vendredi 20 août 2010

La guerre des généraux bat son plein en Israël

19/08/2010

alhayat - La guerre des généraux qui bat son plein depuis des semaines en Israël est montée d’un cran au cours des deux derniers jours, après les dernières évolutions du  « document Galant », inhérent à la succession du chef de l’état-major israélien Gabi Ashkenazi. Ledit document renferme un plan stratégique en vue de convaincre le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, de désigner le commandant en chef de la région Sud, Yoav Galant, en tant que chef d’état-major de Tsahal, et ce en salissant la réputation des autres candidats au même poste. Le document appelle à raviver les tensions entre Ashkenazi et Galant, et à ternir l’image du  chef d'état-major adjoint, Benny Gantz, principal rival de Galant.
La révélation de ce document a donné lieu au gel de la nomination du chef de l’état-major, suite à une décision judiciaire jusqu’à ce que l’enquête de police soit terminée. Ashkenazi avait regretté il y a deux semaines dans un communiqué "les préjudices subis par l’armée et par son image auprès de la population",  appelant "à mener une enquête approfondie".
Il y a une forte probabilité que de grands officiers au sein de l’armée israélienne soient derrière ce document que l’on dit "falsifié", et dont le but était de  compromettre les chances de Galant à succéder à Ashkenazi, et à appuyer un autre candidat.
Les relations entre Galant et Ashkenazi sont tendues depuis deux ans, du fait de leurs rivalités en vue de récolter des louanges quant à la gestion de l’opération plomb durci (dernière guerre contre la bande de Gaza). Les rapports entre Barak et Ashkenazi sont, également, traversés par des tensions au point de la rupture suite au refus du premier de reconduire le second dans ses fonctions en prévision de la fin de son mandat en février prochain. Devant cette escalade de la guerre des généraux, le président de la commission extérieure et de sécurité parlementaire a convoqué une réunion urgente dimanche prochain.
Selon l’un des auteurs du "code d’éthique" de l’armée israélienne, "ce qui se passe au sein de l’armée israélienne conduira à une crise de confiance entre l’armée et le public. Ce qui s’est passé a provoqué de grands préjudices, et le nouveau chef d’état-major doit accomplir un grand travail pour rétablir la confiance de la population dans la direction de l’armée".
Les commentateurs de la presse hébreu qui a consacré ses unes à la guerre des généraux, ont estimé que cette guerre n’est pas nouvelle, en rappelant ses différents épisodes, mais ils l’ont considérée comme étant "la pire dans l’histoire de l’Etat hébreu".
Haaretz a qualifié la révélation du document Galant à la presse  "de conspiration, voire de putsch contre le ministre de la Défense, Ehud Barak. Il s’agit d’une rébellion d’une partie de l’armée contre l’institution civile qu’il ne faut pas minimiser".
Yediot Ahronot a écrit sous le titre, "la République bananière", que "les présages qui viennent de l’armée montrent que les vipères pointent la tête au sein de la direction de l’armée à Tel-Aviv, et que les conspirations, les collusions et les manœuvres sont répandues en son sein…ce qui se passe est intolérable et insupportable…c’est cela la réalité de la République bananière", selon le journal israélien. 

http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/la-guerre-des-generaux-bat-son-plein-en-israel/id-menu-957.html 
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Un rapport de l'ONU critique les restrictions imposées aux Palestiniens à Gaza

19 août 2010 –  
Ces dix dernières années, Israël a progressivement accru les restrictions d'accès aux terres agricoles et aux zones de pêche de la Bande de Gaza, affectant directement les agriculteurs et pêcheurs du territoire palestinien et indirectement les 1,5 million d'habitants qui y vivent, indique un rapport rendu public jeudi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Basé sur une centaine d'entretiens réalisés entre mars et avril 2010, ce rapport examine l'impact humanitaire des restrictions de circulations imposées par l'armée israélienne aux Palestiniens de la Bande de Gaza.

Selon ce document, en dépit de son retrait unilatéral de Gaza en 2005, l'armée israélienne a étendu, au nom de la prévention des attaques de militants palestiniens, les zones interdites d'accès aux civils. Depuis 2008, ceux-ci sont ainsi totalement ou partiellement interdit d'accès aux terres situés à moins de 1.500 mètres de la ligne de démarcation et à 3 milles nautiques des côtes.

Conséquences de ces mesures, les habitants de Gaza sont privés de « 17% de leur territoire et de 35% de leurs terres cultivables ». En mer, les pêcheurs ne peuvent pas se rendre dans « 85% de la zone maritime à laquelle ils ont en principe droit selon les Accords d'Oslo ».

« Environ 178.000 personnes, soit 12% de la population de la Bande de Gaza, sont directement affectées par ces restriction imposées par les militaires israéliens », souligne le rapport.

Leurs auteurs dénoncent aussi la politique israélienne consistant « à ouvrir le feu sur les gens qui pénètrent dans les zones de circulation restreinte ». « Bien que ce soit en général des tirs de sommations, depuis janvier 2009 l'armée a tué 22 civils palestiniens et en a blessé 146 autres », écrivent-ils, avant de rappeler qu'Israël « n'a jamais informé la population affectée des délimitations exactes des zones d'interdiction de circulation ».

Le rapport met également en lumière « une autre technique utilisée par les militaires israéliens pour décourager l'accès aux terres des zones de restriction », qui consiste « à systématiquement aplanir les terres agricoles et à détruire les propriétés privés dans ces zones ». Selon le rapport, la valeur des terres et propriétés détruites s'élève à 308 millions de dollars, 75.000 tonnes de production potentielle sont également perdues, ce qui représente 50,2 millions de dollars de pertes de revenus chaque année pour les agriculteurs de la Bande de Gaza.

Après avoir passé en revue l'étendue des restrictions de circulations imposées par l'armée israélienne et les conséquences directes pour les agriculteurs et pêcheurs de Gaza, le rapport d'OCHA et du PAM examine les moyens mis en œuvre par la population pour pallier ce manque de ressources alimentaires et financières, générer des sources alternatives de revenus et réduire les dépenses quotidiennes. Les auteurs s'alarment en particulier de certaines pratiques comme la réduction des quantités de nourriture consommées, le changement de régime alimentaire -moins de fruits, de légumes et de viande et plus de produits à haute teneur en sucre moins chers et plus facilement disponibles, la diminution du nombre d'enfants inscrits dans les écoles et une tendance plus forte des parents à marier leurs filles tôt.

« Ce régime a aussi des conséquences sur l'accès aux écoles, sept étant situées dans des zones de restriction de circulation. La sécurité des étudiants, la présence du personnel, la qualité de l'éducation offerte et le niveau de réussite ont été sérieusement affectés, en raison des tirs fréquents de l'armée israélienne destinés à empêcher des personnes de pénétrer dans ces zones, qu'ils s'agissent d'agriculteurs ou de militants armés », indique le rapport.

L'étude d'OCHA et du PAM souligne enfin que les zones de restrictions ont aussi un impact sanitaire grave, dans la mesure où elles empêchent la maintenance de stations d'épuration ou de production d'électricité de la Bande de Gaza. « Le retard entraîné par ces restrictions dans la construction de trois nouvelles stations d'épurations a contribué au déversement quotidien de 80 millions de litres d'eaux usées ou partiellement traitées dans la mer », relève en particulier le rapport.

Pour conclure, le rapport estime que les restrictions d'accès imposées à terre et en mer « doivent être levées autant que possible et de toute urgence ». « Toutes les parties doivent se soumettre à leurs obligations prévues par le droit humanitaire international et les droits de l'homme », demandent aussi leurs auteurs. Selon eux, le rapport montre également que l'aide humanitaire offerte à la population de Gaza « doit être plus vaste et mieux ciblée ».
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Les prisonnières palestiniennes et la lutte pour la liberté

Palestine - 20-08-2010

Par Reham Alhelsi 
Les Palestiniennes se sont toujours tenues aux côtés de leurs pères, frères, maris, camarades, pour résister à l’occupation sioniste, pour lutter pour la liberté et pour leurs droits légitimes. Elles sont les premières à descendre dans les rues pour protester contre la brutalité de l’occupation militaire israélienne, les premières à organiser des sit-in et des marches pour demander la libération de leurs enfants, frères et pères des geôles israéliennes. Elles protègent, soutiennent, mais surtout, elles sont leurs camarades dans la lutte pour une Palestine libre. Elles protègent leurs enfants, pères, frères et maris de l’envahisseur sioniste quand il vient kidnapper, frapper ou tuer. Elles soutiennent leurs familles quand leurs pères, frères ou maris sont emprisonnés ou tués par les troupes terroristes israéliennes.


















Elles embrassent la terre et prennent les oliviers dans leurs bras. Elles ouvrent la voie à la résistance et la modèle de leur sang. Elles sont l’olivier inébranlable en face des usurpateurs à Naplouse, Jenin, Bethléem et Al-Jalil. Elles sont les coquelicots qui ornent les collines palestiniennes à Jérusalem, Hébron et Safad. Elles sont les papillons qui butinent les champs d’Hébron, Jenin et Bisan. Elles sont la brise fraîche de Haïfa, Yaffa, Acca et Gaza. Elles sont la pierre, puissante, forte, et qui ne quitte le sol que pour frapper l’usurpateur au visage. Elles sont les filles de Palestine, intrépides, résolues, patientes. Elles sont la mère, la sœur, la fille et la camarade du martyr, du combattant de la liberté et du prisonnier. Elles sont le martyr, le combattant pour la liberté et le prisonnier. Elles sont les gardiennes de la révolution et le symbole de la fermeté. Elles sont la Palestine qui embrasse ses enfants, qui les protège et les guide.
Depuis 1967, plus de 800.000 Palestiniens, dont 15.000 Palestiniennes, ont été détenus par l’entité sioniste. Pendant la Première Intifada, 3.000 femmes ont été détenues et au cours de l’Intifada Al-Aqsa, plus de 900 femmes ont été enfermées derrière les barreaux israéliens. Il y a des raids et des détentions tous les jours. Quelquefois, les détenus sont libérés quelques jours après, quelques semaines après, ou restent en détention indéfiniment.
Dans le seul mois de juin 2010, 334 Palestiniens ont été détenus, dont 4 femmes. Actuellement, il y a 36 prisonnières palestiniennes dans les prisons israéliennes de Damon, HaSharon et Neve Tirza ; 4 sont de Jérusalem, 3 de Palestine 48, 28 de Cisjordanie et 1 de la Bande de Gaza. 6 d’entre elles attendent leur procès, 3 sont en détention administrative, 27 sont condamnées, dont 5 à perpétuité.

