jeudi 16 juin 2011

Nucléaire: placer les sites israéliens sous le contrôle de l'AIEA

16/06/2011
MOSCOU, 16 juin - RIA Novosti
Les pays arabes demanderont à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'établir un contrôle sur les sites nucléaire israéliens, a annoncé le quotidien  électronique Elaf, se référant à une source diplomatique arabe à Vienne.
Les Etats arabes envisagent d'évoquer la question des sites israéliens lors de la conférence internationale de l'AIEA sur la sûreté nucléaire, qui s'ouvrira la semaine prochaine dans la capitale autrichienne. A l'heure actuelle, ces sites ne sont pas contrôlés par l'Agence, et leur état technique est inconnu. Les voisins d'Israël sont particulièrement préoccupés par le réacteur de Dimona (sud) qui, selon les spécialistes, a depuis longtemps épuisé son potentiel et doit être arrêté pour des raisons de sécurité, affirme le journal.
Mis en exploitation au milieu du XXe siècle, ce réacteur figure parmi les ouvrages les plus secrets d'Israël. D'après certains experts, il est utilisé, entre autres, à des fins militaires.
Le physicien israélien Mordechai Vanunu a passé 18 ans en prison pour avoir supposé dans la presse britannique que le réacteur de Dimona pouvait servir à la production d'armes nucléaires.
Les photos qu'il a publiées il y a 20 ans en Occident permettent d'affirmer que l'Etat hébreu arrive en sixième position au monde pour l'importance de ses stocks d'armes nucléaires. Israël, quant à lui, ne reconnaît ni ne nie l'existence de cet arsenal.

A Gaza, l'ONU inaugure ses Jeux d'été pour les enfants

16 juin 2011 –
Une torche de style olympique a traversé la bande de Gaza jeudi, lors d'une course de relais inaugurant les Jeux d'été qui offrent chaque année un moment de loisir à environ un quart de millions d'enfants dans la bande de Gaza et sont organisés par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Les Jeux d'été sont le plus grand programme de loisirs organisé à Gaza et ils s'ouvrent cette année alors que le blocus israélien entame sa cinquième année.
L'ouverture des Jeux de 2011 a été marquée par une course de relais avec la torche auquel ont participé 57 enfants répartis dans cinq équipes représentant chacune un gouvernorat de Gaza.
Une cérémonie au siège de l'UNRWA à Gaza a ensuite eu lieu. La torche a été allumée par Nader El Masri, le vainqueur du marathon de Gaza et elle brûlera jusqu'au 28 juillet.
Les Jeux d'été ont été initiés à la demande de la communauté locale, explique l'UNRWA par communiqué. Ils permettent de donner aux enfants de Gaza une chance de se divertir et d'avoir un sentiment de normalité, dans un environnement qui n'a rien de normal. Ils offrent une série d'activités pour les enfants dans cette zone côtière assiégée, tournant autour du sport, des arts et du théâtre, précise l'UNRWA.
« Les Jeux d'été permettent de poursuivre nos travaux dans la bande de Gaza pour développer les talents des enfants, leur permettre de s'exprimer et de leur apprendre le respect mutuel ; des valeurs universelles des droits de l'homme », a commenté le directeur des opérations de l'UNRWA à Gaza, Christer Nordahl, notant que les Jeux donnaient une occasion bien trop rare aux enfants de s'amuser.
La torche qui a été allumée jeudi a par ailleurs une histoire originale, elle a été créé à partir de matériaux recyclés dont des ustensiles de cuisine par Jamal Diab, un forgeron de 53 ans, dans son atelier dans la vieille ville de Gaza.
« Je ne fabrique pas des torches normalement, mais quand j'ai entendu que l'UNRWA en cherchait, je me suis dit pourquoi pas », a-t-il expliqué. Le forgeron a mis au point une torche avec un système d'auto-refroidissement et un système de sécurité adapté aux enfants.
Dans son atelier, Jamal Diab a donné un cours sur la façon d'enflammer et de porter le flambeau à un groupe d'étudiants de l'UNRWA.
Les Jeux d'été organisés par l'UNRWA depuis 2007 vont durer six semaines. 
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Interview du Cheikh Abu Musab, de Al Tawhid wal Jihad, sur l'assassinat de Vittorio

Gaza - 16 juin 2011
Par Cheikh Abu Musab
Entretien réalisalé par Michele Giorgio, édition de mercredi 15 juin de il manifesto
Les ravisseurs de Vittorio Arigoni se sont déclarés membres de Al Tawhid wal Jihad, formation qaediste qui a fait son apparition il y a à peine plus de deux ans à Gaza, et a formé ses propres cellules, souvent en compétition si ce n’est en opposition au Hamas (qu’elle accuse de ne pas appliquer le « véritable Islam »). Elles ont affirmé avoir séquestrer Vittorio dans le but d’obtenir la libération du cheikh égyptien al-Saidani, connu aussi sous le nom de Abu Walid al-Maqdisi, arrêté un mois auparavant. Tawhid al Jihad a nié être impliquée dans l’enlèvement de l’activiste italien mais, à Gaza, on continue à parler des liens entre ce groupe qaediste et les ravisseurs. Le cheikh Abu Musad, un des leaders de Tawhid wal Jihad, a accepté de répondre aux questions du manifesto sur l’enlèvement d’Arrigoni. Il nous reçoit, mitraillette et visage en partie dissimulé par un keffieh, dans le camp de réfugiés de Jabaliya au nord de Gaza.
Vous niez avoir un rôle dans la séquestration et l’assassinat de V. Arrigoni, et on continue pourtant à vous mettre en cause.
Quelqu’un veut nous impliquer à tout prix dans cet affaire mais Tawhid wal Jihad n’a planifié ou participé en aucune manière à la séquestration de l’activiste italien. Notre démenti a été immédiat, nous avons immédiatement clarifié notre position : les ravisseurs ne faisaient pas partie de notre projet de jihad. Ces jeunes ont utilisé notre nom parce qu’il est connu et qu’ils voulaient se faire connaître.
Cependant le Jordanien Abdel Rahman Breizat, le cerveau de l’enlèvement, était proche de votre organisation.
Oui, mais jusqu’à un certain point. Beaucoup de nos combattants le connaissaient. C’était un garçon dévot qui voulait faire de la Palestine le point de départ d’une nouvelle renaissance de l’Islam, pour la victoire du jihad in dar al Islam. Mais il n’a jamais fait partie de la structure de Tawhid wal Jihad ; c’était un extérieur et tout ce qu’il a fait il l’a organisé avec ses amis (ceux qui ont séquestré Vittorio, ndr) à notre insu.
Mais vous, vous connaissiez personnellement Breizat ?
Bien sûr, parce que dès son arrivée à Gaza (au début de 2010, ndr) il avait immédiatement pris contact avec la salafiyya (les cellules quaedistes de Gaza qui se réfèrent au salafisme, ndr). Je me souviens d’avoir parlé plusieurs fois avec lui, de la grandeur du prophète (Mohammed) et des devoirs des musulmans. Il insistait beaucoup sur l’absence de respect de la part des peuples musulmans des préceptes coraniques et des enseignements du prophète. Il était irrité par l’indifférence de beaucoup de musulmans envers la religion.
Mais qu’avait à voir Vittorio Arrigoni avec cela, il n’était pas musulman…
Je crois que sa séquestration servait à Breizat et à ses amis pour affirmer l’existence de leur cellule, de leur groupe. En échange de sa libération, il a demandé la libération du cheikh Al Saidani, arrêté injustement seulement pour avoir parlé au nom de l’islam. Breizat a mis sur pied une opération spectaculaire pour se faire de la publicité.
Vous parlez de libération et d’échange de prisonniers mais Vittorio a été tué immédiatement, les ravisseurs n’ont même pas respecté l’ultimatum qu’ils avaient lancé.
Parce que Breizat et ses confrères ont organisé quelque chose qu’ils n’ont pas été en mesure de gérer. Ils ont immédiatement été sous pression, ils se sont sentis pris au piège et ont tué leur otage.
Mais l’enlèvement advenu le soir du 13 avril n’a été connu que peu avant le soir du 14 et la police de Hamas est intervenue quand la nuit était tombée. Selon une thèse, Vittorio Arigoni pourrait avoir été tué au début de l’après-midi, peut-être était-il déjà mort ou dans le coma dans la vidéo postée par les ravisseurs.
La pression n’est pas venue que de la police et des enquêtes mais aussi de l’impréparation, du manque d’organisation mentale et militaire. Gérer un enlèvement est complexe et seul un groupe déterminé et bien structuré peut le conduire. Breizat et ses compagnons ont peut-être perdu la tête.
Et que dites-vous des rumeurs sur une gestion occulte, depuis le Sinaï semble-t-il, de l’enlèvement ?
Je ne sais rien de tout cela mais je ne peux pas exclure que Breizat ait quelqu’un au-dessus de lui, quelqu’un qui l’a convaincu d’agir et de frapper cet Italien. Peut-être le Mossad est-il derrière tout cela. Je peux dire avec certitude seulement que Tawhid wal Jihad n’a pas enlevé Vittorio Arrigoni.
Vous connaissiez Arrigoni, vous étiez au courant de sa présence et de ses activités à Gaza ?
Je l’avais vu une fois à bord d’une ambulance dans le nord de Gaza pendant l’agression sioniste (l’offensive israélienne « Plomb durci », décembre 2008-janvier 2009). Parfois quelqu’un me parlait de lui. Pour moi, c’était un ami des Palestiniens et pas un ennemi de l’Islam. Son assassinat a été un crime. Nous ne nous opposons pas à la présence des occidentaux à Gaza, s’ils viennent pour aider les Palestiniens et les musulmans, on ne doit pas les toucher. Notre religion les protège.
Source : Il Manifesto
Traduction : Marie-Ange Patrizio

Encore 100 Palestiniens sans abri- qui s'en soucie ?

