mardi 14 octobre 2014

Israël : Ban Ki-moon condamne la colonisation

Ce lundi 13 octobre, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a de nouveau "fermement la poursuite des activités de colonisation d'Israël", lors d'une visite dans le pays.
Lors de cette première visite depuis la guerre dans la bande de Gaza, Ban Ki-moon n'en est pas resté là, et a jeté une autre pierre dans le jardin de Benjamin Netanyahu en exigeant la fin des "provocations" sur l'esplanade des Mosquées, ce qui n'a pas manqué d'étaler les crispations au grand jour.
Sur un ton inhabituel, il s'est dit "profondément inquiet des provocations répétées sur les lieux saints de Jérusalem. Elles ne font qu'aviver les tensions et elles doivent cesser". Toutefois, il n'a pas accusé Israël nommément ni évoqué explicitement l'esplanade des Mosquées, théâtre le jour même d'affrontements entre jeunes Palestiniens et policiers israéliens.
Tenant tête au secrétaire général de l'ONU, Netanyahu a déclaré "nous ne changeons pas le statu quo" sur l'esplanade des Mosquées, puisque "ce sont des extrémistes palestiniens qui provoquent ces violences", en répandant la rumeur selon laquelle Israël voudrait remettre en cause les grands équilibres religieux dans la ville.
Par ailleurs, le Premier ministre ne s'est pas privé de s'inscrire en faux. Devant la presse, il a ouvertement contredit des propos tenus la veille par Ban Ki-moon sur le fait que l'occupation israélienne serait l'une des "causes profondes" de la guerre à Gaza.
Il a même accusé certains responsables des Nations unies, pendant la guerre à Gaza, d'avoir restitué au Hamas des roquettes découvertes dans des écoles onusiennes que l'organisation radicale islamiste aurait entreposées là.
Le Président israélien veut une solution au blocus de Gaza
Entre Israël et l'ONU, la guerre à Gaza a suscité de l'exaspération. Ban Ki-moon s'est indigné que trois refuges de l'ONU aient été touchés par des frappes israéliennes qui ont fait des dizaines de morts. Et Israël a pour sa part accusé l'ONU de complaisance avec le Hamas.
Mais de son côté, le président israélien Reuven Rivlin, a lui aussi évoqué le conflit à Gaza en recevant Ban Ki-moon dans sa résidence de Jérusalem,affirmant qu'une "solution doit être trouvée concernant le blocus de la bande de Gaza" imposé par Israël depuis 2006.
"Plus d'un million et demi de Palestiniens ne peuvent pas continuer à vivre dans ces conditions", a-t-il ajouté, insistant également sur le fait que le Hamas doit être "privé de ses capacités terroristes".

Gaza : Pour que ça ne recommence pas dans deux ans…

L’armée d’Israël – la plus éthique du monde – vient s’occuper de détruire les tunnels de Gaza. Admettons un instant cette dilettante propagande,… juste le temps de faire les  : cinquante jours de bombardements, 2000 morts, 5000 blessés graves et 5,4 milliards de dollars de destruction. Et rien de changé à Gaza, à part un peuple, qui plus uni que jamais, lutte pour sa libération.
Cette somme de 5,4 milliards de dollars correspond aux engagements pris par les ministres des Affaires étrangères d’une trentaine de pays qui se sont retrouvés ce dimanche au Caire. La remarquable Norvège était le pilier de cette conférence. On peut signaler  qui s’est engagé pour 1 milliard, l’Union européenne pour 450 millions, et les Etats-Unis pour 400 millions.
Problème pour tous les participants ? On paie – et c’est une bien modeste obole au regard des dommages causés au peuple Palestinien par tous ces larbins des Etats-Unis depuis des décennies – mais comment faire que pour que ce ne soit pas la même chose dans deux ans ?
Le toujours distrayant héritier des sauces Heinz, John Kerry, s’est quasi-fâché : « Un cessez-le-feu, ce n’est pas la paix. Nous devons nous rasseoir à la table des négociations et aider les parties à faire des choix difficiles, de vrais choix».
- Oki, sacré comic man… Mais on discute de quoi ? De la Palestine comme Etat ?
- Non, les Etats-Unis ne peuvent l’accepter.
- Alors de quoi ? Du démantèlement des colonies israéliennes en Palestine ?
- Non, c’est impossible.
- De Jérusalem-Est comme capitale de l’Etat de Palestine ?
- Non, c’est impossible.
- Du retour des réfugiés, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 1948 ?
- Non, c’est impossible.
- D’une continuité territoriale entre la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza ?
- Non, c’est impossible.
- Du retour aux frontières de 1967?
- Non, c’est impossible.
- Du remboursement par Israël des dommages de guerre? *
- Non, c’est impossible.
- De la levée du , illégal, de Gaza ?
- Non, c’est impossible.
- De la négociation sur la forme de la table des négociations ?
- Oui, ça, c’est possible…
Ecoutons  : «En 2009, la communauté internationale s’était déjà réunie en Egypte pour la reconstruction de Gaza, dévastée par trois guerre ces six dernières années. Nous avions promis notre soutien et nous étions convenus de reconstruire et, aujourd’hui, nous sommes à nouveau ici, le cycle construction-destruction se poursuit, il empire». Les larmes impuissantes de l’ ne change rien, mais bon…
Lieberman, Ministre des Affaires étrangères d’Israël, a vite refroidi l’ambiance : «Il faut voir dans quel cadre et sur quels points porteraient ces négociations. Si elles ne portent que sur les exigences palestiniennes alors c’est peine perdue».
Alors, un nouveau cycle de négociations… après deux ans à « négocier » pour pas le moindre résultat…  La solution est ailleurs.
Le plus fort, pour éviter un nouveau massacre humain et matériel dans les années à venir, serait que l’Etat de Palestine ratifie le traité de Rome sur la Cour Pénale Internationale, ou signe une déclaration gouvernementale de reconnaissance de la Cour. Tout montre le consensus dans la société palestinienne. Mais ça, c’est impossible chantent en chœur ces grands amis du droit que sont les Etats-Unis et les grands pays européens (France et Grande-Bretagne en tête).
gaza-destruction
Alors, il faut commencer par le pragmatisme.
Les fonds vont être versés à des structures palestiniennes, et en cas de nouvelle agression, les Palestiniens se retrouveront devant l’option : aucune chance d’être recevables devant les juridictions européennes, et donc retour à la compliquée Cour Pénale Internationale.
Mais il y a une alternative. Il y en a même deux, si vraiment on veut sortir du discours et aider la palestinienne.
1/ Une participation en droit international
La première solution est d’inclure dans tous les biens immobiliers et les équipements collectifs un élément de droit international. Les solutions techniques sont multiples : bail de longue durée avec un loyer symbolique, clause de réserve de propriété, copropriété, société immobilière avec une participation minoritaire étrangère, indivision… Tous ces procédés peuvent être utilisés, en fonction des options de chacun, et seul compte le résultat : pour le plus grand nombre de biens, on doit trouver une part de droit étranger. De telle sorte que si le bien est détruit, un recours peut être fait à partir de ce pourcentage de droit étranger, devant l’Etat d’origine.
Un exemple. On reconstruit le port de Gaza, et on y installe une grue pour l’embarquement et le débarquement. Cette grue appartient à une copropriété regroupant un propriétaire palestinien à 95% et un propriétaire  à 5%. Ce propriétaire peut d’ailleurs être une société immobilière de droit , composée d’associés palestiniens. Si la grue est détruite par bombardement, alors que c’est un bien civil, le propriétaire  minoritaire peut le lendemain déposer plainte devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de  pour crime de guerre par destruction de biens civils, obliger ainsi à l’ouverture d’une information judiciaire et à la mise en œuvre de convention de coopération judiciaire conclue entre la France et Israël, et engager une procédure civile aux fins d’indemnisation pour déni de justice si Israël refuse de coopérer.
On peut démultiplier le schéma à tous les pays, et à tous les groupes souhaitant réellement aider le peuple palestinien. A terme, sur chaque bâtiment, un petit drapeau étranger, voulant dire : « Si tu me bombardes, tu auras droit demain à un procès dans un pays dont le droit respecte les droits de l’homme ».
2/ Une garantie des donateurs
Le second procédé concerne les Etats donateurs, et c’est dire qu’il intéresse tous les citoyens, car ce sont eux qui en définitive, paient. Il suffirait que les Etats assortissent leur dons à un mécanisme de garantie, comme une compagnie d’assurance : « Je verse pour cet équipement. S’il est détruit, je le reconstruis, mais contre le versement des sommes, vous me signerez une quittance subrogatoire, et j’exercerai alors moi-même l’action contre l’Etat qui commet des , devant mon juge national ».
Ce procédé serait très efficace. Il reste juste à convaincre les Etats de passer des discours aux actes, pour qu’ils s’engagent à exercer les recours nécessaires. On peut aussi poser à Fabius cette question simple : « Comme la France va verser quelques millions d’euros pour reconstruite Gaza, pourquoi ne pas inclure une clause de garantie qui permettrait à la France de se faire rembourser en cas de destruction du bien ? Ce serait logique, et cela préserverait les fonds publics ».
Ben oui, t’en penses quoi, Laurent ?
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À Gaza, Ban appelle les ministres du gouvernement d'union nationale à consolider l'unité de la Palestine