Les détenues palestiniennes, comme leurs frères en détention, souffrent de la brutalité de l’Administration pénitentiaire israélienne. Elles sont exposées aux abus, aux humiliations et soumises à plus de 20 sortes de violations. Elles sont torturées, frappées, harcelées, insultées, attachées pendant des heures sous le soleil ou la pluie, privées de sommeil, isolées, punies de lourdes amendes sans raison, sujettes à l’usage continu de gaz lacrymogènes dans leurs cellules, privées continuellement de visites familiales et d’appels téléphoniques et les courriers ne sont envoyés ou distribués qu’une fois tous les trois mois.
Elles subissent aussi des raids nocturnes durs et humiliants et des fouilles au corps. Le 24 juin 2010, les forces spéciales israéliennes (unité Golan) de la prison Damon ont forcé les cellules des prisonnières palestiniennes au petit matin, agressé les détenues et les ont obligées à se déshabiller, à rester accroupies dans une position humiliante pendant 4 heures sous prétexte d’une inspection.
L’autorité carcérale israélienne empêche aussi les prisonnières palestiniennes d’acquérir plus d’un livre, ne les autorise pas à envoyer ou à faire entrer tout travail de broderie ou des magasines et décide du nombre de pièces de vêtement que chaque prisonnière est autorisée à avoir. Les cellules sont petites, surpeuplées, humides, manquent d’hygiène, ne laissent entrer ni le soleil ni l’air et sont infestées d’insectes et de souris. Elles sont froides l’hiver et chaudes l’été. Parce que les prisonnières palestiniennes ne sont pas autorisées à recevoir le moindre article de leurs familles, elles sont obligées d’acheter ce dont elles ont besoin à la cantine de la prison. L’eau est très sale et imbuvable, la nourriture immangeable, ce qui oblige les détenues à acheter leur nourriture et l’eau à la cantine de la prison, à des prix très élevés. Non seulement les prix sont prohibitifs, mais la cantine manque aussi de beaucoup d’articles dont elles ont besoin.
Certaines prisonnières politiques sont incarcérées avec des criminelles israéliennes qui les agressent régulièrement sous le regard des gardiens. Une méthode de punition préférée des gardiens de prison est de réduire les visites familiales de 45 à 15 minutes, ou d’annuler toutes les visites en dépit des difficultés rencontrées par les familles pour venir voir leurs prisonnières.

Du’a’ Al-Jayyousi, de Tulkarem, a été arrêtée en 2002. Son unique frère n’a pas le droit de lui rendre visite, et lorsqu’il s’est marié, l’autorité pénitentiaire a refusé qu’elle lui téléphone.
Les principaux problèmes auxquels sont confrontées les détenues sont l’isolement et la négligence médicale. Elles sont placées en isolement pour la moindre chose et certaines prisonnières comme Latifa Abu Thra’, Abeer Amro, Abeer Odeh, Amnah Muna et Mariam Tarabeen ont été soumises au confinement solitaire plusieurs fois.
Le 11 mars 2003, six prisonnières palestiniennes ont été punies par l’autorité carcérale israélienne et mises en isolement parce qu’elles avaient demandé des douches d’eau chaude pendant les mois d’hiver. Latifa Abu Thra’ a été placée plusieurs fois en isolement après que l’autorité carcérale israélienne ait décrété qu’elle représentait « un danger à la sécurité de l’Etat d’Israël. » Elle souffre de fibromes et devait effectuer des examens médicaux à l’hôpital de Tel Hashomer, mais parce ses mains et ses pieds étaient enchaînés, l’infirmière n’a pu pratiquer les examens. Après que la policière qui l’accompagnait ait refusé de retirer ses chaînes, Abu Thra’ s’est libérée elle-même ; les gardiens de prison l’ont alors agressée et l’ont « déclarée dangereuse ». Elle a ensuite été punie et mise en confinement solitaire pendant deux mois et dix jours à la prison Ramle, puis ramenée à Hasharon et mise en isolement. Elle n’a eu aucun traitement médical.
A une autre occasion, Abu Thra’ a vu les forces spéciales israéliennes chargées de la « répression des prisonniers » frapper la prisonnière Sanabil Breek à Naplouse. Lorsqu’elle leur a dit d’arrêter de frapper Breek, les forces spéciales ont commencé à la battre. Elle s’est défendue et a frappé l’un d’entre eux. Elle a été punie par 4 mois d’isolement à la prison Ramleh et 2 mois supplémentaires d’isolement à Hasharon, dans une minuscule cellule équipée d’une caméra branchée 24h/24.
La prisonnière palestinienne Nili As-Safadi a été enfermée dans une cellule d’isolement plus de 45 jours dans le centre de détention israélien de Bet Hatikva. La cellule était sombre, elle n’a pas reçu de nourriture correcte et n’a pas été autorisée à changer de vêtements pendant toute la durée de l’isolement. Pendant l’interrogatoire, elle a subi toutes les formes de torture physique et psychologique pour l’obliger à « avouer ». N’ayant rien confessé, sa famille entière ainsi que celle de son mari ont été détenues. Plus tard, elle a été transférée à la prison d’Hasharon lors d’un voyage qui a duré 12 heures, les mains et les pieds liés, sans eau ni nourriture.

Comme pour tous les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, les prisonnières palestiniennes nécessitant un traitement médical se voient refuser les soins médicaux appropriés vitaux. Les retards de fourniture de médicaments sont constants. Les détenues ne sont autorisées à voir qu’un médecin généraliste et pas de spécialistes, et souvent seulement quand leur état se détériore. Dans les cas où des organisations pour les droits de l’homme envoie un médecin examiner un détenu malade, l’autorité pénitentiaire israélienne retarde fait obstacle pour accorder la permission. Le détenu doit demander une « habilitation sécuritaire » pour que le médecin puisse entrer dans la prison, une démarche qui peut prendre plus de six mois au cours desquels la santé du détenu peut se détériorer. Si l’habilitation sécuritaire est accordée, l’organisation pour les droits de l’homme doit solliciter un permis pour le médecin pour qu’il/elle rencontre le détenu. Si le médecin obtient l’autorisation d’examiner le détenu, il/elle n’est autorisé/e à faire aucune prescription médicale.
Les détenues palestiniennes sont aussi l’objet de chantage de la part des responsables pénitentiaires israéliens ; par exemple, ils ont demandé que Amnah Muna, qui a besoin d’être opérée, signe un document par lequel elle refuse le traitement médical en échange de ne pas être placée en isolement. Amal Jum’a, du camp de réfugiés Askar, a souffert d’une hémorragie interne pendant 6 mois, à la suite de quoi on a découvert qu’elle avait un cancer de l’utérus. L’autorité carcérale israélienne « a refusé de lui donner le traitement nécessaire, et de lui fournir un brancard. Ce qui signifie que les autres détenues ont dû la porter sur leurs épaules pour la déplacer d’un endroit à un autre, parce que son était s’était tellement aggravé qu’elle ne pouvait plus se mouvoir seule. » [1] Lorsqu’elle a pu enfin être opérée à l’hôpital de la prison pour une ablation de l’utérus, une association de soutien aux prisonniers palestiniens lui a envoyé un médecin privé parce qu’elle ne recevait que très peu de soins médicaux de la part de l’autorité carcérale.
Les détenues palestiniennes doivent également endurer d’accoucher dans des conditions inhumaines. Lors de la seule Intifada Al-Aqsa, pas moins de 4 palestiniennes ont été obligés d’accoucher à l’hôpital d’une prison, les mains et les jambes attachées, comme Mirvat Taha, Manal Ghanim, Samar Sbeih et Fatima Az-Ziq. Elles n’ont eu aucun soin médical avant, pendant et après l’accouchement et n’ont pas été autorisées à avoir un membre de leurs familles à leurs côtés pendant leur séjour à l’hôpital de la prison.
Actuellement, 14 prisonnières palestiniennes ont un besoin urgent de traitement médical : [2]
1- Abeer Amro, d’Hébron, souffre de douleurs dorsales, d’allergies cutanées et d’une perte de poids inquiétante.
2- Wurud Qasim, de At-Tira, souffre d’une inflammation des amygdales.
3- Sumoud Karajeh, de Ramallah, souffrent de problèmes et de douleurs dentaires graves.
4- Su’ad Nazzal, de Qalqilia, souffre de fractures à la mâchoire et d’une inflammation des gencives.
5- Iman Ghazzawi, de Tulkarem, souffre de rhumatismes, d’arthrite et d’allergies.
6- Latifa Abu Thra’, de Naplouse, souffre d’un fibrome.
7- ‘Aisha ‘Ibayyat, de Bethléem, a besoin d’une opération de la mâchoire, souffre d’une inflammation auriculaire qui menace sa capacité auditive, et de douleurs de la colonne vertébrale. 8- Wafa’ Al-Bis, de Gaza, souffre de brulures sur 50% du corps.
9- Raja’ Al-Ghoul, du camp de réfugiés de Jenin, souffre d’un resserrement des artères coronaires (qui lui provoquent des problèmes cardiaques et de la tension) et de difficultés respiratoires.
10- Amna Muna, de Jérusalem, souffre de problèmes dorsaux et a besoin d’une opération.
11- Abeer Odeh, de Tulkarem, souffre de douleurs dans la poitrine.
12- Alia Al-Muhtasib, d’Hébron, est en très mauvaise santé.
13- Amal Jum’a, du camp de réfugiés ‘Askar, souffre d’un cancer de l’utérus.
14- Kifah Jibril, de Ramallah, souffre d’une maladie rare qui provoque un rétrécissement artériel et empêche le flux sanguin d’aller dans ses poumons, ce qui lui provoque des difficultés respiratoires. Elle a besoin de soins médicaux constants.
L’entité sioniste emprisonne les mères, sœurs et filles palestiniennes, les torture pour obliger leurs parents à se rendre à l’armée d’occupation israélienne ou forcer leurs parents emprisonnés à confesser ce qu’ils n’ont pas fait. Fathiya Swees, mère de 57 ans, a été arrêté le 19 juillet 2010. Sa sœur Ikhlas, femme d’un prisonnier, a également été convoquée pour un interrogatoire. Lorsqu’elle a été libérée le 1er août 2010, Swees a dit qu’elle avait été torturée, privée de sommeil et obligée de rester debout pendant de longues heures malgré son mauvais état de santé. On l’a menacée de la mise en détention de toutes ses sœurs si elle ne donnait pas d’informations. Pendant la Première Intifada et l’Intifada Al-Aqsa, l’armée israélienne a souvent attaqué les maisons, des mères et même des grands-mères ont été frappées et traînées dans les centres de détention. Les mères palestiniennes sont punies de privation de visites familiales.

