Palestine -                               20-08-2010                                                                                                         
Les Palestiniennes se sont toujours tenues aux  côtés de leurs pères, frères, maris, camarades, pour résister à  l’occupation sioniste, pour lutter pour la liberté et pour leurs droits  légitimes. Elles sont les premières à descendre dans les rues pour  protester contre la brutalité de l’occupation militaire israélienne, les  premières à organiser des sit-in et des marches pour demander la  libération de leurs enfants, frères et pères des geôles israéliennes.  Elles protègent, soutiennent, mais surtout, elles sont leurs camarades  dans la lutte pour une Palestine libre. Elles protègent leurs enfants,  pères, frères et maris de l’envahisseur sioniste quand il vient  kidnapper, frapper ou tuer. Elles soutiennent leurs familles quand leurs  pères, frères ou maris sont emprisonnés ou tués par les troupes  terroristes israéliennes.                        
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Elles embrassent la terre et prennent les oliviers dans leurs bras.  Elles ouvrent la voie à la résistance et la modèle de leur sang. Elles  sont l’olivier inébranlable en face des usurpateurs à Naplouse, Jenin,  Bethléem et Al-Jalil. Elles sont les coquelicots qui ornent les collines  palestiniennes à Jérusalem, Hébron et Safad. Elles sont les papillons  qui butinent les champs d’Hébron, Jenin et Bisan. Elles sont la brise  fraîche de Haïfa, Yaffa, Acca et Gaza. Elles sont la pierre, puissante,  forte, et qui ne quitte le sol que pour frapper l’usurpateur au visage.  Elles sont les filles de Palestine, intrépides, résolues, patientes.  Elles sont la mère, la sœur, la fille et la camarade du martyr, du  combattant de la liberté et du prisonnier. Elles sont le martyr, le  combattant pour la liberté et le prisonnier. Elles sont les gardiennes  de la révolution et le symbole de la fermeté. Elles sont la Palestine  qui embrasse ses enfants, qui les protège et les guide. 
Depuis 1967, plus de 800.000 Palestiniens, dont 15.000 Palestiniennes,  ont été détenus par l’entité sioniste. Pendant la Première Intifada,  3.000 femmes ont été détenues et au cours de l’Intifada Al-Aqsa, plus de  900 femmes ont été enfermées derrière les barreaux israéliens. Il y a  des raids et des détentions tous les jours. Quelquefois, les détenus  sont libérés quelques jours après, quelques semaines après, ou restent  en détention indéfiniment. 
Dans le seul mois de juin 2010, 334 Palestiniens ont été détenus, dont 4  femmes. Actuellement, il y a 36 prisonnières palestiniennes dans les  prisons israéliennes de Damon, HaSharon et Neve Tirza ; 4 sont de  Jérusalem, 3 de Palestine 48, 28 de Cisjordanie et 1 de la Bande de  Gaza. 6 d’entre elles attendent leur procès, 3 sont en détention  administrative, 27 sont condamnées, dont 5 à perpétuité.

Les détenues palestiniennes, comme leurs frères en détention, souffrent  de la brutalité de l’Administration pénitentiaire israélienne. Elles  sont exposées aux abus, aux humiliations et soumises à plus de 20 sortes  de violations. Elles sont torturées, frappées, harcelées, insultées,  attachées pendant des heures sous le soleil ou la pluie, privées de  sommeil, isolées, punies de lourdes amendes sans raison, sujettes à  l’usage continu de gaz lacrymogènes dans leurs cellules, privées  continuellement de visites familiales et d’appels téléphoniques et les  courriers ne sont envoyés ou distribués qu’une fois tous les trois mois.  
Elles subissent aussi des raids nocturnes durs et humiliants et des  fouilles au corps. Le 24 juin 2010, les forces spéciales israéliennes  (unité Golan) de la prison Damon ont forcé les cellules des prisonnières  palestiniennes au petit matin, agressé les détenues et les ont obligées  à se déshabiller, à rester accroupies dans une position humiliante  pendant 4 heures sous prétexte d’une inspection. 
