vendredi 24 juin 2011

Les députés reçoivent une délégation de France et une autre de Grande-Bretagne

[ 24/06/2011 - 20:27 ]
Gaza – CPI
L’ancien ministre et les députés de la sainte ville d’Al-Quds menacés d’expulsion par les occupants israéliens de leur ville et qui se réfugient dans la tente de sit-in, dans le quartier Cheikh Jarah de la ville, ont reçu une délégation française et une autre de la Grande-Bretagne.
La première délégation comportait plus d’une vingtaine de personnalités françaises, dont des représentants de la société civile. Celle de la Grande-Bretagne en comportait environ cinquante.
Les députés palestiniens leur ont donné des détails sur leur situation, dans la tente de sit-in.
Les délégations ont profité de l’occasion pour appeler la communauté internationale à intervenir et protéger les députés de la ville d'Al-Quds et l’ancien ministre palestinien. Elles ont aussi appelé les médias à transmettre les événements de façon neutre et professionnelle, loin de toute ingérence des occupants israéliens.
Elles ont enfin promis de transmettre les douleurs du peuple palestinien aux peuples européens.

Les occupants israéliens matent une manifestation pacifique dans le village de Nabi Saleh

[ 24/06/2011 - 20:30 ]
Ramallah – CPI
Les forces israéliennes d'occupation ont maté la manifestation hebdomadaire du village de Nabi Saleh sortie contre le mur discriminatoire de séparation et la colonisation, dans l’après-midi du vendredi 24 juin 2011. Des dizaines de Palestiniens dont des enfants ont été asphyxiés ; deux solidaires étrangers avec la cause palestinienne ont été arrêtés et emmenés vers une destination inconnue.
La manifestation était devancée par des enfants qui portaient des drapeaux palestiniens. Ils avaient des cerfs-volants, signes de liberté et d’indépendance.
Bien qu’il y eût des enfants, les soldats de l’occupation israélienne ont maté la manifestation de façon sauvage, en lançant des bombes lacrymogènes, des bombes assourdissantes, et en tirant des balles en caoutchouc.
Le mouvement de la résistance populaire du village de Nabi Saleh a salué le courage de ces enfants palestiniens, ainsi que des habitants du village, pour leur courage face à l’occupation et son arrogance.
Le mouvement a également salué la position de l’Union Européenne qui avait déclaré que le captif Bassem Al-Timimi, militant du mouvement, est un défenseur des droits de l’homme.
Cela confirme que l’occupation israélienne perd la face devant le monde et que le peuple palestinien résistant reprendra ses droits.
Dans le même contexte et dans le village de Beit Amer, les soldats de l’occupation israélienne ont chassé des fermiers palestiniens et des solidaires agricoles de leurs terrains, une étape avant de les voler et de les annexer.

Etat palestinien: incertitude sur un vote à l’ONU, selon Ashton

24-06-2011 
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton affirme ne pas être certaine que l'ONU votera l'intégration en son sein d'un Etat palestinien en septembre, dans une interview publiée jeudi par le quotidien israélien Haaretz.
"La manière dont la communauté internationale et l'Union européenne en particulier voteront dépendra de ce que dira la résolution" qui sera présentée, a dit Ashton.
"Il est possible qu'un vote intervienne à l'ONU et que l'UE n'ait pas de problème pour voter pour. Tout cela dépendra beaucoup de la teneur de la résolution", a-t-elle ajouté.
Ashton a effectué ces derniers jours une visite dans la région au cours de laquelle elle a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Elle avait réaffirmé à cette occasion qu'il fallait poursuivre les efforts pour parvenir à une relance des négociations israélo-palestiniennes bloquées depuis septembre 2010.
Les Palestiniens espèrent de leur côté obtenir une reconnaissance de leur Etat aux frontières de 1967, c'est-à-dire après un retrait israélien de la Cisjordanie et de l’est de Jérusalem occupée, et son intégration au sein de l'ONU lors de l'Assemblée générale en septembre à New York.
Les autorités d’occupation s'opposent à cette initiative et prône une reprise des négociations mais sans accepter un gel préalable de la colonisation.
Par ailleurs, les acteurs du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) doivent se réunir vendredi à Bruxelles au niveau des hauts fonctionnaires pour évaluer les possibilités de relance du processus de négociations israélo-palestiniennes, a déclaré jeudi à l'AFP Maja Kocijancic, porte-parole de Mme Ashton.
Lundi, lors d'une réunion à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères ont demandé "une réunion rapide des acteurs du Quartette pour faire avancer ce processus", dans une déclaration commune.

Manoeuvres israéliennes sans provocation

24-06-2011
Les manœuvres militaires israéliennes “Point Tournant-5” s’approchent de leur fin. Pendant ces manoeuvres, l’armée a évité toute escalade militaire ou tension avec le Liban. Un officier à la FINUL a qualifié les manœuvres d’habituelles et de routinières, soulignant que l’armée israélienne a gardé ses forces loin de la frontière libanaise.
Selon lui, l’action israélienne frontalière consistait en des patrouilles quotidiennes qui surveillaient la route jouxtant les fils barbelés, des patrouilles de jeeps militaires blindés et celles des membres de commando, qui contrôlaient le côté libanais, ainsi que des violations aériennes presque quotidiennes. Et de constater que « les Israéliens ont évité tant que possible toute provocation de la partie libanaise ».
Des sources sécuritaires libanaises ont souligné que l’armée de l’occupation veillait à ne pas montrer au camp libanais ses manœuvres militaires en détails, pour qu’il n’y ait aucune fuite de ses plans militaires. "Pour cette raison, la partie majeure de l’action israélienne était invisible par  la résistance et de l’armée libanaises", ajoutent ces mêmes sources.
Vers 5h00 locale du matin, l’explosion de dizaines d’obus de chars a retenti dans la partie sud des hameaux occupés de Chebaa, accompagnée de tirs de mitrailleuses lourdes des positions de l’armée israélienne de Chebaa, dont le point de contrôle à Ramta et Tallet Sobh, alors qu’une série de survols de drones de reconnaissance a été effectuée au-dessus de Hasbaya, Arkoub et Iqlim Touffah.
Selon le correspondant du quotidien Assafir à Marjeyoun, l’armée israélienne a multiplié ses patrouilles sur la ligne frontalière aux alentours des colonies sionistes, jusqu’aux collines de Kfarshouba et les hameaux occupés.
De plus, une équipe technique israélienne a effectué des travaux de maintenance des systèmes de détection et d’alerte, et des caméras de surveillance au nord de la colonie de Moutellé, escortée par une force blindée formée de deux jeeps de type Humer.
Les mêmes travaux ont eu lieu au siège électronique de la partie occupée du village d’Abassiyé. Un nombre de soldats israéliens se sont positionnés à bord de chars blindés dans des champs voisins de Kfarkila, près du point de contrôle de l’armée libanaise, et près de celui de l’unité indonésienne de la FINUL, à l’entrée nord du village frontalier d’Odeyssah.