Vallée du Jourdain - 16 juin 2011
Par Anne Paq
Aujourd'hui (14.06.2011), j'ai été réveillée par un appel téléphonique très tôt du groupe Jordan Valley Solidarity. Je sais que ces appels très tôt le matin ne sont pas de bon augure et n'ont pas pour but de me souhaiter une bonne journée ... plutôt ils viennent toujours avec de mauvaises nouvelles, généralement des démolitions de maisons, qui se produisent toujours très tôt pour empêcher les protestations et la couverture médiatique. On m'annonce en effet que les bulldozers sont à Fasayil, un village palestinien de la vallée du Jourdain que j'ai visité de nombreuses fois. Je savais que j'allais arriver après le départ de l'armée israélienne, mais j'ai essayé quand même de me dépêcher, alors j'ai réuni rapidement mon équipement, mon appareil photo, mon téléphone et plusieurs bouteilles d'eau.
Encore 100 Palestiniens sans abri- qui s'en soucie ?
Lire la suite et voir les photos sur le blog d'Anne Paq, Chroniques de Palestine, résistance populaire et droits de l'homme.
Le site de Jordan Valley Solidarity.

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Affaire d’espionnage: les Egyptiens refusent l’ingérence des Israéliens

16-06-2011
Les autorités égyptiennes et israéliennes sont à couteaux tirés dans l’affaire de l’arrestation d’un journaliste israélo-américain Ilan Grapel, accusé d’espionnage au profit de l’entité sioniste.
Le quotidien égyptien Rose AlYoussef a révélé qu’une altercation a éclaté entre les enquêteurs égyptiens chargés de cette affaire et le consul israélien qui insistait pour être présent lors de l’interrogatoire de Grapel. Mais ce dernier a été sommé de respecter la loi égyptienne et avisé de rester dans la chambre avoisinante de celle de l’interrogatoire.
Accompagné du consul américain, il était sous haute surveillance de la part des forces de sécurité égyptiennes. 
Le procureur général a également rejeté une demande de l’ambassade israélienne de dépêcher ses traducteurs, précisant que l’accusé parle l’arabe (avec un accent syrien) ou l’anglais.
Il a refusé de donner les photocopies des documents de l’enquête aux consuls américain et israélien au motif que le seul apte à les obtenir est l’avocat égyptien qui représente l’accusé, et ce pas avant la fin de l’enquête. Ces documents étant classés top-secrets.
Une altercation a même éclaté entre le procureur général et le consul israélien qui se plaignait du changement de ton avec les responsables de l’ambassade, différemment de la situation qui régnait durant le règne déchu. Ce à quoi le procureur égyptien lui répondit avec virulence que la situation a désormais changé.
Grapel "le fou"  
Selon le journal, à la demande du Premier ministre israélien, l’ambassade israélienne a chargé un avocat égyptien connu pour sa disposition à défendre les espions israéliens. Côté israélien, c’est l’avocat Isaac Melster qui fut chargé de faire partie de l’équipe égyptienne de défense. Il avait défendu en 1999 un autre espion israélien d’origine égyptienne, Aouda Sleimane Tarabine condamné à purger une peine de 15 années.
Melster a demandé au ministère des affaires étrangères la permission de contacter le président américain Barak Obama et le lobby sioniste Aipac, pour obtenir leur soutien dans cette affaire.
C’est lui qui a demandé qu’une campagne d’information soit menée pour faire croire que Grapel est fou ; ce à quoi s’est directement attelé le ministère israélien des affaires étrangères, sur Face Book, Vu que le  consul israélien y a fait part, il s’est vu de nouveau faire l’objet d’un  avertissement égyptien lui demandant d’observer les principes diplomatiques.
Des plus en plus de preuves contre Grapel
Par ailleurs, et selon des informations parvenues à Rose ElYoussef, le procureur général a montré comme indices durant l’interrogatoire de l’accusé israélien, une vingtaine de messages documentés envoyés aux services de renseignement israéliens
La réponse de l’accusé fut que ces messages étaient des dépêches de presse, Il a prétendu avoir été incapable de les envoyer et a refusé de révéler les datas des parties réceptrices.
Dans les pièces d’accusation contre l’accusé entré en Égypte avec un passeport américain figurent des photographies prises à Assouan le mois de mai. Elles montrent le barrage et les défenses anti aériennes qui y sont installées. Preuve qu’il était en mission d’espionnage militaire.
Il a aussi été confronté à des enregistrements sur des discussions qu’il avait effectuées avec des jeunes égyptiens, pour leur apprendre l’hébreu. Il est accusé d’avoir voulu les enrôler au profit de l’entité sioniste.
Des médias israéliens prévoient la prochaine relaxationEntretemps, en Israël, le quotidien Yediot Aharonot a déclaré que Grapel sera libéré à la fin de sa détention préventive, indiquant tenir cette information de sources du ministère égyptien des affaires étrangères et de sources israéliennes et américaines.
Il a dit que les Américains sont en train de faire pression sur le commandement militaire égyptien pour qu’il soit relaxé, avant que la procédure juridique n’entre en vigueur.
Une source israélienne a révélé au  journal qu’Israël a décidé que ce sont les États-Unis qui seront chargés de cette affaire vu que Grapel est entré en Égypte avec un passeport américain. Et d’ajouter qu’Israël s’est abstenu d’effectuer des contacts à hauts niveaux, pour ne pas donner l’impression qu’il était en mission pour Israël.

Un colon israélien assigné à résidence pour le meurtre d'un Palestinien

16/06/2011
Un colon israélien soupçonné d'avoir tué un Palestinien dans le nord de la Cisjordanie en janvier a comparu jeudi devant un tribunal israélien qui l'a assigné à résidence jusqu'à la prochaine audience dimanche.
Le suspect, âgé de 26 ans et dont l'identité n'a pas été révélée, est soupçonné d'avoir tué un Palestinien de 18 ans le 27 janvier à Irak Burin, théâtre de heurts fréquents entre Palestiniens et colons, près de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.
Selon les documents présentés au tribunal, dont l'AFP a eu copie, le suspect, étudiant en économie et originaire de l'implantation d'Alon Shvout dans le sud de la Cisjordanie, a été interpellé mercredi à Jérusalem où il résidait récemment.
"Il a été arrêté à Jérusalem après une longue enquête et a comparu jeudi devant le tribunal de district de Jérusalem", a confirmé à l'AFP le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld.
Durant l'interrogatoire, il a reconnu avoir tiré vers Oudaï Maher Qadous, mais a invoqué la légitime défense, affirmant que la victime lui avait jeté des pierres.
Le tribunal a ordonné qu'il soit mis en résidence surveillée à Alon Shvout et qu'il s'acquitte d'une caution de 2.000 shekels (400 euros). 

L'occupation approuve une loi permettant d'arrêter de nouveau des détenus libérés

[ 16/06/2011 - 14:42 ]
Ramallah – CPI
La Knesset sioniste a approuvé en première lecture un projet de loi visant à libérer sous conditions tout détenu sécuritaire qui a obtenu une amnistie du Président de l'entité sioniste ; comme dans le cas des prisonniers qui ont été amnistiés après avoir été condamnés à la prison à vie.
La radio sioniste a déclaré mercredi soir, que ce projet de loi a été proposé par le député de Likoud, Danny Danon, qui a pensé que cela pourrait influencer toutes les transactions d'échange de prisonniers dans le futur.
Selon la nouvelle loi, les services de renseignements sionistes arrêteront ceux qu'ils veulent, et ceux qu'ils soupçonnent de reprendre ses activités après sa libération dans toute opération d'échange à venir.

Le Centre d'études des détenus exige de permettre aux familles de rendre visite aux détenus de Gaza

[ 16/06/2011 - 14:49 ]
Gaza – CPI
Le centre d'études des détenus a confirmé que l'occupation sioniste continue depuis plus de 5 ans, d'empêcher les familles des détenus palestiniens appartenant à la Bande de Gaza de rendre visite à leurs fils, confirmant que cette interdiction est en vigueur depuis le 15 juin 2007, et continue de l'être jusqu'à aujourd'hui.
Le détenu libéré, Raafat Hamdouna, directeur du Centre d'Etudes des détenus et membre du comité des détenus pour les forces nationales et islamiques, a appelé les institutions officielles et les ONG, ainsi que les organisations juridiques locales et internationales, y compris le CICR, à faire pression sur l'occupation pour reprendre le programme des visites.
Il a appelé les médias à sensibiliser le monde sur les violations de la part de l'occupation sioniste des conventions et du droit international humanitaire dans cette question.

L'occupation interdit au Cheikh Alkam d'entrer dans al-Aqsa pendant 10 jours

[ 16/06/2011 - 15:01 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont libéré mercredi soir 15/6, le président du comité de réforme "Islah" entre les clans dans la ville occupée d'al-Qods, le Cheikh Abdullah Alkam, en échange d'une amende après avoir été détenu dans le centre d'arrestation et d'enquête d'al-Maskoubia à l'ouest de la ville, sous prétexte d'une violation d'un ordre légitime.
La décision de libération comprenait une interdiction pour le Cheikh Alkam d'entrer dans les esplanades de la Mosquée sainte d'al-Aqsa pendant 10 jours, et de ne pas parler ou rencontrer le Cheikh Ikrima Sabri, président du haut comité islamique et orateur de la mosquée sainte, ainsi que Hatem Abdel-Kader, responsable du comité d'al-Qods au mouvement du Fatah, et ce, pendant 7 jours.
De son côté, Hatem Abdel-Kader, a exprimé son étonnement face à cette décision, en la décrivant d'absurde et qu'il n'y a aucune loi qui empêche une personne de parler avec une autre.
Il a montré que les mesures de l'occupation sioniste représentent des malveillances conçues pour provoquer les personnalités palestiniennes dans la ville sacrée.