L’autorité carcérale israélienne empêche aussi les prisonnières  palestiniennes d’acquérir plus d’un livre, ne les autorise pas à envoyer  ou à faire entrer tout travail de broderie ou des magasines et décide  du nombre de pièces de vêtement que chaque prisonnière est autorisée à  avoir. Les cellules sont petites, surpeuplées, humides, manquent  d’hygiène, ne laissent entrer ni le soleil ni l’air et sont infestées  d’insectes et de souris. Elles sont froides l’hiver et chaudes l’été.  Parce que les prisonnières palestiniennes ne sont pas autorisées à  recevoir le moindre article de leurs familles, elles sont obligées  d’acheter ce dont elles ont besoin à la cantine de la prison. L’eau est  très sale et imbuvable, la nourriture immangeable, ce qui oblige les  détenues à acheter leur nourriture et l’eau à la cantine de la prison, à  des prix très élevés. Non seulement les prix sont prohibitifs, mais la  cantine manque aussi de beaucoup d’articles dont elles ont besoin. 
Certaines prisonnières politiques sont incarcérées avec des criminelles  israéliennes qui les agressent régulièrement sous le regard des  gardiens. Une méthode de punition préférée des gardiens de prison est de  réduire les visites familiales de 45 à 15 minutes, ou d’annuler toutes  les visites en dépit des difficultés rencontrées par les familles pour  venir voir leurs prisonnières.
 Du’a’ Al-Jayyousi
Du’a’ Al-Jayyousi, de Tulkarem, a été arrêtée en 2002. Son unique  frère n’a pas le droit de lui rendre visite, et lorsqu’il s’est marié,  l’autorité pénitentiaire a refusé qu’elle lui téléphone.
Les principaux problèmes auxquels sont confrontées les détenues sont  l’isolement et la négligence médicale. Elles sont placées en isolement  pour la moindre chose et certaines prisonnières comme 
Latifa Abu Thra’, 
Abeer Amro, 
Abeer Odeh, 
Amnah Muna et 
Mariam Tarabeen ont été soumises au confinement solitaire plusieurs fois. 
Le 11 mars 2003, six prisonnières palestiniennes ont été punies par  l’autorité carcérale israélienne et mises en isolement parce qu’elles  avaient demandé des douches d’eau chaude pendant les mois d’hiver. 
Latifa Abu Thra’ a été placée plusieurs fois en isolement après que l’autorité carcérale israélienne ait décrété qu’elle représentait « 
un danger à la sécurité de l’Etat d’Israël.  » Elle souffre de fibromes et devait effectuer des examens médicaux à  l’hôpital de Tel Hashomer, mais parce ses mains et ses pieds étaient  enchaînés, l’infirmière n’a pu pratiquer les examens. Après que la  policière qui l’accompagnait ait refusé de retirer ses chaînes, Abu  Thra’ s’est libérée elle-même ; les gardiens de prison l’ont alors  agressée et l’ont « 
déclarée dangereuse ». Elle a ensuite été  punie et mise en confinement solitaire pendant deux mois et dix jours à  la prison Ramle, puis ramenée à Hasharon et mise en isolement. Elle n’a  eu aucun traitement médical. 
A une autre occasion, Abu Thra’ a vu les forces spéciales israéliennes chargées de la « 
répression des prisonniers » frapper la prisonnière 
Sanabil Breek à  Naplouse. Lorsqu’elle leur a dit d’arrêter de frapper Breek, les forces  spéciales ont commencé à la battre. Elle s’est défendue et a frappé  l’un d’entre eux. Elle a été punie par 4 mois d’isolement à la prison  Ramleh et 2 mois supplémentaires d’isolement à Hasharon, dans une  minuscule cellule équipée d’une caméra branchée 24h/24. 