Lors d'une visite à Gaza mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exhorté les ministres du gouvernement d'union nationale de la Palestine à concentrer tous leurs efforts sur l'édification d'un pays unifié.
« Nous sommes à vos côtés. La communauté internationale appuie les efforts de votre gouvernement à assumer les responsabilités en matière de sécurité et de gouvernance à Gaza », a affirmé le chef de l'ONU après une réunion avec les ministres du gouvernement palestinien.
« Il faut saisir cette occasion pour réunifier la Cisjordanie et la bande de Gaza sous une direction palestinienne unique », a-t-il ajouté, en rappelant que plusieurs éléments importants « devraient aider le gouvernement à exercer ses fonctions à Gaza », dont l'accord sur la réconciliation intra-palestinienne; l'accord tripartite entre le gouvernement palestinien, le gouvernement israélien et l'ONU sur un mécanisme de contrôle temporaire des matériaux destinés à la reconstruction de Gaza.
La gestion par l'Autorité palestinienne des points de passage de Gaza sera également crucial, selon M. Ban, notamment en permettant l'entrée de matériaux de construction à Gaza et le rétablissement des liens commerciaux entre les régions palestiniennes de la Cisjordanie et de Gaza.
La visite de M. Ban à Gaza intervient deux jours après la conférence du Caire, en Egypte qui a permis de mobiliser 5,4 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza après les destructions considérables causées par les bombardements et l'invasion israélienne de cet été. Près d'un tiers de la population de Gaza a été déplacé au cours des 51 jours du conflit.
« Je suis ici avec un cœur lourd. La destruction que j'ai vu en venant ici est indescriptible », a souligné M. Ban, qui devait visiter plusieurs sites détruits pendant le récent conflit. En plus de visiter Gaza, M. Ban devait se rendre également dans un kibboutz israélien qui a été touché par des roquettes lancées à partir de Gaza durant le conflit.

Ban Ki-moon à Gaza: entre compassion, espoir et fermeté

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mesuré par lui-même mardi l'ampleur de la destruction dans la bande de Gaza et a réclamé qu'une enquête fasse toute la lumière sur la mort de civils tués par la guerre.
Le secrétaire général est arrivé avec la promesse d'une aide de 5,4 milliards de dollars de la communauté internationale et avec l'annonce que des camions chargés de ciment et d'acier destinés à la reconstruction entraient le jour même dans Gaza pour la première fois depuis la guerre de juillet et août.
Mais, à l'école pour filles de Jabaliya, qui symbolise plus qu'aucun autre endroit les souffrances de l'été selon lui, il a aussi mis à profit sa première visite dans la bande de Gaza depuis la guerre pour délivrer un message d'intransigeance qui risque d'irriter Israël.
L'école de l'ONU transformée en refuge pour les civils a été frappée par des obus de char le 30 juillet. Une quinzaine de personnes y ont été tuées. Environ 25 autres ont trouvé la mort dans des circonstances apparemment similaires dans deux autres écoles de l'ONU pendant le conflit.
«Bombarder des écoles des Nations unies est absolument inacceptable, ces agissements doivent faire l'objet d'une enquête complète et approfondie. J'appelle une nouvelle fois à ce que justice soit faite», a-t-il dit.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a constitué en août une commission d'enquête sur d'éventuels crimes de guerre dans la bande de Gaza.
«Naître à Gaza n'est pas un crime»
Les propos de M. Ban risquent de ne pas apaiser les tensions entre le gouvernement israélien et l'ONU, qui se sont étalées au grand jour lundi lors de la rencontre à Jérusalem entre le premier ministre Benyamin Nétanyahou et M. Ban.
Aussitôt après avoir traversé le point de passage entre Israël et la bande de Gaza, M. Ban était allé se rendre compte de l'étendue du désastre à Chejaiya, où des blocs entiers ont été écrasés sous les bombes.
«Toutes les sessions, rapports, breffages du Conseil de sécurité au monde n'auraient pas pu me préparer à ce que j'ai vu aujourd'hui», a-t-il dit, le coeur «très, très lourd».
Le territoire exigu sur lequel s'entassent environ 1,8 million de personnes - dont 1,2 million sont déjà des réfugiés des conflits antérieurs - sort de sa troisième guerre en six ans avec Israël.
La dernière en date a fait plus de 2100 morts palestiniens et 73 morts israéliens. «Plus de 500 enfants ont été tués durant le conflit, bien plus encore ont été blessés. Qu'ont-ils fait de mal? Naître à Gaza n'est pas un crime», a-t-il lancé dans l'école de Jabaliya, avec des accents passionnés rares chez lui.
L'éducation est l'un des besoins humanitaires que la guerre a rendus criants et qui font de l'ONU un acteur encore plus primordial dans le territoire.
La guerre a aussi mis à genoux une économie déjà privée d'air par les blocus israélien et égyptien.
Soixante camions avec 600 tonnes de ciment
M. Ban a dit venir à Gaza «avec un message d'espoir» délivré dimanche au Caire, où la communauté internationale a promis 5,4 milliards de dollars d'aide pour Gaza.
M. Ban a annoncé que les premiers camions transportant du matériel de reconstruction en vertu d'un mécanisme convenu en septembre entre l'ONU, Israël et l'Autorité palestinienne arrivaient le jour même à Gaza.
L'importation de ce matériel est un enjeu majeur entre Israéliens et Palestiniens. Sans lui, les Palestiniens ne peuvent reconstruire. Mais les Israéliens veulent la garantie que ce matériel ne sera pas détourné pour produire des armes ou creuser des tunnels, comme ceux dont s'est servi le Hamas pour attaquer Israël.
Soixante camions chargés de 600 tonnes de ciment, ainsi que d'acier et d'agrégat sont entrés dans la bande de Gaza, a indiqué l'armée israélienne.
Des agents de l'ONU superviseront et inspecteront les chantiers, selon l'armée.
En ressortant de Gaza, M. Ban s'est rendu de l'autre côté de la frontière dans la famille de Daniel Tregerman, le seul enfant israélien tué à 4 ans par la guerre. M. Ban, qui a toujours affirmé la nécessité d'assurer la sécurité israélienne, a redit que le Hamas devait cesser ses tirs. Il est aussi descendu dans les vestiges d'un des tunnels du Hamas détruits par l'armée israélienne.

