vendredi 4 décembre 2009

Un haut responsable du Hamas : L’accord sur la libération de Guilad Shalit n’est pas près d’être conclu

Amit Cohen et Eli Lévy – Maariv

Noam et Aviva Shalit, les parents du soldat enlevé, ont poursuivi hier leurs rencontres avec les membres du gouvernement, en prévision d’un vote concernant la libération de leur fils Guilad. Mais face à cet optimisme, les vents qui soufflaient hier en provenance du Hamas n’étaient guère encourageants. Osama Abu Haled, responsable de la communication au Hamas, a déclaré hier à l’agence de presse italienne AGI que l’accord n’est pas près d’être conclu et que ces derniers jours n’ont vu aucune avancée significative.

« Israël a de sérieuses réserves concernant certains des prisonniers dont le Hamas réclame la libération tandis que le Hamas ne s’écarte pas de sa liste », a déclaré Abu Haled. Il a ajouté que le principal point de désaccord porte aujourd’hui sur 125 des noms de la liste. « Ce nombre avait baissé à 75, mais Israël s’est rétracté », a-t-il dit.

Le Hamas continue à se rapprocher du Hezbollah libanais. Hier, une délégation du Hamas a rencontré le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour s’entretenir des relations entre le Liban et les Palestiniens et les derniers développements dans la région. Il est probable que l’échange de prisonniers ait été évoqué lors de cet entretien

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7347

Ehud Barak tente d’apaiser les colons

et restitue aux maires de Cisjordanie une partie de leurs compétences dans les domaines de l’urbanisme et de la construction

Haïm Levinson et Barak Ravid – Haaretz

Dans une tentative pour apaiser les élus locaux de Cisjordanie, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a promis hier qu’il leur restituerait une partie des compétences dans le domaine des permis de construire qui leur ont été retirées avec le gel de la construction. Cette démarche intervient au terme d’une nouvelle journée d’affrontements entre, d’une part, les inspecteurs de l’Administration civile et la police et, de l’autre, les habitants de plusieurs colonies de Cisjordanie. Le Premier ministre Netanyahu rencontrera aujourd’hui les représentants des colons. Il devrait tenter de les apaiser en leur promettant une série de mesures destinées à faciliter la vie quotidienne des habitants. M. Netanyahu soulignera cependant que la décision concernant le gel est irréversible.

Lors de sa rencontre avec des élus locaux de Cisjordanie, Ehud Barak a promis que l’ordonnance sur le gel de la construction, qui retire aux maires l’ensemble des compétences dans les domaines de l’urbanisme et de la construction pour les transférer à l’Administration civile de Cisjordanie, serait modifiée et que certaines des compétences concernant la construction d’ajouts à des bâtiments existants, seraient restituées aux élus locaux. Ainsi il sera permis, par exemple, de fermer un balcon, de construire une pergola ou d’installer un climatiseur.

Hier, les dirigeants des colons se sont réunis à Jérusalem et ont exprimé leur satisfaction de ce qu’ils considèrent comme « le succès de leur lutte déterminée » jusqu’ici. Certains des participants à cette rencontre ont dit craindre que la situation ne glisse vers la violence et c’est pourquoi il a été décidé de lancer une campagne appelant à ne pas user de la violence contre les inspecteurs de l’Administration civile. Les représentants des colons ont également décidé d’une manifestation mercredi prochain à Jérusalem à laquelle sont attendues près de dix mille personnes.

Hier, pour le troisième jour consécutif, les inspecteurs qui se rendus dans les différentes colonies pour y distribuer les ordres d’arrêt des travaux ont dû faire face à la vive opposition des habitants. Les policiers qui les accompagnaient ont dû utiliser la force pour permettre aux inspecteurs de faire leur travail.

Depuis vendredi, le Premier ministre et le ministre de la Défense tiennent une réunion de travail quotidienne afin de suivre l’application du gel de la construction, en présence du coordonnateur des opérations dans les territoires, le général Eitan Dangot, les conseillers juridiques du ministère de la Défense, des représentants de l’Administration civile et les conseillers du Premier ministre.

