mardi 11 janvier 2011

Les représentants européens appellent l'UE à reconnaître El Qods-Est comme capitale du futur Etat

10-01-2011
Les représentants des pays européens à El  Qods et à Ramallah en Cisjordanie ont appelé, hier, l'Union européenne (UE)  à reconnaître El Qods-Est comme la capitale du futur Etat palestinien indépendant,  a rapporté une source médiatique.        
La même source a précisé que cet appel a été lancé dans un rapport adressé  récemment à l'UE par les représentants européens, lui demandant la reconnaissance  d'El Qods-Est comme capitale du futur Etat palestinien, sans attendre un accord  politique entre Palestiniens et Israéliens, ce qui requiert une opposition à  toutes les mesures israéliennes prises à El Qods-Est.  Selon la même source, les représentants européens dans les territoires  palestiniens occupés ont également réclamé de l'UE "un boycott total des activités"  de l'entité sioniste à El Qods-Est, ainsi que des produits des commerçants et colons juifs dans la région.  Ils ont également demandé de reconnaître les bureaux de l'Organisation  de la Libération de la Palestine (OLP) situés à El Qods-est.

Le Pérou envisage une reconnaissance de l'État palestinien

10 janvier 2011
Agence France-Presse
Lima
Le Pérou «étudie sérieusement» une reconnaissance de la Palestine comme État indépendant, dans la foulée d'une demi-douzaine de pays latino-américains depuis un mois, dont l'Argentine et le Brésil, a indiqué lundi le chef de la diplomatie péruvienne.
«Nous étudions sérieusement cette possibilité», a indiqué le ministre José Garcia Belaunde à l'AFP, suggérant qu'une décision pourrait intervenir dans les prochaines semaines.
Selon des sources diplomatiques, l'annonce devrait avoir lieu d'ici le sommet Amérique du Sud-Pays Arabes (ASPA) à Lima du 13 au 16 février.
Depuis plus d'un mois, cinq pays latino-américains, le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, l'Équateur puis le Chili vendredi, ont reconnu la Palestine comme étant un État indépendant. L'Uruguay a annoncé qu'il le ferait en 2011.
Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et le Costa Rica le reconnaissaient déjà, comme une centaine de pays dans le monde.
La plupart des pays latino-américains, dans le sillage du Brésil, l'ont reconnu sur la base des frontières de 1967, c'est-à-dire les lignes d'avant la guerre israélo-arabe des Six Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
Le Chili pour sa part s'est abstenu de mentionner un tracé de frontières, exprimant un soutien au processus de paix en cours chapeauté par les États-Unis, pour «résoudre les problèmes».
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La résistance palestinienne tire plusieurs roquettes sur Israël ; deux travailleurs étrangers blessés


Israel - 10-01-2011
Par Saed Bannoura 
Au moins six roquettes artisanales ont été tirées depuis la Bande de Gaza sur le sud d'Israël samedi, dont une a atterri dans un kibboutz (coopérative agricole) à Sha'ar Hanegev, selon des sources israéliennes. La branche armée du Jihad Islamique à Gaza a revendiqué la responsabilité de l'attaque, qui visait une base militaire, ont-ils précisé.
Les roquettes tirées par les factions de la résistance palestinienne à Gaza sont des engins artisanaux sommaires généralement construits à partir de tuyaux de métal et de dynamite, avec lesquels il est impossible de viser avec un quelconque degré de précision.
En plus de la roquette qui a blessé les travailleurs étrangers, une autre roquette est tombée sur une route à l'extérieur du kibboutz. Des éclats de celle-ci ont touché le pare-brise d'un camion qui roulait sur la route et l'ont cassé.
Les travailleurs, qui ont été importés de Thaïlande par Israël pour travailler dans les usines et les champs pour remplacer les ouvriers palestiniens maintenant emprisonnés à Gaza, vivent dans un baraquement près d'une étable qui abrite le bétail du kibboutz.
La roquette a atterri entre leur baraquement et l'étable ; l'éclat a blessé un ouvrier à la poitrine et l'autre à la jambe.
Selon les sources médicales israéliennes, les deux hommes ont été transportés au Centre médical Soroka à Beer Sheba. Dès que la roquette a touché le kibboutz, les sirènes ont retenti dans toute la région et les Israéliens vivant dans le secteur ont été enjoint d'aller dans les abris d'urgence.
La plupart des roquettes palestiniennes tirées depuis Gaza sur le sud d'Israël tombent dans le désert du Néguev, sans causer le moindre dommage. Parfois, une d'entre elles touche une zone peuplée. 6 personnes ont été tuées par ces roquettes artisanales depuis 2005. Dans la même période, plus de 3.000 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens et des colons – dont 80% étaient des civils, selon les statistiques médicales palestiniennes.
Traduction : MR pour ISM 

Lettre à madame Martine AUBRY, "amie d'Israël"

France - 10-01-2011
Par Mireille Gabrelle

publiée sur le blog de Jean Lévy, canempechepasnicolas, le 7 janvier 2011. 
Nous sommes rassemblés et manifestons aujourd'hui lundi 27 décembre 2010, deux ans après la barbarie sioniste à Gaza, deux ans après une nouvelle guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Les mots peuvent déplaire aux « amis d'Israël », mais les mots ont un sens : un génocide est le massacre soigneusement planifié et exécuté d'un groupe humain. L'opération sioniste dite « Plomb durci » l'a été.
Avec le feu vert de l'Europe et la complicité de la France.




















Réception du criminel de guerre Ehud Barak, ministre socialiste israélien de la Guerre, au Conseil de l’Internationale Socialiste, le 15 novembre 2010 (source : Réunion Conseil IS)

