dimanche 2 août 2009

Pénurie de médicaments : une catastrophe humaine menace les malades de Gaza

01/08/2009 Le directeur général au ministère palestinien de la santé, Dr. Youssef al-Modelel, a mis en garde contre une nouvelle catastrophe menaçant les hôpitaux de Gaza, en raison d'une pénurie de médicaments très essentiels.
Ce manque est une des conséquences naturelles du blocus imposé par les occupants israéliens depuis trois ans.
Dans un communiqué dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, al-Modelel, a appelé les organisations humanitaires à intervenir et exercer des pressions sur l'occupation pour qu'elle permette l'entrée des médicaments à la bande de Gaza.

almanar.com

Lieberman accuse Chavez d'antisémitisme et de liens aves l'Islam radical

01/08/2009
Le chef de la diplomatie israélien Avigdor Liebermann a accusé le président vénézuélien Hugo Chavez de collaborer avec des branches radicales " de l'Islam et de faire preuve d'antisémitisme.
Lors d'un entretien accordé au quotidien colombien " al-Tiempo" à Bogota, dernière étape d'une tournée d'une dizaine de jours en Amérique Latine "pour contrer l'influence iranienne" selon le communiqué des affaires étrangères, Liebermann a proféré ces accusations en réponse à des questions sur les preuves que son entité détient sur la présence de cellules du Hezbollah dans la péninsule colombienne.
«Israël garde un mauvais souvenir des attaques de Buenos Aires (contre son ambassade dans la capitale argentine en 1992 et contre une mutuelle juive en 1994). Aujourd'hui, nous voyons la proximité qu'il y a entre Chavez et les Iraniens et nous souhaitons bien sûr éviter de nouvelles attaques contre les Israéliens», ajoute-t-il.
Israël tient l'Iran pour responsable des deux attentats commis dans la capitale argentine, qui ont fait 107 morts et 500 blessés.
Lieberman accuse également Chavez d'antisémitisme pour avoir déclaré samedi que les Etats-Unis étaient en train de convertir la Colombie en «Israël de l'Amérique latine», en «plate-forme» militaire pour attaquer ses pays voisins.
«C'est de la xénophobie, de l'antisémitisme», estime le ministre israélien, qui est aussi chef du parti ultranationaliste Israël Beïteinou.

Il a également déclaré au quotidien El Espectador que le rétablissement des relations avec le Venezuela, rompues par Caracas en janvier après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, passait par des excuses de Chavez.
Lieberman ne voit toutefois «aucune raison» de discuter avec le président vénézuélien tant qu'il maintient des «relations avec l'Iran, le Hezbollah et le Hamas ».
Avec la Colombie, les échanges israéliens sont déjà nombreux dans le domaine de la lutte contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, guérilla marxiste), notamment en matière de renseignement et de contre-espionnage.

Lieberman a souhaité mardi que ces liens se renforcent, en particulier au niveau commercial.

Avant Bogota, Lieberman était passé par le Pérou, l'Argentine - pays hébergeant la plus grande communauté juive d'Amérique du Sud - et le Brésil, géant régional.

A Brasilia, il a souligné que le Brésil pourrait, vu sa position, tenter de convaincre les Iraniens de mettre un terme à leur programme nucléaire", sachant que le président Luiz Ignacio Lula da Silva avait très vite reconnu la victoire contestée du président Mahmoud Ahmadinejad aux élections du 12 juin.

En réponse, son homologue brésilien Celso Amorim a réitéré le soutien de son pays à la recherche nucléaire pour des fins exclusivement civiles, et pour un Proche-Orient dénucléarisé, suggérant qu'Israël renonce à l'arme atomique. A noter que l'arsenal nucléaire israélien estimé à 200 bombes atomiques.

almanar.com

Hamas: une palestinienne tuée et 694 citoyens arrêtés en juillet dont 498 ouvriers

[ 01/08/2009 - 13:38 ]
Cisjordanie – CPI

Le mouvement du Hamas a annoncé que les forces de l'occupation israéliennes ont tué une citoyenne palestinienne de la Bande de Gaza et ont arrêté 196 Palestiniens, en plus de 498 ouvriers après 115 incursions, durant le mois de juillet dernier seulement.

