mercredi 11 août 2010

Proche-Orient: une nouvelle guerre inévitable (experts russes)

19:26 10/08/2010
MOSCOU, 10 août - RIA Novosti
Une nouvelle guerre entre l'Iran et certains Etats arabes, d'une part, et Israël, de l'autre, est inévitable et pourrait éclater dès l'automne, ont estimé mardi certains experts russes lors d'une table ronde consacrée à l'escalade de la tension au Proche-Orient, organisée par RIA Novosti.
Cet avis est même partagé par des politologues ayant des visions opposées de la nature du conflit au Proche-Orient, notamment par Evgueni Satanovski, directeur de l'Institut d'études d'Israël et du Proche-Orient, et Gueïdar Djemal, président du Comité islamique de Russie.
Selon M.Djemal, une nouvelle guerre sera provoquée par Israël dès l'automne.
"Après l'assaut sanglant de la "Flottille de la Liberté", il serait difficile à Israël de prendre l'initiative du conflit. Je pense que l'Etat hébreu déclenchera la guerre par l'intermédiaire de pays tiers (…) pour ne pas nuire à son image de marque", a notamment supposé l'expert.
Sans préciser qui déclenchera le futur conflit, M.Satanovski pointe l'instabilité des relations entre Israël et le Liban, ainsi que l'incapacité des "casques bleus" à contrôler la frontière et à empêcher les tirs de roquettes par les commandos du mouvement chiite Hezbollah contre l'Etat hébreu depuis le territoire libanais.
"Le Hezbollah est aujourd'hui la principale force militaire et l'essentielle force politique du Liban, ce qui rend la guerre inévitable", a averti l'analyste. 
Trois Libanais - deux soldats et un journaliste - et un officier israélien ont été tués mardi 3 août à la frontière entre Israël et le Liban dans des affrontements meurtriers sans précédent depuis 2006. Le soir du même jour, le mouvement chiite Hezbollah, très présent dans le sud du Liban, a affirmé qu'il avait décidé de ne pas intervenir dans ces heurts ayant opposé les armées libanaise et israélienne, mais a averti qu'il n'hésiterait pas à le faire en cas de "nouvelle agression" de l'Etat hébreu. La Syrie a assuré le Liban de son soutien et l'Iran a condamné l'"incursion" de l'armée israélienne en territoire libanais.
Israël et le Liban se sont rejeté la responsabilité des violences, les pires à la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre depuis le conflit destructeur de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah. Depuis quelques mois, les tensions entre l'Etat hébreu et le Hezbollah se sont accentuées, après qu'Israël a accusé la Syrie de fournir des missiles Scud au Hezbollah.

Flottille pour Gaza : Ban Ki-moon rencontre les membres du Panel d'enquête

10 août 2010 – A l'issue d'une rencontre mardi avec les membres du Panel d'enquête sur l'incident de la flottille pour Gaza le 31 mai, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a précisé que son objectif « n'était pas de déterminer une responsabilité pénale individuelle mais d'examiner et d'identifier les faits, les circonstances et le contexte de l'incident ».
« Le Panel va recevoir et revoir les rapports des enquêtes nationales de l'incident et demander des clarifications et des informations aux autorités nationales », a indiqué mardi le bureau du porte-parole du Secrétaire général de l'ONU à l'issue de la rencontre.

Le Panel, composé de quatre membres, va s'atteler dans les prochains jours à déterminer les modalités d'action de son travail. A ce sujet, le chef de l'ONU a précisé que les membres de ce panel « devraient rechercher la pleine coopération des autorités nationales ». Ils rendront un premier rapport dès le 15 septembre 2010.

Ban Ki-moon a exprimé son espoir de voir une amélioration du processus de paix et des relations entre la Turquie et Israël grâce à la mise en place du Panel d'enquête. La flottille pour Gaza était partie de Turquie.

Samedi dernier, les membres israélien et turc du Panel ont été nommés. Le représentant d'Israël, Joseph Ciechanover, et celui de la Turquie, Ozdem Sanberk, ont rejoint mardi les deux autres membres, Geoffrey Palmer, Président du Panel et ancien Premier ministre de Nouvelle-Zélande, et Alvaro Uribe, Vice-Président du Panel et Président sortant de Colombie.

Parallèlement, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Sihasak Phuangketkeow, a nommé en juillet trois experts pour prendre part à une Mission internationale indépendante d'établissement des faits chargée également d'enquêter sur l'incident de la flottille pour Gaza. La mission a tenue mardi une première réunion à Genève, en Suisse.

L'objectif de cette mission est de « déterminer s'il y a eu une violation du droit international, du droit international humanitaire et des droits de l'homme ». Le Président de la mission, le Juge Karl T. Hudson-Phillips, a souligné mardi que la mission allait mener ses travaux « sans aucun parti pris ou préjugé ». Il a également souhaité « que la Mission soit autorisée à avoir un plein accès à toutes les personnes et au matériel pertinents dans tous les pays concernés ». Il a également indiqué l'intention de la Mission « de voyager dans la région » et « d'interroger les personnes et de rassembler des informations de première main ».

Les trois experts sont le Juge Karl T. Hudson-Phillips, de Trinité-et-Tobago, ancien juge à la Cour pénale internationale ; Sir Desmond de Silva, du Royaume-Uni, ancien Procureur en chef du Tribunal Spécial pour la Sierra Leone; et Mary Shanthi Dairiam, de Malaisie, ancienne membre du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes.

La Mission présentera son rapport à la prochaine session du Conseil des droits de l'homme en septembre prochain.
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Le convoi d’aide Miles of Smiles II arrive à Gaza

Gaza - 10-08-2010

Par Maan News 
L’autorité en charge des carrefours frontaliers du gouvernement de Gaza a annoncé hier soir l’arrivée du convoi d’aide et de solidarité Miles of Smiles II dans la Bande de Gaza.
Le groupe, 45 supporters de 7 pays, est entré à Gaza avec 45 ambulances équipées de matériel et d’équipement médical pour une valeur d’environ 1 million d’euros.
Des nouvelles antérieures du convoi, qui est arrivé par mer à Alexandrie, puis à Al-Arish, et à Gaza par voie terrestre, disaient que 70 hommes politiques européens amèneraient 50 ambulances et des médicaments dans le cadre d’une campagne sponsorisée par l’ancien premier ministre libanais Salim al-Hus.
Le sous-secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères de Gaza, Ahmad Yousef, a dit à Ma’an que le convoi d’aide, qui est entré à Gaza par le terminal de Rafah, est venu pour montrer à l’enclave le soutien de la communauté internationale.
Yousef a ajouté que d’autres convois d’aide devraient arriver à Gaza pendant le mois de Ramadan.
Le premier convoi Miles of Smiles était arrivé à Gaza le 12 novembre 2009, après 25 jours d’attente du côté égyptien de la frontière. Le groupe, composé de 60 personnes venant de 10 pays européens, avait apporté 100 petits camions chargés d’aide médicale et 260 fauteuils roulants.

