mardi 1 novembre 2011

Israël prend des sanctions après l'admission de la Palestine à l'Unesco

AFP | 01/11/2011
Israël va construire 2.000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et geler provisoirement le transfert de fonds dus à l'Autorité palestinienne, en guise de rétorsion à l'admission de la Palestine à l'Unesco, a-t-on appris mardi soir de source officielle.
"Ces mesures ont été prises par le forum des huits principaux ministres sous la présidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu en guise de sanction après le vote à l'Unesco", a précisé cette source gouvernmentale à l'AFP.
"Nous allons construire 2.000 logements, dont 1.650 logements à Jérusalem, et le reste dans les implantations de Maalé Adoumim et d'Efrat (au sud de Bethléem en Cisjordanie)", a précisé ce responsable qui a requis l'anonymat.
"Il a également été décidé de geler à titre provisoire, jusqu'à ce qu'une décision définitive soit prise, les transferts de fonds destinés à l'Autorité palestinienne", a ajouté ce responsable. 
Lien 

La Palestine à l'UNESCO: Israël rétorque avec 2000 logements en territoires occupés

1 novembre 2011
Charly Wegman
Agence France-Presse
Jérusalem
Israël va construire 2000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et geler provisoirement le transfert de fonds dus à l'Autorité palestinienne, en guise de représailles à l'admission de la Palestine à l'UNESCO, a-t-on appris mardi soir de source officielle.
«Ces mesures ont été prises par le forum des huit principaux ministres sous la présidence du premier ministre Benyamin Nétanyahou en guise de sanction après le vote à l'UNESCO», a précisé cette source à l'AFP.
En début de journée, l'administration israélienne affirmait préparer sa riposte qui pouvait aller, avertissait-elle, jusqu'à des sanctions visant l'Autorité palestinienne.
«Nous allons examiner comment nous entendons réagir à ce vote», avait déclaré à l'AFP un haut responsable gouvernemental israélien avant la réunion dans l'après-midi du cabinet restreint de Benyamin Nétanyahou, qui compte les huit plus importants ministres.
«Nous voulons peser nos réactions aux niveaux politique et diplomatique en tenant compte de nos intérêts. Nous ne sommes pas seuls, loin de là, et allons nous concerter notamment avec les États-Unis», a déclaré de son côté le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon à la radio publique.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre (parmi lesquelles les États-Unis, l'Allemagne et le Canada).
Les États-Unis, qui fournissent 80 millions de dollars à l'UNESCO et assurent 22% de son budget, ont automatiquement suspendu un versement de 60 millions de dollars prévu en novembre.
M. Ayalon a fustigé l'UNESCO en estimant qu'elle est «devenue une organisation politique en intégrant en son sein un État qui n'existe pas, à la suite du vote d'une majorité automatique de ses membres».
Selon lui, «cette démarche des Palestiniens prouve qu'ils ne veulent ni la paix ni des négociations, mais entendent perpétuer le conflit».
M. Ayalon a par ailleurs indiqué qu'Israël allait faire part de sa «déception» à la France pour son «oui» à l'admission des Palestiniens, qu'il a jugé «bizarre», car la France, un pays ami, a cédé à l'Autorité palestinienne après avoir essayé de la dissuader de sa démarche à l'UNESCO».
Dans son discours d'ouverture de la nouvelle session parlementaire lundi à Jérusalem, M. Nétanyahou a regretté «les démarches unilatérales» des Palestiniens à l'ONU et averti qu'Israël «ne restera pas les bras croisés».
Avant le vote fatidique, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman avait appelé «à rompre tous les liens avec l'Autorité palestinienne» du président Mahmoud Abbas.
L'entrée à l'UNESCO représente une victoire majeure pour les Palestiniens dans leur démarche d'adhésion d'un État souverain à l'ONU sur les lignes de juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
Selon un responsable israélien anonyme cité par le quotidien Haaretz, Israël pourrait répondre en accélérant la construction dans les colonies ou en suspendant le transfert des fonds qu'il collecte pour l'Autorité palestinienne sous forme d'impôts sur des produits transitant via ses ports ou aéroports vers la Cisjordanie et la bande de Gaza.
De même source, les dirigeants palestiniens pourraient aussi être privés des visas spéciaux leur permettant de circuler librement en Israël.
À en croire le quotidien anglophone Jerusalem Post, Israël «envisage» de reconsidérer sa coopération avec l'UNESCO.
Il y a un an, lors d'une précédente passe d'armes, Israël avait failli suspendre ses relations avec l'UNESCO après l'adoption d'une résolution décrivant le tombeau de Rachel, lieu saint juif à Bethléem (Cisjordanie), comme étant également une mosquée.
Israël contribue à hauteur de 3% au budget de l'UNESCO et s'est félicité de sa coopération avec celle-ci, notamment lorsque la «Ville blanche» de Tel-Aviv a été classée en 2003 au patrimoine mondial de l'Humanité en raison de son architecture Bauhaus.
Lien 

Procès Boycott Mulhouse 17 novembre à 8h30

France - 1 novembre 2011
Par Justice pour la Palestine
Cette fois c’est la bonne. Après 4 reports pour différents motifs, dont une grève des magistrats contre la politique de Sarkozy, l’audience aura lieu le jeudi 17 novembre 2011 à 8h30 au TGI de Mulhouse, 21 avenue Robert Schuman.
Pour le soutien aux prévenus de Mulhouse et à la liberté d’expression, nous sollicitons votre soutien et votre présence dans la salle d’audience et devant le TGI à 8h, compte tenu des procédures de sécurité à l'entrée.
Douze prévenus sont poursuivis pour « discrimination et incitation à la haine et à la violence envers un groupe ou une nation » pour avoir participé à deux actions de boycott d’Israël chez Carrefour Illzach. 
Plusieurs organisations avaient porté plainte : Carrefour, la chambre de commerce France-Israël, Avocat Sans Frontière (pas celle qui défend les avocats à l’étranger mais un Etat sans frontières : Israël), le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA), l’Association France-Israël et, spécificité mulhousienne, la LICRA dont les arguments seront des plus attendus.
Si leCRIFa déclaré « être à la manœuvre » derrière ces associations, c’est en fait le gouvernement qui s’est impliqué dans les poursuites. Dès 2009, la ministre de la Justice Mme Alliot-Marie avait donné ses instructions aux procureurs généraux. En juin 2011, un procès de boycott pour la publication d’une vidéo d’une action chez Carrefour avait été gagné devant la 17è chambre correctionnelle de Paris, spécialisée dans le droit sur la liberté de la presse. Le juge avait conclu que le boycott des produits israéliens est légal et le procureur n’avait pas fait appel de la décision.
Mais la chancellerie a décidé de faire appel confirmant son implication dans ces procès qui touchent des militants pacifistes et antiracistes qui agissent pour la fin de l’apartheid, de la colonisation et de l’occupation des territoires palestiniens. Après quoi le boycott cessera.
Ce procès est politique et la réponse doit être la mobilisation citoyenne. Un communiqué des prévenus suivra.
Résumé du jugement de Paris, juin 2011 :
www.europalestine.com/spip.php?article6446

Lien 

31.10.2011 - Démolition dans la communauté bédouine Jahalin, à Mihtawish, près de Jerusalem occupée

Jérusalem - 1 novembre 2011
Par Anne Paq
Les membres de la famille de Salman à côté de ce qui reste de leur mobilier après la démolition de trois résidences d'habitation et d'un abri pour animaux qui appartiennent aux Bédouins Jahalin par les autorités israéliennes dans la zone désertique près de Jérusalem, le 31.10.2011. La démolition a laissé 38 Palestiniens sans abri.
31.10.2011 - Démolition dans la communauté bédouine Jahalin, à Mihtawish, près de Jerusalem occupée
Ce n'est que le début. En janvier 2012, les autorités israéliennes planifient une éviction massive d'environ 2000 Bédouins de cette zone à la périphérie de Jérusalem. Il s'agit ainsi de permettre aux colonies de d'étendre et d'expulser les Palestiniens des zones "C" (territoires palestiniens qui, selon les accords d'Oslo, sont entièrement contrôlés par les Israéliens mais dont la "souveraineté" reste aux Palestiniens).
Voir les photos des conséquences de la furie sioniste et du nettoyage ethnique en cours sur le blog d'Anne Paq, Chroniques de Palestine
Lien 

Une ONG porte plainte auprès de l’ONU contre la politique israélienne à Jérusalem-Est

AFP | 01/11/2011
"Les Palestiniens sont confrontés à un dilemme : soit ils restent à Jérusalem mais construisent illégalement, parce que les chances d'obtenir un permis de construire sont quasi nulles, soit ils doivent partir", explique l'ICAHD qui milite contre les démolitions d'habitations palestiniennes. "Légalement, cela porte un nom : le 'déplacement ethnique'", écrit l'avocat Michaël Sfard, co-auteur du rapport d'ICAHD (Israeli Committee Against House Demolitions) intitulé "Pas de maison, pas de patrie".
Selon ce rapport, le conseil municipal de la ville n'a accordé que 18 permis de construire l'an dernier aux 300.000 Palestiniens de Jérusalem-Est.
Dans des plaintes soumises lundi à trois rapporteurs spéciaux de l'ONU, l'ICAHD, ONG de défense des droits de l’Homme, a réclamé l'ouverture d'une enquête sur la légalité de la politique urbaine israélienne dans la partie orientale de la Ville sainte, conquise et annexée par Israël en juin 1967. "Il existe un endroit entre le fleuve du Jourdain et la mer Méditerranée où les programmes israéliens ont pour objectif de chasser les Palestiniens de leur lieu de résidence : il s'agit de Jérusalem-Est", affirme le rapport. Selon l'avocat Michaël Sfard, "il y a un danger que des crimes de guerre aient pu être commis et pour le vérifier une enquête est nécessaire".
Interrogée, la mairie israélienne de Jérusalem a rejeté des accusations "mensongères" qui s'appuient sur des "faits tronqués", soulignant qu'elle "investit des sommes sans précédent pour améliorer la qualité de la vie". "La municipalité de Jérusalem continuera à œuvrer pour fournir des perspectives de logement abordable à tous les habitants de la ville", y compris "musulmans", a déclaré son porte-parole Stephan Miller à l'AFP.
Ces plaintes sont les premières de la part d'une ONG israélienne.
Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible", ce que la communauté internationale ne reconnaît pas. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.
 Lien