BDS : Royaume-Uni un député annonce boycotter Israel

Lors des débats au Parlement de Westminster mardi, Hywel Williams, député du Pays de Galles a annoncé que sa localité n’investira plus en Israël et cessera de faire du commerce avec cet Etat.

Une annonce forte de ce député gallois de la région de Plaid Cymru, qui a déclaré à la Chambre des Communes « Gwynedd, condamne Israël pour la violence indiscriminée exercée pendant les récentes attaques sur Gaza, et a décidé de cesser tout investissement et relations commerciales avec Israel ».
La campagne BDS gagne ainsi du terrain, en l’absence de sanctions de la part de nos gouvernements contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par Israël.

Plein succès de l'action de boycott culturel : le 4ème Festival de cinéma israélien à Carpentras le 6 octobre (vidéo)

Par BDS-34
Le 6 octobre 2014, une soixantaine de membres de plusieurs comités BDS France des départements du Gard et de l’Hérault ainsi que des militants BDS de la Région et du Vaucluse ont mené, en soirée, une action de boycott culturel contre Israël, à Carpentras, à l’occasion du 4ème Festival du Film Israélien organisé par l’association « Laissez-passer », qui inaugurait au cinéma le Rivoli, ce soir là le Festival, avec le maire PS ( Michel Adolphe) son invité d’honneur : le consul général d’Israël (Barnea Hassid) et la réalisatrice de Dancing in Jaffa (Hilla Medalia).

UN FESTIVAL DE PROPAGANDE ISRAÉLLIENNE
Des organisateurs ouvertement pro-israéliens :
« Laissez-passer » qui est quasi exclusivement sponsorisée par les associations communautaires juives sous la houlette du CRIFet le Consulat Général d’Israël de Marseille, se présente comme un groupe « de passionnés par le cinéma israélien » où « tous les sujets sont abordés sans tabous » et admiratif de l’Etat israélien où « Aucune censure cinématographique n’est appliquée ». Leur objectif est clairement annoncé : « Dans leur liberté de paroles, les productions du cinéma israélien servent de passerelles pour engager des échanges et le dialogue avec les spectateurs ignorant le vécu quotidien des israéliens. » Sans doute pensent-ils que ce « vécu quotidien » saura démentir la « désinformation » mondiale qui présente Israël comme un pays colonial, d’apartheid coupable de nombreux crimes de guerre et de multiples violations du droit contre le peuple palestinien.
Le nom de l’association « Laissez-passer » témoigne avec cynisme de l’ignorance voire de la négation de l’existence du peuple palestinien pour qui les « laissez-passer », sont un des éléments clé du système d’apartheid et d’occupation militaire permanent aussi bien en Cisjordanie que dans la Bande de Gaza sous blocus total depuis 8 ans et sans aucun laissez-passer pour nulle part !
Le cinéma comme outil d’une propagande politique à combattre :
Eyal Sivan, un réalisateur israélien indépendant qui a toujours refusé un centime de shekel d’Israël, déclare : « Le cinéma israélien a été clairement désigné par les autorités israéliennes comme un produit d’exportation dans lequel il vaut la peine d’investir : Limor Livnat, ministre de la culture israélienne, ne cesse de le répéter : « Le cinéma israélien prouve à chaque fois que la culture est la meilleure ambassadrice de l’Etat » (…) Les détracteurs diront que la promotion par les autorités israéliennes d’un cinéma qui peut être considéré comme critique est un signe de santé démocratique[1]. (…) Il s’agit naturellement de maintenir l’illusion démocratique, alors que le régime d’apartheid dans les territoires occupés par Israël prive plus de trois millions de personnes d’accès à la culture et à l’éducation, et cela depuis plusieurs dizaines d’années. »
La présence du Consul Général d’Israël, qui court les festivals pour soutenir les productions israéliennes et vendre Israël, atteste de la volonté politique de diffuser une image mystificatrice d’Israël.
Là-bas et ici, une double opération de « normalisation » [2] à combattre :
Ce film reprend un thème maintes fois traité dont l’idéologie est porteuse des illusions trompeuses des accords d’Oslo. La culture est le terrain privilégié de ces expériences où on réunit palestiniens et israéliens, musulmans et juifs, adultes ou enfants, dans une activité commune en faisant abstraction du contexte réel. Les auteurs prétendent ainsi montrer qu’en « oubliant » ce qu’ils appellent le « conflit », Palestiniens et Israéliens sont capables (grande découverte !) de tisser des relations normales de sympathie, d’amitié etc. Le message est qu’il serait tellement plus simple et plus agréable pour les deux parties de laisser de côté les assassinats, la colonisation, l’apartheid, les emprisonnements, le blocus etc. tout comme les « roquettes du Hamas » et les attentats suicides (quand il y en avait) etc. et avoir des relations humaines « normales » comme si rien n’était. Evidemment ces idées géniales sont toujours le fait d’Israéliens [3] ou d’étrangers « bien intentionnés » convaincus de leur supériorité de jugement occidental …
Un des derniers films de ce type est « D’une seule voix » où un français organise une tournée de musiciens israéliens et palestiniens en France et filme les péripéties… On y voit malgré tout comment les Palestiniens sont contraints d’étouffer leur identité nationale palestinienne…
La réalisatrice de « Dancing Jaffa » est plus habile (perverse ?) puisque elle a demandé à un danseur de salon d’origine palestinienne par sa mère et né en 1944 en Palestine, à Jaffa et parti en 1948 (?), de tenir son propre rôle et de faire « danser ensemble » des enfants israéliens et palestiniens. C’est donc un Palestinien d’Israël qui est mis en position d’initier cette opération de « normalisation » et c’est lui qui a servi de bouclier pour la défense du film.
Quand nous sommes intervenus pour dénoncer la présence du consul, la réalisatrice, qui ne parle pas français mais qui a vu nos tee-shirts et compris le sens de l’intervention, a immédiatement pris le micro pour dire que le personnage central du film était un Palestinien, comme si cela suffisait faire taire toute critique à l’égard d’Israël.
Ce faisant elle a montré de façon éclatante comment la « normalisation » qui établit une (fausse) égalité, une (fausse) symétrie entre palestiniens et israéliens est une méthode pour protéger Israël des crimes et des violations du droit. La présence palestinienne y est utilisée pour protéger Israël et se retourne contre les palestiniens eux-mêmes. Comme par hasard il y avait un prétendu Palestinien dans la salle, venu de Rafah, qui avait perdu dix personnes et qui soutenait l’événement (voir en annexe le message de la réalisatrice sur la page FB du film).
Ce n’est pas un hasard si ce film a été choisi pour l’inauguration en présence du Consul. Il reflète parfaitement la propagande déversée parIsraël en Europe depuis les accords d’Oslo : « Nous voulons la paix, nous sommes pour le dialogue et ce film est un exemple de dialogue que nous encourageons et qui nous permettrait de mieux se connaître » Voilà en substance ce qu’à dit le consul d’Israël de sa voix sirupeuse, une caricature de diplomate. A quoi nous lui avons répondu qu’il aurait dû envoyer des enfants israéliens à Gaza pour danser avec les enfants palestiniens au lieu d’envoyer les bombes et massacrer 570 enfants palestiniens !
Voici ce que le PACBI [4], association palestinienne pour le boycott culturel et universitaire d’Israël, déclare au sujet de ce prétendu « dialogue » :
Dans tous ces contextes, le « dialogue » et l’engagement sont souvent présentés comme des alternatives au boycott. Le dialogue, s’il survient en dehors du cadre de résistance que nous avons souligné, devient un dialogue pour le dialogue, et c’est une forme de normalisation qui entrave la lutte pour mettre fin à l’injustice.
Le dialogue, les processus de « guérison » et de « réconciliation » qui ne visent pas à mettre fin à l’oppression, indépendamment des intentions qui les sous-tendent, servent à privilégier la coexistence oppressive au détriment de la co-résistance, car ils présument de la possibilité de coexistence avant l’obtention de la justice.
L’exemple de l’Afrique du Sud éclaire parfaitement ce point, où la réconciliation, le dialogue et le pardon sont venus après la fin de l’apartheid, et pas avant, indépendamment des questions légitimes soulevées par la persistance de ce que certains ont appelé « l’apartheid économique ».
José Luis Moraguès
Montpellier le 8 octobre 2014
[1] C’est exactement le message de propagande diffusé par « Laissez-passer ».
[2] « La normalisation d’Israël, – normaliser l’anormal – est un processus nuisible et subversif qui s’acharne à camoufler l’injustice et à coloniser la partie la plus intime de l’opprimé : son esprit. S’impliquer dans ou avec des organismes qui servent cet objectif est donc une des premières cibles du boycott, et une action que les partisans de BDS doivent combattre ensemble. » (PACBI Octobre 2011), 
[3] Même si certains palestiniens tombent parfois naïvement dans le panneau.
[4] (PACBI) Association Palestinienne pour le boycott culturel et universitaire d’Israël. Le PACBI est une des associations à l’initiative de l’appel de 2005.
Annexe : Traduction du post FB de la réalisatrice ci-dessous :
Compte-rendu rendu de Hilla Medalia, réalisatrice de Dancing in Jaffa sur la projection de son film aujourd’hui au festival israélien de Carpentras : « Juste avant que le film commence 100 activistes pro-palestiniens portant des T-shirts noirs appelant au boycott
d’Israël, ont fait irruption dans le cinéma et répandu un gaz malodorant dans la salle. Un homme de Gaza essaye de m’aider et leur demande d’assister à la projection du film de façon à ce que nous puissions parler, avoir une discussion après le film… C’était fou. La police est arrivée. Les a fait sortir. Et le cinéma a déplacé la projection dans une autre salle.
Après le film, j’ai réaffirmé que la solution doit venir du dialogue non de la violence. Pendant le débat, un homme merveilleux de Gaza s’est levé et a dit "Ils ne me représentent pas ! J’ai perdu 10 personnes dans cette guerre" (il est de Rafah). Mais il veut que les choses changent. Et la violence n’aidera pas ! C’était si émouvant ! »
(Elle nous confirme si besoin était que « Dancing in Jaffa » est bien un film de propagande !)
Les échos dans la presse :


