mercredi 9 mars 2011

Une association réclame le droit d'afficher des pubs anti-israéliennes

08/03/11 
Seattle (Etats-Unis) - Une association de Seattle (Etat de Washington, ouest des Etats-Unis), qui s'est vu refuser par les autorités le droit d'afficher sur les bus de la ville des panneaux dénonçant "les crimes de guerre" d'Israël à Gaza, a annoncé lundi son intention de porter plainte.
La Campagne de sensibilisation au Moyen-Orient à Seattle (SMAC) entend protester contre la décision d'un juge ayant refusé d'obliger les autorités du comté de King, dont dépendent les transports, à afficher sur les bus des panneaux payés par SMAC où l'on peut lire: "CRIMES DE GUERRE D'ISRAEL: voilà où vont vos impôts".
Le SMAC avait payé 1.800 dollars en décembre pour fair installer ces publicités sur 12 bus, pour "protester contre la promesse des Etats-Unis de verser 30 milliards de dollars d'aide militaire à Israël sur la prochaine décennie".
L'association voulait faire coïncider le lancement de sa campagne publicitaire avec l'anniversaire du début de la guerre de 22 jours qui avait opposé Israël et le Hamas, et qui avait commencé avec l'attaque israélienne de Gaza le 27 décembre 2008. Le conflit avait fait 1.400 morts côté palestinien et 13 morts côté israélien.
Les panneaux avaient provoqué une polémique à Seattle, même s'ils n'avaient finalement pas été installés, sur ordre des responsables du comté. La puissante Association américaine des libertés civiles (ACLU), estimant que le droit à la liberté d'expression avait été bafoué, avait déposé une plainte en référé devant un tribunal fédéral. Mais le 18 février, un juge a refusé de leur donner satisfaction.

Situation alimentaire tendue à Gaza après la fermeture du passage de Karni

RAMALLAH, 8 mars 2011 (IRIN)
Selon les agences onusiennes responsables de l’assistance aux Palestiniens de la bande de Gaza, où plus de la moitié de la population souffre d’insécurité alimentaire, la fermeture complète du passage de Karni à la frontière entre Israël et Gaza va encore compliquer les livraisons d’aide alimentaire à Gaza.
La fermeture du passage de Karni va aussi augmenter de 20 pour cent le coût de la provision de l’aide humanitaire, a dit Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies [pour les réfugiés palestiniens] à Jérusalem, à un moment où l’UNRWA doit déjà faire face à un déficit budgétaire de plus de 50 millions de dollars.
Quelque 750 000 Palestiniens reçoivent une assistance alimentaire de l’UNRWA à Gaza, sur environ un million de réfugiés vivant sur le territoire.
Karni, qui est contrôlé par Israël, est le seul passage commercial disposant des infrastructures nécessaires pour laisser passer à Gaza un grand nombre de camions. Fermé aux camions depuis juin 2007, le tapis roulant servait à transférer les céréales, jusqu’à ce que les autorités israéliennes annoncent sa fermeture complète le 2 mars.
Kerem Shalom, un point de passage commercial moins important, situé à l’extrémité sud de la frontière entre Gaza et Israël, n’a pas les installations pour permettre l’entrée d’un grand nombre de camions, selon le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA). C’est désormais le seul endroit par lequel l’aide humanitaire et les produits commerciaux peuvent pénétrer à Gaza.
« Le passage de Kerem Shalom n’a pas la capacité de répondre aux besoins de Gaza ; il doit y avoir plus d’un point de passage opérationnel pour importer l’aide humanitaire et les produits commerciaux pour le million et demi de Gazaouis, » a dit le porte-parole de l’UNRWA. « Obliger les organisations humanitaires à passer par le goulot d’étranglement de Kerem Shalom ne va guère contribuer à soulager les souffrance de la population gazaouie. »
Il a ajouté que l’approvisionnement de Gaza n’équivalait toujours qu’à 40 pour cent de son niveau d’avant juin 2007.
Déplacement du tapis roulant
Le commandant Guy Inbar, coordinateur israélien des activités du gouvernement dans les territoires (COGAT), a dit à IRIN que le COGAT avait décidé de transférer le tapis roulant de Karni à Kerem Shalom.
« Le tapis roulant de Karni ne marchait que deux jours par semaine, pour des raisons de sécurité, pour laisser entrer des céréales et des granulats pour le bâtiment, » a dit M. Inbar. « Le transfert du tapis roulant augmentera le nombre de jours ouvrés par semaine et les types de marchandises qui peuvent être importées. »
Kerem Shalom a une capacité de 300 camions par jour, mais parce que les « demandes palestiniennes [sont] limitées », a t-il ajouté, il n’entre quotidiennement à Gaza que de 170 à 180 camions.
« Si Israël ferme le passage de Karni et utilise le tapis roulant à Kerem Shalom pour faire entrer les marchandises, il faut s’attendre à ce que cela revienne plus cher, en raison des tarifs plus élevés et de la distance accrue que les camions devront parcourir pour atteindre le point de passage, » a dit à IRIN Jean-Noël Gentile, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) pour Gaza. A Gaza, l’agence fournit une assistance alimentaire à quelque 313 000 bénéficiaires non-réfugiés.
« Les principaux facteurs de l’insécurité alimentaire à Gaza sont le manque de pouvoir d’achat et la montée des prix alimentaires, ainsi qu’une économie dépendant presque entièrement du secteur public et de l’aide humanitaire, » a dit M. Gentile. « Le blocus est la raison pour laquelle il n’y pas de croissance durable dans les conditions actuelles, » a-t-il ajouté.
Israël a resserré son blocus de Gaza, pour des raisons de sécurité, après la prise de contrôle du territoire par le Hamas en 2007. En fermant les frontières de façon prolongée, Israël a restreint les importations de fuel et de produits commerciaux, ainsi que l’entrée de la plupart des matériaux de construction et des matières premières, indique OCHA dans son rapport.
Le taux de chômage à Gaza tourne actuellement autour de 50 pour cent, selon le Bureau central palestinien des statistiques (PCBS)
Peu d’aliments riches en protéines
Samia Afaneh, une réfugiée de 40 ans du quartier de Sheikh Radwan à Gaza-Ville et les 10 membres de sa famille, reçoivent une assistance alimentaire de l’UNRWA tous les trois mois, dont de la farine, de l’huile, du lait en poudre et du sucre.
Le mari de Samia travaillait à un des points de passage israéliens, mais depuis le resserrement du blocus, il est sans emploi. « Même avec l’assistance, mes enfants sont sous alimentés, » a dit Samia. « On a diagnostiqué chez moi une anémie durant ma grossesse et aussi chez une de nos filles. »
Samia a dit que sa famille ne pouvait pas s’offrir d’aliments riches en protéines. « Nous ne pouvons nous permettre qu’un kilo de poisson ou deux poulets par mois pour nourrir 10 personnes, » a t-elle dit.
Le PAM est en train de faire une enquête au niveau des familles pour publier un rapport en mai : il doit examiner si l’allègement du blocus par Israël depuis juin 2010 a affecté les prix, la disponibilité des denrées alimentaires et les moyens de subsistance à Gaza.
Depuis l’assouplissement du blocus, Israël a autorisé l’entrée à Gaza d’un nombre limité de matériaux de construction. Israël a approuvé 43 projets de l’UNRWA, ce qui représente 11 pour cent du total du plan de travail proposé par l’agence, indique OCHA.
« Depuis la deuxième moitié de 2010, certains granulats ont été autorisés à entrer à Gaza par le passage de Karni, mais le nombre de jours d’ouverture du point de passage ne permet pas de laisser entrer à la fois les granulats et des quantités suffisantes de blé et d’alimentation animale, » a dit M. Gentile du PAM.
Des prix alimentaires en forte hausse
Il n’y a pas assez de blé à Gaza , ce qui affecte la distribution par l’UNWRA et le PAM de l’aide humanitaire à près d’un million de bénéficiaires, car ces organisations achètent habituellement la farine aux moulins locaux. La dépendance des plus pauvres vis-à-vis de l’aide alimentaire a augmenté dans les derniers mois, suite à une hausse brutale du prix de la farine de blé (quelque 50 pour cent depuis août 2010), indique OCHA dans son rapport.
Dans la seconde moitié de 2010, l’indice des prix à la consommation alimentaire en Cisjordanie et à Gaza a flambé, reflétant la forte hausse des prix alimentaires sur le marché international, a dit l’Autorité palestinienne. Ces tendances sont censées se poursuivre en 2011, et au fur et à mesure que le CPI augmente, le niveau des revenus et du pouvoir d’achat à Gaza s’effondre.
Etant donné qu’à Gaza les dépenses alimentaires représentent 60 pour cent des dépenses totales des ménages, et que le niveau d’insécurité alimentaire atteint 52 pour cent, des centaines de milliers de Palestiniens supplémentaires tomberont dans la pauvreté et l’insécurité alimentaire, si les prix alimentaires continuent à grimper, a mis en garde l’Autorité palestinienne.
Entre 2007 et 2009, on a assisté à une hausse dramatique des dépenses relatives à l’alimentation sur le total des dépenses, qui a atteint 67 pour cent dans la bande de Gaza, alors que l’apport en calories est en baisse, selon le PCBS. Entre 2007 et 2009, l’apport calorique par habitant à Gaza et en Cisjordanie a baissé de 18 pour cent, indique le PCBS.
Abdel Salibi, 70 ans, qui vit au Beach Camp (camp de la plage) dans la ville de Gaza, et les cinq membres de sa famille, reçoivent une aide alimentaire de l’UNRWA. « Notre famille ne peut se permettre d’acheter de la viande qu’une fois tous les quelques mois, » a dit Abdel.
« Le toit de notre maison près du bord de mer, est toujours endommagé depuis la guerre [l’offensive israélienne de janvier 2009 sur Gaza qui a duré 23 jours], quand les Israéliens tiraient sur le camp », a-t-il dit, car les matériaux de construction sont rares sur le marché local. 

