestinienne à Ramallah, où Mahmoud Abbas l’a présenté à l’émissaire américain George Mitchell. « Je voudrais que vous fassiez la connaissance de Yasser Al Masri, de la campagne “Takamul” (Totalité) qui demande l’instauration d’un seul État sur tout le territoire de la Palestine historique », glisse alors le président palestinien à l’envoyé de Barack Obama.
Pour le chef de l’Autorité palestinienne, il s’agissait d’envoyer à Washington un avertissement : si le processus de paix échoue une nouvelle fois, les Palestiniens chercheront d’autres options. Yasser Al Masri, lui, est convaincu que la solution à deux États n’est déjà plus qu’une chimère irréalisable.
Un Etat, deux peuples
« La création d’un État palestinien est devenue impossible. Un simple trajet entre Ramallah et Naplouse suffit à se rendre compte de l’ampleur des colonies israéliennes. Israël n’a aucune intention de renoncer à la Cisjordanie », explique-t-il. La solution, Yasser Al Masri l’a fait inscrire sur de grands panneaux publicitaires dans les villes de Cisjordanie : « Un État. Deux peuples. »
Les enquêtes commandées par la campagne révèlent qu’un Palestinien sur trois soutient l’idée d’un État binational entre Juifs et Arabes. Pour les partisans de cet État unique, il s’agit de rompre avec le dogme intangible de la diplomatie internationale, selon lequel le territoire doit être divisé entre Israéliens et Palestiniens.
« L’instauration d’un seul État permet de résoudre automatiquement trois des plus grandes questions du conflit : le tracé des frontières, le droit au retour des réfugiés palestiniens et le statut de Jérusalem. Il ne restera qu’à trouver une forme de gouvernement acceptable par les deux communautés, sans diviser la terre. Ce n’est en rien insoluble », martèle Yasser Al Masri.
Cet homme de 36 ans n’a rien d’un doux rêveur de l’ultra-gauche. Il a été emprisonné quatre ans en Israël pour son appartenance au Fatah et ses activités militantes pour la création d’un État palestinien. « Nous sommes nombreux au Fatah à avoir perdu la foi dans les négociations et la solution à deux États. Quinze ans de négociations n’ont apporté que plus de restrictions et plus de colonies. »
Un Etat d’apartheid
De fait, sur le terrain, Israël contrôle l’ensemble des territoires palestiniens. La souveraineté, limitée, de l’Autorité palestinienne se borne aux zones A et B des accords d’Oslo qui ne couvrent que 40 % de la Cisjordanie « Nous vivons déjà dans un seul État. Seulement, c’est un État d’apartheid. Nous voulons transformer cette entité raciste en un État où chacun pourra jouir des mêmes droits », renchérit Omar Barghouti, analyste politique et partisan de l’État unique.
En Israël, la perspective d’un État binational avec les Palestiniens fait figure d’épouvantail. L’ancien premier ministre Ehoud Olmert et la chef du parti centriste Kadima, Tzipi Livni, mettent en garde contre un contrôle prolongé d’une population palestinienne qui sera un jour démographiquement majoritaire.
Pourtant, l’annexion pure et simple de la Cisjordanie (mais pas de Gaza) et l’octroi de la citoyenneté israélienne aux résidents palestiniens ont reçu le soutien remarqué de deux figures du Likoud : l’ancien ministre de la défense Moshe Arens et l’actuel président de la Knesset Reuven Rivlin.
Renoncer à l’Etat palestinien
« Ils brisent un tabou, concède Michael Blum, journaliste et bon connaisseur de la droite israélienne. La réalité est qu’il est inimaginable d’expulser des centaines de milliers d’Israéliens de Cisjordanie pour créer un État palestinien. L’idée est donc de convaincre les Palestiniens que s’ils renoncent à un État, ils pourront vivre dans le cadre d’une autonomie élargie, libres de circuler, avec un maximum de droits, et pourquoi pas celui de voter », explique-t-il, rappelant que cette opinion reste « très marginale ».
Les Palestiniens accepteraient-ils de renoncer à leur drapeau ? Yasser Al Masri préfère écarter la question du nom et des symboles de cet État unique. « L’important est de réduire le niveau de violence dans la région, dit-il. Si l’État palestinien ne peut pas voir le jour, alors les Israéliens doivent accepter de vivre avec nous à égalité dans un seul État. »

Négociations tuées dans l’oeuf ?

publié le mardi 14 septembre 2010
Radio Canada avec Agence France Presse
 
Le dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens est miné avant même de commencer.
Le premier ministre Benyamin Nétanayahou a affirmé qu’il ne pouvait pas prolonger le moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies juives, selon un communiqué émanant du gouvernement israélien au terme d’une rencontre avec le représentant du Quartette, Tony Blair.
La réponse des Palestiniens ne s’est pas fait attendre : le président Mahmoud Abbas a menacé de se retirer des pourparlers directs .
Le moratoire de dix mois sur les constructions dans les colonies expire le 26 septembre.
Ces déclarations interviennent à la veille d’une nouvelle session de pourparlers directs qui doit se tenir les 14 et 15 septembre à Charm el-Cheikh en Égypte, en présence de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton.
Le président américain Barack Obama, qui a pesé de tout son poids pour ramener les deux parties à la table des négociations pour des pourparlers directs, avait reconnu vendredi que le chemin à parcourir vers un règlement de paix serait semé d’embûches.
Le président Obama avait également révélé avoir dit à Benyamin Nétanyahou « que tant que les pourparlers allaient dans la bonne direction, cela avait du sens de prolonger le moratoire » de la colonisation juive en Cisjordanie.
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou est divisé sur la question du moratoire : l’aile radicale, composée des représentants des partis religieux, du parti Israël Beiteinou du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, et de plusieurs ministres du parti Likoud de Nétanyahou, s’oppose catégoriquement à tout gel.
Citant des sources gouvernementales, des médias israéliens affirment que les négociateurs ne sont même pas parvenus à s’entendre sur un ordre du jour.
Les deux parties doivent parvenir en un an à un accord-cadre définissant le contenu d’un règlement final du conflit israélo-palestinien.
(ajout de) notes : C. Léostic, Afps

Une majorité d’Israéliens pour la reprise de la colonisation en Cisjordanie

15/09/2010
Plus de la moitié (51 %) des Israéliens souhaitent que la construction reprenne dans les colonies juives en Cisjordanie à l'échéance du moratoire de dix mois décrété en novembre dernier, selon un sondage publié hier par le quotidien Yediot Aharonot. 39 % sont favorables à la poursuite du gel partiel de la colonisation et 10 % sont sans opinion. Par ailleurs, plus de deux Israéliens sur trois (68 %) sont d'avis que le contentieux sur la colonisation en Cisjordanie occupée va torpiller les négociations de paix, contre seulement 24 % qui pensent le contraire.
Toujours selon le sondage, une large majorité (56 %) doute du sérieux des intentions de M. Netanyahu de conclure un accord de paix avec les Palestiniens, et considère qu'il a accepté de participer à ces pourparlers « en raison de pressions américaines ». 36 % le jugent sincère.  

