dimanche 8 août 2010

Flottille pour Gaza : les membres israélien et turc du panel d'enquête rendus public

7 août 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu public samedi les noms des membres israéliens et turcs du panel d'enquête sur l'incident impliquant le 31 mai une flottille partie de Turquie pour rejoindre Gaza.
Le représentant d'Israël sera Joseph Ciechanover et celui de la Turquie, Ozdem Sanberk, deux personnalités qui ont « des expériences distinguées dans la fonction publique » a estimé M. Ban dans un communiqué.

Le Secrétaire général a indiqué qu'il avait hâte de rencontrer les deux hommes, le 10 août à New York, quand ils rejoindront les autres membres du panel : Geoffrey Palmer, Président du panel et ancien Premier ministre de Nouvelle-Zélande, et Alvaro Uribe, vice-Président du panel et Président sortant de la Colombie.

« Comme je l'ai dit lors de l'annonce de la création du panel, j'espère qu'il s'acquittera de son mandat basé sur la déclaration de la présidence du Conseil de sécurité et avec la pleine coopération des autorités nationales compétentes des deux pays », a-t-il conclu.
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Une secrétaire d’état américaine d’origine libanaise humiliée en Israël

07/08/2010  
Une ancienne secrétaire d’état américaine d’origine arabe a été arrêtée puis humiliée à l’aéroport israélien d’Al-Lod, quoique les autorités israéliennes aient été informées de son statut, a révélé le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Dona Shalala, ( 69 ans) d’origine libanaise, ancienne secrétaire d’état à la santé dans l’administration de Bill Clinton, et actuellement présidente de l’université de Miami a été arrêtée pendant deux heures dans cet aéroport israélien. Invitée par le Conseil américano juif, pour promouvoir les liens entre les universités américaines et celles d’Israël et de l’Autorité palestinienne, elle quittait le pays à l’issue d’une visite effectuée par une délégation de directeurs d’universités américaines dans le cadre d’une campagne visant à contrecarrer le boycott académique d’Israël..
En compagnie de la délégation américaine en question, elle avait rencontré le président israélien Shimon Perez, le vice-ministre des affaires étrangères Dany Ayalone, et le Premier ministre palestinien de la Cisjordanie occupée Salam Fayyad.
Cette tournée a pris fin le 12 juillet, mais Shalala est restée deux jours de plus pour des raisons personnelles.
D’après cette femme née aux États-Unis de parents libanais et qui fut la première à investir un gouvernement américain, les agents de sécurité israéliens lui ont posé des questions personnelles, agressives et humiliantes pendant deux heures et demi, mais elle est parvenue à prendre son vol pour les États-Unis.
Selon des proches, elle a été très outragée  par ce mauvais traitement israélien. 

Tirs israéliens contre un bateau de pêcheurs libanais

08/08/2010  
La marine d'occupation israélienne a procédé dimanche à l'aube à une nouvelle provocation contre le Liban, en ouvrant le feu contre un bateau de pêche libanais.  
Selon une porte-parole de l'armée d'occupation, il s'agissait des tirs de sommations contre un bateau de pêche libanais en Méditerranée, qui n'ont pas fait de blessé.  
"Ces tirs de sommations ont eu lieu après l'intrusion d'un bateau libanais dans une zone interdite", a en outre prétendu la porte-parole, avant d'ajouter que "ces tirs n'ont occasionné ni blessé ni dégât, et le bateau libanais a rebroussé chemin".

Un lord britannique exige des sanctions européennes contre Israël

07/08/2010 
Un membre du Conseil des lords britanniques a suggéré d’interdire l’entrée sans visas des citoyens  israéliens dans les pays de l’Union européenne, et de prohiber  la vente de produits et marchandises israéliens dans leurs marchés, si Israël persiste à violer le Droit international.
Selon le magazine «  Jewish Chronicle », c’est le Lord Hylton ( 78 ans) connu pour son long registre de critiques contre l’entité sioniste qui a présenté ce projet de loi à l’agenda des travaux du Conseil des lords britanniques, lui demandant de présenter la demande à l’Union européenne.
Durant le mois de juin passé, il s’était attelé durant les séances du Conseil à poser une quinzaine de questions sur Israël et les Palestiniens, sur les réfugiés et les prisonniers palestiniens et sur l’incident de la flottille de la liberté au cours duquel l’armée israélienne a tué neuf pacifistes turcs.
Selon le magazine,  Lord Hylton qui occupe le poste de directeur du Forum économique du Moyen Orient, effectue des visites régulières dans la région, comprenant entre autre Israël, la Turquie, l’Irak et le Qatar. 

Le martyr Imad Moughnieh coute à Israël des millions de dollars !

07/08/2010  
Deux  années se sont écoulées depuis son assassinat, le commandant en chef de la Résistance, le martyr Imad Moughnieh a coûté au gouvernement ennemi plus de 10 millions de dollars seulement pour assurer la protection des hauts dirigeants israéliens, par crainte que le Hezbollah ne mène des opérations contre les responsables israéliens en représailles à l'assassinat de Hajj Imad Moughnieh.
C’est du moins ce qu’a révélé le site internet de Haaretz, qui précise que 27 ministres israéliens jouissent de la protection  d’une compagnie privée Mokid, et qui a réussi à décrocher plusieurs contrats pour protéger des personnalités publiques il ya trois ans !
Mokid a ainsi reçu de la part du  gouvernement israélien environ 29 millions de dollars (110 millions de shekels) pour assurer la protection des responsables politiques israéliens et ce pour trois ans, soit plus de dix millions de dollars par an, sachant que cette protection n’inclut pas les opérations d'escorte lors des célébrations ou des événements qui nécessitent des véhicules d'urgence tels que la protection des visites sur le terrain ou l’utilisation de véhicules blindés ainsi que les dépenses de protection à l'extérieur du pays.
Toujours selon Ha'aretz, chaque ministre israélien a six gardes du corps et le coût de la protection d’un ministre  varie de un à neuf millions par an.
En plus de la protection des ministres israéliens,  l'Unité de protection des VIP lié au Shabak, assure la protection des sept symboles de l’entité sioniste: le Président, le chef de l'opposition, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la guerre, la présidente de la Cour suprême et le Premier ministre.
Cela dit le Shabak a refusé de révéler le coût de cette protection tout comme il a refusé de commenter les informations publiées sur le site ! 