L'armée israélienne arrête à nouveau un chef du Hamas en Cisjordanie

AFP | 01/11/2011
L'armée israélienne a arrêté de nouveau un chef du mouvement islamiste palestinien Hamas en Cisjordanie occupée, Hassan Youssef, quelques semaines après l'avoir libéré, a-t-on appris mardi de sources palestiniennes.
Hassan Youssef a été interpellé lundi soir chez lui à Ramallah avec l'un de ses fils, a précisé à l'AFP un cadre du Hamas.
L'armée israélienne a justifié son arrestation en raison de "ses liens avec le Hamas".
M. Youssef avait été remis en liberté le 4 août après avoir purgé une peine de six ans de prison pour "appartenance à une organisation terroriste". Il avait ensuite été arrêté le 1er septembre avant d'être relâché une semaine plus tard.
Le chef du Hamas était sorti avec six semaines d'avance dans le cadre de la décision des autorités israéliennes de libérer 770 détenus (palestiniens et israéliens) pour réduire la surpopulation carcérale.
Un porte-parole du Hamas, au pouvoir à Gaza, a "condamné fermement la campagne d'arrestations visant les dirigeants du mouvement (en Cisjordanie), en particulier cheikh Hassan Youssef".
Ce dernier est l'une des principales figures du Hamas en Cisjordanie. Selon le mouvement palestinien, il est actif uniquement dans la branche politique du mouvement. Il a été élu au Conseil législatif palestinien (Parlement) en 2006 alors qu'il était détenu.
Son fils Mossab Hassan Youssef, 32 ans, est devenu célèbre en avouant avoir espionné le Hamas pour le compte d'Israël et permis l'arrestation de cadres palestiniens importants.
Dans un livre à succès, il a raconté avoir été informateur du Shin Beth, le service israélien de sécurité intérieure, sous le nom de code de "prince vert" durant la deuxième Intifada, lorsque le Hamas a commis une série d'attentats suicide en Israël au début des années 2000. Converti au christianisme il y a 10 ans, il vit actuellement sous une nouvelle identité en Californie.
Une vingtaine des 74 députés du Hamas, sur 132 membres du Conseil législatif palestinien, sont actuellement détenus par Israël.
Lien 

La résistance continue de tirer des roquettes sur Beer Sheva, Ashkelon et Ashdod

[ 01/11/2011 - 13:38 ]
Gaza – CPI
La résistance continue de tirer des roquettes depuis la nuit dernière en direction de cibles sionistes dans les villes et provinces occupées en 1948 et entourant la bande de Gaza. Le gouvernement de l’occupation a décidé quant à lui de suspendre les cours mardi dans les écoles de ces régions, tout en approuvant une série de mesures pour riposter aux tirs de roquettes.
Des sources sionistes ont indiqué que des missiles de type Grad ont atterri la nuit dernière sur Ashkelon, Beer Sheva, et la zone de Shaar Hangib dans le Néguev occidental.
Elles ont ajouté que le système anti-missiles, l’Iron Dome, a réussi à intercepter une seule roquette tirée en direction de la ville de Beer Sheva, et qu’aucun blessé ou dommage n’ont été causés.
L’occupation a demandé aux habitants des communautés résidentielles frontalières avec Gaza de se réfugier dans les bunkers, en annonçant que les cours ne seront pas tenus dans les écoles mardi à Beer Sheva, Ashkelon, et Ashdod. Les municipalités de ces trois villes ont pris cette décision hier soir après avoir évalué la situation.
La 10e chaine hébreu a déclaré que le chef d’état-major de l’armée de l’occupation, le général Benny Gantz, a approuvé une série de mesures pour répondre aux attaques de roquettes qui continuent depuis la Bande de Gaza.
Depuis samedi dernier, 12 Palestiniens sont tombés en martyrs dans une série de raids menés dans plusieurs zones de la Bande de Gaza, et au cours desquels un sioniste a été tué et plusieurs autres blessés par les dizaines de roquettes tirées par la résistance sur les territoires occupés en 1948.

Les forces occupantes empêchent les agriculteurs palestiniens d'entrer dans leurs terres Toulkarem

[ 01/11/2011 - 15:52 ]
Toulkarem - CPI
Les agriculteurs de la ville de Kafr el-Jamel au sud de la ville de Toulkarem, se plaignaient, mardi 1/11, de l’interdiction des autorités occupantes israéliennes qui les empêchaient d'entrer dans leurs terres agricoles derrière le mur d'apartheid (de séparation raciste) et les ont forcés à retourner dans leurs foyers.
Des sources locales ont dit que les agriculteurs de la ville sont allés à la porte du mur d'apartheid, afin de récolter leurs oliviers, où ils ont été confrontés les soldats d'occupation qui ont pointé leurs armes sur eux et menacé de les tuer s'ils ne quittaient pas la région.
Les sources ont ainsi souligné que les soldats sionistes postés à la porte de la colonie  « Sal’it », construite sur le territoire du village, ont menacé les agriculteurs et se sont emparés de leurs tracteurs agricoles et ils les ont fait entrer dans la colonie.

Des députés sionistes exigent de «légitimer» les unités colonialistes en Cisjordanie

[ 01/11/2011 - 16:33 ]
Jérusalem - CPI
Un certain nombre de représentants du parti  «Likoud» au pouvoir dans l'entité sioniste ont appelé leur gouvernement à légitimer les avant-postes (unités colonialistes) en Cisjordanie, et construits pour imposer un fait accompli, qui est une violation et doivent être démolis, conformément à une résolution du magistrat sioniste.
Les médias hébreux ont souligné, mardi 1/11,  que les membres de la "Knesset" qui ont été mentionnés, ont menacé d’interférer le vote pour la confiance en faveur du gouvernement de coalition, si leurs demandes seraient ignorées."
Les députés ont demandé, lors d'une réunion avec le ministre dans le gouvernement sioniste " Yuli Edelstein, d’introduire la question des avant-postes non autorisés  durant la session de la "Knesset", pour rechercher dans leur avenir et réclamer leur autorisation et les légitimer et oublier toute voie vers leur destruction.

"Thabet" pour la commémoration de Balfour : le retour des refugiés palestiniens est proche

[ 01/11/2011 - 18:10 ]
Beyrouth – CPI
L’organisation Thabet pour le droit des réfugiés a réitéré son rejet de la « Déclaration Balfour » dont la 94e commémoration annuelle tombe mercredi 2 novembre, en la décrivant de « sinistre ».
Elle a affirmé dans un communiqué publié à cette occasion : « La Déclaration Balfour est un événement tragique qui ne doit pas être effacé de la mémoire des Palestiniens, des arabes, des musulmans, et du monde entier car il représente l’une des pires formes d’injustice infligée sur les Palestiniens pendant près d’une centaine d’années, c’est une promesse faite par celui qui n’a pas envers celui qui ne mérite pas ».
Thabet a exprimé sa conviction que ce qu’elle a qualifié de « réveil » que le monde connait en ce moment et qui est représenté particulièrement par la résolution votée en juin dernier par le Conseil de l’ONU pour les droits de l’homme condamnant Israël pour ses violations des droits de l’homme, avec un soutien de 154 pays membres sur 193. « Cela constitue un indicateur qui s’ajoute aux dizaines ou centaines d’autres qui ont isolé l’entité occupante en faveur des droits palestiniens, ce qui signifie que le retour des réfugiés palestiniens est devenu très probable », selon le communiqué.