Paris réclame l’implication de l’UE dans les négociations

15/09/2010
La France a réclamé hier une plus grande implication du quartette et de l'Union européenne dans les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, estimant qu'elle « permettrait de renforcer ses chances de succès ». « Nous ne pouvons pas être les bailleurs de fonds et ne pas participer » au processus de négociations, a affirmé le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, au cours d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, en souhaitant « profondément le succès » des pourparlers de Charm el-Cheikh (Égypte) menés sous l'égide des États-Unis. L'Union européenne ne doit pas être seulement « un tiroir-caisse », a-t-il souligné.
« Les Égyptiens nous ont affirmé leur intention de nous inviter à Charm el-Cheikh, s'ils le pouvaient. Apparemment cela n'a pas été le cas », a précisé le ministre, ajoutant : « Cela faisait un peu de difficultés aux Américains d'après mes sources. »
Frustrée par cette marginalisation, la France cherche à peser dans la quête de paix au Proche-Orient via une médiation entre la Syrie et Israël sur l'avenir du plateau du Golan.
Avec cette médiation, « nous allons reprendre le fil du dialogue indirect » et « il s'agit de savoir si on peut recréer un climat de confiance et progresser », souligne un responsable français sous couvert d'anonymat. Choisi en août comme émissaire, Jean-Claude Cousseran, ex-ambassadeur dans plusieurs pays au Proche-Orient et ancien patron des services secrets français (DGSE), vient de se rendre à Jérusalem et Damas.
Les autorités françaises reconnaissent que cette médiation doit se faire « en parfaite concertation » avec la Turquie et bien sûr les États-Unis, pilotes quasi exclusifs du dialogue israélo-palestinien.  

La 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila

15/09/2010
À l'occasion de la 28e commémoration du massacre de Sabra et Chatila, une délégation européenne s'est rendue au camp palestinien de Bourj el-Chémali, en signe de solidarité. La délégation a été reçue par le responsable du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Abou Ihab, et par un certain nombre de dirigeants. Dans un mot de remerciement, Abou Ihab a salué « l'attitude solidaire de la délégation européenne envers les deux peuples libanais et palestinien, dans leur lutte contre le terrorisme et les massacres israéliens, en particulier celui de Sabra et Chatila, de Cana et de Jennine ». Le dirigeant palestinien a affirmé que « le massacre de Sabra et Chatila ne disparaîtra jamais de la conscience collective du peuple palestinien », et insisté sur la nécessité « de rouvrir le dossier de ce massacre, par le biais du Tribunal pénal international ou du Conseil de sécurité ».
Pour la même occasion, une délégation italienne baptisée « Pour ne pas oublier Sabra et Chatila » a rencontré le représentant de l'Autorité palestinienne au Liban, l'ambassadeur Abdallah Abdallah, dans le cadre de sa visite au Liban, pour la commémoration du massacre. M. Abdallah a remercié la délégation pour son initiative. Il a également affirmé que « la situation palestinienne n'est pas saine depuis le coup d'État de 2007, et vu le manque d'unité du monde arabe et des pays de la région ». Et d'assurer que « la lutte se poursuit par tous les moyens pour rendre la liberté au peuple palestinien ».

AIEA : Davis demande le retrait d’une résolution anti-israélienne

Mardi, 14 Septembre 2010 09:47 
IRIB - L’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’AIEA a exigé, lundi le retrait du projet d’une résolution au sujet des capacités nucléaires d’Israël. «  Nous avons évoqué cet avant texte avec nos partenaires arabes, et nous les avons convaincus de le retirer de l’ordre des débats pour éviter que n’éclatent de nouvelles divergences, a affirmé Glenn Davis au cours d’une conférence de presse. « Le dernier rapport de l’AIEA prouve la parfaite conformité des activités nucléaires d’Israël avec les lois en vigueur, a par ailleurs prétendu Davis.  
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35 membres du Hamas enlevés en Cisjordanie

Mardi, 14 Septembre 2010 09:51 
IRIB - La collaboration des services de sécurité de l’Autorité autonome avec le régime sioniste s’est illustrée une nouvelle fois lundi avec l’enlèvement de 35 membres du Hamas en Cisjordanie. Le mouvement Hamas a émis hier un communiqué à ce sujet, selon lequel communiqué, les forces de sécurité de Mahmoud Abbas ont arrêté 35 militants du Hamas à Naplouse, à Jenin, à Seflite, à Tulkarem et à Kalkilia. Un centre juridique palestinien spécialisé dans la défense des droits palestiniens fait par ailleurs état de la pratique de la torture dans les prisons de Ramallah à l’encontre des membres de la Résistance.  
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Deuxième tour des négociations israélo-palestiniennes

Mardi, 14 Septembre 2010 21:53 
IRIB- Malgré les oppositions  des groupes palestiniens, le deuxième tour  des soi disant négociations de paix israélo-palestiniennes a eu lieu en l’absence des  véritables  représentants du peuple palestinien. Mahmoud Abbas et Netanyahu dirigeaient les délégations palestinienne et israélienne. La secrétaire d'Etat américaine s'est rendue aujourd'hui mardi en Egypte et  s'est entretenue à huit clos avec Hosni Moubarak, Abbas et Netanyahu. Comme il a été attendu, cette réunion s'est clôturée sans arriver à aucun résultat tangible.  
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L’occupation israélienne lance un pied à la guerre et l’autre en cherchant la paix