Les versions sionistes ! Un vrai délire !

Source : BDS-34

Israël a volé ou détruit les antiquités dans Gaza

Khan Younis, bande de Gaza - Jamal Abu Alian, âgé de 50 ans, a passé la plus grande partie de sa vie à rechercher et à acheter des antiquités, remplissant une grande partie de sa maison avec des pièces rares et précieuses.

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L’archéologue amateur palestinien Waleed al-Aqqad montre sa collection d’objets anciens à son domicile transformé en musée, à Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza, le 3 avril 2011 - Photo : Reuters/Ibraheem Abu Mustafa
Le petit musée dans le village d’al-Zanna, en bordure de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza, représentait les fruits de la collecte d’antiquités par Abu Alian depuis plus de 32 ans. Il avait recueilli près de 5000 antiquités datant de l’âge du Bronze ou de la Pierre, de l’époque romaine et byzantine, et de l’époque plus moderne.
Abu Alian a déclaré à Al-Monitor que après que l’occupation israélienne ait déclaré al-Zanna zone militaire interdite et contraint ses habitants à évacuer les lieux, les soldats israéliens ont envahi sa maison et son musée privé, détruisant et volant les antiquités. « Ils ont complètement détruit environ 70% des collections, partiellement détruit 20% et volé les 10% restants - les pièces les plus rares et les plus précieuses dans mon musée, dont trois statues », a-t-il dit.
Avec grand regret, Abu Alian raconte que sa passion et son dévouement pour la collecte des antiquités ont été détruits par les forces d’occupation. Il a demandé de l’aide à des institutions internationales et arabes ainsi qu’au gouvernement palestinien, de façon à préserver ce qui a été laissé et à récupérer ce qui a été volé.
À Gaza, de nombreux amateurs d’antiquités recueillent des pièces de valeur et transforment les pièces de leur maison en petits musées privés où ils organisent et présentent leurs collections.
Walid al-Oqad, un chercheur d’antiquités, a créé un musée privé au rez de chaussée de sa maison à Khan Yunis. Il a commencé à rechercher des antiquités dans les années 1970 et a acheté de nombreuses pièces à d’autres habitants. Il possède plus de 1200 antiquités.
Oqad, âgé de 65 ans, a déclaré à Al-Monitor que sa pièce la plus ancienne date de plus de 3200 ans, l’âge du Fer. « Les antiquités dans mon musée sont de plusieurs époques. Les pièces les plus anciennes remontent à l’âge du Fer, en 1200 av. J.C, à l’époque grecque, en 332 av. J.C. et à l’époque romaine, en 63 av. J.C, en plus de l’époque byzantine en 350 ap. J.C, ainsi que le monde islamique et les âges modernes. »
Il dit avoir commencé à explorer secrètement dans les années 1970, jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne soit entrée dans la bande de Gaza en 1994. « J’ai continué en secret la recherche et la collecte des antiquités pendant l’occupation israélienne du territoire, de sorte que les Israéliens ne puissent pas mettre la main sur ces antiquités et les détruire, » dit-il encore.
Selon Oqad, des étrangers ont estimé ses antiquités à des millions. Toutefois, il a rejeté leurs offres parce qu’il estime que les antiquités sont inestimables.
Bien que la maison et le musée de Oqad sont à l’écart des frontières, plusieurs de ses antiquités ont été endommagées ou détruites par les bombardements répétés à proximité au cours de la série de guerres contre la bande de Gaza.
Le ministère du Tourisme et des Antiquités de la bande de Gaza attend d’avoir terminé la liste des antiquités détruites par la guerre de 51 jours contre Gaza, avant de présenter ses plaintes aux institutions arabes et internationales comme l’Unesco, l’Organisation de la culture arabe et des organisations de défense droits de l’homme.
Mohammad Khalleh, le représentant du ministère dans la bande de Gaza, a déclaré à Al-Monitor que 41 sites historiques ont été enregistrés à ce jour, dont une mosquée, une église, une maison et un ancien bain endommagé ou détruit, en plus de milliers d’antiquités entreposées par les habitants.
Khalleh ajoute que sept musées privés de la bande de Gaza détiennent environ 8000 antiquités. Cependant, il a mentionné la possibilité qu’il y ait d’autres musées non répertoriés, car certains propriétaires ne font pas ouvertement état de leurs collections.
Khalleh explique aussi que la loi sur les antiquités palestiniennes a été adoptée pour remédier à la situation des musées privés. « La loi stipule que les propriétaires de musées privés gardent leurs antiquités, mais celles-ci ne peuvent pas être échangés car elles sont la propriété de l’État. Lorsque le propriétaire décède, l’État doit prendre possession des antiquités et fournir aux héritiers une compensation financière. »
Khalleh dit que le ministère du Tourisme et des Antiquités avait préparé un projet d’envergure en 2010 - dépassant un coût de 5 millions de dollars - pour mettre en place un grand musée avec plusieurs ailes de façon à exposer les antiquités des musées privés. Chaque aile serait nommée d’après le propriétaire privé du musée. Toutefois, en raison d’un manque de financement, le projet n’a pas encore démarré.
En dépit du grand intérêt de certains habitants de Gaza pour la collecte des antiquités, leurs collections souffrent toujours d’une absence d’aide du gouvernement pour les protéger, à la fois de l’occupation israélienne et des voleurs.
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Mohammed Othman est un journaliste de la bande de Gaza. Il est diplômé de la Faculté des médias au département de la Radio et de la Télévision à Université Al-Aqsa, à Gaza en 2009.
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Chebaa : l'armée israélienne installe des appareils de surveillance