Rapport juridique : « les pratiques de l’occupation à Jérusalem sont un crime de guerre »

[ 01/11/2011 - 18:42 ]
Jérusalem - CPI
 « Les pratiques des autorités occupantes israéliennes perpétuelles contre les citoyens palestiniens dans la partie orientale de la ville d’el-Qods occupée (Jérusalem) sont un crime de guerre», a affirmé un rapport juridique d’une organisation hébreu non gouvernementale.
 Itai Epstein, directeur associé au Comité du Mouvement israélien contre les démolitions de Maisons" a déclaré que les pratiques sionistes visent à expulser  les citoyens palestiniens de leur ville, et que «la démolition de maisons et d'expulsions forcées et de retirer la résidence entraînent l’extermination ethnique à Jérusalem-Est."
Le mouvement a publié un rapport intitulé «aucune maison, aucun pays », tout en accusant l'entité sioniste d’avoir violé les cinq obligations légales principales par le biais d’imposer «d'innombrables difficultés" sur les Palestiniens.
Il a fait trois plaintes, le lundi, à l'ONU demandant une enquête sur la légitimité de la politique d'occupation dans la partie orientale de Jérusalem.
Le mouvement a indiqué qu’il est presque impossible pour les Palestiniens de construire, alors que le Conseil municipal de Jérusalem n’a donné, l’année dernière, pour les Jérusalémites que 18 permis, en dépit de leur nombre qui dépasse les 300 000,  d'autre part, les Palestiniens continuent à construire sans permis et la plupart de leurs logements s’exposent à la démolition forcée par la municipalité, qui les envoit la facturation du processus de destruction pour le paiement.
Il ne reste devant  les familles aucun autre choix que de reconstruire les maisons détruites illégalement ou emménager avec la famille ou même quitter la ville.
L'entité sioniste retire automatiquement le statut de résident permanent de tout Palestinien de Jérusalem, qui a passé sept ans à l'étranger, même si dans la Cisjordanie ou la bande de Gaza.
 Michael Sfard, un défenseur connu des droits de l'homme qui a participé à la rédaction du rapport, souligne que  le «panier de possibilités »  de  les mettre (les Jérusalémites) en face d’un dilemme: soit rester à Jérusalem et construire illégalement parce que les chances de la construction juridique sont presque nulles ou à laisser, ajoutant : Selon les expressions juridiques, cela s’appelle « extermination ethnique ».
 Sfard indique que l'entité sioniste impose une politique délibérée visant à contrôler la démographie de Jérusalem pour assurer le ratio de 70 à 30 entre Juifs et Arabes dans la ville.
«Il y a une place entre le Jourdain et la mer (Méditerranée) où les politiques sionistes cherchent à expulser les Palestiniens de leur résidence et ce qui se passe à Jérusalem-Est », a-t-il également contesté contre la politique discriminatoire de l’ennemi occupant.
La Commission affirme qu'il y a une sérieuse possibilité que ces politiques constituent un crime de guerre et espère être approuvée par les envoyés spécialistes des Nations Unies et des personnes déplacées à l'intérieur des logements adéquats et les droits humains dans les territoires occupés pour enquêter sur cette affaire.
Sfard affirme :« Il y a un danger que des crimes de guerre ont été exécutés, mais afin de prouver cela, il doit y avoir une enquête » .
Le rapport accuse l'occupation de violer le droit à un logement adéquat et à la création d'un processus de déplacement forcé et l'expulsion effective.
Le rapport montre qu’"Israël est engagé dans un crime d’expulsion de guerre, en expulsant  les Palestiniens de Jérusalem-Est ou même en interdisant ceux qui sont restés en dehors de la région depuis plus de sept ans d'y entrer à nouveau".
L’avocat,  Emily Shaffer qui a participé à la rédaction du rapport considère que : "dès le fait d’annuler leur séjour, en fait, il devient un ordre d'expulsion à leur encontre ce qui contredit à la Convention de Genève".
Shaffer ajoute que de le faire sans vérifier qu'ils n'ont nulle part où ils iront, ce qui les rend apatrides, est une autre violation.
Jeff Halper, l'un des fondateurs du mouvement, de sa part, estime que la démolition des maisons est l'essence du « conflit israélo-arabe » concernant ; « l’expulsion, la race et la judaïsation du pays", ajoutant que "le jeu final est l'éradication de Jérusalem-Est comme une entité afin qu'il y ait que quelques petits morceaux."
«Vous créez des faits sur le terrain qui déterminent préalablement les résultat des négociations, cependant au moment où nous atteindront les négociations sur le statut final, il n’y aurait aucune chose de la Jérusalem-Est", a-t-il ajouté.

Le ministre sioniste des Finances appelle à suspendre les subventions à l’Autorité et l’UNESCO

[ 01/11/2011 - 18:51 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Le ministre sioniste des Finances, Youval Steinitz, a appelé son gouvernement à suspendre les subventions aussi bien à l’Autorité palestinienne qu’à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, l’Unesco, suite à la décision votée à grande majorité pour accorder à la Palestine une adhésion à part entière dans l’Organisation.
Lors d’une tournée effectuée mardi dans la ville d’al-Khalil et la colonie de Kiryat Arba, Steinitz a estimé que si Tel-Aviv continue de verser ses subventions à l’Unesco après que les Etats-Unis ont décidé de suspendre les leurs, cela serait « étrange ».
Le ministre sioniste a souligné son soutien à l’idée de dissoudre l’Autorité palestinienne, dont des observateurs pensent qu’un incident de ce genre pourrait mettre un terme au soutien international dont jouit le côté sioniste. 
Le gouvernement de l’occupation avait décidé la nuit dernière de revoir ses relations avec l’Unesco suite à son vote avec une grande majorité pour l’adhésion à part entière de l’Etat de Palestine dans l’organisation onusienne.
Dans un communiqué publié par les médias hébreux, le ministère sioniste des Affaires étrangères a exprimé son rejet de la résolution de l’ONU « accordant à l’Autorité palestinienne le statut d’Etat membre à part entière », en assurant qu’ « il étudiera la question de ses relations futures avec l’Unesco ».
« Cette initiative palestinienne unilatérale n’entrainera pas un changement sur le terrain, et l’Autorité palestinienne ne deviendra pas un Etat, mais elle posera des obstacles à la reprise des négociations », commente le communiqué. Il souligne également que « la seule et bonne voie pour progresser dans le processus politique est de mener des négociations directes sans conditions préalables ».
L’UNESCO a approuvé lundi l’adhésion de l’Autorité palestinienne comme Etat membre à part entière dans l’Organisation, avec le soutien de 107 pays membres, dont la Russie, la France, la Chine, et l’Inde. Les Etats-Unis, le Canada et l’Allemagne se sont opposés, tandis que la Grande-Bretagne s’est abstenue de voter.

L'Algérie et la Tunisie saluent l'admission de la Palestine à l'UNESCO

01 Novembre 2011
IRIB - La Tunisie félicite l'adhésion de la Palestine à l'UNESCO et la considère comme le couronnement des efforts de toutes les parties palestiniennes, a souligné lundi le ministre tunisien des Affaires étrangères. Dans un communiqué rendu public lundi, le ministère tunisien des Affaires étrangères tunisien a indiqué que la Tunisie a accueilli avec grande satisfaction l'accès de la Palestine au statut de membre à part entière de l'UNESCO, à l'issue d'un vote largement majoritaire (107 voix pour, 14 contre et 52 abstentions). "La Tunisie considère l'adhésion de la Palestine à l'UNESCO en tant que membre à part entière de cette organisation onusienne, comme étant le couronnement des efforts sans cesse déployés par toutes les parties palestiniennes représentées par sa direction légitime", a ajouté le même communiqué.

L'Algérie a salué lundi l'admission de la Palestine en tant qu'Etat membre à l'Unesco et réaffirmé sa solidarité et son soutien "indéfectible" au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits nationaux à travers l'établissement d'un Etat souverain sur les frontières de juin 1967. "L'Algérie salue l'admission de la Palestine en tant qu'Etat membre à l'Unesco à l'issue du vote largement majoritaire qui a eu lieu ce jour (lundi) au niveau de l'assemblée générale de cette organisation internationale", a indiqué le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration écrite. "A l'occasion de ce grand succès diplomatique, l'Algérie félicite le peuple frère de Palestine et lui réaffirme sa solidarité et son soutien indéfectible dans sa lutte pour se libérer du joug de l'occupation et pour recouvrer ses droits nationaux spoliés, à travers l'établissement, dans les meilleurs délais, d'un Etat palestinien souverain sur les frontières de juin 1967 avec El Qods El Charif pour capitale", ajoute la déclaration du porte-parole du MAE. La Conférence générale de l'Unesco, dont le siège se trouve à Paris, a approuvé lundi en début de l'après-midi la demande d'adhésion de l'Autorité palestinienne à l'organisation onusienne en tant que membre à part entière, ce qui constitue un premier succès pour les Palestiniens qui cherchent depuis plusieurs moins à être admis dans les instances onusiennes comme Etat membre. Le projet d'adhésion de l'Autorité palestinienne a été voté avec 107 voix pour, 14 contre et 52 abstentions. Les pays arabes, le Brésil, la Chine, la France, l'Inde, la Russie ont voté pour, tandis que Israël, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Australie et le Canada ont voté contre le projet. Le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon se sont abstenus. 
Lien 