Salah Hamouri, le Mandela des oubliés

7 Mars 2011
Salah Hamouri subit toujours un injuste emprisonnement. Ce Mandela des oubliés du XXIe siècle se trouve toujours dans les geôles israéliennes et cela depuis six ans. Famille, amis, citoyens et militants continuent de se mobiliser en attendant le 21 novembre 2011, date de sa libération officielle. Mais rien n’est sûr. Ce jeune Franco-Palestinien a été arrêté en 2005, puis injustement condamné par un tribunal militaire au motif qu’il planifiait un attentat terroriste contre un rabbin, alors qu’il ne faisait que passer devant son domicile, et en voiture !
Grâce à des collectifs de citoyens, des élus de gauche et des organisations comme le Mouvement jeunes communistes, Salah est devenu un symbole de la résistance : un jeune homme qui lutte contre l’occupation du pays qui l’a vu naître, la Palestine.
Bien que les médias et les autorités françaises persistent à l’ignorer, il serait honteux de ne rien faire. Lorsque Nelson Mandela était prisonnier en Afrique du Sud, sa libération paraissait improbable. Et pourtant, le mouvement de solidarité internationale a fait reculer bien plus qu’un pouvoir mais un apartheid social et politique.
Gauthier Lahore, vingt-deux ans, Champigny
(Val-de-Marne).

La réunion du Quartette pour le Proche Orient reportée au mois d'avril

La réunion du Quartette pour le Proche Orient, prévue initialement à la mi-mars à Paris, pour tenter de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens, dans l'impasse depuis plusieurs mois, a été reportée pour des "raisons de logistiques", a-t-on appris lundi auprès de l'ONU.
"A ce stade, nous ne pensons pas que la réunion aura lieu ce mois-ci, mais elle pourrait se tenir en avril", a-t-on indiqué de même source.
Le report n'est pas lié au sujet lui même, mais à des "questions d'ordre logistiques", a-t-on ajouté.
Du côté de la mission de Palestine auprès des Nations Unies, l'on indique également que la rencontre a été reportée, mais sans plus de précisions.
Lors de sa réunion, début février à Munich (Allemagne), le Quartette (USA, ONU, Russie, UE) avait jugé "impérative" une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, bloqués depuis septembre, au vu du contexte de crise qui ébranle la région.
Le Quartette a réitéré, en outre, qu'il "regrettait" qu'Israël n'ait pas prolongé, fin septembre, son moratoire sur les colonies dans les territoires occupés, décision qui a motivé le boycottage des pourparlers par les Palestiniens.
Une déclaration jugée pas à la "hauteur des attentes", par la partie palestinienne pour qui le Quartette se contente simplement de réitérer qu'il "regrette" qu'Israël n'ait pas prolongé son moratoire sur les implantations, sans condamner explicitement la colonisation.
Le mois dernier, un projet de résolution arabe condamnant la politique de colonisation israélienne a été bloqué par les Etats-Unis.
Peu après le vote, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, a expliqué que la résolution, si elle avait été adoptée, aurait pu "encourager les parties à demeurer en dehors des négociations".
Elle a, néanmoins, souligné que la colonisation israélienne détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix", rappelle-t-on.

Un ministre israélien va visiter un espion emprisonné aux États-Unis

Agence France-Presse
Jérusalem
Un ministre israélien va rendre visite la semaine prochaine à l'Américain Jonathan Pollard qui purge une peine de prison à vie aux États-Unis pour espionnage au profit d'Israël, deux mois après une demande israélienne de le libérer.
Le ministre des Communications Moshé Kahlon, membre du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a été autorisé par Washington à visiter M. Pollard, emprisonné dans l'État de la Caroline du Nord, a indiqué son porte-parole, Nadav Sheinberger, à l'AFP.
M. «Kahlon visitera Pollard la semaine prochaine. Il a reçu les autorisations nécessaires il y a un mois», selon lui.
Selon le site internet du quotidien Haaretz, cette visite est la première du genre depuis cinq ans et M. Kahlon doit délivrer un message verbal à M. Pollard de la part du Premier ministre israélien.
Ce dernier avait exhorté en janvier le président américain Barack Obama de libérer l'agent, emprisonné depuis 1985.
Le message est lié au «changement de la politique israélienne à l'égard de l'incarcération de Pollard et la décision du gouvernement de lancer une initiative publique pour exhorter le gouvernement américain à le libérer», selon Haaretz.
Ancien officier de la marine américaine, M. Pollard est emprisonné pour avoir passé à Israël des milliers de documents secrets concernant des activités d'espionnage américaines dans le monde arabe de mai 1984 jusqu'à son arrestation en novembre 1985.
L'emprisonnement de cet Américain d'origine juive a provoqué une crise dans les relations israélo-américaines à laquelle l'État hébreu a mis fin en promettant de cesser toute activité d'espionnage sur sol des Etats-Unis, son plus solide allié.
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Appel urgent pour la libération d'une mère de deux enfants