Georges Corm. Intellectuel et ancien ministre libanais des Finances : « L’axe américano-israélien est la source de toutes les déstabilisations »

Edition du 11 août 2010
-  Après une période de relative accalmie — qui aura finalement été de courte durée —, le Liban renoue avec la tension. Cela semble avoir commencé après les accusations portées contre le Hezbollah dans l’affaire de l’assassinat de Rafik Hariri. Pensez-vous que ce pays est encore sur le point de rentrer dans un nouveau cycle de violence ?
Il ne fait aucun doute qu’il y a plusieurs tentatives de déstabilisation du pays qui se déroulent en même temps depuis plusieurs mois. Tout d’abord, il y a les fuites organisées depuis un an, à partir d’un article du quotidien allemand Der Spiegel, sur l’implication supposée du Hezbollah dans l’assassinat de M. Hariri par le Tribunal international. Ces fuites ont été amplifiées par de nombreuses déclarations récentes d’officiels israéliens. Tout autant que la piste syrienne, cette piste est une pure fantaisie destinée à provoquer des troubles dans le pays. Par ailleurs, l’activisme récent du contingent français de la Finul au sud du Liban pour tenter de découvrir des caches d’armes du Hezbollah a aussi fait monter la tension avec la population locale. Enfin, il faut noter la multiplication des provocations renouvelées de l’armée israélienne sur la ligne bleue ayant marqué son retrait du sud du Liban en 2000, sous les coups trop durs qui lui avaient été portés par les résistants du Hezbollah.
-  Ce serait un peu la goutte qui aura fait déborder le vase...
Ces provocations ont fini par amener, la semaine dernière, l’armée libanaise à ne plus se taire devant la passivité de la Finul et à ouvrir le feu pour arrêter les tentatives permanentes d’infiltration au-delà de cette ligne, ce qui a été une très bonne chose pour le Liban qui a ainsi montré le peu de cas que faisait la Finul des agressions israéliennes quotidiennes à la souveraineté libanaise. Le Liban a aussi rappelé à Israël et aux puissances occidentales que l’armée libanaise ne restera pas les bras croisés en cas de conflit ouvert au sud du Liban. Ceci ne veut pas dire du tout que nous sommes au bord de nouveaux affrontements politiques ou militaires interlibanais, car d’abord l’armée est une garante très efficace de la paix civile, mais aussi la conduite jusqu’ici responsable des grands acteurs locaux, ainsi que le maintien de la coordination syro-saoudienne pour empêcher tout dérapage, ce qui a été récemment consacré par la visite conjointe au Liban du roi d’Arabie saoudite et du président syrien.
-  Qui aurait, selon vous, le plus intérêt (dans la région ou au Liban même) à voir la situation se dégrader ? Pour quelle raison ?
Il est clair que les mêmes Etats qui ont voulu déstabiliser le Liban par la fameuse résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU de septembre 2004 semblent avoir des velléités de recommencer. La raison en est très simple : porter atteinte à la crédibilité et la popularité du Hezbollah et l’entraîner dans des problèmes internes qui entameraient sa force et sa cohérence. Cela n’a pas marché en 2005-2008, dans une conjoncture plus troublée régionalement qu’aujourd’hui ; je ne pense pas que cela réussira plus dans les circonstances actuelles, alors que sous la politique ultra- agressive de George W. Bush, cela n’a donné aucun résultat.
-  Etes-vous d’accord avec les nombreux observateurs qui soutiennent que le gouvernement israélien mènera tôt au tard une seconde guerre contre le Liban pour neutraliser durablement les capacités militaires du Hezbollah ?
N’ayant pas réussi à éliminer la force militaire du Hezbollah en 2006, il est normal aujourd’hui qu’Israël, son allié américain et ses alliés européens tentent sa déstabilisation politique qui, dans leur optique, pourrait peut-être créer une conjoncture favorable à une nouvelle opération militaire israélienne contre lui, ayant plus de chances de réussir que celle de 2006. Mais c’est une nouvelle fois sous-estimer la sagesse politique du Hezbollah et de ses alliés locaux, ainsi que l’efficacité de l’équation « Armée libanaise, Résistance et appui populaire » qui a prouvé sa validité au cours de la dernière décennie. Elle a permis, en effet, la libération du sud du Liban en 2000, après 22 ans d’occupation sauvage israélienne ; elle a mis en échec l’armée israélienne qui a voulu pénétrer à nouveau en territoire libanais en 2006, malgré les ravages opérés par les bombardements massifs israéliens d’infrastructures civiles. Enfin, elle a aussi fait avorter tous les efforts déployés pour créer une véritable guerre civile entre sunnites et chiites au Liban et qui ont atteint leur point culminant en 2007-2008.
-  Qu’est-ce qui, selon vous, constitue l’obstacle majeur à une stabilité durable du Liban ?
Il faut une dose de myopie et de manque de bon sens politique (ou de cynisme) très considérable pour ne pas voir que le comportement de l’axe américano-israélien — et accessoirement l’appui des gouvernements européens à cet axe — est la source de toutes les déstabilisations non seulement du Liban, mais de l’ensemble de la région qui, depuis l’attaque franco-britannique et israélienne sur l’Egypte en 1956, n’a jamais connu de stabilité. Depuis 1990, date de la fin de la guerre froide, le colonialisme occidental le plus cru est revenu dans cette région du monde. Ne pas s’y opposer, ou pire ne pas en prendre conscience, c’est contribuer à maintenir les conditions de la déstabilisation.
Par Zine CherfaouiLien

Embargo et F15 de pacotille

mardi 10 août 2010 - 09h:02
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Alors que l’administration Obama vient de donner des gages à Tel Aviv que les chasseurs F15 que les Etats-Unis se proposent de vendre à l’Arabie Saoudite n’auront pas la qualité requise pour « menacer » Israël, le numéro 2 du Parti républicain à la chambre américaine des Représentants a appelé, hier, à des sanctions contre l’armée libanaise. M. Eric Cantor a exigé qu’une aide de 100 millions de dollars soit bloquée jusqu’à ce que la preuve soit faite que l’armée libanaise ne collabore pas avec le Hezbollah.
Deux faits qui illustrent parfaitement les capacités du lobby sioniste à définir de manière fondamentale la politique des Etats-Unis au Proche-Orient. L’élu américain sioniste ne cache d’ailleurs pas qu’il exécute platement, de manière très disciplinée, la décision israélienne de mener une campagne internationale contre l’armée libanaise coupable de réagir comme une armée nationale et de ne pas hésiter à réagir aux intrusions de l’armée israélienne au Liban.
De Tel-Aviv à Washington, on est très « surpris » de voir l’armée libanaise « se tromper d’ennemi » en veillant sur le territoire libanais et en réagissant aux violations israéliennes, au lieu de mener la guerre contre le Hezbollah. Pire, ce Liban, qui n’en finit pas de démanteler des réseaux d’espionnage du Mossad, est en train de commettre l’irréparable !
Cette campagne contre l’armée libanaise ne fait d’ailleurs que lui attirer plus de respect chez les Libanais de toutes tendances ou de toutes confessions. Le président libanais, Michel Sleimane, exprime un consensus national en s’engageant à équiper les forces armées de « tout l’armement nécessaire et cela sans tenir compte de l’attitude de certains pays à ce sujet ».
La présidence libanaise a annoncé à ce sujet une « campagne nationale, arabe et internationale pour équiper l’armée, appelant les pays voisins et amis à aider la troupe en lui fournissant tout genre d’armement qui lui permettrait de défendre le pays (...) ».
L’Arabie Saoudite est bien entendu libre d’acheter des chasseurs F15 américains sans grande performance, mais ce pays, qui se veut l’ami du Liban, a une opportunité sérieuse de le faire en contribuant à équiper l’armée libanaise dans sa mission de défense du pays. Le président libanais a souligné avec insistance que les pays arabes doivent aider le Liban dans ce domaine. Ils doivent d’autant plus le faire qu’ils peuvent constater que le peu d’équipements fournis par les Occidentaux peut être suspendu sous la pression d’Israël et de ses influents lobbys. Les chasseurs F15 technologiquement dévalués que les Américains proposent aux Saoudiens devraient leur donner à réfléchir. Ils ne seront jamais de « vrais » alliés des Américains, alors qu’Israël les considère comme un ennemi.
Ces petits faits, alors que les tambours de la guerre contre l’Iran se font de plus en plus forts, incitent très clairement ces pays arabes « modérés » à une réflexion autonome de ce qu’est leur intérêt national. Les Américains ont cru qu’ils pouvaient amener l’armée libanaise à jouer un rôle de mercenaires contre la résistance libanaise. Cet objectif a échoué car le commandement de l’armée libanaise, quitte à se passer des armes américaines, a apprécié les choses en fonction de l’intérêt du Liban et non de celui des Etats-Unis et d’Israël.
C’est cette inflexion stratégique salutaire dans l’appréciation de l’intérêt national que l’on souhaiterait chez les Etats arabes de la région. Ils auront, sans le moindre doute, l’appui réel de leurs opinions ...
10 août 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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Etats-Unis et Iran... A deux doigts de la guerre