Nous sommes ici, ce soir, pour rendre hommage à la Résistance palestinienne, et exiger l'application des droits nationaux du peuple palestinien et des sanctions immédiates contre Israël. Pourquoi cette totale impunité pour un Etat qui n'a cessé d'être au-dessus de toutes les lois ? L'Etat d'Israël n'est-il donc pas un Etat comme les autres ? Certes non !
Suite aux horreurs antisémites commises sur le sol européen pendant des siècles et à la collaboration avec le régime nazi, l'Europe a réalisé un vieux rêve impérialiste et a créé un nouveau monstre : un Etat colonial et raciste.
Un Etat créé par des Européens pour des Européens.
Un gendarme de l'Occident au Proche Orient.
Cette « bête immonde », né par la guerre et le nettoyage ethnique d'un peuple ne vit, depuis sa création en 1947, que par le sang et les destructions. L'impérialisme des Etats-Unis d'Amérique du Nord en a quasiment fait son 51ème Etat, puis quelques valets arabes ont rejoint le maître.
La France aussi a ses valets.
Certains se cachent derrière des discours de tolérance et de paix, de la poudre aux yeux pour taire et cacher la réalité, celle d'une occupation militaire et d'une colonisation qui a réduit la Palestine historique à quelques confettis cernés par un mur d'apartheid, des barbelés et des centaines de barrages tenus par une soldatesque juvénile portant l'uniforme sioniste, qui empêche les enfants palestiniens d'aller à l'école, les femmes palestiniennes d'accéder à l'hôpital pour accoucher, qui humilient quotidiennement des hommes et des vieillards.
Parmi les « amis d'Israël », il y a le socialiste Bertrand Delanoë, le maire de Paris, dont nous pourrions évoquer le cas tant la liste de ses marques d'allégeance à l'Etat sioniste est longue.
Mais nous sommes à Lille et vivons à la Lille ou dans sa communauté urbaine. Et à Lille, le premier magistrat de la ville est Martine Aubry, qui se trouve être aussi la Secrétaire général du Parti socialiste français. C'est donc à vous que cette lettre s'adresse.
Madame Aubry, votre parti est depuis toujours lié au mouvement sioniste, dont l'idéologie raciste fut reconnue en 1975 par la résolution 3379 de l'ONU. Aux conquêtes coloniales en Palestine, au Liban, en Syrie, en Égypte, le mouvement sioniste trouva, dans votre parti, un soutien inconditionnel. Celui qui, en 1956, était à votre place à la tête des socialistes, Guy Mollet, également chef du gouvernement français de l'époque, organisa et programma avec les Anglais et les Israéliens, le bombardement de l'Égypte, parce qu'il lui était insupportable que cet Etat arabe puisse être indépendant.
Votre parti, madame Aubry, est lié, depuis sa création, au Parti Travailliste israélien, celui qui gouverne aujourd'hui avec les fascistes Netanyahou et Lieberman. Le Parti Socialiste que vous dirigez a accueilli, VOUS avez accueilli, madame Aubry, du 14 au 16 novembre 2010, à Paris, au Conseil de l'Internationale Socialiste, le criminel de guerre Ehud Barak, le ministre socialiste israélien de la Guerre*. Que vous appelez sans doute « ministre de la Défense », une couche de vernis qui ne nous fera pas oublier que ce militaire de carrière a participé à tous les massacres, en particulier celui de Sabra et Chatila en 1982. C'est ce même ami qui ordonna, à partir du 27 décembre 2008, les bombardements aériens, terrestres et maritimes sur un million et demi d'enfants, de femmes et d'hommes assiégés par un blocus dont aucun qualificatif ne pourrait décrire la cruauté.
La participation de représentants politiques palestiniens à vos Conseils de l'Internationale Socialiste ne blanchit nullement votre collaboration avec l'occupant.
Cette grande réunion familiale à Paris faisait suite à un autre moment convivial avec vos amis sionistes : au début de ce même mois de novembre, vous êtes allée, madame Aubry, au repas du CRIF à Lille. C'est votre liberté. La nôtre est de dire ou de rappeler aux amis rassemblés ce soir ce qu'est le CRIF. Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, qui prétend représenter la communauté juive, est un porte parole d'Israël en France, une officine sioniste qui manifeste publiquement son soutien à l'Etat colonial. Le CRIF choisit ses invités. Le Parti Communiste et les Verts ne le sont pas. L'Union Juive Française pour la Paix non plus. C'est un très grand honneur en fait de ne pas l'être. En particulier lorsque le CRIF fait d'Eric Besson, ministre de « l'identité nationale et de l'immigration », le président d'honneur du dîner. Le Parti socialiste, lui, honore et est toujours honoré de se retrouver entre amis d'Israël avec l'UMP. Cette année, madame Aubry, vous vous êtes honorée deux fois au dîner du CRIF : en février à Paris, en novembre à Lille. Y discutiez-vous, avec Brice, Rama ou Roselyne, alors ministre de la santé, des brûlures au phosphore blanc sur la chair des nourrissons palestiniens ? Ou peut-être bien des bombes à fragmentation qui, quotidiennement, continuent de faire des victimes, en Palestine comme au Liban. Qui sont les terroristes, madame Aubry ?
A Lille, le CRIF est dirigé par Charles Sulman. Qui préside également la LICRA régionale. LICRA signifie Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme. Que penser de cette association qui prétend lutter contre le racisme, quand elle déclare que les propos racistes tenus par le ministre Hortefeux à l'encontre d'un « Auvergnat » sont une « polémique politico-médiatique ». D'ailleurs, à l'issue d'une rencontre avec Brice Hortefeux, la LICRA annonce que « l'affaire est close ». Voilà donc là un bel exemple de combat antiraciste mené par cette association.
Depuis, la justice, elle, a tranché, et a condamné l'ami de la LICRA pour « injure à caractère raciale ».
Charles Sulman cumule donc les mandats, lui qui dirige en même temps, dans la région, la LICRA et le CRIF. Nous ne sommes pas naïfs, et ne pensons pas que vous le soyez, madame Aubry. Nous avons les mêmes informations et savons que monsieur Sulman, tout en tenant des discours sur la tolérance et la paix, est un soutien inconditionnel à la politique coloniale d'Israël. On ne peut prôner la paix en défendant l'occupation militaire et légitimant un blocus criminel. Nous ne sommes pas dupes de ce subterfuge et de cette manipulation mentale.
Mais l'arme de la désinformation et l'arsenal sémantique utilisés par « les amis d'Israël »et les médias perdent de leur puissance. Ils ont sans doute réussi à faire croire que Yitzhak Rabin fut l'artisan de la paix, tandis que d'une main il signait des «accords» et, de l'autre, l'ordre d'expulser des familles palestiniennes de leurs terres pour y construire de nouvelles colonies ; voyez-vous, madame Aubry, les Palestiniens pensent au contraire que l'homme de paix qui donna l'ordre aux soldats israéliens de « briser les os » des enfants de l'Intifada, voulait avant tout mettre un terme à l'image désastreuse de son Etat.
Il a reconnu l'OLP ?
Il a serré la main de Yasser Arafat ?
Ces faits ont-ils changé la politique coloniale d'Israël ?
Non, madame Aubry, jusqu'à son assassinat par un Israélien, Rabin a non seulement conservé toutes les colonies mais en a assuré l'expansion en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est. Ce n'est pas un point de vue, ce sont les faits. Oslo fut une grande victoire pour l'Etat colonial, pas pour la justice, pas pour l'application des droits nationaux du peuple palestinien.
Depuis, madame Aubry, votre parti a soutenu tous les « processus » et autre « traité », « accords », « conférence », « feuille de route » et « négociations » qui ne sont rien d'autre que du temps laissé aux colons pour réaliser le projet sioniste du Grand Israël. Cela n'est pas non plus un point de vue, madame Aubry : que reste-t-il aujourd'hui de la Palestine historique ? Moins de 10% !
Faut-il vous mettre la carte de l'évolution de la Palestine en permanence sous les yeux pour que vous vous rendiez compte de ce qu'est le sionisme ?
Cet Etat que vous dites être démocratique n'a pas de frontière. Il est le seul Etat au monde à ne pas avoir de frontières.
C'est un Etat qui n'a pas de Constitution.
Cette démocratie, madame Aubry, emprisonne et torture des enfants ; cette démocratie bombarde à l'uranium des écoles et des hôpitaux, cette démocratie, madame Aubry, gaze une population assiégée. Certes, Israël est démocratique, vous n'avez pas tort : le parlement israélien a reçu il y a quelques jours et avec les honneurs une délégation de plus de 30 responsables politiques européens d'extrême droite. La délégation a même été reçue par le maire travailliste de Sdérot, nom hébreu donné à la colonie construite sur le village de Najd, nettoyé ethniquement en 1948 et dont le nom arabe a été effacé par Ben Gourion, le fondateur de votre parti frère. La démocratie israélienne, c'est le tapis rouge déroulé pour l'extrême droite européenne et l'expulsion manu-militari de citoyens souhaitant se rendre en Palestine en ces jours de Noël.
Êtes-vous seulement déjà allée à Bethléem, madame Aubry ?
Ou à Hébron ?
Ou à Gaza peut-être ?
Dîner avec des inconditionnels de « Plomb durci », oui !
Défiler pour exiger l'arrêt des massacres à Gaza et l'application du droit, non !
Ni vous ni votre parti n'avez participé, ne serait-ce que 5 minutes, à l'une des nombreuses manifestations à Lille, en janvier 2009.
Vous seriez bien venue mais à la condition que nous abandonnions les mots d'ordre justes : les mots « massacres », « Etat criminel » et « complicité de la France ». A la condition de travestir la réalité.
Vous, vous souhaitiez que le mot d'ordre des manifestations soit « la paix ».
Le même mot que le colonisateur utilise à souhait pour leurrer les ignorants. Nous ne le sommes pas, madame Aubry, la Communauté Palestinienne du Nord non plus, ni aucune des dizaines d'associations et d'organisations qui appelèrent à manifester et qui savent trop bien ce que l'utilisation de ce mot, brandi sans exiger et contraindre le voleur et le violeur à l'application du droit, a de manipulateur. On ne vous a pas vu donc. Vous avez eu le temps, du coup, de vous atteler à rédiger un communiqué dans lequel vous rappeliez le « droit à la sécurité d'Israël ».
Dans un communiqué du 7 janvier 2009, le parti que vous dirigez alors depuis quelques semaines, rappelle qu'il « vise à la fois l'existence d'un Etat palestinien viable et la sécurité d'Israël », à l'instant même où un million et demi de Palestiniens assiégés ne pouvaient fuir la barbarie qui s'abattait par ciel, par terre et par mer. « Un État palestinien viable » osiez-vous écrire, alors que les bombes pleuvaient au même moment sur des milliers d'habitations, de bâtiments commerciaux et d'infrastructures nécessaires à tout « Etat viable ».
Quant à oser évoquer la « sécurité d'Israël », alors que cet Etat est l'un des plus puissants Etat militaire et nucléaire au monde, qu'il possède ce qui se fait de plus sophistiqué pour tuer, blesser, détruire et mutiler, l'indignité est un bien faible mot pour qualifier ce communiqué.
Mais pouvons-nous sincèrement être indignés, alors que votre fausse neutralité concernant Israël, renvoyant dos à dos l'occupant et l'occupé, le bourreau et sa victime, est une constante de votre parti ? Alors que vous vous permettez d'« exiger » quand il s'agit du nucléaire civil iranien, mais que vous restez étrangement muette sur les centaines de têtes nucléaires israéliennes.
Hier, ni vous ni votre parti n'étiez avec les milliers de familles dans les rues de Lille ; ce soir non plus. Seules les associations de défense des droits humains, les organisations antiracistes, les partis politiques qui n'ont pas de gauche que le nom, et l'Union Juive Française pour la Paix ont répondu à l'appel de ce soir :
« Gaza, on n'oublie pas ! », « Boycott Israël ! ».
Sans doute avez-vous beaucoup mieux à faire. Peut-être rédigez-vous un témoignage de solidarité à Jamila, jeune palestinienne de Gaza, amputée des 2 jambes par un missile israélien, ou français, missile tombée sur sa maison, et qui a tué plusieurs membres de sa famille. Jamila est actuellement en soin à Calais et l'un de ses projets est d'être journaliste.
Pour dire au monde ce que vous et vos amis taisez.
Ou bien peut-être rédigez-vous une nouvelle déclaration condamnant les pacifistes qui appellent au Boycott-Désinvestissement-Sanctions contre Israël. Saluons au passage le courage des « deux, trois » élus socialistes, comme vous les avez nommés, qui soutiennent cette campagne internationale de boycott.
Vous osez déclarer, madame Aubry, que les citoyens du monde entier qui répondent à l'appel du peuple palestinien à boycotter Israël « portent l'intolérance et la haine ».
Vous ne manquez pas de cynisme, madame Aubry !
Comment comptez-vous rendre aux Palestiniens leurs terres, leur eau, leurs oliviers ? Comment comptez-vous cesser le boycott, depuis plus de 63 ans, des produits palestiniens ? Oui, madame Aubry, nous avons la haine de la guerre, de la guerre coloniale, de la guerre impérialiste. Oui, madame Aubry, nous sommes intolérants : à l'apartheid, à l'occupation, à la colonisation ! Et vous, que tolérez-vous en Palestine occupée ? La vérité est, madame Aubry, que ni vous ni votre parti ne voulez rendre au peuple palestinien la terre qui lui a été spoliée.
Certains de vos camarades du « camp de la paix » veulent bien avouer qu'il y a eu vol, après tout, ça ne coûte rien. Mais renoncer au butin et le restituer au propriétaire est impossible car contraire au projet colonial, au projet sioniste que votre organisation politique défend. Vous êtes donc, madame Aubry, en toute objectivité, dans le camp des hypocrites.
Il n'y a aucune symétrie entre un occupant et un occupé, entre un oppresseur et un opprimé.
Il n'y avait pas de symétrie entre l'occupant allemand et la Résistance française.
Il n'y en avait pas non plus entre l'occupant français et la Résistance algérienne.
Tout comme il n'y en avait pas entre l'occupant yankee et la Résistance vietnamienne.
Non, madame Aubry, entre Jean Moulin, Missak Manouchian, Lucie Aubrac et l'armée nazie, il n'y avait pas de symétrie, pas de « processus de paix » ni de « négociations ».
Les bombardements allemands n'étaient pas une intervention « en réponse aux tirs » des résistants français.
Honte à vous et à votre parti !
Et cessez de prendre les citoyens pour des imbéciles. Ceux qui le sont sont dans le camp de la collaboration avec l'occupant, dans le camp de la complicité avec les criminels de guerre. Il n'y a pas trois camps dans une guerre de conquête, une guerre coloniale, il n'y en a que deux : celui de l'occupant qui est celui de la barbarie et de l'inhumanité.
Et le camp de l'occupé qui est celui de la Résistance à l'oppression.
C'est le camp de la justice, le camp de l'Humanité.
Il n'y a pas de troisième camp !
Nous avons choisi le nôtre, madame Aubry : c'est celui des peuples du Brésil, de l'Argentine, de la Bolivie et bientôt de l'Equateur qui ont reconnu officiellement l'Etat de Palestine libre et indépendant. Ces peuples qui savent, ô combien, ce que l'impérialisme a laissé d'atrocités et ce qu'il leur en coûte encore aujourd'hui de vouloir être libre et souverain.
Ce même impérialisme occidental qui, depuis plus d'un siècle, s'installe par la violence dans cette région du monde où un peuple, le peuple palestinien, ne demandait rien d'autre que de vivre en paix. L'olivier, symbole de la paix, madame Aubry, est quotidiennement détruit, brûlé, arraché, déraciné par les sionistes, ceux-là même que vous rencontrez à Safed pour « signer des partenariats » sur « le développement durable ».
Oui, c'est bien cela : sur le développement durable. C'est votre fameux troisième camp, celui du dialogue et de la collaboration. On en rirait si on n'en avait pas la nausée.
Mais les dernières positions que vous et votre parti avez prises, sur ce que vous appelez « le conflit au Proche-Orient » ou « le conflit israélo-palestinien », comme, en d'autres temps, vous auriez dit « le conflit franco-algérien » ou « le conflit germano-français », et votre offensive médiatique depuis quelques mois prouvent combien le boycott d'Israël est une arme citoyenne pacifique et unitaire efficace qui vous fait peur.
Oui, Israël peut trembler et tous ses petits soldats dans le monde aussi : Dominique Strauss-Kahn par exemple, le probable futur candidat de votre parti à la présidentielle, qui déclarait en 1991 (Revue Passages n° 35):
« En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l'ensemble de mes actions, j'essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d'Israël. ».
Placé à la tête du FMI avec l'aval de Sarkozy, nous n'avons pas de doute sur le fait que « DSK » ait ajouté sa pierre au mur de l'apartheid en Palestine. Dans la revue « Tribune Juive », cet affameur des peuples déclara :
« Chaque matin, je me lève en me demandant comment être utile à Israël ».
Nous, chaque matin, nous demandons comment être utile au respect du droit, comment mettre fin à la violation des droits les plus élémentaires d'un peuple spolié et assiégé, comment développer encore et partout la campagne citoyenne et internationale de boycott d'Israël. Vous pouvez trembler, Finkelkraut, Bernard Henri Levy, Adler, Boutih/Sopo et autres sionistes : à l'instar du boycott de l'apartheid en Afrique du Sud, le boycott d'Israël a entamé sa longue marche, sur tous les continents, tant que les droits légitimes du peuple palestinien ne seront pas appliqués. Israël et ses valets peuvent trembler car, en dépit de sa politique de la terreur et de la terre brûlée, les sionistes ont échoué.
En 63 ans, les sionistes ne sont pas parvenus à anéantir la Résistance et à soumettre le peuple palestinien.
Le combat du peuple palestinien est le nôtre, madame Aubry, parce que c'est un combat pour la justice et qu'il n'y a pas de paix sans justice.
Le chemin de la paix, madame Aubry, est de rompre toute relation avec la ville israélienne de Safed avec laquelle Lille est jumelée. Il est de rompre tout lien avec la ville israélienne de Haïfa où des délégations lilloises se sont rendues en 2009. Les maires de ces 2 villes ont justifié les massacres à Gaza et vous, madame Aubry, « tissez des liens d'amitié » avec eux.
Alors que les Israéliens anticolonialistes appellent aussi au boycott d'Israël, vous collaborez avec l'occupant en « signant des partenariats » avec lui. En agissant ainsi, Madame Aubry, vous participez, avec nos deniers, au développement d'un Etat colonial et raciste. Pas de jumelage avec Israël en notre nom, madame Aubry, nous refusons d'être complices de l'occupation de la Palestine. Pas en notre nom !
Le boycott de l'Afrique du Sud a contribué à la chute de l'apartheid, B.D.S. contribue déjà à la chute de l'apartheid israélien.
L'arme du boycott est légitime, quoi que vous puissiez déclarer, car toutes les armes d'un peuple occupé sont légitimes.