Au moins 7 mères palestiniennes sont actuellement emprisonnées dans les prisons sionistes :
1- Iman Ghazzawi, de Tulkarem, détenue depuis le 8 mars 2001, mère de 2 enfants (condamnée à 13 ans de prison).
2- Ibtisam Issawi, de Jabal Al-Mukabbir (Sawahreh Ouest), détenue depuis le 24 octobre 2001, mère de 6 enfants (condamnée à 15 ans de prison).
3- Ireena Sarahna, du camp de réfugiés Dheisheh, détenue depuis le 23 mai 2002, mère de 2 enfants (condamnée à perpétuité).
4- Qahira As-Sa’di, de Jenin, détenue depuis le 30 mai 2002, mère de 4 enfants (condamnée à trois perpétuités + 30 ans).
5- Latifa Abu Thra’, de Naplouse, détenue depuis le 12 septembre 2003, mère de 7 enfants (condamnée à 25 ans de prison, en isolement).
6- Muntaha At-Tawil, de Ramallah, détenue depuis le 8 février 2010, mère de 4 enfants (en détention administrative).
7- Kifah Jibril, de Ramallah, détenue depuis le 1er août 2010, mère de 2 enfants (en détention administrative).
D’autres prisonnières palestiniennes ont également leurs maris ou leurs frères dans les prisons israéliennes, mais ne sont pas autorisées à leur rendre visite :
- Ireena Sarahna (condamnée à perpétuité) et son mari Ibrahim Sarahna (6 perpétuités), ils sont 2 enfants.
- Ahlam At-Tamimi (16 perpétuités + 20 ans) et son mari Nizar At-Tamimi (une perpétuité).
- Iman Ghazzawi (condamnée à 13 ans de prison) et son mari Shahir ‘Asha (condamné à 20 ans de prison), ils ont 2 enfants.
- Nili As-Safadi et son mari ‘Ubada Bilal (condamnés à 10 ans de prison + 6 mois).
- Fatin As-Saadi et son frère Shafi’ As-Saadi (condamnés à 4 ans et demi de prison).
- Abeer Odeh a 3 frères en détention israélienne : Siddiq à l’hôpital de la prison Ramleh, Jasir et Saa’di.
- ‘Aisheh Ghneimat a deux frères en détention israélienne : Mohammad (condamné à 7 mois de prison) et Anas (en détention administrative).
- Shireen Al-‘Isawi a 4 frères dans les prisons israéliennes.
Les récits des souffrances de ces prisonniers, les méthodes brutales de leur détention, la torture physique et psychologique pendant les interrogatoires et le traitement inhumain qu’ils reçoivent de la part des geôliers et des prisonniers israéliens de droit commun font rarement les unes, ou ne sont même pas mentionnés en dehors de la Palestine occupée. La plupart du temps, ce sont des sites concernés par la question des prisonniers palestiniens qui rapportent de tels abus et détentions illégales, et les suivent. Un exemple est le cas de l’avocate palestinienne Shireen Al-’Isawi, de Jérusalem occupée, qui a été arrêtée le 21 avril 2010. Les comités de prisonniers palestiniens disent que l’arrestation d’Al-‘Isawi est un acte de pure vengeance pour la punir de son activité de défense des prisonniers palestiniens et arabes en détention israélienne. Elle travaille pour DCI (Defence for Children International / Palestine Section), une organisation juridique pour les droits de l’enfant, et elle est spécialisée dans le suivi des cas d’enfants détenus. Elle a aussi la responsabilité de plusieurs affaires de dirigeants palestiniens emprisonnés et les dossiers de prisonniers jordaniens en prison en Israël. Mais malgré le défaut de preuve et l’incapacité du renseignement à la forcer à confesser ce qu’elle n’a pas fait, l’autorité pénitentiaire israélienne s’obstine à refuser de la libérer. En juillet 2010, il a été rapporté qu’Al-‘Isawi a été attaquée dans sa cellule par des prisonniers israéliens de droit commun, tandis que les forces israéliennes observaient l’agression. Actuellement, elle est en confinement solitaire.
Iman Badir Ikhlayyil, 33 ans, de Beit Ummar, a été kidnappée par l’armée israélienne à un checkpoint le 20 juin 2010, torturée par les soldats israéliens pendant les séances d’interrogatoire et a dû être transférée par deux fois à l’hôpital. A cause de la détérioration de sa santé, les forces israéliennes d’occupation ont été obligées de la libérer sous caution.
Abeer Odeh, de Tulkarem, a été kidnappée le 22 avril 2006 et emprisonnée pendant 28 mois, suivis de 9 mois de détention administrative. Elle a été libérée début juillet 2009 et, le 9 juillet 2009, alors qu’elle allait à Tulkarem, Abeer a été arrêtée au checkpoint militaire israélien d’I’nab, tirée hors de la voiture, fouillée sous la menace d’une dizaine de fusils pointés sur elle, puis kidnappée. Elle est maintenant en isolement derrière les barreaux israéliens.
Sanabil Breek, de Naplouse, a été emmenée au tribunal militaire, où on l’a laissée, pieds et mains liés, dans une cellule étouffante, de 8h du matin à 4h de l’après-midi, sans eau ni nourriture.
Rawan Hasan Thawabteh, d’Abu Dees, a été kidnappée à minuit le 8 août 2010 et depuis, sa famille ne sait pas où elle se trouve, ni à quel centre de détention elle a été emmenée. Malgré toutes les recherches de l’avocat, les autorités pénitentiaires israéliennes refusent de dire où elle est.