mercredi 11 août 2010 - 06h:20
Abdel Bari Atwan
L’amiral Mike Mullen, président du collège des Chefs d’état-major [Joint Chiefs of Staff], a annoncé dimanche que les Etats-Unis ont depuis quelques temps déjà mis au point un plan pour une frappe sur l’Iran. Il semblerait que nous devons nous attendre à une autre guerre majeure qui changera la carte politique et la vie des peuples de cette partie du monde, et pour des décennies.
Avec l’avantage de la rétrospective, il s’agit clairement d’une pratique israélienne et américaine de vouloir recueillir une approbation publique avant de lancer la première attaque, trouvant des prétextes pour la guerre comme ils l’ont fait avec l’invasion du Sud du Liban en 2006 (qui d’après Israël était une guerre de représailles contre le Hezbollah qui avait capturé deux de ses soldats) et la sinistre farce des Armes de Destruction Massive [ADM] avant l’invasion de l’Irak en 2003 par une coalition sous commandement des Etats-Unis.
Le Président Bush avait réellement décidé - au cours des discussions avec son allié Tony Blair, alors premier ministre de la Grande-Bretagne - du moment de la guerre contre l’Irak huit mois avant de lancer l’opération. Ces deux-là ont alors entamé le processus de démonisation, nécessaire pour convaincre leurs publics que l’action militaire était justifiée. Les politiciens, les médias et les porte-parole aux Nations Unies faisaient tous partie des pièces composant cette machinerie.
Il y a plusieurs indicateurs montrant que des préparatifs sont en cours pour une nouvelle guerre et que la question est à présent concentrée sur le fait de trouver un prétexte pour lancer les bombardiers et missiles à long portée israéliens et américains. Voici lesquels :
Premièrement : la décision du Tribunal international spécial pour le Liban sur l’assassinat de Rafic Hariri sera rendue publique le mois prochain. Des fuites suggèrent que le Hezbollah sera accusé d’être impliqué. Son dirigeant Sayyed Hassan Nasrallah a déjà insisté sur le fait qu’il ne tiendrait pas compte des accusations, expliquant que le Tribunal était politisé, et que les preuves ont été fabriquées. Cela signifie qu’une position peut être prise au niveau international pour condamner le Hezbollah, donnant ainsi un feu vert à une agression israélienne contre lui.
Deuxièmement : les États-Unis ont exercé de très fortes pressions - caractérisées par des menaces et des intimidations - sur l’Autorité palestinienne de Ramallah pour qu’elle revienne à des négociations directes avec Israël. Le 29 Juillet, lors de sa réunion au Caire, le Comité pour l’Initiative de paix arabe a exhorté le président Abbas à entamer des pourparlers directs, en dépit du fait que la partie israélienne n’ait fait aucune concession sur l’une des questions majeures, telle que celle des illégales activités de colonisation. Nous avons constaté que chaque fois que Washington préparait Israël à la guerre, il y avait une série de rencontres israélo-égyptiennes à Charm el-Cheikh, des coups d’envoi pour des négociations israélo-palestiniennes, le tout avec des promesses d’un engagement américain en faveur d’un très prochain Etat palestinien indépendant.
Troisièmement : le mois dernier Netanyahu, premier ministre d’Israël, a tenu une réunion extrêmement cordiale avec Barack Obama à la Maison Blanche. C’était très différent d’une rencontre antérieure caractérisée par l’absence de résultats et des antagonismes. Les deux hommes ont convenu de relancer les négociations de paix, présentant Israël comme voulant la paix malgré son massacre, le 31 mai dernier, de militants pacifistes sur la Flottille de la Liberté pour la bande de Gaza.
Quatrièmement : Six soldats israéliens ont été récemment tués en Roumanie lorsque leur engin s’est écrasé lors de manoeuvres conjointes... Il y a des spéculations selon lesquelles la Roumanie et la Géorgie ont pris la place de la Turquie comme allié d’Israël et comme pont vers l’Europe. La Turquie a fermé son espace aérien à Israël pour protester contre le massacre de la Flottille et contre le blocus de la bande de Gaza.
Cinquièmement : Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont interdit l’utilisation du téléphone mobile BlackBerry du fait que ses scripts de communication ne sont pas soumis à la surveillance des services de sécurité. Ils ont expliqué que l’interdiction se justifiait par les préparatifs pour des mesures d’urgence en cas de guerre. Il y a plus de 400 000 Iraniens dans la région du Golfe, et les journaux répandent des rumeurs sur des cellules dormantes iraniennes parmi eux.
Sixièmement : la visite commune surprise de la semaine dernière du roi saoudien Abdullah bin Abdul Aziz et du président syrien Bachar al-Assad à Beyrouth ; ils y ont exhorté les dirigeants des organisations rivales à convenir d’une trêve, face à l’anxiété croissante au sujet une nouvelle guerre civile si le Hezbollah se retrouvait accusé de l’assassinat de Rafic Hariri. Cela met en évidence un plan israélien pour attaquer le Liban.
Septièmement : Israël a achevé les essais de son système de défense anti-missile, « le dôme de fer », le 20 juillet. La Syrie a été récemment accusée d’avoir fourni des missiles Scud au Hezbollah .
Huitièmement : pour la première fois depuis plusieurs années, des roquettes ont été lancées contre Israël depuis le désert du Sinaï. On pense qu’il s’agissait de fusées à longue portée de type Grad (russe). Ceci survient comme un avertissement à Israël, disant que la réplique à une agression ne viendrait pas seulement du Sud-Liban mais aussi du Sinaï et de la bande de Gaza.
L’amiral Mullen faisait preuve de raison quand il a dit être préoccupé par les coûts élevés d’une autre guerre à la fois en termes de vies humaines et en termes économiques. Les résistants islamistes et les troupes iraniennes sont de redoutables combattants qui sont prêts à mourir plutôt que de hisser le drapeau blanc, au contraire des régimes arabes si friands de capiutaltions. La guerre en Afghanistan dure depuis neuf ans, et depuis sept ans en Irak. Le Hezbollah a résisté à l’agression israélienne pendant plus de trente-quatre jours et n’a pas été brisé, et le Hamas n’a pas été vaincu après plus de trois semaines de guerre lorsque Israël a envahi Gaza l’hiver 2008-2009. Ce fut le début d’un tournant dans l’opinion mondiale, Israël se révélant être un Etat voyou raciste qui commet des crimes de guerre et viole toutes les lois internationales.
Le président Obama a annoncé hier que toutes les troupes américaines en première ligne quitteront l’Irak en Septembre. Il ne veut pas que ses troupes deviennent des otages en cas de guerre avec l’Iran. Dans ce qui se révèle être d’une grande ironie historique, les Iraniens sont le plus fort contingent dans l’actuel régime irakien sous l’égide des Etats-Unis.
La récente réconciliation saoudo-syrienne n’est pas une garantie de stabilité au Liban, ces pays exerçant une moins grande influence comparée à celle de l’Iran dont les liens avec les branches politiques et militaires du Hezbollah sont bien connus.
Mohammad Baqer Zolghadr, vice-ministre iranien dans les affaires de sécurité intérieure a averti hier que dans le cas d’une attaque, l’Iran ripostera contre Israël comme contre les intérêts américains dans le Golfe. Ses missiles Shahab-3 à longue portée de 2000 km sont certainement capables de cela.
Nous n’excluons pas la possibilité que toutes ces menaces soient tout simplement un autre chapitre dans la longue guerre psychologique entre Téhéran et Washington. Mais la résistance des Talibans et le retrait des Néerlandais, des troupes polonaises et australiennes du théâtre afghan commencent à ressembler à une défaite pour l’OTAN.
Se pourrait-il que, après avoir fait machine arrière en Irak et avoir échoué à apporter la paix en Palestine, les Etats-Unis et les États arabes dits modérés souhaitent affronter un nouveau champ de bataille ? Telle est la stratégie d’un joueur qui face à ses pertes, prend des risques encore plus grands dans l’espoir de tout gagner, alors qu’il finit par tout perdre.
Les guerres en Irak et en Afghanistan n’ont en rien contribué à améliorer la sécurité américaine, bien au contraire : les Etats-Unis sont entraînés dans des guerres coûteuses et épuisantes, le processus de paix s’est effondré en même temps que l’économie et, surtout, la menace d’Al- Qaida n’a pas diminué mais s’est au contraire renforcée, et cette organisation n’a cessé de s’étendre à travers le monde.
(JPG)
* Abdel Bari Atwan est palestinien et rédacteur en chef du quotidien al-Quds al-Arabi, grand quotidien en langue arabe édité à Londres. Abdel Bari Atwan est considéré comme l’un des analystes les plus pertinents de toute la presse arabe.
http://www.bariatwan.com/index.asp?...
Traduction : Nazem
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Discussions directes : les Palestiniens font état de progrès avec Mitchell