L'armée israélienne a installé des appareils de surveillance sur les hauteurs occupées de Jabal Sadana, à l'ouest des fermes de Chebaa, rapporte mardi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Une unité blindée israélienne a assuré la protection de l'équipe lors de l'installation de caméras et appareils de surveillance au-dessus de poteaux métalliques dans la localité. C'est dans cette zone que, la semaine dernière, le Hezbollah a fait exploser une charge contre un convoi israélien, précise l'Ani. Deux soldats israéliens ont été blessés. Le Hezbollah a revendiqué l'attaque.

Cisjordanie: incendie criminel dans une mosquée imputé à des colons israéliens

La mosquée d'un village proche de Naplouse, en Cisjordanie occupée, a été la cible d'un incendie criminel imputé à des colons israéliens, ont indiqué mardi les services de sécurité palestiniens à l'AFP.
A leur arrivée pour la prière du matin, les fidèles musulmans du village d'Aqraba ont trouvé les vitres brisées et la partie de la mosquée réservée aux femmes considérablement endommagée par un incendie, ont rapporté les services de sécurité.
Les mots "prix à payer" ont été inscrits en hébreu sur les lieux, ainsi que des références à une colonie juive proche et au rabbin Meir Kahane, chef aujourd'hui décédé du mouvement violemment anti-arabe Kach, a constaté un photographe de l'AFP.
Sous le label "prix à payer", des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême-droite se livrent depuis des années à une campagne d'agressions et de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.

Le secrétaire général de l'ONU dans la bande de Gaza

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est entré mardi dans la bande de Gaza pour une visite chargée de symboles mais aussi de contenu politique, près de cinquante jours après la fin de la guerre, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le secrétaire général de l'ONU a commencé par aller se rendre compte de l'étendue de la dévastation à Shejaiya, l'un des quartiers de Gaza les plus durement éprouvés par la guerre de juillet et août. De nombreux bâtiments de ce quartier situé à quelques kilomètres seulement de la frontière israéliennes ont été écrasés sous les bombardements.
M. Ban, dont la dernière visite dans le territoire remontait à 2012, avait indiqué dimanche qu'il se rendait dans la bande de Gaza meurtrie "pour écouter directement les gens de Gaza".
L'ONU, déjà un acteur majeur dans le territoire, l'est encore davantage à l'heure de la reconstruction.
M. Ban vient aussi signifier son soutien et "partager le chagrin" des personnels de l'ONU, a dit à l'AFP Christopher Gunness, porte-parole de l'UNRWA, l'omniprésente agence onusienne pour l'aide aux réfugiés palestiniens. Cette dernière a perdu 11 de ses 13.000 collaborateurs durant la guerre.
M. Ban a prévu de tenir une conférence de presse à Jabaliya, dans l'une des trois écoles de l'ONU transformées en abri pour les réfugiés et atteintes par les bombardements pendant la guerre. Des dizaines de personnes y avaient été tuées. M. Ban avait alors dénoncé "un scandale du point de vue moral et un acte criminel", ainsi qu'une "violation flagrante du droit humanitaire international".
M. Ban devait aussi rencontrer des ministres du gouvernement d'unité palestinien, qui vient de reprendre pied dans la bande de Gaza après sept ans de domination quasiment sans partage de l'organisation radicale islamiste Hamas.

Le vote britannique sur la Palestine "sape les chances" de paix (Israël)

Israël a estimé mardi que le vote du parlement britannique en faveur d'une reconnaissance de l'Etat de Palestine nuisait à la recherche de la paix.
"Une reconnaissance internationale prématurée envoie aux dirigeants palestiniens le message alarmant qu'ils peuvent se soustraire aux choix difficiles que les deux parties ont à faire, et sape les chances d'atteindre une paix véritable", dit un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.
Les parlementaires britanniques ont adopté lundi soir par 274 voix contre 12 une motion appelant le gouvernement britannique à "reconnaître un Etat palestinien aux côtés de l'Etat d'Israël".
L'Autorité palestinienne a salué ce vote comme "un pas important en direction de la justice et de la paix".
"Notre droit à l'autodétermination n'est pas un objet de négociations", a dit dans un communiqué au nom de l'Autorité palestinienne Mme Hanan Ashrawi, rejetant ainsi l'objection israélienne selon laquelle une telle reconnaissance doit passer par des négociations avec Israël.
"La reconnaissance de la Palestine ne dépend pas de l'issue de négociations avec Israël et ne fera l'objet d'aucune transaction de notre part; une telle prétention n'est pas seulement injuste, elle est immorale", a dit Mme Ashrawi, membre du Comité exécutif de l'OLP, qui chapeaute l'Autorité palestinienne.

Le Parlement britannique reconnaît un Etat palestinien dans un vote symbolique

Les députés britanniques se sont massivement prononcés lundi soir en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien dans un vote non contraignant qui ne devrait pas infléchir la position du gouvernement sur le sujet.
La motion, qui appelait le gouvernement britannique à "reconnaître un Etat palestinien aux côtés de l'Etat d'Israël" comme une "contribution pour assurer une solution négociée consacrant deux Etats" dans cette région, a été adoptée par 274 voix contre 12.

Ban Ki-Moon condamne la colonisation et l'attaque des lieux saints à Jérusalem

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a condamné le lundi 13/10, la continuation de la colonisation par l'occupation en Cisjordanie occupée, en plus des attaques contre les lieux saints dans les territoires occupés et Jérusalem.
Ki-Moon est arrivé lundi matin à Ramallah venant du Caire et a rencontré le Premier ministre au gouvernement du consensus national, Rami Alhamad Allah, dans le siège de la présidence palestinienne à Ramallah.
Le correspondant du CPI a déclaré que Ki-Moon a insisté que la Conférence de la reconstruction de la Bande de Gaza doit réussir à travers le développement des mécanismes de reconstruction entre les Nations Unies et le gouvernement palestinien.
"Les Nations Unies soutiennent le gouvernement du consensus national qui représente tous les Palestiniens et nous souhaitons qu'il assumera toutes ses responsabilités prochainement dans la Bande de Gaza pour la reconstruction et aider les Gazaouis", Ki-Moon a ajouté.
Il a déclaré qu'il porte lors de sa visite en Palestine un message d'espoir de reconstruire le secteur et créer un avenir meilleur pour ses habitants.
De son côté, Alhamad Allah a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'Etat hébreu afin de permettre à son gouvernement de travailler en liberté en Cisjordanie, dans la Bande de Gaza et le Jérusalem-Est.
Il a ajouté dans la conférence de presse que la reconstruction de la Bande de Gaza sera restera sans l'application, en raison de la fermeture des passages par Israël.
Alhamad Allah a démontré que le gouvernement palestinien a accepté sur le mécanisme de la reconstruction, en conformément avec le Hamas et les autres factions et que le gouvernement conduira toute chose.
Il est prévu que le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, se rendra dans la Bande de Gaza demain mardi pour constater la taille de la destruction causée par la récente agression israélienne sur la Bande de Gaza.

