mercredi 6 août 2014

Grande-Bretagne : le boycott d'Israël gagne du terrain

De notre correspondante à Londres,
La pression monte contre Israël en Grande-Bretagne. Dimanche, Ed Miliband, le leader du Parti travailliste, fils de réfugiés juifs polonais dont une partie de la famille vit en Israël, déclarait que le pays "était en train de perdre ses amis au sein de la communauté internationale". Le lendemain, c'était au tour du Premier ministre David Cameron, jusque-là très circonspect sur la question, de dénoncer l'action d'Israël, déclarant au micro de la BBC qu'il était "immoral et illégal" de cibler la population civile de Gaza.
Mais si tous deux restent opposés au boycott d'Israël, cette solution gagne de plus en plus de partisans en Grande-Bretagne. Le 5 juillet dernier, les membres d'Unite, le plus grand syndicat britannique, ont ainsi voté en faveur de l'adoption d'un embargo "similaire au boycott des produits venant d'Afrique du Sud durant l'époque de l'apartheid" : une première de la part d'une organisation publique en Europe.
Le mouvement gagne aussi du terrain dans le monde des affaires : la chaîne de grands magasins John Lewis a par ailleurs récemment cessé de distribuer les produits de la compagnie israélienne Sodastream, dont l'usine est située dans une colonie en Cisjordanie. Quant à la société de sécurité privée GS4, elle a annoncé qu'elle ne renouvellerait pas le contrat qui la lie au système carcéral israélien quand il expirera en 2017.
La communauté scientifique et artistique n'est pas en reste. Le réalisateur Mike Leigh et l'auteur Iain Banks sont depuis plusieurs années de fervents partisans d'un boycott intellectuel d'Israël, tandis que l'appel au boycott musical lancé en 2010 par Roger Waters, le leader du groupe Pink Floyd, a mené à l'annulation de concerts prévus à Tel-Aviv par Elvis Costello et le groupe Gorillaz, entre autres.
En mai dernier, le célèbre scientifique Stephen Hawking a rejoint le mouvement en choisissant de boycotter publiquement une conférence scientifique organisée par Israël. Une récente lettre ouverte au Premier ministre appelant au boycott du commerce des armes entre la Grande-Bretagne et Israël a par ailleurs reçu 21 000 signatures de membres reconnus de la communauté artistique britannique, parmi lesquels la créatrice de mode Bella Freud, la journaliste Jemima Khan, les musiciens Brian Eno et Bryan Adams, les écrivains Will Self, Hanif Kureishi et Esther Freud, et l'acteur David Morrissey.

L'arrêt des exportations d'armes vers Israël par l'Europe sans effet ?

L’Espagne et le Royaume-Uni ont annoncé, le 4 août, la révision de leur politique d’exportation d’armes vers Israël en raison du conflit à Gaza, preuve que les États-Unis ne sont pas les seuls à équiper Tsahal.

Contrairement aux idées reçues, les États-Unis ne sont pas les seuls à vendre des armes à Israël. Réagissant au conflit à Gaza, deux pays européens, l’Espagne et le Royaume-Uni, ont annoncé, lundi 4 août, leur décision de revoir leurs exportations de matériel militaire vers l’État hébreu.
Madrid a choisi de suspendre totalement ses ventes d’armes à Israël. Mais la mesure est plus symbolique qu'autre chose car elle ne représente que cinq millions d’euros. Le Royaume-Uni ne va pas aussi loin. Le gouvernement britannique a seulement annoncé vouloir s’assurer que l’équipement militaire livré ne serait pas utilisé à Gaza. Mais dans le cas britannique,  les sommes en jeu citées par le "Financial Times" sont bien plus importantes puisqu'il s'agit de 8 milliards de livres sterling (10 milliards d'euros, 13 milliards de dollars).
Ce montant a de quoi surprendre. Le Royaume-Uni aurait-il détrôné les États-Unis ? Washington ne vend, en effet, qu'entre 2,5 et 3 milliards de dollars de matériel militaire à Israël. "C’est vrai que le chiffre avancé par Londres est étonnant, mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas de matériel livré mais d’autorisation d’exportation [c’est-à-dire la valeur des licences pour d’éventuels exportations, NDLR], qu’on ne connaît pas leur durée de validité et qu’on ne sait pas non plus si ce montant englobe les licences accordées à des filiales d’entreprises israéliennes implantées au Royaume-Uni”, explique Pieter Wezeman, chercheur sénior, spécialiste des ventes d’armes au Stockholm International Peace Institute (SIPRI). Pour lui, les véritables exportations d'armes britanniques vers Israël sont bien moins importantes.
La France petit joueur, l’Allemagne dans la cour des grands
L’Espagne et le Royaume-Uni ne sont pas les seuls pays européens qui fournissent du matériel militaire à Israël. La France, par exemple, a accordé en 2012 des autorisations d’exportations d’une valeur de plus de 200 millions d’euros. Elles concernent, essentiellement, des roquettes, missiles, aéronefs et du matériel électronique (guidage, brouillage de radar etc.). Mais comme Madrid, Paris n’est qu’un petit joueur.
Outre les États-Unis, le seul autre pays à avoir un poids relativement important dans ce commerce avec Israël est l’Allemagne. Berlin “vend des sous-marins et les moteurs pour les tanks israéliens”, explique Pieter Wezeman. Le circuit des exportations de moteurs est cependant cocasse. Ils sont produits en Allemagne puis envoyés “aux États-Unis où ils sont assemblés afin de pouvoir être considérés comme des produits d’exportations américains qu’Israël peut payer avec l’argent avancé chaque année par Washington à Tel Aviv pour s’équiper”, précise cet expert du SIPRI.
Et puis au fil du temps, Israël a développé un complexe militaro-industriel très performant, lui permettant d'être indépendant dans bien des secteurs. “Israël est très fort pour tout ce qui concerne les équipements radars, le matériel pour le renseignement et les puces électroniques”, précise Pieter Wezeman. Le pays est aussi à la pointe de la conception de drones, même si Tel Aviv achète certains composants, comme les moteurs, à l’étranger, notamment au Canada. Le grand point faible d’Israël concerne les avions de chasse, de transport et les navires. “C’est trop lourd et coûteux à construire pour un petit pays”, explique Pieter Wezeman. D’où l’intérêt de Tel Aviv pour les sous-marins allemands, par exemple.
Réduire les importations plutôt que les exportations
Pour l’instant, Israël peut continuer à mener son opération contre le Hamas à Gaza sans craindre d’être à court de munitions… ou autres matériels militaires. “Les États-Unis et l’Allemagne n’ont montré aucun signe d’une volonté de réduire leurs exportations d’armement vers Israël”, souligne Pieter Wezeman. Pour ce spécialiste, tous les autres pays peuvent bien décider d’arrêter de livrer du matériel à l’État hébreu, “ça ne changera rien à la situation”.
Mais si réduire les exportations ne changera pas grand chose, baisser les importations de matériels militaires conçus en Israël pourrait être plus efficace pour les pays européens voulant protester contre la violence à Gaza, d'après Pieter Wezeman. Le commerce d’armes rapporte, en effet, environ sept milliards d’euros à Tel Aviv tous les ans et environ 10 % de ces exportations sont destinés à des pays européens.

Israël qualifie les aides financières de l’Algérie à Gaza d’acte hostile

Dans le premier affrontement public entre l’Algérie et l’entité sioniste, le Premier ministère israélien a critiqué l’Algérie de manière violente hier pour sa position hostile à l’agression israélienne contre les habitants de Gaza.
« Le soutien financier de l’Algérie à la bande de Gaza est une action de soutien à une organisation terroriste » a déclaré, hier, le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev à la chaîne de télévision israélienne.
Le porte-parole du Premier ministère israélien a dénoncé l’octroi d’une aide humanitaire de 25 millions de dollars à la Palestine et a rappelé les déclarations faites par le ministre des Affaires étrangère, Ramtane Lamamra, qui a dénoncé l’agression israélienne contre les habitants de Ghaza, propos qu’il juge hostiles à Israël.
Ce dernier a notamment osé critiqué les déclarations du ministre algérien des Affaires étrangères indiquant que le jour arrive où l’emblème palestinien flottera sur El Qods : « Par ces propos, l’Algérie nous accuse d’être un État terroriste ! »
L’Algérie, par la voie de son ministre des Affaires étrangères, avait réaffirmé sa « ferme condamnation des actes israéliens de violence et de terrorisme d’État contre la population de Gaza » et appelé les « acteurs internationaux influents » à assumer leurs responsabilités face à ces tueries :
« L’Algérie continue de suivre de près les développements tragiques de la situation à Ghaza, intervenus durant les jours marquant l’Aïd El-Fitr qui ont vu se produire une escalade dans l’horreur et une augmentation sensible des martyrs palestiniens tombés victimes de l’agressivité israélienne », a indiqué M. Lamamra.
http://www.egaliteetreconciliation.fr 

Gaza : demander l’arrêt des agressions israéliennes ne suffit plus !

