jeudi 2 juillet 2009

Palestine, le 1er Juillet 2009

Palestine - 01-07-2009

Par IMEMC
Le gouvernement israélien décide d'expulser des volontaires d’organisations humanitaires et remet de nouveaux ordres de démolition à des familles palestiniennes de Jérusalem.

Mercredi, les autorités israéliennes ont informé 7 familles du quartier de Silwan à Jérusalem-Est de leurs projets de démolir leurs maisons. Depuis que la municipalité de Jérusalem a annoncé en début de semaine qu’elle gèlerait 70% des ordres de démolition, il ne se passe pas un jour sans actes qui démontrent le contraire.

Hier, une maison sur le Mont des Oliviers, a été démolie. Avec les nouvelles d'aujourd'hui, on a de sérieux doutes que les autorités israéliennes se montrent à la hauteur de leurs promesses. Les Palestiniens de Jérusalem craignent que les autorités ne fassent ces promesses que pour diminuer la pression américaine sur Israël.


D’autre part, la Haute Cour de Justice israélienne a ordonné mercredi à l'armée israélienne d’imposer une peine plus lourde à l’officier qui a tiré surun civil palestinien ayant les yeux bandés et les mains menottées dans le dos en Cisjordanie.

La décision du tribunal est survenue suite à la présentation d’une pétition signée par des organisations israéliennes des droits de l'homme, BTselem, et Yesh Din, pour le compte de la victime Ashraf Abou Rahmeh, 27 ans.

La pétition déclarait que la décision du Procureur militaire d’inculper le soldat et le commandant pour conduite inconvenante, un délit qui ne figure pas sur le casier judiciaire, n’était pas du tout raisonnable et envoyait un message alarmant de manque de respect pour la vie humaine, jetant les bases pour l'avenir d'incidents de mauvais traitements.


En septembre dernier, Abou Rahmeh, du village de Bilin, où se déroule des manifestations hebdomadaires contre le mur israélien, avait été gravement blessé aux jambes et les soldats l’avaient laissé saigner longtemps avant d’autoriser une ambulance à l’évacuer vers un hôpital de la ville voisine de Ramallah, en Cisjordanie.

La victime participait à une manifestation pacifique dans le village voisin de Nilin. Le 17 avril 2009, Bassem, le frère d’Abou Rahmeh a été tué d’une grenade lacrymogène tirée par un soldat israélien lors d'une manifestation pacifique contre le mur àBilin.


Par ailleurs, les autorités israéliennes ont décidé mercredi d'expulser les 21 pacifistes qui ont été kidnappés par la marine israélienne alors qu’ils naviguaient en direction de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire et des fournitures médicales à la bande de Gaza assiégée. Les militants seront expulsés dans les prochains jours.

La police de l’immigration israélienne a transféré les militants à l'aéroport Ben Gourion pour les expulser hors du pays. Mardi après-midi, les forces navales israéliennes ont attaqué et monté à bord du bateau du Free Gaza Mouvement, l'Esprit d'Humanité, à 23 miles au large de la côte de Gaza, soit dans les eaux internationales, kidnappant 21 militants des droits de l'homme venant de 11 pays.

Traitement inhumain d’une prisonnière palestinienne

Naplouse - 01-07-2009


Par ISM
Somod, 23 ans, jeune palestinienne de Naplouse, a été récemment relâchée après avoir été incarcérée en Israël pendant quatre ans et demi. En dépit de son jeune âge, elle a été soumise à des menaces de viol, à l’isolement et aux refus d’accéder aux sanitaires. Elle a fait appel 18 fois avant d’être libérée.

Le traitement en prison

« Ils m’ont tabassée, j’ai été soumise à des techniques d’interrogatoire inhumaines. Ils m’ont menacé de faire de moi ‘une femme’ si je refusais de leur donner des informations. C’était horrible. On m’a envoyée dans beaucoup de centres d’interrogatoire différents, dans beaucoup de prisons.

La plupart du temps, ils ne me disaient même pas où j’étais, ni où j’allais. Ils ont essayé de me faire signer des déclarations avec lesquelles je n’étais pas d’accord, et ils m’ont frappée pour me faire parler. Mais j’avais le sentiment que leur donner des informations serait comme vendre ma maison, ma famille. Ça revenait à être une espionne. Alors, comme je continuais à refuser de parler, ils m’ont mise en cellule d’isolement, avec une lumière rouge, pendant deux jours. Ensuite, j’ai été envoyée à la prison Talmond où l’isolement a duré 7 jours,
» explique Somod.

« A Talmond, nous étions 11 femmes dans une cellule, avec seulement 8 lits, certaines d’entre nous devaient donc dormir par terre. Il n’y avait qu’une petite salle d’eau, pleine d’insectes, et même des souris. Il n’y avait pas de douche dans la salle d’eau, seulement des petits seaux d’eau, et très souvent, l’autorité carcérale coupait l’eau pendant que nous nous lavions. C’était très humiliant. J’ai été transférée dans différentes prisons, et dans certaines, ils nous réveillaient 7 fois par nuit « pour nous compter », disait la direction de la prison. Celle qui ne se levait pas immédiatement du lit et disait « oui, je suis ici » était transférée en cellule d’isolement, en punition. Il est arrivé qu’ils jettent des grenades lacrymogènes dans la pièce où nous dormions, ou de l’eau froide. »

Somod n’a même pas pu avoir le plaisir de rentrer chez elle avec sa famille. Le jour prévu de sa date de libération, la geôlière lui a dit qu’elle avait 6 mois supplémentaires de détention. Quand elle a demandé pourquoi, elle n’a eu aucune réponse. Pendant ce temps, ses parents ont attendu devant la prison pendant deux jours, et n’ont pu obtenir aucune explication sur le maintien en prison de leur fille. Quatre jours après la date fixée pour sa libération, Somod a été libérée, sans rien. Elle a trouvé dans la rue un homme qui lui a prêté son portable. Lorsqu’elle a pu parler au téléphone à son père, celui-ci n’en croyait pas ses oreilles.

Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

ISRAËL VEUT EMPÊCHER LES FOOTBALLEURS BRÉSILIENS DE JOUER EN PALESTINE


Publié le 1er-07-2009


Le gouvernement israélien a entrepris des manoeuvres pour empêcher les joueurs de football brésiliens de se rendre en Palestine occupée.

Le Corinthians de Sao Paulo, emmené par le célèbre Ronaldo, ainsi que le Flamingo de Rio de Janeiro, prévoient ainsi de jouer un match amical devant un public palestinien, dans le stade de Ramallah, indique mercredi le quotidien israélien Yedioth Aharonoth.

Mais ils n’envisagent pas de donner un spectacle analogue en Israël. « Les Brésiliens ont été clairs sur ce point : ils ne sont pas intéressés au fait de venir jouer en Israël, mais seulement dans les territoires de l’Autorité Palestinienne », écrit le journal.

L’ambassadeur d’Israël au Brésil, Giora Bachar, a émis une protestation officielle auprès des autorités brésiliennes. « C’est bien simple. Si les Brésiliens ne jouent pas aussi en Israël, nous considérerons cela comme un acte d’ostracisme », a déclaré ce misérable maître-chanteur.

Vendant la mèche, Giora Bachar a ajouté que l’idéal serait qu’il n’y ait qu’une seule exhibition des stars brésiliennes, « pour un public israélien et palestinien ». En clair, un spectacle donné en Israël, devant des Israéliens, puisque les Palestiniens de Cisjordanie sont interdits de circulation par la puissance occupante.