Un responsable: Aujourd'hui commence le processus d'entrée des matériaux de construction à Gaza

Un haut responsable palestinien a déclaré que le processus d'entrée des matériaux de construction dans la bande de Gaza commencera aujourd’hui. 
Le ministre Hussein al-Cheikh, chef des affaires civiles palestiniennes, a déclaré : "Aujourd'hui commence le processus d'entrée des matériaux de construction dans la bande de Gaza permettant le début du processus de reconstruction". 
Al-Cheikh a jouté, dans son commentaire sur sa page "Facebook", ce matin que «sera introduit le ciment, le fer et le gravier en coordination avec l'Organisation des Nations Unies puis les matériaux seront distribués selon les mécanismes convenus ». 
La conférence internationale des donateurs qui s'est tenue au Caire dimanche dernier a décidé de fournir 5,4 milliards de dollars pour les Palestiniens, dont la moitié pour la reconstruction de la bande de Gaza.

Les colons brûlent une mosquée au sud de Naplouse

Des colons sionistes ont brûlé aujourd’hui avant l'aube la mosquée Abu Baker dans la ville d’Aqraba, au sud de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, et ont écrit des slogans portant des menaces de mort aux Arabes.
« Les colons ont brulé aujourd’hui avant l’aube la mosquée Abou Bakr qui se trouve dans le sud et à proximité de la route de contournement (Zaatarah- Jéricho) », a déclaré le militant contre la colonisation dans la ville Hamza Diriya à notre journaliste, ajoutant que « les colons ont brûlé le premier étage de la mosquée, qui est consacré pour les femmes, et la porte du côté sud. Les citoyens étaient surpris par l’odeur du feu quand ils sont venus effectuer la prière de l'aube et ont immédiatement éteint le feu qui a déjà ravagé de grandes surfaces des tapis de la mosquée ». 
Il a indiqué que « Le feu a démoli les fenêtres du premier étage de la mosquée, notant que les colons sionistes ont écrit des slogans menaçant de tuer les Arabes et de les faire payer le prix ». 
Il est à noter que les colons sionistes ont déjà brulé, il ya trois mois, l’endroit d’élevage de moutons dans la même région, sachant que sur le territoire des citoyens d’Aqraba il ya les colonies de « Gittit » et «Itamar» qui sont habitées par la plupart des colons extrémistes qui mènent des opérations d’harcèlement contre les citoyens et qui provoquent des incendies .

Libération d'un prisonnier palestinien après 14 ans de captivité

Les autorités de l'occupant israélien ont libéré, le lundi soir 13/10, le prisonnier Ismaïl Mohamed al-Chabah du village de Rantis à Ramallah, après avoir purgé une condamnation à 14 ans de captivité dans les prisons sionistes.
Le prisonnier al-Chabah a été emprisonné dans plusieurs prisons, dont la dernière de Nafha.
Il est à noter que le prisonnier a été arrêté le 14 Octobre 2001.

La saison des olives gâchée par le mur et l’occupation

Les fermiers palestiniens du département de Silfit sont obligés de passer par les portails du mur de séparation discriminatoire, pour aller ramasser leurs olives ; c’est la saison.
Sur les portails, les soldats de l’occupation sioniste n’épargnent rien pour humilier ces fermiers palestiniens : inspection, fouille et insultes de toutes sortes.
Mahmoud Achtih est un fermier dont la terre a été isolée par le mur discriminatoire, qui l’a séparée de son village de Silfit. Il dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) :
« Chaque année, nous attendons la saison de la cueillette d’olives, avec beaucoup d’impatience. L’arrivée de la saison de l’olive est pour nous comme l’arrivée d’un bébé. Mais cette joie, les occupants sionistes la transforme malheureusement en une souffrance quotidienne tout au long de la saison ».
Le périple de la cueillette
Mahmoud Achtih parle de son périple pour arriver à sa terre : « A l’aube, vers quatre heures et demi du matin, j’ai fait mes ablutions. J’ai tout préparé pour la cueillette des olives. Puis je suis parti vers le portail consacré par les occupants sionistes pour traverser le mur discriminatoire qui sépare notre terre de nos domiciles ».
Il continue :
« Après un moment d’attente à côté de ce portail, une jeep militaire sioniste arrive. Un soldat en descend et ouvre le portail. Il ne laisse personne passer avant de montrer nos cartes d’identité, avant de nous fouiller, avant de fouiller nos bagages. »
Les fermiers palestiniens ne peuvent travailler leur terre comme ils veulent. Les heures de travail sont effectivement limitées. Mahmoud Achtih explique :
« Le soldat sioniste fait ses fouilles en criant et en proférant des insultes. Puis il confisque les cartes d’identité jusqu’à notre retour. Il nous ordonne de retourner avant quatre heures de l’après-midi. Celui qui dépasse cette heure délimitée ne pourra dépasser le portail ».
Le bon vieux temps
Pour sa part, le fermier Ahmed Moqidi, du village d’Az-Zawiya, à l’ouest de Silfit, se rappelle du bon vieux temps, le temps avant l’occupation, avant le mur, avant la colonisation. A cette époque-là : « Nous entrions dans nos fermes quand bon nous semblait, et nous en sortions à notre guise. Nous dormions sur notre sol. Nous travaillions notre terre quand nous voulions. En revanche, maintenant, nous avons besoin d’une autorisation, nous sommes le sujet de fouilles humiliantes ».
Le fermier Ali Nasser du village de Masha, à l’ouest de Silfit, se plaint, lui aussi, de l’humiliation qu’ils subissent de la part des soldats sionistes. En fait, les soldats de l’occupation sioniste ouvrent les portails un quart d’heure avant la levée du soleil. Ils font tout pour humilier les Palestiniens, pendant leur passage à travers les portails et pendant leur travail, en tirant les sonnettes d’alarme et en criant contre les fermiers.
Une joie manquée
De son côté, le fermier Khalil Hassan compare leur cas à celui de prisonniers à ciel ouvert. Et même lorsqu’un fermier a un accident, les soldats ne lui permettent pas de partir, sous prétexte que l’heure d’ouverture du portail serait un ordre militaire intouchable.
Occupation, mur et colons
Ce ne sont pas seulement les soldats de l’occupation sioniste qui gâchent la joie des Palestiniens lors de leur saison d’olive, mais les colons viennent compléter le travail malsain des soldats.
En effet, le chercheur Khaled Maali confirme le fait que les colons profitent de cette saison pour mener leurs agressions contre les Palestiniens et contre leurs biens. Ils coupent leurs oliviers. Très récemment, ils ont coupé des dizaines d’oliviers dans les fermes du village de Yassouf, à l’est de Silfit.
Quant au mur de séparation discriminatoire, il est la source de divers dangers, ajoute Maali. A titre d’exemple, ce mur isole et confisque quelque 95% des terrains, environ 550 hectares, du village de Masha. Et c’est le cas de beaucoup d’autres villages.
Environ deux tiers du département de Silfit sont confisqués, interdits d’exploitation, ou bien leurs fermiers sont agressés. Des centaines d’hectares de terrains palestiniens se trouvent désormais derrière le Mur. Ils sont menacés de ratissage par l’expansion coloniale.

Est de Naplouse: Affrontements entre l'occupation et les écoliers

De violents affrontements ont éclaté le lundi 13/10 entre les forces armées de l'occupation israélienne et les écoliers, après qu'une force armée sioniste a pris d'assaut la région de logements populaires à l'est de la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant que CPI que l'assaut soudain a coïncidé avec le moment du départ des élèves de leurs écoles, où les soldats israéliens ont provoqué les élèves et les citoyens, tandis que les écoliers ont répondu avec les pierres sur les soldats et leurs véhicules.
Des témoins oculaires ont déclaré que plusieurs jeunes hommes ont été asphyxiés par les bombes du gaz lancées par les soldats sionistes et qu'ils ont été transférés à l'hôpital pour le traitement.