Lors de la réunion d’hier, il a été décidé que l’ordonnance sur le gel de la construction continuerait à être pleinement appliquée mais que serait mise en place une commission dérogatoire à laquelle les habitants pourront s’adresser pour obtenir l’autorisation d’effectuer, par exemple, des réparations du réseau d’égout ou d’électricité.

Hier, le général Dangot a publié une liste de 84 immeubles d’habitations et édifices publics dont la construction sera autorisée par l’Administration civile, malgré le gel décidé par le gouvernement. La construction de ces immeubles, qui comptent 492 logements, avait été approuvée cet été par le gouvernement. Ils s’ajoutent aux 2 500 logements dont la construction a débuté avant le gel et se poursuivra également.

Entre temps, les dirigeants du Conseil de Judée et Samarie ont affiché hier leur protestation en posant la première pierre et en coulant les fondations d’une nouvelle synagogue dans la colonie d’Efrat, en violation de l’ordonnance. Le président du Conseil de Judée et Samarie, posait hier fièrement en train de couler du béton. « S’il y a un prix à payer, nous le paierons. Je ne doute pas que nous remporterons cette lutte car nous avons davantage de conviction et de détermination et que c’est nous qui avons raison », a-t-il déclaré.

Jusqu’ici presque tous les responsables des colonies soutiennent sans détour la lutte. Les luttes intestines ont comme disparues. Même le maire de Maalé Adumin, Benny Kashriel, vieux militant du Likoud, a déclaré hier qu’il bloquerait lui-même les routes pour empêcher la venue des inspecteurs.

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7347

La police Israélienne arrete un agent du Mossad posant une fausse bombe

Question:

En quoi consiste un exercice de répétition ou un agent des services secrets pose une fausse bombe sous une voiture en plein centre ville?

Réponse:
Pour que ce même agent puisse le moment venu, reproduire cette exercice en vrai: poser une VRAIE bombe sous une voiture en plein centre ville.

Les services secrets en général sont-ils supposés commettre des attentats terroristes, qui plus est contre leur propres citoyens? Est-ce autorisé?

Si la réponse est oui, cela rappelle un certain 9/11. En tout cas cette bavure semble indiquer que oui.

Oui, les services secrets peuvent pour l'intérêt de leur pays (?) (ou pour l'intérêt des lobbies qui les contrôlent?) assassiner leurs propres citoyens.


Jeudi 3 Décembre 2009

La police Israélienne arrete un agent du Mossad posant une fausse bombe


http://www.haaretz.com/hasen/spages/1131918.html

Les médias ont indiqué qu’un stagiaire espion des services secrets Israélien du Mossad a été arrêté par la police de Tel Aviv alors qu’il prenait part à une opération de formation.
Le jeune stagiaire a été repéré par une passante pendant qu'il posait une fausse bombe sous un véhicule dans la ville.
Il a seulement été capable de convaincre la police qu'il était un espion après interrogatoire par un officier Lundi.
Les autorités ont refusé de commenter l'incident bien que les médias Israéliens aient exprimé leur surprise.
« Juste un entraînement »
Le Mossad n’informe pas la police en uniforme locale au sujet de ses exercices d'entraînement.
La Chaîne commerciale du pays, Channel 10, a indiqué qu’elle espère que les employés de l'agence étaient « plus efficaces à l'étranger », a rapporté l’agence de presse AFP.
Niva Ben-Harush, la femme qui a rapporté le comportement suspicieux du novice à la police, a indiqué qu Ynet News que 15 minutes après qu'elle a fait l'appel, le port de Tel Aviv a été fermé et les gens ont été évacué.
Elle a dit que la police lui a initialement demandé de venir avec eux et d'identifier le suspect.
« Mais après quelques minutes, Ils m'ont dit que c'était juste un entraînement, » a-t-elle dit.
Le Ynet a rapporté que jusqu'à trois employés de l'agence auraient été suspendus après l'incident.
Le cabinet du Premier Ministre a été cité disant « qu’ils ne donnent pas d’informations sur de telles activités entreprises par des agences de sécurité ou affiliées ».