11/08/2010
Des responsables palestiniens ont fait état hier de progrès quant au lancement de pourparlers directs avec Israël lors de la visite à Ramallah, en Cisjordanie, de l'émissaire spécial américain George Mitchell. Ils ont cependant indiqué qu'ils maintenaient les demandes qu'ils formulent depuis des mois, à savoir un gel de la colonisation juive en Cisjordanie occupée et particulièrement à Jérusalem-Est et des garanties sur le tracé des frontières d'un futur État palestinien.
« Il y a eu des progrès s'agissant des demandes (palestiniennes) pour lancer des négociations directes ainsi que dans la position américaine à leur égard », a déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat à l'issue d'une rencontre de trois heures entre M. Mitchell et le président palestinien Mahmoud Abbas. « L'administration américaine, en coordination avec (...) le quartette (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) et les parties palestinienne et israélienne, prépare une invitation pour des négociations directes », a-t-il ajouté. « Nous venons de finir une longue et productive réunion avec le président Abbas et son équipe », a déclaré pour sa part M. Mitchell. « Nous poursuivrons nos discussions. Nous faisons avancer les choses », a-t-il ajouté. Le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, a affirmé que « les prochains jours verront des développements importants et des discussions très poussées afin de concrétiser une position pour des discussions directes ». Il a indiqué que les médiateurs américains avaient commencé à « étudier sérieusement » les demandes palestiniennes.
Palestiniens et Israéliens mènent depuis mai des discussions indirectes par l'intermédiaire de M. Mitchell. Les négociations directes sont suspendues depuis l'offensive militaire israélienne contre le mouvement islamiste Hamas à Gaza durant l'hiver 2008/2009. « Nous répétons que nous ne sommes pas contre des négociations directes », a indiqué le principal négociateur palestinien Saëb Erakat, après la rencontre avec M. Mitchell. « Mais nous voulons (...) un calendrier basé sur un gel de la colonisation et une référence aux terres palestiniennes occupées en 1967, dont Jérusalem-Est », a-t-il dit. Lundi, le président Abbas s'est déclaré prêt à des négociations directes avec Israël si elles avaient pour référence les décisions du quartette exigeant un gel complet de la colonisation israélienne. Le quartette a appelé en mars Israël à stopper la colonisation dans les territoires palestiniens occupés et à une reprise des négociations afin d'aboutir d'ici à deux ans à « l'émergence » d'un État palestinien. Israël avait rejeté cet appel.
M. Mitchell doit rencontrer aujourd'hui le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Ehud Barak.
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L’État hébreu remet les restes d’un Palestinien à sa famille, 34 ans après sa mort

11/08/2010
Israël a remis hier les restes d'un activiste palestinien tué en 1976 à sa famille, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée. « Il y a environ un an, notre famille a demandé à un tribunal israélien que le corps soit rendu, et au bout de six mois, il y a eu une décision exigeant de l'armée israélienne qu'elle le rende », a indiqué à l'AFP le frère de Machhour al-Arouri, Majed. « Et nous avons dû attendre encore six mois pour que la décision soit appliquée », a-t-il ajouté, précisant que les restes seraient soumis à des tests ADN pour confirmer l'identité. Machhour al-Arouri avait été tué dans des affrontements à Jéricho, en Cisjordanie, selon la famille. Israël garderait dans un endroit inconnu des dizaines de corps d'activistes palestiniens. Par le passé, l'État hébreu a inclus des restes de militants dans des échanges de prisonniers qu'il a faits avec des groupes armés. 