Bethléem: Des colons s’emparent de terres agricoles

Des colons ont installé des tentes ce lundi 13 octobre et ont brandi des drapeaux sionistes sur des terres agricoles au sud ouest de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée.
L’agence Wafa a rapporté selon Ghassan Najajra, activiste contre le mur [de séparation] et la colonisation, que des centaines de colons ont installé deux tentes et des centaines de chaines. Ils ont aussi levé des drapeaux sur les terres de la Sarb Attine qui mesure 3 dunums et qui se trouve près de la colonie Daniel qui a été construite sur les terres des citoyens du villagde Al Khidr.
Najajra a ajouté que les colons ont barré la route kilo 17 qui passe près de la colonie. Cette colonie est fermée aux habitants de Nahaline à l’ouest de Bethléem par des sacs de sables depuis l’Intifada d’ Al Aqssa. De nombreux palestiniens avaient étaient agressé et d’autres avaient été emprisonné puis relâchés
Il a souligné que ce comportement est en fait une fête. Les colons fête la première pierre pour la construction de la synagogue, des écoles et des jardins pour les colons sur une terres grande de 80 dunums. Il s’agit de la terre Al Khidr et le village Nahaline.
Il est à noter que les forces de l’ordre se sont appropriées jeudi dernier trois dunums de la zone Sarb Attine. Ils ont rasé les terres et ont placé des pancartes avec écrit dessus : « Zone close, les arabes sont interdis de s’en approcher », une autre pancarte placée au centre de la terre disait « Des jardins publique seront construit pour les colonies environnantes ».
Najajra a signalé que l’occupant avait prévenu, il y a un an, les propriétaires des terres que celles-ci sont désormais la propriété de l’Etat et qu’il était interdit d’y entrer, sans compter les quelques 900 dunums qui appartenaient à des citoyens d’Al Khidr, Nahaline, Beyt Amr et d’autres village que l’occupation a décidé de s’en emparer.

Al-Zahar : Personne ne peut porter atteinte ni aux armes ni aux programmes de la résistance

L'éminent responsable au mouvement du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, a assuré que personne ne peut porter atteinte aux armes et aux programmes de la résistance, que ce soit un palestinien ou un sioniste.
Al-Zahar a signalé lors d’une interview accordé à Al-Jazeera Moubasher, lundi soir, qu’il y a une différence entre les armes de la résistance et les armes de l’Autorité Palestienne. Il a ajouté « celui qui pense que l’armée de la résistance appartient à l’AP se trompe. Les armes sont là pout défendre les frontières et défendre tout le peuple »
Concernant la reconstruction de Gaza, Al -Zahar a indiqué que la priorité de la reconstruction est les maisons détruites partiellement qui peuvent être retapées rapidement, ainsi que les écoles et les hôpitaux, en plus des installations sanitaires et électriques.
Il souligne que « notre peuple est actif, dès que les matériaux entreront à Gaza, nous aurons une reconstruction en un temps record »
En réponse à la question sur le rôle de l’Egypte vis-à-vis de la dernière guerre d’Israël contre Gaza Al-Zahar a répondu que « l’Egypte est un pays pivot, son rôle est essentiel pour la reconstruction sans prêter attention à celui qui dirige le pays » Il rappelle le rôle de l’Egypte lors de la guerre du Yémen, de Syrie et de Palestine en 48. Il a souligné que le Hamas ne répétera pas les erreurs commises par l’OLP dans le passé en s’immisçant dans les affaires des autres,(« La Jordanie et le septembre noir »).
Quant au fait que le congrès de reconstruction n’ait pas eu lieu à Gaza, Al -Zahar a expliqué que les pays occidentaux sont connus pour leurs positions pro Israël, les palestiniens n’auraient pas accepté leur présence sur leurs terres.

500 000 sionistes veulent quitter Israël

Un récent sondage réalisé par la chaine sioniste Chanel 10 sur l’exode d’Israël montre que 500 000 sionistes envisagent de quitter le pays à cause de la hausse des prix.
Le sondage révèle que 50% des sionistes ont étudié la possibilité de quitter le pays. La tranche d’âge de ceux qui envisagent de partir est de 25 à 44 ans.
D’autre part, 61% des sionistes trouvent que la hausse des prix n’a aucune raison d’être et que les manifestations de 2012 n’ont rien changé en Israël.

Les canonnières de l'occupation tirent sur les côtes de Rafah

Mardi à l'aube, les vedettes militaires israéliennes ont tiré aux mitrailleuses sur les côtes de la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont déclaré que des explosions ont été entendues dans différents quartiers de la ville, mardi à l'aube
Des sources de sécurité ont confirmé que les canonnières de l'occupant israélien ont ciblé les côtes de la ville de Rafah avec des armes lourdes.
ett incident est une nouvelle violation de l'accord de cessez-le-feu signé entre la résistance palestinienne et l'occupant israélien sous l'égide de l'Egypte en août dernier.

Jénine: L'occupation envahit plusieurs zones et érige des barrages mobiles

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut le mardi à l'aube 14/10, la ville de Jénine et plusieurs villages dans la province et ont érigé des barrages mobiles pour l'inspection.
Des sources locales ont déclaré que des importantes forces de l'armée de l'occupant israélien, accompagnées par des officiers des renseignements ont pris d'assaut la ville de Jénine, et les villages d'Araba, Qabatia, Zabadya et Mithloun. Elles ont lancé une campagne de ratissage et d'inspection et ont installé les embuscades, tout en déployant leurs blindés dans les ruelles et les rues.
Les sources ont ajouté que les soldats israéliens ont arrêté quelques jeunes hommes et des voitures, tout en perquisitionnant les véhicules et vérifiant les cartes d'identité des jeunes sans arrestations.

Raids, fouilles et harcèlement dans le camp de Farea

D'importantes forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut le camp de Farea dans le nord-est de la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée, et ont lancé une campagne de fouilles dans des dizaines de maisons, tandis que les soldats israéliens ont interrogé les citoyens palestiniens dans les maisons et écoles du camp.
Khaled Mansour, militant de la résistance populaire, a confirmé que les soldats ont délibérément harcelé les citoyens lors de l'inspection des maisons, dont la sienne.
Il souligné que les soldats israéliens ont utilisé des chiens policiers, ce qui a soulevé un état de panique chez les femmes et les enfants.
Mansour a ajouté que les soldats sionistes ont saccagé les maisons envahies, et défoncé l'entrée principale de son domicile et l'arrestation de ses frères dans l'une des chambres.
L'épouse de Mansour a été asphyxiée par le gaz lacrymogène utilisé par les soldats israéliens et qu'elle a été transportée à l'hôpital.
D'autre part, les forces armées occupantes ont pris d'assaut le camp de Balata à l'est de Naplouse et le village de Bourin au sud et se sont stationnées sur la route de contournement du village, tout en lançant des bombes lumineuses lors de l'invasion.