Dans un rapport publié, le samedi 1/8, par le bureau d'information du mouvement, dont le centre Palestinien d'information a reçu une copie, le mouvement du Hamas a dit que les milices d'Abbas ont poursuivi également leurs agressions contre les cadres et partisans du Hamas, en enlevant 152 leaders, cadres et partisans du mouvement dont deux professeurs, 6 étudiants, 2 membres des conseils municipaux et 24 captifs libérés des prisons sionistes, durant le mois de juillet 2009.

Le Hamas a déclaré dans son rapport que 349 malades palestiniens sont morts à cause du blocus sioniste sévère et injuste qui dure depuis 3 ans, dont 3 décès durant le mois de juillet seulement.

Le rapport a dit que malgré tous les appels au dialogue pour finir les désaccords palestiniens, les forces de la sécurité de l'autorité en Cisjordanie poursuivent leurs agressions contre les palestiniens, au même moment où les colons sionistes extrémistes escaladent leurs attaques, en aggravant la souffrance des palestiniens.

Le rapport publié par le bureau d'information du Hamas a enregistré de nombreuses attaques et agressions des milices d'Abbas et des colons sionistes contre le peuple Palestinien, en plus de nombreux cas de licenciement agressif contre les fonctionnaires qui appartiennent au mouvement du Hamas.

La seule alternative pour le problème démographique des Palestiniens

[ 02/08/2009 - 01:23 ]
Yossi Beilin

En Israël, le noyau central du mouvement sioniste croit activement à l’idée de toujours garder une majorité juive sur la terre souveraine de l’Etat d’Israël. Et cela était un objectif principal, dès le départ. Et c’est pour cette raison également que toutes les tendances, de droite comme de gauche (à une exception marginale près dans les deux camps), avaient suggéré l’installation d’un Etat juif avant même d’assurer une majorité juive.

C’est pour cela aussi que la plupart des gens avaient voulu, il y a 90 ans, l’Est du Jourdain comme une partie de l’Etat juif. Puis, il y a 62 ans, ils se sont mis d’accord pour que la plupart de l’Ouest du Jourdain soit une terre juive.

Et suite à la guerre de six jours (1967), les gens ont hissé, dans de grands rassemblements, le slogan « l’unité du pays ». On a mis un grand espoir dans une vaste immigration assurant une majorité même dans cette situation nouvelle, une situation qui a mis sous notre contrôle la vie des millions de Palestiniens.

En effet, si l’immigration avait résolu le problème démographique, le débat sur l’avenir des territoires aurait était moins dur. On n’aurait même plus parlé du problème démographique. Le débat aurait fait partie du débat général sur les affaires de l’avenir, des droits de l’homme, des droits collectifs.

Mais l'immigration juive a traîné. Et l'immigration de l'ancienne Union Soviétique n'a fait que tarder l’arrivée de l’heure de vérité pour quelques années. Il reste à savoir que c’était le problème démographique qui avait poussé Sharon à se retirer de Gaza, et non la peur de la conférence de Genève (de l’époque), comme il l’a prétendu dans une interview avec le New York Times, le 14 avril 2004. En fait, Sharon a compris la problématique que pose le contrôle direct ou indirect d’un Etat juif d’un bon nombre d’Arabes plus nombreux que les Juifs.

Et pour ce qui est d’Olmert, il s’est montré prêt à évacuer 90 % de la Cisjordanie. Et Netanyahu, il n’a déclaré son intention de créer un Etat palestinien que pour la raison démographique.

Le problème démographique ne pourra guère être résolu par la déportation d’un certain nombre de Juifs d’un endroit de la terre d’Israël à un autre.