Souleimane:"Nous équiperons l'armée quelle que soit la position des autres pays"

07/08/2010  
Le Président libanais Michel Souleimane s'est rendu ce samedi matin à Odeyssah (Sud Liban) accompagné du ministre de la défense Elyas Murr, à bord de l'hélicoptère présidentiel, pour visiter les lieux des affrontements entre l'armée libanaise et celle de l'occupation israélienne mardi dernier.  
Le député du Hezbollah Ali Fayyad était à l'accueil du Président qui a affirmé que le gouvernement mettre au point un plan pour équiper l'armée libanaise quelles que soient les positions de certains pays.  
Commentant cette visite, le ministre d'Etat Adnane Sayed Hussein a indiqué que celle-ci affirme la détermination du Liban à confronter les dangers et les agressions israéliennes qui constituent une transgression à la résolution 1701.  
"Si Israël a déposé une plainte au Conseil de sécurité de l'ONU, ceci ne signifie pas qu'il y a le droit d'agresser le Liban. Nous sommes la partie agressée et nous avons donc le droit de défendre notre souveraineté par tous les moyens. L'armée libanaise est parmi l'un des moyens défensifs essentiels en notre possession, et l'autorité libanaise doit renforcer la scène intérieure à travers le dialogue national. La dernière attaque israélienne visait à saboter les résultats du sommet arabe tripartite qui a eu lieu à Baabda et la visite de
l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa AlThani", a-t-il souligné au quotidien libanais An Nahar.  
Par ailleurs, les membres du Conseil de sécurité débattront dans les tous prochains jours des affrontements à Odeyssah. Lors de cette réunion, le Liban exposera les circonstances des incidents et l'insistance israélienne à déraciner l'arbre, ce qui a provoqué des pertes en vies humaines. La délégation libanaise se plaindra également devant l'ONU des nouvelles menaces sionistes d'attaquer massivement l'armée libanaise.   

Nous sommes les seuls à avoir le droit ...

dimanche 8 août 2010 - 07h:12
Gideon Levy
Après l’affrontement de mardi dernier à la frontière, Israël continuera à faire fi de la FINUL et de l’armée libanaise.
Ces salauds de Libanais ont changé les règles. C’est scandaleux. Il paraît qu’ils ont un commandant de brigade qui est résolu à protéger la souveraineté de son pays. Un scandale.
L’explication c’est qu’il « endoctrine ses troupes », chose que nous sommes les seuls autorisés à faire bien sûr et que ça c’était « l’état d’esprit du commandant » et qu’il est « proche du Hezbollah ». Le culot !
Et maintenant que nous avons récité jusqu’à plus soif les explications de la propagande des forces israélienne de défense sur ce qui s’est passé mardi à la frontière septentrionale, il est temps d’examiner les faits.
Mardi matin, Israël a demandé à la « coordination » avec la FINUL de pouvoir réaliser une nouvelle opération de « déblayage » sur la clôture de la frontière. La FINUL a demandé aux FID de reporter l’opération parce que son commandant était à l’étranger. Les FID n’en avaient cure. Ce n’est quand même pas la FINUL qui nous arrêtera.
À midi , les élagueurs se sont mis au travail. Les soldats libanais et ceux de la FINUL leur ont crié d’arrêter. Au Liban, ils disent que leurs soldats ont également tiré des coups de semonce en l’air. S’ils l’ont fait, ce n’est pas ce qui a arrêté les FID.
Les branches de l’arbre ont été coupées et du sang a été versé des deux côtés de la frontière. Épanché en vain.
Il faut dire qu’Israël prétend que la superficie de l’autre côté de la clôture est sur son territoire, ce que la FINUL a officiellement confirmé hier. Mais une clôture est une clôture : à Gaza il suffit de s’approcher de la clôture pour que nous descendions le contrevenant. En Cisjordanie, l’itinéraire de la clôture n’a rien à voir avec la Ligne verte ; pourtant les Palestiniens n’ont pas le droit de la traverser.
Au Liban, nous avons édicté des règles différentes : la clôture n’est qu’une clôture ; nous avons le droit de la traverser et de faire ce que nous voulons de l’autre côté, parfois sur le territoire souverain du Liban. Nos avions ont le droit de voler couramment dans l’espace aérien du Liban et parfois nous envahissons aussi son territoire.
Cette région a été occupée par Israël pendant 18 ans sans que nous le reconnaissions jamais. Cette occupation n’était pas moins brutale que celle des territoires, mais elle a également été blanchie. « Zone de sécurité » est ce que nous l’appelions. De sorte que maintenant aussi, nous pouvons faire ce que nous voulons.
Mais voila que brusquement, il y a eu un changement. Qu’est-ce que nos analystes ont dit ? Récemment il y a eu des « tirs anormaux » contre des avions israéliens. Après tout, il faut maintenir l’ordre. Nous avons le droit de voler dans l’espace aérien libanais, mais eux n’ont pas le droit de tirer.
Toutefois, l’incident de mardi doit être placé dans un contexte plus large : il a été exagéré hors de proportion ici comme si c’était un casus belli , et la guerre n’aurait été évitée que grâce à la fameuse « retenue » israélienne. Depuis des mois maintenant, on entend des roulements de tambour de guerre. Ra ra ra, danger. Des Scuds envoyés par la Syrie, la guerre dans le nord.
Personne ne demande pourquoi ni pour quelle raison ; c’est simplement que c’est l’été ici et avec lui les habituelles menaces de guerre. Mais c’est à Israël qu’un rapport des Nations unies publié cette semaine impute la responsabilité de la tension.
Dans cette atmosphère surchauffée, les FID devraient faire attention quand elles allument leurs allumettes. La FINUL demande de retarder une opération ? La région est explosive ? Eh bien, le travail aurait dû être reporté. Il se peut que l’armée libanaise soit décidée davantage maintenant à protéger la souveraineté de son pays - ce qui est non seulement son droit, mais son devoir - et un commandant libanais qui voit les FID opérer de l’autre côté de la clôture peut donner l’ordre de tirer, même de façon non justifiée.
Qui mieux que les FID savent ce que c’est que d’ouvrir le feu pour n’importe quelle violation réelle ou imaginée ? Demandez donc aux soldats à la barrière de séparation ou à ceux qui gardent Gaza. Néanmoins, Israël a rejeté avec arrogance la demande de reporter son opération faite par la FINUL .
C’est avec la même arrogance qu’il exige que les USA et la France cessent de fournir des armes à l’armée libanaise. Seule notre armée est autorisée à se constituer un stock d’armes. Pendant des années, Israël a exigé que l’armée libanaise prenne la responsabilité de ce qui se passe dans le sud du Liban et maintenant qu’elle le fait, nous changeons de ton. Pourquoi ? Parce qu’elle a arrêté de se comporter comme un sous-traitant israélien et qu’elle commence à agir comme l’armée d’un État souverain.
Et bien entendu cela est interdit. Une fois que les armes se sont tues, une clameur s’élève à nouveau pour que l’on frappe un autre « coup fort » contre le Liban pour « le dissuader »- infliger sans doute des destructions supplémentaires du type infligé dans le quartier Dahiya de Beyrouth.
Trois Libanais tués, dont un journaliste, cela ne suffit pas pour faire contrepoids à la mort de notre commandant de bataillon. Nous en voulons davantage. Le Liban doit apprendre une leçon et c’est à nous de la lui donner.
Et nous ? Nous n’avons pas de leçons à prendre. Nous continuerons à ignorer la FINUL , à ignorer l’armée libanaise et son nouveau commandant de brigade qui a eu le toupet de penser que son boulot est de protéger la souveraineté de son pays.
(JPG)
6 aoüt 2010
Cet article peut être consulté ici :
Traduction : Anne-Marie Goossens