Espérons que les footballeurs brésiliens et leurs dirigeants sauront résister à la pression.

CAPJPO-EuroPalestine

La commission de l'initiative nationale pour le brisement du blocus imposé à Gaza appelle à une réaction arabe et internationale

01 Juil 2009

Beyrouth / La commission de l'initiative nationale pour le brisement du blocus imposé à Gaza a appelé aujourd'hui à une réaction arabe et internationale pour empêcher les sionistes de nuire au navire /L'esprit de l'humanité/, que les Israéliens se sont emparés au cours de son départ de Chypre vers les littoraux de Gaza, et qui regroupent des politiciens et des activistes juridiques des pays arabes et européens.


Dans un communiqué publié aujourd'hui à Beyrouth, la commission a réclamé de sanctionner l'entité sioniste qui viole les accords et la loi de la navigation internationale par ses actes continuels de piraterie et ses crimes de guerre.


Le communiqué souligne que la commission étudie avec des organismes juridiques spécialisés la possibilité de juger l'entité sioniste devant les cours internationales pour ses actes de piraterie et ses crimes contre l'humanité.


La commission a indiqué, en outre, que la marine de l'entité sioniste avait détourné le navire /L'esprit de l'humanité/ vers le port occupé d'Ichdod, exactement comme ce qui c'est passé avec le navire / Les frères libanais/ au en avril dernier, que l'ennemie israélien confisque jusqu'à présent.


D'autre part, la campagne palestinienne internationale pour le brisement du blocus imposé à Gaza, a condamné cet acte israélien, et rejeté sur Israël la pleine responsabilité de la sécurité des passagers du navire.


Dans un communiqué rapporté par l'agence /La Palestine maintenant/, la campagne palestinienne a considéré cette opération de la piraterie comme partie du registre des crimes israéliens contre le peuple palestinien, précisant que cet acte n'est pas bizarre pour l'occupation israélienne qui viole tous les accords et les chartes internationales, tue les civils, en particulier les enfants et les femmes, cible les équipes médicaux et les institutions civiles, et empêche l'accès des navires solidaires à Gaza.


La campagne a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour libérer les passagers et l'équipe du navire, leur permettre de retourner à leurs foyers ou à la bande de Gaza et garantir leur sécurité.


A. Chatta / L.A.

sana.sy

Karen Abou Zaid met en garde contre les retombées du blocus israélien imposé à Gaza


01 Juil 2009

Damas/ Le commissaire général de l'UNERWA, Mme Karen Abou Zaid, a mis en garde contre les retombées catastrophiques de la poursuite du siège israélien injuste et ininterrompu imposé au peuple palestinien dans la bande de Gaza.


Citant Mme Abou Zaid, la chaîne satellitaire /al-Aqsa/ a souligné que les forces d'occupation israéliennes empêchent l'UNERWA et les organisations humanitaires d'assurer le soutien nécessaire aux familles palestiniennes sinistrées qui souffrent des répercussions de la dernière agression israélienne contre la bande de Gaza, et entravent la réhabilitation et la restauration des établissements détruits.


Mme Abou Zaid a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exerçant des pressions sur Israël pour respecter le droit international et les conventions humanitaires relatives aux droits des civils sous l'occupation.

N.S. / R.B.

sana.sy

Le Conseil des affaires pédagogiques des enfants palestiniens appelle la Communauté internationale à exercer des pressions sur Israël


01 Juil 2009

Amman / Les travaux de la 60e session des réunions du Conseil des affaires pédagogiques des enfants palestiniens ont pris fin aujourd'hui dans la capitale jordanienne, Amman.

Les participants à cette session ont appelé la Communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour mettre un terme aux entraves que ce dernier met, rendant difficile la protection nécessaire des écoles et des institutions éducatives.

Ils ont également appelé les pays arabes et les pays donateurs à augmenter leurs dons à l'UNRWA pour que celle-ci puisse assumer ses missions.

Par ailleurs, ils ont salué la résistance des Palestiniens aux agressions israéliennes et l'attachement des Syriens du Golan à leur identité arabe syrienne.

A signaler que la session sub-mentionnée, à laquelle ont participé la Palestine, le Liban, l'Egypte, le secrétariat général de la Ligue arabe, l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences, ainsi que l'Union des universités arabes, avait commencé ses travaux dimanche denier.

A.A. / R.B.

sana.sy

L’UNRWA appelle à nouveau à la levée du blocus de Ghaza


La responsable de l’agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), Karen Koning Abu Zayd, a appelé à nouveau hier, lors d’une conférence de presse à Vienne, à la levée du blocus de la bande de Ghaza en place depuis près de deux ans.



« Les gens ne peuvent pas vivre une vie normale. Les gens ont besoin d’ampoules électriques, de lessive. Les enfants ont besoin de nouvelles chaussures. Les chaussures ne sont pas autorisées. Il y a une liste de ce qui est autorisé et rien d’autre ne peut entrer », selon la situation actuellement à Ghaza décrite par Mme Koning Abu Zayd. Elle s’exprimait en marge de la signature d’un accord avec l’organisation de développement OFID, liée à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole Opep, et portant sur le financement de bourses d’études pour des étudiants palestiniens avec un montant de 1,2 million de dollars. Israël réclame la libération du soldat Gilad Shalit, enlevé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Ghaza par un commando palestinien, comme préalable à la levée du blocage de ce territoire palestinien dirigé par les radicaux du Hamas. Toutefois, les ravisseurs demandent d’abord la libération de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Concernant l’activité de l’Unrwa, présente depuis 60 ans sur le terrain, Mme Koning Abu Zayd a regretté de n’avoir « jamais pu obtenir tous les fonds demandés » pour « améliorer la qualité » des services rendus. « Nous avons toujours eu un trou de 100 millions de dollars », a précisé la responsable de l’Unrwa, qui s’est plainte à plusieurs reprises des difficultés financières de cette agence aidant plus de 4,6 millions réfugiés palestiniens au Proche-Orient.



Par A.F.P.

"Ingérence intolérable" dans les affaires d’Israël

mercredi 1er juillet 2009 - 09h:34

Serge Dumont



Nicolas Sarkozy a suggéré au premier ministre Benyamin Netanyahou lors de son passage à Paris la semaine dernière de se débarrasser de son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman

« Une ingérence intolérable dans nos affaires intérieures. » L’entourage du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman (extrême droite), la plupart des députés de la Knesset et l’ensemble des éditorialistes de l’Etat hébreu réagissent vertement aux propos tenus jeudi dernier par Nicolas Sarkozy qui recevait Benyamin Netanyahou pour un entretien à l’Elysée. Une rencontre dont le contenu était censé rester confidentiel. Or, des fuites se sont produites et l’on sait désormais que le président français, qui tutoie le premier ministre israélien de longue date, a notamment conseillé à son interlocuteur de se débarrasser de Lieberman pour faire alliance avec la cheffe de l’opposition Tzipi Livni (du parti centriste Kadima) afin de faire progresser le processus de paix avec les Palestiniens.

Le compte rendu de cette discussion soulève une tempête d’autant plus violente qu’au cours de l’échange le président français a comparé Avigdor Lieberman à Jean-Marie Le Pen. Les propos étaient tellement délicats que Benyamin Netanyahou a ensuite expressément demandé à l’ambassadeur de l’Etat hébreu, Dany Shek, présent à l’Elysée, de ne pas rapporter à son patron la teneur de ce qui venait d’être dit devant lui.