http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/8377746.stm

Albert Einstein et le massacre de Deir Yacine

jeudi 3 décembre 2009 - 11h:37

Une lettre d’Albert Einstein écrite peu de temps après le massacre de Deir Yacine

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Il s’agit d’une lettre originale d’Albert Einstein donnant sa position sur le sionisme quelques heures après avoir appris le massacre commis parles sionistes à Deir Yacine en Palestine.

Einstein y exprime son refus d’être associé à ceux qu’il qualifie de criminels.

10 avril 1948,

à M. Shepard Rifkin, directeur exécutif des amis Américains des combattants pour l’indépendance d’Israël (une émanation du Lehi ou groupe Stern, NdT)

Cher monsieur,

Quand une véritable catastrophe finale s’abattra sur la Palestine, le premier responsable en sera le gouvernement britannique et les seconds responsables seront les organisations terroristes qui émanent de nos rangs. Je ne veux voir personne associé avec ces gens égarés et criminels.

Sincèrement, Albert Einstein

Document trouvé via Window into Palestine

Traduction de Mounadil Al Djazaïri :

http://mounadil.blogspot.com/2009/1...

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7729

Shalit serait déjà en Egypte et le compte à rebours enclenché

jeudi 3 décembre 2009 - 11h:37

Saed Bannoura
Imemc

Selon un journal koweitien : Shalit serait déjà en Egypte et le compte à rebours enclenché

(JPG)
Les prisonniers politiques palestiniens en Israël sont estimés aujourd’hui à plus de 11000...

Le journal koweitien Al Jareeda rapporte que le compte à rebours pour l’échange des prisonniers est déjà commencé et que le soldat capturé, Gilad Shalit, serait en Egypte accompagné par le chef des Brigades Al Qassam du Hamas. Le journal prétend que Shalit a été déplacé en Egypte il y a plusieurs jours et qu’il est gardé dans un endroit secret par des hommes chevronnés de la sécurité égyptienne.

Il signale que Shalit a d’abord été amené en Egypte accompagné par un dirigeant politique du Hamas, Mahmoud Zahhar, lequel était récemment venu en Egypte mais les détails de son voyage avaient été tenus à l’écart des médias. Zahar et Shalit n’ont pas voyagé par la route normale du Terminal et un véhicule égyptien les attendait du côté égyptien de Rafah.

Le journal précise encore qu’après avoir attendu les officiels de la sécurité égyptienne pendant une heure, Zahhar avait été vu assis sur le siège avant d’un véhicule de touriste aux vitres teintées, et qu’un fauteuil roulant était sur le toit du véhicule.

Des sources de la sécurité égyptienne indiquent que le passage de Shalit en Egypte visait à assurer le sérieux des pourparlers pour l’échange de prisonniers, et que de garder Shalit en Egypte pouvait motiver Israël à se diriger vers un accord définitif d’échange.

Des sources israéliennes rapportent que même si un accord était trouvé avec le Hamas dans les jours prochains, Israël devrait encore obtenir un vote du cabinet de même que regrouper les détenus devant être libérés ; en outre il devra rendre publique la liste des détenus 48 heures avant l’accord pour permettre à des plaintes d’être déposées devant la Haute Cour de justice.

Israël refuse toujours de libérer un certain nombre de prisonniers demandés par le Hamas, considérés comme des personnalités importantes, symboliques du combat palestinien.

Le quotidien israélien Ha’aretz, rapporte de son côté que le Hamas avait apparemment compris qu’il était difficile de convaincre Israël de libérer des personnalités du Hamas.