Al-Aqsa : étau sécuritaire répressif resserré au profit des incursions des colons sionistes

Les forces israéliennes ont imposé très tôt mardi (14-10) des procédures et des restrictions à l'entrée des fidèles à la mosquée Al-Aqsa pour préparer la prise d'assaut des colons.
La police a interdit aux moins de cinquante ans d’y entrer, y compris les étudiants et un grand nombre d'employés de la mosquée.
L'inquiétude règne dans la mosquée Al-Aqsa depuis ce matin, où la tension augmente aux alentours des portes d'Al-Aqsa en raison du rassemblement d’un grand nombre de fidèles et d’étudiants et le déploiement des forces d'occupation qui ont arrêté plusieurs jeunes hommes et vérifié leurs cartes d'identité, en les avertissant de ne pas affronter les colons.
La mosquée Al-Aqsa a été témoin hier de grandes attaques menées par les forces d'occupation qui ont pris d'assaut la mosquée pour assurer l’entrée du vice-président de la Knesset, l’extrémiste Moshe Viglin, et des dizaines de colons. Ces forces se sont retirées l'après-midi, laissant en ruine la plupart des fenêtres historiques de la mosquée Qibali et détruisant certaines portes géantes de la mosquée. Elles ont aussi pris d’assaut le lieu de l’appel à la prière, saccagé son contenu et coup l’électricité de la mosquée pendant plusieurs heures. Des fidèles ont été arrêtés et d'autres blessés.

Gaza: Ban Ki-moon visite des quartiers de Jabaliya et Shujaya

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon est arrivé mardi matin (14/10), à la bande de Gaza par le passage de Beit Hanoun, au nord du secteur.
Notre correspondant a rapporté que Ban Ki-moon a visité le quartier de Shujaya, à l’est de la ville de Gaza en passant par Azabah Abed Rabbo, à l'est de Jabalia.
Il devrait également rencontrer les ministres du Gouvernement de consensus national à Gaza.

L’occupation agresse le directeur d’al-Aqsa et arrête un gardien

La Fondation d’al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré que l’occupation a intensifié ses mesures et son siège sur la Mosquée sacrée d’al-Aqsa, en interdisant aux hommes de moins de 50 ans et aux femmes d’y accéder.
Un important dispositif de sécurité a été déployé à toutes les entrées d’al-Aqsa qui ont été fermées à l’exception des portes du Conseil, du Pardon, et des Chaines. Les forces spéciales ont ensuite agressé le directeur de la mosquée, le shaykh Omar Kiswani, qui a été battu, ansi que Muhannad Idris, l’un des gardiens d’al-Aqsa.
Dans un communiqué publié mardi, la Fondation a affirmé que des officiers de police israéliens ont envahi la mosquée d’al –Aqsa ce matin, et y ont déambulé longuement, en particulier dans la zone de la mosquée Qibali, puis ils se sont retirés.
Elle a ajouté que près de 200 colons ont pris d’assaut et profané al-Aqsa en plusieurs groupes ce matin, par la porte des Maghrébins, sous protection renforcée de la police. Ils ont organisé des tournées dans plusieurs endroits où ils ont fait des présentations sur l’histoire du prétendu Temple et ses monuments. Les assauts n’ont pas cessé jusqu’à présent.
La Fondation a précisé que des centaines de fidèles se trouvent à al-Aqsa et sont déployés sur ses esplanades où ils scandent leur condamnation de ces assauts, malgré les menaces d’arrestation des forces d’occupation. La situation est très tendue, surtout après que les appels constants des juifs à envahir et profaner al-Aqsa.
Les Palestiniens et les Arabes condamnent ce qui se passe à al-Aqsa en disant : « La position officielle palestinienne n’est pas à la hauteur des événements qui se déroulent à al-Aqsa et qui s’aggravent jour après jour », en indiquant qu’il y a une évolution dans la nature des assauts féroces contre la Mosquée.
Au niveau populaire, la Fondation a déclaré : « Nous commençons à voir des mouvements de protestations contre ce qui se passe à al-Aqsa, puisque demain et vendredi auront lieu des activités de soutien à la Mosquée, mais nous espérons que les manifestations se multiplieront en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ».
« Nous souhaiterions que prennent lieu des mouvements urgents au niveau arabe officiel pour sauver et préserver al-Aqsa, et au niveau des peuples, car cela profiterait à al-Aqsa », a-t-elle ajouté.
Lundi, les forces israéliennes avaient tiré des balles en caoutchouc, des bombes sonores et à gaz vers les fidèles, blessant et asphyxiant des dizaines de palestiniens. Elles ont également saccagé la mosquée Qibali à al-Aqsa.

Des milliers de colons prennent d'assaut la vieille ville d'Hébron

Un groupe de colons extrémistes israéliens, escortés par les forces d'occupation israéliennes, ont pris d'assaut Hébron aujourd'hui et ont fait des ravages.
Des sources locales ont déclaré que les troupes ont envahi la rue du centre-ville pour ouvrir la voie aux incursions des colons.
Les sources ont affirmé la fermeture de la mosquée Ibrahimi plusieurs fois en cette période sous le prétexte des fêtes juives.
Les forces de l’occupation ont aussi mis en place un barrage militaire près du camp al-Fawar au sud de la ville et ont fouillé les véhicules et vérifié l’identité des passants. Ainsi, la circulation des citoyens a été entravé par ce barrage installé plusieurs fois près de l’entrée d’Hébron connu sous le nom l’entrée d’el-Harayeq.

27 députés palestiniens détenus dans les prisons israéliennes

27 membres du Conseil législatif palestinien sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, dont 19 députés en détention administrative selon laquelle les détenus sont incarcérés sans inculpation ni jugement, a annoncé Le Club des prisonniers aujourd’hui.
Parmi ces détenus, le leader Marwan Barghouthi condamné à 5 fois la prison à perpétuité, le dirigeant Ahmed Saadat, secrétaire général du Front Populaire, condamné à 30 ans de prison et Dr Aziz Dwik président du conseil législatif palestinien.
Le Club a indiqué que le nombre de députés qui se trouvaient dans les prisons de l’occupation avant la campagne d’arrestation menée par l’occupation en mi-juin dernier était 11, mais après cette date 26 autres ont été détenus et 10 ont été libérés plus tard, notant que la majorité ont été transférés à la détention administrative.
Selon le club, les députés en détention administrative sont : Abdel Jaber Fuqaha, Hassan Yousef, Ahmed Mubarak, Fadel Hamdan, Mohammed Jamal Natsheh, Mohammed Badr, Hatem Kufaisheh, Azzam Salhab, Nayef Rajoub, Mohammad Abu Gehichah, Mohammed Ismail al-Tal, Bassem Zaarir, Samir Kadi, Yasser Mansour, Ibrahim Abou Salem, Abdel-Rahman Zeidan, Fathi Qraawi, Omar Abdel Razek et Ibrahim Dahbour.

« La Chambre des représentants Jordaniens » exige la levée du siège sur al-Aqsa

La Chambre des représentants de la Jordanie a dénoncé les raids effectués par l'occupation sioniste sur la mosquée d'Al-Aqsa, et l’interdiction aux fidèles et au personnel de la mosquée d’y entrer.
Le conseil a appelé dans un communiqué, dont une copie a été reçue par notre "Centre Palestinien d’Information », aujourd’hui, le gouvernement jordanien à prendre toutes les mesures nécessaires politiques et juridiques pour lever le siège de la mosquée Al-Aqsa et pour prévenir la répétition de telles pratiques racistes contre les lieux islamiques sacrés.
Le Conseil a souligné que les attaques des forces occupantes sionistes sur les lieux saints, notamment la mosquée Al-Aqsa, constituent une grave escalade et une agression flagrante contre les Arabes et les musulmans à travers le monde et une violation des religions célestes, des normes et des lois internationales.
Le Conseil a salué, à la fin de son communiqué, la résistance des Jérusalémites, du personnel d’al-Waqef et des gardes de la Mosquée face à la machine militaire sioniste, soulignant son soutien aux frères palestiniens dans leur opposition légendaire aux pratiques racistes et arrogantes de l’occupation.