L’Algérie veut faire parvenir des livres scolaires aux enfants de Gaza

samedi 7 août 2010 - 07h:53
Ma’an News
Mohammad A’squl a indiqué que le ministère à Gaza avait envoyé à l’Algérie des informations sur les élèves afin que la donation puisse avoir lieu à temps pour la nouvelle année scolaire.
Le ministre a ajouté qu’il espérait que l’aide serait livrée sans objections de la part des Egyptiens et des Israéliens, mettant en avant la pénurie massive de matériel pédagogique au début de l’année scolaire 2009, après que des dizaines de camions de papier et de livres se soient vus refuser l’entrée dans le territoire assiégé par Israël.
A’squl a appelé les autres organisations arabes et islamiques à soutenir le système éducatif dans la bande de Gaza, soulignant que les écoles sont sur-fréquentées et nécessitent environ 70% de places supplémentaires ainsi que du matériel pédagogique.
Trente-cinq parcelles de terres ont été affectées à la construction de nouvelles écoles, et le ministre a déclaré que les constructions débuteraient bientôt.
Mais de nombreux matériaux de construction sont interdits dans le territoire à cause du blocus israélien qui a déjà paralysé une première fois aussi bien les nouvelles constructions que la reconstruction des bâtiments détruits par l’attaque israélienne sur la bande de Gaza [hiver 2008-2009].
6 août 2010 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine
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« L’histoire de l’arbre déraciné par des militaires israéliens ressemble à une provocation »

publié le samedi 7 août 2010
entretien avec Richard Labévière.

 
Au Liban, la donne stratégique a largement changé depuis 2006
La tension, au Liban, tant au niveau interne, qu’à la frontière sud, semble monter d’un cran ces derniers jours. Que signifie l’accrochage, qui a eu lui mardi, en particulier lorsque c’est l’armée libanaise qui défend sa frontière ?
Il y a deux choses : l’accrochage entre l’armée libanaise et des soldats israéliens au niveau de la frontière sud du Liban, et l’acte d’accusation de Bellemare, qui est prévu pour octobre, et sur lequel Israël spécule beaucoup. Comme par hasard, des fuites inculperaient des membres du Hezbollah. C’est une véritable guerre des nerfs.
Depuis l’assassinat de Rafic Hariri, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a subi trois phases. La première, marquée par le premier procureur général du TSL, qui avait accusé la Syrie, sur la base d’écoutes et de témoignages fabriqués, avait aboutit à la détention de quatre généraux libanais. C’était un jugement politique. La deuxième étape, sous l’égide d’un autre magistrat, a été de se diriger vers la piste salafiste. Le camp de Aïn Al Hilwé a alors été visé, avec ses différentes factions salafistes financées par des Saoudiens notamment. Enfin, la troisième étape, le nouveau procureur du TSL, Daniel Bellemare, montre que le chef d’accusation à paraître en octobre se basera sur des faits absolument nouveaux et irréfutables, avec de possibles inculpations de proches, sinon de membres du Hezbollah. Dans le contexte iranien, faire pression sur le Hezbollah est certainement un moyen de faire pression sur l’Iran.
On assiste donc à une envolée de tension, mais il ne faut pas oublier que le Hezbollah est un parti gouvernemental, qui participe au gouvernement d’union nationale. Ensuite, Israël ne cache pas ses intentions. La dernière visite de Netanyahu à Washington, a montré le refus américain d’une frappe lourde sur le Liban avant l’échéance des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, en novembre. Israël fait relayer, depuis un certain temps, des fuites sur l’inculpation de membres du Hezbollah dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri.
L’épisode de ce mardi montre qu’Israël a délibérément provoqué les forces libanaises du Sud, en arrachant un arbre qui se trouvait en territoire libanais. Cet événement a eu pour conséquence la riposte de l’armée libanaise. Et c’est là que le Hezbollah n’a pas joué le jeu, et a laissé l’armée libanaise riposter. Cet événement est à remettre dans le prisme du rendu du chef d’accusation du TSL, qui, selon moi, ne sera pas fait en octobre, mais après les élections américaines de novembre.
Depuis la publication par le quotidien allemand Spiegel, au printemps dernier, d’un article sur l’inculpation de membres du Hezbollah par le TSL, Israël ne cesse de faire monter la sauce sur ce dossier. Ensuite, Obama ne veut pas d’une attaque d’Israël sur le Liban. Nous sommes dans un contexte de spéculation, qui me fait penser à 2005, lorsque Bachar Al Assad prononçait un discours à l’université de Damas, en réfutant, point par point, l’accusation de l’assassinat de Rafic Hariri faite à la Syrie. Si l’accusation contre le Hezbollah est de la même nature que celle du premier procureur, c’est-à-dire basée sur de faux témoignages, et bien on aura à faire à une grande mascarade.
Il faut rappeler qu’il y a trois ans, au Liban, une dizaine de réseaux d’espionnage ont été démantelés grâce à une étroite collaboration entre les Forces de sécurité intérieure, le Hezbollah et l’armée. Israël a non seulement subi une défaite militaire, mais aussi politique.
Le rôle militaire du Hezbollah semble largement se normaliser. Y a-t-il au Sud-Liban une restructuration et une redisposition des forces militaires ?
La donne stratégique a largement changé depuis 2006. Le 27 février 2010, une réunion tripartite entre le Hezbollah, la Syrie, et l’Iran a débouché sur un accord, qui consiste à dire que si l’un des trois territoires, le Liban, la Syrie ou l’Iran, était attaqué par Israël, cela engagerait une riposte des trois, et ce de manière coordonnée. L’asymétrie est de moins en moins en faveur d’Israël.
Depuis 1980, Hafez Al Assad, puis cela s’est vu être confirmé maintes fois par son fils, a noué une alliance stable avec l’Iran. C’est un pacte réel qui permet à la Syrie de se désengager de sa dépendance envers l’URSS à l’époque. Le Hezbollah veut des négociations et un accord global qui concernent les fermes du Chabaa, des frontières définitives et le retour des Palestiniens. Tant que les Israéliens ne sont pas prêts à négocier, tant qu’un accord régional n’est pas trouvé, le Hezbollah affirme qu’il n’est pas question, malgré les pressions, de vider son stock d’armes. Les dernières guerres l’ont montré, le retrait de l’armée israélienne du Sud-Liban en 2000, ainsi que la guerre de 2006 ont eu pour vainqueur le Hezbollah.
Ce que sous-estiment les experts militaires israéliens et occidentaux, c’est la restructuration du potentiel militaire du Hezbollah. Les forces militaires du Hezbollah sont concentrées sur trois lignes au Sud-Liban, mais se sont considérablement restructurées et renforcées avec des missiles de longue portée, pouvant atteindre Haïfa et Tel-Aviv. Comme nous l’avons vu en 2006, ce potentiel militaire peut abattre un hélicoptère. On est face à un réel revirement de l’asymétrie qui, avec les appuis syrien et iranien, fait du Hezbollah une force militaire à part.
A qui profite l’ accrochage de mardi ?
L’histoire de l’arbre déraciné par des militaires israéliens ressemble à une provocation. Le Hezbollah n’a pas répondu, et c’est une preuve qu’il n’est pas rentré dans le jeu israélien, car c’est l’armée libanaise qui a répondu. Cela montre aussi quelque chose de plus concret sur le rôle de la Finul. Pendant cet accrochage, une dizaine de Merkava (chars israéliens) étaient en manœuvre le long de la frontière, ce qui est inhabituel et injustifié. Tout cela était destiné à faire réagir le Hezbollah. L’armée libanaise est en sous-équipement chronique. Emile Lahoud, ancien chef de l’armée et ancien président libanais n’avait cessé de plaider auprès de l’Europe et des Etats-Unis pour construire une armée à réel potentiel militaire. Cela n’a jamais été fait.
Dans ce contexte, le Hezbollah reste un point crucial de la stratégie militaire libanaise. Tout le jeu de la dissuasion réside dans le potentiel militaire du Hezbollah. En octobre 2009, Ashkénazy, le chef d’état-major israélien est venu en France pour rencontrer ses homologues français et américains. Israël a trois possibilités militaires : une incursion à Ghaza, et les plus sérieuses sont le bombardement des sites nucléaires iraniens et une attaque au sud du Liban contre le Hezbollah.
Par Kamel Boudjemil
Richard Labévière est Rédacteur en chef de la Revue Défense, (Institut des hautes études de défense nationale, Paris, France
publié par el Watan