Il suffit de regarder ce qui s'est passé dans la ville d’Al-Khalil. Le quartier de Haute Nassira a été construit dans des confrontations difficiles. Il y a une tendance à judaïser la ville d’Al-Khalil (Hébron). Mais personne ne pourra empêcher ses Arabes d’y vivre. Aujourd’hui, plus de dix mille Arabes y vivent encore.

Karmidil a également été construit dans la même intention de judaïser la ville d’Al-Khalil. Cependant, la langue régnant dans ses centres commerciaux est l’arabe. Et sur la Colline Française, beaucoup d’Arabes louent des maisons.

Ainsi, même si Netanyahu réussit son inutile débat avec les Etats-Unis concernant la construction dans la ville d'Al-Quds, il n’y aura pas nécessairement de Juifs pour s’installer dans les nouveaux projets d’investissement ; et en remarquant la débandade sioniste de la ville et la montée du nombre de Palestiniens dont les fondamentalistes dans la ville la plus pauvre d’Israël, il ne sera utile d’en parler beaucoup.

La couverture juive est trop courte. A un moment donné, la discussion sur combien on peut tirer sur cette couverture ne sera qu’infantile.

Très malheureusement, l’immigration de masse n’est pas pour demain. La seule solution qui nous reste et qui s’éloigne malheureusement de plus en plus consiste en la délimitation de frontières stables abritant une majorité juive aux côtés d’une minorité arabe, avec des droits égaux.

Cela est possible avec trois alternatives. Soit de façon unilatérale, à un prix très fort. Soit par un accord bilatéral, à un prix d’échange de territoires. Le troisième chemin sera de laisser tomber la solution sioniste.

Article écrit par l’homme politique israélien Yossi Beilin dans « Israël Aujourd’hui »
Traduit par le CPI

Les responsables Fatah à Gaza boycottent la 6ème conférence

Gaza - 01-08-2009
Par Maan News
Protestant contre ce qu’ils appellent « l’addition illégale de membres à la conférence », les secrétaires généraux du Fatah de plusieurs régions de la Bande de Gaza boycotteront le 6ème congrès du Fatah, ont révélé les sources.

La décision de boycott a été prise vendredi soir à Gaza ville. Les membres ont demandé aux hommes et femmes du Fatah déjà à Ramallah de revenir immédiatement à Gaza. Les sources n’ont pas révélé à Ma’an les noms des membres Fatah considérés comme illégitimes, mais elles ont dit qu’une déclaration officielle serait faite plus tard samedi.

La décision pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur la réunion historique, qui verra les dirigeants du Fatah se réunir pour une réunion politique pour la première fois en 22 ans. Une des raisons d’un aussi long report fut en partie la controverse sur le lieu de réunion du congrès, et quels membres du Fatah inviter, sur les centaines de milliers.

La décision finale de réunir la conférence à Bethléem signifie que des dizaines de leaders en exil ne pourront y participer, car ils attendent qu’Israël leur délivre des permis d’entrer en Cisjordanie. Les semaines qui ont précédé la conférence ont vu le leader exilé à Tunis, Farouq Qaddoumi, lancer des accusations de conspiration contre les hommes forts du Fatah en Cisjordanie, Mahmoud Abbas et Muhammad Dahlan, selon lesquelles ils auraient comploté pour empoisonner l’ancien président palestinien et fondateur du Fatah Yasser Arafat.

Les organisateurs du Fatah ont dit depuis le début qu’une large participation au congrès était essentielle pour en garantir la légitimité, y compris le soutien de taille du contingent Fatah à Gaza. Parce que la conférence était positionnée comme un élément central précurseur à l’unité interne palestinienne – pour trouver, au sein du Fatah, un consensus qui rendrait la réconciliation nationale plus productive – l’annonce du boycott de Gaza pourrait saper encore davantage la légitimité des décisions prises pendant le congrès.

