lundi 19 avril 2010

Les forces israéliennes bloquent Beit Ommar et se servent d'un jeune comme bouclier humain


Beit Ommar - 18-04-2010
Par Palestine Solidarity Project 
Vendredi matin 16 avril, les villageois de Beit Ommar ont découvert à leur réveil que d’énormes blocs de béton bloquaient l’entrée de la ville et qu’une barrière de métal empêchait l’accès aux véhicules. D’autres routes étaient également bloquées et les soldats israéliens contrôlaient les identités de tous les piétons.















Vers 11 du matin, 4 jeeps ont commencé à rouler vers la rue principale pour provoquer les jeunes, qui ont riposté de leur manière traditionnelle, en jetant des cailloux sur les véhicules blindés. Les troupes d’occupation ont installé des tireurs d’élite sur un toit et d’autres soldats ont commencé à tirer à balle caoutchouc-acier sur les groupes de jeunes. Deux soldats ont attrapé un jeune de 12 ou 13 ans qui passait par la nuque et l’ont forcé à marcher devant eux (photo ci-dessus), l’utilisant comme bouclier humain alors qu’ils pénétraient dans le village. Le jeune était visiblement paniqué, un troisième soldat l’a alors attrapé violemment par le bras et l’a poussé contre un mur, puis l’a menotté et l’a jeté dans une jeep.
Après avoir suffisamment provoqué les jeunes de manière à avoir une excuse pour envahir la ville, 6 jeeps et un énorme véhicule transporteur de troupes ont passé les 7 heures suivantes à tirer des balles caoutchouc-acier, des grenades lacrymogènes, des grenades incapacitantes et des balles réelles, perturbant ce qui reste de vie normale aux habitants de Beit Ommar.
Le lendemain, samedi 17 avril, le Comité étudiant de Palestine Solidarity Project a organisé un événement à l’école allemande pour commémorer la 34ème journée des prisonniers politiques palestiniens, avec des invités venus de toute la Cisjordanie, dont le Ministre de l’Autorité Palestinienne chargé du mur, le directeur de l’agriculture du district d’Hébron et les familles de certains des 170 prisonniers politiques de Beit Ommar.
Les soldats ont ordonné l’annulation de l’événement, ce que les étudiants ont refusé et se sont mis en sit-in devant les M16 et les lanceurs de grenade de la troupe d’occupation qui leur criait dessus.


Confronté à ce défi pacifique et résolu, les soldats en colère ont recommencé à tirer sur les jeunes de la ville.
Environ 500 personnes ont participé à l’événement, et a été interrompu deux heures après son début par les soldats qui ont tiré à balles réelles dans la cour de l’école pleine de familles et d’enfants. C’est un miracle que personne n’ait été blessé, à part des dizaines de suffocation dues aux grenades lacrymogènes.
Les troupes israéliennes et les agents de la Shabak qui les avaient rejointes ont finalement fait retraite après plusieurs heures de provocations inutiles. La route était jonchée de pierres, de grenades métalliques, de balles et de cartouches. Aucun des jeunes de Beit Ommar n’a été blessé et celui qui a servi de bouclier humain a été rendu un peu plus tard dans l’après-midi à sa famille bouleversée, boitant et souffrant sérieusement.

Tous les partis politiques palestiniens participeront à la 5ème Conférence Internationale de Bil’in sur la résistance non violente

Bilin - 18-04-2010

Par Comité Populaire de Bil’in 
Le village palestinien de Bil’in accueillera, du 21 au 23 avril prochain, la Conférence : « Khalas ! Enough occupation! We’re winning! 5th Bil’in International Conference on Popular Resistance » (1). Tous les secrétaires généraux des partis politiques palestiniens participeront à un des ateliers de la conférence, démarche sans précédent depuis la rupture entre les deux principales forces politiques palestiniennes, le Hamas et le Fatah, il y a quatre ans.

































Pour la deuxième année consécutive, une délégation espagnole conduite par la Campagne de Solidarité « La Palestine au cœur » participera à la Conférence en tant que représentante de la société et des institutions civiles espagnoles.

La Conférence est organisée par le Comité Populaire de Bil’in, avec le soutien de NOVA.

(...)

Ici pour le programme complet et le bulletin d’inscription.