[ 14/09/2010 - 09:10 ]
Al Qods occupée -CPI
« Un responsable occupant israélien de la sécurité a menacé  hier un « organisme syrien »,  déterminé à le détruire,  si la livraison d’armes continuait, l’accusant d’avoir fourni des armes au Hezbollah et au Hamas », a révélé une source bien informée .
Selon « Reuters » le dirigeant sioniste a souligné qu’un institut en Syrie n’économise pas ses initiatives et efforts pour l’armement des deux mouvements islamiques(libanais et palestinien)
« Reuters » a rapporté que le directeur du bureau antiterroriste allié aux services du premier ministre, Benjamin Netanyahu (qui discute la prétendue paix au Moyen-Orient, aujourd’hui, à Charm al Cheikh), Nitzan Nuriel a plaidé contre un organisme Syrien prétendant qu’il fournissait des missiles au Hamas et au Hezbollah.  Il a ajouté en menaçant la Syrie lors d'une conférence sur la sécurité à Herzlya, au voisinage de Tel-Aviv: « La communauté internationale devrait transmettre à la Syrie un message, la prochaine fois que cet organisme  aide les terroristes(Hamas et le Hezbollah selon ses propos) , on va répliquer par destruction de ses installations ».
En tentant de tromper l’opinion publique mondiale, arabe et islamique de ses agendas réels dangereux et continuels ; le colonialisme, la judaïsation, les assassinats, les violations et crimes perpétuels dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, l’occupation israélienne vise à travers ses allégations mensongères de dévier la polémique de l’échec flagrant conjecturé des négociations directes qui ne sont pas encore achevées afin de porter la responsabilité sur des pays voisins, car l’entité sioniste n’a jamais l’intention d'agir en faveur de la récupération des droits légaux arabes et palestiniens, y compris la renonce aux expansions coloniales qui poursuivent à s’étendre, plus que jamais, dans les territoires occupés et au cours de ces pourparlers.

Le village d'Al Arakib: La démolition sioniste qui ne s'arrête pas

[ 14/09/2010 - 09:49 ]
Al Nassera- CPI
Le député arabe à la Knesset, Hana Sweid a appelé à la reconstruction du village des Bédouins Palestiniens « Al Arakib » qui a été démoli hier, lundi, le 13/9, pour la 5ème fois par les forces armées de l’occupation israélienne.
"Il n'existe aucun moyen, sauf de s'en tenir sur le territoire du Néguev, et de reconstruire de nouveau ce qui a été démoli, tout à fait comme les fois précédentes, l'accent étant mis sur la survie et à améliorer la fermeté de notre peuple dans le Néguev, ainsi de la reconstruction de nos villes et villages", a insisté le député arabe en contestation contre la barbarie de l’occupation israélienne qui perpette régulièrement un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien, notamment dans les territoires occupés en 1948.
Lors de ses déclarations à l’agence "Qods presse", s’est montré plus ferme sur cette question de démolition, confirmant que le peuple palestinien a tiré les leçons  de sa tragédie et que l’attachement aux droits, à la terre est la seule garantie pour faire face aux agendas criminels de l’occupation qui vise à s’emparer encore du reste des terres palestiniennes.
Hana a appelé les palestiniens à défier les violations et crimes d’expulsion et démolition sionistes, insistant sur la reconstruction immédiate du village démoli d’Al Arakib, tout en dénonçant du colonialisme qui s’entend régulièrement pour la démographie juive et sous prétexte de l’amélioration de la situation dans le village palestinien.
D'autre part, les habitants « d’Al Arakib » ont annoncé qu'ils avaient entamé la construction de maisons de leur village dès la démolition, en confirmant la résilience et la détermination à construire et à vivre sur leurs terres natales.

L’entité se prépare par crainte de nouvelles opérations martyrs pendant les négociations

[ 14/09/2010 - 10:28 ]
Al-Nasserah – CPI
Les autorités de l’occupation sioniste ont décidé de décréter l’état d’alerte à différents endroits de l’entité, afin d’empêcher toute opération martyr, et d’actes décrits comme « portant atteinte à l’ordre public », pendant le 2e tour des négociations directes entre le gouvernement sioniste et l’autorité du Fatah, qui doit se tenir à Sharm el-Cheikh aujourd’hui.
La radio hébreu a rapporté lundi 13 septembre que cette décision a été prise lors d’une réunion de grands officiers de police, dirigée par le commissaire général de la police israélienne, le général Doudi Cohen. Il a été décidé de déployer des forces de sécurité de manière renforcée dans toutes les provinces de l’entité « en cas d’urgence ».
Cet état d’alerte coïncide avec le début de la période des fêtes juives, qui conduit chaque année à des fermetures continuelles et un durcissement des mesures militaires, et se traduit par de nouvelles violations des droits des citoyens.

Abou Zouhri: l’assaut contre al-Aqsa et le colonialisme prouvent l’échec des négociations

[ 14/09/2010 - 10:23 ]
Gaza - CPI
Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a affirmé que l'assaut criminel sioniste contre les esplanades sacrées de la mosquée sainte d’al-Aqsa, ainsi la continuation du colonialisme confirment sans aucune doute que les négociations directes viennent comme une couverture à la poursuite des crimes  continuels de l'occupation israélienne.
«L'intensification du colonialisme rendra les pourparlers directes une catastrophe  pour la situation palestinienne et le négociateur palestinien commettra un crime la question légitime palestinienne", a confirmé Abou Zouhri aujourd’hui, le mardi 14/9, lors d’une déclaration exclusive au centre palestinien d’information.
Abou Zouhri a mis en garde la poursuite très dangereuse des  négociations directes durant la continuation du colonialisme et des agressions sionistes contre le peuple palestinien.
Le porte-parole du Hamas a ainsi souligné que la déclaration de l'occupation d’entamer la construction de 13 mille nouvelles unités colonialistes à Al Qods occupée, prouve que les négociations devaient couvrir ce colonialisme et ne pas de l’arrêter.
Abou Zouhri a appelé à la nécessité de mettre la pression sur le négociateur palestinien pour mettre terme à ces négociations, après que le des extrémistes sionistes ont pris d’assaut la mosquée sainte d’Al Aqsa en plein cœur de ces discussions épouvantables et inutiles.