L’État hébreu menace de boycotter la commission d’enquête de l’ONU

11/08/2010
Israël a menacé hier de boycotter le groupe d'experts de l'ONU chargé d'enquêter sur l'assaut meurtrier contre la flottille de la liberté pour Gaza. « Le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) a clairement fait savoir qu'Israël ne coopérera pas et ne participera pas à une commission qui demanderait à interroger des soldats (israéliens) », a prévenu Nir Hefetz, le porte-parole de M. Netanyahu. « Avant qu'Israël annonce sa participation à cette commission, nous nous sommes assurés lors de négociations intensives en coulisses que le mandat de cette commission soit équitable, responsable et ne porte pas atteinte aux intérêts vitaux et de sécurité d'Israël », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait démenti lundi l'existence d'un accord excluant que les experts interrogent des militaires israéliens. Israël dispose d'un représentant au sein du groupe de quatre experts, qui a entamé ses travaux hier à New York. M. Ban s'est entretenu avec le groupe qui devait commencer à décider de son mode opératoire. Il a souligné que le panel devrait « chercher à obtenir la coopération la plus complète de la part des autorités nationales », selon un communiqué. Il a donné instruction aux membres du groupe de s'inspirer de la déclaration adoptée par le Conseil de sécurité à l'époque de l'incident. M. Netanyahu avait dû accepter, début août, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter une crise avec la Turquie, la formation par l'ONU de ce panel. Neuf Turcs avaient été tués par les commandos israéliens lors de l'abordage d'un ferry turc le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien de la bande de Gaza.
Parallèlement, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a justifié l'assaut, comme l'avait fait la veille M. Netanyahu, devant une commission d'enquête israélienne. Il a affirmé que la flottille « constituait une provocation planifiée ». Selon lui, de hauts responsables israéliens soupçonnaient les organisateurs de la flottille, plus d'un mois avant les faits, de « se préparer à un conflit armé pour embarrasser Israël ». Il a dit avoir envisagé, avec d'autres responsables, la possibilité que les militants attaquent les soldats israéliens quand ils débarqueraient sur le bateau. « Nous regrettons toute perte en vies humaines, mais le bilan aurait été encore plus lourd si nous avions agi différemment », a-t-il dit. « La Turquie reste un État très important au Proche-Orient. Nous devons trouver un moyen (...) de réparer la détérioration des relations », a-t-il ajouté. Il a cependant souligné que le blocus maritime autour de Gaza était « absolument essentiel pour empêcher Gaza de se transformer en un énorme arsenal » d'armes.
« La situation est très claire : Israël a tué des civils dans les eaux internationales. Israël doit avant tout assumer sa responsabilité » dans cette affaire, a rétorqué hier le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu.
Le mandat de la commission israélienne, composée de cinq membres israéliens et de deux observateurs internationaux, est limité. Elle doit examiner notamment les aspects juridiques de l'assaut au regard du droit international puis soumettre ses conclusions, ainsi que celles d'une commission militaire israélienne, au groupe d'experts de l'ONU. Le chef d'état-major, le général Gaby Ashkenazi, doit être entendu aujourd'hui. Une commission militaire israélienne avait reconnu le 12 juillet que l'armée avait commis des « erreurs » lors de la planification et l'exécution du raid tout en justifiant le recours à la force.
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La police israélienne rase un village bédouin dans le Néguev

11/08/2010
La police israélienne a pris hier d'assaut le site d'un village bédouin d'al-Araqib, dans le désert du Néguev. « Une centaine de policiers et une demi-douzaine de bulldozers et de camions ont participé à la destruction du village pour la troisième fois en deux semaines », a affirmé Haya Noah, qui dirige un groupe de défense des droits de l'homme, le Forum du Néguev. Par ailleurs, des bulldozers israéliens ont rasé des dizaines de sépultures dans un ancien cimetière musulman à Jérusalem-Ouest. Plusieurs saints soufis sont enterrés dans ce cimetière, communément appelé « Mamilla ».
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Manœuvres israéliennes dans les fermes de Chebaa

11/08/2010
L'armée israélienne a effectué dans la nuit de lundi à mardi des manœuvres à l'intérieur des fermes de Chebaa. Le bruit des explosions a été entendu à Hasbaya et dans le Arkoub. Des hélicoptères israéliens ont également survolé la zone toute la nuit.
Par ailleurs, l'aviation israélienne a survolé lundi soir, durant de longues heures, le Liban-Sud, Beyrouth et Batroun.

La manifestation anti-américaine des Palestiniens

Mercredi, 11 Août 2010 10:04 
IRIB - Les Palestiniens sont descendus dans les rues de Ramallah, en Cisjordanie, façon de protester contre les pressions qu'exercent les Etats-Unis sur l'Autorité autonome, pour reprendre le dialogue direct avec Israël. Après la tenue des récentes négociations infructueuses entre le Président de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, et l'émissaire des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, George Mitchell, à Ramallah, des dizaines de citoyens palestiniens sont descendus dans la rue, en guise de protestation contre les pressions exercées par les Etats-Unis, pour convaincre Mahmoud Abbas de se remettre à la table des négociations directes. Dans ce droit fil, Saëb Erakat, le négociateur en chef palestinien, a fait part de l'échec des dernières discussions entre Abbas et Mitchell.  
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Tel-Aviv est vulnérable aux missiles, affirme un dirigeant israélien

11/08/2010
L'agglomération la plus peuplée d'Israël, Tel-Aviv, sera touchée par des missiles lors de la prochaine guerre, a prédit hier le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï.
« Dans tout conflit futur, des missiles tomberont dans le centre du pays, et plus tôt nous nous y préparerons, plus de vies nous sauverons », a-t-il déclaré.
Ces propos sans détour, qui trahissent le sentiment d'insuffisance de la protection apportée par les systèmes de défense américains, ont été tenus par le vice-ministre lors d'une tournée des abris de Herzliya, localité côtière proche de Tel-Aviv.
Lors des conflits de l'été 2006 au Sud-Liban et de l'hiver 2008-2009 à Gaza, le Hezbollah et le Hamas avaient essentiellement tiré sur Israël des projectiles à courte portée. Mais les deux mouvements disent s'être équipés depuis d'arsenaux capables de frapper l'État hébreu plus en profondeur. L'Iran, qui est soupçonné par l'Occident de vouloir se doter d'armes nucléaires, a menacé pour sa part de prendre pour cible Tel-Aviv en cas de frappe préventive d'Israël ou des États-Unis contre ses installations nucléaires.
L'impasse dans les efforts de paix avec la Syrie et la tension à la frontière libanaise ajoutent encore aux tensions régionales, mais Matan Vilnaï, qui est chargé de la protection des civils en temps de guerre, a affirmé n'anticiper aucun conflit cet été. 