La prisonnière palestinienne 
Nili As-Safadi a été enfermée dans  une cellule d’isolement plus de 45 jours dans le centre de détention  israélien de Bet Hatikva. La cellule était sombre, elle n’a pas reçu de  nourriture correcte et n’a pas été autorisée à changer de vêtements  pendant toute la durée de l’isolement. Pendant l’interrogatoire, elle a  subi toutes les formes de torture physique et psychologique pour  l’obliger à « avouer ». N’ayant rien confessé, sa famille entière ainsi  que celle de son mari ont été détenues. Plus tard, elle a été transférée  à la prison d’Hasharon lors d’un voyage qui a duré 12 heures, les mains  et les pieds liés, sans eau ni nourriture.

Comme pour tous les prisonniers palestiniens dans les geôles  israéliennes, les prisonnières palestiniennes nécessitant un traitement  médical se voient refuser les soins médicaux appropriés vitaux. Les  retards de fourniture de médicaments sont constants. Les détenues ne  sont autorisées à voir qu’un médecin généraliste et pas de spécialistes,  et souvent seulement quand leur état se détériore. Dans les cas où des  organisations pour les droits de l’homme envoie un médecin examiner un  détenu malade, l’autorité pénitentiaire israélienne retarde fait  obstacle pour accorder la permission. Le détenu doit demander une «  habilitation sécuritaire » pour que le médecin puisse entrer dans la  prison, une démarche qui peut prendre plus de six mois au cours desquels  la santé du détenu peut se détériorer. Si l’habilitation sécuritaire  est accordée, l’organisation pour les droits de l’homme doit solliciter  un permis pour le médecin pour qu’il/elle rencontre le détenu. Si le  médecin obtient l’autorisation d’examiner le détenu, il/elle n’est  autorisé/e à faire aucune prescription médicale.
Les détenues palestiniennes sont aussi l’objet de chantage de la part  des responsables pénitentiaires israéliens ; par exemple, ils ont  demandé que 
Amnah Muna, qui a besoin d’être opérée, signe un  document par lequel elle refuse le traitement médical en échange de ne  pas être placée en isolement. Amal Jum’a, du camp de réfugiés Askar, a  souffert d’une hémorragie interne pendant 6 mois, à la suite de quoi on a  découvert qu’elle avait un cancer de l’utérus. L’autorité carcérale  israélienne « 
a refusé de lui donner le traitement nécessaire, et de  lui fournir un brancard. Ce qui signifie que les autres détenues ont dû  la porter sur leurs épaules pour la déplacer d’un endroit à un autre,  parce que son était s’était tellement aggravé qu’elle ne pouvait plus se  mouvoir seule. » [
1] Lorsqu’elle a pu enfin être opérée à  l’hôpital de la prison pour une ablation de l’utérus, une association de  soutien aux prisonniers palestiniens lui a envoyé un médecin privé  parce qu’elle ne recevait que très peu de soins médicaux de la part de  l’autorité carcérale.
Les détenues palestiniennes doivent également endurer d’accoucher dans  des conditions inhumaines. Lors de la seule Intifada Al-Aqsa, pas moins  de 4 palestiniennes ont été obligés d’accoucher à l’hôpital d’une  prison, les mains et les jambes attachées, comme 
Mirvat Taha, 
Manal Ghanim, 
Samar Sbeih et 
Fatima Az-Ziq.  Elles n’ont eu aucun soin médical avant, pendant et après  l’accouchement et n’ont pas été autorisées à avoir un membre de leurs  familles à leurs côtés pendant leur séjour à l’hôpital de la prison. 
Actuellement, 14 prisonnières palestiniennes ont un besoin urgent de traitement médical : [
2]
1- 
Abeer Amro, d’Hébron, souffre de douleurs dorsales, d’allergies cutanées et d’une perte de poids inquiétante.
2- 
Wurud Qasim, de At-Tira, souffre d’une inflammation des amygdales.