L’occupation enlève de nouveau le député Samir Qadhi à son domicile

[ 16/06/2011 - 14:36 ]
Al-Khalil (Hébron) – CPI
Une force sioniste a enlevé jeudi à l’aube le député du bloc Changement et Réforme dans la province d’al-Khalil, Samir Qadhi (55 ans), à son domicile situé dans la localité de Sourif, au nord d’al-Khalil.
Selon des sources proches du Dr Qadhi, une troupe sioniste a encerclé son domicile et lui a demandé de sortir avant de l’arrêter.
Les autorités de l’occupation avaient libéré le député Qadhi le 2 novembre 2009, soit 42 mois après son élection au Conseil législatif palestinien.
Avec l’arrestation de Qadhi, le nombre de députés détenus dans les prisons de l’occupation est de 17, dont 9 proviennent d’al-Khalil. Tous ont été renvoyés en détention administrative pour six mois et un renouvellement pour trois députés.
Depuis six mois, les autorités d’occupation ont renvoyé les députés islamiques en détention, certains ont été arrêtés au cours de la dernière session législative à trois reprises.
Les autorités d’occupation ont réussi à exclure trois députés et le ministre d’al-Qods, qu’elle assiège depuis près d’un an au siège de la Croix-Rouge situé dans le quartier Shaikh Jarrah dans la ville d’al-Qods. Ils ont été interdits de sortir et entrainés devant les tribunaux pour le retrait de leur carte de résidence et d’identité et pour les expulser de la ville. Il s’agit des députés : Mohamed Toutah, Ahmad Atoun, le ministre Khalid Abou Arfa, et le député maqdissi Mohamed Abou Tair qui a été expulsé à Ramallah après le retrait de sa carte d’identité et son interdiction d’entrer à al-Qods.

Ahrar condamne la campagne d’arrestation menée contre les députés de la légitimité

[ 16/06/2011 - 15:04 ]
CPI
« Ahrar », Centre d’études sur les détenus et les droits de l’homme, a condamné ce qu’il a nommé une campagne hargneuse que mène l’occupant contre des représentants de la légitimité palestinienne en Cisjordanie, et dont la dernière en date concerne le député Samir el-Kadhi  de la ville de Sourif ,de la circonscription d’el Khalil.
M. Fouad Khafash a déclaré, aujourd’hui jeudi (16-6), dans un communiqué dont une copie est parvenue au Centre palestinien d'information, que «ce qui se passe aujourd'hui sur le terrain est exactement ce dont nous avons averti, et nous continuons à mettre en garde contre les mauvaises intentions de l’occupant qui se dissimulent derrière le fait de cibler individuellement les symboles de la résistance et les députés en l'absence d’un travail sérieux et efficace pour arrêter cette campagne». El-Kafach a insisté sur la nécessité d'organiser une campagne internationale pour dénoncer l'occupant qui ne reconnait plus les valeurs de la démocratie et de la souveraineté du peuple palestinien.
El-khafach a ajouté que le nombre actuel des députés du Conseil législatif est de 17 dont 9 de la ville d’el-khalil kidnappés pour la deuxième fois, et ce en plus de deux autres ministres à savoir Issa el-jaabari et Wasfi Kabha.

C’est le blocus de Gaza qui est un scandale, et non la flottille internationale

publié le jeudi 16 juin 2011
Michèle Sibony - André Rozevègue

 
Le journal israélien Ynet publie dans son édition du 15 juin un tissu d’affabulations sur le bateau français de la flottille internationale. Fort d’informations fournies par « la communauté juive de France » il annonce que le bateau français ne partira pas suite aux pressions efficaces de cette soi-disant communauté.
Il est donc temps de remettre certaines pendules à l’heure.
Le bateau français financé et porté par l’élan de solidarité avec Gaza de dizaines de milliers de donateurs (près de 600 000 euros récoltés à 90 % en chèques de moins de 30 euros, c’est la voix du peuple qui s’exprime) se prépare avec détermination, et il partira pour faire ce que ni le gouvernement français, ni l’Union Européenne, ni ce que l’on appelle la communauté internationale ne veulent toujours pas faire, depuis quatre ans de siège d’un million et demi de personnes asphyxiées et bombardées nuit et jour, et même depuis l’opération « plomb durci » : dire stop , dire non au crime contre une population civile, imposer au gouvernement israélien la levée de ce blocus indigne et scandaleux. Le bateau français partira, chargé de personnalités représentatives de la société civile et d’élus, il se dirigera vers Gaza et portera haut et fort le message du peuple français : l’ignominie de cette politique meurtrière et sans avenir doit cesser. Le blocus doit cesser, la politique israélienne doit être sanctionnée. C’est GAZA le scandale, ce n’est pas la flottille. Ce sont les bombes au phosphore, et les bombardements sur les écoles et les hôpitaux qui sont inadmissibles, c’est l’impunité le scandale, ce n’est pas la mobilisation citoyenne pour le respect du droit international et contre les crimes de guerre.
Quant à cette fameuse « communauté juive » qui se vante du résultat de ses pressions, il s’agit de distinguer clairement ici les Instances Communautaires partisanes et sélectives dans leurs indignations, au service d’une seule cause, et qui veulent embrigader d’autorité tous les juifs français dans ce mauvais combat, des juifs de France eux même, nombreux et très divers dans leurs opinions. Il faut préciser par exemple, qu’il y aura sur ce bateau des passagers juifs, membres ou non de l’UJFP, comme il y aura des Juifs sur tous les bateaux de la flottille, souvent membres du réseau juif européen pour une paix juste (EJJP)
D’innombrables juifs français ne se reconnaissent pas plus dans la politique israélienne que dans l’acharnement du CRIF à soutenir l’insoutenable depuis plus de dix ans maintenant : l’occupation, la colonisation, l’annexion de Jérusalem, l’invasion du sud Liban en 2006, et les opérations sanglantes menées en Cisjordanie et à Gaza. Tout cela assorti à l’instar des gouvernements successifs israéliens d’hypocrites discours de paix. Cela suffit ! Plus personne n’y croit.
C’est ce qui suscite sans doute un acharnement renforcé ces derniers temps et le passage à l’acte violent répété de certains groupes communautaires soutenus et encouragés par le CRIF. Ainsi aux affabulations de certaines instances communautaires s’ajoutent aujourd’hui des agressions comme l’attaque et la mise à sac du Centre International des Cultures Populaires le week end dernier, la diffamation et les menaces de personnes, et l’organisation d’une manifestation appelée par la Ligue de Défense Juive, interdite en Israël comme aux Etats-Unis, avec une quinzaine d’associations dites sionistes, devant le même CICP le 19 juin. On ose espérer que le préfet de Paris sensible en général aux risques de troubles à l’ordre public, ce qui lui a fait par le passé interdire des manifestations de solidarité avec la Palestine, n’hésitera pas dans ce cas précis à assurer la protection d’un centre remarquable par ses activités de solidarité avec le monde entier.
Ynet devrait vérifier ses sources afin de pas tomber dans le piège d’une désinformation orchestrée et ne pas s’abaisser à servir une aussi vile propagande. A moins que... l’hystérie politiquement entretenue en Israël ne conduise des journalistes sérieux à ne plus même chercher à vérifier leurs sources. Hystérie est le mot adéquat, à en croire le gouvernement israélien c’est une armada qui monte à l’assaut d’ Israël fin juin ! Un peu de sérieux ! Les bateaux partent chargés de matériel humanitaire, et de militants pacifistes et non violents, ils vont à Gaza, pas à Tel-Aviv, pour manifester leur solidarité humaine et politique au peuple palestinien emprisonné. Le gouvernement israélien ne cesse de prévenir qu’il utilisera la violence. Nous attendons de notre gouvernement la protection qu’il doit à ses citoyens, en route vers Gaza qui n’est pas un territoire israélien, et qui ne sont pas des soldats mais des militants pour la justice seule garante de la paix.
Michèle Sibony - André Rozevègue co-présidents de l’UJFP
Paris le 15 juin 2011

Le ferry turc Mavi Marmara improbable pour une nouvelle flottille vers Gaza (ONG)

16/06/2011
Le navire d'aide humanitaire turc Mavi Marmara attaqué par l'armée israélienne en mai 2010 alors qu'il voulait forcer le blocus de Gaza, pourrait ne pas faire partie d'une nouvelle flottille pro-palestinienne qui partira fin juin, ont affirmé jeudi les organisateurs.
Le ferry turc, sur lequel neuf activistes turcs avaient été tués par un commando israélien dans les eaux internationales, provoquant une grave crise entre la Turquie et Israël, "n'a pas complètement achevé ses préparatifs", a indiqué à la chaîne d'information NTV Hüseyin Oruç, un porte-parole de l'organisation caritative islamiste turque IHH, à laquelle il appartient.
"Il y a encore certains documents manquants pour ce nouveau voyage après les travaux effectués sur le navire" en raison des dégâts provoqués durant l'assaut, a-t-il souligné.
Ce même responsable a aussi précisé que la cargaison du bateau turc pouvait être inspectée par des experts de l'Onu, avant de prendre le large.
L'IHH a précisé à l'AFP qu'une décision sera probablement prise vendredi sur une participation du Mavi Marmara à la nouvelle expédition maritime pour Gaza.
"On pourrait éventuellement reporter notre voyage de quelques semaines", a indiqué une source.
Israël a exprimé l'espoir que le gouvernement turc empêchera le départ d'une nouvelle flottille pour Gaza, après la victoire électorale dimanche du parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Les organisateurs de la flottille internationale ont réaffirmé à la fin mai leur détermination à forcer d'ici la fin juin le blocus israélien sur Gaza, en dépit de la réouverture de la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza.
Le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu a rappelé récemment que la frontière entre l'Egypte et Gaza avait été ouverte, appelant les militants à la "prudence".
Il a répété cependant qu'il serait "inacceptable" que le gouvernement turc exige d'associations indépendantes qu'elles abandonnent leur projet pour Gaza.  