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13734&type=communique&lesujet=R%E9sistances

Ma mère, l’infiltrée

Palestine - 18-04-2010
Par Mohammad Alsaafin

Mohammad Alsaafin est né dans le camp de réfugiés de Khan Younis, à Gaza, et a grandi au Royaume-Uni et aux États-Unis, avant de retourner en Palestine pour faire ses études à Birzeit. Il vit actuellement à Gaza avec son père. 
Ma mère est une infiltrée illégale. Elle a noyauté sa ville natale, où ses parents étaient nés et où elle a grandi. Ses activités d’agent infiltré sont aussi variées qu’infâmes. Elle emmène ma sœur à l’école, avec les gamins des voisins. Elle fait la cuisine et s’occupe de la maison. En fait, nous avons acheté cette maison pour qu’elle ait une base d’opération depuis qu’elle a infiltré. Elle va à la gym (je suspecte que les noyauteurs ont absolument besoin de rester en forme). Elle va voir ses sœurs, mais je ne puis dire avec certitude si celles-ci l’aident dans ses activités illégales. Elle s’occupe aussi des jeunes enfants de son frère.
Vous voyez, mon oncle aurait pu être un infiltré. Ils l’ont foutu dehors de sa terre patrie lui aussi, lui ont dit qu’il n’avait pas l’autorisation adéquate pour y vivre. En fait, il l’a eu, mais ils n’ont pas voulu la lui renouveler. Il a été tenu éloigné de ses enfants pendant des années. Finalement, on lui a donné la permission d’infiltrer une nouvelle fois, mais il est mort quelques mois plus tard, avant que la nouvelle loi n’entre en vigueur. Il est peut-être devenu un infiltré à titre posthume, je ne sais pas.
Je ne suis pas sûr de la date à laquelle ma mère a cessé de faire partie de la communauté dans laquelle elle a grandi, ou n’a plus habité dans la ville de son enfance. Peut-être est-ce lorsqu’elle est tombée amoureuse d’un dangereux détenu. Ce n’était pas à l’époque un quartier de haute sécurité – il avait été autorisé à quitter Gaza pour ses études. Ils se sont rencontrés à l’université : elle le futur élément infiltré, lui le futur prisonnier. Ils étaient amoureux, l’un de l’autre et de la Palestine. Et c’est l’amour qui les a foutus en l’air.
Ils ont décidé de se marier, et ce n’est pas une chose à faire lorsque vous êtes Palestinien. Ce n’est pas à vous de décider avec qui vous marier ni où vivre ni où vous élèverez vos enfants ni si vous vivrez ensemble dans votre propre pays. Tout ça, c’est aux sionistes de le décider. Ils y sont donc allés de leur décision et ont décidé que mon père ne pouvait pas vivre en Cisjordanie, parce qu’il s’était échappé de cette prison côtière. La même règle s’applique à moi, parce que je suis né à Gaza. J’ai essayé de leur dire que je n’avais pas voulu naître ici, que j’aurais voulu naître à Fallujah comme mon grand-père, mais pour eux ça n’a aucune importance. Nous étions tous les deux nés à Gaza, donc le sionisme nous a gratifié de papiers d’identité de Gaza pour le prouver. Ils sont en hébreu. Je ne lis pas l’hébreu.
Alors ma mère est repartie où elle avait grandi avec ses huit frères et sœurs et un nombre incalculable de cousins et de voisins et d’amis et de souvenirs et tout ça. Elle est rentrée et a essayé de vivre sa vie à nouveau là en Cisjordanie. Mais l’histoire rattrape toujours les criminels ; un employé invisible dans la vaste monstruosité qui est l’autorité d’occupation israélienne l’a déclarée coupable d’avoir épousé le détenu une vingtaine d’années auparavant. Sa carte d’identité (en hébreu) cisjordanienne a disparu. Elle en a eu une de Gaza à la place. Et soudain, une nuit alors qu’elle dormait dans son lit, elle est devenue une infiltrée dans sa propre maison, sa propre ville, son propre pays.
Aujourd’hui, elle est une criminelle mais ça semble tellement normal qu’un Palestinien soit un criminel parce qu’il vit chez lui. C’est arrivé sur les terres occupées en 1948, alors pourquoi cela n’arriverait-il pas en Cisjordanie ? Ça fait un an que je ne l’ai pas vue, parce que je ne suis pas autorisé à y aller et qu’elle ne peut pas en sortir. Et aujourd’hui, une mère peut être arrachée à ses gosses et ses sœurs et ses neveux et ses nièces et envoyée au loin, ou peut-être même être jetée en prison pendant sept ans.
Voilà la vie sous la botte du contrôle sioniste de la population. Revenir vivre dans votre ville natale est « infiltrer ». Se marier avec un Palestinien qui a la mauvaise carte d’identité donne à l’armée le droit de séparer votre famille. Vous ne décidez pas où vivre, ni avec qui. Vous ne pouvez pas voir votre épouse ou vos enfants quand vous le souhaitez. Et quand quiconque, dans l’armée d’occupation, décide de changer les règles pendant la nuit, vous savez qu’un autre aspect de la vie normale est devenu un crime.