Les prisonnières palestiniennes actuellement en prison israélienne sont :
1- Amna Jawad Ali Muna, de Jérusalem, détenue depuis le 20 janvier 2001 (perpétuité).
2- Abeer Isa Atef Amro, d’Hébron, détenue depuis le 20 janvier 2001 (16 ans)
3- Iman Mohammad Hasan Ghazzawi, de Tulkarem, détenue depuis le 8 mars 2001, mère de 2 enfants (13 ans)
4- Ahlam Aref Shihadeh At-Tamimi, de Ramallah, détenue depuis le 14 septembre 2001 (16 perpétuités + 6 ans)
5- Ibtisam Abdel-Hafith Faiz Issawi, de Jabal Al-Mukabbir (Sawahreh Ouest), détenue depuis le 24 janvier 2001, mère de 6 enfants (15 ans)
6- Lina Ahmad Saleh Jarbuni, d’Hébron, détenue depuis le 18 avril 2002 (17 ans)
7- Sana’ Mohammad Hussein Shehadeh, de Qalandia, détenue depuis le 25 mai 2002 (3 perpétuités + 31 ans)
8- Ireena Pauli Shuk Sarahna, du camp de réfugiés de Dheisheh, détenue depuis le 23 mai 2002, mère de 2 enfants (perpétuité)
9- Qahira Said Ali As-Sa’di, de Jenin, détenue depuis le 30 mai 2002, mère de 4 enfants (3 perpétuités + 30 ans)
10- Du’a’ Ziad Jamil Al-Jayyousi, de Tulkarem, détenue depuis le 6 juin 2002 (3 perpétuités + 30 ans, en isolement)
11- Latifa Mohammad Mahmoud Abu Thra’, de Naplouse, détenue depuis le 12 septembre 2003, mère de 7 enfants (25 ans, en isolement)
12- Rima Riyad Hasan Daraghmeh, de Jenin, détenue depuis le 28 juillet 2004 (25 ans)
13- Amal Fayez Mahmoud Jum’a, du camp de réfugiés ‘Askar, détenue depuis le 5 septembre 2004 (11 ans)
14- Mariam Salem Suleiman Tarabeen, de Jéricho, détenue depuis le 24 janvier 2005 (8 ans et demi)
15- Wafa’ Samir Al-Bis, de Gaza, détenue depuis le 20 mai 2005 (11 ans, en isolement)
16- Wurud Maher Qasim, d’At-Tira, détenue depuis le 10 avril 2006 (6 ans)
17- Futna Mustafa Khalil Abu Al-Aish, de Naplouse, détenue depuis le 21 juillet 2006 (15 ans)
18- Nada Ata Saleh Derbas, de Jérusalem, détenue depuis le 1er mai 2007 (4 ans)
19- Fatin Bassam Shafi’ Al-Saadi, de Jenin, détenue depuis le 8 mai 2008 (4 ans)
20- Sanabil Nabigh Sleiman Breek, de Naplouse, détenue depuis le 22 septembre 2008
21- Randa Mohammad Yousif Shahateet, d’Hébron, détenue depuis le 3 janvier 2009 (4 ans et 2 mois)
22- Khadija Kayed Taha Abu Ayyash, de Nazareth, détenue depuis le 22 janvier 2009
23- Hana’ Yahya Saber Ash-Shalabi, de Jenin, détenue depuis le 14 mars 2009 (en détention administrative)
24- Raja’Nathmi Qasem Al-Ghoul, du camp de réfugiés de Jenin, détenue depuis le 31 mars 2009 (en détention administrative)
25- Abeer Mahmoud Hassan Odeh, de Tulkarem, détenue depuis le 9 juillet 2009 (en isolement)
26- ‘Aisha Mohammad I‘bayyat, de Bethléem, détenue depuis le 13 août 2009
27- Nisreen Atef Hassan Abu Zeinah, de Tulkarem, détenue depuis le 18 août 2009
28- Suad Ahmad Abdel-Ra’ouf Nazzal, de Qalqilya, détenue depuis le 22 août 2009
29- ‘Aisha Ghneimat, de Surif, détenue depuis le 2 septembre 2009
30- Sumoud Yaser Hasan Karajeh, de Ramallah, détenue depuis le 25 octobre 2009
31- Nili Zahi As’ad As-Safadi, de Naplouse, détenue depuis le 11 novembre 2009
32- Muntaha Khlaid Rashid Al-Tawil, de Ramallah, détenue depuis le 8 février 2010, mère de 4 enfants (en détention administrative)
33- Shireen Tariq Al-‘Isawi, de Jérusalem, détenue depuis le 21 avril 2010 (en isolement)
34- Rawan Hasan Abdallah Thawabteh, d’Abu Dees, détenue depuis le 8 août 2010
35- Alia Abdel Majid Al-Muhtasib, d’Hébron, détenue depuis le 12 mars 2010, en très mauvaise santé
36- Kifah ‘Awni Jibril, de Ramallah, détenue depuis le 1er août 2010, mère de 2 enfants (en détention administrative).

Ahlam, Amina, Qahira
Linan Yousif Abu Ghalmeh et sa soeur Taghreed, de Beit Fourik, ont été arrêtées le 15 juillet 2010. On ne sait pas exactement si elles sont toujours en détention ou si elles ont été libérées. Et aujourd’hui, 17 août 2010, les forces d’occupation israélienne ont arrêté Ayat Nasir Abu Markhiyyeh, d’Hébron.
En plus des prisonnières palestiniennes dans les geôles israéliennes, l’entité sioniste emprisonne les corps de 7 martyres palestiniennes :
1- Dalal Said Mohammad Al-Mughrabi, tuée le 11 mars 1978
2- Darin Abu Eisheh, de Jenin, tuée le 17 février 2002
3- Zeinab Isa Abu Aalim, du camp de réfugiés d’Askar, Naplouse, tuée le 22 avril 2004
4- Hanadi Tayseer Abdel Malik, de Jenin, tuée le 4 octobre 2003
5- Wafa‘ Ali Khalil Idris, du camp de réfugiés Al-‘Am’ari, Ramallah, tuée le 21 janvier 2002
6- Ayat Mohammad Lutif Al-Akhras, du camp de réfugiés Dheisheh, Bethléem, tuée le 29 mars 2002
7- Hiba Azim Daraghmeh, de Tubas, tuée le 19 mai 2003.
Notes :
[1] Wa’ed Society for Detainees and Liberated
[2] Al-Asra.ps
Autres sources en arabe :
- PPSMO.ps
- Sabiroon.org
- WOFPP.org

Bande de Gaza : produire biologique

jeudi 19 août 2010 - 15h:26
Jon Elmer - Al Jazeera
La perversité et la cruauté de l’occupant israélien ont été jusqu’à modéliser le régime alimentaire imposé à chaque tranche de la population de Gaza, avec l’objectif de situer ce régime juste à la limite de la famine, écrit Jon Elmer.
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Le blocus sur les denrées alimentaires de base a pour but pour de prendre les habitants de Gaza en otages pour les inciter à renverser le Hamas [Photo : Getty]
En Février 2006, après la victoire électorale du mouvement Hamas, Dov Weisglass, un haut conseiller d’Ehud Olmert alors premier ministre israélien, a décrit en substance ce que serait la politique israélienne envers Gaza.
« C’est comme une rencontre avec une diététicien », a dit Weisglass. « Nous voulons que les Palestiniens perdent du poids, mais sans aller jusqu’à mourir de faim. »
Tout habitant de Gaza aurait pu tout de suite faire remarquer que le blocus sur la circulation des marchandises - et des personnes - dans et hors de Gaza était bien antérieur à l’élection du Hamas.
Et alors que les années passaient, la date exacte du début de l’état de siège a été souvent, pour des raisons de commodité politique, manipulée de façon à coïncider avec la victoire du mouvement Hamas dans la bande de Gaza en Juin 2007.
« Pas de crise humanitaire »
Selon des documents officiels qui ont fait surface lors d’un procès devant la Haute Cour d’Israël, « la limitation du transfert des marchandises est un pilier central dans les moyens à la disposition de l’Etat d’Israël dans le conflit armé qui l’oppose au Hamas ».
Un document clé, titré « La consommation alimentaire dans la bande de Gaza - Lignes rouges », fournit méticuleusement les détails de l’apport calorique minimum nécessaire, fondé sur l’âge et le sexe, pour maintenir les habitants de Gaza en état végétatif juste au-dessus de la malnutrition, et précise le nombre de grammes et de calories correspondant à chaque type d’aliment autorisé dans la bande de Gaza.
L’existence du document appelé « Lignes rouges » est connu depuis plusieurs années, mais son existence n’a été confirmé que dans le cadre des procédures judiciaires récentes en Israël.
La politique de blocus est supervisée par une unité du ministère de la défense israélien, le « Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires » (COGAT).
Le slogan politique - qui a été répété durant plusieurs réunions du COGAT auxquels assistaient des journalistes israéliens - dit : « ni prospérité, ni développement, ni crise humanitaire. »
Bien que le blocus sur les denrées alimentaires de base et les besoins essentielles en infrastructures ait été conçu par Israël pour encourager les Palestiniens à renverser leur gouvernement élu, de nombreux signes prouvent l’effet inverse.
« Si quelque chose permet au Hamas de se consolider en tant que parti au pouvoir et dans l’exercice d’un gouvernement de plus en plus efficaces, c’est le siège », a déclaré Yezid Sayigh dans un récent rapport d’un voyage d’étude de l’université de Brandeis [Massachusetts].
« La ferme biologique »
En plus du commerce bien connu des tunnels en exploitation sous la frontière entre Gaza et l’Egypte, le Hamas a pris des mesures concrètes pour atténuer les effets du siège et développer son administration dans la bande côtière.
Le ministre de l’Agriculture du Hamas, Muhammad al-Agha, a publié un plan décennal visant à contourner le blocus en augmentant la production agricole locale et en développant l’autosuffisance alimentaire dans la bande de Gaza.
Intitulé « Plan pour 2020 », le document a été examiné par 150 universitaires et chercheurs, selon le ministère de l’agriculture, et il cherche à répondre par des initiatives locales aux défis imposés par le blocus d’Israël.
Par exemple, l’interdiction imposée par Israël sur les engrais, a poussé le Hamas à explorer la possibilité d’exploiter après traitement, des eaux usées qui sont souvent non traitées et déversées dans la mer au large de Gaza depuis l’arrêt des installations de retraitement qui sont à court de pièces de rechange et d’équipements divers.
« Quand Israël a commencé à bloquer nos besoins en agriculture, nous avons évolué vers l’agriculture biologique pour répondre à nos besoins. »
« Ce que nous avons fait, c’est [la mise en œuvre de projets modèles] pour la transformation des déchets agricoles ou domestiques en engrais organiques que nous utilisons ensuite dans l’agriculture », a déclaré al-Agha, qui est aussi professeur en sciences environnementales à l’Université Islamique de Gaza.
Jusqu’à présent, quelque 1000 dunums de terres ont été fertilisées de cette manière dans le cadre du projet pilote, toujours selon le ministère.
« Ce que nous avons tenté, c’est de faire évoluer peu à peu la culture pratiquée par notre peuple vers l’agriculture biologique, les aliments biologiques et la production biologique », a ajouté al-Agha.
Le plan, tel que récemment décrit par The Economist est de « transformer Gaza en une grande ferme biologique ».
Zone tampon
Les années précédentes, la bande de Gaza était axée sur des cultures d’exportation rentables, ce qui a rendu le secteur agricole vulnérable. Comme le note le plan stratégique, l’agriculture d’exportation consomme de grande quantités d’eau douce et d’autres intrants, et a pour effet de contaminer les ressources en eau avec les engrais chimiques et les pesticides.
Selon un récent rapport des Nations Unis, la relance du secteur agricole dans la bande de Gaza est cruciale afin de « rétablir pour la population locale l’ancien accès à des aliments frais - dont les fruits et les légumes, les oeufs, la viande et le poisson frais - que les organismes humanitaires n’ont pas l’habitude de fournir dans le cadre de leur assistance. »
Mais la base agricole sur laquelle agit le Hamas est désespérément limitée par une « zone tampon » imposée par Israël à l’intérieur de la frontière clôturée de Gaza.
Un tiers des terres cultivables de Gaza est inaccessible aux agriculteurs et aux éleveurs, d’après les données des Nations Unies.
Dans certaines régions, cette zone d’exclusion est de deux kilomètres de profondeur. Elle n’est nulle part à moins de 500 mètres de la frontière et elle est partout imposée par des tirs à balles réelles.
Un rapport de l’Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHOA) note que la zone tampon « renferme des cultures pluviales comme le blé, l’orge, les haricots et divers légumes, ainsi que des cultures d’olives, d’amandes et d’agrumes. La plupart de la production animale dans la bande de Gaza est concentrée dans cette zone, qui contient également des infrastructures importantes comme des puits et des routes ».
« Digérer les agressions israéliennes »
Alors que le gouvernement de Salam Fayyad en Cisjordanie, soutenu par mes États-Unis et par Israël, vise à appliquer au mieux les demandes de l’Ouest afin de maintenir le flux d’aide étrangère, le Hamas dans Gaza, à bien des égards a poursuivi son chemin.
Un rapport récent fait sur le terrain par Nathan Brown, de la Fondation Carnegie pour la Paix, a déclaré sans ambages : « Il y a [un] acteur politique qui pousse les Palestiniens à se préoccuper moins de s’attirer les faveurs des étrangers et à plutôt prendre les choses en mains propres - c’est le Hamas ».
Khaled Hroub, un expert de premier plan sur le mouvement Hamas à l’Université de Cambridge, considère que le blocus est le dernier exemple de la capacité du Hamas à « absorber » les agressions israéliennes et à en émerger encore plus fort à bien des égards.
« Ce que nous voyons maintenant dans le blocus de Gaza est une autre manifestation du même phénomène que nous avons constaté tout au long de l’histoire du Hamas durant ces 20 dernières années », a déclaré Hroub, qui est l’auteur de « Hamas : Pensée politique et pratique ».
« Nous avons vu [le Hamas] manœuvrer pour contourner les nombreux défis israéliens et en sortir à chaque fois plus discipliné et plus solide. »
En effet, des nombreuses conséquences du blocus israélien, rares sont celles qui correspondent à l’intention israélienne d’origine.
9 août 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Naguib
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L’ "Etat membre" le plus coûteux de l’Union