3-  
Sumoud Karajeh, de Ramallah, souffrent de problèmes et de douleurs dentaires graves.
4-  
Su’ad Nazzal, de Qalqilia, souffre de fractures à la mâchoire et d’une inflammation des gencives. 
5-
 Iman Ghazzawi, de Tulkarem, souffre de rhumatismes, d’arthrite et d’allergies. 
6- 
Latifa Abu Thra’, de Naplouse, souffre d’un fibrome. 
7- 
‘Aisha ‘Ibayyat, de Bethléem, a besoin d’une opération de la  mâchoire, souffre d’une inflammation auriculaire qui menace sa capacité  auditive, et de douleurs de la colonne vertébrale. 8- Wafa’ Al-Bis, de  Gaza, souffre de brulures sur 50% du corps. 
9- 
Raja’ Al-Ghoul, du camp de réfugiés de Jenin, souffre d’un  resserrement des artères coronaires (qui lui provoquent des problèmes  cardiaques et de la tension) et de difficultés respiratoires.
10- 
Amna Muna, de Jérusalem, souffre de problèmes dorsaux et a besoin d’une opération.
11- 
Abeer Odeh, de Tulkarem, souffre de douleurs dans la poitrine. 
12- 
Alia Al-Muhtasib, d’Hébron, est en très mauvaise santé. 
13- 
Amal Jum’a, du camp de réfugiés ‘Askar, souffre d’un cancer de l’utérus.
14- 
Kifah Jibril, de Ramallah, souffre d’une maladie rare qui  provoque un rétrécissement artériel et empêche le flux sanguin d’aller  dans ses poumons, ce qui lui provoque des difficultés respiratoires.  Elle a besoin de soins médicaux constants. 
L’entité sioniste emprisonne les mères, sœurs et filles palestiniennes,  les torture pour obliger leurs parents à se rendre à l’armée  d’occupation israélienne ou forcer leurs parents emprisonnés à confesser  ce qu’ils n’ont pas fait. 
Fathiya Swees, mère de 57 ans, a été  arrêté le 19 juillet 2010. Sa sœur Ikhlas, femme d’un prisonnier, a  également été convoquée pour un interrogatoire. Lorsqu’elle a été  libérée le 1er août 2010, Swees a dit qu’elle avait été torturée, privée  de sommeil et obligée de rester debout pendant de longues heures malgré  son mauvais état de santé. On l’a menacée de la mise en détention de  toutes ses sœurs si elle ne donnait pas d’informations. Pendant la  Première Intifada et l’Intifada Al-Aqsa, l’armée israélienne a souvent  attaqué les maisons, des mères et même des grands-mères ont été frappées  et traînées dans les centres de détention. Les mères palestiniennes  sont punies de privation de visites familiales. 

Au moins 7 mères palestiniennes sont actuellement emprisonnées dans les prisons sionistes :
1- 
Iman Ghazzawi, de Tulkarem, détenue depuis le 8 mars 2001, mère de 2 enfants (condamnée à 13 ans de prison).
2- 
Ibtisam Issawi, de Jabal Al-Mukabbir (Sawahreh Ouest), détenue depuis le 24 octobre 2001, mère de 6 enfants (condamnée à 15 ans de prison). 
3- 
Ireena Sarahna, du camp de réfugiés Dheisheh, détenue depuis le 23 mai 2002, mère de 2 enfants (condamnée à perpétuité).
4- 
Qahira As-Sa’di, de Jenin, détenue depuis le 30 mai 2002, mère de 4 enfants (condamnée à trois perpétuités + 30 ans).
5- 
Latifa Abu Thra’, de Naplouse, détenue depuis le 12 septembre 2003, mère de 7 enfants (condamnée à 25 ans de prison, en isolement).
6- 
Muntaha At-Tawil, de Ramallah, détenue depuis le 8 février 2010, mère de 4 enfants (en détention administrative). 