Origine des fuites ?

Au-delà de la polémique sur « l’ingérence française », les commentateurs, tel l’ancien ambassadeur d’Israël en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg Avi Primor, estiment que « Nicolas Sarkozy a dit tout haut ce que les Européens pensent tout bas ». « Etant donné ses positions extrémistes, Avigdor Lieberman ne jouit d’aucun crédit sur la scène internationale. Il n’aide donc pas Israël à redorer son image à l’étranger et il est bien que cela soit dit », enchaîne de son côté le chroniqueur de la radio publique Yaron Dekel.

Mais les chroniqueurs s’interrogent également sur l’origine des fuites et ils s’accordent pour affirmer qu’elles ne viennent pas de l’Elysée. Nombre d’entre eux estiment au contraire que la publication des propos de Nicolas Sarkozy a été facilitée par l’entourage de Benyamin Netanyahou. Parce que ce dernier rêve de se débarrasser de Lieberman et que cet incident diplomatique lui permet de préparer le terrain à la conclusion d’une alliance avec les modérés de Kadima. La presse locale a récemment révélé que de discrets contacts entre des représentants du Likoud (le parti de Benyamin Netanyahou) et Kadima se sont poursuivis depuis les élections du 10 février dernier. Un rencontre entre le premier ministre de l’Etat hébreu et la cheffe de file de l’opposition à la Knesset est également prévue en juillet.

1er juillet 2009 - Le Temps

Le Christ et l’occupation

mercredi 1er juillet 2009 - 09h:01

Mohamed Salmawy - Al Ahram/hebdo



(JPG)Je suis revenu en arrière plus de 2000 ans, alors que je me trouvais à l’endroit où saint Jean-Baptiste avait baptisé le Christ dans les eaux sacrées du Jourdain. Au cours d’une récente visite en Jordanie, je me suis dirigé vers la région de la mer Morte pour voir ce qui restait de ce fleuve évoqué dans la Bible.

Jean-baptiste a baptisé Jésus, dont le Ciel avait fait don, avec les eaux limpides du Jourdain. En effet, Jésus avait pour mission de changer la face de la terre, après quoi son âme devrait remonter à nouveau au ciel alors qu’il avait à peine dépassé la trentaine.

Dans une précédente visite, qui remonte à plus de 15 ans, j’avais vu les eaux du fleuve qui s’étaient rétractées parce qu’on les pompait de manière régulière vers Israël pour finir par devenir un petit lac semblable aux ramifications de fleuves.

Au cours de cette visite, j’ai remarqué que le lac s’était rétréci davantage, entraînant une baisse du niveau de l’eau. L’espace entre ses deux rives s’était rétréci à tel point que l’on ne voyait plus le fleuve, sauf si l’on regardait en dessous du niveau de la terre.

Cependant, si l’on lève le regard vers le haut en direction de l’autre rive du fleuve, on aperçoit le drapeau israélien brandissant avec défi et insolence au-dessus d’un point de passage militaire, pour nous rappeler que l’occupation abjecte a dépassé plus de 60 ans, âge de la retraite pour les êtres humains. Une occupation qui peut vraisemblablement perdurer si personne ne tente de lever ce lourd fardeau qui pèse sur cette terre bienveillante.

Je me suis détourné de cette scène sinistre vers le bord du fleuve pour voir ses eaux couler dans son cours historique. Mais je n’ai trouvé que des eaux stagnantes. Comme si le pouls de ses petites vagues successives s’était arrêté tristement à cause de ce qui lui est advenu ou, plus probablement, de ce qui est advenu à l’homme arabe qui habite voilà plus de 60 ans sur ses deux rives est et ouest.

A l’instant même où je suis parvenu au point le plus proche de la rive d’eau stagnante, mon portable a sonné et j’y ai trouvé un message de salutation du réseau auquel je venais d’être connecté, me disant en toute insolence : « Bienvenue à Israël ... Le réseau de communication israélien vous souhaite la bienvenue, vous pouvez faire vos appels comme à votre habitude, mais le tarif international y sera appliqué ! ».

J’ai rapidement fait marche-arrière de l’endroit où je me tenais debout et j’ai fermé le portable que j’ai failli jeter dans ce qui restait des eaux du fleuve. La scène du point de passage militaire sur lequel était brandi le drapeau israélien était suffisante pour susciter mon indignation et je n’avais pas besoin de recevoir de message sur mon portable pour me dire que je me trouvais en Israël.

Un ami originaire du pays a remarqué l’effroi qui se dessinait sur mon visage et m’en a demandé la raison. Je lui ai dit : C’est un message qui a fait fausse route. Il ne m’était certainement pas envoyé. Et lorsque je lui ai lu le contenu, il m’a dit : « C’est normal. Ne savez-vous pas que l’expansion colonialiste est le moteur n°1 des Israéliens ? ».

J’ai rétorqué : Mais je suis ici debout sur une terre arabe et non pas israélienne ...

- Et la Cisjordanie qui est devant nous où se trouve le drapeau israélien est une terre arabe également. Que devient-elle maintenant ? Israël l’a engloutie dans son expansion illimitée, comme il avait englouti l’eau de ce triste fleuve. Vous avez reçu ce message parce que vous vous êtes un peu approché de la rive du fleuve, ce qui a amené l’occupation israélienne à entrer en contact avec vous car elle considère cette parcelle de terre comme sa propriété.

- Eloignons-nous donc de ce lieu qui ne fait que susciter nos afflictions. L’eau qui coule entre les deux rives a disparu à tel point qu’elle nous est quasiment invisible. Le Jourdain, lié à une longue histoire, n’a plus d’existence aujourd’hui. Cette Terre Sainte, qui a pris dans son étreinte la plus importante opération de purification dans l’histoire de l’humanité, est devenue dans notre époque actuelle un symbole d’occupation, de spoliation de l’eau, de violation de l’Histoire et de défiguration des aspects géographiques qui ont duré des centaines d’années.

(JPG)J’ai donné le dos à cette scène mélancolique et me suis dirigé vers l’emplacement de l’église Saint-Jean édifiée à l’endroit où le Christ a été baptisé dans les eaux du Jourdain.

J’avais lu certains écrits rédigés par des saints sur ce lieu, considéré comme l’un des plus sacrés de l’histoire chrétienne. Je me suis rappelé ce qu’a écrit Théodose en 530 après J.-C. disant qu’ « à 5 miles loin du nord de la mer Morte, dans ce lieu où le Christ a été baptisé, il y a une colonne sur laquelle est fixée une croix en métal. Il y a également l’église Saint-Jean, édifiée par l’empereur Anastase.

C’est une église édifiée au-dessus de larges chambres pour être à l’abri de la crue du Jourdain ».

Saint Antonin de Piacenza a écrit en 570 après J.-C. : « Sur la rive du Jourdain où le Christ a été baptisé, au bord de l’eau, il y a des marches menant au cours du fleuve ».

Quant au Français Arculfus, il a écrit en 670 après J.-C. décrivant ce lieu : « Sur la rive du fleuve, il y a une petite église carrée édifiée au-dessus de 4 coupoles en pierre pour que l’eau du fleuve coule en dessous ».