Vote de l’UNESCO : Israel et les Etats-Unis se ridiculisent


mardi 1er novembre 2011  
Ils ont éructé avant. ils éructent après. Le ponpon revenant au ministre Israelien des affaires étrangères qui a déclaré "rejeter" le vote de l’Unesco et retirer sa participation (de 1 million d’euros !). Quant aux déclarations négationnistes des médias américains, juste avant le vote, elles ridiculisent carrément Obama. Le Washington Times a écrit : "Il n’y a pas et il n’y a jamais eu un pays appelé Palestine" , "le terroriste et chef palestinien Yasser Arafat a inventé un peuple qui n’a jamais existé". CNN a déclaré : "Il n’y a qu’une seule façon de voir émerger un Etat palestinien. Seulement si les Israéliens donnent leur accord. Ils ont la terre, ils ont les armes, ils ont l’argent". La voix de son maître commence à s’érailler !
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Une première : une association israélienne porte plainte contre Israel devant l’ONU

mardi 1er novembre 2011
Le comité israélien contre la démolition des maisons (ICAHD) dépose plainte auprès des Rapporteurs spéciaux des Nations Unies – accusant la politique israélienne à Jérusalem-Est de violer le droit international et, possiblement, de constituer un crime de guerre. Nous remercions l’ICAHD pour cette démarche courageuse, qui est une preuve de plus qu’Israël doit désormais compter avec une opposition intérieure.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le lundi 31 octobre au matin, l’ICAHD a publié son dernier rapport sur les pratiques illégales d’Israël à Jérusalem-Est : « Pas de maisons, Pas de patrie : un nouveau cadre normatif pour l’examen des pratiques administratives de démolition des maisons à Jérusalem-Est ». Sont intervenus : le Dr. Jeff Halper, co-fondateur et directeur de l’ICAHD, son co-directeur Itay Epshtain, l’avocat Michael Sfard et l’avocate Emily Schaeffer. A l’issue de la conférence, le Dr. Halper a conduit une visite de Jérusalem-Est afin de mettre en évidence les données du rapport.
L’ICAHD a déposé le même jour trois plaintes, respectivement auprès du Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains des personnes déplacées, auprès du Rapporteur spécial sur l’acceptabilité de l’habitat et auprès du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés – en requérant l’ouverture d’une enquête sur la légalité de la politique israélienne à Jérusalem-Est.
Les plaintes s’appuient sur un rapport qui établit qu’Israël se livre à de graves violations du droit international à Jérusalem-Est. Le rapport, rédigé par Emily Schaeffer et édité par Michael Sfard, analyse la politique et les pratiques israéliennes à Jérusalem-Est en référence à la loi internationale sur les droits de l’homme et au droit humanitaire international. La conclusion en est qu’Israël commet de sérieuses violations en refusant aux Palestiniens le droit à un habitat décent, au développement et à l’autodétermination, ainsi qu’en enfreignant l’interdiction d’expulsion.
En outre, le rapport établit que la démolition de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est est, dans la majorité des cas, un crime de guerre par destruction de propriété. En démolissant des maisons, en restreignant les possibilités de construction légale et en refusant aux Palestiniens le statut de résidents permanents, Israël contraint à un processus d’émigration sur une base ethnique – ce qui viole le droit international et peut constituer un crime de guerre.
Le rapport met aussi en évidence l’objectif des agissements israéliens à Jérusalem-Est, à savoir de maintenir dans la cité un équilibre démographique au bénéfice d’une majorité juive – motivation prohibée par la droit international.
Le Comité israélien contre les démolitions de maisons établit un précédent en se tournant vers l’ONU. Pour la première fois, une organisation israélienne demande l’ouverture d’une enquête sur les pratiques d’Israël. « En quête de justice, nous en appelons à la communauté internationale. Les structures de l’ONU sont équipées pour enquêter et se prononcer sur les politiques iniques d’Israël » a déclaré Itay Ehshtain. « Il est déplorable que la Haute Cour de Justice israélienne ne prenne pas en considération les droits humains des Palestiniens, en particulier leur droit à un habitat sûr et stable ». L’avocate Emily Schaeffer a mis en garde contre les conséquences de la politique israélienne : « Les pratiques israéliennes à Jérusalem-Est ont enclenché un processus de déplacement des Palestiniens, processus qui ne fera que s’intensifier si ces politiques subsistent ».
Les démolitions de maison à Jérusalem-Est : état des lieux.
Le prétexte à la destruction de maisons à Jérusalem-Est est strictement administratif, et il entraîne la démolition de maisons et de constructions édifiées sans autorisation israélienne.
Tandis que les Palestiniens représentent environ 30% de la population de Jérusalem, ils vivent sur un espace qui n’excède pas 9% de la ville. Le fer de lance de l’état d’Israël est une politique visant à porter la population juive à une majorité de 70%, alors que la population palestinienne est maintenue à 30%.
Afin de préserver cette proportion ethnique, le gouvernement israélien a mis en œuvre une politique discriminatoire à l’encontre des Palestiniens à Jérusalem-Est. L’une des manifestations en est l’extrême difficulté à programmer et à bâtir dans les petites zones dévolues à la construction résidentielle. De ce fait, les Palestiniens n’ont aucune possibilité de satisfaire légalement aux besoins de logement d’une population croissante.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est ont le statut de résidents permanents, lequel peut être perdu s’ils n’y résident pas en permanence. Ils s’évertuent donc à demeurer dans la zone, mais l’administration israélienne y oppose un barrage tel qu’il est pratiquement impossible aux Palestiniens de construire des maisons dans la légalité.
La politique israélienne ne laisse donc aux Palestiniens que deux options : rester dans la zone, bâtir de manière irrégulière et risquer une démolition de leurs maisons et un déplacement forcé ; ou bien quitter Jérusalem et mettre en péril leur statut de résident, ce qui implique de perdre le droit de retourner vers leurs maisons.
Si des Palestiniens se voient révoquer leur droit à résidence, ils deviennent apatrides et dépourvus de statut résidentiel. Ce qui est une violation du droit à l’auto-détermination et au droit à la citoyenneté, à la résidence et à la nationalité, garanti par la législation internationale des droits humains. Cette déportation forcée sur une base ethnique enfreint le droit international et peut constituer un crime de guerre.
La démolition est en soi un déni du droit des Palestiniens à un habitat décent. Les démolitions ont des conséquences majeures pour les victimes : les familles qui les subissent ne reçoivent ni autre logement, ni compensation. Beaucoup d’entre elles ont passé des mois sous des tentes de fortune ou dans les rues à la suite de la destruction de leur maison. Et, en plus de la perte financière de leur propriété, les propriétaires sont astreints à payer de lourdes amendes de dizaines de milliers de shekels (1 shekel israélien = 0,199€).
Depuis 1967, Israël a démoli plus de 2000 maisons à Jérusalem-Est. Entre 2000 et 2011, ce sont 771 maisons qui ont été détruites. Le nombre d’ordres de démolition portant actuellement sur des maisons de la zone s’élève à environ 1500."
Communiqué par l’ICAHD le 31 octobre 2011
(Traduit de l’anglais par Anne-Marie PERRIN pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Hamas condamne l'arrestation du dirigeant et député Hassan Youssef

[ 01/11/2011 - 12:29 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a fermement condamné l'arrestation par les forces de l'occupation sioniste du député au Conseil législatif palestinien et le dirigeant au mouvement, le Cheikh Hassan Youssef et son fils Uys, de la ville de Beitounia à Ramallah, mardi à l'aube 1/11.
Dans un communiqué de presse publié mardi matin, le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré : "Le mouvement du Hamas condamne cette arrestation et la considère comme une escalade sioniste contre le mouvement et un ciblage des symboles de la légitimité palestinienne".
Le mouvement du Hamas a tenu l'occupation responsable de l'escalade de ses crimes en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza.

El-Qods : L'occupation distribue des avis de démolition à cinq maisons palestiniennes à Selwan

[ 01/11/2011 - 12:40 ]
El-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont poursuivi les campagnes de judaïsation et d'expulsion des citoyens Maqdissins de leurs maisons. Elles ont distribué des avis de démolition à 5 familles palestiniennes du village de Selwan, alors que les forces occupantes ont tenté d'envahir le stade de Wadi Helwa dans le village, mais les résidents du village les ont affrontées.
Des sources locales ont rapporté que les équipes de la municipalité de l'occupation ont ciblé plusieurs quartiers à Selwan : Ein lwza, Wadi Yasoul, Wadi el-Rababa, et le quartier de Bustan, où elles ont distribué des ordres de démolition des maisons.
Dans ce contexte, les médias sionistes ont publié une information confirmant l'approbation de la création du "jardin du Roi" biblique  à Selwan, dont la mise en œuvre entraînera la démolition de 22 maisons dans le village de Selwan, malgré l'opposition internationale à ce plan, qui sera une extension de la colonie de la ville de David dans le quartier de Wadi Helwa.
Le soi-disant "tribunal central" dans la ville occupée d'el-Qods avait condamné hier lundi le citoyen Ghazi Kanaan, 36 ans, du village de Selwan à 13 ans de prison ferme et 3 ans de sursis, accusé d'avoir participé aux manifestations contre l'occupation, tenté de tuer l'un des éléments des milices des gardes-frontières et d'obtenir une arme. Le tribunal lui a infligé une indemnisation du soldat sioniste blessé à la main à Ras el-Amoud en 2010 de 7500 shekels.
Le tribunal central sioniste a condamné hier le jeune homme palestinien Amer Nasser el-Abbassi, 18 ans, à 10 mois de prison, l'accusant d'avoir jeté des cocktails Molotov sur les forces de l'occupation.