7- 
Kifah Jibril, de Ramallah, détenue depuis le 1er août 2010, mère de 2 enfants (en détention administrative).
D’autres prisonnières palestiniennes ont également leurs maris ou leurs  frères dans les prisons israéliennes, mais ne sont pas autorisées à leur  rendre visite :
- 
Ireena Sarahna (condamnée à perpétuité) et son mari 
Ibrahim Sarahna (6 perpétuités), ils sont 2 enfants. 
- 
Ahlam At-Tamimi (16 perpétuités + 20 ans) et son mari 
Nizar At-Tamimi (une perpétuité).
- 
Iman Ghazzawi (condamnée à 13 ans de prison) et son mari Shahir ‘Asha (condamné à 20 ans de prison), ils ont 2 enfants. 
- 
Nili As-Safadi et son mari ‘
Ubada Bilal (condamnés à 10 ans de prison + 6 mois).
- 
Fatin As-Saadi et son frère 
Shafi’ As-Saadi (condamnés à 4 ans et demi de prison).
- 
Abeer Odeh a 3 frères en détention israélienne : 
Siddiq à l’hôpital de la prison Ramleh, 
Jasir et 
Saa’di.
-
 ‘Aisheh Ghneimat a deux frères en détention israélienne : 
Mohammad (condamné à 7 mois de prison) et 
Anas (en détention administrative).
- 
Shireen Al-‘Isawi a 4 frères dans les prisons israéliennes. 
Les récits des souffrances de ces prisonniers, les méthodes brutales de  leur détention, la torture physique et psychologique pendant les  interrogatoires et le traitement inhumain qu’ils reçoivent de la part  des geôliers et des prisonniers israéliens de droit commun font rarement  les unes, ou ne sont même pas mentionnés en dehors de la Palestine  occupée. La plupart du temps, ce sont des sites concernés par la  question des prisonniers palestiniens qui rapportent de tels abus et  détentions illégales, et les suivent. Un exemple est le cas de l’avocate  palestinienne 
Shireen Al-’Isawi, de Jérusalem occupée, qui a été  arrêtée le 21 avril 2010. Les comités de prisonniers palestiniens  disent que l’arrestation d’Al-‘Isawi est un acte de pure vengeance pour  la punir de son activité de défense des prisonniers palestiniens et  arabes en détention israélienne. Elle travaille pour DCI (
Defence for Children International / Palestine Section),  une organisation juridique pour les droits de l’enfant, et elle est  spécialisée dans le suivi des cas d’enfants détenus. Elle a aussi la  responsabilité de plusieurs affaires de dirigeants palestiniens  emprisonnés et les dossiers de prisonniers jordaniens en prison en  Israël. Mais malgré le défaut de preuve et l’incapacité du renseignement  à la forcer à confesser ce qu’elle n’a pas fait, l’autorité  pénitentiaire israélienne s’obstine à refuser de la libérer. En juillet  2010, il a été rapporté qu’Al-‘Isawi a été attaquée dans sa cellule par  des prisonniers israéliens de droit commun, tandis que les forces  israéliennes observaient l’agression. Actuellement, elle est en  confinement solitaire.
Iman Badir Ikhlayyil, 33 ans, de Beit Ummar, a été kidnappée par  l’armée israélienne à un checkpoint le 20 juin 2010, torturée par les  soldats israéliens pendant les séances d’interrogatoire et a dû être  transférée par deux fois à l’hôpital. A cause de la détérioration de sa  santé, les forces israéliennes d’occupation ont été obligées de la  libérer sous caution. 
Abeer Odeh, de Tulkarem, a été kidnappée le 22 avril 2006 et  emprisonnée pendant 28 mois, suivis de 9 mois de détention  administrative. Elle a été libérée début juillet 2009 et, le 9 juillet  2009, alors qu’elle allait à Tulkarem, Abeer a été arrêtée au checkpoint  militaire israélien d’I’nab, tirée hors de la voiture, fouillée sous la  menace d’une dizaine de fusils pointés sur elle, puis kidnappée. Elle  est maintenant en isolement derrière les barreaux israéliens.