Le Liban sous le choc après l’arrestation d’un ex-général "espion" d’Israël

publié le samedi 7 août 2010

Afp

 
Le Liban est sous le choc après l’arrestation cette semaine d’un ancien général de l’armée et cadre très respecté d’un mouvement allié du Hezbollah chiite, les forces de sécurité le soupçonnant de collaboration avec Israël.
Fayez Karam, cadre du Courant patriotique libre (CPL) dirigé par Michel Aoun, l’allié chrétien du Hezbollah, est la première personnalité politique à être détenue dans le cadre de l’enquête qui, depuis 2009, a mené à l’arrestation d’une centaine d’agents présumés de l’Etat hébreu.
Une source proche de l’enquête a affirmé vendredi à l’AFP que M. Karam avait "avoué" avoir collaboré avec Israël, après son arrestation lundi.
"Vous ne pouvez pas arrêter quelqu’un comme lui sans avoir (...) des preuves très solides", a précisé cette source.
"Quand vous attrapez un gros poisson comme lui, il y en a toujours d’autres qui suivent", a-t-elle ajouté.
M. Karam, un maronite de 62 ans, est soupçonné d’avoir utilisé des portables ayant des numéros européens pour communiquer avec des Israéliens, qu’il aurait rencontrés par ailleurs à Paris où il voyageait régulièrement.
Ironie du sort, l’ancien général dirigeait, dans les années 1980, la section de la lutte contre le terrorisme et l’espionnage, rattachée aux renseignements de l’armée.
"Nous sommes stupéfaits", a affirmé à l’AFP Simon Abi Ramia, un député du CPL, qui dit toutefois vouloir attendre les conclusions de l’enquête.
Jeudi, Michel Aoun, ancien chef de l’armée puis chef d’un gouvernement provisoire lors des dernières années de la guerre civile (1975-1990), a affirmé être "choqué" par l’arrestation de celui qu’il connaît depuis des décennies.
Le mouvement de M. Aoun et le Hezbollah ont scellé en 2006 une alliance face à la majorité parlementaire appuyée par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite.
Cette entente en a choqué plus d’un, le Hezbollah étant soutenu par la Syrie et l’Iran alors que M. Aoun avait mené une guerre contre les troupes syriennes présentes au Liban à la fin de la guerre civile, avant de s’exiler en France.
"Fayez K. était-il au courant des rendez-vous d’Aoun et de (Hassan) Nasrallah ?", s’interrogeait le quotidien Al Akhbar, proche du Hezbollah, en référence au chef du Hezbollah.
Contacté par l’AFP, le Hezbollah a refusé de commenter sur le sujet.
Même les adversaires politiques de M. Aoun ont exprimé leur incompréhension."C’est très douloureux. Il ne faut pas (le) condamner avant la fin de l’enquête", a lancé Antoine Zahra, député des Forces libanaises, rival chrétien historique de Michel Aoun.
"Nous sommes sous le choc, c’est la dernière personne qu’on penserait impliquée", a affirmé à l’AFP un général à la retraite qui était son "ami".
Selon lui, M. Karam avait été arrêté avec d’autres officiers libanais par les soldats syriens à la fin de la guerre civile, à l’époque où Damas renforçait sa tutelle sur son petit voisin.
Après cinq mois passés dans la prison syrienne de Mazzé, il se rend en Israël via le sud du Liban alors occupé par l’Etat hébreu, puis s’installe en France, où il gère une chaîne de blanchisseries.
Il retourne à Beyrouth en 2005, après le retrait des troupes syriennes.
"Il a peut-être collaboré en réaction au traitement brutal qu’il a reçu durant sa détention à Mazzé", a estimé la source proche de l’enquête.
M. Karam, très populaire dans sa région de Zgharta (nord), s’était même présenté aux législatives en 2009 avant de retirer sa candidature.
Ceux qui collaborent avec Israël encourent une peine de prison à vie assortie de travaux forcés. Si le juge estime que cette collaboration a causé la mort, il peut demander la peine capitale.
relayé par la Libre Belgique