Le Liban dépose une plainte, auprès du Conseil de sécurité, à propos de l'affaire d'espionnage

Mercredi, 11 Août 2010 10:17 
IRIB - "Le Liban a décidé de déposer une plainte, auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, contre un réseau d'espionnage israélien, actif sur le sol libanais." a déclaré le ministre libanais des Affaires étrangères. Par ailleurs, Ali Chami a indiqué, lors d'un point de presse, que son ministère a reçu des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Télécommunications, les informations qui sont à leur disposition concernant le réseau d'espionnage opérant pour le compte d'Israël, et ce, sur demande du Conseil des ministres. « Le dossier final des espions a été complété. Par conséquent, le ministère des Affaires étrangères est sur le point de déposer une plainte, à ce sujet, auprès Conseil de sécurité. », a indiqué M. Chami.  
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Paris rejette une demande israélienne de suspension de l’aide militaire au Liban

11/08/2010
Une source gouvernementale française, rapportée par notre correspondant à Paris Élie Masboungi, a affirmé hier que, comme prévu, le gouvernement israélien a déjà demandé à la France de cesser toute fourniture d'armes et de matériel militaire au Liban après l'incident de Adaïssé.
Cette source a expliqué que la réponse française n'a pas tardé, et qu'elle était basée sur un rappel de la position de Paris. À savoir d'abord que la fourniture d'armes au Liban « relève de l'intérêt national de la France et est conforme aux engagements internationaux de la France, notamment auprès de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies », sans oublier que, par son aide militaire au Liban, « la France contribue à la paix et à la stabilité régionales ».
La source précitée rappelle ensuite que la France s'est engagée auprès de Beyrouth sur la base d'un accord signé en 2008 et que cet accord l'oblige.
Des milieux proches du Quai d'Orsay et de l'Élysée s'attendent à une réaction israélienne à la réponse française. Une réaction qui n'attendrait pas nécessairement la rentrée politique, qui sera marquée le 25 août par la conférence des ambassadeurs de France dans le monde, un événement qui donne lieu traditionnellement à un discours du président de la République sur les questions et problèmes en France et à l'étranger. Ces milieux estiment que le chef de l'État ne passera pas sous silence la question de l'aide au Liban et celle des relations franco-israéliennes.
Signalons qu'un groupe de Libanais a lancé en France le Rassemblement de soutien à l'armée libanaise (Risal) dans le but de sensibiliser les élus et les médias français, ainsi que les amis du Liban en France et en Europe, de les convaincre de s'opposer aux pressions israéliennes et de les encourager à soutenir la troupe sur la base de l'appel du chef de l'État Michel Sleiman en ce sens.
Washington, Téhéran et Moscou
Parallèlement, l'Iran s'est proposé hier d'aider l'armée libanaise, quelques heures à peine après la décision du Congrès américain de bloquer des fonds qu'il lui destinait en raison de son implication la semaine dernière dans un incident frontalier meurtrier avec Israël.
Susceptible d'alimenter les inquiétudes occidentales quant à l'influence croissante du régime de Téhéran à la frontière nord d'Israël, où il soutient déjà le Hezbollah, l'offre iranienne a été formulée par l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Ghadanfar Rokon Abadi. L'Iran est ainsi « prêt à coopérer avec l'armée libanaise dans tout domaine où cela aiderait les militaires à remplir leur rôle national de défense du Liban », a déclaré le diplomate iranien après une rencontre avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, qui a également reçu une délégation d'employés au Congrès américain, accompagnée de grands cadres de l'ambassade des États-Unis au Liban.
Rappelons qu'un élu démocrate à la Chambre américaine des représentants, Howard Berman, a annoncé lundi qu'il avait bloqué dès le 2 août (soit la veille de l'incident de Adaïssé) une aide de 100 millions de dollars, destinée à l'armée libanaise, au motif qu'il ne pouvait être certain que cette dernière ne collabore pas avec le Hezbollah.
« L'incident sur la frontière israélo-libanaise au lendemain de mon blocage renforce tout simplement le besoin crucial, pour les États-Unis, de revoir en profondeur leur politique de relations avec l'armée libanaise », avait-il déclaré. « Jusqu'à ce que nous en sachions plus sur cet incident et la nature de l'influence du Hezbollah sur l'armée libanaise - et que nous soyons certains que l'armée libanaise est un protagoniste responsable -, je ne peux pas, en mon âme et conscience, permettre aux États-Unis de continuer à envoyer des armes au Liban », a-t-il expliqué.
Le porte-parole du département d'État, Philip Crowley, a indiqué pour sa part que les États-Unis n'envisageaient pas de « réévaluer leur coopération militaire avec le Liban à la lumière de cet incident » à la frontière, ajoutant que le programme de coopération militaire américain avec Beyrouth restait dans l'intérêt de Washington. « Nous n'avons pas été informés qu'un quelconque équipement américain ait été utilisé pendant l'incident », a-t-il déclaré à des journalistes. « Nous avons des programmes de formation avec le Liban. Il est difficile de dire si les personnes directement impliquées dans l'incident ont bénéficié d'un programme de formation », a-t-il poursuivi.
L'annonce du blocage de l'aide US est intervenue quelques heures après que le numéro deux du Parti républicain à la Chambre américaine des représentants, Eric Cantor, eut dénoncé une frontière devenue « floue » entre l'armée libanaise et le Hezbollah ces dernières années. « On ne peut plus faire semblant d'ignorer les provocations de l'armée libanaise contre Israël et les provocations du Hezbollah au Liban-Sud », a déclaré M. Cantor, défenseur connu des positions israéliennes.
« Le Liban ne doit pas jouer sur les deux tableaux. S'il veut s'aligner sur le Hezbollah contre les forces de la démocratie, de la stabilité et de la modération, il y aura des conséquences », a-t-il prévenu. Selon lui, les États-Unis ont fourni depuis 2006 une aide militaire d'environ 720 millions de dollars afin de bâtir une armée qui fasse le poids face au Hezbollah.
Nazem Khoury
Le blocage des aides US a été vivement critiqué hier par l'un des conseillers les plus proches de Michel Sleiman, l'ancien député Nazem Khoury, qui estime que Washington doit aider la troupe s'il est sincère dans son attachement à la souveraineté du Liban. « Les États-Unis sont libres de leur choix, mais pourquoi punir le Liban ? Est-ce parce que deux de ses soldats et un de ses journalistes ont été tués ? » s'est-il demandé, interrogé par l'AFP. « Mais ils (les Américains) disent qu'ils soutiennent la souveraineté du Liban ; ils doivent donc traduire cela en actes. Il est temps que l'armée libanaise soit équipée efficacement et les pays amis du Liban doivent l'aider », a encore dit Nazem Khoury. 

Le ministre de la Guerre du régime sioniste a défendu l'assaut contre la "flottille de la liberté"

Mercredi, 11 Août 2010 10:24 
IRIB - Le ministre de la Guerre du régime sioniste, Ehud Barak, a endossé la responsabilité de l'attaque menée, en pleines eaux internationales, contre la «Flottille de la Liberté», un convoi maritime d'aides humanitaires, à destination de Gaza. Mardi, devant la Commission d'enquête israélienne sur l'assaut mené, fin mai, par la marine du régime sioniste, contre la "Flottille de la Liberté", à destination de Gaza, le ministre de la Guerre du régime sioniste, Ehud Barak, cité par l'AP, depuis Qods, a prétendu que la décision de faire stopper les navires secouristes se rendant à Gaza pour essayer de briser le blocus, avait été, dans l'ensemble, une juste décision, bien que cette attaque ait causé des morts et des blessés, sur un navire turc.  
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L'occupation continue son crime et détruit 200 tombeaux du cimetière de Maman Allah