Sanabil Breek, de Naplouse, a été emmenée au tribunal militaire,  où on l’a laissée, pieds et mains liés, dans une cellule étouffante, de  8h du matin à 4h de l’après-midi, sans eau ni nourriture.
Rawan Hasan Thawabteh, d’Abu Dees, a été kidnappée à minuit le 8  août 2010 et depuis, sa famille ne sait pas où elle se trouve, ni à quel  centre de détention elle a été emmenée. Malgré toutes les recherches de  l’avocat, les autorités pénitentiaires israéliennes refusent de dire où  elle est.

Les prisonnières palestiniennes actuellement en prison israélienne sont : 
1- 
Amna Jawad Ali Muna, de Jérusalem, détenue depuis le 20 janvier 2001 (perpétuité).
2- 
Abeer Isa Atef Amro, d’Hébron, détenue depuis le 20 janvier 2001 (16 ans)
3- 
Iman Mohammad Hasan Ghazzawi, de Tulkarem, détenue depuis le 8 mars 2001, mère de 2 enfants (13 ans)
4- 
Ahlam Aref Shihadeh At-Tamimi, de Ramallah, détenue depuis le 14 septembre 2001 (16 perpétuités + 6 ans)
5- 
Ibtisam Abdel-Hafith Faiz Issawi, de Jabal Al-Mukabbir (Sawahreh Ouest), détenue depuis le 24 janvier 2001, mère de 6 enfants (15 ans)
6- 
Lina Ahmad Saleh Jarbuni, d’Hébron, détenue depuis le 18 avril 2002 (17 ans)
7- 
Sana’ Mohammad Hussein Shehadeh, de Qalandia, détenue depuis le 25 mai 2002 (3 perpétuités + 31 ans)
8- 
Ireena Pauli Shuk Sarahna, du camp de réfugiés de Dheisheh, détenue depuis le 23 mai 2002, mère de 2 enfants (perpétuité) 
9- 
Qahira Said Ali As-Sa’di, de Jenin, détenue depuis le 30 mai 2002, mère de 4 enfants (3 perpétuités + 30 ans)
10- 
Du’a’ Ziad Jamil Al-Jayyousi, de Tulkarem, détenue depuis le 6 juin 2002 (3 perpétuités + 30 ans, en isolement) 
11- 
Latifa Mohammad Mahmoud Abu Thra’, de Naplouse, détenue depuis le 12 septembre 2003, mère de 7 enfants (25 ans, en isolement) 
12- 
Rima Riyad Hasan Daraghmeh, de Jenin, détenue depuis le 28 juillet 2004 (25 ans) 
13- 
Amal Fayez Mahmoud Jum’a, du camp de réfugiés ‘Askar, détenue depuis le 5 septembre 2004 (11 ans) 
14- 
Mariam Salem Suleiman Tarabeen, de Jéricho, détenue depuis le 24 janvier 2005 (8 ans et demi) 
15- 
Wafa’ Samir Al-Bis, de Gaza, détenue depuis le 20 mai 2005 (11 ans, en isolement) 
16- 
Wurud Maher Qasim, d’At-Tira, détenue depuis le 10 avril 2006 (6 ans)
17- 
Futna Mustafa Khalil Abu Al-Aish, de Naplouse, détenue depuis le 21 juillet 2006 (15 ans)
18- 
Nada Ata Saleh Derbas, de Jérusalem, détenue depuis le 1er mai 2007 (4 ans) 
19- 
Fatin Bassam Shafi’ Al-Saadi, de Jenin, détenue depuis le 8 mai 2008 (4 ans) 
20-
 Sanabil Nabigh Sleiman Breek, de Naplouse, détenue depuis le 22 septembre 2008 
21- 
Randa Mohammad Yousif Shahateet, d’Hébron, détenue depuis le 3 janvier 2009 (4 ans et 2 mois) 