Ce 4 août 2014, trente pays ont répondu à l’invitation de l’Iran à une réunion d’urgence du Mouvement des Pays Non Alignés au sujet de l’agression israélienne contre la Bande de Gaza [1]. Le Docteur Fayçal al-Miqdad, vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, présidait la délégation syrienne.
Pour mémoire, voici la traduction du texte intégral de son intervention au nom de la Syrie.
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Nous exprimons notre reconnaissance à la République Islamique d’Iran, direction et peuple, pour nous avoir invités à cette importante réunion ministérielle concernant la catastrophe vécue par Gaza, dans le cadre du « Comité Palestine » du Mouvement des Pays Non Alignés.
Mesdames et Messieurs, notre réunion d’aujourd’hui est exceptionnelle à tous points de vue. Comment pourrait-il en être autrement alors que le monde entier assiste à une « guerre d’extermination » menée par Israël contre un peuple qui ne cherche qu’à vivre dans l’honneur et la dignité ? Et comment se pourrait-il que le Mouvement des Non Alignés qui s’est toujours rangé du côté des peuples, de leur indépendance et de leur souveraineté, ne soutienne pas le peuple palestinien qui n’aspire qu’à construire son État indépendant sur sa terre usurpée par la force des armes, des tueries et des expulsions israéliennes ?
Cela fait bientôt un mois qu’Israël trempe dans le sang des Palestiniens, détruisant leurs biens et assassinant, de sang froid, leurs enfants sur les plages et les cours de récréation des écoles de l’UNRWA [ United Nations Relief and Works Agency ou Agence des Nations unies pour la Soutien et le Travail], sans que les responsables onusiens ne se précipitent pour défendre leurs propres écoles censées soutenir et trouver du travail aux réfugiés palestiniens. Des responsables qui se sont si souvent autoproclamés « défenseurs » de la Charte des Nations Unies, mais qui autorisent Israël à de tels massacres !
Y’a-t-il encore un espoir de modifier cette Organisation internationale ? Telle est la question fondamentale que doit se poser le Mouvement des Non Alignés. Bien que le moment ne se prête pas à une telle discussion, il n’est pas inutile de rappeler qu’elle a pour préambule « le maintien de la paix et de la sécurité internationales… afin de préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ». Deux guerres mondiales au début du siècle dernier et une troisième aujourd’hui, menée par Israël avec le soutien de pays occidentaux qui se prétendent attachés aux droits humains tout en agissant contre un peuple qui ne se soucie, comme je viens de le dire, que de protéger ses enfants et de défendre sa dignité et ses droits.
Monsieur le Président, si d’aucuns pensent que le massacre qu’Israël a commis et continue de commettre contre le peuple palestinien de Gaza est venu en réponse à l’assassinat des trois jeunes colons, ils se trompent. Et si d’autres pensent que les meurtriers israéliens ont étanché leur soif de sang palestinien, ils se trompent encore plus. Malgré la couverture des occidentaux et de bien d’autres, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, commis par Israël, resteront à jamais imprimés dans l’esprit des enfants de Gaza et de toute personne qui ressent l’humiliation infligée par cet Israël « ensauvagé » au point que ses dirigeants ne veulent plus voir un enfant palestinien en vie. Disant cela, je n’exagère pas.
Israël ne considère pas les Palestiniens comme des êtres humains et les refusent tous. Absolument tous ! Un bon palestinien est un palestinien dans un cercueil. Rien de plus ! Inutile de nous fatiguer à analyser. Ce dernier massacre fait de la vérité une évidence et prouve qu’il ne sera pas le dernier dans le répertoire du « terrorisme israélien ».
Chers amis, mes chers frères, Israël ne veut pas la paix. Israël veut la terre arabe et la paix à la fois. Il veut les terres d’au-delà les territoires arabes occupés. Il veut soumettre toute cette région à son hégémonie et exploiter ses peuples et ses richesses pour atteindre les objectifs des sionistes et des occidentaux.
Monsieur le Président, tout en témoignant notre profond respect pour tous ceux qui expriment leur indignation et ressentent la douleur du peuple palestinien qui résiste face à ces massacres, nous disons que la cause palestinienne n’est pas une cause étrangère à la Syrie, mais « la cause centrale » à laquelle elle croit et pour laquelle elle a consacré une bonne partie de son économie et de sa politique. Si bien que le peuple syrien partage avec le peuple palestinien une même cause et un même destin.
Oui… la cause palestinienne est la cause centrale et elle doit le rester pour nous tous. Disant « nous », je ne parle pas de la patrie arabe ni des Pays du Mouvement des Non Alignés, mais de chaque résistant qui voudrait que ce carnage cesse. Oui… quand le peuple palestinien subit des agressions d’une telle horreur, « nous sommes tous des Palestiniens » !
Monsieur le Président, ce n’est un secret pour personne que tout ce que la Syrie a subi au cours de son Histoire moderne, notamment ces trois dernières années et demi, n’aurait pas eu lieu d’être si elle n’avait défendu la cause du peuple palestinien en empêchant toutes les tentatives régionales ou internationales visant à liquider la question palestinienne. Une vérité réaffirmée par le Président Bachar al-Assad lors de son discours d’investiture le 16 juillet. Je cite :
« … ce qui se passe en Syrie et dans toute la région est directement en rapport avec la Palestine et ce qui se passe dans les territoires palestiniens. Dans ce cas précis, se distancier c’est comme regarder le feu dévorer la maison du voisin sans rien faire pour l’aider à l’éteindre en pensant être à l’abri, alors qu’il avance petit à petit.
Par conséquent, ceux qui pensent que nous pouvons vivre en toute sécurité et nous distancier de la question palestinienne sont dans l’illusion, car elle restera la question centrale fondée aussi bien sur nos principes que sur les réalités qui s’imposent et démontrent l’étroite corrélation entre ce qui se passe en Syrie et ce qui se passe en Palestine ; d’autant plus que nous n’ignorons pas l’étroite corrélation entre les politiques internationales et régionales [notamment des États arabes] quand il s’agit de notre région » [2].
Monsieur le Président, c’est de sang froid et en quelques jours qu’Israël a assassiné 1800 enfants, femmes et personnes âgées en Palestine, alors que le nombre de blessés n’est pas loin de 10 000. Imaginez ce nombre considérable de tués et de blessés en seulement quelques jours, alors que beaucoup se sont contentés de rester spectateurs et que d’autres travaillaient à innocenter Israël quand ils n’ont pas travaillé à imputer la responsabilité de cette tragédie aux enfants de la Palestine !
Telle est la dégénérescence de la morale qui gouverne les relations internationales dans le monde d’aujourd’hui. Tel est le vrai visage d’Israël qui pratique la terreur en violant toutes les lois et toutes les valeurs sur lesquelles s’est construite l’Humanité.
Ceux qui tuent les gens de Gaza sont ceux-là mêmes qui tuent le peuple syrien et par les mêmes moyens : « le terrorisme israélien et le terrorisme takfiriste » du dit État Islamique en Irak et au Levant ou Daech, de Jabhat al-Nosra, et des centaines de divisions et de brigades qui reçoivent leurs ordres d’Israël et de certains pays occidentaux dont la France, la Grande Bretagne et les États-Unis. Ces mêmes États qui couvrent au Conseil de sécurité le massacre du peuple palestinien et tous les crimes d’Israël contre la Palestine. Ces mêmes États qui couvrent les attaques invasives de l’Occident contre les pays en voie de développement sous de faux prétextes, comme c’est actuellement le cas en Syrie.
Le procédé est toujours le même : provocation de la discorde et désinformation médiatique à outrance. Procédé qui a fait que même des pays Non Alignés ont opté pour la neutralité, privant nos forces de la solidarité nécessaire aux pays qui subissent ces agressions soutenues par un Occident, lui aussi, ensauvagé. Un Occident qui confond l’assassin et la victime, couvre les crimes d’Israël et le dote des armes les plus sophistiquées de l’arsenal américain, français ou anglais.
Dans quel monde vivons-nous ? Est-ce là le monde d’une humanité qui a prétendument atteint un haut degré de civilisation ? Je pense, quant à moi, que l’humanité n’est jamais descendue aussi bas, même aux époques les plus décadentes. L’histoire n’a jamais témoigné d’une telle tuerie contre tout un peuple, au vu et au su du monde entier, sans que personne ne puisse l’arrêter. Que sommes-nous devenus ?
Nous devons nous poser cette question. Que sommes-nous devenus pour rester des spectateurs de ce que subit le peuple palestinien et d’oser exiger des palestiniens un peu de « retenue » !? Que sommes nous-devenus pour leur demander d’abandonner leur résistance et d’accepter l’injustice et les massacres d’Israël ?
Chers amis, il est du devoir de notre Mouvement des Non Alignés créé par des pères fondateurs tels que Gamal Abdel Nasser, Nehru et Sukarno, de se ranger du côté Palestinien, conformément à nos valeurs et à nos principes fort éloignés de la politique des deux poids deux mesures pratiquée par l’Occident. Une duplicité constatée des centaines de fois à l’égard du droit international et de la Charte des Nations Unies sous divers prétextes que nous ne pouvons plus accepter.
Monsieur le Président, la victoire du peuple palestinien n’est possible que dans le cadre d’une « union nationale ». Nous sommes plus qu’heureux de voir toutes ses forces réunies contre l’agression israélienne. Et s’il est vrai que les catastrophes unissent les peuples, les crimes exterminatoires des sionistes prouvent au peuple palestinien ainsi qu’à tous les peuples arabes que, face aux crimes d’Israël, il n’y a pas d’autre alternative que la Résistance. Faute de quoi, ils finiront par atteindre chacun de nos foyers, non seulement dans notre région, mais bien au-delà.
Oui, les crimes exterminatoires sionistes à Gaza ont définitivement prouvé au peuple palestinien ainsi qu’à tous les peuples arabes qu’il n’y a pas d’autre alternative que de résister et, surtout, qu’il n’est plus question d’offrir la moindre concession à cet ennemi qui ne comprend que le langage de la force et du défi.
Par conséquent, nous ne pouvons qu’exprimer notre gratitude à nos frères dirigeants des États d’Amérique latine, au Venezuela, en Bolivie, au Chili, en Argentine et au Brésil, qui ont retiré leurs ambassadeurs d’Israël en protestation contre l’agression israélienne inhumaine contre Gaza. Nous espérons que tous les pays exprimeront leur refus d’une telle agression par des dispositions équivalentes.
Demander l’arrêt des agressions israéliennes contre les Palestiniens ne suffit plus ! Il faut déférer les responsables devant les tribunaux internationaux, car ils devront payer pour leurs crimes. Et, imposer des sanctions économiques, politiques, et financières à Israël est désormais un « devoir humanitaire » pour l’empêcher de perpétuer ses crimes contre la population palestinienne. En tout cas, j’espère que le communiqué final [3] de cette réunion exceptionnelle reflétera cette nécessité.
Monsieur le Président, le but ultime d’Israël est de « liquider la question palestinienne » et donc de liquider le droit au retour de ce peuple vers ses terres, ses villages et ses champs. Un but qui ne devrait échapper à personne. Il ne faut pas nous laisser abuser par les apparences. Leur but ultime est l’extermination du peuple palestinien et le transfert de ce qu’il en reste vers des foyers d’immigration en Asie, en Afrique, et en Amérique latine.
Par conséquent, tenons-nous tous aux côtés du peuple palestinien pour qu’il puisse récupérer ses droits légitimes et édifier son État sur sa terre, avec Jérusalem pour capitale. Quant à la Syrie, elle continuera à soutenir la résistance de ce grand peuple jusqu’à ce qu’il puisse atteindre ces objectifs légitimes quels que soient les sacrifices.
Encore une fois, merci Monsieur le Président, merci à la République islamique d’Iran pour son soutien au peuple palestinien et à son admirable résistance. Merci à vous tous.
Dr Fayçal al-Miqdad
Vice-ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés
04/08/2014
Source : Vidéo YouYube / Tv Syrienne : Al-Ikhbariya
ranscription et traduction par Mouna Alno-Nakhal
Notes :
[1] Résumé des interventions des pays participants :
http://www.sana.sy/fr/?p=7553
[2] Discours d’investiture du Président Bachar al-Assad
http://www.mondialisation.ca/texte-integral-du-discours-dinvestiture-du-president-bachar-al-assad/5392232
[3] Communiqué publié au terme de la réunion
http://www.sana.sy/fr/?p=7627