Le boycott est également un coup porté à la récente controverse sur l’autorisation ou non de sortie de la Bande des membres du Fatah par le Hamas pour qu’ils se rendent à la conférence. Ces derniers jours, le Hamas a demandé à l’Autorité Palestinienne de fournir des passeports à ses membres et de libérer des centaines de ses partisans des geôles de l’AP.

Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Des colons extrémistes installent un nouvel avant-poste

Salfit - 01-08-2009
Par Saed Bannoura
Des sources israéliennes ont annoncé qu'un groupe de colons d’Extrême-Droite avait installé vendredi un avant-poste près de la colonie israélienne illégale de Kedumim, au Nord de la Cisjordanie.

Les colons ont installé l’avant-poste juste avant le crépuscule vendredi soir. Ils ont appelé le nouvel avant-poste illégal Mitzpe Ami, selon le site d’informations en ligne israélien, Ynet.

Il y aurait eu des affrontements entre les colons et les soldats israéliens qui tentaient de les évacuer. Une unité des garde-frontières est restée dans le secteur alors qu’un petit nombre de colons restaient dans l’avant-poste après avoir décidé d’y passer la nuit.

Certains colons ont répondu à l'évacuation en attaquant des véhicules palestiniens et en leur lançant des pierres.

Ynet a déclaré que les colons avaient installé l’avant-poste juste avant le début du Shabbat ; les officiers de l’armée israélienne ont déclaré que l'évacuation avait été stoppée quand certains colons ont déclaré qu’ils resteraient là après le début du Shabbat.

On doit également ajouter que les colons d’Extrême-Droite ont l’intention d'installer environ onze avant-postes illégaux dans différentes parties de Cisjordanie occupée.

La question des colonies et des avant-postes illégaux a occupé une grande partie des discussions qui ont eu lieu entre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l'envoyé américain au Moyen-Orient, George Mitchell.

La semaine dernière, environ 1000 colons se sont rassemblés à Jérusalem où ils ont scandé des slogans contre l'administration Obama et la pression américaine sur Israël pour une évacuation des avant-postes illégaux et l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie occupée.

Les colons ont scandé des slogans contre Obama et ont déclaré que les Etats-Unis n'avaient pas le droit de demander à Israël d'arrêter la colonisation ou l’évacuation des avant-postes.
Source : http://www.imemc.org/article/61258
Traduction : MG pour ISM

Le Blocus de Gaza : Fiche d’information sur les Enfants et l’Education

Gaza - 01-08-2009
Par OCHA
Dans le cadre de l'appel à une ouverture immédiate des frontières de Gaza lancé par le Coordinateur humanitaire de l'ONU, représentant les agences d'aide de l'ONU dans les Territoires Palestiniens Occupés (TPO) et l'Association des Agences de Développement Internationales (AIDA), représentant au moins 25 ONGs, OCHA a publié une fiche d'information sur la situation actuelle des enfants et de l'Education dans la Bande de Gaza


LE NOMBRE :
Plus de la moitié de la population de Gaza -– 780,578, soit 53% – a moins de 18 ans .

ACCES A L’EDUCATION:
Il y a 640 écoles à Gaza – 383 écoles gouvernementales, 221 écoles de l’UNRWA et 36 écoles privées, qui accueillent en tout 441 452 étudiants .

L'impossibilité pour les étudiants de niveau universitaire et post-universitaire de voyager afin de poursuivre leurs études dans des domaines spécialisés empêche le développement intellectuel des jeunes adultes dans la bande de Gaza.

Entre Juillet et Septembre 2008, seuls 70 étudiants ont réussi à sortir de Gaza via Erez, alors que des centaines d'autres sont restés coincés en raison de la nécessité d'une escorte diplomatique nouvellement instaurée par les autorités israéliennes.