Rice raconte l'offre secrète d'Olmert pour un État palestinien

31 octobre 2011
Agence France-Presse
Washington
L'ancienne chef de la diplomatie américaine Condoleezza Rice assure dans ses mémoires que l'ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert a fait en 2008 une proposition secrète incluant un État palestinien avec des lieux saints qui seraient sous tutelle internationale.
Dans des extraits de ses nouveaux mémoires No Higher Honor que la maison d'édition Crown Publishers a diffusé lundi, Mme Rice écrit qu'elle a été stupéfaite quand Ehud Olmert lui a fait part de ce projet, en mai 2008, lors d'une visite de la responsable américaine en Israël.
Condoleezza Rice écrit que Ehud Olmert était prêt à offrir aux Palestiniens, dirigés par Mahmoud Abbas, quelque 94% de la Cisjordanie avec des terres en échange des colonies israéliennes.
Il y aurait eu deux capitales, une pour Israël dans Jérusalem ouest et une pour les Palestiniens dans Jérusalem est, avec un conseil commun dirigé par un maire israélien et un adjoint palestinien.
Selon le récit de l'ancienne secrétaire d'État, M. Olmert aurait offert à 5000 palestiniens de retourner sur des terres qui appartiennent dorénavant à Israël.
Quant à la vieille ville de Jérusalem, elle aurait été administrée par un «comité de sages» de Jordanie, d'Arabie Saoudite, de l'Autorité palestinienne, des États-Unis et d'Israël.
«Est-ce que j'ai bien entendu? Je me suis posé la question», écrit Mme Rice au moment de se souvenir de sa réaction de l'époque. «Le Premier ministre israélien est-il bien en train de dire qu'il va diviser Jérusalem et mettre en place une instance internationale pour superviser les lieux saints?».
Lien

Les réactions se multiplient après l'adhésion de la Palestine à l'Unesco

31/10/11
Riyad al-Malki, ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne : « C'est vraiment un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits. La Palestine est le berceau des religions et des civilisations, s'est-il félicité. Maintenant qu'elle est membre de l'Unesco, elle fera tout ce qu'elle peut pour que l'Unesco puisse remplir sa mission. Mahmoud Abbas m'a téléphoné et il vous remercie tous pour ce vote qui permet à la Palestine de prendre sa position naturelle au sein du concert des nations et de l'Unesco ».
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne : "L'admission de la Palestine à l'Unesco est une victoire du droit, de la justice et de la liberté".
Ministère des affaires étrangères israélien : « Israël rejette la décision de l'Assemblée générale de l'Unesco (...) acceptant la Palestine comme État-membre de l'organisation », indique un communiqué du ministère des affaires étrangères israélien. Il s'agit d'une manoeuvre palestinienne unilatérale qui ne changera rien sur le terrain mais éloigne davantage la possibilité d'un accord de paix. Cette décision ne transformera pas l'Autorité palestinienne en un véritable État mais place des obstacles inutiles sur le chemin de la reprise des négociations ».
Nimrod Barkan, ambassadeur israélien auprès de l'Unesco :  Les pays qui, comme la France, ont soutenu la demande d'adhésion de la Palestine à l'Unesco, verront leur influence sur Israël s'affaiblir, a-t-il affirmé. Les pays qui ont voté oui « ont adopté une version de science-fiction de la réalité en admettant un Etat qui n'existe pas à l'organisation chargée de la science... L'Unesco doit se charger de la science, pas de la science-fiction », a-t-il ajouté.
Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères français : « Aujourd'hui la question qui était posée était de savoir si la communauté internationale répondait oui ou non à la demande d'adhésion de la Palestine à l'Unesco. A partir du moment où elle l'est, il nous faut prendre nos responsabilités et répondre sur le fond. Et sur le fond, la France dit oui, la Palestine a le droit de devenir membre de l'Unesco, cette organisation dont la vocation est d'oeuvrer à la généralisation d'une culture de la paix au sein de la communauté internationale. » La France avait proposé « que l'on travaille à une résolution à l'Assemblée générale permettant à la Palestine de rehausser son statut au sein de l'ONU en devenant un État non-membre observateur. Nous continuons à penser qu'une telle résolution constituerait une avancée légitime vers la reconnaissance d'un État palestinien, sans créer, comme nous pouvons le craindre d'une démarche au Conseil de sécurité, une confrontation diplomatique majeure, qui conduirait à l'impasse».
David Killion, ambassadeur américain à l'Unesco : « Les Etats-Unis ont voté contre la résolution parce que nous ne pouvons accepter l'admission prématurée des Palestiniens comme membre à part entière d'une agence de l'ONU comme l'Unesco La seule voie vers (la création) d'un Etat palestinien doit passer par des négociations directes. Il n'y a pas de raccourci et nous estimons que les efforts dont nous avons été les témoins aujourd'hui sont contreproductifs. Cette action menée aujourd'hui complique notre capacité à soutenir les programme de l'Unesco, a répété l'ambassadeur sans dire clairement si les Etats-Unis entendent suspendre leur financement à l'organisation (deux lois nationales les y contraignent). Nous promettons de poursuivre nos efforts pour soutenir et renforcer le travail important de l'Unesco ».
La-Croix.com avec AFP 
Lien 

Le Hamas salue l’admission de la Palestine à l’UNESCO

mardi 1er novembre 2011 - 09h:19
Ma’an
Un porte-parole du Hamas a salué lundi l’admission de la Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO, disant qu’elle allait aider à protéger le patrimoine et les lieux saints palestiniens.
« Le Hamas félicite la Palestine pour cette étape importante pour la cause palestinienne » a déclaré le porte-parole Fawzi Barhoum à Ma’an, après le vote admettant la Palestine à l’agence culturelle des Nations unies.
L’admission à l’UNESCO affirme les droits palestiniens à leur patrimoine en Palestine et à Jérusalem, a dit le porte-parole, ajoutant que cela aidera à contrer les violations israéliennes des lieux saints palestiniens, particulièrement la mosquée Al-Aqsa et la ville de Jérusalem.
Le Hamas tient à remercier tous les pays qui ont voté en faveur de l’adhésion palestinienne, a encore déclaré Barhoum.
Le vote montre que l’Administration US a réduit le soutien à Israël dans l’arène internationale, a-t-il ajouté.
Le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud et la France sont parmi les 107 États membres qui ont voté pour l’adhésion palestinienne lundi. Quatorze États membres - parmi lesquels les USA, le Canada, l’Allemagne et les Pays-Bas - ont voté contre, et 52 - dont la Grande-Bretagne et l’Italie - se sont abstenus.
Pour Barhoum, le vote va renforcer la Palestine dans les forums internationaux et élever la barre dans la défense des droits palestiniens au plan international.
« Nous nous demandons comment ce droit a pu être absent pendant de si longues années » dit le responsable Hamas, appelant l’UNESCO à protéger l’histoire et la culture palestiniennes.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies doit faire connaître sa position sur l’adhésion palestinienne comme membre à part entière des Nations-Unies le 11 novembre.
La candidature, défendue par le président et dirigeant du Fatah, Mahmoud Abbas, a été désavouée par le Hamas, qui mettait en garde contre toute initiative mettant en danger la capacité de tous les Palestiniens à assurer leurs droits historiques.
Des analystes avaient dit craindre que la reconnaissance de la Palestine par les Nations-Unies en tant que membre à part entière ne cause préjudice aux droits des réfugiés palestiniens.
Les officiels à l’Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah, espèrent que l’admission à l’UNESCO stimulera la candidature au Conseil de sécurité.
Gaza ville, le 31/10/2011 21:12 - Ma’an - traduction : Info-Palestine
Lien 

Désastre diplomatique américano-israélien à l’Unesco

mardi 1er novembre 2011 - 08h:21
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Malgré les vives pressions exercées par les États-Unis, Israël et certains pays européens, la Palestine a été admise hier en tant qu’État membre à part entière de l’Unesco. L’Autorité palestinienne a arraché cette victoire de la manière la plus franche possible. La candidature palestinienne a en effet obtenu facilement et rapidement le quorum exigible dans les statuts de l’Unesco.
C’est une victoire diplomatique incontestable pour Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne, pour qui l’enjeu primordial reste toutefois le sort qui va être réservé à leur demande d’adhésion en tant qu’État membre de plein droit à l’organisation mère, l’ONU en l’occurrence. Le vote de Paris (où se situe le siège de l’Unesco) constitue néanmoins pour les Palestiniens un signe encourageant. Il prouve en effet irréfutablement que la communauté internationale dans son écrasante majorité est favorable à la démarche palestinienne d’adhésion à l’ONU. Elle démontre dans le même temps l’isolement international dans lequel se trouve l’État d’Israël et le sentiment de rejet général provoqué dans la communauté internationale par son blocage de toutes les initiatives visant à rendre possible la solution des deux États comme issue au conflit palestino-israélien.
La candidature de la Palestine à l’adhésion onusienne ne connaîtra probablement pas le même heureux dénouement que celui qui a résulté dans l’enceinte de l’Unesco. Non pas parce qu’elle ne disposera pas à New York du nombre de voix indispensable, mais parce que cette fois les États-Unis, qui font cause commune avec Israël, ont la latitude d’opposer leur veto.
Pour autant, les Palestiniens refusent l’abandon de leur candidature à l’ONU, comme les pressent de faire Washington et d’autres capitales européennes, sous prétexte qu’il serait possible de relancer le processus de négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens par d’autres voies auxquelles Israël serait favorable. Mais ceux qui font pression dans ce sens sur Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne éludent sciemment, ce faisant, que les dirigeants palestiniens ont opté pour en appeler aux Nations unies après avoir vu Israël fermer la porte à toutes leurs propositions pour la reprise de négociations de paix directes.
Le Quartette pour le Proche-Orient ne s’est réveillé de sa léthargie que quand les Palestiniens, lassés d’être abreuvés de fausses promesses, ont décidé d’engager leur offensive diplomatique en direction des Nations unies. Il s’est réactivé non pas pour signifier à Israël qu’il est le responsable de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix dans la région, mais pour tenter de dissuader l’Autorité palestinienne de maintenir sa candidature pour l’adhésion de l’État Palestinien à l’ONU.
Les enjeux des candidatures palestiniennes à l’Unesco et à l’ONU sont des plus symboliques, car il ne faut pas en attendre un règlement immédiat du conflit israélo-palestinien. Mais un État palestinien officiellement reconnu et admis en tant que tel à l’ONU et dans une organisation internationale qui en dépend, cela permettra de mettre fin aux fausses arguties sur lesquelles Israël et son allié américain s’appuient pour retarder sa création. Dès lors que pour sauver Israël du désastre diplomatique à l’ONU qui se profile pour lui, les 144tats-Unis feront jouer leur veto au Conseil de sécurité.
Washington ne pourra plus se prévaloir de parler et d’agir dans l’affaire palestinienne au nom de la communauté internationale et du droit dont celle-ci est la source.
1er novembre 2011 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
Lien 