Ce qui ne l'est pas, c'est l'occupation !
Vive la Résistance du Peuple Palestinien !
Vive la solidarité internationale !
La Résistance vaincra !
Longue vie au Peuple Palestinien !

Mireille Gabrelle
27 décembre 2010

« Israël » menace d'une nouvelle offensive contre Gaza

10/01/2011  
Des ministres israéliens ont laissé planer dimanche la menace d'une nouvelle offensive contre la bande de Gaza.
Pour le vice-Premier ministre, Sylvan Shalom : "il n'est pas exclu de lancer une seconde opération +Plomb durci+ si l'escalade de violence se poursuit, même si personne ne le veut", et ce, en allusion aux tirs de roquettes en riposte aux agressions israéliennes. 
"S'il le faut, « Israël » durcira sa riposte. A mon avis toutes les options sont ouvertes" a ajouté Shalom. 
De son côté, le ministre de l'Information Yuli Edelstein, a déclaré aux journalistes qu’"il est tout à fait évident que la situation dans le sud est devenue intolérable". 
"Il faut adopter dorénavant une politique de tolérance zéro", a renchéri le ministre des Infrastructures nationales, Uzi Landau, du parti d'extrême-droite « Israël Beiteinou ». 
Quant au député du Parti travailliste (centre-gauche) Amir Peretz, ancien ministre de la guerre, qui réside dans la colonie de Sdérot, tout près de la bande de Gaza, a estimé pour sa part que "l'action de l'armée israélienne doit augmenter d'un cran, même s'il n'est pas encore question de conflagration globale".
 Il a ajouté que "la force de dissuasion de l'armée israélienne sur la zone des frontières avec la Bande de Gaza est en train de disparaître, au moment où le rôle des factions palestiniennes dans ce secteur agrandissent et améliorent leur force militaire".
Ces dernières semaines, des dizaines de Palestiniens ont été tués ou blessés par les raids israéliens contre la bande de Gaza.
Côté palestinien, des résistants ont riposté en tirant, selon des sources israéliennes, « au moins sept engins, des roquettes ou des obus de mortier ».
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Un avenir inconnu pour le Hamas