Un Juriste: Les Palestiniens n'accepteront plus de nouveau le fiasco d’"Oslo"

[ 14/09/2010 - 11:01 ]
Gaza - CPI
Un juriste palestinien a mis en garde les grands dangers du fiasco de la convention d’Oslo et ses mauvaises effets sur les détenus palestiniens et leurs familles, où l'espoir de la liberté de la majorité des détenus dans prisons de l’occupation israélienne a complètement disparu, appelant le négociateur palestinien à réévaluer l'expérience des accords d'Oslo et d’autres ultérieures sur la question des prisonniers, ainsi de tirer les leçons et les résultats.
 « Le peuple palestinien n'acceptera jamais de répéter  et les erreurs et le fiasco d’"Oslo" », a insisté le spécialiste aux affaires des détenus, Abdel Nasser Farawana, lors d’un communiqué.
En attirant l’attention aux grands dangers de l’accord d’Oslo et son échec très flagrant qui poursuit à menacer la question légale des détenus palestiniens et leurs familles, Farawana a appelé au cours de la veille du 147ème anniversaire de cet accord et de celle de la reprise des négociations directes à Charm al-Cheikh en Egypte, à se solidariser à haut niveau avec les prisonniers palestiniens qui souffrent énormément depuis des dizaines d’années dans les geôles de l’entité sioniste.
Le juriste palestinien craint la poursuite des tentatives sionistes pour dépouiller la question des prisonniers de leurs dimensions,  nationale et politique, ou la transférer en une question humanitaire s’exposant à la soi-disant «bonnes intentions ».

Un jeune Palestinien abattu par la police israélienne alors qu’il avait les mains attachées

[ 14/09/2010 - 11:02 ]
Arabs48.com
Un policier israélien a tiré sur un jeune Palestinien à Tel-Aviv ce matin, mardi 14 septembre, alors qu’il avait les mains liées, le tuant sur le coup.
La 2e chaine de télévision a rapporté que le jeune Palestinien provenait du village de Kafr, près de Ramallah, et était âgé de 18 ans.
La police a prétendu avoir reçu une communication de la société « Aitouran » l’informant du vol de véhicules. Plus tard, la police a inspecté 3 voitures volées au même endroit, dans la rue Chomsky à Tel-Aviv.
Les forces de police ont effectué une descente dans la zone, et ont procédé à l’arrestation de 4 suspects à 6h30 du matin alors qu’ils se cachaient.
Et durant les arrestations, des coups de feu se firent entendre et un détenu s’effondra alors qu’il avait les mains attachées, après avoir été touché dans la partie supérieure de son corps. Il est mort sur le coup.
Le policier à l’origine du tir a prétendu que la balle est partie par erreur de son pistolet.
La police a également arrêté deux jeunes hommes, tandis que le 4e a réussi à s’échapper du lieu.
Il convient de noter que l’un des policiers était en prison ce mois-ci, après avoir tiré sur un jeune de Baqa al-Gharbiya, Mahmoud Ghnayem, il y a un an et demi, en prétextant que sa vie était en danger. Toutefois, il a été reconnu coupable de meurtre sans préméditation, et le tribunal lui a infligé une peine de prison ferme de 30 mois seulement.
Traduction à partir du site arabs48.com de l'arabe au français par le CPI

La commission sioniste invite le capitaine turc de la flottille à témoigner sur l’assaut sanglant

[ 14/09/2010 - 11:26 ]
Al Qods occupée- CPI
Le porte-parole de la commission de l’occupation israélienne prétendue d’enquêter sur l’assaut très sanglant contre la flottille humanitaire internationale, le 31 mai dernier, a invité le capitaine turc du navire « Marmara » à se diriger témoigner en Israël.
« Nous avons envoyé une lettre, lundi, le 13/9, au capitaine de « Marmara »,  Mahmut Tural, à travers l'ambassade de Turquie en Israël », a annoncé, Ofer Lefler, le porte-parole.
Il est à noter que le mandat de la commission sioniste dirigée par le juge de la Cour suprême à la retraite « Yaakov Tirkel », en participation de deux observateurs internationaux, se limite aux aspects juridiques de l’agression au regard du droit international et ultérieurement elle doit soumettre ses conclusions, en plus celles d'une commission militaire sioniste, à un groupe d'experts onusiens.
Il est digne d’être mentionné que l’assaut sanglant et barbare de la marine de l’occupation israélienne, contre la flottille des pacifistes internationaux en solidarité avec les habitants de Gaza (et qui tentaient d’attirer l’attention de la communauté internationale, à la sauvagerie et l’illégitimité de l’embargo sioniste qui dure depuis plus de 4 ans), a tué 9 turcs et blessant d’autres dizaines militants dans les eaux  internationales de la Méditerranée et en violation de la législation internationale. 

L’occupation a clos les dossiers sur le meurtre de Palestiniens par des soldats sionistes

[ 14/09/2010 - 12:15 ]
Ramallah – CPI
La radio de l’occupation sioniste a rapporté que le centre d’informations affilié à l’occupation pour les droits de l’homme dans les territoires de Beitselem, a déclaré que le procureur militaire de l’occupation a ouvert son enquête sur 23 plaintes seulement dans des cas de meurtre de palestiniens par les soldats de l’armée occupante.
Elle a expliqué que cela fait suite au rapport publié hier par le centre de Beitselem, sur les activités de l’armée israélienne dans les territoires au cours des quatre dernières années.
Le rapport précise également que le procureur militaire n’a présenté au procès aucun des soldats impliqués dans ces affaires, et qu’il a clos 8 dossiers.