La Palestine à la recherche du soutien de la CPI concernant le conflit à Gaza

LA HAYE, 5 août (Xinhua) -- Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riad Al-Malki a affirmé mardi à La Haye envisager de porter plainte contre Israël auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis durant le conflit à Gaza.
Lors d'une conférence de presse à La Haye, M. Al-Malki a déclaré : "Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de permettre à la Cour pénale internationale de poursuivre en justice les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis par le gouvernement israélien et son armée au cours du conflit à Gaza".
"Tout ce qui s'est produit durant les 28 derniers jours est une preuve évidente de crimes de guerre commis par Israël, qui équivalent à des crimes contre l'humanité," a ajouté M. Al-Malki. "Il n'y a aucun problème pour nous de constituer un dossier. Les preuves sont là, s'accumulant sous les yeux de tout un chacun, et Israël est clairement en violation du droit international", a poursuivi le chef de la diplomatie palestinienne.
Pour qu'une enquête puisse être lancée, il faut que l'autorité palestinienne adhère à la CPI, ce qui n'est pas encore le cas pour le moment. M. Al-Malki s'est entretenu d'un calendrier ainsi que de différentes options à cet effet avec la procureure générale de la CPI Fatou Bensouda.
La CPI n'a jusqu'à présent reçu aucun document officiel de la part de la Palestine indiquant son acceptation de la juridiction de la CPI ou demandant au Procureur d'ouvrir une enquête concernant tout crime présumé. La CPI n'a ainsi pour l'instant aucune compétence pour juger des crimes présumés commis sur le territoire de la Palestine.

Soutenons la plainte de la Palestine contre Israël devant la CPI


Nous, citoyennes et citoyens du monde, dénonçons ces agissements et soutenons contre nos dirigeants la plainte déposée par la Palestine pour que la Cour pénale internationale, seule compétente pour les crimes les plus graves, juge ceux qui sont commis en Palestine en général et à Gaza en particulier.
Le droit et la Justice ne sont pas l’affaire des dirigeants politiques ou des juristes spécialisés, c’est l’affaire de tous et chacun est concerné par les crimes commis à Gaza.
Alors que le Ministre de la Justice et le Procureur près la Cour de Gaza ont déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour rendre justice aux victimes de l’agression en cours, des pressions sont exercées au plus haut niveau pour organiser une fois de plus l’impunité d’Israël.
Nos dirigeants ne voient-ils pas que les Palestiniens meurent, sont blessés, et leurs biens sont détruits par une armée sans honneur et sans loi ? Ne voient-ils pas qu’Israël utilise une force démesurée et toutes les technologies de la guerre pour détruire toute une société ? Ne voient-ils que cette violence, systématique et si simplement revendiquée comme normale, est un attentat terroriste contre le droit des peuples ?
L’humanité n’a pas d’avenir si un Etat, parce qu’il dispose de la puissance militaire, peut en toute impunité commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et dénier les droits fondamentaux d’un peuple souverain.
Pourtant, Israël a fait le choix de la guerre avec comme seul objectif de répandre la terreur dans la population palestinienne pour imposer sa présence sur l’ensemble de la Palestine. Et la Palestine lui répond en faisant le choix du droit car elle sait que, devant l’intelligence du monde, c’est le juste qui est le plus fort.
Aujourd’hui, notre cœur est avec les Palestiniens de Gaza qui risquent leur vie du seul fait qu’ils sont nés Palestiniens à Gaza, mais nos dirigeants sont à contre-courant.
Alors que le Ministre de la Justice et le Procureur près la Cour de Gaza ont déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour mettre un terme à la folie meurtrière de l’armée israélienne, nos dirigeants s’activent pour priver le peuple palestinien de son droit à la justice.
Nous, citoyennes et citoyens du monde, dénonçons ces agissements et soutenons contre nos dirigeants la plainte déposée par la Palestine pour que la Cour pénale internationale, seule compétente pour les crimes les plus graves, juge ceux qui sont commis en Palestine en général et à Gaza en particulier.
Et ce sera Justice.
Pour signer 




http://oumma.com

Vidéo : l’ampleur du carnage à Gaza

Témoignage du reporter à Gaza d’Al-Jazeera, traduit et sous-titré en français par Annie et Pedro.

Yamin 4 ans : l’horreur sans nom de ce génocide

Yamin Abu Jabir, 4 ans, était considéré comme mort, toute sa famille ayant péri lors d’un bombardement israélien de sa maison dans le camp de réfugiés d’al-Bureij au centre de la bande de Gaza. Ne l’ayant pas retrouvé dans les décombres, des cousins ont fait la tournée des hôpitaux pendant 5 jours avant de le trouver blessé à l’Hôpital Shifa.
Son cousin Muhammad raconte que la famille de l’enfant s’était réunie pour essayer de passer ensemble le deuxième jour de l’Eid al-Fitr, en essayant d’oublier un petit moment l’horreur qui les entourrait.
Mais dans la soirée un missile israélien s’abattit sur la maison, tuant 22 membres de la famille et ne laissant comme seul survivant cet enfant de 4 ans.
Yamin fut transporté en ambulance à l’Hôpital Al-Aqsa avec l’aide de voisins, et admis en soins intensifs. Puis il fut transféré à l’hôpital Shifa par un un jeune volontaire, Muhammad qui resta à ses côtés, espèrant que l’un de ses parents finirait par le reconnaître.
“Quand l’hôpital Al-Aqsa a été bombardé, j’ai attrapé l’enfant au milieu de la panique générale et je l’ai emmené à l’Hopital Shifa de ma propre initiative", raconte Muhammad.
Et comme personne ne venait, les médecins ont écrit « non identifié » sur sa fiche.
On ne sait pas aujourd’hui quelles seront les séquelles de ses blessures, mais Yamin ne fait donc pas partie des 400 enfants tués, mais des milliers d’autres blessés. ET il est devenu orphelin comme tant d’autres.
Source Ma’an News
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Merci Hollande !
Il est temps d’amplifier le boycott d’Israël en l’absence de toute sanction contre ce génocide de la part de nos dirigeants