lundi 10 janvier 2011 - 06h:17
Salah Al-Naami - Al Ahram
La fin de la semaine dernière a été assez particulière pour Ibrahim Alyan, âgé de 59 ans car il y avait de bonnes raisons de se réjouir. Et pour cause, sa fille Riham a finalement réussi à décrocher un travail à plein temps comme enseignante au sein de l’une des écoles de Gaza Centre. En effet, Riham fait partie des 5400 frais émoulus que le Premier Ministre de Gaza, Ismail Haniyeh a décidé de recruter pour le deuxième semestre de l’année scolaire en cours.
Et ce n’est pas tout, Haniyeh a également annoncé que chaque enseignant recevra une augmentation de $100 et ce, en raison de la baisse du pouvoir d’achat du dollar US. Ainsi, il apparait qu’en dépit du blocus, le gouvernement Hamas et ses organismes avaient été capables de poursuivre leurs activités et d’assurer les services de base au public. C’est pourquoi, à la lumière des réalisations, mais aussi des échecs du Hamas pendant l’année 2010, on se demande ce que l’année 2011 réserve pour le mouvement.
Les réalisations du HAMAS
L’aspect sécuritaire s’inscrit dans le cadre des réalisations majeures du Hamas, enregistrées au cours de l’année 2010. En effet, le Hamas a réussi à maintenir la sécurité interne, chose qui n’a pas été assurée avant l’arrivée au pouvoir du mouvement. Aussi, il n’y a plus d’insécurité interne et de chaos organisé. Ce constat est sans doute caractérisé par le maintien de l’ordre dans les rues de la Bande de Gaza jusque tard dans la nuit et la baisse des attaques contre les leaders du groupe et ses institutions que certains responsables attribuent aux groupes djihadistes islamistes affiliés à Al-Qaeda et sa doctrine.
Ainsi, 2010 a été l’année où le Hamas a recueilli les fruits de ses efforts fournis pendant l’année 2009 dans le but de contrecarrer les leaders des groupes djihadistes à la suite des heurts et accrochages entre ces derniers et les forces de sécurité du Hamas.
En parallèle, contrairement à 2008 et à 2009, le mouvement laïc de l’opposition, en l’occurrence le Fatah, n’a pris aucune mesure sérieuse pour contester le contrôle du Hamas sur la Bande de Gaza. Durant les deux années écoulées, les forces de sécurité avaient découvert plusieurs réseaux planifiant des assassinats et des attentats à la bombe. Dans ce contexte, le gouvernement du Hamas a, pour la première fois depuis son accession au pouvoir, fait une illustration de confiance en exécutant deux individus condamnés pour avoir collaboré avec Israël et un troisième pour avoir été l’auteur de crimes. En fait, le Hamas n’attend point la permission du Président Palestinien Mahmoud Abbas pour opérer les peines de mort.
Cette année a aussi été marquée par le relâchement considérable du blocus sur Gaza, dû essentiellement au rôle joué par la Flottille de la Liberté et par des campagnes similaires. Pour rappel, Israël avait ce jour attaqué le bateau turc Mavi Marmara, tuant neuf militants turcs. Par voie de conséquence, la Turquie et la communauté internationale ont réagi avec véhémence, ce qui a poussé Tel Aviv à changer sa politique envers Gaza. En effet, constatant les changements stratégiques touchant ses relations avec la Turquie, désormais son ancien allié, le gouvernement du Premier Ministre Benyamin Netanyahu n’a eu d’autres choix que d’accepter de lever considérablement le siège.
C’est ainsi que le ravitaillement a été autorisé à entrer au lieu d’être passé en contrebande par les tunnels. Par ailleurs, même si Israël n’a donné le feu vert qu’aux biens de consommation, en interdisant le passage des matériaux de construction, le relâchement partiel du blocus, faut-il le souligner, a entrainé la baisse des prix et a presque mis un terme à la marchandise de contrebande via les tunnels reliant Gaza et l’Egypte.
Pour rappel, les évènements qui ont marqué la Flottille de la Liberté ont constitué un tournant pour l’opinion internationale qui a affiché son soutien pour Gaza et a fermement condamné les crimes israéliens contre le peuple Palestinien. En conséquence, le nombre des délégations arabes, musulmanes et internationales à venir manifester leur solidarité aux Palestiniens a nettement augmenté. Des dizaines de délégations européennes ont visité la Bande de Gaza, y compris des membres des parlements nationaux et du parlement européen. D’anciens responsables de la sécurité et d’anciens politiciens avaient aussi fait le déplacement, certains d’entre eux avaient discuté sur une éventuelle amélioration des relations entre le Hamas et l’ouest. Les délégations médicales venues à Gaza se sont multipliées et ont même effectué des milliers d’interventions chirurgicales.
Entre temps, le Hamas a, d’une manière générale, réussi à maintenir une trêve tacite avec Israël depuis que la majorité des groupes Palestiniens, à l’exception des groupes djihadistes qui entretiennent des relations tendues avec le Hamas, se sont engagés à respecter le cessez-le-feu.
Cet état des choses a permis au groupe, même avec des ressources limitées, de reconstruire la plupart de ses institutions. Le Hamas a aussi eu l’opportunité d’étayer sa puissance militaire en poursuivant l’acquisition d’armement en contrebande, y compris des armes arrivées à Gaza pour la première fois. Outre cela, le mouvement était en mesure de former ses cadres et ses membres, ainsi que de construire des fortifications et des tunnels.
Les échecs du HAMAS
Sur un autre front, l’année 2010 se rappellera d’un grand nombre d’échecs du Hamas. En dépit de l’élan de solidarité internationale suscité par les évènements de la Flottille de la Liberté, les pays du monde entier (arabes ou autres) n’ont affiché aucune vivacité pour reconnaitre le gouvernement du Hamas. A ce jour, le groupe continue de faire l’objet d’un boycott politique, excepté une poignée d’états arabes et musulmans. Les autres pays, quant à eux, refusent de collaborer avec le Hamas. Mais le véritable revers pour le mouvement durant l’année 2010 reste la détérioration de ses relations avec l’Egypte depuis que le groupe avait refusé de signer la proposition égyptienne de réconciliation.
Ainsi, les autorités égyptiennes ont suspendu le traitement de faveur consacré aux responsables du Hamas quand ils effectuaient des entrées et des sorties de Gaza ; les officiels avaient, à maintes reprises, été empêchés de quitter la Bande.
Pour sa part, l’Arabie Saoudite a, elle aussi, refusé de coopérer avec le gouvernement du Hamas, ou de coordonner les voyages durant les périodes de Hajj et de Omra (grand et petit pèlerinage) tandis qu’elle a été très coopérative et serviable avec le Ministère des Waqfs du gouvernement Salam Fayyad. Le personnel du gouvernement Haniyeh est devenu dépendant du gouvernement Fayyad. Les dissensions internes permanentes au sein du gouvernement de Gaza l’ont laissé à court de réalisations depuis que l’autorité de Ramallah a resserré l’étau autour du fonctionnement du cabinet de Haniyeh. La plupart des gazaouis ne peuvent pas quitter Gaza faute de passeports que le Ministère de l’Intérieur de Ramallah avait refusé de les délivrer.
Aussi, bien qu’Israël ait autorisé l’entrée de carburant pour alimenter l’unique centrale électrique à Gaza, le gouvernement Fayyad a refusé de régler la facture de l’importateur israélien. En effet, le gouvernement de Ramallah vise à recourir à toutes les méthodes possibles pour mettre la pression sur le gouvernement du Hamas.
Le HAMAS en 2011
Un défi majeur pour le Hamas se pointe à l’horizon avec l’avènement de la nouvelle année. Cette dernière est également porteuse d’une menace contre l’existence même et l’avenir du groupe à Gaza. Par exemple, le Hamas est conscient que c’est dans son intérêt de maintenir la trêve non officielle avec Israël, même si ce n’est qu’une question de temps. Il sait aussi que les deux années durant lesquelles il a renforcé son arsenal militaire ne suffiront certainement pas à dissuader Israël s’il prévoit une nouvelle guerre, à l’instar de la précédente. Si la guerre venait à éclater, le Hamas serait probablement ciblé de manière agressive.
Le dilemme du Hamas est ancré dans le fait que, d’une part il sait qu’il est incapable d’empêcher d’autres factions palestiniennes (surtout les groupuscules djihadistes) de lancer des attaques avec des missiles, d’autre part, il est facile pour ces groupes d’accuser le Hamas de défendre Israël. Même si les attaques de ces groupes djihadistes ne causent pas un tort majeur à Israël, elles lui offrent un prétexte pour faire la guerre contre Gaza. Dans cette perspective, Israël n’a pas manqué de rappeler que le Hamas sera le seul responsable si une action militaire venait à se produire puisqu’il est au pouvoir à Gaza. En fait, Gabi Ashkenazi, Chef d’Etat Major israélien a annoncé qu’il avait donné l’ordre de mettre des membres du Hamas dans le collimateur en réponse aux opérations conduites par d’autres groupes palestiniens.
C’est pourquoi, le Hamas sera dans une situation critique tant qu’il ne pourra pas empêcher l’action de petits groupes islamistes et le lancement de missiles. Il est ironique de constater que la seule raison qui retient Israël de renverser le Hamas par une offensive intense sur Gaza est qu’il n’y a aucune alternative Palestinienne ou Arabe pour gérer les affaires de la Bande. Dernièrement, Israël avait envisagé de reprendre les rênes dans la Bande de Gaza en l’occupant de nouveau.
Il faut donc reconnaitre que tous les indicateurs révèlent que la nouvelle année ne sera pas placée sous le signe de la fin des différends tant que les fractures inter-palestiniennes persistantes continuent de menacer la Bande de Gaza et d’agir de façon néfaste sur les moyens d’existence de la population. Le fossé qui s’est creusé entre les positions du Fatah et du Hamas est désormais insurmontable, et l’un des challenges majeurs qui se présente au Hamas demeure le boycott persistant de trois pays de taille, à savoir l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, et dont l’impact désavantageux affecte la capacité du groupe à gouverner.
En conclusion, le Hamas est actuellement confronté à des ennuis et problèmes insolubles, non pas parce qu’il est disposé ou non à agir et à faire quelque chose, mais parce que ses problèmes dépendent sur des développements internes, régionaux et internationaux que le mouvement ne peut contrôler. Par voie de conséquence, les leaders du groupe comptent sur deux facteurs de base : la patience et la détermination du peuple Palestinien et les développements régionaux qui couvriront les pertes du mouvement qui résultent des divisions internes et qui limiteront toute offensive provenant d’Israël.
(JPG)