L’Algérie finance les fournitures scolaires de 250 000 élèves à Gaza

[ 14/09/2010 - 11:54 ]
Alger – CPI
Le Comité national parlementaire algérien pour les convois de solidarité avec Gaza a annoncé qu’il finance les fournitures scolaires de 250 000 étudiants de la Bande de Gaza. Il a déclaré en même temps que la date du départ du convoi sera à la rentrée scolaire, à savoir durant la première moitié du mois d’octobre prochain.
Les membres du Comité ont terminé hier lundi 13 septembre, de préparer un programme pour le succès de la grande opération de solidarité en coordination avec le Croissant-Rouge algérien, et les Scouts musulmans.
A son tour, le président du comité pour les convois du Parlement arabe pour la Bande de Gaza, Abd al-Qadir Samari, a déclaré au journal algérien « Al-Khabar » qu’il va commencer dès aujourd’hui à diffuser des spots publicitaires de cette opération sur les chaînes de télévision et la radio nationale, afin de réussir cette opération de solidarité.
De même, il est prévu de diffuser à la télévision une série de documentaires sur les conditions des élèves et des enseignants palestiniens, et sur la situation des écoles à Gaza de manière continue. Il a été décidé également – comme l’a annoncé le président du Comité- de recruter des imams de mosquées pour inciter les citoyens à s’engager dans l’opération et à agir pour les enfants palestiniens afin que leur parviennent le matériel scolaire nécessaire. 
Il a souligné qu’ils espèrent aider 180 000 enfants de l’école primaire, et 65 000 du collège.
Samari a lancé un appel à tout le peuple algérien à s’engager dans l’opération de solidarité humanitaire, avec leurs dons aux différentes branches du Croissant-Rouge algérien proches de chez eux. Il a appelé à faire vite afin que l’opération se termine avant le début de la rentrée scolaire.
Dans le même contexte, Bouchakour, le secrétaire général du Croissant-Rouge algérien, a déclaré que les instructions ont été données à toutes les branches du Croissant-Rouge au niveau national, les exhortant à participer fortement à l’opération afin de recueillir des dons de bienfaiteurs plus que possible.
De son côté, le coordinateur du Maghreb, Madani Barad’i, a précisé que les dates de départ des convois des autres pays du Maghreb seront fixées durant la prochaine réunion qui se tiendra avec les coordinateurs de ces pays, en marge de la tournée du Parlement arabe qui aura lieu le 22 septembre prochain à Damas. Il en est de même pour les pays du Levant et du Golfe, afin d’éviter que les convois arrivent en même temps, et d’assurer une continuité avec une arrivée à tour de rôle.
En début de ce mois de septembre, le convoi algérien a transporté vers la Bande de Gaza 16 personnes parmi l’Union des Oulémas algériens, en empruntant le passage de Rafah. Il apportait 60 conteneurs de médicaments, des aides et des fournitures médicales, ainsi que du matériel de secours et des aides alimentaires.

Le bloc Changement et réforme : L’invasion de la mosquée d’Al-Aqsa est une gifle aux négociateurs

[ 14/09/2010 - 13:38 ]
Gaza – CPI
Le bloc parlementaire du Hamas a considéré l’invasion des colons sionistes aux esplanades de la mosquée d’Al-Aqsa comme une gifle aux côtés qui parient sur les négociations inutiles, ainsi qu’un résultat des coordinations sécuritaires avec l’occupation israélienne. 
"L’entité sioniste ne se contente pas de sa politique de judaïsation et des campagnes d’annexions et de destructions des maisons et terres palestiniennes à Al Qods, mais elle travaille à travers des plans et projets programmés, ainsi que des violations et creusements continuels pour arriver à la construction du prétendu temple juif à la place de la mosquée sainte d’Al-Aqsa", a-t-il déclaré le lundi 13/9.
Le bloc parlementaire palestinien a exprimé sa condamnation aux crimes sauvages des colons israéliens contre les lieux saints, en soulignant qu’il va faire face à ces pratiques sionistes et défendre la mosquée d’Al-Aqsa par tous les moyens possibles.
Il a ajouté que ses agressions qui viennent après l’accord de l’autorité d’Abbas de participer aux négociations directes avec l’occupation, montrent que le groupe d’Oslo ne représente pas le peuple palestinien qui ne s’engagera pas aux décisions et résultats de ces négociations inutiles.
Le bloc «Changement et réforme» a souligné que l’occupation sioniste profite de ces rencontres pour couvrir ses plans criminels contre le peuple palestinien et ses lieux saints, dont la destruction de la mosquée sacrée d’Al-Aqsa, tout en appelant la résistance palestinienne en Cisjordanie à défendre la mosquée sainte et répondre aux pratiques israéliennes sauvages.

L’occupation israélienne reconnaît avoir commis de nouveau un crime à Gaza

[ 14/09/2010 - 12:58 ]
Al Nasserah-CPI
Un général sioniste a reconnu aujourd’hui, à la radio militaire que l’armée israélienne a  commis une bavure en tuant dimanche 3 Palestiniens, dont un nonagénaire gardien de ferme , 91 ans,  et son petit –fils, 17 ans, ainsi qu'un jeune homme de 20 ans, à l'est de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza.
"Les civils tués par les tirs de nos soldats, dont un nonagénaire et son petit-fils, n'étaient sûrement pas impliqués dans une opération terroriste", a déclaré à la radio militaire le général Eyal Eisenberg, commandant de division pour la région militaire sud de l’occupation israélienne.
En tentant néanmoins de justifier le crime de son armée l’appelant d’une part, sauf d’une bavure, et d’autre part, prétendant que les soldats croyaient que les victimes palestiniennes s’apprêtaient à tirer contre eux, le général sioniste a ajouté :  « Nos soldats ont repéré un civil qui ramassait un (lance-roquettes) RPG et ont ouvert le feu dans sa direction ».

L'occupation interdit l'entrée des gâteaux de l’Aïd aux prisonniers

[ 14/09/2010 - 16:48 ]
Cisjordanie - CPI
Les autorités de l'occupation ont interdit à plusieurs organisations juridiques et des droits de l’homme d'introduire des gâteaux de l’Aïd pour les détenus palestiniens qui souffrent énormément dans les prisons sionistes de Raymond, Jalama, Eshel et Ashkelon.
Le Comité des affaires des prisonniers, ainsi que l’organisation pour la défense des droits des détenus, le comité du captif palestinien, et l’association des Amis du détenu et prisonnier, à Nazareth, ont affirmé dans des déclarations de presse, le mardi 14/9, que l'administration des prisons sionistes a refusé de laisser l’entrée des gâteaux de la fête de l’Aïd aux prisonniers palestiniens.
Le Comité des affaires des prisonniers a souligné que l'administration des prisons n’a pas permis également l'introduction de la viande, des fruits et légumes comme un cadeau aux prisonniers lors de la fête de l’Aïd dans les prisons sionistes, où les conditions sont très difficiles en plus des isolements et pratiques sauvages, en privant les détenus de leurs droits fondamentaux.
L'administration de la prison de Jalama a refusé également l’entrée des vêtements aux prisonniers qui ont souligné leur besoin urgent de ces vêtements, sachant que certains détenus ont passé deux à trois mois depuis leur arrestation dans les mêmes vêtements.