Les Palestiniens commémorent le Jour des Prisonniers

dimanche 18 avril 2010 - 07h:56
Bilal Randeree - Al Jazeera
Plus de 7000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, a déclaré dans un communiqué le Bureau central palestinien de statistique (PCBS), à l’occasion de la Journée des prisonniers, marquée ce samedi par les Palestiniens.
(JPG)
Marwan Barghouti, le Nelson Mandela palestinien, est un dirigeant politique détenu par l’armée israélienne depuis 2002 - Photo : Getty
Trois de ces prisonniers sont en prison depuis plus de 30 ans, et 315 depuis plus de 15 ans, dit le PCBS dans son communiqué.
On estime que près de 9000 Palestiniens sont détenus par Israël chaque année, soit pour lcause de résistance armée soit pour des actes de désobéissance civile. Selon les organisations de défense des droits humains, jusqu’à 700 adolescents et enfants ont été arrêtés uniquement l’année passée.
Trois cents Palestiniens âgés de moins de 18 ans, sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes.
-  6.155 prisonniers sont de la Cisjordanie occupée,
-  400 prisonniers sont à l’intérieur d’Israël et de Jérusalem-Est occupée,
-  745 sont de la bande de Gaza,
-  33 de la détenus sont des femmes,
-  300 des détenus sont âgés de moins de 18 ans,
-  296 sont en détention administrative,
-  800 de ces prisonniers sont emprisonnés à vie,
-  570 ont été condamnés à 50 ans de détention,
-  460 ont passé entre les 10 et 15 ans de leur peine de 50 ans,
-  110 ont passé plus de 20 ans en prison,
-  13 ont passé plus de 25 ans en prison,
-  3 prisonniers ont passé plus de 30 ans en prison,
-  1 prisonnier, Nael al-Barghouthi, a passé plus de 32 ans en prison,
-  720 prisonniers purgent actuellement des peines entre 10 et 50 ans,
-  40 prisonniers ont été condamnés à 20 ans,
-  130 prisonniers ont été condamnés à 15 ans,
-  245 prisonniers ont été condamnés depuis plus de 10 ans,
-  325 prisonniers ont été emprisonnés avant la signature des accords d’Oslo,
-  555 prisonniers ont été emprisonnés avant l’Intifada al-Aqsa de Septembre 2000,
-  2 000 personnes malades sont en prison, dont 160 ont des pathologies permanentes et 16 souffrent de maladies mortelles dont des cancers,
-  1 soldat israélien, Gilad Shalit, est actuellement détenu par le Hamas [mouvement islamiste de la résistance palestinienne] dans Gaza.
17 avril 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
Bilal Randeree
Traduction : Info-Palestine.net

Marwan Barghouthi, 8 ans dans les geôles de l’occupant

publié le dimanche 18 avril 2010
Ma’an news

 
La veille de la Journée des Prisonniers palestiniens, le 16 avril est l’anniversaire de l’enlèvement et de l’emprisonnement de Marwan Barghouthi par les forces israéliennes [1]. A l’ occasion de ce 8ème anniversaire, le parlementaire emprisonné a présenté son analyse de la situation actuelle en Palestine.
Le dirigeant palestinien, qui a réussi à produire collectivement en 2007 le Document des Prisonniers qui présentait un plan pour la réconciliation palestinienne après des mois de violence entre le Fatah et le Hamas, vient d’exhorter à nouveau les factions rivales à « mettre derrière elles les jours noirs de la division ».
Les Palestiniens doivent se regrouper derrière leurs intérêts nationaux communs, a déclaré Barghouthi, soulignant : « tous sont acquis à notre message national et nous resterons toujours fidèles à nos martyrs et aux détenus dans les prisons israéliennes. Nous tenons absolument au droit au retour, à la protection de Jérusalem et des Lieux saints ».
Il a appelé les responsables du Hamas à signer le document de réconciliation, proposé sous l’égide de l’Egypte, affirmant que c’était une solution viable qui mettrait un terme à la division [2].
A propos des questions externes, Barghouthi a parlé des Etats-Unis et du rôle qu’ils jouent dans la question israélo-palestinienne. Le responsable palestinien emprisonné a dit clairement qu’il pense que les Etats-Unis font constamment obstruction à la paix dans la région par leur soutien sans fin à l’occupation.
Au vu de ce soutien américain et de "l’intransigeance croissante d’Israël", Barghouthi a affirmé qu’il n’y a guère de raison de rechercher un accord de paix. Selon lui, les rumeurs de crise dans les relations entre les Etats-Unis et Israël sont largement exagérées, et il appelle « ce qui se passe aujourd’hui... une différence d’opinion," plutôt qu’une crise.
Pour Barghouthi, la récente déclaration du Quartette en soutien au plan du Premier ministre palestinien en exercice, Salam Fayyad, de déclarer un Etat palestinien dans les deux ans est " l’opportunité pour Israël de poursuivre l’occupation et de gagner du temps pendant deux ans de plus."
Ce qui est requis du Quartette, affirme Barghouthi, c’est une résolution qui condamne Israël et qui exige la fin de l’occupation de la Palestine par Israël.
[1] n’oublions pas notre jeune compatriote Salah Hamouri, détenu illégalement depuis 5 ans et qui aura 25 ans dans une semaine. http://www.france-palestine.org/article14455.html