Ha’aretz ajoute qu’Israël attend une réponse officielle du Hamas à une proposition du médiateur allemand. Le Hamas devrait donner sa réponse sous quelques jours. Le médiateur allemand s’était auparavant entretenu séparément avec le Hamas et les dirigeants israéliens.

Plusieurs sources de la presse arabe indiquent que le Hamas a présenté un certain nombre de conditions pour l’accord d’échange qui avaient reçu une approbation israélienne au départ. Israël croit que le Hamas va se concentrer maintenant sur la libération du dirigeant du Fatah, Marwan Barghouthi, et celle du secrétaire général du Front populaire pour la libération de la Palestine, Ahmad Saadat.

La famille et les partisans d’un accord pour Shalit ont déclaré que s’il n’y avait aucun développement sérieux dans les prochaines semaines, ils reprendront leurs réunions avec de hauts dirigeants israéliens et des membres du cabinet pour assurer la réalisation d’un accord.

Des sources israéliennes indiquent que des centaines de détenus étaient déjà préparés pour leur libération.

3 décembre 2009 - IMEMC - traduction : Info-Palestine.net

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7735

BDS et industrie de la paix : des voies qui s’excluent mutuellement

jeudi 3 décembre 2009 - 06h:35

Michel Warschawski
AIC

Ce n’est pas par hasard que le mouvement BDS ne prend pas position sur une solution souhaitée au conflit en Palestine, et qu’il permet ainsi à chacun de promouvoir sa propre solution. Il s’agit d’une question de droits, pas de solutions.

(JPG)Du 24 au 26 octobre 2009 s’est tenu le troisième séminaire international initié par Alternative Information Center et réuni cette année en partenariat avecOccupied Palestine and Syrian Golan Heights Advocacy Initiative (OPGAI). Des militants palestiniens, israéliens et internationaux - des femmes et des hommes - ont pris une part active à cet évènement de trois jours. Les interventions et les débats, essentiellement parmi les participants, ont été pour la plupart intéressants et orientés vers le renforcement du triangle composé du mouvement national palestinien, du mouvement international de solidarité et des forces anticolonialistes en Israël. Comme l’a résumé un des animateurs, ce fut un séminaire de militants et d’actions. La réussite de ce séminaire met les participants devant l’obligation d’entretenir la dynamique qui l’a caractérisé et de renforcer leur militantisme commun pour la promotion des droits du peuple arabe palestinien. Des mesures pratiques ont été prises pour garantir que cela fonctionnera bien ainsi.

En parallèle, des organisations palestiniennes, israéliennes et internationales sont en train d’organiser une conférence d’un autre type, prévue à Madrid au printemps prochain, sous le parrainage de Javier Solana et de Miguel Angel Moratinos, et dont l’objectif est de promouvoir la participation de la société civile au processus de paix au Moyen-Orient. Plusieurs organisations sont intéressées pour participer aux deux initiatives, certaines en toute innocence et d’autres avec le désir de jouir simultanément des fruits défendus de ce monde et des promesses pour l’autre. Par définition, il s’agit-là de quelque chose d’impossible, car les deux initiatives représentent deux orientations contradictoires : l’une, pour une lutte sans concession en faveur des droits, d’une part, et l’autre, qu’on appelle « la voie de la paix », d’autre part.

Comme cela fut mis en avant lors du séminaire Unis dans la lutte, la voie de la lutte se concentre aujourd’hui sur la campagne internationale de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël, une campagne qui a connu une grande impulsion cette année et qui a donné l’occasion au mouvement international de solidarité d’associer la protestation contre l’occupation et la colonisation à une phase offensive où Israël se retrouve tenu de payer un prix pour ses violations systématiques du droit international.

La « voie de la paix », par contre, s’est entièrement orientée dans l’objectif de fournir une légitimité à Israël et de faire accepter par le peuple palestinien les conditions israéliennes. L’un des objectifs de la bande Moratinos-Solana est précisément d’anéantir le mouvement BDS, mouvement qui a déjà commencé à porter des fruits tant au niveau de la société civile que de la communauté internationale.