Palestine - 8 mars 2011
Par Palestine Info
A l'occasion de la 100ème célébration de la journée internationale de la femme, un appel urgent est lancé pour la libération de Iman Ghazzawi, 36 ans, mère de deux enfants, incarcérée dans les prisons israélienne depuis 10 ans.
Le porte-parole du Ministère palestinien des prisonniers, Riyadh Al-Ashqar, a rappelé que Ghazzawi a été kidnappée le 8 mars 2001 et condamnée à 13 ans de prison.
Elle est une des quatre palestiniennes dont les maris sont aussi emprisonnés, elle est mariée à Shaher Asha, qui a été enlevé par l'armée sioniste cinq mois après sa femme. Leurs enfants, Samah, 12 ans et Jihad, 13 ans, vivent chez leur grand-mère.
Depuis qu'elle est en prison, Ghazzawi souffre de problèmes respiratoires et de douleurs à la tête, à l'estomac et aux articulations, conséquences des conditions d'incarcération très dures auxquelles elle est soumise.
Ashqar a précisé que l'administration pénitentiaire sioniste refuse systématiquement que les deux époux se rencontrent, après que la prison les ait séparés depuis 10 ans, alors que le droit israélien autorise les visites privées deux fois par an.
Le jour de sa rencontre habituelle avec ses deux garçons qui viennent la voir en prison, elle n'est autorisée à rester avec eux que 40 minutes et, les larmes aux yeux, elle les serre dans ses bras, leur promet de revenir bientôt à la maison et leur donne des bonbons et des jouets pour tenter de maintenir son rôle de mère.
Le Ministère appelle les organisations internationales qui se consacrent aux droits des femmes à intervenir d'urgence et à faire pression sur Israël pour que cette mère soit libérée et retrouve ses enfants, d'autant qu'elle a fait les deux tiers de son injuste condamnation.
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

L'hypocrite reconnaissance de l’État de Palestine

Palestine - 8 mars 2011
Par Santiago González Vallejo
La progression continue de la colonisation israélienne sur ce qui reste de la Palestine historique rend un État palestinien non viable. Le rêve de voir une Palestine binationale, laïque et démocratique des premiers temps de l'OLP se heurte à la force du racisme sioniste, qui a toujours choisi la conquête et l'exclusion. Partant de là, les sionistes se sont acharnés à construire des colonies, voler les ressources, judaïser les conquêtes, en bref mettre l’État juif d'Israël au-dessus de toute autre considération, ce qui rend tout aussi irréaliste l'existence d'un État palestinien circonscrit à la Cisjordanie et à la Bande de Gaza.
L'hypocrite reconnaissance de l’État de Palestine
L'OLP a reconnu Israël à Alger en 1988. Israël a reconnu plus tard l'OLP, pas la Palestine. C'est la raison pour laquelle la Conférence de Madrid et les Accords d'Oslo ont été signés de mauvaise foi de la part d'Israël. Et avant cela, pendant et après, la colonisation et les autres attributs du sionisme se sont poursuivis. La même chose s'est produite avec des gouvernements travaillistes du Likud (de l'Internationale socialiste, la même qui a accueilli le parti de Ben Ali, de Tunis, soit dit en passant), Kadima ou n'importe quels autres. Avec Bush, Clinton, Bush jr ou Obama. Avec l'OLP de 1988, après l'élection d'Arafat, celle de Mahmoud Abbas ou pendant la période actuelle de pourrissement. Mais aussi avec les Felipe González, Aznar ou Zapatero, Delors, Santer, Prodi, Barroso,...
Bien sûr, une partie de la responsabilité de ce vide revient aux dirigeants de l'OLP et de l'Autorité palestinienne, en particulier le Fatah, mais aussi les autres organisations, pour ne pas avoir mis sur pied des structures démocratiques qui représentent la totalité du peuple palestinien.
La fixation d'un minimum continuellement révisé, du côté palestinien, pour ne pas poursuivre les négociations d'un interminable "processus de paix" si la colonisation s'étendait avec de nouvelles colonies et l'extension du mur en Cisjordanie , révèle l'état de la situation. L’Europe, les États-Unis, la Russie, les Nations Unies, le Quartet, les parrains d'Annapolis, se taisent. Israël construit de nouvelles colonies ou agrandit les autres, évacue et expulse les habitants palestiniens de Jérusalem et d'ailleurs. L’Autorité palestinienne a construit son propre mur, pendant que l'épée du sionisme israélien avance. Et les Obama, Ashton et consorts sont en retard...
Ces jours-ci, les opinions publiques, bien que majoritairement lassées par un conflit sans fin, assaillies par l'actualité qui fait tous les jours les unes et qui fait oublier les précédentes, sont ballotées entre le mantra selon lequel des négociations existent, grâce aux mensonges des médias amis du statu quo et des valeurs occidentales, à savoir qu'il y a un processus de paix, et la connaissance que l'Israël de toujours (quel que soit le gouvernement sioniste) continue de faire de la conquête et de l'expulsion ses caractéristiques identitaires.
Cette perspective a poussé les dirigeants palestiniens à rechercher une troisième voie qui concilie le "on ne quitte pas la table des négociations", qui n'existent pas, tout en maintenant l'épouvantail qu'aime Israël et celui qui représente le Quartet, à savoir que oui, que non, que je n'irai pas aux réunions, que maintenant le Premier ministre de Cisjordanie Fayyad rencontre quelque Israélien, mais sans interrompre le jeu de cartes et sans révéler que l'Autorité palestinienne est une coquille vide qui contrôle la police - quand il faut - dans les bantoustans palestiniens et tout en continuant le jeu diplomatique qui consiste à demander la reconnaissance d'un État palestinien, si possible, dans les frontières de l'armistice de 1967, qui sont différentes et inférieures à celles fixées lors de la partition de la Palestine historique en 1947.
Cette tactique a eu un petit succès. Elle renforce symboliquement l'Autorité palestinienne, et pointe l'occupation israélienne comme étant le problème. Les initiateurs de cette action furent les républiques latino-américaines, à commencer par le Brésil, un acteur qui est entré sur la scène internationale, il est au G20, aspire à devenir membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, et qui a soutenu d'autres mouvements internationaux d’autonomie internationale, comme le plan Brésil-Turquie et le contrôle de l'industrie nucléaire iranienne. La reconnaissance de l’État de Palestine a été entérinée, selon une cadence qui a suivi une continuité informative, Argentine, Bolivie, Équateur, Chili - sans mentionner les frontières...
Le projet est de contourner le Conseil de Sécurité des Nations Unies, où on craint un veto des États Unis et un repli des autres membres du Quartet, pour aller à l'Assemblée Générale des Nations Unies pour... isoler Israël.
C'est là que la tactique palestinienne rencontre son principal problème. En 1988, lorsque le 15 novembre 1988, au Congrès d'Alger, l'OLP a reconnu Israël, 104 États ont reconnu la Palestine (1). Israël, et l'hypocrisie de la plupart de ces 104 gouvernements, et de ceux qui ne l'ont pas fait, a réussi à toujours plus se "normaliser", en rendant l'occupation à laquelle sont soumis les Palestiniens compatible avec un rehaussement des relations de ces mêmes États avec Israël pour finir par le traiter comme un État "normal".
Ces mêmes Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay, qui viennent de reconnaître la Palestine, ont signé avec Israël un accord, à travers le Mercosur, qui reconnaît l'application de la législation "interne" de chaque État pour la détermination de l'origine des produits. Et dans la pratique, cela n'a rien de symbolique, c'est l'acceptation des colonies.
L’Espagne a rehaussé le rang diplomatique de la Palestine. Mais sa normalisation avec Israël, dans le sens que nous venons de lui donner, est huilée par l'aide budgétaire de la Maison Séfarade d'Israël, l'accord grâce auquel Israël est entré à l'OCDE ou au CERN, en vendant ou en achetant des armes et autres accord militaires, au mépris des rapports internationaux de ses propres diplomates ou en modifiant les normes de la compétence universelle pour empêcher les procès des criminels contre l'humanité, sans réclamer à Israël des dommages pour les destructions de ses dons (l'aéroport de Gaza par exemple) ou en reconnaissant que la colonisation israélienne est un élément qui perturbe les "négociations", mais sans prendre une position qui ait des conséquences dans les relations, en camouflant son cynisme et son hypocrisie, comme le font tous les autres, en disant que des négociations israélo-palestiniennes existent, en niant que ce n'est qu'un prétexte pour poursuivre la colonisation, pendant qu'une élite palestinienne cache son impuissance et son bien-être.
Par conséquent, sans sous-estimer la bonne nouvelle qu'il y a des ministères des affaires étrangères qui prônent l'évidence, à savoir qu'un État palestinien doit exister et que les frontières de 1967 lui donnerait un minimum de viabilité, la société civile doit exiger de la cohérence de ses gouvernants dans les domaines pratiques, commerciaux, militaires, scientifiques, sportifs, et empêcher qu'on puisse traiter avec un État occupant comme s'il était "normal". La Campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, sur le modèle de la lutte contre l'Afrique du Sud, est pertinente ; ne pas acheter de produits israéliens, isoler Israël économiquement et dans les autres domaines est un mécanisme adéquat pour que se produise une catharsis dans une société comme la société israélienne, qui ne veut pas reconnaître l'autre, le Palestinien, et ses souffrances.
La reconnaissance d'un État palestinien virtuel, qui n'existe que sur Facebook, ne préoccupe pas Israël. L'exigence du respect du droit international serait sa fin. Et c'est cela l'objectif.