Plus d'un million d'étudiants palestiniens se dirigent aujourd’hui vers leurs établissements

[ 14/09/2010 - 13:39 ]
Gaza - CPI
Environ un million et 37 mille étudiants et écoliers dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie se dirigent, aujourd’hui mardi 14/9, vers leurs établissements à l’occasion du début de la nouvelle année scolaire 2010-2011.  
Le ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur, Dr. Mohamed Asqol, a déclaré, le lundi 13/9, que son ministère a terminé tous les préparatifs pour commencer la nouvelle année scolaire, dont l’encadrement administratif, les enseignants, les écoles, les conseillers, en soulignant que cette entrée est mieux que les trois années précédentes.
Il a indiqué qu'on a reconstruit toutes les écoles qui ont été complètement détruites lors de la guerre sioniste contre la Bande de Gaza, en plus des bâtiments scolaires détruits partiellement.
Le ministre palestinien a souligné lors de sa rencontre avec l’agence de presse Wafa, que toutes les écoles dans la Bande de Gaza dont le nombre atteint 380 établissements sont prêtes pour accueillir 250 mille étudiants et écoliers.
 «Nous sommes actuellement dans les premières étapes pour la construction d’environ six nouvelles écoles au sein d’un projet au cours des deux prochaines années pour augmenter le nombre des écoles et surmonter le problème des nombres surélevés», a-t-il déclaré.  
Il a noté qu'ils vont fournir cette année le livre du maître dans toutes les matières et qui comprend des solutions aux problèmes et difficultés du programme que rencontraient les enseignants palestiniens.
De sa part, le porte-parole de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés "UNRWA", Adnan Abou Hasna a déclaré que 214 000 élèves de Gaza vont se diriger mardi vers les établissements et écoles de l'UNRWA (220 écoles réparties sur les provinces de Gaza et environ 55 000 élèves  répartis dans 97 écoles en Cisjordanie).
Abou Hasna, a ajouté que les établissements de l'UNRWA sont prêts pour recevoir les élèves ainsi que les enseignants, les administrateurs et les gestionnaires.
Il a souligné que le problème de surnombre dans les écoles de l'UNRWA est dû aux difficultés pour construire plus d’écoles et accueillir d’autres élèves, en soulignant qu’il existe 30 000 nouveaux étudiants.
Il a ajouté: "L'Agence va construire, durant les mois prochains, huit nouvelles écoles dans la Bande de Gaza, en indiquant qu’il existe une coordination avec les autorités de l'occupation pour faire entrer des matériaux de construction nécessaires pour la reconstruire des écoles".

Les forces sionistes ouvrent le feu sur une marche pacifique près du passage de Beit Hanoun

[ 14/09/2010 - 16:49 ]
Gaza – CPI
Des forces de l’occupation ont ouvert le feu, aujourd’hui matin, le mardi 14/9, sur des dizaines de manifestants qui participaient dans une marche pacifique pour contester contre la clôture sécuritaire, au nord de la Bande de Gaza.
 Un témoin oculaire a affirmé la participation de plusieurs solidaires étrangers dans cette marche pacifique qui s’est dirigée, aujourd’hui matin, vers le passage de Beit Hanoun (Erez), au nord de la Band de Gaza, en contestant contre le siège sécuritaire dans cette région.
 Il a ajouté que dès l’arrivée des participants qui levaient des drapeaux palestiniens près du passage, ils ont été attaqués violemment par les soldats de l’occupation qui ont ouvert le feu directement sur les manifestants pacifistes.
 Il a indiqué que les ambulances et équipes de secours se sont dirigées vers le lieu, sans savoir si elles ont pu transporter des blessés ou non.  

L'adjoint de Netanyahu appelle à la poursuite de la colonisation et refuse le gel partiel

[ 14/09/2010 - 14:14 ]
Al-Nasserah – CPI
Silvan Shalom, vice-Premier ministre de Netanyahu, a demandé de maintenir la décision de poursuivre la construction de colonies en Cisjordanie occupée, immédiatement après la fin du moratoire du gel prétendu. Il a souligné son opposition à la décision du gel partiel qui exclut les colonies isolées du plan et des projets de construction futures.
Lors d’une cérémonie à l’occasion du nouvel an juif, Shalom a déclaré hier lundi 13 septembre que la construction dans les colonies isolées est « la garantie d’une construction dans les grands blocs de colonies », selon ses paroles. Il a ajouté que « lorsque nous parlons de construction dans les blocs de colonies, les frontières ne sont pas claires, et il n’est pas raisonnable que ‘Israël’ procède à la démarcation des frontières avant le début des négociations ».

Les négociations israélo-palestiniennes se poursuivent à Charm Al Cheikh et demain à Al Qods occupée

[ 14/09/2010 - 15:05 ]
Charm al-Cheikh- CPI
Les négociations directes prétendues de paix entre Israéliens et Palestiniens ont repris aujourd'hui à Charm el-Cheikh, en Egypte, en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et l'émissaire de la maison blanche pour le Moyen-Orient Mitchell
Des sources annoncaient que l'ex-président  de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benamin Nétanyahou se sont serrés la main avant de s'asseoir de part et d'autre de Hillary Clinton.
Lors d'une conférence de presse, Mitchell a déclaré aujourd'hui, le mardi le 14/9, satisfait de la poursuite des négociations directes, sous l'égide du président égyptien Mohamed Hosni Moubarak, lui félicitant de son bon accueil et soutien ferme aux pourparlers, sans faire allusion à la détermination de l'occupation d'accentuer les expansions coloniales, notamment suite à l'annonce de l'installation d'au moins 11 mille nouvelles unités colonialistes, ajoutant que les deux côtés(Palestiniens et Israéliens) discuteront demain à Al Qods occupée, dans les territoires palestiniens occupés( Israël).
Notons que depuis le gel des pourparlers directes israélo-palestiniens lors du lancement de l'offensive de l'armée occupante israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008, ces négociations se sont repris pour la première fois le 2 septembre à Washington, en dépit du refus majoritaire des Palestiniens qui les qualifient un scandale et couverture politiques, aux agendas trés dangereux, violations et crimes  de l'ennemi occupant sous une perspéctive officielle américaine, ainsi d'après une bénidiction occidentale et arabe au profit de l'occupation israélienne qui rejet tout appel sérieux à geler le colonialisme et en humiliation de la volonté et aspirations légales du peuple palestinien.