Le centre Mezan : “Israël a bien assassiné le cameraman de Reuters ”

publié le dimanche 18 avril 2010
Saed Bannoura

 
Fadel Shana’a, 23 ans, travaillait pour Reuters. Au troisième anniversaire de sa mort, le centre Al Mezan pour les Droits humains annonce dans un rapport que l’armée israélienne a tiré délibérément sur le cameraman palestinien et l’a tué, dans la bande de Gaza.
Fadel Shana’a
Le Centre appelle la communauté internationale ; les agences de presse régionales et internationales et les associations qui défendent la liberté de la presse à exercer davantage de pression sur leurs gouvernements afin de traduire en justice les responsables israéliens impliqués dans des crimes comme celui là.
Toujours selon le Centre, trois ans après l’assassinat de Shana’a et bien qu’il soit clairement établi qu’il a été abattu par l’armée, « la justice semble bien loin d’être rendue ».
Shana’a et son équipe ont d ’abord été visés par un missile et moins de cinq minutes plus tard, l’armée a tiré un autre missile sur leur voiture de presse, clairement identifiée comme telle.
Le centre Al Mezan Center a mené une enquête sur cette affaire et conclu que le véhicule de presse était clairement identifiable, que l’équipe filmait dans une zone découverte en plein jour et que leurs caméras et autre équipement étaient clairement visibles.
Le centre affirme que ce crime est une nouvelle violation grave des droits humains par Israël, notamment de l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et toutes les déclarations attenantes y compris la Quatrième Convention de Genève.
Le protocole additionnel de l’article 79 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 affirme que les reporters qui travaillent dans des zones de conflit et mènent des missions dangereuses sont considérés comme des civils et doivent être protégés comme tels.
Vendredi 9 avril marquait l’anniversaire de l’assassinat de Shana’a ; ce jour là l’armée israélienne a aussi tué 13 Palestiniens dont 8 enfants alors qu’elle bombardait les parties Est de la vallée de Gaza (Juhr Ad Deek) et le camp de réfugiés de Al Boreij.

En l’absence de dialogue, Israël pourrait revenir sur le gel de la colonisation

19/04/2010
Israël pourrait reconsidérer son moratoire sur les nouvelles constructions en Cisjordanie, faute de reprise des pourparlers de paix avec les Palestiniens, a averti le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz, dans une interview publiée hier par le Jerusalem Post. « Quand vous prenez une décision qui est sans effet, voire contre-productive, eh bien il faut la reconsidérer », a affirmé le ministre.
Selon M. Steinitz, le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu a fait trois gestes majeurs en direction des Palestiniens en se résignant à l'idée d'un État palestinien, en acceptant de geler temporairement la colonisation et enfin en multipliant les initiatives pour favoriser « la paix économique » (levée de barrages routiers, facilitation des contrôles aux points d'accès en Cisjordanie, encouragement aux investissements, etc). L'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas exige pour sa part un gel total de la colonisation israélienne, y compris à Jérusalem-Est, pour prix de sa participation à des négociations de paix.
Au terme d'un an d'efforts diplomatiques, l'émissaire spécial américain George Mitchell a réussi à arracher un accord des Palestiniens sur des pourparlers indirects avec Israël sous son égide. Mais le lancement de ces négociations dites de « proximité » a été torpillé par l'annonce par Israël, en pleine visite le 9 mars du vice-président Joe Biden à Jérusalem, de son feu vert à la construction de 1 600 nouveaux logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, avait appelé jeudi à redonner de l'élan au processus de paix, en appelant Benjamin Netanyahu à faire preuve de sincérité et en réclamant aux pays arabes de montrer que leurs efforts sont « authentiques ». « Le chemin n'est pas facile, il faudra que chaque partie, y compris Israël, fasse des choix difficiles, mais nécessaires. Et cela demandera un leadership audacieux », avait-elle estimé.
Sur le terrain, l'armée israélienne a annoncé samedi un bouclage strict de la Cisjordanie à compter de minuit et pour une durée de 72 heures, pour les célébrations du 62e anniversaire de la création de l'État d'Israël. « Seuls seront autorisés à entrer en Israël des personnes dans des cas humanitaires d'urgence et des journalistes » disposant d'un permis d'entrée, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire.
Parallèlement, deux Palestiniens ont été tués samedi soir dans une explosion d'origine inconnue à l'est du camp de réfugiés d'el-Bureij dans le secteur central de la bande de Gaza, a-t-on indiqué de sources médicales palestiniennes. L'explosion s'est produite dans une maison. Un porte-parole militaire israélien a exclu que les deux hommes puissent avoir été tués par l'armée israélienne, précisant à l'AFP que l'armée n'avait pas lancé d'opérations samedi. 