(1)
- Liste des pays ayant reconnu un Etat palestinien sur Wikipedia
- Liste des pays reconnaissant un statut diplomatique particulier :
. Existence d'une Délégation générale palestinienne : France, Colombie, Autriche, Belgique, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Royaume-Uni.
. La représentation de l'OLP est protégée par l'immunité diplomatique d'autres ambassades arabes en Suisse.
Traduction : MR pour ISM

Les colons et l'armée attaquent Qusra : 13 Palestiniens blessés

Naplouse - 8 mars 2011
Par ISM
Hier après-midi 7 mars, des colons venant des avant-postes illégaux, rapidement accompagnés par l'armée israélienne, ont attaqué le village de Qusra, au nord de Naplouse. 13 palestiniens ont été blessés et transportés à l'hôpital Rafidia, à Naplouse. Les infirmiers ont rapporté que les ambulanciers ont été empêchés d'approcher les blessés. Plusieurs victimes ont été grièvement blessées. Ibrahim Hassan, 15 ans, a été blessé par une balle dans le dos qui lui a traversé un rein avant de sortir. Son état est stable, mais il risque perdre un rein.
Les colons et l'armée attaquent Qusra : 13 Palestiniens blessés
Qaher Oude, 25 ans, a été blessé d'une balle à la jambe gauche puis tabassé. Les colons l'ont frappé à coup de pierres et de matraques sur le haut du corps puis lui ont écrasé la jambe blessée avec une grosse pierre (photo ci-dessous). Il est opéré aujourd'hui.
Photo
"J'ai entendu que des gens étaient blessés, alors je suis parti les aider et tout d'un coup, ils m'ont tiré dessus. Il y avait des colons partout," dit Qaher Oude.
Trois fermiers palestiniens travaillaient sur leur terre, à l'extérieur du village de Qusra, lorsqu'ils ont été attaqué par les colons des avant-postes illégaux voisins. A 16h30, l'imam du village a appelé à l'aide pour les fermiers et les gens du village sont allés les rejoindre. Lorsqu'ils sont arrivés, 4 Palestiniens étaient déjà blessés et l'armée israélienne était là, protégeant les colons. Il y a eu au total une cinquantaine de colons, accompagnés par l'armée israélienne.
Les habitants de Qusra ont indiqué que les soldats n'ont rien fait pour empêcher la violence des colons, et au contraire, ils ont pris part au tabassage et aux tirs sur les civils palestiniens. Plusieurs blessés ont confirmé qu'ils avaient été frappés et blessés par balle par les soldats, d'autres par les colons. "Ce sont des balles israéliennes, ça ne fait aucune différence," a dit un des villageois.
Parmi les blessés à Qusra hier, certains ont été blessés par balles réelles et balles caoutchouc-acier, ils ont été battus par les colons et les soldats et ont été asphyxiés par les gaz lacrymogènes.
Qusra, 4.000 habitants, est situé à 22kms au sud de Naplouse, près de la colonie illégale israélienne de Migalim. C'est la deuxième fois en deux mois que le village est confronté à la violence des colons illégaux.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Des cercles dans le ciel de Gaza