L’ami m’a amené au lieu où se trouve l’église Saint-Jean dans laquelle les gens du Ve au XIIe siècles priaient. C’est-à-dire à l’époque de l’islam. Cette église a été découverte récemment dans ce lieu qui s’est transformé en forêt après l’occupation de la Cisjordanie et l’entrée des forces militaires, peu soucieuses de son histoire ancienne. Elle a été le lieu où s’est déroulée l’une des scènes les plus sacrées du christianisme. Un lieu qui est resté la destination de l’humanité entière, dans lequel les gens s’y purifiaient jusqu’au temps de l’occupation.

Je me suis arrêté longtemps devant la mosaïque représentant la carte géographique des territoires sacrés autour du cours du fleuve, probablement dans le même endroit où nous nous trouvions. De l’autre côté du fleuve, il y avait les vestiges de l’église. Cette carte était ornée de motifs de certains animaux que l’on retrouve dans les champs des alentours. Il y a également le symbole du poisson, autre expression du baptême. Comme le poisson qui ne peut vivre en dehors de l’eau, le chrétien croyant ne peut pas vivre sans les eaux du baptême et c’est le sens de cette interprétation.

La carte comprend également un motif représentant une belle gazelle pourchassée par un lion. C’était Hérode, le tyrannique roi des juifs, qui pourchassait saint Jean-Baptiste.

Quant aux poissons, ils étaient sur le point de disparaître dans ce lieu où l’eau n’existe quasiment plus. Les forces du mal, elles, existent toujours dans notre monde pourchassant le bien, le vrai et le beau. La preuve de cela n’étant autre que ce lieu, et ce qui en est advenu depuis que sa pure histoire ancienne a été profanée par les militaires de l’occupation.

All-Ahram/hebdo - Semaine du 1 au 7 juillet 2009, numéro 773 (Opinion)

Israël Magazine boycotté au Maroc

mercredi 1er juillet 2009 - 19h:24

Israël Magazine



(JPG)

Après avoir essuyé quelques refus de pays comme le Liban ou la Suisse, qui s’abritait elle sur de spécieux arguments de rentabilité, Israël Magazine avait reçu l’aval de la Sochpress et de son représentant au Maroc et de la NMPP pour diffuser le magazine au Maroc. La diffusion du magazine a été interrompue et tous les exemplaires ont été retirés de la vente. Voici la nouvelle de l’AFP qui nous est parvenue :

Israël Magazine boycotté au Maroc

Le ministère marocain de la Communication a ordonné vendredi le retrait "immédiat" du marché national du mensuel "Israël Magazine", dont la distribution était assurée pour la première fois par une société marocaine, a-t-on appris lundi de source officielle à Rabat. "Le ministère de la Communication a ordonné ce retrait après avoir été informé qu’une société de distribution marocaine, la Sochepress, assurait de façon illégale (ce qui est faux NDLR d’Israël magazine) l’importation ainsi que la commercialisation de cette publication", a déclaré à l’AFP une source proche de ce ministère. "D’habitude, la commercialisation d’une publication étrangère doit être préalablement soumise pour avis et accord au ministère de la Communication, choses qui n’ont pas été faites par la société de distribution", a ajouté cette source. "La société Sochepress a failli à ses engagements. Elle est pleinement responsable de ses actes et nous avons d’ailleurs convoqué au ministère ses dirigeants pour qu’ils s’expliquent sur cette affaire", a encore indiqué cette même source.

L’AFP a vainement tenté de joindre le directeur général de la Sochepress, le Français Thierry Sabouret.

Le week-end dernier, le quotidien arabophone Al Massae a révélé la présence et la vente dans les kiosques du numéro 101 du magazine israélien, daté de juillet 2009 et au prix de 25 dirhams (2,3 euros).

30 juin 2009 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.israelmagazine.co.il/isr...

Allez donc à Ghaza De Téhéran à Ghaza

mercredi 1er juillet 2009 - 08h:40

Aissa Hirèche K. Selim/Le Quotidien d’Oran



Parce que les droits de l’homme sont indivisibles, universels et indifférents aux races, aux rites, aux endroits, aux religions... il est déplacé qu’on justifie la campagne médiatique qui se focalise sur l’Iran par les droits de l’homme alors que, à Ghaza, on se tait, on ne dit rien sur ce que font les Israéliens et... certains Arabes.

Allez donc à Ghaza

par Aissa Hirèche

Tout est là pour montrer et même exagérer ce qui se passe en Iran. Rien ne doit être loupé. Les manifestants, les cris, les flammes, les motos brûlées, les édifices saccagés, les heurts entre manifestants et policiers... bref, tous les ingrédients à une bonne mise en scène à l’américaine sont là. Que veulent-ils par là ?

S’ils veulent simplement informer, cette information a dépassé toutes les normes. Elle est devenue, comme nous en ont habitués certains médias, une guerre plus qu’une information et rien, absolument rien, ne justifie pourquoi des chaînes en font leur info préférée, du matin au... matin.

S’ils veulent s’inscrire en défenseur des démocraties (il faut utiliser le pluriel pour bien marquer la différence qui n’a jamais aussi fortement existé), et comme l’ont si bien signalé d’autres, il fallait faire la même chose lorsque la démocratie fut piétinée à Nouakchott. Il fallait crier au scandale, oeuvrer pour un blocus, militer pour sauvegarder les restes d’une démocratie en panne parce que, et c’est ce qu’ignorent ou font semblant d’ignorer les Occidentaux, à chaque fois qu’une démocratie est violée ou violentée quelque part dans le monde, c’est leur propre régime, leur manière de voir, leurs idéaux, leurs repères qui sont frappés. Il ne fallait surtout pas se taire au moment du putsch de Mauritanie pour venir aujourd’hui faire la pleureuse au chevet de la démocratie.

S’ils veulent manifester leur soutien aux droits de l’homme à Téhéran, disons simplement que ce qui se passe à Téhéran ne veut rien dire sur ce plan-là. Du moins pas devant ce qu’est en train de vivre le peuple palestinien à Ghaza où les aides humanitaires n’entrent que selon le bon vouloir des bourreaux israéliens. Ni ciment, ni bois, ni autres matériaux de construction ne sont tolérés aux passages qui demeurent fermés à une longue liste de produits si nécessaires pourtant. De quels droits de l’homme peut-on parler à Téhéran lorsqu’on tourne le dos à Ghaza ?

Parce que les droits de l’homme sont indivisibles, universels et indifférents aux races, aux rites, aux endroits, aux religions... il est déplacé qu’on justifie la campagne médiatique qui se focalise sur l’Iran par les droits de l’homme alors que, à Ghaza, on se tait, on ne dit rien sur ce que font les Israéliens et... certains Arabes.

Que Ahmadinejad remporte les présidentielles ou quelqu’un d’autre, cela ne peut être ni un problème de démocratie, ni un problème de droits de l’homme. C’est tout juste une information à donner avant de repartir pour... Ghaza où des innocents continuent de souffrir du silence de la communauté internationale plus que des Israéliens eux-mêmes.

Analyse

Obama et les illusions des Arabes

mercredi 1er juillet 2009 - 09h:10

Mostapha Sami



Les Arabes se font de grandes illusions en pensant que Barack Obama est capable de faire des miracles et de changer la direction de la politique américaine...

(JPG)Tout ce qui vient, autant du côté américain que du côté israélien concernant le désastre palestinien, ne prête pas à l’optimisme. Les Arabes se font de grandes illusions en pensant que Barack Obama est capable de faire des miracles et de changer la direction de la politique américaine, et en pensant que la voie menant à l’instauration de l’Etat palestinien est maintenant pavée de roses.