Israël menace d’attaquer la Syrie en cas d’offensive du Hezbollah

19/04/2010
Une vue de la frontière-sud au niveau du village de Adaïssé. Des 
mouvements de troupes de l’armée israélienne ont accompagné le lancement
 de fusées éclairantes hier. Photo Ronit Daher
Une vue de la frontière-sud au niveau du village de Adaïssé. Des mouvements de troupes de l’armée israélienne ont accompagné le lancement de fusées éclairantes hier. Photo Ronit Daher
Liban-Sud Israël a fait savoir à la Syrie que Damas serait attaquée si le Hezbollah s'en prenait à lui. Cet avertissement, publié par le « Sunday Times », a coïncidé avec des tirs par l'armée israélienne de fusées éclairantes à Adaïssé alors que s'y trouvait le député Ali Fayyad.
Israël ripostera immédiatement et visera la Syrie en cas d'une attaque du Hezbollah contre son territoire. C'est du moins en substance ce qu'a rapporté hier le quotidien britannique Sunday Times. Dans ses colonnes, le quotidien a fait état d'un « avertissement secret » livré par les services israéliens au président syrien Bachar el-Assad, dans lequel Tel-Aviv affirme considérer le Hezbollah comme rien de moins qu'une unité de l'armée syrienne. « Les représailles contre la Syrie seront rapides et dévastatrices », a indiqué le quotidien. Ce développement intervient au lendemain de déclarations de l'État hébreu indiquant que la Syrie aurait livré au Hezbollah des missiles de type Scud. « Nous ferons en sorte que la Syrie retourne à l'âge de pierre en détruisant ses stations électriques, ses ports, ses dépôts de carburant et chaque parcelle d'infrastructure stratégique du pays », a affirmé dans ce contexte au Sunday Times un ministre israélien qui parlait sous condition d'anonymat la semaine dernière.
Cet avertissement qui est parvenu à Damas par le biais d'une tierce partie servirait, selon le journal, à consolider de récentes déclarations effectuées par le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Ce dernier avait affirmé que « si une guerre venait à éclater, le clan des Assad perdra le pouvoir et ne régnera plus sur la Syrie ». Ainsi, la livraison par la Syrie de missiles longue portée est perçue comme une menace par Israël, et le ministre précité a affirmé dans ce contexte que « c'est la première fois qu'une organisation terroriste est équipée de missiles balistiques ».
« Nous n'hésiterons pas à attaquer la Syrie si notre sécurité nationale s'en trouve menacée. M. Assad le sait et il est en train de jouer avec le feu », a ajouté le ministre israélien.
Pour la Syrie, en revanche, ces accusations demeurent totalement infondées et servent uniquement de prétexte à l'État hébreu pour lancer une attaque contre Damas et se garder de faire de quelconques concessions en vue d'une paix globale. Ainsi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a-t-il réitéré hier la position de Damas qui considère que ces déclarations israéliennes ont pour unique objectif de « préparer la guerre ». Il a rappelé qu'Israël se doit de se conformer au droit international et non de s'en exempter par lui-même.

Fusées éclairantes à Adaïssé
La chaîne de télévision LBCI reprenait, quant à elle, hier les propos d'un responsable israélien qui a qualifié le climat prévalant actuellement à la frontière libano-israélienne de « calme qui précède la tempête », car les ministres du gouvernement de Benjamin Netanyahu estiment que le fait pour le Hezbollah de continuer à recevoir des armes « qui battent en brèche l'équilibre militaire » est dangereux pour Israël.
C'est dans ce contexte que l'armée a publié hier un communiqué dans lequel elle a souligné que dans la soirée de samedi à dimanche « l'ennemi israélien a lancé des fusées éclairantes qui ont illuminé le ciel du village Adaïssé ». Dans les faits, le député du Hezbollah, Ali Fayyad, se trouvait à Adaïssé pour un meeting préélectoral en vue des prochaines municipales, ce qui, selon la chaîne de télévision LBC, a suscité la curiosité de l'armée israélienne qui a entrepris de faire patrouiller des véhicules militaires le long de la frontière et de lancer des fusées éclairantes. La Finul s'est immédiatement rendue sur place de même qu'une unité des services de renseignements de l'armée libanaise. M. Fayyad, de son côté, a rappelé que c'est « la première fois que l'armée israélienne lance des fusées éclairantes au-dessus des territoires libanais libérés », une action qu'il convient de mettre dans le cadre de manœuvres de provocation qui dénotent une escalade « clairement cautionnée par les États-Unis ». Le député du Hezbollah a par la suite indiqué que la situation est revenue à la normale dans le village, même si « la situation globale dans la région se dirige vers plus de tension ».
Dans le même temps, les journaux arabes et internationaux mettaient en garde hier contre une potentielle escalade à la frontière libano-israélienne. Ainsi, le quotidien saoudien al-Watan indiquait hier que « des informations en provenance de pays européens et de puissances régionales soulignent que la soupape de sécurité peut lâcher à n'importe quel moment » au Liban-Sud. « La recrudescence des incidents et des provocations ainsi que des confrontations entre l'armée israélienne d'une part et l'armée libanaise et les habitants d'autre part, additionnées aux menaces proférées par Tel-Aviv et aux avertissements de Washington » sont inquiétantes d'autant que les responsables libanais se sont montrés incapables de se mettre d'accord sur une réorganisation de la scène politique interne. Le quotidien al-Quds el-Arabi a quant à lui cité le roi de Jordanie, Abdallah II, qui a mis en garde contre « une guerre inéluctable entre Israël et le Hezbollah ». Ces propos du souverain hachémite ont été prononcés devant des élus du Congrès américain en marge du sommet sur le nucléaire. Le Times a pour sa part rapporté qu'Israël « est au courant d'entraînements suivis par des éléments du Hezbollah tendant à leur apprendre comment utiliser les missiles de type Scud ».