jeudi 19 août 2010 - 09h:46
Óscar Abou-Kassem - Público
Partenaire privilégié de l’UE, l’Etat hébreu prend régulièrement pour cible des équipements financés par l’Union lors de ses attaques contre des installations palestiniennes. Et Bruxelles peine à obtenir des compensations pour les dégâts ainsi causés.
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Les ruines de l’aéroport de Gaza, fermé depuis depuis 2001 suite aux bombardements israéliens.
AFP
De l’orphelinat Al Karameh à Gaza, il ne reste que quelques ruines. L’établissement, qui accueillait 50 enfants palestiniens, a été détruit par l’aviation israélienne lors de l’opération "Plomb durci" en janvier 2009. Il avait coûté près de deux millions d’euros, dont la moitié avaient été payés par l’Agence espagnole de coopération internationale (AECID) et la Fondation Olof Palme.
Cet orphelinat n’est que l’un des 78 projets financés par des fonds européens qui ont été détruits par les attaques de l’armée israélienne en Palestine au cours des dix dernières années. D’après un rapport de la Commission européenne, leur valeur était supérieure à 79,5 millions d’euros (selon les plus basses estimations). Au moins huit avaient été payés intégralement par l’Espagne et avaient coûté plus de 33 millions d’euros. Partenariat juteux
En même temps que son armée détruisait systématiquement ces projets européens, Israël parvenait avec l’UE à un accord très profitable à l’Etat hébreu. "Cet accord d’association donne à Israël beaucoup d’avantages dans sa relation avec l’Union européenne, aussi bien au niveau politique qu’au niveau économique", s’est félicité le ministre israélien des Affaires étrangères.
L’Europe est le principal marché d’exportation pour les produits agricoles israéliens et a versé 637 millions d’euros à Israël depuis 1981 par l’intermédiaire de la Banque européenne d’investissement. L’année dernière, 25 millions d’euros ont été accordés à l’Etat hébreu pour la construction d’une usine de désalinisation à Hadera, au nord de Tel Haviv, en plus des 120 millions déjà versés en 2007.
D’autre part, depuis le début de la deuxième Intifada en 2000, le gouvernement israélien a entamé une campagne de destruction des installations palestiniennes. L’aéroport, les routes, les ponts, les centrales électriques, les stations de traitement des eaux, les hôpitaux, les serres et les granges ont subi la punition collective infligée par l’armée d’Israël.
Passivité critiquée
L’UE n’a pas encore osé réclamer une compensation à Israël pour les dégâts causés à ses constructions en Palestine. "Les projets financés par l’UE appartiennent légalement à l’Autorité palestinienne, et nous n’avons pas connaissance d’une demande de dédommagement de sa part à l’Etat hébreu", avait répondu en mars 2009 Benita Ferrero-Waldner, alors commissaire européenne pour les Relations extérieures, aux questions des députés européens sur le sujet. "Il serait juste de demander une compensation à Israël pour les dépenses engagées par l’Europe", estime l’eurodéputé autrichien Johannes Swoboda.
La passivité de l’UE est critiquée par beaucoup d’ONG internationales. "Le problème est que l’UE ne veut plus être celle qui paie dans le processus de paix, et que le rôle de médiateur a été pris par les Etats-Unis, explique Brigitte Herremans, spécialiste du Proche-Orient à l’ONG belge Broederlijk Denle. Et l’UE ne veut pas faire pression sur Israël et perdre toute son influence."
Le projet le plus coûteux avait été l’aéroport de Rafah, au sud de la Bande de Gaza. Les nombreux bombardements d’Israël et l’action de ses bulldozers sur son unique piste l’ont complètement rasé. Il ne reste plus que les squelettes du terminal et d’un bâtiment annexe. La tour de contrôle a disparu et la piste est devenue une carrière où les Palestiniens récupèrent les morceaux d’asphalte pour s’en servir comme matériau de construction.
Institutions européennes
Un lobby puissant à Bruxelles
"L’influence d’Israël en Europe s’est multipliée dans les dernières années grâce aux groupes de pression installés à Bruxelles et dans les autres capitales européennes", affirme Público. Une activité de lobbying qui vise à influencer la politique de l’UE au Moyen Orient, "mais aussi celles des pays européens pris individuellement, surtout en ce qui concerne le conflit israélo-paléstinien et l’Iran", souligne le journal. Une politique inaugurée par le puissant American Jewish Committee, qui a ouvert un bureau à Bruxelles en 2004. D’autres organisations, comme l’European Jewish Congress, B’nai B’rith, le think-tank Transatlantic Institute ou l’European Friends of Israel, une "alliance formée par des eurodéputés toutes tendances confondues", agissent quant à eux essentiellement pour "combattre l’antisemitisme", poursuit le journal. Cette dernière a entre autres suggeré la création d’une "politique policière commune" contre l’antisémitisme.
Madrid, mercredi 18 août 2010 - PressEurope
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« Mariam » lèvera l’ancre dimanche pour Gaza via Chypre

20/08/2010
Dans une conférence de presse tenue hors de l'enceinte du port de Tripoli, le responsable du mouvement « Palestine libre », Yasser Kechlik, qui finance par ailleurs le voyage du bateau « Mariam » vers Gaza, a annoncé le départ de ce bateau dimanche soir à 22h. En présence de la coordinatrice du voyage, Samar el-Hajj, et de quelques volontaires, M. Kechlik a précisé que le bateau se dirigera vers Chypre et de là, il tentera de briser le blocus maritime imposé par les Israéliens à la bande de Gaza. Le responsable a insisté sur le fait que les passagères du bateau et les membres de son équipage respectent les lois libanaises et les lois de la navigation internationale. « Si Israël tente d'empêcher le bateau d'accoster à Gaza, ce sera un acte de piratage qui exigera une intervention de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Rappelons que ce bateau aura à son bord une cinquantaine de femmes de différentes nationalités et communautés, soucieuses de briser le blocus imposé à Gaza afin de livrer des médicaments à la population de ce territoire en signe de solidarité. L'équipage et les passagères, dont le voyage avait été annoncé il y a près de deux mois, ont dû surmonter de nombreux obstacles politiques et administratifs avant de pouvoir annoncer qu'ils prendront le large dimanche. Les dirigeants israéliens avaient d'ailleurs multiplié les menaces à l'égard des autorités libanaises pour les contraindre à empêcher le départ de ce bateau.
Avant la conférence de presse, un incident a opposé Mme el-Hajj aux services de renseignements de l'armée, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Ces derniers ont empêché la coordinatrice du voyage et ses compagnons de tenir leur conférence de presse dans l'enceinte du port, en dépit d'une autorisation brandie par l'épouse du général Ali el-Hajj, qui a alors déclaré aux journalistes présents : « Il semble que le port de Tripoli soit aussi encerclé. Mais j'espère que ce blocus-là sera levé dimanche soir au moment de l'embarquement. Tous nos papiers sont pourtant en règle, mais il semble que la personne qui a pris le pays en otage pendant quatre ans continue à vouloir imposer sa loi. Nous sommes prêtes à tout pour lever l'ancre dimanche soir, j'espère que nul ne cherchera à nous en empêcher. Gaza est encerclée par les sionistes, et nous, nous avons nos sionistes de l'intérieur. Je demande aux citoyens de venir nombreux nous faire leurs adieux dimanche soir puis d'allumer des bougies sur leurs balcons pour nous souhaiter plein succès. Je voudrais rappeler que la mère qui pousse le berceau de la main droite peut briser le blocus de la main gauche. Tel est le message de Mariam. » 

Les recommandations de l’ICG aux USA, Israël, le Hezbollah et les autres...