Israël exige la démilitarisation de Gaza, la Résistance se tient à ses exigences

Les armes restaient muettes mercredi à Gaza, à l'aube du deuxième jour d'un cessez-le-feu qu'Israéliens et Palestiniens devaient essayer de consolider lors de discussions au Caire.
La trêve, obtenue avec les médiations égyptienne et américaine, est entrée en vigueur mardi matin, a priori pour 72 heures. Des discussions doivent à présent s'ouvrir pour une trêve plus durable entre des belligérants aux exigences diamétralement opposées.
Selon la chaîne panarabe al-Mayadeen, des délégués égyptiens auraient suggéré aux deux parties de prolonger le cessez-le-feu à 120 heures afin d'aider les négociations.
La délégation israélienne est arrivée mardi soir au Caire, tandis que les représentants du Hamas, du Jihad islamique et du Fatah dans la bande de Gaza rejoignaient la délégation palestinienne déjà présente dans la capitale égyptienne.
Démilitariser Gaza
Côté israélien, le cabinet de sécurité restreint s'est tenu à huit clos mardi soir pour discuter de la position israélienne sur les négociations au Caire.
Selon des responsables du gouvernement israélien, les exigences d' « Israël » se concentreraient sur deux questions principales: empêcher le réarmement du Hamas à court terme et démilitariser la bande de Gaza sur le long terme.
Pas de compromis, insiste la Résistance
Une demande totalement réfutée par les différentes factions de la Résistance palestinienne.
L'ex-Premier ministre du Hamas, Ismail Haniyeh, a affirmé que la délégation palestinienne s'en tenait à ses exigences et ne ferait aucun compromis, assurant qu' « Israël » ne serait pas en mesure d'obtenir des gains politiques après son "échec" sur le champ de bataille.
Un autre responsable du Jihad islamique a également souligné que la délégation palestinienne ne ferait pas de concessions sur ses exigences avant la levée du blocus de la bande de Gaza. Et d’ajouter: la question du désarmement de la Résistance à Gaza ne sera pas à l'ordre du jour des pourparlers indirects avec « Israël ».
La délégation palestinienne réclame la levée du blocus israélien qui étouffe l'économie d'un territoire de 41 kilomètres de long sur 12 de large au maximum, sur lequel s'entassent 1,8 million de personnes, pour moitié des mineurs.
Cette délégation composée des différents partis palestiniens s'était entendue dimanche au Caire sur une série d'autres exigences: ouverture des points de passage aux frontières, élargissement de la zone de pêche autorisée à 12 miles nautiques et libération de prisonniers palestiniens.
Des sources proches du Hamas ont déclaré que les Egyptiens ont rejeté certaines des demandes qui ont été présentées par la délégation palestinienne, y compris la réouverture du passage de Rafah et la création d'un aéroport, ainsi que la construction d'un port maritime.
"Tsahal a pris la fuite", selon le Yediot Aharonot
Entre-temps, l’écho de la défaite israélienne à Gaza se fait de plus en plus entendre. L'opposition israélienne tout comme une bonne partie de la droite fustigent la gestion "catastrophique" de la guerre par Netanyahu.
Le député à la Knesset Yaruham Sterker a dénoncé "la défaite de Netanyahu à Gaza" et a exigé qu'il "passe aux aveux" et reconnaisse son échec.
Pour le quotidien israélien le Yediot Aharonot, "l’armée a pris la poudre d’escampette, trainant derrière elle le poids lourd de sa défaite", fustigeant la décision du "désengagement de l'armée israélienne de la bande de Gaza".
4 à 6 milliards de dollars de dégâts
Cependant à Gaza, la nuit a été marquée par un silence devenu inhabituel. Le territoire dévasté semblait n'avoir encore jamais connu autant de calme depuis le début le 8 juillet de cette guerre qui a fait, selon le ministère palestinien de la Santé 1.875 morts, dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes.
A la faveur de l'accalmie, les secours ont pu accéder à des zones bloquées par les combats, où ils commençaient à découvrir de nouveaux corps, alourdissant un bilan humain déjà exorbitant.
En voitures ou en charrettes tirées par des ânes, des milliers de Palestiniens sont retournés chez eux, pour voir si leur maison était toujours debout. Après celui des bombes, ils ont accusé le choc de la dévastation.
La guerre a causé entre 4 et 6 milliards de dollars de dégâts directs, selon le vice-ministre palestinien de l'Economie Tayssir Amro.

Impunité : la Cour Pénale Internationale rejette la plainte contre Israël

Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les Palestiniens.
Hier 5 août 2014, M. Riad Al Maliki,  ministre des Affaires étrangères de la Palestine, a obtenu de Mme Fatou Bensouda, procureure de la Cour Pénale Internationale, l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par M. Saleem Al Saqqa, ministre palestinien de la Justice, et M. Ismaeel Jaber, procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne.
Cette plainte, élaborée par les meilleurs spécialistes du droit international, avait reçu l’appui de 130 professeurs de Droit de par le monde qui avaient affirmé sa complète recevabilité au regard des statuts de la Cour Pénale Internationale.
Dès la publication de la plainte, le président palestinien, Mahmoud Abbas, le représentant de la Palestine à l’ONU et Mme Leila Chahid, ambassadrice de Palestine auprès de l’Union Européenne, ont développé une stratégie en vue de l’annulation de la plainte.
Le représentant à l’ONU a prétendu, à l’unisson avec la partie israélienne, que le dépôt de plainte risquait de se retourner contre la résistance palestinienne, ce qui est juridiquement faux (article 31D du statut de la Cour Pénale Internationale).
Mme Leila Chahid est allée dans le même sens, provoquant le 4 août une réaction officielle du Hamas par l’intermédiaire de son porte-parole, Sami Abu Zouhri :
N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines personnes prétendent que le Hamas ou d’autres résistants pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. C’est aussi le droit de notre population d’être défendue.
Ces pressions sur la Cour Pénale Internationale, aboutissant à l’annulation de la plainte, étaient malheureusement prévisibles. Déjà, à la suite de la guerre de l’hiver 2008-2009, M. Abbas avait dépêché M. Al Maliki auprès du procureur de la Cour, aboutissant à l’annulation de la procédure de plainte en cours. Ce sont les mêmes acteurs aujourd’hui qui sont à la manœuvre.
Il faut dire que la plainte déposée le 25 juillet 2014, outre les crimes de guerre, mentionnait le crime de colonialisme, faisant ainsi peser une lourde menace sur Israël : dès que la plainte est transmise à la chambre intermédiaire, les entreprises étrangères travaillant dans les territoires occupés devenaient susceptibles de poursuites pour complicité. Les conséquences économiques pour Israël auraient pu être rapides, bien avant que n’advienne le jugement des commanditaires des crimes de guerre. Avant même que la bataille des armes ne soit terminée, M. Netanyahou a remporté grâce à M. Abbas et Mme Chahid une victoire politique déterminante : la menace économique est éloignée.
Comme toujours en pareil circonstances, la communication palestinienne, et en particulier Mme Chahid, prétend avoir une autre stratégie : celle de l’adhésion à la Cour Pénale Internationale. Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? La supposée nécessité de reconnaissance préalable de l’État palestinien à l’ONU est un mensonge juridique. M. Abbas et Mme Chahid auraient pu saisir la Cour depuis près de dix ans. Trois massacres à Gaza auraient peut-être pu être évités.
La décision de faire taire le Droit met à nouveau en lumière le jeu meurtrier et la nature réelle de l’Autorité palestinienne.
Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’après avoir perdu les élections elle tente de reprendre le pouvoir par les armes ?
Sert-elle les Palestiniens en 2006  lorsqu’elle condamne la capture d’un soldat israélien au poste de combat ?
Sert-elle les Palestiniens en 2009 quand elle contribue à enterrer le rapport GOLDSTONE sur les crimes commis à Gaza ?
Sert-elle les Palestiniens quand elle soutient officiellement le nouveau dictateur égyptien qui est à l’origine de la fermeture du seul point de passage de GAZA avec le Monde ?
Sert-elle les Palestiniens lorsque son président déclare quelques jours avant l’attaque israélienne : « Les tunnels entre Gaza et  l‘Egypte sont illégaux. Nous (sic) avons essayé de les détruire, nous (sic) avons construit un mur d’acier souterrain, « nous (sic) avons essayé de les noyer ».
Toutes ces attaques ont en fait pour  but de détruire un parti politique à référence culturelle musulmane, le HAMAS, et quel qu’en soit le prix pour la population palestinienne.
Le droit international étant bafoué, force est d’observer à nouveau le droit national palestinien, bafoué lui aussi. Le président ABBAS, selon des lois fondamentales palestiniennes, a terminé son mandat  en janvier 2009. Des élections ne pouvant avoir lieu, c’est le président du parlement Aziz DUWAIK qui aurait dû le remplacer. Mr DUWAIK est en prison.  Alors que le parlement aurait dû légalement voir son mandat prolongé, nombre de parlementaires ont été emprisonnés, parfois avec l’appui de la police palestinienne, et le parlement est empêché de fonctionner.
Ainsi, on se bouscule aujourd’hui, parmi les dictatures arabes, pour être « le meilleur ennemi d’Israël».
Le président actuel est donc illégal autant qu’illégitime. Mr ABBAS et Mme CHAHID  règnent sur un champ de ruines physique, politique et moral. Ils  servent l’intérêt de l’ennemi. La Palestine a son gouvernement de VICHY qui ne représente pas les Palestiniens, pas plus que VICHY ne représentait la France.
Que ceux qui le contestent osent organiser des élections libres et non faussées  à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. 
Christophe OBERLIN
2014 08 06
Source: Info Libre
http://www.almanar.com.lb 