Réactions en chaîne
Les députés du Hezbollah ont réagi hier à ces développements. Ainsi, le député Ali Fayyad a-t-il indiqué que « le fait pour les États-Unis d'avaliser les accusations infondées d'Israël est de nature à encourager Tel-Aviv à lancer une opération offensive contre le Liban ». Plus confiant, le député Mohammad Raad a estimé que le Liban est entré dans la phase de « l'équilibre de la dissuasion avec l'ennemi israélien ». Prenant l'exemple de l'incident de Abbassiyé, il a rappelé que les habitants de la région avaient, le lendemain de l'incident, retiré les fils barbelés posés par l'ennemi. « Israël n'a rien pu faire, en dépit de toute sa force, car la résistance est soutenue par la population », a-t-il dit. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ali Abdallah, a pour sa part refusé qu'une quelconque enquête puisse être menée dans l'affaire des missiles Scud. « En supposant que ces missiles existent vraiment, pourquoi personne ne lance une enquête sur l'arsenal détenu par Israël ? » s'est-il interrogé. Le ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a de son côté estimé que, malgré tout, « la lecture de la conjoncture actuelle ne laisse pas présager une guerre ». 

Les forces occupantes blessent un ouvrier palestinien à Tel-Aviv

[ 18/04/2010 - 19:01 ]
Tel-Aviv – CPI

 Un ouvrier palestinien a été moyennement blessé, ce matin dimanche 18/4, par les tirs de la police sioniste, lorsqu’il se trouvait dans la région de Béni Brak, à Tel-Aviv. 
Des sources locales ont dit que les policiers sionistes ont poursuivi l’ouvrier dans l’une des rues de la ville, en le blessant moyennement avant de le transporter à l’hôpital de Chiba. 
Les forces occupantes poursuivent quotidiennement les ouvriers palestiniens qui travaillent dans les territoires occupés en 1948, sous prétexte qu’ils ne possèdent pas d’autorisations.

L'occupation libère deux captifs de Gaza

[ 18/04/2010 - 17:42 ]
Gaza – CPI

  Le haut comité pour le soutien des captifs a affirmé que l'entité sioniste a libéré, le dimanche 18/4, deux captifs palestiniens, de la Bande de Gaza après la fin de leurs peines imposées injustement contre eux par l'occupation. 
"Les captifs, Abdel-Nasser Mohamed, Abdel-Majid al-Bahr, de Dir al-Balah ont passé plus de 17 ans et demi dans les prisons sionistes, alors qu’Aymen Khalil Abderrahmane Salah, de Rafah, a passé 9 ans de prison", a affirmé Read al-Achkar, le directeur d'information du haut comité, dans un communiqué. 
Il a souligné que le haut comité des captifs a reçu les deux captifs sur le passages de Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza, avec un grand nombre de leurs familles, amis et proches d’autres captifs qui ont exprimé leurs joies après la libération de ces deux captifs, tout en souhaitant la bonheur de toutes les familles des captifs après la réalisation de l’opération d'échange des prisonniers et la libération de tous les captifs. 
Le comité a présenté ses félicitations aux captifs libérés et à leurs familles, en soulignant la poursuite des activités de solidarité avec les captifs.
On souligne que le captif Abdel-Nasser al-Bahr appartient au front démocratique pour la libération de la Palestine, alors qu’Aymen Saleh appartient au mouvement du Hamas.