20/08/2010
L'ICG propose une série de recommandations à l'attention de toutes les parties concernées par les tensions prévalant à la frontière libano-israélienne. La première est adressée à l'administration américaine, la dernière est à l'attention du gouvernement libanais.
L'ONG demande ainsi en premier lieu aux États-Unis d'exercer des pressions suffisantes pour parvenir à relancer « les négociations israélo-syriennes et, par conséquent, les pourparlers israélo-libanais, parallèlement aux négociations israélo-palestiniennes ». Un dialogue durable et de haut niveau avec les autorités syriennes pourrait ainsi déterminer le rôle régional dont bénéficiera Damas au lendemain des accords de paix. Le document souligne aussi les pressions que devraient exercer Washington sur la Syrie, d'une part, pour empêcher le trafic d'armes destinées au Hezbollah et sur Israël, d'autre part, afin de mettre fin aux violations de la souveraineté libanaise.
L'ONU devrait, pour sa part, coordonner les missions et le travail fournis par les bureaux en poste au Moyen-Orient et au Liban, ajoute le document.
Le Crisis Group conseille en outre aux trois parties concernées - ONU et gouvernements libanais et israéliens - de se recentrer sur la mise en application et le respect de la 1701. Cela devrait se faire par le biais de la résolution du dossier de Ghajar et par la signature d'un accord de cessez-le-feu en bonne et due forme.
Plus globalement, et à l'adresse de l'ONU, la Turquie, la France, les États-Unis, la Syrie, Israël et le Liban, le document recommande la mise en place d'un groupe de contact « ou, au moins, d'un système informel de communication alternative », au sein duquel la mise en œuvre de la 1701 serait discutée.
Enfin, le Crisis Group conseille au gouvernement libanais d'« augmenter substantiellement le nombre de soldats déployés dans le sud du pays, de les entraîner et de les équiper de manière adéquate ».

Hezbollah-Israël : le temporaire et complexe équilibre de la terreur

Par Lélia Mezher | 20/08/2010
Dans le rapport rendu par l'International Crisis Group, il ressort clairement que c'est davantage l'équilibre de la terreur qui règne à la frontière libano-israélienne qui assure le calme sans précédent qui y règne, plutôt que l'efficacité - qui reste encore à démontrer - de la résolution 1701.
Le rapport sur le Liban de l'organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG), dont le siège est à Bruxelles, peut être résumé comme suit : le calme sans précédent qui règne à la frontière libano-israélienne a deux causes paradoxales. D'abord la présence renforcée de la Finul empêche toute confrontation directe, ensuite, et surtout, la prise de conscience aussi bien par le Hezbollah que par Israël de la gravité de la tension qui prévaut tant à la frontière libano-israélienne que sur le plan régional.
Le rapport présente le réarmement du Hezbollah - et la nature sophistiquée de ces armes - comme une évidence. Une autre évidence est la multiplication des menaces israéliennes. Ces deux éléments menacent, de manière claire, le fragile équilibre de la frontière, un équilibre atteint parce qu'Israël « n'aimerait pas se lancer dans une nouvelle guerre, mais aussi parce qu'il n'aime pas non plus ce qui se passe ». Autrement dit, le réarmement à peine discret du Hezbollah. « Dans le cas où des hostilités devraient avoir lieu, l'État hébreu devra frapper rapidement et d'une main de fer afin d'éviter de reproduire le scénario de 2006 », souligne le document. Israël sera de plus « beaucoup moins enclin à distinguer l'armée libanaise du Hezbollah », mais sera aussi beaucoup plus disposé à « viser la Syrie », précise le document. Aujourd'hui, « aucune des deux parties ne peut contempler avec quiétude la possibilité d'un conflit qui pourrait fort bien être sans précédent, imprévisible et hors de tout contrôle ».
Comment empêcher cette tension de s'exprimer, de dégénérer en une guerre qui, cette fois, selon l'ICG, sera totale, catastrophique et qui risque fort probablement de s'étendre au niveau régional ? En reprenant - tout simplement - les pourparlers de paix sur le double plan syro-israélien et libano-israélien. « Pour l'heure, il n'y a pas d'autre réponse au dilemme que constitue le Hezbollah » ni « aux calculs de Téhéran », ajoute l'ICG.
Le contexte international, notamment la politique étrangère de l'administration américaine actuelle, n'est pas non plus favorable à une escalade militaire, ajoute l'ICG. « Le président des États-Unis, Barack Obama, est désormais très loin du rêve du Grand Moyen-Orient de son prédécesseur et n'a aucune envie d'assister à une déflagration qui aurait pour effet de mettre en péril les efforts de paix de Washingon ainsi que la crédibilité de son pays dans la région. »
Toutefois, « ce qui représenterait pour Israël une ligne rouge à ne pas dépasser par le Hezbollah demeure imprécis à l'heure qu'il est. C'est précisément ce manque de clarté qui suscite l'inquiétude » des observateurs. Aujourd'hui et contrairement à ce qui prévalait dans les années 1990, la communication entre les parties au conflit est quasi inexistante. Le comité de surveillance libano-israélien, auquel prenaient alors part les États-Unis, la France et la Syrie, assurait en son temps le minimum de communication requis pour rester dans le cadre des « règles du jeu ». Or aujourd'hui, le flux ne passe qu'entre deux acteurs, à savoir Israël et les États-Unis. Ces derniers gardent aussi à portée de main un autre interlocuteur, la Syrie, mais continuent d'ignorer totalement le Hezbollah tout en se montrant ouvertement hostile à l'Iran.
L'ONU, souligne le rapport de l'ICG, n'a pas ce problème, « mais elle en a d'autres ». Principalement, le manque de coordination entre les différentes missions qu'elle envoie pour traiter du processus de paix et de la situation au Liban. 

L'Autorité Palestinienne affirme que les salaires des fonctionnaires seront payés

19/08/2010
Plusieurs rapports affirment que l'Autorité Palestinienne (AP) fait face à une crise financière majeure et n'aurait plus les moyens de payer les salaires des fonctionnaires. L'AP dément ces affirmations.
Un porte parole de l'AP, Ghassan Al-Khatib, admet que le gouvernement fait face à "une très sévère crise financière, mais que l'Autorité a les moyens de la gérer." Il affirme également que contrairement aux rumeurs, l'AP est en mesure de payer les salaires des fonctionnaires. L'AP est depuis plusieurs années le plus gros employeur en Cisjordanie, et le nombre de fonctionnaire n'a cessé d'augmenter, surtout avec le recrutement massif de policiers.
Oscar Fernandez-Taranco, assistant du secrétaire général de l'ONU avait récemment déclaré que l'AP allait devoir faire face à une importante diminution des fonds alloués par certains pays donateurs, incapables de fournir suffisamment d'argent pour continuer à financer plusieurs projets en cours. L'AP a déclaré faire effectivement face à un déficit supérieur à 300 millions de dollars. Al-Khatib a déclaré au journal Ma'An, que la crise existait bel et bien et qu'elle serait exacerbée si les pays donateurs ne replissaient pas leurs engagements.

Un rapport de l'ONU accuse Israël d'occuper des territoires palestiniens à Gaza

19/08/2010
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU a publié un rapport dans lequel il accuse l'IDF (Israel defense Forces) d'occuper illégalement des territoires palestiniens à Gaza et d'en bloquer l'accès aux palestiniens.
Le rapport publié jeudi, déclare que durant les dix dernières années, Israël a bloqué l'accès a de plus en plus de territoires palestiniens à Gaza, principalement des terres agricoles et des zones de pêche. Selon le rapport, ce serait 17% de la surface terrestre de Gaza qui serait interdit aux palestiniens et au moins 85% des eaux territoriales accordées par les accords d'Oslo. Israël a depuis 2008 installé une zone tampon tout le long de sa frontière avec Gaza, qui interdit aux palestiniens de s'approcher à moins de un kilomètre et demi de celle-ci. Israël n'hésite pas à ouvrir le feu sur les palestiniens qui tentent de franchir ce no man's land, notamment durant les manifestations pacifistes qui ont lieu. Pour Israël, c'est un moyen d'assurer supplémentaire d'assurer sa sécurité.
On recense depuis la fin de l'opération Plomb durci en 2009, 22 morts et 146 blessé palestiniens suite à des tirs israéliens pour empêcher l'accès à ces zones contrôlées, et la vie de 178 mille personnes en est directement affectée. Le rapport de l'ONU condamne cette pratique qui vise à réduire les territoires palestiniens, la qualifiant de violation du droit international. De plus, en instaurant des zones militarisées, Israël détruit les habitations et les champs des palestiniens ; cette pratique aurait causée au moins 308 millions de dollars de pertes financières pour les palestiniens. Les agriculteurs interrogés par la commission d'enquête de l'ONU affirme avoir perdu en moyenne les deux tiers de leurs terres agricoles. Pour les pêcheurs, les pertes sont évaluées à 26.5 millions de dollars depuis les cinq dernières années.
Les autres conséquences de ces confiscations de territoires énoncées dans le rapport sont : la détérioration de la qualité de la nourriture (pénurie de produits frais), la diminution du taux de présence des enfants à l'école et une diminution de l'âge moyen des jeunes femmes mariées. La sécurité des enseignants et des étudiants n'est pas garantie car nombre d'écoles sont à l'intérieur de zones à accès limité, ce qui entraine la diminution de la qualité de l'enseignement et de la réussite scolaire.
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires appelle Israël a quitté immédiatement ces zones occupées et à cesser tout agissements contraires au droit international. 