Nouvelles démolitions à Al Farisiya

07/08/2010
L'armée israélienne est revenue à Al Farisiya détruire une seconde fois un village d'agriculteurs. Suite à la résistance de certains habitants, deux personnes ont été blessés et arrêtés. 
Les habitants d'Al Farisiya, petit village d'agriculteurs situé au nord de la vallée du Jourdain, avaient reçu un ordre d'expulsion de l'Administration Civile Israélienne le 27 Juin dernier, sous prétexte qu'ils habitaient sur une "zone militaire fermée". Le 19 Juillet, l'armée était intervenue et avait détruit les maisons de vingt-trois familles ainsi que du matériel agricole. La communauté d'Al Farisiya avait depuis rebâti des abris de fortunes pour les familles ainsi que des abris pour le bétail.
Ce jeudi 5 Août, l'armée est revenue pour raser à nouveau le village. Les tentes des familles ont été détruites ainsi que les habitations de quatre familles supplémentaires. Bulldozers, armée, police et administration civile étaient présents pour mener à bien cette mission. La zone a été encerclée pour empêcher les habitants d'y rentrer et ainsi procéder aux destructions.
Deux jeunes palestiniens ont été frappés et arrêtés alors qu'ils tentaient de protéger leurs habitations.
Une association palestinienne d'informations et d'aide aux familles dans le besoin s'est montée dans la vallée du Jourdain. Pour plus d'informations : http://www.jordanvalleysolidarity.org/

Un 3e agent de téléphonie inculpé d'espionnage pour Israël

08/08/2010
Un troisième cadre de la compagnie publique libanaise de téléphonie a été inculpé samedi par un procureur d'espionnage pour le compte d'Israël, a-t-on appris dans les milieux judiciaires de Beyrouth.
Milad Eïd est accusé d'avoir profité de son poste de directeur des communications internationales au ministère des Télécommunications pour fournir des "informations techniques" à l'"ennemi israélien".
On lui reproche en outre d'avoir rencontré à plusieurs reprise des officiers israéliens hors du Liban. Eïd, qui est employé par l'opérateur public Ogero, encourt la peine de mort s'il est jugé coupable.
Deux autres cadres de la branche de téléphonie mobile de la compagnie publique sont déjà inculpés d'espionnage pour Israël, suscitant des interrogations quant à l'ampleur de l'infiltration israélienne dans ce secteur sensible pour la sécurité du pays.
Selon le Hezbollah, Israël aurait pu utiliser ses agents au sein du réseau de téléphonie pour manipuler les enregistrements de conversations en vue de mettre en cause le mouvement chiite dans l'assassinat de Rafic Hariri.
Le président Michel Sleiman s'est prononcé pour la plus extrême sévérité à l'encontre des Libanais reconnus coupables d'espionnage et fait savoir qu'il signerait, le cas échéant, des ordres d'exécution.
Deux Libanais ont d'ores et déjà été reconnus coupables d'espionnage pour le compte d'Israël et condamnés à mort.
Des dizaines d'autres personnes ont été arrêtées depuis l'an dernier et plus d'une vingtaine sont inculpées d'intelligence avec l'ennemi.
De source haut placée, on juge que ces arrestations, dont celles de Libanais ayant dévoilé à Tsahal des positions du Hezbollah lors du conflit de 2006, ont infligé un coup dur au réseau de surveillance israélien au Liban.

Entre le Liban et Israël, la guerre ne semble pas être pour demain

08/08/2010
Une escalade à la frontière entre le Liban et Israël est pour le moment improbable malgré les heurts meurtriers mardi entre les armées des deux pays, car ni Israël, ni le Hezbollah, véritable force dans le sud du Liban, ne souhaitent une confrontation, selon des analystes. "Israël avait une occasion en or pour déclencher une guerre et le Hezbollah, un alibi extraordinaire pour "défendre le pays" contre" l'État hébreu, affirme Ghassan Azzi, professeur de sciences politiques à l'Université libanaise, à Rana Moussaoui de l'AFP. 
"La guerre, ce n'est pas pour demain. Le moment n'est pas opportun", estime-t-il. "Les deux parties ont montré des réserves pour dire qu'elles ne sont pas prêtes", renchérit M. Azzi.
L'accrochage, déclenché après que des soldats israéliens eurent tenté de déraciner un arbre dans une zone controversée de la frontière, a tué trois Libanais et un Israélien, soit l'incident le plus sanglant depuis le conflit destructeur en 2006 entre l'État hébreu et le Hezbollah.
Mais si ces heurts, auxquels le parti chiite n'a pas pris part, ont montré la volatilité de la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre, ils révèlent également qu'aucune partie ne semble prête, pour le moment, à pousser les choses jusqu'à la déflagration.
"Je ne vois pas d'escalade dans un avenir proche", affirme Oussama Safa, directeur du Centre libanais pour les études politiques. "Ce n'est pas l'armée libanaise qui va déclencher une guerre dans le Sud (...) les facteurs pour un conflit ne sont pas encore réunis", dit-il.
À la suite de l'accrochage, Israël a mis en garde le Liban, tout en tentant de calmer le jeu. "J'espère qu'il n'y aura pas d'escalade, que nous aurons un été calme et que les choses vont redevenir normales", a affirmé le ministre de la Défense Ehud Barak mercredi.
De son côté, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a prévenu qu'il ne resterait pas "les bras croisés" en cas d'une nouvelle "agression". Mais dans une interview à l'AFP, son numéro deux, Naïm Kassem, a affirmé que le parti "choisissait quand patienter et quand riposter".
"Le timing appartient au Hezbollah", indique M. Safa. Selon lui, une intervention du puissant groupe armé, qu'Israël accuse de posséder des dizaines de milliers de roquettes, aurait été fatale. "Ils ont peut-être fourni un soutien logistique et des renseignements à l'armée, mais s'ils avaient combattu à ses côtés, ça aurait signifié une guerre régionale, ce qui n'est pas d'actualité", affirme l'analyste.
En Israël, on commence à s'inquiéter d'un "danger de "hezbollahisation"" de l'armée libanaise.
"Si elle (l'armée) commence à se comporter comme le Hezbollah ou si le Hezbollah réussit à en prendre le contrôle, nous devrons traiter l'armée libanaise d'une toute autre manière", a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.
"L'armée libanaise applique le slogan figurant dans la déclaration de politique générale du gouvernement qui dit que "gouvernement, armée, peuple et Résistance" défendront ensemble la patrie", indique M. Azzi.
Mais la donne n'est pas locale, assurent les observateurs. "Si vous voulez savoir ce qui se passera dans le sud du Liban, vous devez regarder du côté de la confrontation entre l'Iran (principal soutien du Hezbollah) et la communauté internationale", résume Oussama Safa.  