Les forces occupantes envahissent l'est du cimetière des martyrs

[ 18/04/2010 - 17:24 ]
Gaza – CPI

 Les forces de l'occupation ont envahi, aujourd’hui à midi, le dimanche 18/4, l'est du cimetière des martyrs, à l'est de la ville de Jabalia, dans la Bande de Gaza, en ouvrant le feu hasardeusement sur les maisons résidentielles. 
Des sources locales ont dit que 4 chars et deux bulldozers ont envahi 200 mètres des terres agricoles palestiniennes, à l'est du cimetière des martyrs en rasant des terres agricoles au milieu des tirs intensifs hasardeux. 
Elles ont ajouté que cette incursion a obligé les fermiers palestiniens de quitter leurs terres par crainte de s'exposer aux tirs sionistes. 
D’autre part, les vedettes militaires sionistes ont ouvert le feu, la nuit dernière, sur les barques des pêcheurs palestiniens près des côtes de la ville de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza, sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.

L'occupation refuse la libération des captifs qui ont fini leurs peines

[ 18/04/2010 - 13:25 ]
Ramallah – CPI

Un comité juridique palestinien a dévoilé que les services de renseignements sionistes refusent la libération des captifs palestiniens qui ont fini leurs peines de prison, en menaçant de poursuivre leur détention en cas de leur refus d'être éloignés vers des pays arabes.
Le comité du captif palestinien a dit que le captif Nedhal Souman, de Bethléem, l'un des leaders du mouvement du Djihad islamique a refusé une proposition sioniste pour le libérer et l'éloigner à l'extérieur des territoires palestiniens.
Le comité a ajouté que Souman qui s'est exposé, plusieurs fois, à la détention administrative a fini sa dernière détention, avant deux jours, dans la prison sioniste d'Ofer, mais les services de renseignements sionistes ont refusé de le libérer.
On souligne que Souman a passé plus de 10 ans dans les prisons sionistes avant de quitter la prison en 2007, puis il a été arrêté, de nouveau, par les forces occupantes, sous prétexte d'un dossier secret.

L’occupation blesse deux captifs lors d'un assaut criminel contre la prison d’Ofer

[ 18/04/2010 - 13:06 ]
Gaza - CPI

  Deux captifs ont été blessés par les forces armées de l’occupation israélienne qui ont attaqué la prison d’Ofer pour presser sur les captifs palestiniens et les obliger de rompre une grève de faim générale entamée depuis des semaines.
 Le directeur des captifs et des droits de l’homme, Fouad Al Khafache a dit le, dimanche 18/4, que trois équipes spéciales de  torture des unités prétendues contre le terrorisme ont attaqué le département de l’union nationale des captifs palestiniens ( les captifs du Fatah et du Hamas), en blessant deux captifs et causant beaucoup de dommages et pertes dans leurs contenus. 
«Les captifs ont annoncé l’alerte dans les départements de leurs prisons en menaçant de se soulever contre les soldats sionistes s’ils ne se retireront pas», a souligné le leader palestinien, en ajoutant que les deux captifs blessés qui ont fait face aux agresseurs sionistes ont été transportés à l’hôpital. 
Al Khafache a indiqué également aux violations et pratiques oppressives des autorités des prisons israéliennes qui ont poussé les captifs à continuer leur grève de faim générale, en soulignant que la direction de cette prison a décidé de punir les captifs qui logent dans les chambres n°8 et n°9 en les privant des visites de leurs familles, pour une durée d’un mois. 
L’un des dirigeants des captifs, dans la prison d’Ofer, Hani Abou Sebaa, a confirmé que les sionistes ont menacé, dernièrement, les représentants des captifs de sévères et dures restrictions punitives et que les effets de cet assaut sauvage et criminel étaient catastrophiques. 
«Les captifs palestiniens souffrent actuellement des conditions très catastrophiques dans les geôles de l’occupation, chose qui nécessite une intervention et une enquête internationale urgente», a contesté Al Khafache contre les pratiques sauvages des autorités sionistes, en appelant les institutions et les organisations des droits de l’homme à assumer leurs responsabilités et intervenir pour démasquer les crimes et violations sionistes contre les captifs palestiniens.

L'occupation arrête 10 solidaires étrangers au sud d'al Khalil

[ 18/04/2010 - 10:52 ]
Al Khalil – CPI

Les forces de l'occupation ont arrêté, le samedi soir 17/4, dix solidaires étrangers dans la région de Litouana, à l'Est du village de Yatta, au sud de la ville d'al Khalil, en Cisjordanie occupée et ont empêché d'autres d'entrer dans le village de Beit Amr, au nord de la ville.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont arrêté 10 solidaires étrangers qui se trouvaient dans la région de Litouana avec des fermiers palestiniens pour garantir leur arrivée à leurs terres agricoles qui ont été confisquées par les forces occupantes, en les frappant violemment avant de les transporter vers une direction inconnue.
Dans le même contexte, les forces occupantes ont interdit aux solidaires étrangers d'arriver au village de Beit Amr, situé au nord d'al Khalil, sous prétexte qu'il est fermé pour des fins militaires, en paralysant la marche hebdomadaire contre la colonisation après avoir fermé les entrées de ce village.
Les soldats sionistes ont attaqué également les fidèles dans la mosquée du village, en lançant des bombes lacrymogènes sur eux.
On souligne que les forces occupantes ferment l'entrée principale du village depuis plus de 3 jours en interdisant l'entrée et la sortie des Palestiniens.