Ban Ki-moon refuse que le "cycle insensé des souffrances" se repète à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mercredi à mettre fin au "cycle insensé des souffrances" dans la bande de Gaza, dans un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.
"Faut-il continuer comme ça: construire, détruire puis reconstruire encore?", s'est-il interrogé. "Nous allons reconstruire (Gaza) mais ce doit être la dernière fois, il faut que cela cesse"", a-t-il martelé.
"Le cycle insensé des souffrances à Gaza et en Cisjordanie, ainsi qu'en Israël, doit cesser", a-t-il lancé lors d'une session informelle de l'Assemblée générale convoquée par les pays arabes membres de l'ONU pour évoquer la situation à Gaza.
M. Ban a réaffirmé que la trêve de 72 heures en cours devait conduire à un "cessez-le-feu durable" et à des négociations pour régler les "causes sous-jacentes" du conflit. Il s'agit notamment, a-t-il précisé, de "lever le blocus (imposé par Israël) et de placer à nouveau Gaza sous un gouvernement palestinien uni qui adhère aux engagements de l'OLP".
Rappelant la "catastrophe humanitaire" qui prévaut à Gaza, il a appelé les pays membres à "répondre rapidement et généreusement aux besoins urgents" de la population.
Il faudra aussi reconstruire, a-t-il ajouté, "une tâche énorme dans les décombres de Gaza où maisons, écoles et hôpitaux ont été détruits ou endommagés". "Le cessez-le-feu a un prix qui est presque insupportable", a estimé M. Ban.
Il a particulièrement dénoncé les attaques contre trois écoles de l'ONU qui abritaient des réfugiés palestiniens, les qualifiant de "scandaleuses, inacceptables et injustifiables".
"Le cauchemar des quatre semaines écoulées nous rappelle que seul un règlement politique négocié peut apporter la paix et la sécurité aux Israéliens et aux Palestiniens", a-t-il encore déclaré. "J'exhorte les protagonistes à entendre l'appel de la communauté internationale à reprendre les négociations, pour mettre fin définitivement au conflit israélo-palestinien par une solution viable à deux Etats".
Outre M. Ban, plusieurs hauts responsables des Nations unies se sont exprimés devant l'Assemblée par vidéoconférence, dont la Haut-commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay, Pierre Krähenbühl, chef de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), et le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry.
Cette réunion ne doit pas déboucher sur une décision ou le vote d'un texte.
Lors du débat, le représentant palestinien à l'ONU Ryad Mansour a une nouvelle fois appelé le Conseil de sécurité à adopter un projet jordanien de résolution qui demande la levée du blocus israélien sur Gaza.
Il a aussi rappelé la demande du président palestinien Mahmoud Abbas à l'ONU de placer les Palestiniens sous "protection internationale", sans préciser ce que cette notion floue impliquerait.
L'ambassadeur israélien Ron Prosor a pour sa part accusé l'ONU de se montrer injuste envers Israël, "seule nation démocratique au Proche-Orient". "Cette Assemblée ne se mobilise que lorsqu'Israël prend des mesures pour défendre ses citoyens", a-t-il déploré. "Israël est en première ligne dans la guerre contre l'extrémisme radical", a-t-il affirmé, mettant dans le même sac le Hamas, l'Etat islamique et al-Qaïda.
Pour M. Prosor, la seule manière de ramener une paix durable en Israël et à Gaza est de "désarmer le Hamas et de démilitariser Gaza".

La Ligue Arabe va dépêcher des ministres à Gaza "par solidarité"

La Ligue arabe va dépêcher "prochainement" des ministres d'au moins quatre de ses pays membres à Gaza pour marquer sa "solidarité" avec ses habitants après un mois d'une guerre sanglante avec Israël dans l'enclave palestinienne, a annoncé mercredi son secrétaire général Nabil al-Arabi.
Cette délégation, conduite par M. Arabi, doit aussi évaluer les besoins pour la reconstruction dans une bande de Gaza dévastée par les bombardements israéliens, a précisé le secrétaire général au deuxième jour d'un cessez-le-feu et au lendemain du retrait total de l'armée israélienne de l'enclave.

GB: Save the Children publie dans la presse le nom de 373 enfants tués à Gaza

Le nom et l'âge de 373 enfants tués à Gaza lors de l'intervention israélienne ont été publiés mercredi sur une pleine page au fond noir achetée par l'ONG britannique Save The Children dans les principaux quotidiens britanniques.
Titré "A la mémoire des 373 enfants tués à Gaza", en référence aux chiffres communiqués par les Nations unies et le ministère palestinien de la Santé d'enfants décédés entre le 8 juillet et le 3 août, cette page de publicité payée par l'ONG a été publiée dans le Guardian, le Times, le Daily Telegraph et l'Independent.
"Voir le nom des enfants, dont certains n'étaient âgés que de quelques mois, écrit en blanc sur fond noir ramène à la maison la tragédie qui s'est abattue sur les enfants de Gaza", selon Justin Forsyth, le PDG de Save The Children. "La mort d'un enfant est déjà de trop, celle de 373 est une atrocité qui entache la conscience du monde", a-t-il ajouté. "Aidez-nous à garantir que ce sont les derniers", écrit l'ONG sous la liste des noms, appelant à "un cessez-le-feu permanent". "Pour le bien des enfants et de leurs familles, nous espérons que ce cessez-le-feu va tenir. C'est absolument nécessaire, parce que les services essentiels à Gaza ont été complètement détruits et nous avons du mal à atteindre les enfants les plus vulnérables victimes de ce conflit", a déclaré dans un autre communiqué David Hassell de l'ONG britannique. "72 heures ne suffisent pas pour faire face à l'ampleur des destructions et des besoins humanitaires", a-t-il martelé. "A plus long terme, nous avons besoin d'un accord de paix qui défende la dignité et la sécurité des Israéliens et des Palestiniens et qui inclut la fin du blocus pour permettre à Gaza de commencer à se remettre", a-t-il appelé de ses voeux.
Selon le ministère palestinien de la Santé, cette guerre a fait 1.875 morts dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.

Gaza : l'Egypte entame sa médiation pour une trêve durable

Des responsables égyptiens ont rencontré au Caire une délégation israélienne et devaient relayer mercredi ses exigences aux négociateurs palestiniens, dans le cadre des pourparlers en vue d'une trêve durable à Gaza au delà du cessez-le-feu de 72H en vigueur depuis mardi.
Ce cessez-le-feu, obtenu grâce aux médiations égyptienne et américaine, est entré dans son deuxième jour et aucun combat n'a été signalé pour l'heure dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne s'est totalement retirée de l'enclave palestinienne mardi, près d'un mois après le début d'une nouvelle offensive qui a fait, selon le ministère palestinien de la Santé, 1.875 morts, dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.
Des médiateurs égyptiens ont rencontré dans la nuit des négociateurs israéliens tout juste arrivés au Caire et devaient s'entretenir "dans la journée" de mercredi avec la délégation palestinienne pour l'informer des exigences israéliennes, ont indiqué à l'AFP des négociateurs palestiniens sous couvert de l'anonymat. La délégation palestinienne inclut le mouvement Hamas qui contrôle la bande de Gaza et est la principale cible de l'Etat hébreu.
Selon les mêmes sources, les Palestiniens livreront ensuite leurs exigences aux médiateurs, des hauts responsables des services du renseignement égyptien. Or, dans la nuit, un des chefs du Hamas et membre de la délégation a catégoriquement rejeté une des conditions posées par les Israéliens pour une trêve prolongée: le désarmement des combattants du Hamas et autres groupes armés dans la bande de Gaza. "Nous tuerons quiconque tente de prendre nos armes", a juré Ezzat al-Rishq sur son compte Twitter. Dans un entretien à l'AFP, il a précisé que le Hamas ne tiendra même pas compte de la demande israélienne de déposer les armes, notamment les roquettes qu'il tire régulièrement sur le territoire d'Israël.
Mercredi, l'émissaire du Quartette (ONU, Union européenne, Etats-Unis, Russie) pour le Proche-Orient, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, est attendu au Caire en compagnie du coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry. Ils doivent s'entretenir dans la soirée avec les médiateurs égyptiens, selon Le Caire.