Plus de 1000 étudiants de Gaza s’inscrivent dans des universités du monde entier chaque année, mais comme il n'y a pas d'organisme officiel ou de réseau pour coordonner leurs demandes de sorties, il est difficile de savoir combien d'élèves veulent étudier à l'étranger cette année.


SURPOPULATION :
Environ 88% des écoles de l'UNRWA et 82% des écoles publiques fonctionnent sur un système de roulement pour tenir compte du nombre élevé d'étudiants. Les restrictions liées au blocus font qu'il est difficile d'investir dans la construction de nouvelles écoles ou la réparation des écoles endommagées.

Dans le nord de Gaza, 9.000 élèves de 15 écoles endommagées ont été accueillis dans 73 écoles du même secteur. 4000 d'entre eux ont été mis dans deux écoles. Environ 1.200 élèves du secondaire dans les écoles gouvernementales du nord de la bande de Gaza risquent de ne pas trouver de place pour l'année scolaire 2009/2010.


RESULTATS EN BAISSE:
Dans les écoles gouvernementales, la fréquentation scolaire et les performances ont diminué en raison du vieillissement de l'infrastructure d'éducation, la surpopulation, et des fréquentes perturbations causées par les opérations militaires. Au cours du premier semestre de l’année scolaire 2007-2008, seuls 20% des 16,000 élèves de 6ème année à Gaza ont passé leurs examens normaux en Math, Sciences, Anglais et Arabe.



IMPACT DE L’OFFENSIVE ISRAELIENNE:

INFRASTRUCTURE:
L’Opération Plomb Durci a eu des conséquences dévastatrices sur le système éducatif déjà affaibli en raison du blocus. Au cours de l'offensive militaire, au moins 280 écoles et jardins d'enfants ont été endommagées ou gravement endommagés, et 18 écoles ont été détruites (8 écoles gouvernementales, 2 écoles privées et 8 jardins d'enfants).

Six des écoles publiques détruites se trouvent dans le nord de la bande de Gaza, affectant près de 9000 étudiants qui ont dû se réinstaller dans d'autres écoles.

Six bâtiments universitaires ont été détruits et 16 ont été endommagés.


ENSEIGNANTS ET ETUDIANTS:
Selon le ministère de l'Education et de l'Enseignement Supérieur (MEHE), 164 étudiants et 12 enseignants de ses écoles ont été tués au cours de l'offensive militaire israélienne, 98 étudiants ont été tués au nord de Gaza. 454 étudiants et 5 enseignants ont été blessés.
86 enfants et 3 enseignants qui fréquentent les écoles de l'UNRWA ont été tués et 402 étudiants et 14 enseignants de ces écoles ont été blessés.

Les écoliers, dont des milliers ont perdu des membres de leur famille et/ou leurs maisons, continuent de souffrir de traumatismes et d'anxiété et ont besoin de soutien psycho-social et d’activités ludiques et récréatives

Déplacement: Au plus fort de l’offensive, près de 51,000 individus, don’t environ 28,560 enfants, ont cherché refuge dans 44 écoles de l’UNRWA dans l’ensemble de la Bande de Gaza , causant une usure considérable des classes, des installations sanitaires et des meubles.


MATERIAUX DE RECONSTRUCTION:
Selon le Ministère de l'Education et de l'Enseignement Supérieur, il faut construire 105 nouvelles écoles en fonction de l'augmentation annuelle de la population étudiante. Les matériaux de construction nécessaires comprennent des éléments tels que 25.000 tonnes de barres de fer, 40.000 tonnes de ciment.


CONSEQUENCES DE LA MAUVAISE ALIMENTATION:
Environ 1/5ème des enfants d’âge scolaire manquent d’iode. La fréquence de l'anémie chez les enfants de 9 à 12 mois est de 61,6% et chez les femmes enceintes, cette fréquence est d'environ 29% et 22% des enfants de 12 à 59 mois manquent de vitamine A.
Traduction : MG pour ISM

Réfugiés palestiniens: près de 5 millions (rapport OLP)



18:13|01/ 08/ 2009

LE CAIRE, 1er août - RIA Novosti. Le nombre de réfugiés palestinien est proche de 4,8 millions et continue de croître, lit-on dans un rapport publié samedi par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Rédigé en prévision d'une conférence sur les réfugiés palestiniens au siège de la Ligue arabe le rapport est basé sur les données fournies par l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens.