Les Palestiniens iront à l'ONU que les négociations reprennent ou pas

16/06/2011
Les responsables palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU en septembre, que les pourparlers de paix avec Israël reprennent ou non, a affirmé jeudi le négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh.
M. Chtayyeh a également estimé que la bataille diplomatique avec Israël se jouerait sur l'Europe, à quelques heures d'une visite de la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton.
"Nous allons de toute façon aux Nations unies, qu'il y ait ou non des négociations", a déclaré M. Chtayyeh lors d'un point de presse à Ramallah, estimant toutefois faibles les chances d'une reprise des pourparlers, bloqués depuis huit mois.
"Nous pensons que ce n'est pas l'un ou l'autre, mais qu'aller aux Nations unies et négocier peuvent aller de pair et se compléter", a-t-il indiqué, jugeant que l'entrée d'un Etat de Palestine à l'ONU permettrait de compenser le déséquilibre entre les parties et d'établir des "références claires" pour les négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué mercredi vouloir réunir "une majorité morale" d'au moins trente pays pour voter contre la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien sur l'intégralité des territoires palestiniens occupés en 1967: Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza. 

Israel : vers la fin de l’impunité (Vidéo)

jeudi 16 juin 2011
Une vidéo de Russia Today en anglais, qui montre l’impact grandissant de la campagne de boycott contre Israel et l’évolution de la société civile en Europe.
CAPJPO-Europalestine

Les Eglises de Terre Sainte protestent contre le nouveau changement de taxes israéliennes

par Arthur Hagopian le 16/06/2011
Les chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem ont exprimé leur profonde préoccupation sur les changements renouvelés portant sur la taxation des biens immobiliers de leur Eglise.
Alors que les précédentes modifications avaient toutes finalement échoué, les Israéliens n’avaient pas caché leur intention d’imposer une amona (taxe sur les biens immobiliers) sur la propriété des différentes églises, celles qui sont restées vacantes pendant un certain temps étant également considérées comme taxables.
Dans une déclaration faite ici-même d’aujourd’hui, "les Chefs des Eglises de la Ville Sainte de Jérusalem", regroupant de façon informelle Eglises Chrétiennes reconnues officiellement par l’état d’Israël, a averti des profondes conséquences qui pourraient en résulter, si Israël mettait son projet en application.
" Par rapport à la pratique de tous les Etats qui ont gouverné en Terre Sainte, y compris l’Empire Ottoman, le Mandat Britannique, le Royaume Achémite et l’Etat d’Israël lui-même, une telle imposition équivaudrait à une profonde rupture" ont dit les chefs des Eglises.
"Ce serait une importante dégradation de la situation des Eglises de la Terre Sainte. En outre, ce serait une remise en cause directe du mandat de l’Organisation des Nations Unies décrit dans la Résolution 181 du 29 novembre 1947 de l’Assemblée Générale, qui s’applique non seulement à Jérusalem mais également aux deux Etats qu’elle autorise à s’établir sur la Terre Sainte", ont-ils averti.
Les Eglises soutiennent que le changement prévu par Israël contreviendrait aux accords désignés sous le nom de ’statu quo’ convenus au 19ème siècle, qui régissent les relations entre les Eglises et les gouvernements successifs depuis les temps de l’empire ottoman.
Selon les termes du statu quo, les Ottomans s’engageaient à exonérer de taxes les biens immobiliers des Eglises, reconnaissaient leurs droits et leur accordaient des privilèges spéciaux, dans des actes appelés "firmans’.
Un souverain turc, le sultan Chakmak, alla jusqu’à blâmer " un suppôt de Satan ou fils de Satan" qui avait osé contester les droits et privilèges de l’Eglise arménienne, dans un édit gravé sur une plaque de marbre fixée à l’entrée du Couvent de Saint James, siège du Patriarche Arménien de Jérusalem.
Les autorités sur la Terre Sainte qui ont suivi, dont celles de Jordanie, ont exprimé leur soutien vis-à-vis du statu quo et souscrit à ses dogmes.
Les Eglises ont averti que ’toute érosion des dispositions de l’accord de statu quo entre l’Etat d’Israël et les Eglises chrétiennes menace le bien-être des Eglises chrétiennes et leur aptitude à poursuivre les différents ministères de leur mission pastorale d’assistance, éducative, sociale et sanitaire qu’elles procurent".
Elles se sont également plaintes qu’une "amona" sur les biens des Eglises "contredirait les promesses faites aux Eglises par les gouvernements successifs israéliens, plus particulièrement confirmé au lendemain de la guerre de juin 1967" qui avait vu Israël s’emparer de Jérusalem et de la majeure partie de la Bande Ouest.
Dans leur déclaration, les Eglises n’ont pas mâché leurs mots qualifiant le changement proposé par Israël d’"agressif", exprimant leur surprise sur le moment choisi, en faisant allusion aux troubles politiques imprévisibles qui se propagent dans la région.
"Les chefs des Eglises ne peuvent pas comprendre comment une telle action agressive vis-à-vis des Eglises pourrait être engagée dans l’intérêt de l’état, en particulier en ce moment" peut-on y lire.
Ils pressent les représentants officiels de rester sur une base correcte et amicale, confiants qu’"il en sera sans doute ainsi du choix définitif du gouvernement d’Israël."
"Les chefs des Eglises pensent que ce respect est essentiel pour la santé future des relations entre les trois fois d’Abraham qui coexistent en Israël comme pour les relations de chacune d’entre elles avec le gouvernement d’Israël" lit-on dans la déclaration.
Les Eglises se disent particulièrement inquiètes, "l’abrupte imposition d’une taxation sans précédent sur les Eglises chrétiennes ne pouvant se produire qu’au détriment de leur aptitude à maintenir une présence sur la Terre Sainte et à continuer le ministère de leur mission pastorale d’assistance, éducative, sociale et sanitaire."
Les Chefs des Eglises à Jérusalem sont le Patriarche Grec Orthodoxe, le Patriarche Latin, le Patriarche Arménien, le Custode de la Terre Sainte et les Archevêques et Evêques Arménien Catholique, Orthodoxe Copte, Orthodoxe Ethiopien, Catholique Grec, Maronite, Orthodoxe Syrien, Catholique Syrien, Anglican et Luthérien.

Israël: augmentation des exportations d'armes en 2010

16 juin 2011
JERUSALEM - Les exportations israéliennes d'armement ont atteint 7,2 milliards de dollars en 2010 en hausse de 300 millions par rapport à l'année précédente malgré la crise économique mondiale, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.
Les carnets de commandes ont également progressé de 17,3 milliards de dollars en 2009 à 18,8 milliards en 2010, a précisé le ministère dans un communiqué publié à l'occasion du prochain salon aéronautique du Bourget en France qui doit s'ouvrir le 20 juin.
Malgré la crise économique mondiale, les industries militaires israéliennes ont connu une période de stabilité, de croissance et apporté une contribution très importante à l'économie nationale, s'est félicité le directeur général du ministère de la Défense le général de réserve Udi Shani.
Selon lui, les récents succès enregistrés par Iron Dome (Dôme de fer), un système d'interception anti-roquette qui a commencé à être déployé autour de la bande de Gaza peut constituer un stimulant supplémentaire significatif pour les exportations militaires israéliennes.
Israël a l'intention d'investir un milliard de dollars supplémentaire dans Iron Dome, développé par le groupe d'armement public Rafael Defense Systems et financé en partie par les Etats-Unis.
Israël a déployé sa première batterie d'Iron Dome le 27 mars près de Beersheva (sud) après que cette localité a été atteinte par une roquette tirée de la bande de Gaza.
Par ailleurs, le ministère de la Défense a précisé que 1,7 million de dollars avaient été investis dans le pavillon israélien au Bourget, avec 15 groupes qui seront présents. Le pavillon israélien sera le cinquième en terme de superficie derrière ceux de la France, des Etats-Unis, de l'Italie et de la Grande-Bretagne, mais devant celui de l'Allemagne notamment.
Le pavillon présentera notamment une gamme de drones, différents systèmes de défense aérienne telle une version mobile d'Iron Dome ainsi qu'une batterie de Baguette magique, un autre système d'interception de roquettes à moyenne portée en cours de développement qui sera dévoilé à l'étranger pour la première fois.
Par ailleurs, le directeur général de l'Institut de l'Exportation, Avi Hefetz a précisé que les exportations aériennes civiles comprenant des avions d'affaires, des systèmes de contrôle, des radars, des opérations de maintenance et de sous-traitance ainsi que la modernisation d'avions, ont atteint 1 milliard de dollars l'an dernier, soit 14% de de l'ensemble des ventes du secteur militaire à l'étranger.
L'objectif de l'Institut est de porter ces exportations civiles à un pourcentage de 30% d'ici trois ans et d'augmenter le nombre d'entreprises actives dans ce secteur, a ajouté Avi Hefetz.
Il a également indiqué qu'actuellement 150 entreprises étaient actives dans le secteur aéronautique et spatial, qui, avec l'ensemble des entreprises d'armement, emploient actuellement 44.000 salariés 