L’Etat de l’Apartheid bientôt intégré au CERN

vendredi 24 juin 2011 - 15h:33
Info-Palestine
Dans un communiqué publié le 24 juin, le Directeur général du CERN Rolf Heuer « a informé le Conseil que les cinq pays qui avaient présenté une demande d’adhésion (Chypre, Israël, la Serbie, la Slovénie et la Turquie) ont tous confirmé formellement leur souhait de devenir membres, ouvrant ainsi la voie à ce que l’Organisation les accueille en tant que nouveaux États membres dans un proche avenir. »
(JPG)
Un des innombrables meurtres commis par l’armée israélienne contre la population de Gaza en décembre 2009 et janvier 2010 ... Israël, c’est cela ...
Israël, Etat d’Apartheid, Etat voyou et belliciste, qui foule aux pieds depuis sa création toute notion de justice et de droit international, bénéficiera ainsi des plus hautes technologies et des plus importantes sources de financement en recherche pour développer ses armes de destruction massive [ADM].
Il a toujours été de tradition que l’immense majorité des physiciens soit très proche des pouvoirs politiques... Mais accueillir ainsi à bras ouvert un Etat aussi criminogène que l’état israélien, illustre tristement l’absence totale de sens éthique qui régit la majorité de cette communauté uniquement préoccupée de notoriété et de budgets.
Nous proposons ici une sélection des articles publiés sur notre site et traitant des pratiques israéliennes dans l’usage d’armes non seulement prohibées mais aussi particulièrement cruelles dans leurs effets directs comme à long terme. Personne ne pourra dire ... « Nous ne savions pas » [note de la rédaction].
24 juin 2011
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Conférence de presse de la "Freedom Flotilla II – Stay Human" lundi 27 juin à 12h, salle ISIA, Athènes (Grèce)

Monde - 24 juin 2011
Par Freedom Flotilla II - Stay Human
La Flottille internationale "Freedom Flotilla II - Stay Human" est prête à prendre la mer pour Gaza dans les tous prochains jours.
Conférence de presse de la 'Freedom Flotilla II – Stay Human' lundi 27 juin à 12h, salle ISIA, Athènes (Grèce)
L’initiative grecque "Un Bateau pour Gaza", l'un des organisateurs de la mission de l'an dernier, participe à nouveau à la mission internationale en cours pour exprimer de cette manière sa solidarité active avec la population de Gaza.
La Flottille est composée de 10 bateaux, dont deux sont des cargos transportant du matériel d'aide, alors que les huit autres sont des bateaux de passagers qui transporteront des centaines de personnes, et parmi elles des hommes politiques, des députés, des écrivains, des représentants religieux, des gens des arts et de la culture et des activistes. Seront également à bord de nombreuses équipes de télévision (CNN, NBC, Al-Jazeera, etc.) ainsi que des journalistes envoyés par divers médias et journaux du monde entier.
Notre Flottille pacifique naviguera au milieu des menaces du gouvernement israélien, qui se vante, sans honte, de stopper la mission à tout prix, même avec violence, voulant nous rappeler les événements terribles de la Flottille de l'année dernière.
Notre Flottille pacifique naviguera malgré les mensonges, les pressions et le chantage du gouvernement israélien à la communauté internationale et aux autres gouvernements pour empêcher par tous les moyens, administratifs ou répressifs, les bateaux de prendre la mer. Le gouvernement israélien essaie ainsi de transférer la responsabilité et les coûts politiques de sa propre politique inhumaine d'occupation de la Palestine sur les gouvernements des autres pays.
Nos gouvernements portent une grande responsabilité puisqu'ils évitent d'obliger Israël à respecter le droit international, ainsi qu'ils évitent de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs propres citoyens, qui sont désarmés et qui participent à cette action humanitaire pacifique.
A cette conférence de presse, la dernière avant le départ, participeront des individus de renom international qui seront à bord des bateaux.
Athènes, 23 juin 2011

Traduction : MR pour ISM

Drapeau palestinien à Vaulx-en-Velin : le maire convoqué devant le tribunal administratif

France - 24 juin 2011
Par Bernard Genin
RV le mercredi 29 juin 2011 à 10h30 devant le TA, 184 rue Duguesclin (3e arrondissement)
Drapeau palestinien à Vaulx-en-Velin : le maire convoqué devant le tribunal administratif
Bernard Genin est convoqué le mercredi 29 juin à 10h45 devant le tribunal administratif après que le Préfet ait décidé de lancer un référé pour obtenir le retrait du drapeau palestinien qui flotte sur la Mairie.
Dans un communiqué, le maire de Vaux-en-Velin persiste et signe : "Je continuerai de défendre l’idée que la neutralité exigée par le Préfet n’est pas la bonne solution, qu’elle est un acte de lâcheté devant l’oppression du peuple palestinien. Je préfère exprimer ma solidarité : nos actes concrets de coopération avec la ville palestinienne de Beit Sahour, ville liée avec la nôtre par un pacte d’amitié, et le drapeau Palestinien en sont la démonstration."

Communiqué de Bernard Genin
"Le drapeau Palestinien flotte devant notre Hôtel de Ville depuis le 30 juin 2010. Le Préfet a décidé de lancer un référé pour obtenir le retrait de celui-ci. Je suis donc convoqué au Tribunal Administratif le 29 juin 2011 à 10h45.
À cette occasion je continuerai de défendre l’idée que la neutralité exigée par le Préfet n’est pas la bonne solution, qu’elle est un acte de lâcheté devant l’oppression du peuple palestinien. Je préfère exprimer ma solidarité : nos actes concrets de coopération avec la ville palestinienne de Beit Sahour, ville liée avec la nôtre par un pacte d’amitié, et le drapeau palestinien en sont la démonstration.
J’exprimerai également les messages de soutien que j’ai reçus, notamment lors de la visite que j’ai récemment faite en Palestine et en Israël :
- Ceux de la population de Beit Sahour avec notamment la cérémonie émouvante qui a consisté à dresser devant la Mairie de cette ville le drapeau français.
- Ceux des Israéliens que j’ai pu rencontrer, qui agissent pour que leur gouvernement stoppe sa politique de colonisation de la Palestine, mettre "n au blocus de Gaza et à la construction du mur de la honte à l’intérieur de la Palestine.
En fait, les actions que nous menons ici vont dans le sens de ce que souhaitent ces nombreux acteurs de la paix et du respect, Palestiniens et Israéliens.
Ils n’ont finalement qu’une légitime revendication : 2 peuples, 2 états, et quelle que soit la décision du Tribunal, je continuerai, nous continuerons à les soutenir.
Je dirai également que le drapeau Palestinien devant l’Hôtel de Ville de Vaulx-en-Velin n’est en rien responsable de tension dans notre ville, n’est en rien une provocation ou un acte de communication.
C’est un acte symbolique de solidarité, un cri de colère devant l’inaction de la communauté internationale qui se contente de protester mais qui se refuse à agir concrètement.
C’est aussi un acte d’espoir, comme l’est par exemple l’organisation d’un bateau pour Gaza, initiative que je soutiens bien évidemment.
Un acte d’espoir pour qu’en septembre prochain l’ONU reconnaisse enfin l’existence d’un Etat Palestinien.
Je sais pouvoir compter sur le soutien de beaucoup de Vaudais et de bien d’autres également. Je vous invite, toutes et tous, à m’accompagner devant le Tribunal Administratif en nous retrouvant le mercredi 29 juin 2011 à 10h30 devant celui-ci, au 184 rue Duguesclin, dans le 3e arrondissement.