"La Torah du roi": Il faut tuer les non-juifs, même les bébés

Jeudi, 19 Août 2010 14:16 
Un rabbin colon auteur d'un livre justifiant le meurtre, dans certaines circonstances, de goys (non juifs), y compris des enfants, a été arrêté jeudi par la police israélienne, a annoncé la radio militaire. Ce rabbin, Yossef Elitzur, résidant dans la colonie d'Yitzhar dans le   nord de la Cisjordanie et co-auteur d'un ouvrage intitulé "La Torah du roi", est soupçonné d'incitation au haine raciale et à la violence. Dans cet ouvrage publié au début de l'année, les rabbins Elitzur et Yitzhak Shapira affirment que les non-juifs ne sont pas, "par nature, sujets à la compassion" et que les attaquer "peut freiner leurs inclinations malignes", selon des extraits publiés par le quotidien Haaretz.
Les deux auteurs estiment également qu'il peut être licite de tuer les bébés et les enfants des "ennemis d'Israël car il est clair qu'ils nous porteront préjudice lorsqu'ils auront grandi"."Partout où l'influence de goys constitue une menace pour la vie d'Israël, il est permis de les tuer, même s'il s'agit des Justes parmi les nations", soulignent ces rabbins en faisant allusion à ceux qui ont sauvé des juifs durant la Deuxième Guerre mondiale.L'ouvrage a été publié avec l'imprimeur de deux autres rabbins plus connus, Dov Lior et Yaakov Yossef, fils du rabbin Ovadia Yossef, fondateur et chef spirituel du Shass, un parti ultra-orthodoxe représenté au gouvernement. Mercredi soir, plusieurs dizaines de rabbins, d'éducateurs et d'activistes d'extrême droite se sont réunis à Jérusalem pour les soutenir dans leur refus de voir "l'Etat se mêler de Torah".De nombreux rabbins appartenant à d'autres courants du judaïsme ont toutefois critiqué les thèses développées dans "La Torah du roi" dans les médias en estimant qu'elles contredisaient les enseignements du judaïsme et pourraient justifier des assassinats de Palestiniens.Lien

Israël est la première menace pour la Jordanie

Jeudi, 19 Août 2010 15:11 
IRIB - Selon un sondage effectué, en Jordanie, le régime sioniste est la première menace pour les Jordaniens. D'après Al-Alam, selon le sondage mené par le Centre universitaire d'études stratégiques, 83 % des Jordaniens et 95 % des élites qualifient Israël de menace, pour les intérêts jordaniens. Une telle opinion est mise en avant, dans une conjoncture, où la Jordanie et le régime sioniste entretiennent des relations officielles, depuis des décennies. 

Le Front islamique jordanien : les négociations directes menacent la Jordanie et la Palestine

[ 19/08/2010 - 10:25 ]
Amman- CPI
Le parti jordanien du Front islamique d’action a demandé, mercredi 18/8, au gouvernement de refuser les négociations directes avec les Palestiniens et l’occupation israélienne, et d’abandonner son soutien à l’autorité palestinienne à cet égard.
Le membre du bureau exécutif et responsable du dossier palestinien dans le parti du Front islamique, Mourad Al Adhayeleh, a affirmé dans une déclaration publiée, mercredi,  sur le site web de son parti, que les négociations prises par l’autorité ne sont qu’une renonciation aux droits palestiniens et une complicité dans la liquidation des dossiers importants comme celui des réfugiés palestiniens, de la terre, et d’Al Qods occupée.
« L’engagement de l’autorité dans ces négociations inutiles et conspiratrices est une trahison », a-t-il souligné en appelant le gouvernement jordanien à l’importance d’adopter des mesures tangibles et efficaces face à cette politique du fiasco palestinien vis-à-vis de l’occupation, en le qualifiant de vrai danger menaçant la Jordanie.
Le responsable Jordanien a attiré l’attention sur les violations et les pratiques inacceptables et injustes de l’autorité palestinienne en Cisjordanie, notamment contre la liberté religieuse visant les mosquées, les Imams et l’appel à la prière, en confirmant qu’elles vont durcir les désaccords internes et menacer réellement tout effort positif pour la réconciliation.
Concernant les photos insultantes publiées par l’une des soldates sionistes, Al Adhayeleh a confirmé que ces actes ne sont pas rares venant de l’occupation, et font partie du quotidien des palestiniens.
« Ces pratiques injurieuses font partie d’une société sioniste, fasciste, nazie qui ne respecte plus les sentiments humains », a ainsi contesté le responsable jordanien contre la barbarie de l’entité sioniste et ses concitoyens.

Une attaque contre un blindé militaire sioniste au sud de Naplouse

[ 19/08/2010 - 10:07 ]
Naplouse – CPI
Des jeunes palestiniens de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, ont attaqué une force militaire sioniste qui a envahi le village de Madma au sud de la ville.
Ils ont lancé un cocktail Molotov qui a mis le feu au blindé militaire.
Des sources militaires sionistes ont déclaré qu'un groupe de jeune palestiniens ont attaqué, le mercredi soir 18/7, une force militaire qui effectuait une patrouille dans le village de Madma au sud de Naplouse en prenant pour cible un blindé militaire qui circulait sur la route de déviation avec un cocktail Molotov qui l'a complètement brûlé. Le sort des soldat qui étaient à l'intérieur n'est pas connu.
Après cette attaque, l'armée sioniste a pris d'assaut le village et y a imposé un couvre-feu. au milieu Les soldats sionistes tiraient hasardeusement sur les maisons.
Des sources locales dans le village ont indiqué que plus de 7 patrouilles militaires sionistes ont envahi le village en lançant un grand nombre de fusées éclairantes dans le ciel dans le cadre de l'opération de fouille et de ratissage effectuée dans la zone pour arrêter les auteurs de l'attaque.
Elles ont souligné que les forces occupantes sont déployées sur la route de déviation nommée "Naplouse – Shafi Shomron" au sud de Naplouse.

Un député égyptien condamne la guerre de religion contre les Palestiniens

[ 19/08/2010 - 11:01 ]
Le Caire – CPI
Le membre du parti des Frères musulmans au parlement égyptien, le député Mahmoud Moudjahid, a fortement condamné les mesures oppressives prises par les forces occupantes contre les musulmans en Palestine, particulièrement lors du premier vendredi du mois de Ramadan. Sans oublier l'interdiction aux fidèles d'entrer dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, et la guerre de religion lancée par l'occupation contre les palestiniens.
Dans une brève déclaration mercredi 18/8, Moudjahid, a affirmé que les sionistes continueront à ne pas respecter leurs engagements, mais les arabes n'apprennent pas de leurs erreurs.
Il a appelé les musulmans à profiter du mois de Ramadan pour s'unir sur une seule et même parole face aux agressions continuelles de l'occupation.
Le gouvernement sioniste avait déployé des milliers de policiers et de soldats sionistes aux alentours des esplanades d'al-Aqsa, et dans les rues de la vieille ville en imposant des restrictions contre les habitants de Cisjordanie, en leur interdisant l'accès à al-Qods occupée.

Haniyeh : pas de vision claire pour réaliser la réconciliation

[ 19/08/2010 - 10:49 ]
Gaza – CPI
Le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé l'importance du dialogue national pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes.
Il a précisé l'existence de difficultés considérables et une différence de points de vue qui paralysent la réalisation de la réconciliation, exprimant toutefois son espoir de surmonter ces problèmes.
Dans un entretien avec le journal égyptien « al-Dustor » publié dans son édition de mardi 17/8, Haniyeh a ajouté que l'équipe d'Oslo dans l'autorité de Ramallah « négocie avec l'occupation depuis plus de 18 ans, mais le problème n’est toujours pas résolu, car les forces occupantes ne veulent pas reconnaître al-Qods, er refusent le retour des réfugiés, alors qu'elles tentent d'isoler al-Aghwar (la Vallée de Jourdain) pour des raisons sécuritaires, tout en ignorant les résolutions internationales ».
Il a affirmé la nécessité d'un travail international sérieux pour la levée du sévère blocus imposé injustement contre la Bande de Gaza, en écartant le fait que l'entité sioniste puisse lancer une nouvelle guerre contre la Bande de Gaza actuellement.
« Les aides humanitaires qui arrivent à la Bande de Gaza sont très importantes pour les Gazaouis assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs » a-t-il ajouté.
Il a salué les efforts de tous les côtés qui projettent et organisent des convois d'aides humanitaires à Gaza car « c’est une période où ses habitants ont besoin de ces aides alimentaires et médicales qui représentent un pas vers la levée complète du blocus. Elles contribuent à l’alléger et à montrer via les médias que nous subissons toujours l’embargo, afin que personne ne nous oublie ainsi que le veut Israël ».
A propos des mesures nécessaires pour mettre fin au blocus, Haniyeh a déclaré : « Il y a 4 clés principales qui sont : le maintien de l’acheminement des convois maritimes et terrestres à Gaza, exploiter la colère populaire arabe et internationale contre le blocus sioniste pour exiger sa levée immédiate, la nécessité de poursuivre les dirigeants de l'occupation devant la cour pénale internationale, et le développement des types d’aides qui entrent dans la Bande de Gaza ».