Le communiqué du Hezbollah sur l'agression israélienne

Dimanche, 08 Août 2010 10:08 
IRINN - Le Hezbollah a condamné les agressions du régime sioniste contre les valeurs sacrés des Palestiniens. Dans son communiqué, le mouvement de la résistance libanaise, Hezbollah a dénoncé l'attaque menée par une centaine de colons israéliens contre Maqam al-Ibrahim à Naplouse ainsi que l'organisation des cérémonies religieuses juives dans cet endroit, protégées par la police. Le communiqué condamne aussi la destruction du cimetière Ma'manullah à Qods et la démolition des dizaines de maisons dans la région. Pour le Hezbollah, de tels actes constituent des pas successifs franchis sur le trajet qui mène à la judaïsation de la Palestine occupée et à la destruction du patrimoine arabe, islamique et chrétien parallèlement à la colonisation dans diverses régions palestiniennes notamment à Beit-ol-Moqadas. Le communiqué du Hezbollah affirme que les actes criminels du régime sioniste sont innombrables et qu'ils se font en collaboration totale des Etats-Unis et des autres puissances arrogantes, devant le silence suspect des organes internationales, qui sont, d'après les lois, responsables de sauvegarder la vie des citoyens sous occupation.  
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Une délégation britannique arrive à Gaza

[ 07/08/2010 - 11:24 ]
Gaza – CPI
Quatre hautes personnalités britanniques sont arrivées, vendredi soir 6/8, à la Bande de Gaza dans le cadre du convoi " Miles Of Smiles 2 " (Milliers de Sourires 2) après l'arrivée de la délégation du comité international pour la reconstruction de Gaza.
Des sources du département des passages ont déclaré au correspondant du Centre palestinien d'information que deux membres du Conseil britannique des Lords, un membre de la Chambre des communes, et le président de l'association de bienfaisance " Inter Bal" à Londres, sont arrivés vendredi soir à la Bande de Gaza par le passage de Rafah.
Elles ont déclaré que ces personnalités font partie du convoi "Miles Of Smiles 2" qui comporte plus de 60 personnalités européennes éminentes. Leur arrivée est prévue aujourd'hui samedi à la Bande de Gaza, avec des aides humanitaires.
Outre la visite des régions démolies lors de l’agression sioniste, il est prévu que la délégation rencontre le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, et les membres du Conseil législatif à Gaza.
Avant l'arrivée de la délégation britannique, celle du Comité international pour la reconstruction a atteint la Bande de Gaza par le passage de Rafah.
Le président du Comité international pour la reconstruction de la Bande de Gaza, l'ingénieur Kan'an Obeid, a déclaré que la délégation va effectuer une visite des projets de l'organisation à Gaza.

Arrêt de la centrale électrique de la Bande de Gaza

[ 07/08/2010 - 12:51 ]
Gaza – CPI
L'autorité de l'énergie et des ressources naturelles a annoncé l'arrêt de la seule centrale électrique de la Bande de Gaza, à 5h00 ce matin, suite à l'épuisement du carburant nécessaire à son fonctionnement.
L'autorité de l'énergie a déclaré le ministère des finances du gouvernement illégal de Fayyad à Ramallah responsable de cet arrêt.
Dans un communiqué publié samedi, l'autorité de l'énergie a affirmé que le gouvernement de Ramallah ne s'engage pas dans l'initiative de production d'énergie solaire industrielle. Sachant que la compagnie de l'électricité n'a jamais cessé d'envoyer ses revenus à l'autorité de Ramallah.
Le communiqué a appelé à faire pression sur le ministère des finances à Ramallah, afin que les habitants de Gaza ne soit pas pénalisés. Il tient également Fayyad pour responsable du désastre de l'électricité à Gaza.

L'occupation approuve la construction de 20 unités coloniales à al-Qods

[ 07/08/2010 - 13:02 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources médiatiques sionistes ont déclaré aujourd'hui que la municipalité de l'occupation israélienne à al-Qods a approuvé la mise en oeuvre du plan de construction de l'hôtel Shepherd dans le quartier de Cheikh Jarrah, dans le centre de la ville occupée d'al-Qods,
Rappelons que cet endroit servait de siège au Moufti d'al-Qods, Amin al-Hussaini.
Les sources ont ajouté que le plan comporte la construction de 20 nouvelles unités coloniales dans la ville occupée d'al-Qods.
Elles ont souligné que la municipalité a délivré jeudi les derniers permis de construction du plan colonialiste.

Une journaliste juive révéle que l'occupation enlève les enfants palestiniens de leurs écoles

[ 07/08/2010 - 12:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
La journaliste juive Amira Hes du journal hébreu "Haaretz" a révélé, vendredi 6/8, que les forces occupantes arrêtent plus de 700 enfants palestiniens chaque année, et les condamnent dans des tribunaux militaires en les accusant de lancer des pierres sur les voitures des colons ou des soldats sionistes.
97% des enfants enlevés se sont plaints de tortures, et 14% ont subi des sévices sexuels ou des menaces d’agression sexuelle.
Ces informations proviennent d’un rapport publié par Hes dans lequel elle a dévoilé comment les enfants palestiniens se faisaient enlever de leurs écoles par les soldats sionistes qui les accusent d'avoir lancé des pierres. Le procès a été annulé après que l'avocat ait réussi à prouver que les soldats sionistes ont utilisé de faux témoignages devant le tribunal.
Hes a déclaré que cette affaire existe dans les tribunaux militaires depuis plus de deux ans, durant lesquels les forces sionistes ont arrêté un groupe d'enfants palestiniens dans le camp de réfugiés d'al-Aroub soupçonnés d’avoir lancé des pierres sur les voitures qui passaient.
Les soldats ont d’abord prétendu qu'ils ont arrêté les enfants pris en flagrant délit d’avoir lancé des pierres, mais lorsque les avocats de l’association palestinienne « al-Dameer » pour les droits des prisonniers, les ont interrogés et confrontés à d’autres vérités, ils ont reconnu ne pas avoir vu les enfants attaquer les voitures.
Ils ont également reconnu que certains enfants ont été arrêtés à l’intérieur de l’école agricole en face du camp. Mais lors de la dernière séance du jugement, l'avocat a annoncé qu'il va demander à plusieurs maîtres de l'école d’apporter un témoignage supplémentaire que les soldats sionistes ont arrêté tous les enfants dans l'école et même dans les salles de classe. Le parquet a ensuite décidé d’annuler le procès après l’invalidation des « accusations ». Les enfants ont donc été disculpés et libérés.
Hes a déclaré qu’il ne s’agit pas de la seule affaire montrant l’ampleur des abus perpétrés dans l’ensemble des tribunaux militaires, notamment à l’encontre des enfants palestiniens. En effet, le tribunal avait décidé leur arrestation sur la base de témoignages mensongers de la part des soldats. Cette fois, l'avocat s’est battu pour ses clients avec force et détermination pour dévoiler la vérité. Malheureusement, de nombreux autres cas se sont terminés par des décisions injustes de condamnations et d’emprisonnements des enfants.