Une flottille pour lever le blocus de la bande de Gaza

16.06.11
Juin 2007 : après la prise du pouvoir par le Hamas, les autorités israéliennes renforcent leur siège de manière drastique. Le territoire est bouclé, les postes frontières fermés, plus rien ne passe, à l'exception des biens humanitaires les plus basiques.
Les raisons sécuritaires invoquées par Israël ne résistent pas à l'épreuve des faits. Le siège témoigne d'un véritable acharnement contre la population de Gaza. La liste des produits interdits, révélée en 2010 par l'ONG israélienne Gisha, est ubuesque : sauge, cumin, coriandre, gingembre, chips, fruits secs, plâtre, bitume, ciment, fer, glucose, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, papier format A4, instruments de musique, jouets, machines à coudre…
Qui pourra sérieusement prétendre que de telles restrictions peuvent être justifiées par des considérations sécuritaires ? Il s'agit en fait d'une sanction collective, illégale au regard du droit international, en contradiction flagrante avec la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui appelait en janvier 2009 "au libre approvisionnement et à la libre distribution à travers Gaza de l'aide humanitaire, y compris de la nourriture, du carburant et des médicaments".
Cette punition est infligée à une population qui a été déclarée "entité hostile" par l'Etat d'Israël. L'enfermement, imposé, de la société gazaouie a aujourd'hui engendré un véritable repli sur soi et exacerbé les violences et la radicalisation de la société. Le blocus a non seulement des implications sur la vie économique de Gaza, mais surtout des conséquences désastreuses en termes de développement. Sans ciment pour reconstruire, après l'attaque israélienne "Plomb Durci", qui a fait plus de 1 400 morts, les hôpitaux et les écoles restent à l'état de ruines, et les droits fondamentaux d'accès à la santé et à l'éducation ne sont plus que chimères.
Depuis quatre ans maintenant, ce blocus est régulièrement dénoncé par des dizaines d'ONG internationales, y compris israéliennes, mais aussi par de nombreuses agences de l'ONU dont l'UNRWA (United Nations Relief and Works Agency), chargée des réfugiés palestiniens, ainsi que par diverses personnalités morales. Ecoutons-les, pour une fois : "Mon message à la communauté internationale est que notre silence et notre complicité, en particulier sur la situation à Gaza, est une honte pour nous tous" (Desmond Tutu, combattant anti-apartheid, prix Nobel de la paix en 1984) ; "Il faut briser  le blocus de Gaza en envoyant des navires pour procurer des approvisionnements à la population" (John Ging, coordinateur de l'UNRWA à Gaza)…
A la fin du mois de mai 2010, la première "flottille de la liberté", chargée d'aide humanitaire et de matériaux de construction, a été violemment interceptée par l'armée israélienne. Les réactions internationales à cet abordage qui a fait 9 morts et 28 blessés parmi les passagers, ont été nombreuses. L'attaque israélienne a été condamnée, parfois du bout des lèvres, et nombre de voix se sont élevées pour exiger la fin du blocus. Aujourd'hui, un an plus tard, les agences de l'ONU et les ONG confirment que "l'allègement" du blocus est essentiellement cosmétique.
Les restrictions draconiennes sur les importations de ciment et de produits chimiques sont maintenues, les infrastructures détruites en 2008-2009 comme les stations de traitement des eaux usées, n'ont pu être reconstruites. Les centrales électriques fonctionnent très irrégulièrement et la distribution d'eau potable est des plus problématiques. Les plus récents chiffres de l'ONU indiquent qu'au moins 70 % des Gazaouis dépendent des aides alimentaires internationales, que plus des 2/3 d'entre eux vivent avec moins d'un dollar par jour.
Les dirigeants des pays occidentaux déplorent régulièrement "l'impasse" des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Ne devraient-ils pas cesser de s'émouvoir et agir concrètement pour que le droit international soit enfin respecté, en exigeant la mise en œuvre de leurs propres déclarations ? Les gouvernements européens, France en tête, doivent faire réellement pression sur Israël, pour qu'enfin cet Etat se conforme au droit international, respecte les conventions de Genève et applique les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. "Condamner" régulièrement l'Etat d'Israël, sans mettre en place des sanctions, est vain.
Il faut des actes.
C'est parce qu'ils ne supportaient plus cette passivité que les passagers de la première flottille ont embarqué pour Gaza. C'est parce que l'inaction perdure qu'une deuxième flottille fera route, dans quelques semaines, vers l'enclave palestinienne, à laquelle se joindra pour la première fois un bateau français.
Nous, membres de la société civile française, soutenons sans réserve cette deuxième flottille de la liberté, pacifique et non-violente, et le signe d'espoir qu'elle représente pour la population palestinienne de Gaza. Nous demandons au gouvernement français de confirmer l'élan que représente cette initiative citoyenne.

Bertrand Badie, politologue, professeur à Sciences-Po ;
Didier Billion, chercheur spécialiste du Moyen-Orient ;
Sonia Dayan-Herbrun, sociologue, professeure de sociologie à Paris-VII ;
Vincent Geisser, sociologue, chargé de recherches au CNRS ;
Nacira Guénif, sociologue  ;
Alain Joxe, directeur d'études à l'EHESS ;
Rachid Benzine, islamologue ;
Julien Salingue, enseignant en sciences politiques et doctorant à Paris-VIII.
Bertrand Badie, Didier Billion, Sonia Dayan-Herbrun, Vincent Geisser, Nacira Guénif, Alain Joxe, Rachid Benzine, Julien Salingue 
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L'Alliance entre Israël et l'Arabie Saoudite pour faire face à l'influence de l'Iran dans la région

16 Juin 2011 08:15 
IRIB - Selon le site d'information du parti islamique de la Malaisie, les derniers documents secrets rendus publics révèlent l'existence de profondes relations entre Israël et l'Arabie Saoudite pour faire face à la puissance et à l'influence de l'Iran dans la région. Ces documents font allusion aux rencontres qui ont eu lieu en mars 2009, à Tel-Aviv entre le sous secrétaire d'Etat américain pour le Moyen-Orient, Jeffrey Feltman et les autorités israéliennes. Des relations entre Tel-Aviv et les pays arabes du Golfe persique, la situation au Liban, en Syrie, en Egypte et en Iran avaient été abordées lors de ces rencontres. La partie israélienne avait accepté d'établir, par divers canaux, des contacts secrets avec l'Arabie Saoudite. Toujours, selon le site d'information du parti islamique de la Malaisie, le régime israélien est, profondément, inquiet de la puissance et de l'influence de l'Iran dans la région et c'est pour raison qu'il soutenait les pays hostiles à la République islamique d'Iran, dont les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, Bahreïn et l'Egypte.  
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Le Parti socialiste appelle la France et l’Europe à reconnaître l’Etat palestinien

16 Juin 2011 08:41 
IRIB - Une évolution manifeste dans la position du Parti socialiste sur la question du Proche-Orient est à noter. Le PS appele la France « à reconnaître l'Etat palestinien et à faire tous les efforts possibles pour que l'UE défende cette reconnaissance à l'occasion de la prochaine assemblée générale » de l'Onu en septembre prochain, que les socialistes considèrent comme « une étape décisive », dans un texte adopté mardi 14 juin par son bureau national. « Le conflit israélo-palestinien ensanglante le Proche Orient depuis trop longtemps. Il déstabilise la région et nourrit les extrémismes bien au delà de ses limites », écrit le PS dans un communiqué. « Aujourd’hui le processus de dialogue israélo palestinien est dans une impasse dangereuse alors que la région est traversée par un profond mouvement d’aspiration à l’émancipation, à la liberté et à la démocratie qui offre de nouvelles chances pour l’avenir. Plus que jamais, la paix est la meilleure garantie de sécurité pour Israël comme la condition de la souveraineté, du développement et de la démocratie pour les palestiniens », souligne-t-on encore.  
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Al-Qassam annonce le martyre du combattant Mohamed Salim Iyad

[ 16/06/2011 - 10:38 ]
Gaza – CPI
Les Brigades du martyr Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du mouvement de résistance islamique du Hamas a annoncé le martyre d’un de ses combattants suite à un choc électrique à Rafah.
Les Brigades se sont empressées de publier un communiqué militaire dont une copie est parvenue au CPI, pour annoncer le martyre de Mohamed Salim Iyad al-Mahmoum, âgé de 20 ans, dans la mosquée Al-Zahra à Rafah. Il a rendu l’âme à son Seigneur jeudi matin, suite à un choc électrique subi lors de son ribât dans un site appartenant aux Brigades d’al-Qassam il y a plusieurs jours.
La branche militaire du Hamas ont invoqué Allah de l’accepter comme martyr, le faire habiter Son vaste Paradis, et de donner à sa famille patience et réconfort.

Selwan dans l'attente d'une décision sioniste de confisquer ses terres

[ 16/06/2011 - 11:32 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les habitants du village de Selwan au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa dans la ville occupée d'al-Qods attendent la décision de la prétendue "Cour de district pour la planification et la construction à al-Qods" qui examinera jeudi 16/6, le plan n°10188 qui comprend la confiscation de plus de 550 dunums des terres du village et le Mont Al-Moukaber (Mont Scopus) près du quartier de Farouk et les terres de Wadi Yasoul.
Le Comité du village de Selwan a considéré que ce plan est "le plus grave" parmi ceux proposés par l'occupation ces dernières années, parce qu'il comprend une grande superficie de terres limitrophes aux murs de la Vieille ville d'al-Qods.
Dans un communiqué publié le mercredi 15/6, le Comité a appelé les institutions et les acteurs à participer au sit-in qui sera organisé demain à 11h00 devant le Tribunal du district à Jérusalem pour faire face à la confiscation des terres de Selwan.
Il a souligné l'existence d'une crainte que ces terres soient confisquées de façon permanente à la lumière de l'actuelle situation vécue par la ville d'al-Qods, où il a été formé une commission gouvernementale sioniste spéciale pour intensifier la colonisation à Jérusalem-Est, et il a été alloué plus de 100 millions de dollars pour la colonisation et la politique de démolition des maisons.
Il est à noter que ce plan intervient dans le cadre des tentatives sionistes de s'emparer les terres et les bâtiments dans la ville occupée, en particulier dans la Vieille ville et ses environs dans le quartier de Cheikh Jarrah et Wadi Gouz, Selwan et le Mont Al-Moukaber.