http://weekly.ahram.org.eg/2010/102...
Traduction de l’anglais : Niha
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Les libéraux insultent Stéphane Hessel

publié le lundi 10 janvier 2011
Jean-Emmanuel Ducoin

 
Parce que Stéphane Hessel avoue que, aujourd’hui, sa « principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie », il se voit traîné dans la boue  [1]
De quoi le succès d’un livre est-il le signe  ? Et à partir de quel moment peut-on, doit-on considérer qu’il échappe à son auteur pour devenir un phénomène 
de société intergénérationnel s’affranchissant de tous les codes en vigueur  ? Depuis peu, le monde de l’édition et le petit microcosme parisien de toute l’intelligentsia médiacratique ne cessent de nous exprimer leur incrédulité – doublée d’une cynique stupéfaction.
En cause, l’incroyable destin du petit opuscule façon coup de poing publié par Stéphane Hessel, qui, à quatre-vingt-treize ans, jouissant d’une popularité au zénith, a d’ores et déjà touché le cœur et les tripes de 500.000 acheteurs. Vous avez bien lu  : Indignez-vous  ! (32 pages, 3 euros), qu’une petite maison d’édition du sud de la France (Indigène) a courageusement osé diffuser, affiche désormais l’un des tirages record de ces dernières années. Après une première sortie assez confidentielle, 850.000 exemplaires sont à ce jour sortis des imprimeries. Sachez-le  : tous se vendront, signe d’une époque moins consumériste et individualiste qu’on ne le croit.
Car pour une fois, le public en masse n’a pas attendu les sacro-saintes et habituelles prescriptions des éditocrates pour anticiper un engouement indépendant et authentiquement engagé. Cette sincérité d’achats spontanés a rencontré une autre sincérité  : celle de Stéphane Hessel.
Pour son parcours, sa ténacité, ses combats, son universalité jamais démentie. Tandis que l’époque nous convoque quotidiennement dans l’imposture des postures, dans la connivence du fric des copains et des coquins, dans la fabrique des répliques toutes faites et des fausses idoles télédiffusées, Stéphane Hessel nous rappelle tous à la citoyenneté et à l’honneur de notre pays : « L’actuelle dictature internationale des marchés financiers, écrit-il, menace la paix et la démocratie. (…) Nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l’héritage de la Résistance et de ses idéaux. Nous leur disons  : prenez le relais, indignez-vous ! »
Le croyez-vous  ? Cet homme en colère, qui a connu la Résistance, les camps, le secrétariat général de l’ONU avant de devenir diplomate, lui qui fut associé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, se voit depuis quelques jours raillé, critiqué, vilipendé, caricaturé… insulté. Des chroniqueurs du Figaro aux blogs du Monde, en passant par Causeur.fr ou l’Express, accrochez-vous bien… petit florilège.
Ainsi donc, puisque « l’indignation est le leitmotiv » de ce court livre et puisque « ceux qui l’achètent y voient un programme d’action, un bréviaire », il y aurait de quoi être « consterné tant le contenu manque de contenu ». Certains l’admettent pourtant  : « Qui pourrait décemment s’opposer aux grands principes, aux grands idéaux et aux grandes idées qui sont énoncées dans le livre d’Hessel  ? » Mais ce n’est pas tout. « Indignez-vous  ! Oui  ! mais dans le sens inverse demandé par Hessel. Pourquoi la France tarde tant à récuser un modèle social dépassé par le monde actuel  ? L’indignation, si elle s’accroche à un passé à bout de souffle, devient indigne. » Il y a pire  : « S’agit-il d’autre chose que d’une habile mise en scène de lui-même par un vieillard dont toutes les apparitions publiques révèlent l’immense plaisir narcissique d’avoir acquis le statut d’icône nationale  ? Parvenir à un très grand âge dans un état physique et mental acceptable relève d’une loterie qui ne tient compte ni des mérites, ni des mauvaises actions de ceux que le destin choisit. »
Sans parler du Proche-Orient bien sûr. Parce que Stéphane Hessel avoue que, aujourd’hui, sa « principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie », il se voit traîné dans la boue  : « Il y a aussi chez Hessel cette obsession anti-israélienne qui fait songer à la définition donnée jadis de l’antisémite par Pierre Larousse  : “Personne qui hait les juifs plus qu’il n’est raisonnable.” » Rappelons qu’en octobre dernier, l’historien Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, avait paraphrasé un texte de Voltaire pour évoquer, à propos de la Palestine, la figure de Stéphane Hessel  : « Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu’on ait envie de lui écraser la tête. » Honte à tous ces propagateurs de haine  !
L’indignation, à elle seule, avec sa petite colère sous le bras, ne renverse aucune montagne. Le discours de refus et de résistance peut s’avérer insuffisant, s’il reste dépourvu d’ambition d’à-venir et de projets aspirant à l’élévation de tous. Mais les libéraux jugent Hessel « irresponsable » en ces termes : « Brandir le programme du Conseil national de la Résistance pour faire honte aux gouvernants d’aujourd’hui relève au mieux de l’idiotie historique, au pire de l’imposture. »
Nous y voilà  ! Stéphane Hessel répond lui-même dans son livre  : « Tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance est remis en cause. Le pouvoir de l’argent, tellement combattu par la Résistance, n’a jamais été aussi grand, insolent, égoïste avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’État. » Par ces mots et tous les autres, le vieil homme montre à ceux qui n’en ont pas l’habitude la volonté de rendre possible ce qui est souhaitable – et résolument tourner le dos à tous ceux qui prônent l’indifférence et le renoncement.
Alors merci à lui.
publié sur le blog de Jean-Emmanuel Ducoin : http://larouetournehuma.blogspot.com/
relayé par l’Humanité
ajout de note : CL, Afps