Selon le document, près de 44% des réfugiés palestiniens résident en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, le reste dans des pays arabes tels que le Liban, la Syrie et la Jordanie, ainsi que dans d'autres pays.

La situation la plus désastreuse s'est créée à Gaza qui vit depuis deux ans dans les conditions d'un blocus international. Dans ce territoire, la moitié des réfugiés vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

Au sein des réfugiés, on dénombre bien plus de chômeurs que parmi ceux qui vivent dans leurs propres maisons. Pourtant, les réfugiés devancent leurs compatriotes en termes de croissance démographique.

Les autorités palestiniens et les pays arabes insistent sur le retour des réfugiés à leurs terres, conformément aux résolutions de l'ONU. De l'avis des Arabes, le règlement du problème des réfugiés palestiniens est une des questions clefs d'un règlement de paix avec Israël.

Dans le même temps Israël s'oppose avec résolution au retour massif des Palestiniens.

La résistance populaire: Al-Qods restera la capitale de la Palestine en dépit des tentatives de sa judaïsation

01 Août 2009

Damas / Le mouvement de la résistance populaire palestinienne a affirmé que la ville sainte d'al-Qods resterait la capitale de la Palestine en dépit de toutes les tentatives des autorités de l'occupation israélienne de la judaïsation.

Dans un communiqué rapporté par l'agence d'informations /Qudsnet/, le mouvement appelle à l'affrontement de toutes les tentatives de l'occupant visant à porter atteinte à la mosquée al-Aqsa et à la ville sainte.

Le mouvement a réclamé aux factions de la résistance de réagir face aux crimes de l'occupation et de ses colons et appelé les officiels arabes et islamiques à appuyer les droits palestiniens et à démasquer les pratiques de l'occupant israélien et ses crimes contre le peuple palestinien et ses lieux saints.

A. Chatta / GH. H

sana.sy

Les forces d'occupation israéliennes continuent leur ravage des récoltes des Palestiniens de Gaza

01 Août 2009

Damas / Poursuivant leur ligne de destruction des récoltes des Palestiniens, les forces d'occupation israéliennes ont mis le feu aujourd'hui dans des dizaines de dunums de terres agricoles près du passage de Beit Hanoun au nord de Gaza.

Des sources palestiniennes parlant à l'agence palestinienne d'information Wafa ont indiqué que des soldats débarquant de deux véhicules militaires de type Hamer ont mis le feu dans les récoltes de blé et d'orge dans les terres palestiniennes à l'est du passage de Beit Hanoun, après quoi ils ont tiré intensivement sur tout être vivant dans la région.

Gh.H.

sana.sy


Le Fatah dit non à « l’Etat juif »

Son congrès devrait l’adopter

Le Fatah, parti du président palestinien Mahmoud Abbas, qui tiendra son congrès général mardi prochain, refuse de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif, selon un projet de programme politique obtenu samedi par l’AFP.



D’après ce texte qui va être soumis au sixième congrès de cette formation lors de sa réunion le 4 août à Bethléem (Cisjordanie), le Fatah affirme « son refus de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif », comme l’a exigé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. « Nous refusons de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif afin de protéger les droits des réfugiés » palestiniens, pour lesquels le document réclame « une solution juste basée sur les résolutions internationales ». Les Palestiniens craignent notamment que cette reconnaissance revienne pour eux à renoncer au « droit au retour » des réfugiés. Israël se définit, selon une loi fondamentale, comme « Etat juif et démocratique », tout en comptant 1,3 million de citoyens arabes. Il s’agit des descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l’Etat juif.