Bernard GENIN,
Maire de Vaulx-en-Velin

Dissensions persistantes entre le Hamas et le Fatah au sujet de Fayyad

Palestine - 24 juin 2011
Par Khaled Amayreh
Une réunion entre le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas et le dirigeant du Hamas Khaled Meshaal, qui devait avoir lieu mardi 21 juin au Caire, a été reportée sine die en raison d'un désaccord continu entre les deux bords sur la désignation du nouveau Premier ministre palestinien. La décision de report de la rencontre, dont les Palestiniens espéraient qu'elle conduirait à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, a été prise à la demande de la direction du Fatah. Des sources au sein du parti ont dit que l'insistance d'Abbas à choisir Salam Fayyad comme prochain Premier ministre est à l'origine du report.
Le Hamas est fermement opposé à ce choix, accusant Salam Fayyad, poulain de l'occident, de mettre en œuvre le programme israélo-américain qui nuit aux intérêts nationaux palestiniens et qui est hostile au mouvement islamiste.
De plus, il n'y a aucune affinité entre le Hamas et Fayyad, dont le gouvernement traque, persécute et incarcère ses partisans par milliers, principalement pour contenter Tel Aviv et Washington.
Toutefois, en dépit d'un évident recul dans les efforts de réconciliation entre les deux camps, des responsables des deux bords ont tenté de minimiser les différences rémanentes, disant qu'un accord sur la formation du prochain gouvernement palestinien n'était qu'une question de temps.
"Il faut davantage de discussions et de délibérations. Les désaccords sont naturels, mais ils ne sont pas le bout du chemin," a dit Ismail Haniyeh, Premier ministre du gouvernement Hamas à Gaza.
Toutefois, le Hamas a officiellement rejeté les affirmations d'Abbas selon lesquelles il aurait une prérogative dans le choix du Premier ministre qui formera ensuite un gouvernement d'indépendants ou de technocrates. Dans un entretien avec une chaîne de télévision libanaise, Abbas a dit : "Nous voulons un gouvernement qui nous fera aller de l'avant, pas qui nous ramènera en arrière."
"Le prochain gouvernement ne devra pas être celui du Hamas ou du Fatah, et s'il échoue dans sa mission, ce sera moi, et non Khaled Meshaal, le responsable de l'échec."
Pendant cet entretien, Abbas a admis que certains partisans du Hamas étaient arrêtés en Cisjordanie , mais il a ajouté que les arrestations n'étaient pas politiques.
Le dirigeant palestinien a aussi précisé que dans le cas où son projet de reconnaissance d'un Etat palestinien auprès des Nations Unies en septembre échouerait, peut-être à cause de l'intervention américaine, les Palestiniens auraient recours à d'autres alternatives qu'il n'a pas souhaité évoquer.
"Je ne peux pas dire maintenant ce que nous ferons dans ce cas, mais nous n'aurons pas recours à la lutte armée, parce que la lutte armée nous a détruit," a-t-il dit.
Le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abu Zuhri, a critiqué ce qu'il a qualifié d'unilatéralisme d'Abbas, disant que sa conduite vis-à-vis de la formation d'un nouveau gouvernement était incompatible tant avec la lettre qu'avec l'esprit de l'accord de réconciliation conclu entre le Fatah et le Hamas.
"Le Président Abbas dit qu'il choisira le prochain premier ministre et que le gouvernement ne rendra de comptes qu'à lui, mais ce n'est pas dans la ligne de l'accord de réconciliation," a dit Zuhri.
Selon des sources palestiniennes, Abbas fait l'objet d'intenses pressions et menaces venant du gouvernement israélien et également de l'administration Obama pour qu'il suspende ou du moins minimise le rapprochement avec le Hamas.
Les menaces israéliennes comprendraient le retrait du statut de VIP aux dirigeants de l'AP, dont Abbas lui-même, le gel des versements mensuels des recettes de taxes douanières - qu'Israël collecte pour le compte des Palestiniens - et une réimposition de restrictions drastiques sur la mobilité palestinienne.
Israël a également menacé de prendre des mesures encore plus draconiennes contre l'AP au cas où cette dernière chercherait une reconnaissance internationale à l'ONU, et le ministre extrémiste israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré que l'Etat juif s'absoudrait de tous ses engagements découlant des Accords d'Oslo.
Pour sa part, l'administration Obama a conseillé à Abbas "de veiller à ce que le rapprochement avec le Hamas n'aille pas trop loin."
Selon des sources du Front démocratique de Libération de la Palestine (FDLP), membre de l'Organisation de Libération de la Palestine, Abbas a récemment laissé entendre aux services secrets égyptiens, principal sponsor du processus de réconciliation palestinienne, que Washington lui avait demandé de choisir entre Fayyad comme Premier ministre ou perdre le soutien financier et politique américain.
Dans son discours devant le puissant lobby israélien AIPAC (American Israël Public Affairs Committee) à Washington il y a quelques semaines, le président Obama avait affirmé : "L'accord récent entre le Fatah et le Hamas est un énorme obstacle à la paix."
Toutefois, le président US, dont nombre d'observateurs pensent qu'il essayait surtout de s'attirer la faveur des lobbyistes pro-Israël, n'a pas exigé l'abrogation pure et simple du pacte de réconciliation.
Certains cercles pro-Israël à Washington ont essayé de convaincre la garde rapprochée des conseillers d'Obama que ses chances de remporter un second mandat dépendrait dans une large mesure de son allégeance aux desiderata israéliens, en particulier sur les deux questions principales : empêcher l'AP de demander la reconnaissance d'un Etat palestinien putatif, et contrecarrer les efforts de réconciliation palestinienne.
Les responsables israéliens et pro-israéliens dans l'arène US redoutent que l'influence du Hamas, en lui permettant d'avoir son mot à dire dans le processus décisionnel palestinien, radicalise la direction de l'AP et l'oblige à s'abstenir de faire d'importantes concessions à Israël, en particulier sur des questions fondamentales comme Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens.
Israël craint aussi que la "réhabilitation" du Hamas ne lui fasse perdre une carte-clé de propagande qui saperait son statut international.
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Clinton s'oppose au projet de flottille internationale vers Gaza

24/06/2011
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a exprimé jeudi soir son opposition au projet d'un groupe d'activistes pro-Palestiniens d'embarquer à bord de plusieurs bateaux à destination de Gaza dans le but de briser le blocus israélien sur ce territoire palestinien.
"Nous ne pensons pas que cette flottille soit un moyen nécessaire ou utile de porter secours au peuple de Gaza", a déclaré à des journalistes la chef de la diplomatie américaine.
"Cette semaine encore, le gouvernement israélien a pris des engagements significatifs pour les logements dans la bande de Gaza; des matériaux de construction vont pouvoir entrer dans Gaza", a rappelé Mme Clinton.
Pour la secrétaire d'Etat, il n'est donc pas "utile" qu'au même moment "des flottilles, par pure provocation, pénètrent dans les eaux israéliennes, et se retrouvent dans une situation où les Israéliens auront le droit de se défendre".
Une dizaine de bateaux doivent appareiller de Grèce la semaine prochaine dans le cadre d'une "flottille de la liberté" pacifique pour transporter de l'aide humanitaire à Gaza en forçant le blocus israélien, ont indiqué mercredi les organisateurs grecs à Athènes.
Les Etats-Unis ont mis en garde mercredi leurs ressortissants contre toute velléité de participer à cette flottille. Plusieurs juifs américains ont manifesté leur intention d'embarquer sur un navire battant pavillon américain.
Israël qui a invoqué "le droit à l'auto-défense", a fait part de sa détermination à intercepter ces bateaux.
Neuf activistes turcs, qui étaient à bord de l'un des navires de la première flottille ayant fait route vers Gaza pour protester contre le blocus de l'Etat hébreu, avaient été tués le 31 mai 2010, par un commando israélien, provoquant une vague de protestation internationale. 