Piqué au vif, Israël rejette les critiques de l’UE et des USA

11/01/2011
Piqué au vif par les fortes condamnations internationales, Israël a rejeté hier les critiques de l'UE et de Washington après la démolition d'un bâtiment historique au cœur d'un quartier arabe de Jérusalem-Est annexée. « L'action menée hier (dimanche) à l'hôtel Shepherd est le fait de personnes privées agissant dans le cadre de la loi israélienne. Le gouvernement n'était pas impliqué », a affirmé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.
« On ne peut attendre de l'État d'Israël qu'il impose une interdiction aux juifs d'acquérir des propriétés privées à Jérusalem. Aucun gouvernement démocratique ne peut imposer une telle interdiction et Israël ne le fera certainement pas », a ajouté le communiqué.
La destruction de la plus grande partie de l'ancien hôtel Shepherd, qui a servi de résidence à l'ex-grand mufti de Jérusalem Amine al-Husseini, dans le secteur oriental de la Ville sainte, pour construire à la place 20 logements destinés à des colons juifs, a soulevé un tollé international. À Bruxelles, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a condamné « fermement » la destruction de l'ancien hôtel. Les colonies « minent la confiance entre les parties et constituent un obstacle à la paix », a-t-elle estimé. Pour Paris, la démolition de l'hôtel Shepherd est un geste qui « fragilise la perspective d'un règlement durable du conflit » tandis que Londres a fait part de son opposition à des « actions provocatrices unilatérales, comme celle-ci, qui entravent les efforts pour reprendre les pourparlers » de paix. La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a dénoncé « cette évolution préoccupante qui compromet les efforts de paix visant à établir deux États pour parvenir à une solution ». Les négociations de paix, brièvement relancées en septembre à Washington après 20 mois d'arrêt, sont à nouveau suspendues, les Palestiniens exigeant la prolongation d'un moratoire de la colonisation juive, à laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est refusé.
L'Égypte « condamne » également la démolition de l'ancien hôtel et affirme que la poursuite des projets israéliens de colonisation mènera à une « nouvelle explosion de violences » dans les territoires palestiniens, prévient un communiqué des Affaires étrangères égyptiennes. Le communiqué dénonce « une tentative de judaïser la Ville sainte et de la vider de ses habitants palestiniens » et fait assumer à Israël la responsabilité de ses « politiques de provocations ». En Jordanie, le gouvernement « rejette et condamne fermement » cette démolition qui pourrait conduire à de l'« instabilité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Nasser Jawdeh, dans un communiqué. 

"Israël a ruiné toute chance" de reprise des négociations de paix

publié le lundi 10 janvier 2011
AFP

 
La démolition dimanche par Israël d’un ancien hôtel au cœur de Jérusalem-Est annexée, un bâtiment chargé de symbole pour les Palestiniens, sonne le glas des tentatives de reprise des négociations de paix, a estimé l’Autorité palestinienne.
« En opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains et mis fin à toute chance d’un retour aux négociations », a estimé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en exhortant Washington à intervenir contre de telles actions.
De son côté, le mouvement islamiste Hamas a dénoncé « une tentative de judaïser la ville et d’isoler la Vieille ville (de Jérusalem) des quartiers arabes voisins ».
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a dénoncé une « évolution préoccupante (qui) compromet les efforts de paix visant à établir deux États pour parvenir à une solution ». « En fin de compte, l’absence d’une solution dans ce conflit nuit à Israël, nuit aux Palestiniens, nuit aux États-Unis ainsi qu’à la communauté internationale » a déploré Mme Clinton.
La démolition de l’ancien hôtel Shepherd, dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, a été condamnée "fermement" par l’UE ainsi que par l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
« Je rappelle que les colonies sont illégales au regard du droit international », a affirmé le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton dans un communiqué, en soulignant que « Jérusalem-Est fait partie des territoires palestiniens occupés » et que « l’UE ne reconnaît pas son annexion ».
Israël a proclamé l’ensemble de la Ville sainte sa capitale « éternelle et indivisible », alors que les Palestiniens veulent établir dans la partie orientale la capitale de l’État auquel ils aspirent.
Les autorités israéliennes ont commencé à détruire dimanche matin toute une aile de l’ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée après son occupation en 1967, pour construire sur le site des logements destinés à des colons juifs [1].
Trois bulldozers ont démoli le bâtiment sous la protection de la police.
Ce projet, approuvé en mars 2010 par la municipalité, est chapeauté par l’homme d’affaires juif américain Irving Moskowitz, qui finance des organisations ultra-nationalistes encourageant la colonisation juive de la partie orientale de Jérusalem.
L’indignation des Palestiniens est d’autant plus vive que cette opération, qui s’inscrit pour ses promoteurs dans une stratégie de « judaïsation » de Jérusalem-Est, touche un bâtiment chargé d’histoire.
Il a appartenu en effet à la famille de l’ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu’à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis [2].
L’hôtel confisqué par les Britanniques après 1945, jusqu’à la fin de leur mandat en Palestine en 1948, a été saisi en 1967 par l’État d’Israël et revendu à l’homme d’affaires Moskowitz.
« L’État d’Israël démolit les propriétés palestiniennes les unes après les autres afin de nettoyer Jérusalem de son histoire, de son patrimoine et de ses habitants palestiniens », a protesté le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat.
« Tandis que Netanyahu poursuit sa campagne de relations publiques sur le processus de paix, sur le terrain il agit rapidement pour empêcher l’établissement d’un État souverain palestinien », a accusé M. Erakat.
Les négociations de paix, brièvement relancées en septembre à Washington après une suspension de 20 mois, sont à nouveau suspendues, les Palestiniens exigeant la prolongation d’un moratoire de la colonisation juive, à laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est refusé.
Compte tenu de cette impasse et d’une totale absence de perspective d’accord, même en cas de reprise des négociations, une résolution palestinienne condamnant la colonisation israélienne pourrait être mise au vote au Conseil de sécurité de l’ONU dès la semaine prochaine.
[1] voir aussi Michel Paul sur RFI

Israël démolit un ancien hôtel pour installer des colons dans Jérusalem-Est

Les autorités israéliennes ont commencé la destruction ce dimanche 9 janvier 2010 d’un ancien hôtel situé dans la partie orientale de Jérusalem, annexée pour y construire sur le site des logements destinés à des colons juifs. Trois bulldozers ont commencé sous la protection de la police à démolir une partie du bâtiment abritant l’ancien hôtel Shepherd, dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah.
C’est la fin d’un long combat. Il y a de cela plus de vingt ans, le millionnaire juif américain Irving Moskowitz avait acheté l’hôtel Shepherd, un bâtiment historique en plein cœur du quartier palestinien de Cheikh Jarrah, le quartier des ambassades de Jérusalem-Est.
Et ce dimanche 9 janvier au matin, trois bulldozers ont donc commencé à détruire une partie du bâtiment, sous la protection de la police. Une vingtaine de logements seront mis en chantier sur ce site dans un premier stade. Mais à long terme, c’est un quartier juif qui sera érigé.
Un manifestant palestinien a été appréhendé par les forces de l’ordre à la suite d’une altercation, mais les travaux de démolition se sont poursuivis sans autres incidents. La Cour suprême israélienne avait donné le feu-vert à la démolition de l’hôtel.
« Comme des voleurs dans la nuit »
Ce dimanche matin, le secrétaire général du mouvement israélien anti-colonisation « La Paix Maintenant » Yariv Oppenheimer accuse le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le maire israélien de Jérusalem Nir Barkat, « de s’aligner avec l’extrême droite, pour prendre le contrôle de Jérusalem-Est, comme des voleurs dans la nuit », dit-il.
« Je souhaite qu’il y ait beaucoup de quartiers juifs » affirme pour sa part Elisha Peleg, le président du groupe Likoud à Jérusalem, ajoutant : « Je souhaite qu’il y ait donc beaucoup de quartiers juifs pour que l’unité de la ville soit préservée ».
Et de fait, Moskovich, le millionnaire américain accusé, a acquis d’autres terrains à Jérusalem-Est, et certains sont déjà en construction.
[2] voir l’analyse de Gilbert Ashcar et Dominique Vidal : Le grand Mufti de Jérusalem et les sionistes révisionnistes
relayé par Canoe info
ajout de notes : CL, Afps

Israël légitime la destruction de l’hôtel Shepherd

10 Janvier 2011 20:17 
IRIB - Faisant peu de cas des vives critiques internationales, au sujet de la destruction d’un vieil hôtel, à l’Est de Qods, Israël a annoncé que la destruction de l’hôtel Shepherd était totalement légale. Selon l’AFP, le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, a prétendu que la destruction de l’hôtel Shepherd était conforme à la loi israélienne. Israël a détruit cet hôtel, pour le remplacer par une vingtaine d’appartements luxueux, dans le secteur oriental de Qods. Cette mesure a provoqué de sérieuses critiques internationales. A ce propos, le Quai d’Orsay a, énergiquement, condamné la destruction de l’hôtel Shepherd, à l’Est de Qods, ce qui, selon le communiqué du ministère français des Affaires étrangères, pourrait nuire aux négociations de paix, au Moyen-Orient.
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Le FPLP tient l'occupation responsable de la vie de Saadat et Abou al-Hija

[ 10/01/2011 - 11:49 ]
Gaza – CPI
Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a tenu l'occupation sioniste responsable de la vie de son Secrétaire général détenu, Ahmed Saadat, et le leader détenu du Hamas, Jamal Abou al-Haija qui mènent une grève de la faim dans les prisons sionistes depuis plus de 3 semaines.
Dans un communiqué de presse publié le dimanche 9 janvier, le FPLP a déclaré que la grève de la faim organisée par Saadat et Abou al-Hija est une protestation contre leur isolement dans les cellules sionistes pour la deuxième année consécutive, la privation du minimum de leurs droits humains, et des visites familiales.
Il a appelé les organisations juridiques et les institutions des droits de l'homme à mettre la pression sur l'occupation pour fournir aux deux détenus les médicaments nécessaires pour leurs maladies, et à mettre fin à de telles violations qui s'opposent à la loi internationale et aux droits de l'homme.