mercredi 9 mars 2011 - 03h:14
Yasmeen El Khoudary - The Electronic Intifada
Les gens parlent sans cesse d’une nouvelle guerre.
Ils parlent de leurs voisins — trop gênés pour admettre que c’est de leur famille dont ils parlent — qui seraient déjà en train d’amasser des provisions et des bougies en prévision d’une nouvelle guerre.
(JPG)
21 janvier 2011 - Le ciel au-dessus de Gaza - Photo : Yasmeen El Khoudary
“Les gens ont vraiment peur” - utilisant le terme “les gens” au lieu du pronom “nous”” - se basant sur des informations infondées et de bruyantes rumeurs - ils peuvent déjà entendre les tambours de guerre. Ne pouvez-vous pas les entendre ?.
Selon moi, la guerre a déjà commencé et Israël est déjà en train de crier victoire. Il y a environ deux semaines, j’ai vu ce qui semblait être un jet F-16 tracer des cercles dans le ciel. Immédiatement, les gens l’ont pris comme un signe, une menace et un signal que la guerre était toute proche.
Les souvenirs de 2008 ont ressurgit. Le 27 décembre 2008, les gens étaient convaincus qu’un jet israélien, probablement le même, traçait des cercles dans le ciel et c’est, à ce moment-là, que la guerre a commencé.
Alors, Israël, félicitations pour avoir gagné la guerre psychologique à Gaza. Ne trouves-tu pas déjà assez d’avoir l’honneur d’être la seule puissance sur la planète qui trouve un but : assiéger physiquement une population entière ? Mais tu veux également la rendre folle. Au moment même où les gens commençaient à peine à se relever de la guerre de 2008 - 2009, tu as répandu des rumeurs sur une nouvelle guerre. Tu es vraiment une idiote, même lorsque tu penses que tu as gagné. Les gens ont vraiment cru à tes rumeurs, ils ont déjà commencé à acheter des réserves en prévision de cette guerre. Il y a déjà des pénuries : du lait en poudre aux médicaments. Mais est-ce que tu as entendu dire qu’une seule famille se préparait à quitter Gaza ? Cette question te semble absurde, n’est-ce pas ? Comment quelqu’un pourrait envisager de fuir en temps de guerre ? Dans tes traditions, dès que tu anticipes le lancement même de la plus petite roquette, tu construis et te caches dans des abris, tu prépares des plans d’évacuation de masse pour tes citoyens et achètes des tonnes de masques à gaz. Par contre, dans nos traditions, les gens achètent des bougies pour éclairer leurs maisons et de la farine pour faire du pain pendant que ton impitoyable armée aplatit leurs villes. Ils ne se cachent pas dans des abris et ne reçoivent aucune protection contre les gaz, ni les bombes au phosphore. Ils cherchent la protection de Dieu et comme la guerre est pour eux un moment d’unité et d’amour, ils se rassemblent pour se partager amour et chaleur.
Tu sais Israël tu me rappelles l’histoire du scientifique et de la grenouille - Toi, le scientifique ordonne à la grenouille de sauter et celle-ci obéit. Tu lui coupes les bras, puis, lui ordonnes de sauter, mais la grenouille a des difficultés. Tu coupes ses jambes et tu lui ordonnes de sauter mais, elle ne saute pas. Puis, fière de ta découverte, tu annonces : “lorsqu’une grenouille n’a plus de membres, elle devient sourde et par conséquent ne peut pas sauter”. En effet, pour la grenouille, la surdité est la cause de la perte de ses capacités physiques, non pas le fait que tu aies amputé ses quatre membres. N’est-ce pas ce que tu es en train de faire subir, chaque jour, aux Palestiniens ? Durant les six dernières années, tu as lentement coupé nos membres, l’un après l’autre. Au cours des années, tu nous as forcés lentement à nous habituer à vivre avec un membre manquant, puis deux, puis trois et finalement quatre. Tu nous fais subir tes expériences et ensuite prouve au monde que nous pouvons toujours sauter. Cependant, lorsque tu coupes le dernier membre, tu affirmes que nous sommes incapables de sauter parce que nous sommes devenus subitement sourds, ne prenant aucunement en compte ton occupation, tes guerres, ton siège et tes actes sans pitié.
Nous sommes peut-être habitués à une vie sans membres, mais ceci ne veut pas dire que nous avons perdu notre capacité de sauter. Nous ramperons sur le sol et attraperons notre nourriture. Tu seras toujours l’oppresseur, plutôt un oppresseur idiot avec des théories scientifiques fausses. Nous allons continuer à vivre sans membres, n’importe quelle vie aussi longtemps que nous la vivrons dans notre pays. Israël, lorsque tu nous coupes nos membres, nous perdons notre capacité de sauter parce que tu nous as coupés nos membres non pas parce que nous sommes devenus sourds. Cependant, nous pouvons devenir sourds à tes menaces et tes revendications : parce que franchement, quoi que tu dises ou fasses ne pourra nous faire partir d’ici. Certains voient les cercles dans le ciel comme un signe de guerre, d’autres comme des barbelés indiquant que même le ciel à une limite. Toutefois, malgré la perte de ses membres, la grenouille regardent les cercles dans le ciel comme des raisons de garder la tête haute en direction du soleil.
7 février 2011 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Christine Rossetti
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« L’initiative diplomatique » de Netanyahu divise les Israéliens

09/03/2011
Une « initiative diplomatique » de paix que fait miroiter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu suscite, avant même son lancement, un large scepticisme en Israël. Le chef du parti Likoud (droite) envisage de dévoiler ses propositions au Congrès à l'occasion d'une visite qu'il doit effectuer à Washington le 22 mai prochain à l'invitation du lobby pro-israélien Aipac, selon des fuites de son entourage. Elles porteraient sur un « accord intérimaire » à long terme avec les Palestiniens au lieu de négociations sur un règlement final, sans gel de la colonisation, des idées que les Palestiniens ont d'ores et déjà rejetées.
L'ex-ministre travailliste Yossi Beilin doute dans ce contexte du sérieux de l'initiative. « Netanyahu donne l'impression de miser sur un refus des Palestiniens afin de rejeter sur eux la responsabilité du blocage », estime cet ancien architecte des accords d'Oslo de 1993. Selon lui, « les Palestiniens ont de bonnes raisons de craindre qu'un accord intérimaire, menant à la constitution d'un mini-État, sur 50 % de la Cisjordanie, serve à pérenniser l'occupation du reste du territoire ».
« Pour qu'il y ait la moindre chance de convaincre de sa volonté de paix, non seulement les Palestiniens mais la communauté internationale, Netanyahu devra prendre nettement position pour un retrait israélien de la Cisjordanie, avec des rectifications de frontières », affirme de son côté le politologue Menachem Klein. « Si c'est le cas, les Palestiniens feraient bien de ne pas fermer la porte à la négociation, mais je doute que Netanyahu aille aussi loin tant il est prisonnier de ses conceptions idéologiques et otage de ses alliés politiques » ultranationalistes, souligne ce professeur de l'université Bar Ilan, près de Tel-Aviv.
Pour le chercheur Yossi Alpher, il s'agit ni plus ni moins d'un « exercice de relations publiques, destiné en premier lieu à Washington ». M. Alpher exclut toute reprise de la négociation sans un gel effectif de la colonisation et juge improbable que « Netanyahu paie un tel prix qui lui coûterait sa coalition gouvernementale ». Pourtant, l'aile modérée du gouvernement le presse de présenter des propositions nouvelles, ne serait-ce que pour ne pas laisser le champ libre aux Palestiniens qui marquent des points sur la scène internationale. M. Netanyahu a exprimé lui-même sa préoccupation de l'isolement d'Israël et des dangers de la poursuite du statu quo en Cisjordanie qui risque de transformer Israël en « État binational », lui faisant perdre son caractère juif. Hier, il a également mis en exergue la nécessité de renforcer les mesures de sécurité, affirmant qu'Israël maintiendra une « présence militaire » sur le Jourdain le long de la frontière orientale d'un futur État palestinien avec la Jordanie. « Seule une présence militaire israélienne peut empêcher des infiltrations de terroristes et l'importation de roquettes en Cisjordanie », a déclaré M. Netanyahu durant une visite aux unités israéliennes postées le long du cours d'eau. Plus tôt dans la journée, il avait évoqué la situation tendue en Cisjordanie entre paysans palestiniens et colons extrémistes, critiquant ces derniers pour leur politique de représailles contre les Palestiniens, dite du « prix à payer ». Cette politique consiste à se venger sur des cibles palestiniennes à chaque fois que les autorités israéliennes prennent des mesures jugées hostiles à la colonisation.
(Source : AFP)

Israël construit 50.000 unités résidentielles, en Cisjordanie

09 Mars 2011 09:01 
IRIB - Le quotidien israélien "Yediot Aharonot" a écrit, dans son édition de mardi, que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a présenté un projet concernant la construction de 50. 000 unités résidentielles, dans une période de 18 mois, à Qods et en Cisjordanie. L'Agence d'information jordanienne a annoncé, citant ce quotidien, que l'objectif de ce projet est d'empêcher l'augmentation effrénée des prix des logements, en Palestine occupée. De même, le ministre de la Guerre d'Israël, Ehud Barak, a demandé, lors d'une interview avec le journal américain, "Wall Street Journal", une aide d'urgence de 20 milliards de dollars à Washington. C'est, en effet, sous le prétexte de contrer ce qu'il considère comme les menaces dues aux révolutions de la région, qu'Ehud Barak a demandé une aide militaire supplémentaire de 20 milliards de dollars à Washington.
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Des blessés lors d'une attaque par des colons armés sur un village au sud de Naplouse

[ 08/03/2011 - 08:42 ]
Naplouse –CPI
Un groupe de colons extrémistes, a attaqué,  lundi soir, le village du sud Qasra de Naplouse (Cisjordanie), en agressant les  citoyens palestiniens.
 Des témoins ont confirmé au correspondent du Centre Palestinien d’information que des dizaines de colons de la colonie de «Yash Ad" qui a été évacuée et les colons l’ont rejoint, il y a quelques jours, et construite sur des terres palestiniennes à l'est du village, ont attaqué un groupe de citoyens et tenté de les expulser de leurs terres, ce qui a incité un certain nombre de villageois pour les aider, alors que les colons ont tiré à feu intensivement sur les Palestiniens.
Selon des sources médicales à Naplouse, neuf des habitants du village ont été différemment blessés, dont trois grièvement touchés par des balles tirées par les colons extrémistes envahisseurs.