Ils représentent 20% de sa population. En avril, M. Netanyahu, soumis à de fortes pressions internationales, notamment de Washington, a accepté le principe d’un Etat palestinien, tout en posant des conditions draconiennes. Il a notamment exigé la démilitarisation de cet Etat et la reconnaissance par la direction palestinienne d’Israël comme « Etat du peuple juif ». Le programme du Fatah affirme en outre la volonté des Palestiniens de « reprendre l’initiative afin de sortir les négociations de paix de l’impasse soulignant que la base des négociations avec Israël doit être l’initiative de paix arabe ». L’Arabie Saoudite a lancé en 2002 cette initiative appelant l’ensemble des pays arabes à établir des liens diplomatiques avec Israël en échange du retrait israélien de tous les territoires occupés depuis 1967. Elle appelle à la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza avec Jérusalem pour capitale.



Par R. I.

elwatan.com

Tractations américano-israéliennes sur des sanctions contre l’Iran

publié le samedi 1er août 2009

Leila Mazboudi
Selon le quotidien palestinien en ligne Arabs 48, citant des sources israéliennes, les tractations avaient pour but de coordonner leurs actions contre l’Iran, en l’occurrence les sanctions suggérées par les Américains, au cas où la direction iranienne refuse la proposition de dialogue suggérée par le président américain pour la fin du mois de septembre prochain.

La semaine passée a été marquée par des visites de plus d’un responsable américain pour l’entité sioniste. Plusieurs bruits ont circulé sur la teneur des tractations, notamment celles qui ont eu lieu entre l’équipe présidée par le conseiller à la sécurité du président américain James Jones, et l’équipe israélienne à laquelle ont participé entre autre le conseiller israélien à la sécurité nationale Auzi Arad, le chef du Mossad Meïr Dagan, celui des renseignements militaires Amos Yedline .

Selon le quotidien palestinien en ligne Arabs 48, citant des sources israéliennes, les tractations avaient pour but de coordonner leurs actions contre l’Iran, en l’occurrence les sanctions suggérées par les Américains, au cas où la direction iranienne refuse la proposition de dialogue suggérée par le président américain pour la fin du mois de septembre prochain.

Parmi ces sanctions sont envisagées celles visant le secteur énergétique iranien, et qui consistent à réduire considérablement l’exportation à l’Iran du pétrole manufacturé, sachant que l’Iran souffre du manque d’infrastructure pour les raffineries de pétrole, malgré les quantités énormes qu’il possède, en raison du blocus dont il fait l’objet.

D’autres sanctions sont également en vue en matière financière, celles de prohiber les assurances des contrats effectuées avec l’Iran, ce qui aurait pour but de réduire son commerce avec les autres pays. Il y est également question de sanctionner les sociétés qui opèrent avec Téhéran, et d’exercer des pressions contre les pays qui voudraient venir remplir le vide , en particulier en Asie.

Les Américains seraient en train d’étudier l’éventualité d’interdire aux bateaux iraniens d’accoster sur les ports occidentaux, et aux avions d’atterrir dans les aéroports occidentaux.

Français, Britanniques et Allemands seraient déjà au courant de ces mesures qui devraient être également discutées avec les Russes qui refusent jusqu’à présent d’accentuer les sanctions contre l’Iran. Alors que le président américain devrait se rendre en Chine pour l’enrôler dans la mobilisation contre l’Iran, sachant que Pékin entretient des relations économiques très importantes avec Téhéran. En d’une fin de non recevoir de la part de ces deux derniers pays, les Américains envisagent des sanctions en dehors du cadre des Nations Unies.

Selon d’autres sources israéliennes, rapportée par Arabs 48, les Américains ont aussi demandé aux Israéliens de baisser le ton de leurs exigences concernant le sujet iranien, et de cesser leurs jeux médiatiques, pour donner l’occasion à la diplomatie d’évaluer la situation.