Piraterie sioniste: Des soldats suspects de vol d’ordinateurs et téléphones mobiles de Marmara

[ 19/08/2010 - 12:48 ]
Arabes 48-CPI
Des sources israéliennes ont déclaré que l'un des officiers de l'armée israélienne soupçonnés de vente des ordinateurs volés à partir du navire turc «  Marmara »  après avoir été  arraisonné par les pirates de la marine sioniste.
« L'officier a été arrêté et trois autres soldats qui ont acheté des ordinateurs volés, le mercredi, pour enquête par la police militaire, ainsi qu’un quatrième soldat qui a servi d'intermédiaire entre le vendeur et acheteur », ont souligné des sources et médias heureux.
 L'agent est un haut officier a été arrêté pour suspicion de trafic de matériel volé à partir du navire de Marmara ,  selon les mêmes sources, l'agent n'est pas allié à la Marine, mais à une unité militaire qui a travaillé à bord du navire après l'avoir prise, soupçonné qu'il a volé 4 à 6 ordinateurs portables qui appartiennent aux pacifistes humanitaires de la flotte de la liberté interceptée par l’occupation, et les a vendus à l'un des soldats sur la base militaire, et celui-ci à son tour les vendaient, au moins, aux trois autres soldats.
Comme il a été indiqué que la police militaire enquêtait sur des soupçons que l'agent d'avoir volé des équipements et autres dispositifs du navire, y compris des téléphones mobiles.
Une source bien informée sur cette enquête a affirmé que le fait de prolonger la détention des soldats soupçonnés dans le tribunal militaire de Haïfa, indique que la police militaire est convaincu que les ordinateurs appartenant aux participants à la flotte de la liberté.
Il est à noter que l'armée israélienne avait attaqué une flotte de liberté dans les eaux internationales, en utilisant des balles réelles, entraînant la mort de 9 personnes et en blessant des dizaines Turcs avant la saisie des navires escortés jusqu'au port d'Ashdod.

L’Onu annonce son 2ème rapport sur les recommandations de Goldstone

[ 19/08/2010 - 12:51 ]
New York- CPI
Le secrétaire général de l’Onu, M .Ban Ki-moon a annoncé son deuxième rapport concernant la poursuite des recommandations du rapport du juge sud Africain, Richard Godstone, sur les crimes de l’occupation israélienne commis durant sa guerre nazie contre la population de Gaza, à la fin de 2008, en causant plus de 7 mille martyrs et blessés.
 Le rapport s’est penché sur les efforts déployés pour enquêter sur les violations du droit international, humanitaire et les droits de l’homme durant la guerre horrible de l’occupation contre les Gazaouis.
 La radio des nations unies a rapporté la nuit dernière au nom de secrétaire général, « Martin Nsirci »  que le rapport comporte aussi les consultations prises par le gouvernements suisse pour l’organisation d’un congrès pour les côtés contractants.
« Le secrétaire général des nations unies voit que les droits de l’homme et les lois internationales doivent être totalement respectés,et souhaite que la décision de la création d’une commission d’enquête a encouragé les deux côtés( Palestinien et Israélien) d’adopter des enquêtes indépendantes et crédibles selon les normes internationales », a souligné le rapport selon la source.
  
La source a souligné que Ban Ki-moon va attribuer les documents des enquêtes palestinienne et israélienne à l’haut-commissaire des droits de l’homme pour les présenter, de sa part, au comité des experts.

Al-Nitcheh : Les négociations directes sont une reproduction de l'expérience des années d'échec

[ 19/08/2010 - 12:41 ]
Al-Qods - CPI
Le leader et membre de la haute direction des prisonniers du "Hamas" dans les prisons sionistes, Abdel-Khaleq Nitcheh, a décrit les négociations directes entre l'occupation israélienne et l'autorité d'Abbas d’une reproduction de l’expérience de plusieurs années d'échec qui durent depuis 18 ans.
Il a affirmé dans une déclaration, aujourd’hui jeudi 19/8, que les négociations avec l’occupation n’ont engendré qu’une autorité qui coordonne avec l’ennemi occupant pour garantir sa sécurité et lui présenter des services gratuits en échange de certains  intérêts personnels.      
Il a critiqué la direction de l'autorité de Ramallah tente de lier la reprise des négociations et le «manque de ressources financières», en disant que «leur silence est mille fois mieux que ces déclarations irresponsables, car le pays n'est pas une marchandise pour qu’il soit vendu aux enchères chaque fois que le trésor de l’autorité à Ramallah tombe en faillite".
Nitcheh a exigé des factions palestiniennes qui font partie de l'OLP, et qui s’opposent aux négociations de passer à des positions et pressions réelles, plus sérieuses au lieu de se contenter des critiques seulement afin d’arrêter cette série de concessions et d’abandons par le négociateur palestinien.
Dans un autre contexte, il a souligné que des États-Unis et l’occupation visent à travers la reprise des négociations à réaliser deux choses à l'encontre des intérêts du peuple palestinien, dont l'amélioration de l'image de l'entité sioniste d’une part après son attaque à la flotte Liberté, et d'autre part, de bloquer tout effort pour achever la réconciliation nationale ou d'unifier les rangs palestiniens.
Il a ajouté que le gouvernement de Netanyahu a imposé des conditions sur la table en refusant de parler de tout gel préalable des colonies, tout en appelant les dirigeants palestiniens à respecter leur peuple et de s’attacher à ses conditions précédentes.  

L’occupation profane officiellement le cimetière de MamanAllah qui témoigne de l’histoire d’Al Qods

[ 19/08/2010 - 14:12 ]
Al Qods occupée - CPI
L’occupation a détruit de manière officielle et par tous les moyens sauvages, inhumains et irréligieux, l’un des plus importants cimetières de la Palestine, celui de Maman Allah qui témoigne de l’histoire lumineuse de la ville sainte d’Al Qods occupée.
Le cimetière de « Maman Allah » se trouve à l'ouest de la Vieille Ville de Jérusalem (Al Qods occupée) et à quelques centaines de mètres de l’entrée d’Hébron (Al Khalil). Il s’agit du plus grand et du plus ancien cimetière islamique de la ville sainte, avec une superficie estimée à 200 dunums. Son histoire s’assimile à celle de Jérusalem, et y furent enterrés un grand nombre de compagnons et de moudjahiddines (combattants) au cours de la conquête islamique (636 AD).
Lorsque les Croisés ont conquis Jérusalem, où ils ont commis des massacres odieux  avec 70.000 martyrs qui furent enterrés dans le cimetière de Maman Allah. Quand le sultan Salah al-Dine Al Ayyoubi (que Dieu lui fasse miséricorde) a libéré Jérusalem, il a ordonné d'enterrer les martyrs des batailles avec les Croisés dans le même cimetière. Par la suite, d’autres personnes y urent enterrées, don des centaines de scientifiques, savants, écrivains,  et dirigeants qui ont vécu à Jérusalem.
En 1948, les forces sionistes ont occupé la partie ouest d’Al Qods y compris le cimetière de Maman Allah. Depuis ce jour, l’entité sioniste procède à la profanation systématique du cimetière, en modifiant son aspect général et en effaçant son emprunte islamique. Il ne reste aujourd’hui plus que 5% des tombes, et seulement 25 dunums de sa superficie globale.
La municipalité sioniste d’al Qods occupée a transformé une grande partie du cimetière en un jardin publique nommé  « le Jardin de l’indépendance », et le ministère des Transports s’est emparé d’une autre grande partie pour y installer des parkings de stationnement, et y effectuer de nombreuses fouilles et de creusements pour étendre le réseau d’assainissement.
En outre, en 2005, les autorités occupantes ont effectué des travaux préliminaires pour établir le soi-disant «  musée de la Tolérance », et en 2008 la cour suprême a approuvé la construction du musée, alors que récemment un projet colonialiste a été annoncé que plusieurs tribunaux sionistes seront construits sur une partie du cimetière.
En effet, les autorités occupantes ont délibérément pris l’initiative de planter de grandes quantités de bois dans le sol de la partie restante du cimetière.
De son côté, et suite à ces violations et ces crimes flagrants sionistes, l’association d’al Aqsa s’est trouvée obligée de restaurer le reste du cimetière, en s’engageant dans ce projet le 19 avril 2010, mais l’occupation israélienne l’avait paralysé en y interdisant toute réparation le 3 août 2010.
Les crimes et les violations sionistes contre tous les lieux saints et religieux n’ont pas cessé ; 300 tombes ont été détruites durant une semaine à partir du 4 août 2010.
L’association d’Al Aqsa et les instituions chargés du patrimoine de « Maman Allah » ont confirmé que ces crimes et violations sionistes contre les lieux saints sont interdits par toutes les lois religieuses, juridiques et internationales, tout en appelant les parties concernées à intervenir immédiatement pour arrêter les crimes de l’occupation.

La Libye décide d'accorder la citoyenneté aux Palestiniennes mariées à des libyens

[ 19/08/2010 - 14:35 ]
Tripoli – CPI
Le journal libyen "Kourina" a déclaré, le jeudi 19/8, que le Congrès Général du Peuple en Libye a publié une décision d'accorder la citoyenneté libyenne aux Palestiniennes mariées à des libyens.
Le journal a rapporté de sources d'information palestiniennes que la décision offre également la nationalité libyenne aux fils des citoyennes libyennes mariées à des non libyens, et n'exclut pas les enfants des Palestiniens qui sont mariés à des libyennes.
Des sources bien informées à Tripoli ont déclaré que cette décision est le résultat d'une série de discussions et de réunions juridiques tenues par la présidente de la fondation caritative "Wa'tasimou" et ambassadrice de bonne volonté de l'ONU, Aicha Mouamar Kadhafi. Elles ont duré plusieurs années avec des hauts responsables en Libye pour étudier la possibilité de donner aux libyennes mariées à des étrangers non libyens, le droit d'offrir la citoyenneté à leurs enfants.
Aicha Kadhafi a travaillé pour obtenir cette décision sur la base des lois libyennes publiées le 2 mars 1977 qui appellent à l'égalité entre les hommes et les femmes dans tous les niveaux de la vie en Libye.
Des observateurs ont assuré que cette décision a mis fin à un problème humain qui préoccupait les femmes libyennes mariées à des étrangers.