Londres va élever la délégation palestinienne au rang de mission

[ 08/03/2011 - 09:03 ]
Agences
Le Royaume-Uni « va élever » le statut de la délégation palestinienne à Londres au rang de mission, a en outre annoncé hier le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Le chef de la diplomatie britannique a fait cette annonce alors que l'ex-président Mahmoud Abbas, fait une visite officielle en Grande-Bretagne. Dans la hiérarchie diplomatique, la mission se situe juste un cran en dessous d'une ambassade.
La Grande-Bretagne suit en cela l'exemple d'un nombre grandissant de pays, dont quatre européens : la France, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal.
Enfin, le directeur du Conseil israélien de sécurité nationale (CSN), Uzi Arad, a quitté dimanche ses fonctions après deux années d'exercice, avant même la désignation d'un remplaçant, selon un communiqué du bureau du Premier ministre publié hier.
Selon les médias hébreux il pourrait être remplacé par le général de réserve Yaakov Amidror, un ancien chef du département analyse du renseignement militaire, considéré comme un ultranationaliste.

Al-Zahar:La libération de Jérusalem sera plus proche

[ 08/03/2011 - 09:46 ] 
Khartoum – CPI
Dr. Mahmoud Zahar, le célèbre membre du Bureau politique du Mouvement de résistance islamique "Hamas", a déclaré que la libéralisation de la Palestine est un fait Coranique , nous sommes avec une victoire, si Dieu le veut, et nous nous joignons à tous de ceux qui nous soutiennent sur la terre de Palestine, quel que soit son nom, parce que nous sommes un projet humanitaire pour toutes les personnes."
Zahar a déclaré, lors d'un discours à la séance de clôture de la huitième Conférence de la Fondation Internationale de Jérusalem dans la capitale, Khartoum, le lundi soir 7/3: "Nous confirmons notre détermination jusqu'à ce que notre bannière soit levée sur notre terre confisquée et disparition de l'injustice " .
Il a ajouté: « Nous confirmons que la libération de Jérusalem sera plus proche que ce que les gens imaginent ».
"Nous assiègent de tout, nourriture, éducation ... mais nous avons brisé le siège grâce à des invitations sécurité et la bénédiction de Dieu (Allah) avant tout", a- t-il poursuivi.
En effet, le leader du Hamas a salué le peuple palestinien, à al-Qods occupée (les Maqdissins) qui ont choisi un éminent homme, le cheikh Raed Salah comme premier défenseur de la Palestine et de Jérusalem, en transmettant en même temps un hommage au peuple en Cisjordanie qui souffrent des charbons ardents et les souffrances de l'occupation et ses agents et ses outils, citant un grand respect aux habitants de la bande de Gaza qui ont perdu leurs fils et leurs maisons , mais toujours saisissant les armes, estimant qu’ils vont entrer dans la mosquée d’al-Aqsa et transformant la « Knesset » sioniste à une place prochaine de « Tahrir », si Dieu le veut.

Abou Zaieda: la direction de l’Autorité actuelle est plus flexible avec l'entité sioniste

[ 08/03/2011 - 10:36 ]
Jérusalem- CPI
L’ancien ministre des affaires des prisonniers, membre du mouvement de Fatah, « Soufian Zaida Abou » a considéré que sa direction actuelle représentée par Mahmoud Abbas , est la plus souple  avec les dirigeants des sionistes et leur entité sioniste.
 « Le Hamas ne renoncera pas facilement sur le papier Chalit, car c'est la seule façon de libérer un certain nombre de prisonniers que l'entité sioniste refusera à les libérer à travers autre manière », a estimé Abou Zaieda, au cours d'une réunion de l '«Initiative de Genève pour la paix" avec un groupe de journalistes sionistes dans un hôtel de Jérusalem.
Abou Zaieda a souligné que par des négociations et des pourparlers on ne  peut pas libérer les prisonniers, en particulier ceux qui sont considérés à l'occupation comme torrides, en disant: «. Il est difficile de se tenir devant la famille d'un prisonnier et leur demander d'attendre, et jusqu’à quand vont-ils attendre ? ».

Conférence d’al Qods: tout renoncement aux constantes du peuple palestinien est une trahison

[ 08/03/2011 - 08:23 ]
Khartoum- CPI
La Fondation de Jérusalem (al-Qods occupée) a achevé, la huitième conférence internationale à Khartoum, par une cérémonie massive où le communiqué final de la conférence intitulée "Déclaration de Khartoum" a été prononcé en considérant que «toute négligence de Jérusalem ou l'un des droits du peuple palestinien et une trahison nationale».
Le communiqué a appelé "l’Autorité de Fatah »  à Ramallah à arrêter toutes les formes de la coopération de sécurité, coordination et la négociation avec l'entité sioniste, et à soutenir la résistance, la préservation des constantes nationales et de mettre fin à la division immédiatement.
Il a également condamné fortement l'attitude de la partialité de l'administration américaine hostile contre le peuple palestinien et ses droits, qui reflète l’alignement complet à l'ennemi sioniste et lui donne toutes les formes de soutien, la protection et la couverture pour ses crimes, ce qui confirme l'alliance stratégique continue avec lui contre notre peuple et notre nation, son déni des droits des Palestiniens.
Le communiqué a ainsi exigé de faire face aux agendas de l’ennemi sioniste, tout en saluant les héros et pionniers des révolutions populaires victorieuses en Tunisie et en Egypte  et celle du peuple héros libyen, exprimant en même temps la confiance des membres de la conférence envers leurs frères et proches en Egypte pour la levée du siège de notre peuple qui reste inébranlable dans la bande de Gaza, ainsi à ouvrir le passage de Rafah de façon permanente et complète, aspirant qu’ils feront le sommet de leurs priorités à annuler l'accord de Camp David.
Le communiqué  a également appelé la nation de «fournir toutes les formes de soutien et de fermeté aux palestiniens, en particulier à  Jérusalem", rappelant des promesses des pays arabes pour la livraison de ce genre de soutien au cours des sommets successifs afin d’appuyer al-Qods, les lieux saints islamiques et chrétiens, ainsi de protéger les Maqdissins.
Le professeur « Osman Bashir Kabashi » a prononcé durant la conférence « la parole de la Fondation de Jérusalem », la branche du Soudan, considérant que la responsabilité pour la libération de Jérusalem est la responsabilité de toute la nation, et non pas seulement un tel pays ou une telle organisation ou association .
En outre,  le  Cheikh tunisien, Rashid Ghannouchi a loué dans un discours les révolutions arabes tirées de la révolte déclanchée premièrement en Tunisie, en considérant que ces révolutions nous encouragent d’être optimistes pour la libération de Jérusalem et la Palestine.
La conférence a insisté en mettant en garde sur le projet du judaïsme et les moyens de confrontation,où le Dr  Muhammad Akram Adlouni a examiné les nouvelles étapes du programme de judaïsme. L’ ingénieur Raef Najm a également parlé sur les implications de ce projet sur la judaïsation de Jérusalem, ainsi que le Dr Mohsen Saleh  a indiqué aux changements stratégiques dans la région et leur effet très dangereux dans l'accélération de la judaïsation de Jérusalem, ce colloque a vu des interventions importantes des assistants.