Al-Habach attaque de nouveau le Cheikh al-Qardawi

[ 07/08/2010 - 14:24 ]
Ramallah – CPI
Mahmoud Al-Habach, ministre des legs pieux au gouvernement illégal de Salam Fayyad, a lancé une attaque virulente contre la fatwa du Cheikh Youssef al-Qardawi interdisant aux arabes et aux musulmans qui n'habitent pas en Palestine de visiter la ville occupée d'al-Qods qui est sous le contrôle de l'occupation.
Dans une déclaration de presse, al-Habach, a prétendu, le vendredi 6/8, que ces appels visent à isoler al-Qods de ses environs et de sa profondeur arabe et islamique, en ignorant la parole sur le moyen qui sera utilisé par les arabes et musulmans qui veulent visiter al-Qods.
Il a ajouté :"nous qui sommes à la direction palestinienne, l'OLP, ainsi que le ministère des legs pieux qui est chargé des affaires religieuses, condamnons cette fatwa d'al-Qardawi qui nuit à al-Qods et à son destin".
Al-Habach a affirmé que cette fatwa est un service gratuit offert à l'occupation, selon ses allégations.
Le président de l'Union internationale des Oulémas, Cheikh Youssef al-Qaradawi, a publié une fatwa avec un groupe de grands oulémas, qui interdit la visite d'al-Qods car cela représente une normalisation avec l'occupation, et une reconnaissance de son entité colonialiste.

Découverte d'un nouveau réseau sioniste de trafic d'organes en Ukraine

[ 07/08/2010 - 13:57 ]
Kiev – CPI
Les autorités ukrainiennes ont annoncé l'arrestation d’un groupe de 12 personnes appartenant à un réseau de trafic d’organes humains, dirigé par une colon sioniste qui fournissait les organes demandées comme des pièces de rechange.
Le président du service de lutte contre le trafic d’organes au ministère ukrainien de l'Intérieur, Yuri Kutcher, a déclaré dans une conférence de presse qui s’est tenue hier à Kiev, que leur objectif était de recruter des donneurs d’organes dans les pays de  l’ex Union Soviétique pour les attribuer à des hommes étrangers riches. La procédure était supervisée par un colon sioniste qui a été arrêté le mois dernier.
4 chirurgiens figuraient parmi les personnes arrêtées.
Kutcher a ajouté que ceux ont perpétré ces actes essayaient en particulier d’obtenir des reins d’hommes ukrainiens et d’autres pays. Soulignant que la plupart des donneurs était des femmes pauvres et jeunes et qu'elles recevaient des sommes d'argent qui pouvaient atteindre les 10 000 dollars.
Les opérations chirurgicales étaient effectuées à Kiev, en Azerbaïdjan, et en Equateur et chacune coutait plus de 200 000 dollars.
Selon l’enquête préliminaire, les bénéfices du réseau ont atteint plus de 18 millions de dollars en un an, et ses membres ont rassemblé plus de 40 millions de dollars.
Les membres du réseau ont été accusés de trafic d’organes humains, et seront condamnés à des peines atteignant 15 ans de prison.
Rappelons qu'une série de scandales mondiaux a touché l'entité sioniste l'année dernière, après la découverte de gangs sionistes de trafic d’organes humains en Palestine, aux Etats-Unis, et à Haïti suite au tremblement de terre qui a frappé le pays.

Namer Hamad : Abbas accepte le déploiement de forces internationales sur les frontières

[ 07/08/2010 - 20:25 ]
Ramallah – CPI
Namer Hamad, conseiller politique du président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé qu'Abbas accepte le déploiement de forces internationales de toute religion sur les frontières de l'Etat palestinien, dans le cas de sa création.
Dans une déclaration de presse publiée par l'agence officielle qui appartient à l'autorité d'Abbas "Wafa", Hamad a dit, samedi 7/8, que certains médias, notamment aux Etats-Unis, ont publié une nouvelle disant qu'Abbas n'accepte pas la présence d'un soldat juif parmi les forces internationales qui seront déployées sur les frontières palestino-israéliennes, dans le cas de la création d'un Etat palestinien indépendant. Il a déclaré que cette nouvelle n'est pas vraie.
Il a souligné qu'Abbas avait parlé à plusieurs reprises, notamment lors de sa rencontre avec des leaders du lobby sioniste aux Etats-Unis et lors d'entretiens avec certains journalistes israéliens, ainsi que lors de ses rencontres avec des responsables internationales, que sa position est claire : il accepte le principe du déploiement de forces internationales avec des soldats de toute religion.

Le congrès national palestinien refuse toutes formes de négociations

[ 07/08/2010 - 20:56 ]
Damas – CPI
Le haut comité de suivi du congrès national palestinien a annoncé, samedi 7/8, son refus de toutes formes de négociations directes ou indirectes avec l'entité sioniste, et il a renouvelé son refus des pratiques oppressives et inhumaines de l'autorité palestiniennes dirigée par le président sortant Mahmoud Abbas contre les forces de la résistance palestinienne en Cisjordanie occupée.
Dans sa réunion qui a eu lieu dans la capitale syrienne Damas, en la présence de dirigeants des factions de la résistance palestinienne dont Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, les participants ont mis en garde contre les conséquences dangereuses de ces négociations.
Les factions ont considéré que l'équipe de l'autorité de Ramallah n'est pas autorisée à négocier avec l'ennemi sioniste, car elle ne représente pas la volonté du peuple palestinien. Elles ont affirmé la poursuite de la résistance qui représente le seul choix pour protéger la question.
Le congrès a appelé à poursuivre le travail pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes et garder l'unité du peuple palestinien et casser le blocus sioniste imposé à la bande de Gaza. Il a demandé d'affronter la judaïsation, la colonisation et les autres pratiques oppressives sionistes contre les habitants d'Al-Qods et de la Cisjordanie occupée.
Enfin, le comité a mis en garde contre la coordination sécuritaire avec l'occupation israélienne, qui représente l'une des conséquences du choix des négociations adopté par l'autorité de Ramallah. Il a en même temps refusé les pressions visant à frapper la résistance.