L'UE apporte son soutien à une conférence d'aide aux Palestiniens à Paris

24/06/2011
Les dirigeants de l'Union européenne ont apporté leur soutien vendredi à la convocation d'une conférence souhaitée par la France à Paris pour aider les Palestiniens à bâtir leur Etat et relancer le processus de paix.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont adopté une déclaration soutenant "l'initiative d'une conférence à Paris en vue de fournir un soutien économique à la construction d'un Etat palestinien, dans le cadre d'une relance du processus de paix".
"C'est l'ensemble du Conseil européen (forum des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, NDLR) qui a considéré que cette conférence était opportune" avant le rendez-vous de septembre à l'Assemblée générale de l'ONU, où les Palestiniens menacent de demander leur reconnaissance comme Etat, et afin de préserver "l'unité de l'Europe", a indiqué le président français Nicolas Sarkozy, devant la presse.
Le texte insiste également sur "la nécessité de réaliser des progrès dans le processus de paix au Proche-Orient et de sortir de l'impasse actuelle".
"Seule la reprise de négociations directes pourrait offrir une chance réelle d'améliorer la situation sur le terrain et conduire ainsi à une solution durable et globale", ajoute-t-il.
Lors d'une visite à Ramallah (Cisjordanie), le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait annoncé le 2 juin que la France était prête à organiser à Paris, avant la fin juillet, une conférence pour relancer le processus de paix au Proche-Orient.
Mais l'offre avait été accueillie avec réserve par Israël et les Etats-Unis. Le chef de la représentation palestinienne en France, Hael Al-Fahoum, a estimé que la tenue de cette conférence est peu probable car, selon lui, elle n'aurait pas d'utilité en l'absence d'Israël.
Israël a toujours privilégié des négociations directes avec les Palestiniens sous l'égide des Etats Unis.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont bloquées depuis septembre 2010. 

Israël voit une chance de réchauffer ses relations avec la Turquie

24/06/2011
Israël et la Turquie ont une chance de mettre fin à la crise profonde qui les oppose, grâce à de récents gestes mutuels de bonne volonté, a estimé le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon.
Dans une interview publiée vendredi dans le journal turc Hürriyet Daily News, M. Ayalon a mis en avant un courrier que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a envoyé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour le féliciter de son élection, le 12 juin dernier, et évoquer la décision d'une association humanitaire turque de ne pas envoyer un bateau forcer le blocus de Gaza.
"Je crois que que nous avions perdu confiance entre nous au cours des dernières années. Maintenant, nous avons besoin d'arrêter ce jeu des reproches réciproques sur les raisons de cette perte de confiance", a déclaré M. Ayalon.
"L'annulation du départ du navire le Mavi Marmara est l'occasion pour nous de renforcer nos liens. Nous devrions nous réunir et aborder tous les sujets", a-t-il ajouté.
Les deux pays avaient connu une crise profonde en mai 2010 lorsque les troupes israéliennes avaient tué neuf Turcs dans un raid contre le Mavi Marmara, un navire d'une flottille d'aide internationale qui avait tenté de briser le blocus de Gaza.
Les relations s'étaient aussi tendues lors des sorties du Premier ministre turc contre Israël, prenant la défense du Hamas, le groupe radical qui contrôle la bande de Gaza.
"Le conflit israélo-palestinien et le terrorisme du Hamas ont compliqué notre relation ... mais pourquoi laisser nos relations à la merci d'un tiers?", a affirmé M. Ayalon.
Le vice-ministre a souligné qu'Israël se féliciterait si la Turquie jouait un rôle pour inclure le Hamas dans un accord de paix et faire qu'il se réconcilie avec le Fatah du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.
"L'unité palestinienne va dans notre intérêt, de cette façon nous saurons avec qui engager des négociations. Nous serions près à remercier tous les Turcs si le Hamas acceptait les accords d'Oslo, reconnaissait Israël et condamnait le terrorisme", a déclaré M. Ayalon.
"Si la Turquie souhaite réunir les formations palestiniennes, cela ne nous pose aucun problème... La Turquie est une puissance régionale et a un rôle historique à jouer, elle pourrait être en mesure d'influencer le processus de paix", a-t-il ajouté.
M. Ayalon n'a ni confirmé ni nié les informations parues dans la presse sur des accords secret de reprise des discussions avec la Turquie.
Il a appelé Ankara à faire un geste de bonne volonté en renvoyant en poste son ambassadeur à Tel-Aviv, qui avait été rappelé après l'incident du Mavi Marmara.
La lettre envoyée au Premier ministre Erdogan pourrait être perçue comme un signe de confiance. L'étape suivante pourrait être de renvoyer l'ambassadeur, a-t-il indiqué. 

Gaza: le Hamas appelle la communauté internationale à protéger la flottille

24/06/2011
Le mouvement islamiste Hamas a appelé vendredi la communauté internationale à assurer la protection de la "flottille de la liberté" qui doit appareiller de Grèce la semaine prochaine pour forcer le blocus israélien et transporter de l'aide humanitaire à Gaza.
Les militants, qui vont embarquer sur une dizaine de bateaux, "ont tous les droits de rejoindre la bande de Gaza", a déclaré à des journalistes le Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, après la prière du vendredi.
"Nous dénonçons les menaces israéliennes et demandons aux Nations unies et à toutes les organisations de défense des droits de l'Homme de fournir à cette flottille toute les protections juridiques et de s'opposer à toutes les tentatives israéliennes de l'arrêter", a-t-il ajouté.
Jeudi, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Ron Prosor avait indiqué que son pays était "déterminé" à intercepter les navires, invoquant "le droit à l'auto-défense" de l'Etat hébreu et dénonçant une opération dont le but "politique" relève de la "provocation et n'a rien à voir avec une aide humanitaire".
Cette flottille fait suite à celle de 2010, durant laquelle neuf militants turcs avaient été tués par un commando israélien, provoquant une vague de protestation internationale.
Il ne fait "aucun doute que l'occupant (israélien) se prépare à un crime similaire (...) mais cette fois cela devra être puni", a poursuivi M. Haniyeh.
"Cette fois, la flottille doit se rendre à Gaza et nous sommes prêts à la recevoir", a-t-il conclu. 