Abbas court encore après les négociations malgré le dévoilement des documents scandaleux

[ 08/03/2011 - 12:22 ]
Londres – CPI
Un responsable palestinien qui a préféré garder l’anonymat a révélé, lundi 7/3, à l’agence France Presse, que le mouvement des européens vise à relancer les négociations suspendues depuis des mois, suite à la reprise des unités coloniales sionistes à al-Qods et la Cisjordanie.
Il a ajouté que Mahmoud Abbas, a reçu dans ce cadre, les consuls des trois pays, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, qui lui ont expliqué l’initiative de ce mouvement européen commun. Il a souligné avoir mis une garantie que comportera le communiqué du Quartet qui permettrait aux Palestiniens de reprendre les négociations et l’arrêt total des colonies.
Le responsable palestinien a poursuivi : «Ces pays européens coordonnent leurs pas avec l'administration américaine», en ajoutant : «Les consuls européens se sont renseignés auprès d’Abbas pour savoir si l’arrêt des activités coloniales permettrait le retour de l’Autorité aux négociations, et Abbas a répondu qu’il retournerait à condition qu’Israël cesse les activités coloniales lors de la période de négociations».
Dans le même contexte, des observateurs ont souligné que cette mesure montre  l’attachement d’Abbas et du Groupe d'Oslo à poursuivre les négociations, malgré le grand scandale après le dévoilement des derniers documents publiés par la chaîne d’Al-Jazeera concernant les dossiers de négociations entre l'autorité d'Abbas et l'entité sioniste, notamment les renonciations importantes et abandons de l'équipe de négociation aux constantes et droits palestiniens, et en particulier la colonisation à Jérusalem et en Cisjordanie.

Incursion de l’occupation à l’est de Khan Younès au milieu de tirs intenses

[ 08/03/2011 - 12:17 ]
Khan Younès – CPI
Les forces de l’occupation sioniste ont pénétré ce matin l’est de la ville de Khan Younès (au sud de la bande de Gaza) de manière limitée, au milieu de tirs intenses et du survol des avions de reconnaissance.
Des sources palestiniennes ont affirmé que deux bulldozers et quatre véhicules militaires sont partis ce matin du passage israélien de Soufa, à l’est de Rafah, et se sont avancés en direction de la ville de Khuza’a, à l’est de Khan Younès.
Elles ont ajouté que cette incursion était accompagnée de tirs soutenus de la part des forces israéliennes, et du survol d’avions de reconnaissance dans le ciel de la ville.
Les zones frontalières connaissent en permanence les mouvements des forces sionistes, le long de la frontière de l’est et du nord de la bande de Gaza.

Les autorités sionistes ont remplacé le nom de certaines rues d’al-Qods par d’autres en hébreu

[ 08/03/2011 - 15:03 ]
Al-Qods occupée (Jérusalem) – CPI
L’unité de recherche et de documentation du Centre d’al-Qods pour les droits sociaux et économiques a déclaré dans un communiqué que la municipalité israélienne d’al-Qods a commencé récemment à remplacer les noms arabes de plusieurs rues et ruelles de la Vieille ville de Jérusalem, par de nouveaux noms en hébreu.
Elle a précisé que des employés de la mairie ont installé hier, lundi 7 mars, un panneau sur le mur de leur maison indiquant que la rue se nomme « Der Bacillus », nom d’un monastère grec présent dans le quartier, malgré le fait que cette rue soit connue sous le nom de « Porte Nouvelle n°1 ».
L’organisation palestinienne a considéré que cette mesure représente une atteinte à la propriété privée, en installant des pancartes sans informer ou demander la permission des résidents. Il s’agit également d’une distorsion de l’histoire de la Vieille ville d’al-Qods.
Ziad Hammouri, directeur du Centre d’al-Qods, a affirmé que l’opération de changement des noms de rues et ruelles de la Vieille ville « est liée au plan structurel 20/20 visant à judaïser al-Qods en forçant les arabes autochtones à partir en dehors des limites municipales artificielles de la ville d’al-Qods. Les habitants de la Vieille ville devront donc modifier leur adresse sur leur carte d’identité pour le nouveau nom de la rue, ce qui constitue un nouveau recensement des habitants qui conduira à demander aux citoyens de prouver leur résidence à Jérusalem en présentant une longue liste de documents requis par le ministère de l’Intérieur ».

Libération du prisonnier Maqdissin Abou Hamed du village de Sour Baher

[ 08/03/2011 - 17:13 ]
Al-Qods – CPI
Les autorités de l'occupation ont libéré, hier soir, lundi 7/3, de la prison de Jelboue le détenu Maqdissin, Khedr Moussa Abou Hamed (31 ans), du village de Sour Baher, à Jérusalem après avoir passé plus de 8 ans de prison.
Khedr a été arrêté le 23/11/2002 après son accusation d’appartenir à la résistance, et a été condamné à une peine d'emprisonnement de 9 ans, au cours de laquelle il a été transféré à plusieurs prisons, où il a participé avec ses compagnons détenus à toutes les activités de lutte, et avant quelques jours il a adressé une demande à la (cour sioniste Chalesh) pour obtenir sa libération, où ce tribunal a répondu positivement à condition que les services de la sécurité sioniste ne présentent aucune objection dans les trois jours qui suivent.
Le prisonnier libéré a été accueilli chaleureusement, à l'entrée du village de Sour Baher, par une grande foule de citoyens, parents, proches, détenus libérés et membres des familles des prisonniers Maqdissins, qui ont lancé des feux d'artifice pour exprimer leur joie en portant Khedr sur les épaules dès son arrivée aux environs de sa maison située près de la mosquée du village, où un groupe de jeunes (Scouts) de Sour Baher présentait des parades.
Les participants ont appelé également les factions palestiniennes de faire leur possible pour libérer les prisonniers palestiniens, notamment les captifs Maqdissins.
Une grande tente a été installée sur place pour accueillir les sympathisants et les visiteurs, où on a accroché une grande photo du prisonnier libéré Maqdissin, marquée par les félicitations du club d’al-Assir et le Comité populaire des prisonniers de la ville de Jérusalem.
Le prisonnier libéré Abou Hamed avait terminé ses études secondaires dans les  prisons sionistes, et a rejoint l'Université Hébreux Ouverte, en réussissant sa première année universitaire.