Khater : La position américaine et égyptienne paralyse la réconciliation palestinienne

[ 07/08/2010 - 20:29 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas Sami Khater a dit que des parties arabes ont soutenu la position américaine visant à paralyser les efforts de réconciliation palestinienne.
Toutes les parties dont le secrétaire général de la ligue arabe, M. Amr Moussa, ont compris que la position américaine et égyptienne a paralysé le consensus palestinien.
Lors d'une conférence de presse du haut comité de suivi du congrès national palestinien à Damas, Khater a dit, samedi 7/8, que tout le monde sait que la réconciliation est interdite par les Etats-Unis et par certaines parties arabes qui soutiennent cette position.
D'autre part, Khater a dit que l'occupation israélienne veut toujours créer des guerres et des batailles, et nous avons vu dernièrement comment le Hamas a directement été accusé du lancer de missiles sur Eilat. L'ennemi veut porter la responsabilité à la résistance pour justifier ses agressions contre la bande de Gaza.
Des sources médiatiques ont dit que l'Égypte a de nouveau refusé tout accord entre le Hamas et le Fatah pour signer une réconciliation palestinienne.

Abdul-Razeq se moque des allégations parlant d'une rencontre entre le Hamas et l'occupation

[ 07/08/2010 - 20:36 ]
Selfit – CPI
Le député au conseil législatif palestinien Dr. Omar Abdul-Razeq s'est moqué de la nouvelle publiée par le journal "Acharq Al-Awsat", provenant de sources palestiniennes suspectes, disant que le Hamas a rencontré l'occupation en secret.
Il a affirmé que la nouvelle qui parle d'une rencontre entre le Hamas et l'occupation israélienne est étonnante et mensongère.
Dans une déclaration de presse publiée samedi 7/8, Abdul-Razeq a précisé que ces fabrications médiatiques ne peuvent pas cacher la vérité.
Il a appelé les médias à s'assurer des nouvelles publiées et à ne pas permettre aux alliés et agents de l'occupation de faire une propagande en faveur de l'occupation et de ses plans.

La Turquie lance une sévère mise en garde aux Sionistes

[ 07/08/2010 - 20:32 ]
Ankara – CPI
La Turquie a lancé une sévère mise en garde à l'entité sioniste. C'est la deuxième en une seule semaine, après les déclarations du ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, concernant la nomination du nouveau président des services de renseignements turcs, Hakan Fidan.
Barak avait dit, dans des déclarations de presse, que Fidan est un ami proche de l'Iran, causant la colère des Turcs.
Le ministère turc des affaires étrangères a dit à l'ambassadeur sioniste à Ankara que la patience de la Turquie sera courte et qu'elle répondra avec force à l'entité sioniste.
"Nous vous demandons d'expliquer clairement ces déclarations. Arrêtez, Barak, mais nous allons commencer à parler", a ajouté le ministère turc à l'ambassadeur sioniste.
Le ministère avait convoqué l'ambassadeur sioniste lundi dernier avant de le convoquer de nouveau, jeudi soir, le 5/8.

La situation à Gaza est plus que catastrophique, confirme un solidaire britannique

[ 07/08/2010 - 21:23 ]
Gaza – CPI
Le solidaire britannique Ibrahim Hiyot a confirmé que les droits de l’homme palestinien doivent être la cause principale dont on doit parler tout le temps et partout. Et pour ce qui est de la situation dans la bande de Gaza, elle dépasse de loin celle d’une crise. La Bande vit une vraie catastrophe.
Le solidaire britannique est arrivé dans la bande de Gaza en faisant partie du convoi humanitaire "Miles of Smiles". Dans des déclarations données à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), samedi après-midi, il s’est adressé au peuple palestinien en général, et aux habitants de Gaza en particulier. « Continuez à lutter pour obtenir vos propres droits. Cela est le prélude pour obtenir les droits de l’homme : travailler, voyager, gagner son pain. »
Il a souligné que d’autres convois d’aides feront bientôt route vers Gaza.
En ce qui concerne l’allègement du blocus prétendu par l’occupation israélienne, il a dit que le blocus est en soi illégitime ; l’allègement est aussi illégitime que le blocus lui-même.
De son côté, le lord britannique Lory Hilton a expliqué qu’ils ont parcouru la bande de Gaza et qu’il a vu à l’œil nu des zones totalement détruites. Cette destruction reflète les souffrances réelles des habitants de Gaza. Malgré toutes ces souffrances, le peuple de Gaza a la patience. Il défie tout et reconstruira Gaza de nouveau.

Des Musulmans canadiens rendent visite à la tente des députés d’Al-Quds

[ 07/08/2010 - 21:59 ]
Al-Quds occupée – CPI
Un groupe de musulmans canadiens ont rendu visite, samedi après-midi, le 7 août 2010, à la tente de sit-in des députés du Conseil Législatif Palestinien, menacés d’expulsion par les occupations israéliens.
Les membres de la délégation ont exprimé leur solidarité sans faille avec les députés. Ils ont également exprimé leur refus des mesures discriminatoires et injustes pratiquées par l’occupant sioniste en Palestine et dans la ville d’Al-Quds.
Le porte-parole de la délégation a imploré le Seigneur, le Tout Puissant, pour qu’Il leur vienne en aide. Il a promis qu’ils feront part de l’affaire des députés au monde entier.
Les députés, pour leur part, ont salué cette visite qui reflète la solidarité mondiale et populaire avec leur cause. Ils ont appelé à parler de leur affaire jusqu’à ce que l’occupant recule de sa décision visant à chasser les Palestiniens de leurs maisons, de leur patrie.

Les organisations civiles appellent à mettre fin à la crise de l’électricité de Gaza

[ 07/08/2010 - 23:18 ]
Gaza – CPI
Le réseau des organisations civiles palestiniennes s’est montré inquiet de l’arrêt des générateurs de la centrale électrique de la bande de Gaza. Cela ne fait que renforcer les souffrances des habitants de la Bande. Ces souffrances sont déjà insupportables, au vu des agressions sionistes perpétuelles, avec la chaleur et l’humidité, à l’approche du mois béni de Ramadan.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, le réseau souligne que la coupure du courant laisse son ombre sur tous les domaines de la vie courante. La santé, l’environnement, la vie sociale, l’eau. Les citoyens sont de ce fait obligés d’utiliser des générateurs pour de longs moments, ce qui est un réel danger. Plusieurs Palestiniens y ont laissé la vie.
Tout le monde doit travailler pour trouver une solution radicale à cette crise du courant : la quantité du carburant nécessaire, l’entretien de la centrale…
Tout le monde doit assumer ses responsabilités pour mettre fin à cette crise, pour que le service public ne soit pas lié à cette division politique qui déchire la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Enfin, le réseau a appelé les gouvernements de la Cisjordanie et de la bande de Gaza à se mettre d’accord sur des mesures uniques pour résoudre la crise.