Abou Zouhri appelle à poursuivre les efforts pour sauver la Flottille de la Liberté 2

[ 24/06/2011 - 09:19 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du Mouvement de la résistance Hamas, Dr Sami Abou Zouhri, a affirmé que les déclarations du responsable auprès du Quartet à propos de la volteface de l’occupation sur ses engagements avec le Quartet concernant le siège de Gaza, constitue une preuve irréfutable de la persistance de ce siège. Pareille attitude impose en conséquence la poursuite de l’effort international de pression sur l’occupation dans le but de lever le siège. Ces mêmes déclarations induisent de la même manière la poursuite du flux des campagnes de solidarité internationale et arabe avec Gaza pour que soit brisé le siège qui lui est imposé.
Abou Zouhri, dans une déclaration écrite dont une copie est parvenue au CPI, a appelé à ce que persévèrent les efforts visant à sauver la flottille Liberté 2 déjà en mer pour Gaza, ainsi que de ne point accorder d’intérêt aux menaces sionistes. Il a considéré également que les déclarations internationales à propos du maintien du siège de gaza légitimisent de fait l’envoi des flottilles anti-blocus dont gaza est victime, tout comme elles constituent une condamnation de l’occupation et des crimes qu’elle ne cesse de perpétrer contre le peuple palestinien et la bande de Gaza.  

Netanyahu impose de nouvelles mesures punitives contre les détenus

[ 24/06/2011 - 10:07 ]
Al-Qods occupée – CPI
Benjamin Netanyahu, Premier ministre du gouvernement d’occupation sioniste, a annoncé une série de nouvelles mesures punitives contre les détenus dans les prisons sionistes. Elles interviennent après les déclarations du Directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Yves Daccord, concernant les conditions du soldat captif sioniste, Gilad Shalit.
Netanyahu a affirmé jeudi soir, dans un discours à la Conférence du Président sioniste Shimon Peres à al-Qods occupée, qu’il a décidé de mettre fin à ce qu’il a qualifié de « privilèges » aux prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes. Cela comprend la fin de leur autorisation d’étudier, sous prétexte d’un refus du Hamas de permettre la Croix-Rouge de visiter le soldat sioniste Gilad Shalit.
Netanyahu a déclaré que les « les privilèges acquis par les terroristes dans les prisons israéliennes seront suspendus ».
« Le temps est venu où nous devons arrêter tous les droits dont jouissent les détenus palestiniens dans nos prisons, des droits et des conditions très appropriés à ces prisonniers, nous arrêterons leur formation universitaire et mettrons en place de nombreuses mesures supplémentaires », a-t-il ajouté.
Il a poursuivi : « J’ai décidé de changer la politique d’Israël envers les terroristes dans les prisons israéliennes, nous devons respecter la loi israélienne, le droit et les traités internationaux mais nous ne sommes pas obligés de faire plus que cela ».
Le Premier ministre a assuré : « Nous prendrons une série de mesures visant à modifier les conditions de vie en prison, je ne donnerai pas les détails à part un exemple : j’ai déjà arrêté le système qui impliquait une contradiction qui permettait aux terroristes de s’inscrire à des études universitaires, et à partir d’aujourd’hui il n’y aura aucun étudiant en doctorat de terrorisme ni en Master d’assassinat ».
Il faut noter que la Croix-Rouge ne reconnait pas le détenu palestinien comme prisonnier de guerre, et utilise la définition sioniste du prisonnier qui est celle du détenu. Ainsi, les conventions de Genève et les traités internationaux ne s’appliquent pas aux captifs palestiniens en raison de cette définition biaisée.

L’entité dépouille al-Qods de son identité islamique et chrétienne

[ 24/06/2011 - 11:47 ] 
Al-Qods occupée – CPI
Des personnalités musulmanes et chrétiennes ont appelé à la nécessité d’apporter un soutien international, et arabo-islamique pour mettre fin aux tentatives sionistes inlassables de dépouiller la ville d’al-Qods occupée de son identité arabo-islamique.  Elles dénoncent l’attaque vicieuse dirigée contre la ville sainte et les tentatives de violer ses sanctuaires et ses symboles.
Le Secrétaire général de l’Organisation islamico-chrétienne, Hassan Khater, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue jeudi afin de révéler les méthodes utilisées par l’occupation dans le dépouillage d’al-Qods de son identité : « Jamais Al-Qods n’a été exposée à une telle judaïsation de ses monuments islamiques, l’occupation tente de transformer les palais omeyyades en lieux juifs sacrés, en créant des terrasses, des esplanades, et des plate-formes en les reliant à la cour d’al-Bouraq (Mur des Lamentations), ce qui constitue une ceinture judaïsante autour de la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa ».
Il a ajouté que l’occupation a préparé la zone des palais omeyyades au fil des années afin qu’elle devienne un endroit religieux juif, « ce qui contredit la réalité et l’histoire car ce lieu est à la base purement islamique, et tout ce réalise Israël n’est que contrefaçon et fraude ». 
Il a souligné que la tenue par Benjamin Netanyahu d’une réunion dans la mosquée de la citadelle d’al-Qods à la Porte de Jaffa (Bab al-Khalil), est une preuve claire de la judaïsation cachée de la ville. Cela, sans oublier les procédures de modification des noms de rues et de lieux ainsi que des caractéristiques des monuments arabo-islamiques, ce qui menace l’identité de la ville, son histoire et son emprunte arabo-musulmane. 
Khater a appelé l’UNESCO et les organismes internationaux à intervenir pour mettre fin aux agressions sionistes contre la ville d’al-Qods, en se demandant s’ils attendent l’arrivée d’une catastrophe sur la ville d’al-Qods avant d’intervenir, ou si toutes les mosquées doivent être détruites avant que le monde ne bouge un petit doigt ?
De son côté, le porte-parole officiel du Patriarcat orthodoxe romain, Issa Mouslih, a demandé aux pays arabes et en particulier la Jordanie et les mondes islamique et chrétien, d’intervenir rapidement pour arrêter les plans sionistes à al-Qods occupée qui visent à modifier ses monuments religieux.
Mouslih a dénoncé les agressions sionistes contre les mosquées et les lieux saints islamiques, notamment l’incitation à la démolition de la Mosquée de Ras al-Amoud.
Le porte-parole a salué le rôle des religieux musulmans et chrétiens dans la protection d’al-Qods et des lieux saints en exhortant les gens à la nécessité de les protéger. Les chrétiens sont interdits de visiter al-Qods et d’y effectuer leur culte sauf pendant les fêtes, à cause du mur de séparation et des barrières sionistes.
Il a souligné la gravité de la bataille menée par l’Eglise orthodoxe afin que protéger ses biens et récupérer ce qui s’est échappé  à l’ère précédente, en affirmant qu’il s’agit d’une bataille difficile qui nécessite un soutien de la direction palestinienne et la continuité de la collaboration islamico-chrétienne.