L'occupation attaque Selwan avec des hélicoptères après avoir perdu une caisse de bombes

[ 10/01/2011 - 11:38 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont prétendu que de jeunes palestiniens masqués ont pu obtenir des bombes de gaz lacrymogène après avoir attaqué un poste des milices des gardes-frontières dans le village de Selwan au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa dans la ville occupée d'al-Qods.
Le journal hébreu "Haaretz" a rapporté dans son édition de dimanche 9 janvier 201, que de violents affrontements ont éclaté aux alentours de "Beit Younathan", après que des soldats sionistes ont envahi une maison palestinienne, et agressé une femme âgée.
A la suite de l'attaque, des dizaines de jeunes Maqdissins de Selwan ont attaqué un poste des forces occupantes, lançant des pierres sur les soldats sionistes qui ont été obligés de fuir, et de laisser une caisse comportant des bombes de gaz lacrymogène.
"Après une courte période, la police de l'occupation à al-Qods occupée a découvert la perte de la boîte, et de grandes forces de la police sioniste ont lancé une attaque contre Selwan avec l'appui des hélicoptères", selon le journal.
Haaretz a rapporté de témoins oculaires que les forces occupantes ont envahi les maisons par la force, et ont agressé les habitants causant de grands ravages. Ils ont confisqué des effets personnels sans ordre de perquisition et ont arrêté 9 Palestiniens de Selwan.
Selon les sources, les Palestiniens kidnappés ont été battus par les forces occupantes, et certains ont été transportés à l'hôpital, sans que les bombes perdues n'aient été retrouvées.

Rapport onusien: l’occupation israélienne a démolit12 immeubles à Al Qods en une semaine

[ 10/01/2011 - 12:25 ]
Al Qods occupée- CPI
Un rapport publié par l'Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les Territoires Palestiniens occupé "Ocha", a affirmé que les autorités occupantes sionistes ont démoli au moins 12 bâtiments palestiniens à Jérusalem, au cours de la période de 29 Décembre dernier à 4 Janvier 2011.
 «15 Palestiniens dont 7 enfants ont été expulsé suite à la démolition de deux maisons, l’une au quartier Cheikh Jarrah et l’autre à Beit Hanina à l’est d’Al Qods occupée durant la période susmentionnée », a précisé le rapport.
Le rapport dont ses données ont été publiées le lundi 1/10, a souligné que  la municipalité de l’occupation à Jérusalem (Al Qods occupée) a détruit en moins d'une semaine environ une douzaine d'installations dans le quartier palestinien-Tur, qui comprenait des écuries pour les installations d'élevage et agricoles, comme elle a déraciné plus d'une centaine d'oliviers et de la confiscation du matériel de bâtiment et construction, ce qui a causé des dommages à huit familles Maqdissines et l'absence de source de revenu.
Dans un contexte similaire, selon les données du rapport, l'armée sioniste a fermé pendant la période susdite certain nombre de routes principales reliant les villages et ville de la Cisjordanie pour les y isoler, augmenter les restrictions sur les citoyens palestiniens et les humilier.
Notons que les autorités israéliennes ont commencé à détruire hier matin toute une aile de l'ancien hôtel Shepherd dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée après son occupation en 1967 pour construire sur le site des logements destinés à des colons juifs, en dépit de son histoire palestinienne honorable. En effet a appartenu à la famille de l'ancien grand mufti d’Al Qods occupée, Amine al-Husseini et a servi de son résidence, notamment durant la grande révolte palestinienne de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes.

Wael Bitar et ses amis arrêtés selon les renseignements de Fatah

[ 10/01/2011 - 13:04 ]
Al Qods occupée-CPI
Des sources militaires sionistes ont révélé que l’armée israélienne a arrêté le haut dirigeant aux brigades d’Ezz- eddine Al Qassam, l’aile militaire du Hamas,  « Wael Al Bitar » et ses amis grévistes après des renseignements désignées de dangereuses qu’avaient subi des services sécuritaires de Fatah.
Le porte-parole du site de l'armée occupante sioniste a prétendu que Bitar a admis qu'il a travaillé comme assistant du martyr « Chihab Natcheh », qui a ordonné la mise en œuvre de l'opération martyre double de « Dimona » en Février 2008, qui a tué une sioniste, et dix autres différemment blessés. Selon les allégations de l’ennemi occupant.
Selon le site, après l'assassinat de Chihab Natcheh, Wael Bitar a conduit des plusieurs opérations de commandos, mais ont été toutes frustrées, après l'arrivée des informations sécuritaires sur ses activités, alors que les services de l’Autorité ont enlevé Wael Bitar, en Septembre 2008.
Des observateurs croient d’une manière décisive que les déclarations faites par Bitar en vertu de graves tortures et mauvais traitements et pratiques oppressives dans les prisons de Fatah, ont été transmises par l’Autorité à l’occupation, ce qui a poussé l’armée israélienne à commettre son horrible crime en assassinant le Martyr Omar Qawasmeh en tentant de cibler Bitar, et arrêtant les 4 grévistes enlevés précédemment par les milices de l’Autorité.

L'occupation empêche l'entrée de vêtements et de chaussures pour les détenues palestiniennes

[ 10/01/2011 - 13:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
La « Fondation Youssef al-Seidiq pour les affaires des détenus » a déclaré d'ans un rapport publié aujourd’hui, le lundi 10 janvier, que les détenues palestiniennes souffrent de la forte hausse des prix des besoins à la Cantine dans laquelle elles sont contraintes d'acheter, notamment les chaussures.
Le rapport a attiré l'attention sur le fait que par le passé, les familles des prisonniers palestiniens pouvaient faire entrer des chaussures aux détenues, mais la direction des prisons leur a interdit pour obliger les captives d'acheter de la cantine, où les chaussures atteignent 300 Shekels (80$). De plus, la cantine manque de nombreux produits féminins et interdit aux familles de leur faire parvenir ce dont elles ont besoin.
L'administration des prisons sionistes a récemment limité la quantité des vêtements qui seront permis d'entrer à chaque détenue.
Le rapport a ajouté que les captives palestiniennes notamment dans la prison de Damon souffrent d'un manque d'eau potable, qui a un mauvais goût et une couleur anormale, forçant les détenues à acheter de l'eau à boire de la cantine, qui est très coûteuse.
Les salles de visites des familles sont incommodantes, il n'y a pas de téléphone, mais un plastique épais avec des trous, à travers lesquels les détenues sont obligées de crier quand elles parlent avec leurs familles.
La Fondation a rapporté des détenues dans la prison sioniste "Damon" et "Hasharon" leur appel au CICR pour les aider à cause du retard important dans l'entrée et la sortie des lettres, que l'occupation ne permet qu’une fois tous les 3 mois.
Les détenues dans la prison de Hasharon souffrent également de la propagation des insectes ainsi que de la prolifération des rats qui ont endommagé une partie de leurs vêtements.
La Fondation a souligné le rejet des autorités de l'occupation sioniste à faire entrer des médecins pour soigner les détenues malades ainsi que la négligence de leur situation, ce qui aggrave leur souffrance d’autant plus que des détenues souffrent de maladies chroniques et graves.

L’occupation transfert le député Khalil al-Rabie en détention administrative

[ 10/01/2011 - 14:03 ]
Al-Khalil – CPI
Les autorités de l'occupation ont transféré en détention administrative le député palestinien du district d’al-Khalil, Khalil Moussa Al-Rabie, de la ville de Yatta, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources juridiques ont rapporté au "Centre palestinien d'information" que les autorités de l'occupation ont informé le député Al-Rabie de son transfert en détention administrative pour une durée de six mois.
Les sources ont ajouté que les forces sionistes comptent le juger dans les prochains jours, et continue de le détenir dans le centre de détention, "Etzion", dans des conditions mauvaises et très difficiles.
Il est à noter que les forces de l'occupation ont arrêté de nouveau le député Al-Rabie, il y a une semaine, après avoir passé 40 mois dans les prisons sionistes.
Al-Rabie est le cinquième député enlevé par l’occupation, dans une nouvelle campagne d’enlèvement des représentants du peuple palestinien, après le renouvellement de l’arrestation du député Hatem Kaficha et le Dr. Mahmoud Roumahi, premier secrétaire du Conseil législatif palestinien, et l’ancien ministre des Waqfs et affaires religieuses, Nayef Rejoub, en plus du député Mohamed Al-Tall.
Le nombre des députés enlevés dans les prisons sionistes a atteint dix personnes : Hasan Yousef, Abdel-Jaber Fouqahaa, ainsi qu’Ahmed Saadat, du bloc de "Mustafa Abou Ali", Jamal Tirawi, Marwan Barghouti, du mouvement Fatah, en plus des députés du bloc "Changement et Réforme".   