Gaza : Une catastrophe va frapper les hôpitaux de la Bande à cause du manque de carburant

[ 18/04/2010 - 10:43 ]
Gaza - CPI

Le ministère de la santé dans la Bande de Gaza a mis en garde contre une vraie catastrophe qui menace les hôpitaux à cause du manque de carburant, en indiquant que les services des urgences , les frigos des médicaments et des laboratoires d’analyses médicaux et des banques du sang vont être paralysés complètement sous ces pires circonstances.
Le ministère de la santé a dit dans un communiqué, le samedi 17/4, que les hôpitaux sont menacés actuellement d’être totalement paralysés à cause du manque de carburant nécessaire pour le fonctionnement de plusieurs services médicaux.
«L’occupation interdit l’entrée des appareils d'UPS de grandes volumes nécessaires pour sauver les malades de cas urgents, comme les dialyses, malgré qu'ils sont payés d’avance», a souligné le ministère de santé.

Le ministère a appelé toutes les institutions, organisations internationales, humaines et juridiques, dont la Croix-Rouge, l’organisation de la santé internationale, l’UNRWA, à la nécessité d’assumer leurs responsabilités et intervenir d’une manière urgente pour sauver la situation tragique des malades dans la Bande de Gaza et surtout de presser sur l’occupation pour faire entrer le carburant.

Deux palestiniens tombent en Martyrs lors d’une explosion à l’est d’Al Boureidj

[ 18/04/2010 - 10:30 ]
Archive
Gaza - CPI

  Deux palestiniens sont tombés en martyrs lors d’une forte explosion inconnue, le samedi 17/4, dans le camp d’Al Boureidj, au centre la Bande de Gaza.
Le directeur des secours et des urgences au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassaneine, a affirmé que les équipes médicales ont arraché deux corps palestiniens à l’est du camp d’Al Boureidj et qui ont été transportés à l’hôpital des martyrs d’Al Aqsa.
Il a révélé que les services sécuritaires spéciaux ont entamé des enquêtes sur l’évènement, au moment où des sources ont affirmé que l’occupation israélienne a lancé un obus avant le déroulement de cette explosion.

Hamas affirme son attachement à la résistance à l’occasion de la commémoration du Martyr al Rantissi

[ 18/04/2010 - 11:04 ]
Kan Younès - CPI

Le Dr. Salah Al Raqab, l’un des dirigeants du Hamas a affirmé que son mouvement s’attache, plus que jamais, au choix et chemin de la résistance nationale et aux principes palestiniens, conformément au rôle de ses dirigeants martyrs.
Lors d’un discours prononcé durant le festival organisé par le Hamas, le samedi soir 17/4, sous le titre «Les fidèles à la résistance et aux martyrs», à l’occasion de la 6ème commémoration de la martyre du Dr. Abel Aziz Rantissi, au centre culturel de Khan Younès, Al Raqab a souligné que le Hamas promet de poursuivre toujours le chemin de ses héros martyrs qui sont tombés dans le champ de la bataille contre l’ennemi occupant sioniste.
Al Raqab et le membre du Djihad islamique, Mohamed Al Hindi, ont montré devant les participants les efforts patriotiques, ainsi que le rôle national et les positions courageuses et solides du martyr al Rantissi, notamment son fort soutien à la résistance et l’union nationale, en insistant sur les sacrifices des martyrs qui ont tenté de rendre justice à leur patrie dominée par l’occupation, et ont appelé leur peuple à se maintenir à leur droit légitime et digne pour combattre l’ennemi et libérer la Palestine, ainsi que la récupération des lieux saints violés et profanés par les extrémistes sionistes.

L'occupation ferme la Cisjordanie jusqu'au mercredi prochain

[ 18/04/2010 - 11:11 ]
Cisjordanie – CPI

Les autorités de l'occupation ont annoncé, le samedi soir 17/4, un siège général contre la Cisjordanie, à l'occasion de la Nakba palestinienne, le 20 avril prochain.
La radio sioniste a dit que cette fermeture va continuer jusqu'au mercredi prochain, où les Palestiniens seront interdits d'entrer dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Les forces occupantes ont fermé également tous les passages de la Cisjordanie.
De son côté, la police sioniste a annoncé l'état d'alerte, de crainte que la résistance palestinienne n'effectue des opérations durant cette occasion qui représente la Nakba du peuple palestinien.