La Knesset approuve à première lecture une loi interdisant le boycott de l’entité

[ 08/03/2011 - 23:16 ]
Al-Qods occupée – CPI
La Knesset sioniste a adopté lundi 7 mars en première lecture, un projet de loi du député extrémiste Zeev Elkin, chef de la coalition, qui vise à poursuivre toute personne qui boycotte l’entité en raison de la politique de l’occupation et de la colonisation.
Les députés arabes Hanna Suweid président du bloc, le Dr Dov Hanin, et le Dr Afou Ighbaria se sont opposés à cette loi.
Le député Suweid a déclaré que cette loi rejoint les lois racistes anti-démocratiques proposées par les députés sionistes de droite semaine après semaine, profitant de leur majorité parlementaire. Ils utilisent cet avantage pour légiférer des lois racistes portant atteinte aux valeurs humaines et jugeant les citoyens en vertu de leurs opinions politiques.
Ce même député a affirmé que cette loi ne changera pas le résultat souhaité, et n’intimidera pas les universitaires et les associations qui œuvrent pour le boycott de l’occupation en raison de sa politique arbitraire. La solution serait de mettre fin à l’occupation et ses crimes, et non de poursuivre ses adversaires.
Il a souligné que cette loi contredit également la loi sur la liberté d’expression car elle prévoit la poursuite de tous ceux qui appellent à ne pas acheter les produits provenant des colonies.
Pour sa part, le député Dov Hanin a fortement attaqué le projet de loi en disant que « le danger inhérent à la loi est la défense désespérée des colonies, et la confusion entre Israël et les colonies, puisque tout type de boycott des colonies est considéré comme un boycott d’Israël dans son ensemble, ce qui n’est pas juste ».

La situation des travailleuses expatriées en entité est «grave»

[ 08/03/2011 - 23:46 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Une association sioniste pour les droits des travailleurs a affirmé que les conditions et la situation des travailleuses expatriées en entité sioniste sont « misérables et incompatibles avec les chartes de l’ONU, et contiennent toutes les formes de discrimination contre les femmes ».
Selon un rapport de l’association « Travailleur à la chaîne », publié mardi 8 mars à l’occasion de la Journée internationale de la femme, la situation des expatriées en entité sioniste est « grave » et leurs conditions de travail sont « misérables ». Le rapport précise que les femmes expatriées sont sous payées et souffrent de conditions de travail difficiles, ainsi que d’agressions sexuelles dans plusieurs cas.
Le rapport souligne que de nombreuses expatriées dans l’Etat hébreu croulent sous des dettes importantes en raison des sommes payées aux intermédiaires.

Ban Ki Moon appelle l’occupation à libérer les prisonniers palestiniens

[ 09/03/2011 - 00:08 ]
Vienne - CPI
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a appelé à libérer l’ensemble des détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation sioniste. Il a affirmé que la réponse de l’entité occupante à cette demande contribuera à « améliorer les perspectives d’une paix juste et durable dans la région ».
Ban Ki Moon a déclaré dans une lettre prononcée en son nom lundi 7 mars devant le Conseil international qui se tient à Vienne pour discuter la question palestinienne, que l’affaire des détenus politiques palestiniens par l’entité sioniste est importante et urgente. Il a affirmé que leur libération servira « les mesures de confiance dans le contexte de la recherche d’une paix durable et juste entre les Palestiniens et les Israéliens ».
Le Secrétaire général a exprimé sa profonde préoccupation envers les conditions des détenus palestiniens et leur sécurité, en affirmant que les Nations Unies surveillent leur situation en permanence, y compris deux cent mineurs et deux cent citoyens en détention administrative sans jugement.
Dans un autre contexte, Ban Ki Moon a souligné l’existence de changements importants balayant le Moyen-Orient, et  qu’il est frustrant de voir des efforts menant à la paix au point mort.
Il a affirmé que parmi les principaux obstacles entravant la réalisation de la paix figure la politique de colonisation « illégale et contraire à la feuille de route ».

L’occupation confisque des centaines de dunums près d’al-Qods pour le mur raciste

[ 08/03/2011 - 23:30 ]
Al-Qods occupée (Jérusalem) – CPI
Le Comité de défense des terres à Abou Dis a déclaré que l’armée israélienne a émis un ordre de confiscation de 480 dunums (48 hectares) des terres de la ville d’Abou Dis près d’al-Qods, afin d’achever la construction du mur de séparation raciste.
Le Comité a précisé dans un communiqué que la construction de ce mur « entraînera la suppression de la route Jérusalem-Jéricho historiquement reconnue, et à la saisie de milliers de dunums des terres de la région afin de construire le mur de séparation avec le reste de la Cisjordanie et contribuera à l’expansion des colonies ».
Il a souligné que « l’objectif principal de ce mur n’est pas sécuritaire, mais la confiscation de terres et l’éloignement des autres régions autant que possible de la ville de Jérusalem et l’expansion des colonies ».
L’avocat Bassam Bahr, président du Comité, a rappelé que ce mur partira de l’est de la ville d’Abou Dis, et conduira ainsi à diviser la Cisjordanie du nord au sud. Ce mur de séparation s’établira du nord au sud de la Cisjordanie et séparera la région d’al-Qods du nord au sud.

Grand meeting-concert ce jeudi soir, en soutien aux 4 inculpés BDS !

mardi 8 mars 2011
Ce jeudi soir 10 mars à partir de 19 H 30, se tiendra dans la Salle Pablo Neruda de Bobigny, un grand meeting, ainsi qu’un concert de soutien aux 4 militants qui comparaîtront devant le Tribunal de Bobigny la semaine prochaine. A l’affiche de nombreuses personnalités, ainsi que le groupe ZEP (Zone d’Expression Populaire).
L’accueil (chaleureux !) se fera dès 19 H dans cette grande salle où nous aurons le plaisir et l’honneur d’accueillir les intervenants suivants :
- Alima BOUMEDIENE, sénatrice
- Jacques-Marie BOURGET, journaliste
- Houria BOUTELDJA (Parti des Indigènes de la République)
- Benjamin DUMAS (PCF Bobigny)
- Olivier LE COUR GRANDMAISON, universitaire,
- Mick NAPIER (campagne BDS Grande-Bretagne)
- Fernand TUIL, AFJP (Association des villes françaises jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens)
- Olivia ZÉMOR, Présidente d’EuroPalestine
AINSI QUE LE GROUPE ZEP
Merci à Saïd, Younes, Kamel, Salim et Alexis qui viendront de Lille pour apporter un soutien musical aux inculpés BDS.
Zone d’Expression Populaire : un nom sur mesure pour les militants de la campagne BDS, dont Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich, qui passent en procès à Bobigny le jeudi suivant 17 mars, à la demande des officines sionistes et de MAM, pour leurs actions de boycott des produits israéliens.
Rappelons que les responsables du Syndicat de la Magistrature ont qualifié d’"attentat judiciaire" la circulaire envoyée à tous les parquets par l’ex-ministre de la justice, pour leur ordonner de condamner les femmes et les hommes qui appellent au boycott d’Israël (et rien qu’Israël ! Michèle Alliot-Marie n’a mentionné aucune autre pays, pas même le Mexique !!)
TOUS SALLE PABLO NERUDA
JEUDI 10 MARS A 19 H 30
31 Avenue du Président Salvador Allende. 93000 BOBIGNY
(Transports : station de M° Bobigny – Pablo Picasso. Ligne 5 ; tramway)
http://maps.google.fr/maps/place?hl=fr&ie=UTF8&q=salle+pablo+neruda+bobigny&fb=1&gl=fr&hq=salle+pablo+neruda&hnear=Bobigny&cid=843740070065791475&z=14
Projection de vidéos, stands d’animations, Sandwiches et boissons sur place.
Entrée libre.
CAPJPO-EuroPalestine
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