Des colons brûlent des oliveraies à l’ouest de Ramallah

[ 16/06/2011 - 10:59 ]
Ramallah – CPI
Les colons sionistes continuent leurs agressions dans différentes régions de la Cisjordanie. Plusieurs d’entre eux ont mis le feu à des dizaines d’oliviers dans les terres du village de Bilin situé derrière le mur d’apartheid, à l’ouest de Ramallah.
Le Comité populaire contre le mur et la colonisation a rapporté dans un communiqué jeudi, que l’incendie a éclaté mercredi soir du côté ouest, près de la colonie Mitataaho Est, établie sur les terres du village.
Il a ajouté que l’armée de l’occupation présente à l’entrée du mur a bloqué l’arrivée des pompiers pour éteindre l’incendie.
Le Comité a précisé que chaque fois que les pompiers allaient parvenir à contrôler les flammes, les forces d’occupation retardaient les autres équipes à l’entrée, ce qui a provoqué la propagation de l’incendie qui n’a pu être contrôlée.
Il a indiqué que des jeunes du village se sont rassemblés à l’entrée du mur pour tenter d’entrer et d’aider les pompiers à éteindre l’incendie, mais l’armée sioniste les en a empêchés et a tiré sur eux des bombes de gaz lacrymogène, ce qui a conduit à des affrontements entre les jeunes villageois et les forces d’occupation.
Le Comité populaire a tenu pour responsable les forces d’occupation qui protègent les groupes de colons, et tardent à supprimer ce mur après que la Cour suprême ait statué de son illégalité et de l’obligation de le retirer il y a environ quatre ans.

L'UNRWA : l'occupation a expulsé 300 Palestiniens en un mois

[ 16/06/2011 - 11:38 ]
Gaza – CPI
Dans un rapport statistique mensuel, l'UNRWA a déclaré que les processus de démolition ont causé l'expulsion de 67 enfants en mai dernier, et que ce chiffre est le plus important enregistré durant cette année, soulignant que 64 de ces enfanrts sont de la région (C) et trois autres d'al-Qods.
Les données de l'UNRWA soulignent que plus de 304 personnes, y compris des enfants et des personnes âgées, ont été expulsés ou affectés par les des processus de démolition en Cisjordanie occupée.
Il a ajouté que selon le droit international, l'occupation sioniste doit assurer les droits des personnes qui ont été sous son contrôle, dont le droit au domicile, la santé, l'enseignement et l'accès à l'eau, en ajoutant que l'UNRWA appelle "Israël" à respecter ses responsables juridiques.
D'autre part, l'UNRWA a annoncé le lancement d'une nouvelle initiative sur Internet dans le but de surveiller le processus de démolition.
Selon la politique sioniste visant à diviser les régions dans les territoires palestiniens occupés, les palestiniens sont autorisés à construire dans la superficie de 13% seulement de Jérusalem-Est et sur 1% dans la région (C), située sous le contrôle de l'occupation selon l'accord d'Oslo. Les palestiniens n'obtiennent par les permis de construction, ce qui les oblige à construire illégalement.

La machine de guerre israélienne graissée avec NOS euros

Mercredi 15 Juin 2011
Mireille Delamarre titre introduction traduction 

Les Citoyens américains bien informés savent que la machine de guerre israélienne est bien graissée avec LEURS Dollars. La dernière subvention européenne de prés de 14 millions d’Euros - Merci aux bureaucrates européens - prouve qu’elle est aussi bien graissée avec NOS Euros. L’Austérité c’est pour VOUS EUROPEENS mais pas pour les Juifs Sionistes qui savent tirer un maximum de profit du «Tout Sécuritaire» concept paranoïaque qu’ils ont eux-mêmes inventé.

La Machine De Guerre Israélienne Graissée Avec NOS Euros
Préparation des Jeux Olympiques d’été 2012 : Londres est entrain de devenir un laboratoire d’expérimentation pour Israël
Le journal Private Eye consacre son dernier numéro à l’Aéroport d’Heathrow et ses nouveaux équipements rutilants pour scanner les passagers installés avec l’aide de plusieurs sociétés israéliennes dans le cadre des préparatifs des Jeux Olympiques de l’année prochaine. Ces évènements sportifs fournissent une opportunité de tester « live » le TASS - Total Airport Security System - un projet de 14.5 millions d’euros (21 millions de dollars) financé principalement par l’Union Européenne.
Comme cela se doit l’annonce du projet a été faite il y a presque exactement un an. Lors d’une déclaration faite en Juin 2010 le Consortium TASS s’est vanté d’avoir obtenu une autorisation formelle de l’UE pour le projet qui utilise des «capteurs en temps réel » et d’autres outils variés pour contrôler séparément les avions, les individus les cargaisons, et les zones de restauration dans un aéroport et puis de regrouper toutes ces données collectées dans un «labyrinthe multi sources».
Verint, un fournisseur israélien d’équipement de surveillance - ou «solutions de renseignements activables » selon sa publicité - coordonne ce projet. Le Consortium Elbit * participe également à ce projet, Consortium qui fabrique les nombreux drones utilisés par Israël lors de la guerre dévastatrice de Gaza 2008-2009. Elbit a également participé à l’installation du système électronique d’espionnage dans le mur d’annexion qu’Israël a construit en Cisjordanie - illégalement selon une décision de 2004 rendue par la Cour Internationale de Justice.
Cela veut tout simplement dire que l’approche israélienne «tirer d’abord et poser des questions ensuite» concernant la sécurité est désormais pratiquée à Londres. Les flics du Métro qui ont tué un innocent brésilien Jean Charles Menezes en 2005 avaient reçu un entraînement spécial en Israël. Un an plus tôt la société sus mentionnée Verint avait remporté un contrat pour fournir un système vidéo de surveillance pour espionner les utilisateurs du métro de Londres. Verint a également été chargé d’installer un nouveau circuit de caméras de surveillance Tv à Earl’s Court - lieu célèbre d’expositions et d’événementiels - avant les Jeux Olympiques.
L’organisation palestinienne Stop The Wall s’est plainte cette semaine également du fait que les fonctionnaires européens semblent déterminer à continuer de subventionner l’industrie de la guerre d’Israël.
La branche exécutive de l’Union, la Commission Européenne, a récemment sollicité des commentaires sur le futur de sa politique scientifique dans le cadre d’un «exercice de consultation publique» sur les priorités qu’elle devrait suivre après 2014 quand son programme de recherche pluriannuel actuellement en cours se terminera. Israël est le participant non membre le plus actif de ce programme. Et tandis que la Commission a reçu de nombreuses demandes pour refuser toute nouvelle subvention aux sociétés israéliennes telles Verint et Elbit elle a omis toute référence à ces demandes dans son résumé de 24 pages qu’elle a établi concernant les réponses faite par le public.
Le coordinateur de Stop The Wall, Jamal Juma’a, a décrit l’omission comme «profondément décevante». Il a dit :
«en fournissant des fonds pour la recherche à des sociétés impliquées dans la construction et la maintenance du mur d’Apartheid d’Israël l’UE sape son propre engagement vis-à-vis du droit international et d’une paix juste entre Israël et le peuple palestinien».
Les citoyens américains bien informés savent depuis longtemps que la machine militaire d’Israël est bien graissée avec des dollars. Maintenant c’est évident que cette même machine est également bien graissée avec des Euros et que la Bureaucratie de Bruxelles refuse à l’évidence de prendre en compte le fait que ceci soit problématique à la fois légalement et éthiquement pour ne pas dire plus.
David Cronin 14/06/2011
Article en anglais
David Cronin a écrit un livre publié chez Pluto Press intitulé : “ Europe’s Alliance With Israel: Aiding the Occupation”
*Desinvestissement d’Elbit Information complémentaire
Contrairement à l’Union Européenne qui viole allègrement le Droit International et ses engagements à le respecter en subventionnant Elbit, plusieurs organismes de financement européens se sont désinvestis d’Elbit.
Le 3 Septembre 2009, le conseil d’éthique du Fond de Pension norvégien a décidé de vendre ses actions Elbit à cause de la fourniture par Elbit de systémes de surveillance pour le Mur d’Apartheid en Cisjordanie. Lors d’une conférence de presse annonçant la décision la ministre des finances Kristin Halvorsen, a dit :
« Nous ne souhaitons pas financer des sociétés qui contribuent aussi directement aux violations du droit international humanitaire ».
En Janvier 2010 la Danske Bank a ajouté Elbit à sa liste de sociétés qui ne respectent pas sa politique d’investissement socialement responsable. Un porte parole de la banque a dit qu’il agissait dans l’intérêt de ses clients en ne plaçant pas leur argent dans des sociétés qui violent les normes internationales.
L’organisme de surveillance financier danois, DanWatch, a également placé Elbit sur sa liste noire éthique et l’un des plus importants fond de pension danois PKA Ltd a annoncé qu’il n’envisageait plus d’investir dans Elbit.
En Mars 2010 un fond de pension suédois ne voulant plus être associé avec des sociétés violant les traités internationaux a boycotté Elbit Systems à cause de son implication dans la construction du Mur d’Apartheid en Cisjordanie occupée.
Soutien à la Campagne BDS contre Israël partout et sans relâche.