Gaza: des députés britanniques appellent Londres à accentuer la pression sur Israël

Des députés britanniques appellent le gouvernement à accentuer la pression sur Israël pour lever certaines restrictions de circulation imposées aux habitants de Gaza qualifiées de "disproportionnées" et contraires au droit international, dans un rapport publié mercredi.
Ce rapport de la commission parlementaire pour le développement international sort au lendemain de la démission surprise de la secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères, Sayeeda Warsi, disant ne plus pouvoir "soutenir la politique du gouvernement sur Gaza" qu'elle a qualifiée de "moralement indéfendable".
Il contribue à accentuer la pression sur le gouvernement de David Cameron, critiqué par l'opposition travailliste pour ne pas avoir adopté une ligne plus dure vis-à-vis d'Israël depuis le début le 8 juillet d'une guerre qui a fait 1.875 morts côté palestinien et 67 côté israélien avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu mardi.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le vice-Premier ministre libéral-démocrate Nick Clegg a par ailleurs appelé à la suspension des licences d'exportation d'armes vers Israël.
"L'opération militaire israélienne a dépassé les bornes à Gaza et je pense que les licences d'exportation d'armes doivent être suspendues", a-t-il écrit sur son compte Twitter officiel.
Les membres de la commission parlementaire, qui se sont rendus en Israël et dans les territoires occupés avant le début du conflit cette année, se sont dits "choqués" par ce qu'ils y ont vu.
Dans leur rapport, ils pointent le caractère contre-productif de certaines mesures de sécurité israéliennes: "nous avons vu un pays (Israël), dont les citoyens ont vécu des souffrances immenses, imposer aujourd'hui des conditions à leurs voisins palestiniens qui provoquent des souffrances certes différentes mais bien réelles, et cela souvent sans véritable justification en matière de sécurité."
"Nous avons constaté qu'Israël applique des mesures propres à entraver le développement économique palestinien et qui, pour le moins, provoquent un fort ressentiment côté palestinien, même auprès des plus pragmatiques et modérés, ce qui ne fait en fin de compte que renforcer la menace contre la sécurité d'Israël", dénoncent les députés.
Certaines restrictions de circulation imposées à 1,8 million d'habitants de la bande de Gaza sont "disproportionnées" et contraires au droit international, ajoute le rapport. Israël, qui impose un blocus à la bande de Gaza depuis la capture en juin 2006 d'un de ses soldats, libéré en 2011, contrôle de façon stricte espace aérien, eaux territoriales, trafic de marchandises et mouvements migratoires.
La commission parlementaire britannique appelle aussi le gouvernement britannique à accroître la pression sur les autorités israéliennes pour améliorer l'approvisionnement en eau et en électricité dans l'enclave surpeuplée, soumise à de fréquentes coupures.

Guerre à Gaza: pas de vainqueur, selon une majorité d'Israéliens (sondage)

Une majorité d'Israéliens estime que "personne" n'a remporté la guerre entre l'Etat hébreu et le Hamas à la suite du cessez-le-feu de 72 heures entré en vigueur mardi, selon un sondage publié mercredi.
A la question: "à la suite du cessez-le-feu, comment qualifiez-vous, à ce stade, les résultats de l'opération +Bordure protectrice+?", lancée le 8 juillet, 51% des Israéliens interrogés ont répondu qu'aucune des parties (Israël et le Hamas) ne l'avait emporté.
En revanche, 36% des Israéliens affirment que leur pays a gagné, tandis que 6% pensent que le Hamas est sorti vainqueur, le reste étant sans opinion.
Le sondage indique également que 56% des Israéliens estiment que les objectifs fixés par le gouvernement --destruction des tunnels entre la bande de Gaza et le territoire israélien et infliger des coups sévères au Hamas-- n'ont été atteints que de "façon partielle".
Enfin, 77% des Israéliens estiment "excellente" ou "bonne" la manière dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mené l'opération "Bordure protectrice".
Ce sondage a été réalisé auprès de 442 personnes représentatives de la population israélienne avec une marge d'erreur de 5,2%.
L'armée israélienne a subi ses plus lourdes pertes durant cette opération depuis la guerre contre le Hezbollah libanais durant l'été 2006, avec 64 soldats tués. Trois civils ont également péri durant les 29 jours d'offensive aérienne et terrestre qui a fait près de 1.900 morts côté palestinien, en grande majorité des civils dont plus de 400 enfants.

Al Qassam : nous poursuivrons notre combat jusau'à la reprise des droits de notre peuple

Les brigades du martyr Azzdine Al Qassam, la branche armée du mouvement de résistance islamique Hamas, ont assuré que la bataille continue et qu’elle ne finira pas avant d’acquérir tous les droits de notre peuple et ses demandes.
Les brigades Al Qassam ont déclaré dans un communiqué militaire publié aujourd’hui, mardi 5/8, sur son site internet « nous considérons cette phase comme une phase provisoire, le comportement de l’ennemi déterminera le déroulement de la bataille. Son orientation lors des prochains jours dépendra de la concrétisation des demandes de notre peuple qui ne peuvent être ignoré »
Les brigades ont aussi  annoncé que « ses combattants sont toujours en état d’alerte, de préparation et d’anticipation. Ils sont prêt à remplir parfaitement leur rôle en fonction de ce que décideront les responsables de la résistance pour les intérêts de notre peuple vaillant » Soulignant que « la résistance a la capacité de poursuivre son chemin efficacement et avec force jusqu’à ce qu’Allah décrète la délivrance et la victoire de notre peuple. »
Le communiqué assure que le combat de notre peuple se poursuivra tant qu’il n’a pas arraché ses droits légitimes et ses demandes justes. Il est noté que « notre peuple résistant et sa vaillante résistance ont livré la bataille « Paille Mâchée » en réponse à une agression sioniste qui cherchait à briser la volonté de notre peuple et à éradiquer sa résistance. C’est alors que les brigades Al Qassam et la résistance palestinienne ont joué leur rôle saint en ripostant contre l’agression injuste.
 Les brigades ont souligné qu’un peuple grandiose, généreux et assoiffé de dignité et de liberté s’est unifié derrière la résistance. Notamment lors de cette guerre ou le peuple et sa résistance ne formaient qu’un et dans laquelle chaque palestinien a tenu aux demandes justes et aux droits légitimes.

Unités spéciales sionistes d'intervention rapide sur les frontières de Gaza

L'armée de l'occupation israélienne a décidé de déployer des groupes spéciaux d'intervention rapide sur le long des frontières de la Bande de Gaza jusqu'à parvenir à un accord de fixer la trêve.
La radio de l'occupant israélien a déclaré que l'objectif du déploiement de ces groupes  est d'agir rapidement si les circonstances exigent l'incursion dans la Bande de Gaza, ou en cas de la découverte d'un nouveau tunnel.

Les objectifs de leur guerre contre Gaza sont-ils atteints ?

Aujourd’hui, mardi 5 août 2014, deux événements majeurs se sont produits concernant cette guerre répressive menée contre la bande de Gaza depuis un mois. Le premier est la déclaration de cessez-le-feu par l’Egypte pour trois jours accepté par le Hamas et "Israël". Le deuxième est la déclaration de l’occupation sioniste d’un retrait total de ses troupes de l’enclave palestinienne.
Pourquoi cette précipitation pour quitter la bande de Gaza, alors que la veille même, les Israéliens se vantaient qu’ils ne la quitteraient pas avant d’accomplir leurs objectifs ?Les ont-ils vraiment réalisés ? Faisons un tour rapide.
A chaque agression, à chaque attaque, à chaque guerre, l’armée de l’occupation sioniste voudrait rétablir ou consolider sa force de dissuasion. L’a-t-elle fait, cette fois ?
La réponse a été donnée par Uzi Landau, ministre israélien du tourisme. Il confirme le contraire. Il confirme que la force de dissuasion de l’armée de l’occupation sioniste a fondu de « façon dramatique », après vingt-six jours de frappes aériennes, terrestres et maritimes. Il confirme que cette armée reste hésitante face au Hamas et que c’est « un message destructif pour la force de dissuasion sioniste ».
Un autre objectif serait la démilitarisation de la bande de Gaza, de la résistance et surtout du mouvement de la résistance islamique Hamas. Atteindre ce but, très cher au cœur d’"Israël", est bien loin, en dépit de toute la destruction faite à la bande de Gaza, a dit ce matin un journaliste, proche du gouvernement israélien, à la radio française France Info.
Puis cette trêve de soixante-douze heures, organisée par l’Egypte, a été conclue selon quelles conditions ?
La réponse nous vient cette fois du côté palestinien. En fait, Izzat Ar-Rachaq, membre du bureau politique du mouvement du Hamas, a dit que le Hamas a accepté la trêve proposée par l’Egypte parce qu'elle est basée sur le respect des conditions palestiniennes délivrées plus tôt aux Egyptiens.
Par ailleurs, les occupants sionistes n’arrêtent pas d’annoncer que le principal but de toutes les opérations militaires israéliennes serait la protection des colonies israéliennes. Le ministre de l’environnement israélien croit que les colonies aux frontières de la bande de Gaza restent vides et que cela donnera la victoire au Hamas, a-t-il dit à la radio israélienne. Et le correspondant de la même radio a constaté que beaucoup d’habitants de ces colonies ont peur d’y retourner, de peur des roquettes et des tunnels de la résistance palestinienne. Auparavant, la deuxième chaîne israélienne a souligné que quelque 90% des habitants de ces colonies les avaient abandonnées.
L’armée de l’occupation sioniste a-t-elle pu réduire au silence l’arme de la résistance palestinienne, un de ses objectifs prioritaires ? La réponse est venue de la résistance palestinienne quelques minutes avant l’entrée en vigueur de ladite trêve : ses roquettes ont bombardé plusieurs localités israéliennes dont Tel-Aviv. Les autorités de l’occupation sioniste se sont trouvées obligées de fermer le ciel de l’aéroport international de Ben Gourion.
Finalement, les occupants sionistes pourront-ils prétendre avoir atteint leurs objectifs ?
 Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)5 août 2014