22- 
Khadija Kayed Taha Abu Ayyash, de Nazareth, détenue depuis le 22 janvier 2009
23- 
Hana’ Yahya Saber Ash-Shalabi, de Jenin, détenue depuis le 14 mars 2009 (en détention administrative)
24- 
Raja’Nathmi Qasem Al-Ghoul, du camp de réfugiés de Jenin, détenue depuis le 31 mars 2009 (en détention administrative) 
25- 
Abeer Mahmoud Hassan Odeh, de Tulkarem, détenue depuis le 9 juillet 2009 (en isolement)
26- 
‘Aisha Mohammad I‘bayyat, de Bethléem, détenue depuis le 13 août 2009
27- 
Nisreen Atef Hassan Abu Zeinah, de Tulkarem, détenue depuis le 18 août 2009
28- 
Suad Ahmad Abdel-Ra’ouf Nazzal, de Qalqilya, détenue depuis le 22 août 2009
29- 
‘Aisha Ghneimat, de Surif, détenue depuis le 2 septembre 2009
30- 
Sumoud Yaser Hasan Karajeh, de Ramallah, détenue depuis le 25 octobre 2009
31- 
Nili Zahi As’ad As-Safadi, de Naplouse, détenue depuis le 11 novembre 2009
32- 
Muntaha Khlaid Rashid Al-Tawil, de Ramallah, détenue depuis le 8 février 2010, mère de 4 enfants (en détention administrative) 
33- 
Shireen Tariq Al-‘Isawi, de Jérusalem, détenue depuis le 21 avril 2010 (en isolement)
34- 
Rawan Hasan Abdallah Thawabteh, d’Abu Dees, détenue depuis le 8 août 2010
35- 
Alia Abdel Majid Al-Muhtasib, d’Hébron, détenue depuis le 12 mars 2010, en très mauvaise santé
36- 
Kifah ‘Awni Jibril, de Ramallah, détenue depuis le 1er août 2010, mère de 2 enfants (en détention administrative). 
 Ahlam, Amina, Qahira
Linan Yousif Abu Ghalmeh
Ahlam, Amina, Qahira
Linan Yousif Abu Ghalmeh et sa soeur 
Taghreed, de Beit  Fourik, ont été arrêtées le 15 juillet 2010. On ne sait pas exactement  si elles sont toujours en détention ou si elles ont été libérées. Et  aujourd’hui, 17 août 2010, les forces d’occupation israélienne ont  arrêté 
Ayat Nasir Abu Markhiyyeh, d’Hébron.
En plus des prisonnières palestiniennes dans les geôles israéliennes,  l’entité sioniste emprisonne les corps de 7 martyres palestiniennes : 
1- 
Dalal Said Mohammad Al-Mughrabi, tuée le 11 mars 1978
2- 
Darin Abu Eisheh, de Jenin, tuée le 17 février 2002
3- 
Zeinab Isa Abu Aalim, du camp de réfugiés d’Askar, Naplouse, tuée le 22 avril 2004
4- 
Hanadi Tayseer Abdel Malik, de Jenin, tuée le 4 octobre 2003
5- 
Wafa‘ Ali Khalil Idris, du camp de réfugiés Al-‘Am’ari, Ramallah, tuée le 21 janvier 2002
6- 
Ayat Mohammad Lutif Al-Akhras, du camp de réfugiés Dheisheh, Bethléem, tuée le 29 mars 2002
7- 
Hiba Azim Daraghmeh, de Tubas, tuée le 19 mai 2003. 
Notes :
[
1] 
Wa’ed Society for Detainees and Liberated
[
2] 
Al-Asra.ps
Autres sources en arabe :
- 
PPSMO.ps
- 
Sabiroon.org
- 
WOFPP.org