L’occupation approuve la reconstruction du pont des Magrébins menant à la mosquée sainte d'al Aqsa

[ 14/09/2010 - 17:49 ]
Al Qods occupée - CPI
Des organisations et des responsables palestiniens ont condamné vivement  la décision d’un tribunal de l’occupation israélienne de construire le pont de la porte des Magrébins qui mène à la mosquée d’al- Aqsa, en soulignant que cette décision est une atteinte aux legs islamiques  , et pour brouiller les caractéristiques de la région, de changer sa nature historique et culturelle, parce que toute la région un héritage islamique.
Le directeur du Waqf islamique de Jérusalem ( al Qods occupée), Cheikh Azzam Al-Khatib, a déclaré dans un communiqué,  mardi, le 14/9) :"Notre position est claire depuis le début de l'effondrement du parcours de la colline des Magrébins, le 02/06/2004, on doit y avoir le rétablissement de la situation telle qu'elle était avant son effondrement".
 «  Le bureau du Waqfs (legs) est le seul responsable de sa reconstruction et rénovation », a souligné le Cheikh Azzam Al-Khatib, en dénonçant les décisions des tribunaux sionistes à cet égard, ajoutant que les legs islamiques ne soumettent plus à ces décisions arbitraires comme étant des lieux saints et sacrés intégrants à la mosquée sainte d’Al Aqsa.
De sa part, le Dr Ikrema Sabri a publié un communiqué au nom du  haut Conseil islamique de Jérusalem, où il explique les dangers qui menaçaient la Porte des Maghrébins, à travers les tentatives sionistes de démolir le couloir qui y mène, et la mise en place d'un pont suspendu à sa place.
Le communiqué a considéré  la suppression de ce passage comme une attaque contre toute la région qui est un Waqf islamique, incluant des antiques islamiques dont une partie appartient de l'époque omeyyade, et que la suppression de ce corridor brouille les caractéristiques de la région, et modifie sa nature historique et culturelle.
Le journal hébreu "Haaretz" a déclaré hier, lundi 13/9  que le soi-disant "Président de la Cour de district sioniste", à Jérusalem,  a approuvé le projet de la reconstruction du pont des Magrébins reliant le Mur d’al Bouraque et la Porte des Maghrébins, près de l'entrée de la mosquée d’al Aqsa.
Les travaux sionistes de construction qui ont eu lieu en 2004, à l'entrée de la mosquée d’al-Aqsa, ont déjà suscité la colère et l'indignation des palestiniens et le monde musulman, ainsi entraîné de violents affrontements entre les fidèles musulmans et les forces de l’occupation, le fait qui a transféré les travaux de construction sionistes en une affaire internationale de grande sensibilité.

Les communications modernes et l’Aïd

[ 14/09/2010 - 20:19 ]
Ramallah – CPI
L’Entité sioniste et ses forces militaires et policières sont prêtes à tout pour empêcher les Palestiniens de se déplacer entre leurs villes et villages. En effet, les occupants israéliens tentent de déchirer le tissu social palestinien et d’effacer tout ce qui montre le lien fort entre Palestiniens, notamment lors des jours des fêtes et des occasions sociales.
Les Israéliens ont déjà coupé tout contact terrestre entre la Cisjordanie et sa sœur la bande de Gaza. Et leurs barrages coupent en morceaux la Cisjordanie. Leur mur discriminatoire de séparation déchire même de nombreuses familles, de part et d’autre de ce monstre sans cœur. Heureusement, nous vivons l’époque des communications modernes. Avec des textos, les Palestiniens peuvent au moins se contacter, s’échanger leurs félicitations à l’occasion de la fête de la rupture du jeûne, la fête de la fin du mois béni de Ramadan, l’Aïd Al-Fitr.
Au-delà d’obstacles
Maher Mahmoud est un Palestinien qui garde de très bonnes relations avec beaucoup de gens. A l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), il confie qu’il a reçu, sur son téléphone portable, des dizaines de textos  lui adressant des félicitations pour l’Aïd. Ils viennent de ses amis habitant dans des zones inaccessibles, à cause des barrages et du mur de séparation discriminatoire. Lui, qui habite en Cisjordanie, a pu rejoindre et féliciter ses amis de Gaza et de la ville d'Al-Quds.
Cette nouvelle technologie allège, au moins un peu, le poids de l’occupation. Les captifs palestiniens qui possèdent un téléphone portable pourront eux aussi communiquer avec leurs familles, surtout que leur visite est interdite par les autorités de l’occupation israélienne.
Sajida Mohammed est une étudiante originaire de la ville de Naplouse. Elle se montre joyeuse de pouvoir communiquer avec ses parents et ses amis dans les autres départements palestiniens, au moyen du téléphone portable et d’Internet.
Et la vidéo
Jamil Barkat est d’une famille déchirée entre Gaza et la ville d’Al-Khalil où il habite. Sur une cassette vidéo, il a photographié la partie de sa famille qui habite dans la ville d’Al-Khalil pour l’envoyer à celle de Gaza.
Abou Mahmoud est un Palestinien de l’ancien bourg de Naplouse. Il a quelque trois cents adresses e-mails de ses parents et amis se trouvant partout dans le monde. A travers Internet, il a pu les féliciter, tous, à l’occasion de l’Aïd.
Les promotions
Beaucoup de Palestiniens attendent les promotions sur les appels locaux et internationaux afin d’en profiter et de pouvoir contacter les leurs, surtout dans ces jours de fêtes où on a besoin de rester un peu plus longtemps au téléphone.
Bien qu’ils se contentent de ces moyens de communication, les Palestiniens restent sur leur faim, ne pouvant contacter les leurs physiquement, rendre visite à leurs parents et à leurs amis, visite devenue impossible par les mesures de l’occupation israélienne.

Prisonniers palestiniens privés de visites, y compris pendant les fêtes de l’Aïd (Vidéo)

Publié le 14-09-2010

Ci-dessous un reportage d’Al-Jazeera sur l’interdiction de visite infligée pendant des mois et des années par Israël à des milliers de prisonniers palestiniens. Leurs familles n’ont pu les voir pendant les fêtes de l’Aïd, ni même leur passer un coup de fil.
Reportage qui montre les parents d’Abtellatif, emprisonné depuis 24 ans pour avoir tué un soldat israélien (ce qu’on appelait un résistant en France sous l’occupation allemande), et auxquels Israel refuse tout droit de visite depuis 7 ans, en prétendant du jour au lendemain que leur liens de parenté ne sont pas établis !
Tandis que les prisonniers israéliens jouissent de tous les droits, les prisonniers palestiniens en sont privés, témoignent des organisations de défense des droits de l’homme.
De nombreuses familles palestiniennes doivent également se battre pour récupérer le corps de leurs fils. Quelque 300 Palestiniens restent enterrés par les Israéliens dans un terrain vague, de manière anonyme, puisque seul un N° est inscrit sur leur "tombe". Le reportage montre une mère qui vient d’obtenir le droit de récupérer les restes de son fils, après 34 ans de bataille judiciaire.