Données préliminaires:plus de 9 milliards de shekels l'occupation a perdu dans sa guerre contre Gaza

Les données préliminaires ont montré que les pertes économiques causées par la guerre sioniste inachevée contre Gaza ont dépassé les 9 milliards de shekels, soulignant que le secteur du tourisme a été le plus affecté après le coût militaire de la guerre.
Le site web "News One" sioniste a publié, hier (5-8), certains des chiffres contenus dans ces pertes revenant à deux jours en arrière, notant que le coût de la guerre militaire jusqu'à aujourd'hui est plus de six milliards de shekels, selon l'armée.
Dans le même contexte, les pertes dans le secteur du tourisme (annulation des réservations) ont atteint les 2,2 milliards de shekels, tandis que les pertes dans les industries en raison de l’arrêt de travail des ateliers ou leur exposition à des défauts de production à la suite de la guerre ont augmenté à 445 millions de shekels. Les pertes des usines dans la région sud jusqu'à 40 kilomètres se sont élevées à 180 millions shekels, tandis que la perte des usines dans la région du centre et vers le sud de Haïfa a atteint les 220 millions de shekels.
Le site a fait remarquer que le coût de réparation des maisons qui ont été bombardées pendant la guerre (350 maisons) est de 50 millions de shekels, tandis que les pertes économiques générales dans la région du sud, "le commerce et d'autres activités économiques", sont de 500 millions de shekels.

Le Vice-Premier ministre britannique exige l'arrêt de la fourniture d'armes à "Israël"

Le Vice-Premier ministre britannique Nick Clegg a appelé à l’arrêt de la fourniture d'armes de la part de la Grande Bretagne à "Israël", ajoutant que l'entité "a dépassé les limites" dans son agression contre Gaza.
Un ministre des affaires, qui appartient au Parti libéral-démocrate dirigé par Clegg, a cité hier soir qu’il n’y a toujours pas d'accord avec le Parti conservateur dans la coalition du gouvernement sur cette question, expliquant qu'il attend de parvenir à un accord bientôt.
La position du Parti libéral-démocrate met plus de pression sur le Premier ministre conservateur britannique David Cameron pour qu’il reconsidère sa position sur l'agression de Gaza.
La Secrétaire d'État du Bureau des Affaires étrangères Saida Warsi avait annoncé hier sa démission du gouvernement et a déclaré qu'elle n'était "plus en mesure de soutenir" sa politique dans la bande de Gaza.

Manifestation à Jérusalem appelant à la vengeance contre les assassins d’Abou Khudair

Ce matin (6-8), des dizaines de palestiniens, proches du garçon martyr Mohammed Abu Khudair, et des habitants de Jérusalem se sont manifestés devant la Cour sioniste de Jérusalem où aura lieu l’audience des trois criminels qui ont assassiné Abou Khudair.
Les manifestants ont brandi les photos du martyr et des bannières condamnant l'assassinat du jeune garçon. Ils ont également scandé des slogans demandant la poursuite des assassins et des meurtriers tueurs des enfants dans la bande de Gaza.
Ils ont aussi appelé à un procès international et à l’exécution des assassins pour les crimes de guerre commis et le ciblage des enfants innocents.
Les gardiens du tribunal, avec l’aide d’une grande troupe de gardes-frontières et de la police, n’ont autorisée l'entrée dans la salle d'audience qu’à la famille du martyr, notant que les forces spéciales ont menacé d'arrêter les manifestants en cas de leur poursuite de la manifestation et leur appel à la vengeance.
Le procureur sioniste a fourni des actes d'accusation contre les trois criminels qui viennent de la colonie d'Adam, à Jérusalem-Ouest, (tous les trois de l'extrême droite sioniste) qui ont enlevé et tué le garçon Mohammad Abu Khudair le 2 Juillet dernier pour des raisons purement racistes déclenchant des affrontements qui sont toujours en cours dans la ville de Jérusalem et les quartiers occupés.
L’avocat de la famille du martyr Abu Khudair, Muhannad Jbara, a dit que l’audience d’aujourd’hui est juste tenue pour l'échange des actes d'accusation et la plaidoirie de la défense. Il n’y aura aucun jugement sauf l'extension de l'arrestation des tueurs jusqu'à l'achèvement des procédures.

Des colons tentent de voler les terres qui sont à proximité de Tulkarem

Un groupe de colons de la colonie d’ « Avni Hefetz » qui est construite sur les terres des villages de Kafr al-Labad et Shufa de Tulkarem tentent de confisquer les terres appartenant aux deux villages.
Des sources locales ont dit que les colons avaient essayé, aujourd’hui (6-8), de confisquer les terres agricoles situées près de la colonie citée, ont empêché les propriétaires d'y entrer et les ont menacés.
Les sources ont indiqué que les colons ont hissé des drapeaux sionistes au dessus de ces terres et sont toujours présents dans cette zone jusqu'à maintenant sous la protection des patrouilles de l'armée d'occupation.

L’occupation prend d’assaut Bil'in à Ramallah et convoque trois frères

Des sources locales palestiniennes ont rapporté que les forces de l'armée d'occupation sioniste ont pris d'assaut tôt ce matin (6-8) le village de Bil'in, à l'ouest de Ramallah, et ont pillé les maisons d'un certain nombre de citoyens menant des processus d’inspection.
Les sources ont indiqué que l'armée israélienne a attaqué la maison d’un citoyen de la famille Mansour et a remis des convocations à trois de ses fils pour se rendre au service de renseignement sioniste dans le camp d’"Ofer" près de la ville de Beitunia, à l'ouest de Ramallah, en notant que les citoyens sont les trois frères Kifah, Jihad et Yasser Manso
Les mêmes sources ont indiqué que le jeune homme Yasser est un ex-prisonnier libéré des prisons de l’occupation, signalant que les soldats de l'occupation ont brisé une partie du mobilier et le contenu de la maison avant de se retirer.

Blessures et arrestations dans des affrontements avec l'occupation à Jénine

Les forces d'occupation sionistes ont arrêté à l'aube d’aujourd’hui (6-8) un jeune palestinien de Silat al-Harthiya à Jénine dans le nord de la Cisjordanie et ont blessé deux autres jeunes hommes du village de Zababdeh, tandis qu’une fille a été détenus du village d'al-Fandaqumiya au sud-ouest de la ville.
Selon des sources locales, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté le jeune homme Samer Hassan Jaradat (26 ans) de la ville de Silat al-Harithiya à l'ouest de Jénine après un raid effectué sur sa maison familiale et l’altération de son contenu.
Dans les villes de Zababdeh et Qabatiya, au sud de Jénine, de nombreux citoyens palestiniens ont été victimes d'asphyxie lors des affrontements qui ont éclaté avec les forces d'occupation qui avaient mis en place des postes de contrôle à l'entrée des deux villes ainsi que la ville voisine de Jaba dans les heures tardives de la nuit dernière.
Selon des sources médicales, les deux jeunes hommes Bilal Hamad Charkaoui et Mohamed Hani Abu Rub ont été blessés (le premier par des éclats d'une balle dans la jambe et l'autre par une balle en caoutchouc dans la poitrine), tous les deux venant de la ville de Zababdeh.
Dans la ville al-Jadida, au sud de Jénine, les forces israéliennes ont attaqué la maison de Mahmoud Ali Haj Saleh et l’ont fouillée, sans effectuer des arrestations.
Dans le même contexte, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté, la nuit dernière, au poste de contrôle militaire de Za'atara une fille palestinienne appelé Beyrouth Ali Mohamed (17 ans) et l’ont transférée à l'un des centres d'interrogatoire puis l’ont libérée quelques heures plus tard.