C’est ainsi que le magicien Obama va recourir à ses talents pour faire pression sur Israël en ce qui concerne la construction des colonies, et le gouvernement d’extrême droite dirigé par Netanyahu va réagir positivement et annoncer son approbation de créer l’Etat palestinien. Or, la vérité est qu’Israël a planté de nouvelles mines sur la voie de la paix, et Washington n’est pas du tout prêt à éliminer les mines israéliennes et à purifier les terres arabes. Le président américain, malgré ses bonnes intentions et bien qu’il croie au droit des Palestiniens à créer leur Etat, n’est pas capable d’imposer à Israël sa vision, alors que les relations entre les deux pays sont très solides.

De plus, la faiblesse arabe et la division palestinienne ont encouragé Israël à aller de plus en plus loin dans ses comportements racistes et dans la liquidation des Palestiniens. La guerre déclenchée l’hiver dernier contre la bande de Gaza prouve à quel point les Israéliens ne prennent nullement en considération ni la réaction des Arabes ni le droit international. Et les menaces arabes d’interrompre les négociations de paix sont la dernière chose qui peut préoccuper Israël.

Aujourd’hui, le gouvernement de Netanyahu défie l’Administration américaine. Et Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères, a annoncé il y a quelques jours son refus de geler la construction des colonies sur les territoires arabes occupés.

D’un autre côté, les rapports de l’Onu et d’autres organisations internationales ont approuvé les déclarations faites par l’ex-président américain Carter, selon lesquelles la ville de Gaza sous blocus israélien s’est transformée en pire camp de concentration et que les Palestiniens sont exposés à la mort de faim et de soif.

Cela alors qu’Israël n’a pas entrepris un seul pas pour alléger le blocus, et les Américains qui appellent les Palestiniens à faire plus de concessions n’ont annoncé aucune procédure ou sanction contre Israël s’il continue à imposer le blocus sur Gaza.

Quelques heures avant le discours adressé par Obama aux musulmans, le 4 juin dernier au Caire, celui-ci a déclaré aux journalistes qui l’accompagnaient que le dialogue américano-palestinien nécessitait une certaine honnêteté et que pour être un ami fidèle il fallait être honnête.

Il semble qu’Obama n’a pas bien lu l’histoire du conflit palestino-israélien, sinon il aurait su que les dirigeants d’Israël n’ont jamais été honnêtes dans leurs relations avec les Arabes depuis la naissance d’Israël et jusqu’aujourd’hui.

Al-Ahram/hebdo - Semaine du 1 au 7 juillet 2009, numéro 773 (Opinion)

Les sales besognes du duo Fayad-Dayton : liquider la Résistance et le Fatah aussi

mercredi 1er juillet 2009 - 09h:47

Leila Mazboudi - Al-Manar



l’objectif ne se limite pas à réprimer les factions de la résistance palestiniennes du Hamas et du Jihad, mais aussi d’extirper les éléments fathaouis dans les rouages de l’Autorité palestinienne, aussi bien sécuritaires que civils.

Le Premier ministre palestinien désigné au gouvernement de Ramallah, Salam Fayyad semble n’en faire qu’à sa tête, ou plutôt qu’à celle du général américain Keith Dayton, désigné par l’ancienne administration américaine, puis maintenu par la nouvelle, au poste de "coordinateur américain pour la sécurité dans les territoires palestiniens".

Depuis l’arrivée de ce dernier, Fayyad suit à la lettre ses directives, élaborées dans le respect des conditions israéliennes qui ont toujours le dessus sur les droits palestiniens.

Selon le chroniqueur palestinien au quotidien qatari, Mounir Chafik, l’autorité pl’objectif ne se limite pas à réprimer les factions de la résistance palestiniennes du Hamas et du Jihad, mais aussi d’extirper les éléments fathaouis dans les rouages de l’Autorité palestinienne, aussi bien sécuritaires que civils.

C’est ainsi que Keith a pu former, entraîner et armer une force para militaire dépendante du chef de l’autorité palestinien Mahmoud Abbas, formée de 900 hommes, baptisée Bader, avec pour but de remplacer les différentes forces de sécurité palestiniennes, relevant du Fatah fondé par le leader palestinien défunt, Yasser Arafat. Ayant participé activement à la seconde Intifada, contre l’ennemi israélien, la décision avait été prise de les mettre au pas.

Justement, le duel Keith-Dayton a mis à la retraite 7.000 fathaouis pour en recruter de nouveaux, leur inculquant une toute nouvelle idéologie hostile à la résistance, et qui a pour mission d’exécuter les sales besognes des soldats israéliens de l’occupation en Cisjordanie : liquider les cellules de la résistance du Hamas et du Jihad, et celle du du Fatah. Ce qu’elles se sont attelées à faire en un an et demi, n’épargnant même pas les associations de bienfaisance, éducatives et sanitaires.

Citant des propos de Dayton, lors de son intervention à l’Institut de Washington, en mai 2009, et selon lesquelles "la performance de la force Bader a stupéfié les Israéliens" Chafik conclut que c’est grâce à cette force palestinienne que les troupes israéliennes stationnées en Cisjordanie, ont pu se rendre vers la bande de Gaza, pour y mener la guerre en décembre-janvier dernier.

Chafik s’est aussi arrêté sur le dernier discours de Fayyad, prononcé à l’université de Jérusalem, dans la localité d’Aboudiss, le 21 juin dernier dans lequel il a déclaré vouloir "créer les institutions d’un Etat indépendant en deux ans, ..., basé sur un pouvoir mature...".

Il s’attend à un processus similaire à celui réalisé sur les forces de sécurité : un départ en douceur, des fonctionnaires restants du Fatah. Pour les substituer par "des éléments fidèles à Fayyad et au duo Dayton-Mitchell", selon Chafic.

Mais ce qui inquiète le plus ce penseur palestinien, dans le discours de Fayyad, ce sont trois mots en particulier qui auraient pu passer inaperçus : "Nous nous rencontrons à Jérusalem" avait-il lancé. Sachant qu’il prononçait ses propos à Aboudiss, une localité se trouvant aux confins de la ville sainte occupée, et que les Israéliens s’obstinent à vouloir imposer comme capitale de "l’Etat" palestinien.

Fayyad serait en passe d’accepter ce que le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat avait violemment refusé, à camp David, en l’an 2000 : abandonner Al-Quds.

Vraisemblablement, il ne peut le faire sans le feu vert de son désignateur Mahmoud Abbas. Fait marquant : ce dernier fait croire dans ses discours publics aux Palestiniens tout à fait le contraire.

Distribution de rôle oblige : l’un crée les faits accomplis, l’autre divertit le peuple palestinien.