Le Hamas et le Fatah acceptent de ne pas nommer Fayyad à la tête dugouvernement d'unité

15.06.2011
Le Hamas et le Fatah ont accepté de ne pas nommer le Premier ministre actuel basé en Cisjordanie, Salam Fayyad, à la tête du gouvernement d'unité palestinien qui sera formé selon l'accord initié par l'Egypte sur la réconciliation palestinienne, ont rapporté des sources mardi.
La décision a été prise au cours de discussions entre les deux mouvements palestiniens mardi dans la capitale égyptienne du Caire.
Mohammed Mustafa, chef du Fonds d'investissement palestinien, et Mustafa Al-Barghouti, homme politique indépendant, sont les deux candidats possibles à la tête du gouvernement, selon les sources.
Ces sources, s'exprimant via téléphone depuis le Caire, ont ajouté que M. Al-Barghouti était le candidat le plus prometteur pour cette fonction.
La réunion de mardi est la deuxième depuis que les deux mouvements ont signé un accord initié par l'Egypte sur la réconciliation des deux mouvements rivaux et mettre fin à la division politique entre le Hamas dans la bande de Gaza et le Fatah en Cisjordanie.
Les deux mouvements se sont rencontrés le 14 mai et ont échangé les noms des candidats indépendants qui dirigeront le gouvernement technocratique qui administrera Gaza et la Cisjordanie selon l'accord.
D'après les sources, l'Egypte a invité le président palestinien Mahmoud Abbas à rencontrer le leader du Hamas, Khaled Mashaal, pour résoudre ce différend.
Samedi, le Fatah a nommé M. Fayyad au poste de Premier ministre, mais le Hamas, qui contrôle Gaza, a rejeté cette décision.
D'après le Hamas, le nom de M. Fayyad n'était pas sur les listes. M. Abbas a nommé M. Fayyad, économiste formé aux Etats- Unis, à la tête de son gouvernement en Cisjordanie après que le Hamas a évincé les forces de M. Abbas et pris el contrôle de Gaza en juin 2007.
Enfin, M. Fayyad a déclaré mardi qu'il ne sera pas un obstacle sur le chemin de la formation du gouvernement d'unité.
Source: xinhua
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Obama demandera à Erdogan d’annuler la flottille

15 juin 2011
Le Yediot Aharonot a appris que le président nord-américain, Barack H. Obama, devrait demander au Premier ministre truc, Reccep Tayyip Erdoğan, d’œuvrer à l’annulation de la flottille qui doit partir pour Gaza à la fin du mois.
Suite aux agitations récentes au Moyen-Orient, les Américains souhaitent profiter de la grande victoire d’Erdogan pour le convaincre de prendre ses distances avec la Syrie et l’Iran, et de tourner la page dans ses relations avec Israël. En effet, Washington estime qu’au vu des résultats des élections turques, une rare occasion se présente pour faire baisser la tension israélo-turque. De plus, l’administration américaine craint que la nouvelle flottille, qui devrait partir à Gaza le 25 juin, ne provoque une nouvelle crise entre les deux pays.
La US Secretary of State (chef de la diplomatie), la Sénatrice Hillary D. Rodham Clinton, devrait elle aussi évoquer cette question lors de ses prochains entretiens avec son homologue turc.

L'Iran critique le silence de l'AIEA face aux activités nucléaires israéliennes

15.06.2011
Hossein Naqavi-Hosseini, membre de la Commission de la politique étrangère et de la sécurité nationale du Majlis iranien (parlement), a critiqué lundi le silence de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les activités nucléaires israéliennes, a rapporté la chaîne de télévision de langue anglaise Press TV.
M. Naqavi-Hosseini a appelé la communauté internationale à adopter une position ferme sur le nucléaire israélien.
"Bien que le régime sioniste (d'Israël) soit le seul à posséder des armes nucléaires dans la région (du Moyen-Orient), l'AIEA, les Etats-Unis et les pays occidentaux ne font aucun commentaire à cet égard", a-t-il indiqué.
"L'AIEA et les pays qui affirment défendre la non-prolifération des armes nucléaires n'ont ni émis de résolutions pour mettre un terme aux activités nucléaires israéliennes, ni pris de mesures pour demander au régime de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP)", a-t-il ajouté.
Le député iranien a également mis en garde contre "la menace nucléaire du régime sioniste" et a affirmé que l'Etat hébreu a fait pression sur les pays occidentaux et les Etats-Unis pour les convaincre de poursuivre leurs politiques à deux vitesses sur le programme nucléaire du régime.
Dimanche, l'Iran a lancé la deuxième Conférence internationale sur le désarmement nucléaire à Téhéran, appelant à des mécanismes pratiques pour le désarmement nucléaire.
La conférence de deux jours réunit les représentants de 40 pays du monde, dont des ambassadeurs et des représentants des organismes internationaux tels que l'ONU et l'AIEA.
Source: xinhua
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L’Exode des sionistes de Palestine !

15 Juin 2011
La colonisation sioniste de la Palestine devait aboutir à la création d’un havre de paix au Moyen-Orient pour les Juifs d'Europe ayant souffert de persécutions. Mais aujourd'hui, il en est tout autrement, c'est l'Europe qui est considérée par ces occupants illégaux des terres palestiniennes comme le paradis tant désiré. Plusieurs études menées en Israël par l'AIPAC (lobby américain pro-israélien) et par le Fonds National Juif en Allemagne montrent que plus de la moitié des Juifs vivant en Israël envisage de quitter le pays dans les années à venir si la tendance politique actuelle continue. Une enquête menée en 2008 par l’Institut Menahem Begin Heritage de Jérusalem a révélé que 59% des Israéliens ont contacté ou pensent contacter une ambassade étrangère pour demander la citoyenneté et un passeport. Ce chiffre avoisine aujourd’hui les 70%.
Selon une étude réalisée par l'Université Bar-Ilan, le nombre d'Israéliens qui envisagent de quitter la Palestine a augmenté rapidement. Cette étude a montré que plus de 100.000 Israéliens sont déjà titulaires d'un passeport allemand, et ce chiffre augmente de plus de 7.000 chaque année !  Selon les autorités allemandes, plus de 70.000 passeports ont été accordés depuis les années 2000. Plus d'un million d'Israéliens ont un passeport étranger car la vie en Israël se détériore. Un des pays les plus attrayants pour les Israéliens qui envisagent l'émigration, et peut-être aussi le plus accueillant, est les États-Unis. Actuellement, plus de 500.000 Israéliens sont titulaires d'un passeport américain et près de 250 000 demandes sont en attente.
Au cours de récentes réunions à Washington entre la délégation du Premier ministre israélien Netanyahou et les agents d'Israël aux États-Unis (AIPAC), il a été garanti que si cela devenait nécessaire, le gouvernement américain délivrerait rapidement des passeports américains à tout israélien qui en ferait la demande, en excluant les citoyens arabes d’Israël. L’AIPAC a rassuré ses interlocuteurs israéliens en leur expliquant avoir fait pression sur le Congrès américain pour faire approuver le financement de l'arrivée des Juifs israéliens, en « leur allouant des subventions pour faciliter leur installation dans leur nouveau pays ».
Selon Jonathan Rynhold, professeur à l’Université de Bar Ilan et spécialiste des relations américano-israéliennes, ces jours-ci les Juifs sont plus en sécurité à Téhéran qu’à Ashkelon. Il y a plusieurs raisons pour expliquer la précipitation israélienne sur les passeports étrangers, certaines sont assez surprenantes compte-tenu de l'ultranationalisme israélien, mais leur dénominateur commun est le malaise et l'anxiété de la société israélienne qui fait du deuxième passeport une sorte de joker « pour les jours d’orage qui arrivent ». Par ailleurs, les deux ou trois générations en Israël n’ont pas suffi pour prendre racine, et Israël a engendré un pourcentage important d’immigrants ou de leurs descendants qui sont retournés dans leur pays d'origine. Certains craignent que les religieux fanatiques déclenchent une guerre civile en annexant des territoires d'avant 1967, et fassent d’Israël un État ultra-fasciste.
La société israélienne, en particulier les immigrants russes, rejettent massivement le sionisme. Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, près d’un million de Juifs sont arrivés en Israël en provenance de l'ancienne Union soviétique. Cette arrivée massive a engendré un accroissement de plus de 25% de la population du pays. C’est aussi la plus grande concentration au monde de Juifs russes. Mais aujourd'hui, ceux-ci prennent le chemin du retour et regagnent en grand nombre la Russie, pour des raisons allant de l'opposition au sionisme, à la discrimination, et pour les promesses non tenues en matière d'emploi et de « vie facile » en Israël. 22% des Russes qui sont venus en Israël dans les années 90 sont retournés dans leur pays. Selon Berel Larzar, grand rabbin de Russie depuis 2000 : « Le nombre de personnes qui reviennent est effarant. Quand les Juifs russes sont partis, il n'y avait pas de communauté, pas de vie juive. Les gens pensaient que le fait d'être juif était une tare. Maintenant, ils savent qu'ils peuvent vivre en Russie dans le cadre d'une communauté juive et qu'ils n'ont pas besoin d'Israël. »
D’autres raisons viennent expliquer cet exode, comme l’absence de foi ou de respect des dirigeants israéliens, le sentiment d'anxiété et de culpabilité vis-à-vis du sionisme qui a dévoyé le Judaïsme et les valeurs traditionnelles juives en les corrompant, la difficulté croissante de fournir des réponses cohérentes à leurs enfants sur les questions de la légitimité pour leurs familles de vivre sur des territoires et dans des maisons usurpés aux autochtones, la prise de conscience de beaucoup d'Israéliens, par le biais d'Internet et de la résistance palestinienne, de la supercherie sioniste du siècle dernier concernant le leitmotiv « d'une terre sans peuple pour un peuple sans une terre ». Les familles ne veulent plus élever leurs enfants dans de telles conditions.
Gene Schulman, un juif américain, va plus loin en soulignant que tous les Juifs ont « une peur bleue de la fin prochaine d’Israël, même si les États-Unis le soutiennent ». De nombreux observateurs de la société israélienne affirment que les Révolutions arabes de ces derniers mois ont eu un impact très important sur la volonté de milliers d’Israéliens de quitter la Palestine. Pour Layal, un étudiant palestinien du camp de Chatila : « Ce que l'occupant sioniste a vu, de la place Tahrir au Caire à Maroun al Ras au Liban-Sud, a convaincu de nombreux Israéliens que la résistance arabe et palestinienne naissantes se transformera en une lame de fond massive et largement pacifique, de sorte qu'aucune arme ou apartheid ne pourra assurer un avenir pour le sionisme en Palestine. Ils ont raison de chercher d'autres lieux pour élever leurs enfants. »
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L'Allemagne va dépenser 73 millions d'euros dans des projets à Gaza