Haniyeh : nous refusons les tentatives de reporter l'application de la réconciliation

[ 24/06/2011 - 12:06 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a exprimé son soutien à une révision politique globale pour parvenir une stratégie commune entre les factions de l'action nationale et créer une atmosphère nationale afin d'évaluer l'expérience du passé.
Lors d'une rencontre avec une délégation du Front populaire pour la libération de la Palestine "FPLP" dirigée par Rabah Mohanna et Kayed al-Ghoul, le mercredi soir 22/6, Haniyeh a confirmé les tendances positives vers la réconciliation et la nécessité de l'application fidèle à ce qui a été convenu au Caire, en refusant les tentatives du report de cette application, parce que la reprise de l'unité nationale est une échéance urgente dans les 5 fichiers de la réconciliation.
Il a insisté sur le fait que la réconciliation "n'est pas seulement la formation d'un nouveau gouvernement, mais la reconstruction et la réforme de l'OLP et de la haute référence nationale, ainsi que l'activation du Conseil législatif palestinien et la mise en œuvre de la réconciliation communautaire".
De son côté, Mohanna a confirmé la position du FPLP soutenant la réconciliation, et appelant à l'application immédiate des 5 dossiers de la réconciliation en parallèle, en particulier le fichier de l'OLP et sa reconstruction sur la base de l'accord du Caire.
Mohanna a exprimé le rejet du FPLP de l'option de négocier avec l'occupation sioniste, la considérant "comme une approche qui n'a pas permis et de ne permettra pas d'atteindre les objectifs du peuple palestinien", appelant à une révision politique globale du processus politique palestinien pour parvenir à une stratégie nationale unifiée.
Il a également confirmé le refus du FPLP de tout désactivation au programme de la réconciliation ou de la révision de son application, refusant dans le même temps le retour de la division et saluant les efforts politiques du Hamas envers la réconciliation et son attachement à son application, aux principes et à la résistance.

Abou Zouhri : Les mesures de Netanyahu contre les prisonniers couvrent son échec

[ 24/06/2011 - 12:23 ]
Gaza – CPI
Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas, a considéré que les mesures punitives annoncées par le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, contre les détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation sioniste ne sont qu'une tentative de couvrir son échec de retrouver le soldat capturé, Gilad Shalit.
Dans une déclaration de presse exclusive au CPI, Abou Zouhri a affirmé jeudi soir 23/6, que les mesures punitives annoncées par Netanyahu contre les prisonniers palestiniens ne sont qu'une tentative de couvrir son rôle dans l'échec d'un accord d'échange, et son échec de retrouver Shalit, après 5 ans de captivité.
Il a insisté sur le fait que ces mesures punitives représentent une violation du droit international humanitaire, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités face aux crimes de l'occupation.
"Notre message à la communauté internationale et à la famille de Shalit est que Netanyahu est le responsable de l'échec à parvenir à un accord sur les prisonniers", a-t-il ajouté, précisant que la seule issue pour résoudre le cas de Shalit est de mettre fin à la question des prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes.
Netanyahu a déjà annoncé une série de nouvelles mesures punitives contre les détenus palestiniens dans les prisons sionistes, après les déclarations du directeur général du CICR concernant les conditions de la captivité de Shalit.

Les colons sionistes intensifient leurs incursions dans les montagnes de Cisjordanie

[ 24/06/2011 - 18:26 ]
Ramallah – CPI
Des sources bien-informées ont révélé que des colons sionistes ont intensifié leurs incursions dans les montagnes de la Cisjordanie occupée.
Un certain nombre d'agriculteurs de différentes régions de la Cisjordanie occupée ont déclaré que des groupes de colons sionistes, allant de dix à quarante sionistes, ont été vus alors qu'ils effectuaient des visites de groupes entre les montagnes et les vallées de la Cisjordanie.
Les agriculteurs ont confirmé que les colons sionistes ont concentré leurs visites au niveau des fontaines et des lieux archéologiques, et possèdaient des cartes des endroits où ils arrivaient en y laissant parfois des repères.
Les citoyens palestiniens craignent que ces tournées ne soient qu'un prélude au vol et au contrôle de ces lieux face à l'absence de peur chez les colons sionistes de la résistance palestinienne qui les poursuivaient par le passé.

L’occupant sioniste assiège la cité de Salouan à el-Qods et mène une campagne d’arrestations

[ 24/06/2011 - 18:31 ]
Al-Qods occupée - CPI
Les forces de l'occupation sioniste continuent d'assiéger le quartier de Salwan, à el-Qods occupée. Des patrouilles militaires à pied et motorisées contrôlaient l'entrée principale du coté de la cité de Oued Helwa. D’autres patrouilles de soldats et des blindés ont pris position aux carrefours et aux principales artères de la ville.
Des témoins oculaires ont déclaré que les services de sécurité sionistes ont mené, à une heure tardive de la nuit d’hier, une large campagne de perquisitions, et ont arrêté un certain nombre de militants palestiniens qui ont combattu les tentatives d’irruption des colons dans la ville d’el-Qods. Parmi les arrêtés deux jeunes de la famille de Shehada ont été reconnus.
On doit noter que des violents affrontements ont éclaté jeudi soir après l'arrestation d’un jeune garçon de 16 ans, Wassim Badr, du district de Bir Ayoub.
Avant cet incident, une force des soldats de l’occupant avaient pris d’assaut la ville de Salouan, en particulier le quartier de Bir Ayoub et les alentours de la tente du sit-in dans le quartier de Boustan, ce qui a déclenché de violents affrontements. Les forces sionistes ont utilisé des gaz lacrymogènes et toxiques et des bombes assourdissantes qui causent des brulures, les jeunes de leur part ont riposté par le jet des pierres et des bouteilles vides.

Haniyeh appelle l’ONU à protéger la flottille internationale "Liberté 2"

[ 24/06/2011 - 19:21 ]
Gaza – CPI
Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a confirmé la nécessité des convois de solidarité et l’importance des efforts donnés pour briser ce blocus imposé injustement sur la bande de Gaza.
Haniyeh donnait ces propos après la prière du vendredi 24 juin 2011, dans la mosquée Al-Gharbi. Des solidaires du convoi "Miles for Smiles 3" y étaient présents.
L’arrivée de ces convois confirme que le blocus est bien là et que le temps est venu pour que les souffrances du peuple palestinien s’arrêtent, dit Haniyeh. Ces convois confirment aussi qu’il y a une solidarité arabo-islamique et humaine.
Dans le même contexte, Haniyeh a catégoriquement condamné les menaces lancées par les occupants israéliens contre la flottille internationale "Liberté 2". Il a appelé l’ONU et toutes les institutions juridiques à fournir toute la protection nécessaire à cette flottille. Les solidaires avec la cause palestinienne ont tout droit de venir dans la bande de Gaza qui est prête à les recevoir.
Dans le même contexte, un solidaire de Tunisie a exprimé sa joie dans l’idée d’atteindre Gaza. « Des millions de gens dans les pays arabes et musulmans souhaitent être avec vous. Nous ne sommes pas un simple convoi d’aide ; nous venons vivre avec vous, sentir ce que vous sentez, vous dire que vous n’être pas tous seuls ».
Pour sa part, Ossam Youssef, coordinateur général du convoi, a dit que les convois ne s’arrêteront pas. Il y en aura un pour l’Aïd Al-Fitr, et un autre pour l’Aïd Al-Adha à venir, a-t-il dit.
« Notre droit sur cette terre est éternel. Nous ne laisserons tomber pas même pas un centimètre de la terre de Palestine », a-t-il ajouté.
Enfin, il a appelé l’Egypte à honorer ses promesses et à ouvrir le point de passage de Rafah de façon normale, comme tous les ports et aéroports du pays qui marchent jour et nuit.