Boycotter la « Communauté créative pour la paix »

mardi 1er novembre 2011 - 07h:29
Les Artistes contre l’apartheid
La Communauté créative pour la paix et l’apartheid.
(JPG) Les Artistes contre l’apartheid appellent leurs alliés à boycotter la Communauté créative pour la paix (CCFP), qui est en réalité une institution de propagande complice de l’apartheid israélien cherchant à le normaliser et à contraindre les artistes à se mettre à son service. Craignant la pression envahissante du mouvement BDS mondial sous direction palestinienne, la CCFP mobilise dans le but de contrer le boycott culturel d’Israël, et ce faisant, se fait elle-même la cible d’une campagne des droits de l’homme.
Capitalisant sur l’ignorance, la CCFP qualifie fièrement Israël de « seule démocratie dans la région » entourée par des États connus pour leurs violations des droits de l’homme, mais sans apporter la moindre solution aux violations des droits de l’homme partout dans le Moyen-Orient. Bien sûr, la CCFP ne reconnaît pas les violations des droits de l’homme perpétrées quotidiennement par l’État israélien en Palestine/Israël.
L’un des fondateurs de la CCFP, Steve Schnur, veut que les artistes sachent « ce qu’est Israël réellement : la liberté, la démocratie et les droits de l’homme », mais la CCFP ne reconnaît pas que plus de 30 lois raciales discriminent les Palestiniens et quiconque dans l’État n’est pas considéré comme étant « juif ».
La CCFP veut faire passer l’affirmation que «  l’art surpasse la politique », mais elle est elle-même engagée fortement dans une propagande politique pour le compte d’un État d’apartheid. Le seul artiste connu pour faire partie du conseil consultatif de la CCFP est Idan Raichel, qui s’est autoproclamé ambassadeur culturel et a déclaré : « Nous devons bien sûr nous considérer comme des ambassadeurs d’Israël dans le monde, des ambassadeurs culturels, des ambassadeurs de la hasbara (programme de propagande pro-israélienne - ndt), de même en ce qui concerne le conflit politique ».
La CCFP se sert de son influence hiérarchique au sein de l’industrie du spectacle pour empêcher les artistes d’en arriver à la conclusion logique : qu’un État qui privilégie certains citoyens, sur la base d’une identité raciale et religieuse, est un État d’apartheid.
Le conseiller juridique de la CCFP, David Renzer, se vante d’avoir été à l’origine de la décision de Macy Gray : « L’un de nos principaux messages à son attention a été : "Voyez, Macy, vous n’êtes pas une politicienne ; vous êtes une artiste. L’un des plus beaux côtés d’une artiste, c’est quand elle joue, qu’elle diffuse un message d’amour, de paix et de compréhension, et d’ouverture au dialogue. Ceci n’arrivera pas si vous annulez." ». Mr Renzer ne fait pas le lien avec les artistes palestiniens qui vivent sous le joug militaire israélien et ne peuvent pas aussi facilement diffuser un message de paix, même à quelques miles, sans rencontrer un char de l’armée israélienne, pas plus qu’ils ne peuvent assister au concert de Macy Gray. Les Palestiniens cherchant l’égalité des droits et la justice réclament le boycott, les désinvestissements et sanctions, pas le divertissement importé.
La CCFP, qui vise à normaliser les « réalisations culturelles » d’Israël tout en ignorant ses pratiques coloniales actuelles et son racisme structurel inné, est un candidat de choix au boycott culturel. Comme indiqué dans les lignes directrices de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël, toute action « pour donner une autre image » en visant notamment à diluer, justifier, absoudre ou détourner l’attention de l’occupation israélienne et des autres violations des droits palestiniens et du droit international, mérite d’être boycottée pour sa complicité au service des objectifs du régime colonial et d’apartheid d’Israël.
Le boycott culturel d’Israël, en tant qu’élément clé du mouvement BDS mondial, doit être maintenu jusqu’à ce qu’Israël respecte son obligation morale et juridique de reconnaître le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination :
  • 1 - en mettant fin à son occupation et à sa colonisation de toutes les terres arabes et en démantelant le Mur ;
  • 2 - en reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à une égalité absolue, et
  • 3 - en respectant, protégeant et promouvant les droits des réfugiés palestiniens à retrouver leurs foyers et leurs biens, comme stipulé dans la résolution 194 des Nations-Unies.
31 octobre 2011 - Les Artistes contre l’apartheid - traduction : JPP
Lien 

Les colons en passe de réussir une prise de contrôle hostile d’Israël

mardi 1er novembre 2011 - 07h:31
Gideon Levy - Ha’aretz
Posez-vous la question : "Voulez-vous vraiment vivre dans un pays où ce sont les dirigeants d’une entreprise coloniale qui attribuent les terres du pays, créent ses sites naturels, se prononcent sur ses lois, et contrôlent de plus en plus ses modes de vie ?"
La phase I est depuis longtemps déclarée comme un succès total : les colons ont pris le contrôle des territoires occupés, utilisant leur pouvoir et leurs projets de construction pour contrecarrer tout arrangement équitable. Mais quiconque a pu croire qu’ils allaient se contenter de contrôler la Cisjordanie devrait jeter un œil sur la phase II du plan, qui est à son point culminant et constitue déjà un véritable succès.
Maintenant, après la prise de pouvoir hostile de la Cisjordanie, on en vient à la prise de pouvoir de l’État. Maintenant que leur soif de terres a été quelque peu assouvie, ils tournent leur attention vers des régions beaucoup plus vastes que leurs domaines déjà considérables. A partir de maintenant, Yesha (Judée, Samarie, Gaza) est vraiment ici. A partir de maintenant, il ne leur suffit plus de diriger les conseils des collectivités locales dans les territoires ; maintenant ils visent les lieux de pouvoir à l’intérieur même d’Israël, afin de le façonner à leur image. Ils ont pris la région de Gush Etzion en Cisjordanie, maintenant ils veulent la région de Gush Dan en Israël.
Ils utilisent une méthode qui a fait ses preuves : hectare après hectare, avant-poste après avant-poste (gouvernemental), bureau après bureau (gouvernemental). Une minorité marginale, d’environ 100 000 colons idéologiques au total, tente d’obtenir le contrôle d’un pays d’une population de sept millions. Il ne faudra pas que ceux qui ferment les yeux sur ce qu’il se passe actuellement soient surpris de se réveiller un jour dans un autre pays, tout comme nous nous sommes réveillés un jour avec une autre Cisjordanie.
Comme d’habitude, la clé de leur manœuvre c’est l’occupation, des positions de pouvoir plutôt que du territoire. Leur première cible fut les Forces de défense israéliennes : leurs soldats et officiers y sont déjà presque omniprésents. Maintenant, leur nouvelle cible est la société civile. Comptez sur eux pour qu’ils accumulent des victoires retentissantes dans ce domaine aussi, dans une large mesure en raison de l’impuissance et de la complaisance de la majorité silencieuse. Quelques exemples récents : on a un colon à la tête de l’Administration des Terres d’Israël, un colon comme directeur de l’Autorité de la Nature et des Parcs d’Israël et un premier colon qui est sur le chemin de la Cour suprême. Il s’agit là de postes de pouvoir sensibles et importants, mais ce ne sont que les signes annonciateurs d’un automne qui pourrait amener un hiver où une minorité religieuse dangereuse et puissante, messianique, nationaliste et manifestement antidémocratique viendra régner sur nos vies.
Ne vous racontez pas d’histoires : les colons s’emparent de ces positions de pouvoir dans le but exprès d’imposer leur idéologie. Naturellement, ils ont le droit de se l’appliquer à eux-mêmes, mais quiconque a une conscience ou se préoccupe du caractère de l’État a le devoir d’essayer de mettre un point d’arrêt à cette hostile prise de pouvoir. Nul besoin d’expliquer l’importance qu’un dirigeant colon soit en charge des terres de l’État ou de ses sites naturels et de ses parcs nationaux. Bentzi Lieberman et Shaul Goldstein n’ont pas été désignés sur la force de leurs seules compétences. Ils l’ont été en raison de leur idéologie. Mais l’admission d’un colon à la Cour suprême peut être le plus exaspérant de tout.
Noam Sohlberg entre en ce moment à la Cour suprême sur les ailes de ses croyances religieuses, des croyances qui ont déjà trouvé leur expression dans ses décisions scandaleuses en tant que juge au tribunal de district : l’acquittement de quelqu’un qui a tué un Arabe, la libération de colons insurgés et les restrictions à la liberté de la presse. Ses patrons, et en premier lieu le ministre de la Justice, Yaakov Neeman, veulent quelqu’un comme lui à siéger dans la tour de justice. C’est exactement pour cela que la majorité, qui désapprouve les modes d’action des colons, doit s’opposer à sa nomination. Un résident d’Alon Shvut (colonie israélienne au sud-ouest de Jérusalem, en Cisjordanie occupée, illégale comme toutes les colonies - ndt), dont près d’un tiers se trouve sur une terre privée palestinienne, obtenue carrément par la tromperie et, plus tard, par la force ou la fraude, un tel résident ne peut être juge dans un pays respectueux du droit. Pas à cause de la kippa sur sa tête, mais parce que c’est un criminel aux yeux du droit international et de la justice universelle.
Le colon Solhlberg arrive à la Cour suprême avec des mains sales. Il ne changera pas l’essence de la Cour suprême - qui, dans tous les cas, n’a jamais fait obstacle à l’occupation : voir le film incisif et impressionnant de Ra’anan Alexandrowicz, « Shilton Ha Chok » (La terre dans ces régions), et comprendre la vision du monde de l’ancien président de la Cour suprême, Meir Shamgar, l’une des personnalités qui ont donné sa légitimité à l’occupation -, il ne changera pas l’essence de la Cour, mais sa nomination a une signification symbolique profonde.
Au cas où quelqu’un l’aurait oublié : les colonies sont une entreprise méprisable, basée sur la violence, l’ultranationalisme et le viol du droit. Tout colon porte la marque de Caïn sur son front. Maintenant, posez-vous la question : voulez-vous vraiment vivre dans un pays où ce sont les dirigeants de cette entreprise coloniale qui attribuent les terres du pays, créent ses sites naturels, se prononcent sur ses lois, et contrôlent de plus en plus ses modes de vie ?
(JPG)
Gideon Levy : Né en 1955, à Tel-Aviv, journaliste israélien et membre de la direction du quotidien Ha’aretz, Gideon Levy dénonce inlassablement les violations commises contre
les Palestiniens 
et le recours systématique 
à une violence 
qui déshumanise 
les peuples dressés l’un contre l’autre.
30 octobre 2011 - Ha’aretz - traduction : JPP
Lien 