15.06.2011
Le ministre allemand de la Coopération et du Développement, Dirk Niebel, a déclaré mardi que son pays contribuera à hauteur de 73 millions d'euros (environ 105 millions de dollars américains) pour soutenir les projets dans la bande de Gaza. M. Niebel a fait cette annonce lors d'une conférence de presse à la fin de sa visite de quelques heures dans la bande de Gaza.
Sur ces 73 millions d'euros, 50 millions seront alloués pour compléter le développement d'une station d'épuration des eaux dans le centre de la bande de Gaza et 20 autres millions pour un projet similaire positif pour la ville de Gaza, a indiqué M. Niebel aux journalistes au siège de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA - United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East en anglais).
Trois millions d'euros seront également versés à l'UNRWA pour bâtir d'autres écoles.
"Il n'y a pas d'alternative aux investissements et à la construction d'infrastructures dans la bande de Gaza", a souligné le ministre.
La visite du ministre allemand coïncide avec le 5ème anniversaire du siège israélien sur la bande de Gaza. Israël a commencé à imposer des sanctions quand le Hamas, mouvement islamique considéré comme une organisation terroriste par l'occident, a pris Gaza par la force.
Lundi, un rapport de l'ONU a montré que le chômage dans la bande de Gaza dû au siège israélien affiche le taux le plus élevé du monde.
"Le chômage au deuxième trimestre 2010 a atteint le taux sans précédent de 45,2 %", a indiqué le rapport, publié par l'UNRWA.
"Ce qui est sûr c'est qu'il n'y aura pas de développement dans la bande de Gaza sans une solution politique. Il est tellement important d'avoir un cessez-le-feu permanent et il est tellement important qu'Israël mette entièrement fin au siège", a expliqué M. Niebel.
M. Niebel a coordonné sa visite avec l'UNRWA et inspecte certains projets. Il n'a rencontré aucun officiel du Hamas.
Comme le Hamas et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ont signé le mois dernier un accord sur la réconciliation, M. Niebel a salué cet accord mais a déclaré que son pays jugera le gouvernement du Hamas selon ses actes.
"Nous pensons que la réconciliation palestinienne est une avancée importante qui peut jouer un rôle important à l'avenir et qui peut peut-être faire avancer la solution des deux Etats", a ajouté M. Niebel.
Source: xinhua
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Netanyahu exige du Hamas la libération de Shalit, et ignore le sort de 6000 Palestiniens prisonniers

jeudi 16 juin 2011 - 07h:21
Khalid Amayreh - CPI
Commentant la dernière « initiative » française pour la reprise du processus de paix moribond, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a cherché à se montrer voulu plus futé.
(JPG) En politicien dénué de vision qui pense qu’une pirouette politique, que la hasbara (propagande sioniste) ou les petites phrases pourraient suffire comme principal outil pour diriger, Netanyahu a demandé au Hamas, le mouvement de libération islamique palestinien, de montrer sa bonne volonté en libérant le soldat de l’occupation israélienne fait prisonnier lors d’un accrochage près de Gaza il y a quelques années.
« J’ai clairement fait entendre au ministre des Affaires étrangères français que le Hamas devait accepter les principes du Quartet. Si un vent nouveau souffle de chez le Hamas, que cela se démontre par la libération de Gildad Shalit », et le Premier ministre d’ajouter, « Si (Abbas) a vraiment des bonnes relations avec le Hamas, qu’il fasse pression sur lui pour qu’il libère Gilad. »
Presque en toute innocence, Netanyahu ignore le fait qu’Israël détient jusqu’à six mille prisonniers palestiniens, des politiques et des résistants, dont beaucoup sont à croupir dans des conditions cruelles dans les cachots et les camps de concentration israéliens depuis des décennies.
Par conséquent, son exigence pour que le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, fasse pression sur le Hamas pour la libération d’un soldat d’une unité combattante, lequel soldat a probablement sur les mains le sang de nombreux enfants palestiniens, cette exigence dépasse les bornes de la simple décence morale. Pour reprendre les termes du professeur Noam Chomsky, ça va au-delà du culot.
En outre, et alors qu’Israël a rejeté chaque initiative de paix depuis le plan Rogers de 1969-70 (plan de règlement par étapes grâce à des négociations indirectes) Netanyahu est, toute honte bue, en train d’exiger que le Hamas accepte les principes du Quartet qui demandent la reconnaissance unilatérale, par le mouvement islamique palestinien, de ce nazisme style israélien (parce qu’Israël exprime et incarne le nazisme juif, ne serait-ce qu’à cause que cet État abominable est fondé sur le racisme, le nettoyage ethnique et le vol de territoires).
Eh oui, cette demande est si éhontée et si injuste, jusque dans l’obscénité, que même le plus stupide et le plus malléable des dirigeants palestiniens l’a rejetée d’emblée.
Même les dirigeants du Fatah, dont on pensait que beaucoup marchaient au doigt et à l’œil avec Israël, affirment maintenant que leur organisation n’a pas reconnu, ne reconnaît pas, et ne reconnaîtra jamais Israël, tant qu’Israël refuse de mettre fin à son occupation de la Palestine.
Donc, Netanyahu et les autres dirigeants sionistes doivent comprendre qu’une reconnaissance véritable par les Palestiniens de cette identité qui rappelle le nazisme ne se matérialisera jamais, surtout si Israël continue sa politique de lebensraum (*) au détriment de son voisin.
En réalité, il est vain de continuer à parler de paix avec Israël étant donné le refus de principe de toute paix par cet État fasciste. Après tout, continuer d’entretenir la paix avec cette entité agressive, arrogante et belliqueuse se révèle être un gigantesque exercice d’auto-illusion et déception.
Ce jour, 6 juin, marque le 44è anniversaire de l’occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est. Cela signifie qu’Israël a eu 44 ans pour faire la paix avec ses voisins. Mais au lieu de faire des efforts sincères pour la paix et de répondre positivement aux ouvertures palestiniennes et arabes, dont une proposition de reconnaître Israël et mettre fin à l’état de belligérance, Israël a continué de voler toujours plus de territoires arabes, de construire toujours plus de colonies pour les éléments juifs les plus fanatiques qui proposent aux non-juifs de choisir entre l’extermination physique, l’asservissement comme porteurs d’eau et coupeurs de bois, ou l’expulsion collective.
Pendant ce temps, le même Israël qui ne cesse de discourir sur son « désir ardent » de paix a continué et avec la même vigueur, de faire tous les efforts imaginables et à prendre toutes les mesures imaginables pour tuer toutes les perspectives imaginables de paix, en transférant des centaines de milliers de ses terroristes religieux qui rappellent les nazis et enseignent dans leurs synagogues que la vie d’un goy (terme péjoratif pour Gentil ou non-juif) n’a aucune inviolabilité ni aucune valeur, et qu’un juif peut tuer un Palestinien sans le moindre scrupule.
Pour troubler le monde et justifier son vol méthodique de la terre palestinienne, Israël ne cesse de prétendre que les territoires occupés de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est sont des territoires disputés et non occupés. Bien, mais alors dans ce cas, comment concilier cette affirmation mensongère avec la boulimie et le découpage incessants et effrénés par Israël du territoire soi-disant disputé ?
La vérité, c’est qu’il y a un gouffre d’une hypocrisie obscène et de malhonnêteté entre ce qu’Israël prétend et ce qu’il fait sur le terrain.
Israël prétend vouloir la paix, mais il ne perd aucune occasion pour décapiter chaque chance qui se présente pour la paix.
Israël prétend vouloir être reconnu par ses victimes, mais chaque action et comportement israéliens empêche et interdit cette reconnaissance d’une entité qui pratique l’assassinat et le vol et le mensonge, comme modus operandi.
Israël voudrait que le monde entier soutienne sans réserve ni hésitation son projet territorial délirant, et ne fasse preuve d’aucune réserve ni hésitation notamment en évoquant le droit international, sauf à ce que les canons de l’ « antisémitisme » ne tirent leurs salves infernales.
En bref, Israël sioniste propose aux peuples d’Occident cette alternative : ou vous vous métamorphosez de vous-mêmes en prostituées politiques en soutenant Israël, comme le Congrès et le Sénat américains, ou nous vous présentons comme des antisémites.
(*) Le Lebensraum (de l’allemand, der Raum, l’espace et das Leben, la vie) ou « espace vital », est un concept géopolitique créé par les milieux impérialistes allemands et popularisé par le nazisme. Lié au darwinisme social, il renvoie à l’idée de territoire suffisant pour, dans un premier temps, assurer la survie d’un peuple et, dans un deuxième temps, favoriser sa croissance via la conquête.
Forgée par Friedrich Ratzel (1844-1904), cette idée a été l’une des principales justifications théoriques de la politique expansionniste de l’Allemagne nazie, en particulier sur le front de l’Est.
(source : Wikipédia)
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6 juin 2011 - Centre palestinien d’information - traduction : JPP
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