Attendre 10 ans encore ?

Les négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens sous le parrainage américain durent depuis près de 20 ans suite au lancement de la Conférence de Madrid en 1991 et jusqu’à la Conférence de Washington à laquelle a appelé le président Obama en 2010. Les négociateurs, en répétant les mêmes discours sur les problèmes du règlement pacifique, en commençant par les mesures de l’établissement de la confiance jusqu’aux questions de la résolution finale, rejouent une pièce de théâtre ennuyeuse sans aucun changement sur le terrain. Cependant, Netanyahu veut que les nouveaux pourparlers commencent à zéro.
Il semble que l’objectif des négociations qui tournent dans un cercle vicieux est d’écarter l’attention des changements démographiques et géographiques qui ont déchiqueté la Cisjordanie en cantons dispersés, empêchant l’instauration d’un Etat palestinien possédant une unité géographique comme le stipulent toutes les références de la paix. Et voilà qu’on nous annonce que les négociations dureront un an, comme l’a revendiqué le président américain, mais que l’application nécessitera 10 ans. Ce afin de réaliser une paix permanente et solide qui assure la sécurité d’Israël. Partant, ceci signifie que l’objectif final est de tergiverser et de gagner du temps jusqu’à ce qu’il soit impossible de surmonter le fait accompli imposé par Israël sur le terrain.
La répétition de la comédie des négociations pour les négociations qui a dépassé toutes les bornes du raisonnable nous pousse à dire qu’il n’y a rien de nouveau. En effet, les longs rounds précédents de négociations ainsi que les ententes signées à Oslo, à Wye River, à Taba, au Caire, à Jérusalem et à Annapolis forment, comme l’a déclaré le président Moubarak, les caractères d’une solution possible dont l’application pratique ne nécessite que quelques semaines pour déclarer l’Etat palestinien, comme le précise le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul-Gheit, dans le cas des bonnes intentions et de la bonne volonté des Israéliens. Cependant, de nombreuses parties en doutent fort. Les Arabes ressentent donc que la tergiversation de l’Occident et d’Israël et le prolongement des négociations dans un long tunnel sans fin ont dépassé toutes les bornes. Il s’agit de la dernière chance, sinon la violence, le chaos, les meurtres et les destructions se répandront dans tout le Moyen-Orient car le désespoir placera les Palestiniens face à une impasse. Les Israéliens, qui se sont toujours opposés à un calendrier pour les négociations et l’exécution, doivent comprendre que le temps passe et que les peuples arabes commencent à perdre patience. Les dernières prétentions israéliennes que l’Iran possédera une bombe nucléaire dans un délai d’un an et qu’il faut ajourner le règlement du conflit palestino-israélien afin de prendre son temps pour affronter le danger de la bombe iranienne sont un grand mensonge, sur lequel les Américains se montrent réservés et que refusent les Arabes. 
Makram M. Ahmad

Réalisme

Partant du fait que la poursuite du conflit palestino-israélien nuit à la sécurité et aux intérêts des Etats-Unis au Moyen-Orient et, au-delà, dans le monde islamique en général, le président Barack Obama a décidé de parrainer la reprise des négociations de paix entre l’Autorité palestinienne et le gouvernement israélien et de s’y investir personnellement en vue d’un accord-cadre d’ici un an.
Mais l’échec d’Obama à exercer suffisamment de pressions sur l’Etat hébreu pour qu’il gèle la construction dans les colonies de peuplement juif en Cisjordanie et à Jérusalem-Est et lève le blocus inhumain imposé à la bande de Gaza a vite douché les espoirs qui étaient portés sur lui dans le monde arabo-musulman depuis son investiture en janvier 2009, et surtout après son discours au monde islamique prononcé au Caire en juin de la même année. Les Arabes, quoique convaincus des bonnes intentions du locataire de la Maison Blanche, pensent désormais que celui-ci est incapable d’apporter des changements réels à la politique proche-orientale des Etats-Unis et qu’il cède trop souvent au Congrès pro-israélien et au lobby juif américain.
La reprise le 2 septembre à Washington, sous la pression des Etats-Unis, des pourparlers palestino-israéliens a renforcé cette conviction, puisque cette relance du processus de paix s’est faite aux dépens des Palestiniens qui se sont vus refusés tout rappel des principes garantissant un règlement juste du conflit. Cédant aux pressions de Tel-Aviv qui rejette ce qu’il appelle des conditions préalables, Washington a accepté d’omettre toute référence aux principes du règlement de la question palestinienne reconnus par la communauté internationale, dont les Etats-Unis.
Dans son approche du conflit palestino-israélien, le président Obama tient sans doute compte des sentiments pro-israéliens répandus chez l’opinion publique américaine. Plus important : 40 % des contributions financières aux candidats de son parti démocrate proviennent de membres de la communauté juive américaine. Cette réalité prend tout son sens à l’approche des élections partielles du Congrès en novembre prochain. Les observateurs américains s’accordent à dire qu’au moins d’ici là toute forte pression sur Israël serait exclue. Ces pressions présidentielles sont pourtant nécessaires pour forcer l’Etat juif à faire les concessions nécessaires à un règlement global et durable.
Il serait finalement erroné de placer trop d’espoirs sur Obama. Dans sa tentative de mieux servir les intérêts de son pays et d’améliorer sa stature dans le monde arabo-musulman, le président américain a entamé un processus de désengagement militaire d’Iraq et relancé le processus de paix palestino-israélien en insistant sur le rôle de médiateur honnête des Etats-Unis. En faisant cela, Obama n’a pas modifié la politique américaine traditionnelle au Moyen-Orient. Au contraire, il a voulu mettre un terme à la politique radicale de son prédécesseur George W. Bush, propulsée par les néoconservateurs, qui fait l’exception et non la règle dans la politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient et ailleurs. Obama rejoint ainsi les politiques réalistes et pragmatiques suivies par Bill Clinton et George Bush père.
Dr Hicham Mourad