La Palestine à l'Unesco: réunion mardi du cabinet restreint de Netanyahu

AFP | 01/11/2011
Le cabinet restreint de M. Benjamin Netanyahu doit se réunir mardi pour examiner sa réponse au vote la veille, au siège de l'Unesco à Paris, en faveur de l'admission de la Palestine à l'organisation internationale, selon les médias et un responsable israélien.
"Le cabinet restreint qui compte huit ministres doit se réunir dans l'après-midi pour faire le point sur les réponses d'Israël à ce vote", ont indiqué les médias israéliens.
"Nous allons examiner comment nous entendons réagir à ce vote", a confirmé à l'AFP un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.
Interrogé mardi matin à la radio publique, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a pour sa part affirmé qu'"Israël veut peser ses réactions à ce vote au niveau diplomatique et politique en tenant compte de ses intérêts".
Selon lui, "l'Unesco est devenue une organisation politique en intégrant en son sein un Etat qui n'existe pas, à la suite du vote d'une majorité automatique de ses membres (...) Cette démarche des Palestiniens prouve qu'ils ne veulent ni la paix ni des négociations, mais entendent perpétuer le conflit".
M. Ayalon a par ailleurs indiqué qu'Israël allait exprimer sa "déception" à la France pour son vote qu'il a jugé "bizarre, car la France, un pays ami, a cédé à l'Autorité palestinienne après avoir essayé de la dissuader de sa démarche à l'Unesco".
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
Selon le quotidien Haaretz (gauche), "Israël envisage de punir l'Autorité palestinienne (..) Le cabinet de sécurité va discuter d'éventuelles sanctions" frappant l'Autorité palestinienne.
Le journal cite un responsable israélien selon lequel, Israël pourrait notamment décider d'accélérer la construction dans les colonies ou suspendre le transfert des fonds qu'il collecte au profit de l'Autorité palestinienne sous forme d'impôts ou taxes perçus sur les marchandises transitant via ses ports ou aéroports vers la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Selon ce responsable ayant requis l'anonymat, les dirigeants palestiniens pourraient aussi être privés des visas spéciaux leur permettant de circuler librement en territoire israélien.
Le Jerusalem Post (droite) estime pour sa part qu'"Israël envisage de reconsidérer sa coopération avec l'Unesco". Il cite des propos émis lundi par le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman devant des membres de son parti Israël Beiténou (droite nationaliste) dans lesquels il a appelé Israël "à rompre tous ses liens avec l'Autorité palestinienne".
Le Yédiot Aharonot, principal quotidien, titrait mardi que "l'Etat de Palestine a vu le jour à l'Unesco". Selon lui, "les Palestiniens ont enregistré un succès très marquant qui constitue un précédent avant le vote sur l'adhésion d'un Etat de Palestine au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale" des Nations unies.
Même constat pour son concurrent Maariv (populaire) : "Les rares Israéliens qui ont assisté à l'évènement à Paris ont eu le sentiment d'un échec diplomatique qui en annonce d'autres". 
Lien 

Israel : le vrai visage de l’occupation

lundi 31 octobre 2011
Tandis que ses bombardements ont fait 12 morts dans la bande de Gaza, Israël met les bouchées doubles en Cisjordanie, pour essayer de compenser le nombre de prisonniers politiques palestiniens qu’il a été obligé de libérer. Un tribunal militaire vient de condamner ce lundi un avocat de Naplouse, membre du Fatah à 30 ans de prison.

Jamal Tirawi qui a été enlevé, le 25 mai 2007, de son domicile dans le camp de réfugiés de Balata à Naplouse, est un député du Fatah, élu en 2006.
Après avoir passé 4 ans et demi en prison, son procès ayant été reporté plus de 70 fois, il a été condamné lundi à 30 ans de prison, ayant été accusé d’être l’un des chefs de la branche militaire du Fatah.
Tribunaux illégaux, mascarade judiciaire, répression des opposants : l’occupant a de plus en plus de mal à cacher son visage de dictateur affolé.
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Israel se venge sur les prisonniers palestiniens : Salah Hamouri ne sortira pas le 28 novembre !

mardi 1er novembre 2011
Interview de Denise Hamouri, la mère de Salah, réalisée par Oumma.com. Denise vient d’apprendre qu’Israël reculait au 12 mars 2012 la libération de Salah Hamouri.

"Salah Hamouri ne sortira pas de prison le 28 novembre. Sa mère, bouleversée, témoigne
Même quand le bout du tunnel semble enfin se profiler à l’horizon, le pire se produit inexorablement pour Salah Hamouri et les siens.
Comme si son calvaire n’avait pas assez duré, après une mascarade de procès face à ces censeurs d’un tribunal militaire israélien d’occupation siégeant en Cisjordanie, qui scellèrent son sort sans sourciller, après près de 7 interminables années passées sous les verrous de l’injustice criante, ignoré par le gouvernement français, notre concitoyen franco-palestinien voit, impuissant du fond de sa cellule, son espoir de recouvrer la liberté, le 28 novembre, s’envoler.
Seul prisonnier politique français détenu à l’étranger, une insupportable distinction, le douloureux destin de ce jeune homme de 26 ans se brise à nouveau sur les récifs de la politique d’Israël, qui n’est jamais aussi impitoyable que quand elle est poussée dans ses retranchements, et contrainte de faire ce qu’elle abhorre : négocier la relaxe de 1 027 détenus palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit.
Ce que redoutaient Denise et Hassan Hamouri avec anxiété est arrivé : leur fils ne retrouvera pas l’air libre fin novembre, et ils devront attendre le 12 mars pour l’entourer de leur affection. Jointe chez elle, à Jérusalem-Est, Denise Hamouri, bouleversée, a accepté de répondre à nos questions.
Denise Hamouri, la nouvelle vient de tomber, la libération de Salah est reportée au 12 mars. Le 28 novembre était pourtant la date officielle de sa remise en liberté, vous aviez même pu rencontrer Alain Juppé, ministre des Affaires Etrangères, après des années de silence du gouvernement, que s’est-il passé ?
Nous redoutions cette terrible perspective qui est un immense choc émotionnel pour nous. L’appel de Monsieur Juppé en faveur de la libération de Salah n’a manifestement pas eu d’écho au sein du gouvernement israélien. La voix de la France ne pèse pas lourd face à l’autisme israélien, et quand Monsieur Juppé a demandé que notre fils soit libéré le plus rapidement possible, et dans les délais légaux, eh bien, qu’a fait Israël ? Israël a répondu avec aplomb : on va le garder plus longtemps !
On a dit que l’Elysée était intervenu pour que Salah fasse partie de la deuxième vague de libération des prisonniers palestiniens. Qu’en est-il réellement ?
Après avoir ignoré notre fils pendant des années, cette demande a été faite soudainement par Nicolas Sarkozy, sans que nous soyons prévenus. Cela prouve que Monsieur Sarkozy connaît mal le dossier de Salah. Il est vrai que Monsieur Longuet, ministre de la Défense, n’était même pas au courant de l’affaire selon ses dires récents au micro de France Inter ! Cela laisse sans voix et songeur…
Que comptez-vous faire maintenant, y a-t-il un recours possible ?
Il n’y a, hélas, pas de recours envisageable, si ce n’est que le gouvernement français hausse le ton, et réitère sa demande de libération avec la fermeté dont il sait faire preuve à l’égard d’autres pays. Je réclame simplement que Salah puisse sortir à la date qui était inscrite sur son jugement, c’est-à-dire le 28 novembre 2011, et que la France agisse pour que cette date soit respectée. Parallèlement, avec le comité de soutien nous mettons la pression (envois de mails, courriers…).
Comment a réagi Salah à l’annonce de son maintien en prison ?
Je n’ai, malheureusement, pas vu Salah depuis plus d’un mois. Il est interdit de visites familiales jusqu’ au 5 novembre, après une grève de la faim qu’il avait entamée avec des centaines de prisonniers palestiniens pour protester contre les punitions collectives inhumaines et contraires au droit international. Je ne sais pas quel est son état d’esprit face à ce nouveau coup dur…
Propos recueillis par la rédaction de OUmma.com
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