Des familles de la vallée du Jourdain deviennent sans abris

Jéricho - 24 juin 2011
Par Maan News
Publié le 23 juin 2011
Jéricho—« Le grand soldat n’a pas voulu me parler. Il a seulement dit « C’est mon job, assied toi et tais-toi », a déclaré Ralia Darraghmeh, diabétique d’une soixantaine d’année devenue sans abri, à l’un des nombreux soldats venus détruire sa maison mardi matin.
Des familles de la vallée du Jourdain deviennent sans abris
Ralia Saleh Yusuf Mahmoud Sharad assise sur les ruines de sa maison démolie (image : Ma’an/EAPPI)
Elle était assise seule, pleurant, à Khirbet Yarza, un petit hameau bédouin, alors que sa maison de tôle était démolie sur ordre de l’Administration Civile israélienne qui gouverne la planification et la question des permis de 60% de la Cisjordanie classée en zone C depuis les Accords d’Oslo de 1993.
Selon un observateur du Programme Oecuménique d’Accompagnement de Palestine et d’Israël (POAPI), 30 personnes dont 8 enfants ont été affectés par les démolitions.
La famille Darraghmeh représente presque tous les résidants du hameau. Le plus vieux des fils du groupe avait prévu de ce marier en juillet, mais son frère a déclaré que les vivres et les économies qui étaient destinés au mariage ont été enterrés dans les décombres de leur maison.
« Je ne me soucie pas de ma souffrance, qu’advient il de mes enfants ? » demande un autre des plus vieux fils de la famille alors qu’il arpentait les dégâts.
Photo
Les forces israéliennes démolissent les habitations de Khirbet Yarsa (image : Maan/ EAPPI)
Leurs effets personnels éparpillés dans les décombres, les hommes, femmes et enfants du hameau ont commencé à rassembler leurs biens, sauvant ce qui étaient encore possible, et tentant d’envisager où aller.
La famille a déclaré qu’elle a été avertie par l’armée que les soldats reviendraient si elle restait dans la région ou recevait de l’aide humanitaire.
Selon un rapport de l’organisation israélienne de Défense des Droits de l’Homme, B’Tselem, les démolitions de maisons des 6 premiers mois de 2011 ont déplacé 706 individus, dont 341 mineurs.
Amnesty International a publié un communiqué, jeudi, condamnant les démolitions d’habitations. Dans un appel urgent, l’organisation a demandé que les autorités israéliennes fassent un moratoire sur les démolitions et sur les expulsions en Cisjordanie .
Le communiqué appel aussi à ce que la planification et la régulation des constructions de Cisjordanie , comme dans tous les territoires occupés, soit sous la responsabilité des communautés locales palestiniennes.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Selon B’Tselem : Les démolitions d’habitations sont en forte augmentation

Jérusalem - 23 juin 2011
Par Maan News
Publié le 22 juin 2011
Jérusalem— Lors des 6 premiers mois de l’année 2011, un rapport de l’organisation israélienne de Défense des Droits de l’Homme, B’Tselem, a déclaré mercredi que les forces israéliennes ont démoli plus d’habitations que lors des 12 mois de l’année dernière.
Selon B’Tselem : Les démolitions d’habitations sont en forte augmentation
Les membres de la famille de Younis observent leur maison démolie dans le village de Azzun Atma près de Qalqiliya en Cisjordanie le 11 janvier 2011 (image : Maan/Khaleel Reash)
« La semaine dernière seulement, 33 structures résidentielles ont été démolies dans la vallée du Jourdain et au sud des collines d’Hébron », déclare le rapport, qui ajoute qu’il a dénombré le déplacement de 706 individus, dont 341 mineurs.
Le rapport a noté que les chiffres publiés incluaient seulement les structures résidentielles, et non les dizaines d’abris pour animaux, les puits, les entreprises et les structures de stockage qui ont aussi été détruits.
La plupart des maisons démolies, indique le rapport, étaient en zone C, une zone déclarée selon les Accords d’Oslo sous contrôle israélien militaire et civil.
En 2010, peut on lire, l’Administration Civile israélienne a démoli 86 structures résidentielles. En 2008, ce chiffre était de 28.
« Israël continu de contrôler tous les aspects de la vie des palestiniens en zone C, notamment la planification et les constructions. Pourtant, quelques plans de l’Administration Civile ont été créés pour les communautés palestiniennes, mais ils ne permettent pas la construction et le développement au-delà de ce qui existe déjà, rendant impossible pour les Palestiniens la construction légale dans cette région », commente le rapport.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Apple obéit au lobby sioniste et retire « la 3e Intifada »

vendredi 24 juin 2011 - 06h:47
D’après Al Jazeera
Après une plainte d’Israël, Apple a considéré que l’application pro-palestinienne « la 3e Intifada » était « offensante pour de larges groupes de personnes. »
(JPG)
Apple a construit sa réputation sur un mythe, se présentant comme "éthiquement" différent de ses concurrents. La réalité est plus prosaïque ... et le groupe est un requin comme les autres, uniquement préoccupé de bénéfices financiers, quel qu’en soit le coût sur le plan moral.
Le géant de la technologie Apple, a retiré une application pro-palestinienne de sa liste des programmes hébergés pour ses mobiles, après qu’Israël se soit plaint que cette application incitait les usagers à la violence [le culot, ou chutzpah, des Israéliens est sans limites... N.d.T].
L’application « Troisième Intifada » reproduit essentiellement le contenu d’un site du même nom - http://www.3rdIntifada.com - qui met en ligne des nouvelles et des articles d’opinion sur les agressions israéliennes et sur la cause palestinienne.
« Nous avons retiré cette application sur l’App Store parce qu’elle viole la charte du développeur en étant offensante pour de larges groupes de personnes », a déclaré un porte-parole d’Apple mercredi, selon le blog du New York Times.
L’application [app] « Troisième Intifada », destinée à être utilisée sur des produits mobiles d’Apple tels que l’IPAD et l’iPhone, avait été approuvée par la compagnie le 15 juin dernier.
Yuli Edelstein, ministre israélien des affaires publiques et de la diaspora, a rapidement envoyé une lettre au PDG d’Apple Steve Jobs demandant qu’il supprime le programme.
La plainte d’Edelstein avait été suivie par une autre plainte venue [de l’inévitable] Centre Simon Wiesenthal, bien connu pour sa contribution à l’expropriation des biens palestiniens à Jérusalem.
« Programmes offensants »
Les plaintes contre l’app « Troisième Intifada » prétendent que le programme incite à la violence et la haine d’Israël. Les règles d’Apple rédigées en termes généraux stipulent que la compagnie refuse les applications qui contiennent des « références ou des commentaires concernant la religion, la culture ou une ethnie qui soient diffamatoires, injurieux, ou susceptibles d’exposer le groupe à la violence. »
Des récits typiques sur [3rdIntifada.com->http://www.3rdIntifada.com] décrivent les démolitions de maisons palestiniennes par les forces israéliennes, le nivellement d’un cimetière musulman, et des appels aux Arabes du Moyen-Orient à libérer les Palestiniens de « l’occupation sioniste. »
Le site mentionne brièvement l’interdiction d’Apple, se référant à Israël comme à « l’entité sioniste » et disant que cette entité « continue à faire pression sur le monde entier et sur tous ceux qui sympathisent avec la cause palestinienne. »
En 2010, Apple a retiré une application qui permettait aux utilisateurs de suivre les communiqués en ligne du groupe de dénonciation Wikileaks, en disant que ses programmes « ne peuvent mettre une personne ou un groupe en danger » [Apple faisait probablement allusion à Obama et au groupe constitué par le Département d’Etat américain...].
23 juin 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/a...
Traduction : Info-Palestine.net
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Fissures dans le mur de sécurité sioniste