[ 10/08/2010 - 10:37 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'organisation d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a affirmé que l'entité sioniste poursuit son crime contre le cimetière de Maman Allah où ses bulldozers militaires ont complètement rasé, hier soir, plus de 200 tombeaux. Maman Allah est le plus grand cimetière islamique dans la ville occupée d'al-Qods, certains compagnons de notre prophète Mohammed y sont enterrés, ainsi que des Oulémas, des martyrs et tous les habitants d'al-Qods.
L'équipe de l'organisation d'al-Aqsa qui se trouve sur les lieux a déclaré que les bulldozers militaires sionistes et de grands camions accompagnés par un certain nombre des fonctionnaires et représentants du gouvernement sionistes ont envahi le cimetière à minuit sous la protection des forces de la police sioniste.
L'organisation d'al-Aqsa a informé les médias arabes de cette attaque, et un grand nombre de journalistes sont arrivés sur les lieux durant quelques minutes pour couvrir le crime sioniste.
L'association a affirmé que ce crime sioniste a continué jusqu'à l'aube ce matin où les blindés et les bulldozers sionistes se sont retirés en annonçant qu'ils poursuivront le travail et détruiront tous les autres tombeaux de ce cimetière.
De son côté, le président de l'Association, d'al-Aqsa, Zaki Aghbareih a affirmé que l'occupation a perpétré un crime grave contre le cimetière islamique et que ce crime exige un travail arabe et islamique pour sauver le cimetière.

Les forces occupantes bouclent le centre d'al Khalil pour sécuriser la visite des colons sionistes

[ 10/08/2010 - 11:46 ]
Hébron – CPI
Des dizaines de colons sionistes ont afflué, hier après-midi vers le "tombeau d'Atna-il" situé sur l'avenue de Bir Saba, au centre d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée pour y pratiquer leurs rites talmudiques.
Des témoins oculaires ont déclaré au Centre palestinien d'information que des dizaines de soldats sionistes et de blindés militaires de l'armée occupante se sont déployés aux deux entrées de l'avenue où ils ont installé deux barrages militaires, et ont transformé des maisons et des toits d'immeubles en postes militaires pendant plusieurs heures sous prétexte de garantir la sécurité des colons sionistes qui sont arrivés sur les lieux dans de nombreux cars.
Les témoins ont affirmé que les forces occupantes ont obligé les marchands à fermer leurs magasins et de quitter les lieux, et ont empêché les palestiniens de passer par cette rue avec leurs voitures, alors qu'elle se situe dans une région contrôlé par l'autorité d'Abbas.
Rappelons que les milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne se sont déployées aux alentours de l'avenue pour protéger les colons sionistes, et empêcher des affrontements probables avec les jeunes palestiniens.

Une rencontre entre Fatah et les dirigeants de l'occupation

[ 10/08/2010 - 12:05 ]
Al-Nassera – CPI
De nouvelles photos ont révélé une rencontre entre les dirigeants de l'armée sioniste avec des responsables de l'autorité de Rafah, et du Fatah, au moment où le Fatah et son gouvernement illégal à Ramallah affirment leur refus des négociations directes avec l'occupation israélienne sans des garanties américaines.
Des sources journalistiques dans les territoires palestiniens occupés en 1948 ont déclaré que le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, le ministre sioniste de l'industrie et du commerce, Benjamin Ben Alizer, le ministre du développement et des services sociaux, Yitzhak Herzog, le ministre de l'agriculture, Shalom Simhon avec sa femme, Orna Simhon, directrice du bureau du nord au ministère d'enseignements, ainsi que l'ancien ministre de la guerre, le député à la Knesset sioniste, Shaul Mofaz et d'autres députés sionistes ont rencontré Jerbil Rajoub, membre du comité central du mouvement du Fatah, Mohamed Ashteh, ministre de l'habitat au gouvernement illégal de Fayyad et directeur du bureau de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Les sources ont rapporté que la rencontre s'est tenue sur l'invitation du conseiller politique de Barak, Saleh Tarif à l'occasion du mariage de sa fille, où les responsables de deux côtés étaient sur une même table dans une ambiance conviviale.
Cette rencontre a lieu alors que Abbas affirme aux médias qu'il refuse les négociations directes sous les pressions américaines sans des garanties.
Des observateurs estiment cette rencontre comme des négociations directes.

Abbas est prêt à entamer les négociations directes avec l'occupation

[ 10/08/2010 - 13:59 ]
Ramallah – CPI
Mahmoud Abbas, l'ex-président de l'autorité palestinienne, a annoncé être prêt pour les négociations directes avec l'occupation si le Quartet international appelle à la reprise des négociations selon sa décision publiée le 19 mars dernier.
Il a reconfirmé que son autorité va entamer les négociations directes après avoir déterminé les termes de la négociation, et l’arrêt de la colonisation.
Dans un entretien lors de sa rencontre avec de nombreux de rédacteurs en chefs et représentants des médias au siège de la présidence palestinienne dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, Abbas a déclaré hier soir : « Ce ne sont pas des conditions palestiniennes, mais des conditions préalables au succès des négociations, comme cela est mentionné dans la feuille de route décidée par les Nations Unies », selon ses propos.
Abbas a révélé que son autorité a soumis 3 propositions concernant la reprise des négociations directes qui sont : la publication d'un communiqué du président américain pour déterminer les termes des négociations, la tenue d'une rencontre tripartite entre l'autorité de Ramallah, les Etats-Unis et l'occupation pour déterminer les principes des négociations, en soulignant que ces deux propositions sont rejetées par l'occupation. Quant à la troisième proposition, elle concerne la publication d'un communiqué du Quartet international pour déterminer les termes de la négociation.

Ces déclarations ont lieu en même temps que l’accélération de la colonisation, la démolition de maisons palestiniennes, et la judaïsation d’al-Qods et de la Cisjordanie par les autorités occupantes. Selon les confirmations du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, que la décision du gel de la colonisation ne sera pas reconduite après septembre, alors que les Etats-Unis refusent de donner des garanties.
D'autre part, Abbas a déclaré qu’il espérait que les arabes et les musulmans se rendent en Palestine, et al-Qods en particulier, en affirmant que  « la visite des territoires palestiniens et notamment al-Qods, ne représente pas une normalisation avec l'occupant, mais une levée du blocus imposé contre la Palestine. Et la religion islamique n'interdit pas ces visites comme le prétendent certains ».
Il convient de noter que le Cheikh d'al-Azhar, Dr. Ahmed Tayeib, a insisté sur l’interdiction de la visite d’al-Qods avec un visa sioniste tant qu’elle sera occupée, car cela représenterait une normalisation avec l'ennemi occupant, et une reconnaissance de la légitimité de sa présence en Palestine.