Les sionistes cherchent à compenser la défaite humiliante de la Transaction

[ 01/11/2011 - 00:51 ]

Les avions militaires de l’occupation , ont exécuté un raid surprise , prenant pour cible directement un groupe de Saraya El Kods , faisant cinq martyrs .Les opérations d’agression sioniste ,se sont poursuivis dans diverses régions , au nord et au sud de la bande , élevant ainsi le bilan des tués à neuf martyrs, auquel s’adjoint un certain nombre de blessés ,ce qui préjuge de l’existence d’intentions agressives et nécessite la multiplication des efforts pour faire face à ces crimes et leur mettre un terme.
Le porte-parole des Brigades El Kassem l’aile militaire du mouvement « HAMAS » Abou Obeida , a fait savoir que les brigades ont entamé des consultations avec les branches de la Résistance afin d’examiner la façon et les moyens à mettre en œuvre contre ce crime abominable ,commis par l’occupation à Rafah
Abou Obeida a fait endosser à l’ennemi sioniste l’entière responsabilité de ce crime odieux qu’il a commis à Rafah, mettant l’accent sur le fait que l’ennemi devra supporter les conséquences de ce crime abominable et assura que « les branches de la Résistance palestinienne ayant à leur tête les Brigades du martyr Ezzeddine El Kassam ne renonceront aucunement ,au sang de nos martyrs et au sang du peuple palestinien et de ses combattants.
Une réplique spécifique
De son côté « Saraya El Kods » affirmé que le crime qui vise pour objectif ses dirigeants ne passera pas sans châtiment, l’ennemi payera en conséquence un lourd tribut en guise de représailles au crime abject qu’il a perpétré.
Saraya El Kods , a décrété la mobilisation générale, dans la rang de ses combattants , annonce son porte-parole , Abou Ahmed en vue de préparer la réplique à ces lâches assassinats, ajoutant que l’occupation sioniste a commis un carnage odieux contre les dirigeants et les cadres de Saraya El Kods assurant que , des avions de reconnaissance et , un hélicoptère sioniste ont tiré plusieurs roquettes , sur un groupe de dirigeant , appartenant à Saraya El Kods dans un camp d’entrainement à Rafah.
Abou Ahmed en poursuivant tient ces propos « Nous considérons cette escalade meurtrière la plus grave commise depuis plusieurs mois, signalant que Saraya El Kods envisage une réplique spécifique à cette agression ; d’ores et déjà, après cette escalade il n’y a plus lieu de parler d’accalmie, précisant que ce qui nous importe, c’est qu’il y a des martyrs parmi nos dirigeants et nos cadres et notre réponse sera appropriée et spécifique
Pas de Trêve avec l’occupation
De leur côté, les brigades du martyr Abou Ali Mustapha aile militaire du Front Populaire pour la Libération de la Palestine ont appelé toutes les factions de la Résistance à s’unifier, à résister et répliquer aux crimes de l’occupation de toutes forces et par tous les moyens de dissuasion.  
 Les brigades ont aussi affirmé « La poursuite de la Résistance par tous les moyens contre l’occupation qui persiste dans ces crimes à l’encontre de notre peuple et sa Résistance.
Les brigades d’Abou Ali Mustapha ont indiqué que « Face à cette escalade dangereuse et ce crime abject que, l’occupation a commis aujourd’hui, nous appelons à la nécessité de serrer les rangs, à l’unité nationale et sur le terrain pour affronter l’occupation.
Le membre du Comité central général du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) Imed Abou Rahma a appelé toutes les branches militaires de diriger les balles de leurs fusils vers les villes de l’occupation,  ses soldats et,  ses colons « pour venger les martyrs du carnage abominable perpétré ce jour dans la ville de Rafah et qui a fait cinq victimes parmi les combattants de Saraya El Kods, aile militaire du Mouvement du Jihad islamique
Escalade dangereuse
De son côté le porte parole médiatique des comités de la Résistance Populaire Abou Monjahid a qualifié le crime d’assassinat des dirigeants de Saraya El Kods qui ont succombé dans le raid sur la ville de Rafah, d’escalade dangereuse de la part de l’occupation.
Il a en outre assuré que, toutes les branches de la Résistance sont invités à répondre en force à cette agression, tâche qui vient dissiper la joie des enfants du peuple palestinien à l’occasion de la relaxation des héros des prisons israéliennes.
Abou Majed a précisé que « l’occupation ne comprend que le langage de la force, ainsi le crime d’assassinat des dirigeants de Saraya El Kods à Rafah est un commencement de l’escalade agressive contre le bande de Gaza, c’est donc un devoir de repousser cette agression par tous moyens possibles
Le porte-parole médiatique des comités de résistance a appelé tous les combattants à leur tête les Brigades Ennasser Salah Eddine, de se préparer et de se tenir prêt à répondre aux crimes de l’occupation qui révèlent des indices d’une imminente escalade dans les heures à venir.
A son tour, les Brigades des Combattants, aide militaire du Mouvement Partisans des combattants appellent les formations de la Résistance à « unifier leur action sur le terrain face à l’agresseur israélien insistant sur le droit de répondre aux crimes de l’occupation et de défendre le peuple palestinien.    

Le libéré Al-Hassani retrouve son ami Kanaan après seize ans

[ 31/10/2011 - 23:24 ]
Gaza – CPI
Il y a seize ans, Fahmi Kanaay a rencontré, à l’hôpital de la prison d’Ar-Ramla, le captif Mohammed Al-Abd Al-Hosni, condamné à trente ans de prison ferme. Fahmi Kanaan avait été exilé par les occupants israéliens de Bethléem, après avoir été encerlé dans l’église de la Nativité, et et il avait été arrêté à cinq reprises durant la Première Intifada.
La rencontre
En 1995, les occupants ont transféré Kanaan de la prison de Kfaryona vers l’hôpital de la prison d’Ar-Ramla pour des examens médicaux. C’est là qu’il a rencontré le détenu Mohammed Al-Hassani, actuellement libéré par la récente transaction d’échange de prisonniers effectuée entre la résistance palestinienne, le mouvement de la résistance islamique Hamas en tête, et l’Entité sioniste.
Et c’est de là qu’une profonde amitié est né entre Kannan, originaire de la ville Bethléem, et le détenu Al-Hassani, originaire de la bande de Gaza. Leur amitié est basée sur l’amour de la Palestine, la Palestine historique qui reste indivisible. Ils ont vécu des moments difficiles, pleins de douleurs et de souffrances, causées surtout par la politique de négligence médicale.
La séparation
Les jours sont vite passés et le moment de la séparation est arrivé. Le captif Kanaan est retourné dans sa cellule, après des examens médicaux de pure forme, dans la prison de Kfarhouna. Mais leur amitié ne s’est pas arrêtée à ce stade pour autant. Ils ont continué à s’échanger des lettres.
En 1996, Fahmi Kanaan a trouvé sa liberté, après quinze mois de « Détention administrative ». Il a cru qu’il ne reverrait plus son ami Al-Hassani qui allait retourner dans sa ville d’origine, Bethléem. Toutefois, ils se contactaient par téléphone, jusqu’au moment où il a perdu les nouvelles de Mohammed Al-Hassani, ayant été transféré vers une autre prison.
Vers l’exil
Les années sont passées. En 2002, les occupants israéliens ont encerclé l’église de la Nativité durant 39 jours. Selon un accord entre l’autorité palestinienne et l’occupation israélienne, le siège de l’église a pris fin avec l’exil de plusieurs Palestiniens qui étaient réfugiés dans l’église, dont Kanaan, vers la bande de Gaza. Dans la bande de Gaza, il a rendu visite à la famille de son ami Al-Hassani qui était encore en prison. Il a commencé à suivre ses nouvelles grâce à son fils Wissam.
L’espoir renaît
Dix ans sont passés, et lors de l’enlèvement du soldat israélien Shalit, l’espoir de revoir son ami s’est renouvelé. Puis est venue la transaction qui a confirmé cet espoir, surtout qu’il a su, via Wissam, que son ami était sur la liste des libérables.
Les négociations pour une transaction honorable d’échange ont pris cinq ans.
Et sur le point de passage de Rafah, l’exilé Kanaan est sorti pour recevoir son ami, le détenu libéré Mohammed Al-Hassani, après seize ans de séparation. Kanaan en croyait à peine ses yeux en voyant son ami. Ils se sont embrassés. Puis il a reçu d’autres détenus avec lesquels il avait vécu dans la captivité, il y a de cela seize ou dix-huit ans, dont le détenu libéré Mohammed Abou Djalala de Gaza et Amer Abou Sarhan de Bethléem.
Une pensée pour tous les captifs
A cet instant, Kanaan a exprimé, avec une grande assurance, son souhait de voir tous les détenus et exilés palestiniens retourner auprès de leurs familles, comme lui a eu de la chance de revoir son ami Mohammed Al-Hassani, après seize ans de séparation.