L'OCI tient une réunion urgente sur Gaza

Le Comité exécutif de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) tiendra le mardi prochain, une réunion urgente au niveau des ministres des Affaires étrangères, pour discuter des évolutions de la situation dans la Bande de Gaza et les répercussions de la guerre sioniste sur le secteur.
L'OCI a déclaré mercredi 6/8 dans un communiqué que le Comité exécutif tiendra le 12 août en cours une réunion urgente dans le siège du Secrétariat général de l'OCI à Djieddah au niveau des ministres des Affaires étrangères sur les évolutions des situations et les répercussions de l'agression israélienne sur la Bande de Gaza et aussi les moyens de confronter cette agression dans tous les forums internationaux et régionaux.
le communiqué a souligné à la participation d'un certain nombre de ministres des Affaires étrangères dans la réunion, qui devrait être présidée par l'Emir Saud al-Faisal, le ministre saoudien des Affaires étrangères, chef de la quarante et unième session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'COI
Le communiqué a attiré l'attention que l'OCI a continué à mettre en œuvre les recommandations formulées par la réunion exceptionnelle du Comité exécutif tenue le 10 juillet dernier. Il a souligné que le Secrétaire général de l'OCI, Iyad Madani, a mené des contacts avec un certain nombre de parties internationales pour les inciter à assumer leurs responsabilités pour arrêter l'agression militaire sioniste sur la Bande de Gaza.

Une vague d’arrestation et de destruction de maison en Cisjordanie

L’autorité de l’occupation sioniste poursuit les vagues d’arrestation et de perquisitions dans plusieurs zones de Cisjordanie occupée.
A Hébron, les forces de l’occupation ont arrêté aujourd’hui, mercredi 6/8, quatre citoyens et ont perquisitionné des maisons à Hébron au sud de la Cisjordanie.
Des sources sécuritaires et locales ont rapporté que les forces de l’occupation ont pris d’assaut la ville d’Hébron et ont incarcérés le détenu libéré Ibrahim Fadhl Jaber qui était condamné à la prison à perpétuité.Il a purgé une peine de 30 ans de prison avant d’être libéré lors de l’échange de 2011. Les forces de l’occupation ont aussi arrêté l’étudiant Ahmad Al Jamal et Abdallah Ahmad Souleymane Abu Asnina suite à la descente de leur domicile qui a été perquisitionné et saboté.
Les forces de l’occupation ont aussi pris d’assaut le village de Doura au sud d’Hébron et ont arrêté le détenu libéré Hachem Taym Rajoub.
Lors de l’assaut contre la ville d’Hébron les forces de l’occupation ont perquisitionné plusieurs maisons dont celle du citoyen Oussama Naji Hachlamoun dans la zone de Douirbane et ont abimé le mobilier de sa maison.
Les forces ont aussi pris d’assaut les villages d’Idhna et Yata et ont mis en place des barrages militaires à l’entrée nord  d’Hébron et des villages de Saayr et Halhoul. Ils ont ainsi handicapé la circulation des citoyens, fouillé les voitures et vérifié les pièces d’identités des citoyens.
A Bethléem, les forces de l’occupation ont arrêté un jeune de la ville dès l’aube.
Une source sécuritaire a rapporté que les forces de l’occupation ont arrêté le jeune Islam Jamal Abu Bassma, 21 ans, après avoir fait une descente sur sa maison qu’ils ont perquisitionné.
A Jénine, les blindés de l’occupation, soutenu par les bulldozers militaires ont pris d’assaut ce mercredi matin la ville de Bartaa de l’ouest qui est isolée derrière le mur raciste de séparation. Les forces se sont concentrées dans la zone industrielle de la ville et ont détruit deux ateliers.
Des témoins ont déclaré que la prétendue organisation de construction qui gère la ville et qui appartient à l’occupant a mené l’opération de destruction des deux ateliers. Le premier est un atelier de  pierre marbrière qui appartient au citoyen Mohamed Ibrahim Qoubha  et l’autre de réparation de voitures appartenant au citoyen Reslan Amarna.
Les citoyens ont signalé que les forces de l’occupation ont causé de lourdes pertes aux gérants des ateliers. Ils prétendent que la construction a eu lieu sans permission or c’est le cas de la plupart des constructions de la zone.
Les forces de l’occupation ont détruits des dizaines d’établissements depuis le début de l’année.
Des sources locales ont déclaré que les forces de l’occupation ont agressé plusieurs citoyens qui tentaient d’empêcher les  destructions ce qui a conduit à des affrontements entre les jeunes et les soldats de l’occupation. 

Report du procès des tueurs de l'enfant palestinien Abou Khudair

Un tribunal israélien a reporté, le mercredi 6/8, la date de l'audience du procès de trois colons juifs accusés d'avoir tué le garçon palestinien Mohamed Abou Khoudair (16 ans), il y a environ un mois et demi.
Selon le procureur général israélien, les accusés sont trois jeunes juifs des colonies de "Adam" et "Beit Shemesh" et la ville occupée de Jérusalem et qu'ils ont été amenés dans la salle d'audience sans restreindre leurs maisons et les pieds, comme l'occupation le fait avec les prisonniers palestiniens.
Les dizaines de citoyens palestiniens ont manifesté depuis le matin mercredi 6/8 dans la ville occupée de Jérusalem avec la famille du martyr Abou Khudair et des solidaires avec eux devant le tribunal israéliens, brandissant des pancartes montrant que Mohamed est le victime du racisme et appelant à punir les auteurs.
De son côté, le père de l'adolescent Abou Khudair a déclaré aux journalistes devant le tribunal qu'il n'espère pas que le tribunal prendra le droit de son fils.

Un soldat blessé à Hébron et l’occupant livre une vague d’incursion et d’interpellation

Un soldat sioniste a été blessé mercredi 6/8, il a été retrouvé gisant dans son sang près le Beyt Aynoun à l’est d’Hébron au sud de la Cisjordanie. L’occupation a expliqué qu’il a été blessé lors d’entrainement militaire.
Des sources locales ont déclaré que d’imposantes forces de soldats de l’occupation sont arrivées sur les lieux et ont transporté le soldat à  l’hôpital. Malgré le fait qu’ils aient indiqué qu’il a été blessé lors d’entrainements, les forces ont quand même été déployées à Karoum Al Inab, dans les rues et les deux entrées de Beyt Aynoun et Saayr.
De nombreux citoyens ont découvert le soldat gisant dans son sang en même temps que l’arrivée des forces de l’occupation sur les lieux. Les circonstances de sa blessure et son ampleur sont inconnus.
Dans le même contexte, mercredi après-midi les forces de l’occupation ont lancé un assaut contre le quartier Abu Katyla à Hébron au sud de la Cisjordanie. Les forces se sont concentrées autour de la maison de Houssam Qawassma.
Des témoins ont assuré au CPI que plus de 4 véhicules militaires et civils, soupçonnés d’appartenir aux unités spéciales, se trouvaient près de la maison du détenu Houssam Qawassma. De même, les patrouilles qui ont attaqué le quartier Abu Katila ont parcourus plusieurs rues. [Les citoyens] craignaient que l’occupant détruise la maison du détenu.
Les forces de l’occupation ont publié dans les médias hébreux des informations et des accusations contre Qawasma et ont livré des détails concernant la prise d’otage des trois soldats et leur meurtre le 12 juillet dernier. Ils prétendent que Qawasma se tient derrière cette opération.
A Beyt Amr au nord d’Hébron, les forces de l’occupation ont interpelé deux citoyens aujourd’hui.
Des sources locales ont déclaré que des véhicules de l’occupation ont attaqué Beyt Zaata et Al Ayn au centre-ville de Beyt Amr. Les soldats ont lancé des assauts contre de nombreuses maisons, les ont perquisitionnés et sabotés avant d’interpelé Safwet Khalil et Ibrahim Zaaqiq. Ils ont été conduits vers des véhicules militaires puis vers une destination inconnue.
Les forces de l’occupation ont livré une vague d’arrestation le mois dernier à l’encontre des habitants de la ville et de multiples affrontements ont eu lieu en soutien de résistance. 

Malgré la trêve .. L'Occupant cible le personnel de la municipalité de Gaza

Les forces armées de l'occupant israélien ont ouvert le feu, le mercredi à midi 6/8, sur le personnel de la municipalité de Gaza à l'est de la ville de Gaza, où l'un des véhicules municipaux a été endommagées, en violation flagrante de la trêve humanitaire.
Il est à noter qu'une trêve humanitaire a commencé hier mardi pour 3 jours avec le consentement de l'occupation et la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza.
La municipalité a déclaré dans un communiqué que les forces armées occupantes stationnées à l'est de la ville de Gaza ont ouvert le feu le mercredi à midi, sur son personnel pendant leur visite au jardin de Qoba à l'est du quartier de Shojae'ya à l'est de la ville de Gaza, en touchant l'un des véhicules de la municipalité avec les balles.
La municipalité a déjà annoncé que l'agression israélienne a causé une massive destruction dans l'infrastructure de la ville de Gaza.
Elle a confirmé qu'il y a des dommages importantes dans le jardin de Qoba à l'est de la ville, les trottoirs et les rues dans le quartier de Shojae'ya, en plus de la destruction presque complète du réseau d'eau et les principales lignes de la ville, et aussi la grande destruction du réseau de drainage.
La municipalité a déclaré que les forces armées occupantes ont démoli lors de l'agression cinq camions pour le transport des déchets dans la région de Johr Dick au milieu de la Bande de Gaza.
L'agression sioniste ont détruit 9 puits d'eau, dont 7 puits dans l'est de la ville qui sont la source principale d'eau pour les habitants de l'est de la ville.