L'occupation démolit les tentes du village d'Al-Arakib pour la troisième fois

[ 10/08/2010 - 18:26 ]
Al-Nassera – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont démoli, pout la troisième fois consécutive, toutes les tentes installées par les habitants du village d'Al-Arakib à l'endroit de leurs maisons démolies la semaine dernière par l'occupation dans le Neguev, au sud des territoires palestiniens occupés en 1948. Des femmes et des enfants ont été laissés sans abri au début de mois béni de Ramadan.
Des sources palestiniennes dans le Neguev ont dit que les forces occupantes ont envahi le village, à l'aube de ce mardi 10/8, et ont obligé les habitants de quitter leurs tentes, avant de les démolir et de confisquer les besoins nécessaires à la vie quotidienne des habitants du village.
Les habitants du village avaient organisé hier une marche contre les politiques sionistes de démolition et d'expulsion.
Le président du parti arabe démocratique Taleb Sanea a dit que le gouvernement de Netanyahu et Lieberman poursuit la démolition dans le Neguev, conduisant à une grande tragédie.
Dans une déclaration de presse, Sanea a affirmé que l'affrontement de l'occupation et la lutte est la seule garantie pour poursuivre la résistance, pour obtenir la reconnaissance de nos villages.
Les forces occupantes avaient démoli, hier lundi, trois maisons de la famille d'Al-Tantawi dans le village d'Abdou dans le Neguev occidental.
D'autre part, le comité de la défense des libertés dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a demandé, dans un communiqué transmis hier, d'annuler les jugements injustes contre les habitants du village d'Al-Arakib et leurs partisans, et a affirmé leur droit à retourner vers leurs territoires.

L'occupation décide de démolir une mosquée et des dizaines de maisons palestiniennes en Cisjordanie

[ 10/08/2010 - 21:13 ]
Selfit/Toulkarem – CPI
Des sources locales du village de Karawat Bani Hassan à l'ouest de Selfit ont déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ont décidé de démolir une mosquée et 30 maisons dans le village.
Les sources ont ajouté que les habitants du village vivent un état de peur et d'anxiété, après la décision sioniste, qui sera le début d'une vaste campagne de démolition contre des dizaines de maisons dans le village.
De grandes forces de l'armée sioniste ont envahi le village et ont informé 30 citoyens Palestiniens qu'ils doivent démolir leurs maisons situées à l'est et à l'ouest du village et une mosquée construite sur une surface de 400 mètres carrés.
Dans le même contexte, les forces occupantes ont envahi, hier soir, le village de Feraoun à Tulkarem et ont donné aux citoyens des avis de démolition de 15 établissements, dont un stade et des maisons résidentielles.
Des sources locales ont prétendu que ces établissements sont construits dans la région C, selon l'accord de Oslo.

Des officiers sionistes critiquent Netanyahu pour son échec dans l'échagne de prisonniers

[ 10/08/2010 - 21:10 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal hébreu "Haaretz" a dit que 36 officiers et soldats sionistes ont accusé le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu d'échouer sa mission à la direction de l'opération d'échange de prisonniers avec le mouvement du Hamas en échange du soldat sioniste Gilad Schalit, capturé par la résistance palestinienne à Gaza.
Dans son édition du mardi 10/8, le journal a publié le texte d'un message d'officiers et soldats qui ont dit à Netanyahu : "Votre travail jusqu'à maintenant est insuffisant. Vous devez avancer dans les négociations de l"opération d'échange".
Ils ont exprimé leur inquiétude envers les mesures vaines prises par le gouvernement sioniste depuis la capture de Chalit, et l'ont accusé de ne pas avoir donné de réels efforts.

La campagne européenne appelle à poursuivre Netanyahu au niveau international

[ 10/08/2010 - 21:05 ]
Genève – CPI
La campagne européenne contre le blocus sioniste imposé sur la bande de Gaza a dit que l'entité sioniste joue la comédie après que son jeu a été connu par tout le monde.
La campagne, dont le siège est à Bruxelles, a affirmé dans un communiqué publié mardi 10/8 que les allégations du premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu disant que l'armée occupante a agi selon la loi internationale contre les solidaires sur la flottille "Liberté", en tuant 9 solidaires turcs et en blessant des dizaines d'autres, viennent pour faire croire que le droit international couvre ses crimes.
"Le témoignage de Netanyahu devant le comité sioniste de Turkel représente une reconnaissance claire du massacre perpétré contre le pacifistes internationaux dans les eaux internationales. En conséquence, on doit poursuivre Netanyahu par la cour pénale internationale", a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, la campagne a appelé l'ONU à ne pas se mettre à justifier les crimes perpétrés par l'occupation contre les solidaires étrangers.

Ankara appelle l'entité sioniste à reconnaître sa responsabilité dans le massacre "Liberté"

[ 10/08/2010 - 20:36 ]
Ankara/Al-Qods occupée – CPI
Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a dit, mardi 10/8, que l'entité sioniste doit reconnaître sa responsabilité dans l'attaque criminelle contre la flottille "Liberté", tuant 9 Turcs.
Il a refusé les critiques lancées par le premier ministre Benjamin Netanyahu contre la Turquie.
Le ministre turc a dit, dans des déclarations de presse publiées par l'agence officielle turque, des nouvelles disant que la situation est très claire et qu'Israël a tué des civils dans les eaux internationales. Elle doit prendre ses responsabilités.
D'autre part, le gouvernement sioniste a menacé mardi de ne pas coopérer avec le groupe d'experts internationaux chargés d'enquêter sur le massacre perpétré par les pirates de la marine sioniste contre les solidaires qui se trouvaient sur la flottille "Liberté", dans son voyage vers la bande de Gaza, transportant des aides humanitaires.
Le porte-parole de Benjamin Netanyahu a dit qu'il a affirmé clairement que l'entité sioniste refuse de coopérer avec tout comité d'enquête.

L'occupation reconnaît le prix à payer de toute guerre à venir

[ 10/08/2010 - 20:50 ]
Al-Nassera – CPI
Le vice-ministre sioniste de la guerre Matan Vilnai a dit, mardi 10/8, que l'entité sioniste doit être prêt à éviter d'avoir un grand nombre de victimes dans toute guerre à venir, parce que les missiles pourraient frapper le centre d'"Israël".
Il a ajouté que cela souligne l'impossibilité d'une guerre prochainement, et il a en même temps appelé l'entité sioniste à se préparer à toute probabilité.
Lors d'une visite dans la colonie "Herzliya" dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Vilnai a dit : "Nous devons préparer les autorités locales dans toutes les colonies pour toute guerre qui éclatera dans la région".

Enquête de l’ONU sur le Marmara : Israel interdit l’interrogatoire de ses militaires

Publié le 10-08-2010

Malgré la présence d’un Israélien ( !!) dans le panel de 4 experts désigné par l’ONU pour enquêter sur l’attaque de la flotille humanitaire dans les eaux internationales le 31 mai dernier, les dirigeants israéliens refusent, sans surprise, toute possibilité de faire la lumière dans cette affaire.
Netanyahou vient de déclarer, alors que ce petit groupe d’experts sans grands moyens était censé démarrer ce mardi ses travaux, qu’il lui interdisait d’interroger les soldats ayant participé au commando qui a donné l’assaut contre le Marmara et tué neuf de ses passagers !
"Il ne faut pas que cette commission porte pas atteinte aux intérêts vitaux et de sécurité de l’Etat d’Israël", a fait savoir le gouvernement israélien, qui continue à prétendre que les membres du commando "n’ont fait que se défendre face à l’agression qu’ils avaient essuyée au moment de l’assaut", et .... ont "respecté le droit international"’.
Est que l’ONU se couchera comme d’habitude ? L’attitude du gouvernement turc sera déterminante dans toute cette affaire, qui est loin d’être terminée, dans la mesure où Israël maintient le blocus de Gaza. Et la volonté de le briser n’a pas été entamée. Bien au contraire.
CAPJPO-EuroPalestine
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