Le chef de l'ONU déplore de nouvelles activités de colonisation à Jérusalem-Est

10 janvier 2011 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déploré la destruction dimanche de l'Hôtel Shepherd situé à Jérusalem Est dans le but construire de nouvelles colonies au « cœur d'un quartier Palestinien ».
« Il est profondément regrettable que l'inquiétude internationale sur l'expansion unilatérale d'Israël par l'établissement de colonies illégales ne soit pas pris en considération », a fait savoir lundi le porte-parole de l'ONU par communiqué de presse. « De telles actions portent préjudices à la solution de la négociation du conflit Israélo-palestinien », a-t-il ajouté.

Pour le chef de l'ONU la destruction de l'hôtel ne fait « qu'alimenter les tensions ». Ban Ki-moon a de nouveau appelé le gouvernement Israélien à prendre les mesures nécessaire pour geler les activités de colonisation sur les territoires occupés.
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Knesset : Zoabi critique l'interdiction aux élèves palestiniens de parler leur langue au lycée

[ 10/01/2011 - 14:00 ]
CPI
La séance de la Knesset sioniste fut la scène d'un débat houleux entre le président de la Knesset, Reuven Rivlin, et la députée arabe, Hanine Zoabi, qui a critiqué les demandes des enseignants aux élèves arabes dans un lycée dans la ville de Jaffa qui comprend des élèves arabes et juifs, de ne pas parler leur propre langue à l'intérieur du lycée. Elle réclame que la Knesset discute de cette question.
Zoabi a accusé le ministère sioniste de l'Education de faire une distinction entre les arabes et les juifs depuis la création de l'entité sioniste, demandant au ministre sioniste de l'Education et de l'enseignement, Gideon Saar, d'intervenir.
Rivlin a répondu à Zoabi, en la blâmant d'utiliser la Knesset pour provoquer l'entité sioniste, criant : "Vous menez une campagne de propagande contre Israël, la patience et la tolérance ont des limites, vous êtes contre la coexistence entre les deux peuples", selon ses propos.
Notons que de nombreux députés de différents partis sionistes ont participé au lynchage contre Zoabi.
De son côté, le ministre de l'Education a déclaré son intention d'étudier les réclamations de Zoabi.

Un fermier palestinien tué par les tirs des forces occupantes au nord de Gaza

[ 10/01/2011 - 17:55 ]
Gaza – CPI
Un fermier palestinien est tombé en martyre, le lundi à midi 10/1, par les tirs des forces de l'occupation israéliennes lorsqu'il plantait ses terres au nord de Beit Hanoun (au nord de la Bande de Gaza).
Le porte-parole du haut comité d'urgence et de secours, Adham Abou Salmia, a affirmé dans une déclaration de presse exclusive au centre palestinien d'information, la martyre du citoyen Cha'ban Chaker Qarmout, 65 ans, suite à sa blessure par trois balles réelles sionistes à la poitrine.
Abou Salmia a déclaré que le fermier a été blessé lorsqu'il plantait ses terres agricoles au nord de la ville de Beit Hanoun et que son corps a été transporté à l'hôpital d'al-Awda à Beit Hanoun.
Il est à noter que les forces occupantes ciblent les fermiers et les ouvriers palestiniens de façon presque quotidienne sur les frontières Est de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948.

Abou Zouhri: la fermeture d'al-Mintar affirme l'implication du Fatah dans le blocus sioniste

[ 10/01/2011 - 18:07 ]
Gaza – CPI
"L'accord entre l'autorité de Ramallah et l'occupation sioniste sur la fermeture de tous les passages qui entourent la Bande de Gaza et l'adoption de celui de Karm Abou Salem comme un seul entrée commercial pour la Bande de Gaza vise à renforcer l'embargo contre la Bande de Gaza", a affirmé Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas.
Dans une déclaration de presse publiée le lundi 10/1, Abou Zouhri a déclaré que la décision sioniste d'adopter le passage de Karm Abou Salem comme le seul passage commercial pour la Bande de Gaza après la fermeture de tous les Check-Points conduisant à la Bande de Gaza vise à resserrer l'embargo imposé contre la Bande de Gaza et à augmenter la souffrance de ses résidents.
Il a ajouté que toute cela nie les prétentions de l'occupation d'alléger le blocus imposé contre le secteur, appelant les côtés internationaux concernant à mettre la pression contre l'occupation pour cesser ce pas et ouvrir tous les passages de la Bande de Gaza avec la nécessité de facviliter l'arrivée de toutes les marchandises et les besoins aux Gazaouis.
Le porte-parole du Hamas a considéré que l'adoption de cette décision à travers d'un accord avec l'autorité du Fatah est une preuve supplémentaire sur l'implication du mouvement du Fatah au blocus de Gaza et qu'il s'attache à la coordination sécuritaire et non sécuritaire avec l'occupation contre les hauts intérêts du peuple palestinien.

Des résistants ciblent une patrouille de l'occupation par une charge explosive près d'al-Qods

[ 10/01/2011 - 18:12 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des résistants palestiniens ont fait exploser, la nuit dernière, une charge explosive dans une patrouille des forces de l'occupation israélienne près du village de Beit Egza, dans la ville occupée d'al-Qods.
Cette opération a été suivie par des vastes opérations de ratissages et de fouilles des forces de l'occupation sioniste jusqu'à l'aube d'aujourd'hui, le lundi 10/1.
La radio de l'armée sioniste a déclaré qu'une charge explosive d'une fabrication locale a éclaté, plus tard à la nuit dernière sur une patrouille de l'armée israélienne, près du village de Beit Agza dans la pronvince d'al-Qods, sans faire aucune victime, selon ses propos.
 "Des forces renforcées de l'armée de l'occupation ont assiégé le lieu, effectuant des vastes vagues de fouilles, sans aucune arrestation", a-t-elle ainsi ajouté.

Téhéran arrête un réseau d'espions sionistes impliqué à l'assassinat d'un savant nucléaire

[ 10/01/2011 - 18:20 ]
Téhéran – CPI
La télévision iranienne a annoncé, le lundi 10 janvier 2010, que les autorités iraniennes ont arrêté un réseau d'espions sionistes impliqué au crime d'assassinat du savant physicien et nucléaire, Massa'oud Ali Mouhamadi, le janvier 2010.
La télévision a rapporté du ministère iranien d'information que le réseau d'espions et extrémistes est allié au Mossad sioniste et responsable de l'assassinat du Savant Mouhamadi.
Le ministère iranien des affaires étrangères avait annoncé l'existence des indices sur l'implication des Etats-Unis et de l'entité sioniste à l'assassinat de Mohammadi qui a été tué par l'explosion d'un motocycle près de son domicile.
Dans un autre incident, deux savants physiciens iraniens se sont exposés, le 29 novembre à un attentat terroriste et criminel qui a conduit à la mort de l'un d'entre eux, selon l'agence iranienne de presse "Mehr".

France 3 boycotte le produit colonial "Sodastream" : pas trop tôt !

Publié le 10-01-2011

Suite à de nombreuses protestations de téléspectateurs, la chaîne de télévision France 3 a retiré les machines à gaz "Sodastream", offertes depuis quelque temps en récompense aux candidats de son émission quotidienne "Slam". A lire, ci-dessous, le courrier de la chaîne à une téléspectatrice annonçant la décision. On rappelle que la firme Sodastream fabrique ses machines en territoire palestinien occupé, dans la colonie de Maale Adumim, en infraction flagrante du droit international.
Bonjour,
Vous êtes vivement mécontente à propos du cadeau offert aux candidats, lors de l’émission "Slam" diffusée sur France 3 tous les jours à 16h40.
Vous déplorez que ce divertissement puisse offrir à ses candidats un produit de la marque « Sodastream ». Vous souhaitez obtenir des explications, sur le choix de France Télévisions d’offrir un produit qui est fabriqué dans une colonie israélienne installée en Cisjordanie.
Je vous pris d’accepter mes excuses au nom de la chaîne pour cette réponse tardive.
Je vous remercie d’avoir pris le temps d’écrire à France 3 pour nous faire part de votre intérêt.
Votre courriel a été transmis à l’équipe de « Slam », qui en a pris connaissance. Cette dernière attache une grande importance aux avis des téléspectateurs, car ils lui permettent de prendre du recul et de faire évoluer l’émission en fonction également des attentes du public.
Je vous informe que la fabrication des dotations distribuées au cours des jeux et émissions de divertissement de France Télévisions, respectent les règlementations internationales en vigueur.
En outre, j’ai le plaisir de vous informer que la « carafe soda club » n’est actuellement plus proposée aux candidats du jeu « Slam », sur France 3.
Au nom des animateurs et de l’ensemble des équipes du groupe France Télévisions, je vous présente mes meilleurs voeux et je vous souhaite de très agréables moments en compagnie des programmes de France 3.
Bien cordialement,
La Direction des Relations Téléspectateurs
CAPJPO-EuroPalestine