30 juin 2009 - Al-Manar

Rapport accablant d’Amnesty sur l’offensive israélienne


02/07/2009


Amnesty International a publié hier un rapport accablant sur l'offensive israélienne à Gaza menée en décembre-janvier, accusant à la fois Israël et le Hamas d'avoir « violé les lois humanitaires internationales » en s'attaquant à des civils. Amnesty, qui a son siège à Londres, demande à la communauté internationale de « soutenir sans réserve la mission » du Conseil des droits de l'homme de l'ONU chargée d'enquêter sur l'opération, mission qu'Israël boycotte. Dans ce rapport de 117 pages, qui constitue la première étude approfondie sur cette guerre, elle renouvelle son appel à un embargo « total et immédiat » sur les armes à destination aussi bien d'Israël que du Hamas et des autres groupes armés palestiniens. Amnesty demande en outre aux différents États de par le monde d'engager des poursuites judiciaires pour « crimes de guerre » et « d'arrêter leurs auteurs suspectés ». D'autre part, la responsable de l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), Karen Koning AbuZayd, a appelé de nouveau hier à la levée du blocus de la bande de Gaza, en place depuis près de deux ans.
L'orient le jour

Abbas regrette l’absence d’accord entre le Fateh et le Hamas



02/07/2009


Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a regretté hier que le Fateh et le Hamas ne soient pas parvenus à conclure un accord de réconciliation au terme de leur sixième round de dialogue, selon un communiqué de son bureau, diffusé au lendemain de l'annonce que les deux mouvements rivaux allaient se retrouver le 25 juillet dans la capitale égyptienne pour un nouveau round de discussions. Dans le même temps, M. Abbas a appelé tous les « groupes palestiniens à mettre en avant l'intérêt national palestinien et à bannir les considérations partisanes » qui nuisent, selon lui, aux intérêts des Palestiniens. Le Fateh et le Hamas ont achevé mardi leur sixième session de négociations entamées dimanche sous le parrainage de l'Égypte, qui avait fixé la date du 7 juillet pour la signature d'un accord de réconciliation au Caire.
L'orient le jour

À Gaza sous blocus, les plages polluées offrent une rare distraction


02/07/2009

Bravant les avertissements des autorités contre la pollution causée par les eaux usées qui se déversent sur la côte de Gaza, les habitants du territoire ne se privent pas du seul plaisir qui leur reste en ces temps de blocus drastique imposé par Israël, au risque d’attraper des maladies parfois mortelles.                                               Mohammad Abed/AFP
Bravant les avertissements des autorités contre la pollution causée par les eaux usées qui se déversent sur la côte de Gaza, les habitants du territoire ne se privent pas du seul plaisir qui leur reste en ces temps de blocus drastique imposé par Israël, au risque d’attraper des maladies parfois mortelles. Mohammad Abed/AFP
REPORTAGE Quelque 60 000 mètres cubes d'eaux usées se déversent chaque jour dans la mer, même le sable est infecté.


Chaque fois qu'il se baigne dans la mer, Mahmoud Diab a la peau qui le démange. Mais cela ne l'empêche pas de revenir, bravant les avertissements des autorités contre la pollution causée par les eaux usées qui se déversent sur la côte de Gaza.
C'est que la plage, même polluée, est l'une des rares distractions dans une bande de Gaza pauvre et coupée du reste du monde par un blocus imposé par Israël en guise de sanction contre le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir. Ni les ruisseaux d'eaux usées qui coulent sur la plage, ni les mises en garde lancées par les services environnementaux de l'administration du Hamas n'ont dissuadé la population d'éviter les zones les plus polluées du rivage.

« Je vois les eaux d'égout, mais la mer se renouvelle. Que puis-je faire de toute façon ? Le blocus nous a privés de divertissements et de voyages », confie Mahmoud Diab, en sortant avec un groupe d'amis d'une baignade dans le petit port de pêche de Gaza. L'endroit figure justement parmi les sept zones les plus polluées de la côte signalées par les autorités, mais Mahmoud et ses compagnons n'en ont cure. « Ça me démange et mon oreille s'enflamme chaque fois que je me baigne, mais cela ne va pas nous empêcher de venir nager ici pour nous amuser », confie encore Mahmoud. Assis sur un rocher près du port, le pêcheur Ismaïl Rahmi convient que la « mer est très polluée ». « La couleur de l'eau est plus opaque, mais nous sommes obligés d'entrer dans l'eau car c'est notre gagne-pain », explique-t-il.
Selon Mounzer Chiblaq, directeur de l'Autorité de l'eau à Gaza, « 20 000 mètres cubes d'eaux usées se déversent chaque jour dans la mer de Gaza sans le moindre traitement ». « Même le sable de la plage est pollué », affirme-t-il. « En outre, 40 000 mètres cubes d'eaux usées qui sont partiellement traitées dans des conditions non conformes aux normes internationales pour les zones de baignade et de pêche se jettent aussi dans la mer », ajoute-il. « Le problème est d'autant plus grave que les zones polluées sont concentrées dans la région de Gaza-ville, où la densité démographique est la plus élevée », poursuit-il. Selon lui, les services écologiques ne peuvent remédier à ce problème en raison « du blocus israélien qui empêche l'entrée des pièces de rechange nécessaires pour la réparation du système de traitement des eaux usées ».
Mahmoud Daher, un représentant à Gaza de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estime que la baignade dans les zones polluées « peut causer des maladies de peau, des inflammations aux yeux et aux oreilles ainsi que des troubles digestifs ». « Il faut sensibiliser la population à ces risques pour que les gens fassent plus attention, mais sans provoquer de panique », conseille-t-il. Le médecin Joumaa Saqaa est plus alarmiste. Il met en garde contre la propagation « de maladies graves qui peuvent causer des décès, telles que la méningite qui peut se transmettre dans les eaux polluées ».
Sur la plage du camp de réfugiés de Chati, Manal, 10 ans, sort de l'eau, les yeux rougis, pour jouer au ballon avec d'autres gamines sur le sable. « Ce n'est pas grave si la mer est polluée ou si on tombe malade. Les examens sont finis et nous voulons nous amuser comme les autres enfants », dit-elle. Portant voile et robe longue, un groupe de femmes, dont la mère de Manal, Oum Mohammad, surveillent les enfants. « Je leur ai promis de les emmener à la mer après les examens. J'espère qu'ils ne vont pas tomber malades », dit la mère, pas particulièrement préoccupée par la pollution.

Des Arabes israéliens jugés pour le lynchage d’un soldat meurtrier


02/07/2009


Le procès de sept Arabes israéliens, accusés d'avoir lynché un soldat israélien auteur d'une tuerie qui a coûté la vie à quatre des leurs en 2005, s'est ouvert hier sur fond de protestations arabes. Les sept hommes ont comparu devant le tribunal de district de Haïfa, dans le nord d'Israël. Le ministère public fait valoir que la foule avait lynché Eden Natan Zada alors qu'il avait déjà été maîtrisé et arrêté par la police. M. Zada, activiste d'extrême droite, entendait par son acte protester contre le retrait israélien - alors en cours - de la bande de Gaza. Cinq autres Arabes inculpés dans le cadre de la même affaire doivent être jugés à une date ultérieure pour « agressions » contre les forces de l'ordre et pour avoir entravé leur travail. Des dizaines d'Arabes israéliens ont manifesté hier devant le tribunal. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire notamment : « Arrêtez la discrimination contre les Arabes ». Parmi les manifestants figuraient le député arabe israélien Mohammad Barakeh et le chef du Mouvement islamique en Israël, cheikh Raëd Salah. « Une nouvelle fois ils transforment la victime en accusé, nous n'acceptons pas cette équation », a déclaré M. Barakeh. « L'establishment israélien doit avoir honte et classer tous ces dossiers. Il est impensable qu'on puisse transformer la victime en accusé », a renchéri cheikh Salah. Les responsables arabes israéliens font valoir que l'État hébreu n'a jamais poursuivi des Israéliens juifs qui avaient tué des Palestiniens auteurs d'attaques anti-israéliennes après qu'ils eurent été neutralisés. En 2006, la Cour suprême d'Israël avait dénoncé la « discrimination » dont est victime la minorité arabe. Cette même Cour a ordonné hier d'aggraver l'acte d'inculpation contre un officier et un soldat qui, sur ordre, avait tiré à bout portant une balle caoutchoutée sur un Palestinien menotté et les yeux bandés. Les juges de la Cour suprême ont estimé que l'inculpation pour « conduite inappropriée », passible uniquement de sanction administrative, ne correspondait pas à la gravité des faits retenus.
L'orient le jour

Barak : La priorité, c’est la paix régionale, pas les colonies


02/07/2009

PROCHE-ORIENT Le ministre israélien de la Défense relativise les divergences de vue avec Washington.