[ 24/06/2011 - 00:10 ]
Palestine – CPI
La politique régionale d’"Israël" se résume en l’élévation de hauts remparts : des remparts sécuritaires, des remparts économiques et par dessus tout, des remparts culturels. Ces remparts culturels nous séparent de notre environnement et renforcent l’illusion qu’"Israël" fait partie de l’Occident et qu’à cause de sa mauvaise chance, elle est tombée dans un voisinage très dur composé d’Arabes et de Musulmans. En effet, les rêves d’un « nouveau Moyen-Orient » répandu par Shimon Peres ont pris fin depuis longtemps. Ces rêves sont remplacés par « La villa dans la jungle » d’Ehud Barak et de Benyamin Netanyahu, qui voient en "Israël" le poit avancé de l’Occident au Moyen-Orient.
Dans son discours donné au Congres américain le mois dernier, le premier ministre a cité l’écrivaine anglaise George Eliot qui prédisait le sionisme au XIXème siècle et qui disait qu’un Etat juif serait comme « une étoile de liberté brillante dans une mer de tyrannie dans l’Orient ». Netanyahu parle d’une croissance économique derrière le mur de séparation, avec une économie calquée sur le modèle de la Corée du Sud. Comme premier ministre, dans ces deux dernières années, Netanyahu a prouvé que la ruse a réussi. En effet, "Israël" connaît une relative accalmie quant à la sécurité et d’une bonne prospérité économique ; cependant, les pays qui l’entourent connaissent, eux, une crise sociale, et ils vivent sous des régimes des plus autoritaires. Et maintenant, ils trébuchent dans une vague de révolutions.
A la commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948) et à celle de la Naksa (la guerre de 1967), il y a eu des manifestations à Majdal Chams (au Liban). Elles ont frisé cet état idéal et ont montré aux Israéliens qu’ils ne sont pas coupés de ce qui se passe derrière le rempart. En outre, les révolutions arabes nous concernent également. Après 37 ans d’accalmie, le front du mont du Golan a vu paraître sur ses fronts, d’un coup, des fissures.
Une grande majorité d’Israéliens sont encore isolés de ces révolutions du printemps arabe. Majdel Chams se trouve dans un point extrêmement lointain, un peu avant la montagne d’Al-Cheikh. Les événements de ce lieu n’ont pas été ressentis par Tel-Aviv, Jérusalem, Richon Letsion, ou Haïfa, dont les habitants affinent leurs projets de vacances à l’extérieur du pays.
Toutefois, croire qu’"Israël" est coupé par son entourage et qu’il n’a de liens qu’avec l’Europe et les Etats-Unis ne reste qu’une illusion. Il faut noter que les changements dans les pays de la région ont des influences notables sur la politique extérieure et la sécurité d’"Israël". A titre d’exemple, la révolution égyptienne de 1952 a laissé s’infiltrer des attaqueurs venant de Gaza ; et plus tard, il y a eu la guerre de Suez. Et dans les années soixante, la guerre de six jours (la Naksa). Et les tentatives de faire tomber le régime en Jordanie, en 1958 et 1979, ont rapproché "Israël" de l’Occident et les chefs d’"Israël" de la famille royale hachémite.
La guerre civile libanaise a attiré "Israël" vers l’intérieur, pour une occupation de plusieurs années du Sud du Liban. La révolution iranienne de 1979 a créé un ennemi têtu et très fort à "Israël". La guerre Iran-Irak et la guerre du Golfe ont mis en miettes le front oriental. L’effondrement de l’Union Soviétique, le soutien principal des régimes arabes extrémistes, a conduit à la conférence de Madrid, dans les années quatre-vingt-dix. Enfin, les changements internes de la Turquie ont enlevé d’"Israël" un allié important et l’a coincé dans la crise de la flottille (internationale "Liberté").
Cette longue liste montre que les révolutions actuelles dans les pays arabes auront leurs effets sur "Israël", dans les années à venir, surtout dans la politique extérieure et sécuritaire.
Déjà, la peur de la révolution égyptienne a mené Netanyahu à accélérer la construction du mur des frontières, au sud, et à augmenter les budgets de la sécurité. La guerre interne syrienne est particulièrement dangereuse pour "Israël", pour plusieurs raisons : la distance proche de la Syrie, sa force militaire, sa relation avec le Hezbollah et l’Iran, son front ouvert sur le mont du Golan. Toutes ces données laissent prédire que les affaires pourraient aller loin et mettre en doute l’existence d’une Syrie unie.
Article écrit par Aluf Benn, dans le journal hébreu Haaretz, le 18 juin 2011
Traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Cisjordanie : Israël bat ses records de démolition de maisons palestiniennes

jeudi 23 juin 2011
En Cisjordanie, Israël a démoli en moins de six mois, en 2011, plus d’habitations palestiniennes que sur toute l’année 2010, a affirmé mercredi l’organisation israélienne de défense des droits de l’Homme B’Tselem. Rapport relayé par FR3.

Démolition d’une maison palestinienne à Hébron en Cisjordanie (2010) AFP/HAZEM BADER
"Les autorités d’occupation israéliennes ont détruit en l’espace d’une semaine, les 14 et 21 juin, une trentaine de structures d’habitation en Cisjordanie, dans la vallée du Jourdain (est) et la région d’Hébron (sud).
Chiffre relevé par les organisations B’Tselem et Human Rights Watch (HRW), les deux organisations appelant à l’arrêt des démolitions.
103 structures détruites abritant 706 Palestiniens, dont 341 mineurs. Dans un communiqué, B’Tselem indique que, selon son décompte, "103 structures d’habitation" abritant 706 Palestiniens, dont 341 mineurs, ont été démolies.
Par comparaison, en 2010, l’ONG avait recensé 86 destructions de ce type, qui avaient privé de foyer 472 Palestiniens, dont 223 mineurs.
De son côté, HRW précise dans un communiqué que les destructions le 14 juin dans la région de Jéricho ont abouti au déplacement de 100 personnes et celles du 21 juin de 40 personnes dans deux localités proches de Toubas, dans le nord-est de la Cisjordanie.
D’après les données de l’ONU, qui suit un mode de calcul distinct de celui de B’Tselem, Israël avait démoli en 2011 en Cisjordanie 207 structures appartenant à des Palestiniens, tous types confondus, provoquant le déplacement de 459 personnes, soit un doublement des destructions et un triplement du nombre de sans-logis par rapport à la même période en 2010, souligne HRW.
Des démolitions contraires à la Convention de Genève
"Le droit de l’occupation applicable à la Cisjordanie interdit aux forces israéliennes de détruire des propriétés privées palestiniennes et d’évacuer des civils à moins que leur propre ’sécurité’ ou des ’raisons militaires impératives’ ne l’exigent", rappelle l’organisation, citant la Quatrième Convention de Genève.
L’argument de l’administration militaire israélienne selon laquelle ces structures ont été édifiées sans permis des autorités d’occupation ne suffit donc pas à justifier ces opérations, selon HRW."
http://info.france3.fr/monde/103-maisons-palestiniennes-detruites-en-2011-69347305.html#.TgLx_zyXeuE ;facebook
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