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a estimé hier que la normalisation des relations d'Israël avec les pays arabes, dans le cadre d'un accord de paix régional, était plus importante que le débat sur la question du gel des expansions de colonies en Cisjordanie.
Au lendemain de sa visite à New York où il a rencontré l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, Ehud Barak a tenu à minimiser les divergences de vue avec les États-Unis sur la question des colonies juives. « Je pense que nous nous approchons (...) d'une compréhension commune avec les États-Unis selon laquelle l'aspect principal, qui permettra de faire aboutir les efforts (de paix), réside dans l'obtention d'un accord régional plus large », a déclaré M. Barak à Radio Israël. Dans un communiqué commun publié à l'issue de leur entretien, Ehud Barak et George Mitchell ont déclaré avoir notamment discuté des efforts à fournir en vue d'une normalisation des relations entre Israël et les pays arabes. « Il est clair que si une initiative débute pour un accord régional exhaustif qui inclut d'autres pays arabes (...) la question des colonies, sans cesser d'être importante, sera remise à sa juste valeur », a ajouté M. Barak sur Radio Israël. « En ce qui concerne les colonies, Israël évalue ce qu'il faut faire », a-t-il ajouté, précisant qu'il était opposé à un gel permanent des constructions dans les enclaves importantes que l'État hébreu envisage de conserver dans le cadre d'un futur accord avec les Palestiniens. « Vous pouvez retenir votre respiration sous l'eau pendant deux minutes, mais vous ne pouvez pas rester sous l'eau éternellement », a-t-il dit pour justifier les constructions répondant à « l'expansion naturelle » de la population israélienne.

Ehud Barak a dit attendre des États-Unis une approche pragmatique de la question. « Pensez-vous que quelqu'un aux États-Unis pense que l'on peut stopper les naissances ou empêcher la construction d'écoles maternelles ? » a-t-il dit, ajoutant : « En fin de compte, les Américains sont des gens sérieux et responsables (...). Je ne pense pas que nous étions dans une impasse et que nous le soyons aujourd'hui. » Il a également estimé qu'Israël et les États-Unis s'étaient rapprochés d'un accord sur cette question, tout en écartant un gel total de la colonisation réclamé par Washington.
Selon M. Barak, la rencontre a permis de préparer le terrain à une rencontre entre M. Mitchell et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui porterait sur un règlement de paix sans se focaliser sur la question de la colonisation. Cette rencontre, annulée alors qu'elle devait se tenir à Paris le 25 juin, pourrait se dérouler dans deux semaines, selon la radio publique.
La « feuille de route » pour le Proche-Orient, le plan de paix international resté lettre morte, prévoit un gel de la colonisation dans les territoires occupés pendant la durée des négociations.
L'orient le jour

Pour Israël, le gel des colonies attendra


publié le mercredi 1er juillet 2009

Christophe Ayad et AFP
Barak à New-York essaie de "vendre" la colonisation israélienne de la Palestine à Mitchell. Voir Libération et l’AFP :

A la veille de la visite d’Ehoud Barak aux Etats-Unis, le message est on ne peut plus clair : le gouvernement israélien a approuvé, hier, la construction de 50 logements à Adam, une colonie juive de Cisjordanie, au nord de Jérusalem. Une décision qui contredit frontalement la demande de Barack Obama à Israël de « geler toute colonisation ».

Cette annonce ne va pas faciliter la rencontre prévue aujourd’hui (30 juin) entre le ministre israélien de la Défense et l’envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchel, qui avait déjà manifesté sa mauvaise humeur en annulant, la semaine dernière à Paris, une entrevue avec le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou

« Croissance ». Ce dernier, à la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire d’Israël, refuse tout gel de la colonisation au nom de la « croissance démographique naturelle » des colons. Dans le cas d’Adam, l’argumentaire israélien est tout prêt : les 50 logements annoncés sont destinés à accueillir les 200 habitants de Migron, une « colonie sauvage » - c’est-à-dire illégale du point de vue d’Israël, alors que la communauté internationale considère toutes les colonies comme illégales. Côté israélien, il s’agit donc d’un mal pour un bien…

L’argument a peu de chance de convaincre George Mitchell, qui a fait de l’arrêt de la colonisation une condition basique à toute relance du processus de paix. Le gouvernement israélien, conscient de la détermination de l’administration Obama, soutenue de surcroît par les Européens ainsi que le Quartet (où sont également représentées les Nations unies et la Russie) et le G8, pourrait proposer une nouvelle offre, destinée à alléger la pression.

Les médias israéliens évoquaient en effet, hier matin, avec insistance la possibilité de l’annonce d’un gel partiel de la colonisation pour une durée de trois mois. Ce gel provisoire ne concernerait ni Jérusalem-Est ni les constructions en cours. Selon le quotidien Yédiot Aharonot, la mesure exclurait donc 2 000 des 3 200 logements juifs en cours de construction en Cisjordanie, sans compter les bâtiments publics.

Cadastre. Une nouvelle bombe à retardement vient d’être révélée dans la presse palestinienne du week-end. Le cadastre de la colonie de Maalé Adoumim, la plus grande de Cisjordanie, a annoncé son intention d’enregistrer 13 900 hectares de terres supplémentaires en vue d’un futur agrandissement, invitant les Palestiniens s’estimant lésés à se manifester dans les quarante-cinq jours [1].


L’AFP relayé par Romandienews, annonce une rencontre "constructive" entre USA et Israël à New York

L’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell et le ministre israélien de la Défense Ehud Barak ont indiqué mardi 30 juin avoir eu des entretiens « constructifs » à New York, portant notamment sur la colonisation.

Dans un communiqué commun publié dans la soirée par le département d’Etat, MM. Mitchell et Barak ont précisé que leurs discussions, qui ont duré « plusieurs heures », se poursuivraient « bientôt ».

« Ils ont discuté de l’ensemble des questions liées à la sécurité et à la paix du Proche-Orient, et des contributions que les Israéliens, les Palestiniens, leurs voisins et la communauté internationale pourraient apporter à cet effort », indique le communiqué.

« Plus spécifiquement, leurs discussions ont couvert un vaste éventail de mesures nécessaires à la création d’un climat propice à la paix », ajoute le document.

« Cela comprend des mesures sur la sécurité et les incitations (à la violence) pour les Palestiniens , des mesures vers la normalisation avec Israël pour les Arabes [2] et, pour Israël, des mesures sur les accès et les mouvements en Cisjordanie et sur la colonisation », précise le communiqué.

« Les discussions ont été constructives et continueront bientôt », conclut-il.

Avant le début de la rencontre, qui a débuté vers 08h05 locales à l’hôtel Intercontinental de Manhattan, MM. Mitchell et Barak ont posé, souriants, face aux photographes.

Alors qu’on leur demandait si leurs sourires signifiaient qu’ils étaient proches d’un accord, M. Barak a répondu : « ça signifie que sourire ne coûte rien ». « Nous sommes optimistes, comme tous les jours ».

Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse d’arrêter totalement la construction dans les colonies existantes sous motif « d’expansion naturelle », le département d’Etat américain n’a pas écarté lundi la possibilité d’un compromis avec Israël sur un gel temporaire de la colonisation.

« Nous travaillons avec toutes les parties pour tenter de créer les conditions propices à une reprise des négociations », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Ian Kelly, interrogé sur les informations selon lesquelles Israël serait prêt à un gel de trois mois de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie.

La Feuille de route pour le Proche-Orient, le plan de paix international resté lettre morte, prévoit un « gel » de la colonisation juive dans les Territoires occupés pendant la durée des négociations. [3]

[1] publié par Libération http://www.liberation.fr/monde/0101...

[2] les mouvements de résistance palestiniens ont décidé depuis plus de deux ans de faire une pause dans la lutte armée afin de donner une chance à Israël de montrer sa détermination à faire la paix. Résultat ? L’agression militaire israélienne d’une extrême violence contre Gaza en décembre-janvier. Quant à la normalisation, l’Initiative de paix arabe de 2002 est particulièrement claire à ce sujet. L’offre, réellement généreuse, celle-là, est de normaliser les relations de tous les pays arabes avec israël à condition que cet Etat colonisateur se retire de TOUS les territoires occupés. La Palestine est toujours occupée, le Golan syrien aussi et une partie du Liban sud, les fermes de Cheba

[3] http://www.romandie.com/infos/news2...

Synthèse et note : CL, Afps

Le ’Spirit of Humanity’ arraisonné par la marine de guerre israélienne

publié le mercredi 1er juillet 2009

Intercepté dans les eaux territoriales de Gaza, le navire de Free Gaza affrété par les militants des droits humains qui refusent le blocus inique de la bande de Gaza a été amené de force en Israël [1].

Selon l’AFP et le Nouvel Observateur [2] : La marine israélienne intercepte un bateau en route pour Gaza

Un cargo destiné à l’aide humanitaire en territoire palestinien a été détourné de son objectif par la flotte israélienne. Le bateau a été intercepté dans les eaux territoriales de Gaza.

La marine de guerre israélienne a arraisonné, mardi 30 juin, un bateau qui se dirigeait vers la bande de Gaza, avec 21 militants pro-palestiniens à son bord. "Les forces navales israéliennes ont intercepté et pris le contrôle du cargo Arion, battant pavillon grec, qui tentait de parvenir sans autorisation à Gaza", a déclaré l’armée. Selon elle, le navire poursuivait sa route malgré les injonctions à faire demi-tour.

Après son interception dans les eaux territoriales de Gaza, le bateau a été escorté au port d’Ashdod (sud d’Israël). Les passagers et membres d’équipage y sont retenus.

Prix Nobel de la paix

Pour le mouvement "Free Gaza", "des bâtiments de guerre israéliens ont entouré le bateau et menacé d’ouvrir le feu s’il ne faisait pas demi-tour. Lorsque les activistes ont refusé de se laisser intimider, les forces d’occupation israéliennes ont commencé à brouiller leurs instruments de navigation".

Le "Arion", parti de Chypre lundi 29 juin avec à son bord la prix Nobel de la paix Mairead Maguire, transportait symboliquement quelques kits d’aide humanitaire. Aide destinée à la bande de Gaza, territoire placé sous le joug d’un blocus israélien depuis la prise de pouvoir par le Hamas islamiste en juillet 2007.

"Ses propriétaires ont menti"

L’an dernier, plusieurs opérations de ce type avaient permis de soutenir les habitants de Gaza. Mais à la mi-janvier, en pleine offensive de l’Etat hébreu à Gaza, une tentative avait déjà été repoussée par la marine israélienne.

Un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué que le "Arion" n’avait pas le droit de pénétrer dans les eaux territoriales de la bande de Gaza, "car ses propriétaires ont menti en affirmant au départ que le port de destination était Port-Saïd", en Egypte [3].

[1] liste -en anglais- des Internationaux détenus par les autorités israéliennes :

— Khalad Abdelkader, ingénieur, Bahrain

Khalad is an engineer representing the Islamic Charitable Association of Bahrain.

- Othman Abufalah, journaliste, Jordanie

Othman is a world-renowned journalist with al-Jazeera TV.

- Khaled Al-Shenoo, universitaire, Bahrain

Khaled is a lecturer with the University of Bahrain.

- Mansour Al-Abi, journaliste, Yemen

Mansour is a cameraman with Al-Jazeera TV.

- Fatima Al-Attawi, travailleuse sociale, Bahrain

Fatima is a relief worker and community activist from Bahrain.

- Juhaina Alqaed, journaliste, Bahrain

Juhaina is a journalist & human rights activist.

- Huwaida Arraf, US, présidente de Free Gaza

Huwaida is the Chair of the Free Gaza Movement and delegation co-coordinator for this voyage.

- Ishmahil Blagrove, journaliste, cinéaste, UK

Ishmahil is a Jamaican-born journalist, documentary film maker and founder of the Rice & Peas film production company. His documentaries focus on international struggles for social justice.

- Kaltham Ghloom, militant, Bahrain

Kaltham is a community activist.

- Derek Graham, électricien, organisateur de Free Gaza, Irlande

Derek Graham is an electrician, Free Gaza organizer, and first mate aboard the Spirit of Humanity.

- Alex Harrison, militante de la solidarité, UK

Alex is a solidarity worker from Britain. She is traveling to Gaza to do long-term human rights monitoring.

- Denis Healey, capitaine du navire, UK

Denis is Captain of the Spirit of Humanity. This will be his fifth voyage to Gaza.

- Fathi Jaouadi, journaliste, organisateur de Free Gaza, UK

Fathi is a British journalist, Free Gaza organizer, and delegation co-coordinator for this voyage.

- Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix, Irlande

Mairead is a Nobel laureate and renowned peace activist.

- Lubna Masarwa, militante pour les droits humains et organisatrice de Free GazaPalestine/Israel

Lubna is a Palestinian human rights activist and Free Gaza organizer.

- Theresa McDermott, militante de la solidarité, Ecosse

Theresa is a solidarity worker from Scotland. She is traveling to Gaza to do long-term human rights monitoring.

- Cynthia McKinney,ancienne députée, USA

Cynthia McKinney is an outspoken advocate for human rights and social justice issues, as well as a former U.S. congressperson and presidential candidate.

- Adnan Mormesh, militant de la solidarité, UK Adnan is a solidarity worker from Britain. He is traveling to Gaza to do long-term human rights monitoring.

- Adam Qvist, militant de la solidarité, Danemark

Adam is a solidarity worker from Denmark. He is traveling to Gaza to do human rights monitoring.

- Adam Shapiro, cinéaste, USA Adam is an American documentary film maker and human rights activist.

- Kathy Sheetz, infirmière, cinéaste, USA Kathy is a nurse and film maker, traveling to Gaza to do human rights monitoring.

[2] http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

[3] c’est la capacité de mensonge des diverses autorités israélienne qui ne connaît pas de bornes ! Free Gaza a toujours annoncé clairement ses objectifs et chacun savait que le Spirit of Humanity allait tenter de rallier Gaza, en navigant dans les eaux chypriotes, puis internationales puis palestiniennes, sans passer dans les eaux territoriales israéliennes. Il s’agit de la part d’Israël d’un acte de piraterie.

titre, intro et note : C Léostic, Afps