Une ligne de partage traverse ces deux courants, BDS et industrie de la paix, chacune de ces organisations prétendant lutter pour les droits du peuple palestinien et l’application du droit international, et cette ligne permet de trancher entre l’un et l’autre. Ces organisations qui prennent part aux initiatives des Moratinos et consorts et qui pensent pouvoir garder les mains propres avec des slogans sur un Etat se font des illusions.

Ce n’est pas par hasard que le mouvement BDS ne prend pas position sur une solution souhaitée au conflit en Palestine, et qu’il permet ainsi à chacun de promouvoir sa propre solution. Il s’agit d’une question de droits, pas de solutions.

Un dernier mot à ces organisations qui ont, dans le passé, participé à « la voie de la paix » de la communauté internationale, y compris à la tristement célèbre Conférence de Madrid pour une juste paix, en 2007. Cette fois, vous savez dans quoi vous vous êtes embarqués, et vous faites consciemment le choix d’être dans le camp où vous vous êtres positionnés. C’est votre droit, tout comme c’est le nôtre d’exiger que vous vous teniez à l’écart du camp de ceux qui se battent - Palestiniens, internationaux et Israéliens - pour les droits du peuple palestinien, et notamment le droit de ne pas accepter les diktats de la communauté internationale.

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23 novembre 2009 - Alternative Information Center - traduction : JPP

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7730

Maariv : Pourquoi "Israël" ne peut pas anéantir le Hezbollah et le Hamas?

03/12/2009

Selon le quotidien israélien Maariv, « il s’avère trop difficile pour ne pas dire impossible d’anéantir le Hezbollah et le Hamas qui pèsent de tout leur poids parmi leur nation » !

Maariv vient d’étudier dans un reportage les problèmes du régime sioniste face aux combattants du Hezbollah au Liban et du Hamas en Palestine.

« Pendant deux ans et demi, Israël a mené deux attaques contre le Hezbollah et le Hamas, mais le vrai est que comme Israël prétend combattre contre les organisations terroristes, cela laisse croire qu’Israël doit être le gagnant du combat », selon l’auteur.

« Lors des ces deux guerres, l’armée israélienne s’était vu confrontée à deux réseaux militaires qui ont réussi de stabiliser leur place grâce de leurs opérations militaires sporadiques.

Ces derniers procédaient à des opérations « attaque et fuite, alors qu’ils sont arrivés de créer des forces classiques. », selon le journal, en ajoutant que ces forces classiques utilisent les techniques des guerres de guérilla.

Concernant le mouvement de résistance palestinien Hamas, Maariv souligne que « lors de l’opération Plomb durci, on s’aperçoit une situation similaire. Le Hamas s’est efforcé au cours des 7 dernières années de renforcer ses capacités militaires et de prendre d’assaut les colonies du peuplement, au sud d’Israël. En pratique, il a emboîté le pas au Hezbollah ».

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=113861&language=fr

Abou Marzouk : Hamas s'intéresse à l'union terrestre palestinienne au niveau politique, géographique

[ 03/12/2009 - 09:55 ]
Gaza - CPI

"Le Hamas s'intéresse au niveau politique et géographique de l'union terrestre palestinienne, non pas seulement entre Gaza et la Cisjordanie, mais aussi avec les territoires palestiniens occupés", a déclaré le vice-président du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouk.

Abou Marzouk a souligné, lors de déclarations de presse au journal saoudien "Okadhe", dans son édition du mercredi 2/12, que le Hamas n'a aucune intention d'indépendance de Gaza par rapport à l'intégralité des territoires palestiniens occupés.

Le leader du Hamas a insisté à dire que son mouvement s'attache plus que jamais aux efforts déployés pour la réconciliation palestinienne, et a confirmé que le Hamas refuse totalement de devoir signer la feuille égyptienne sans une évaluation des détails inclus au préalable.

"Le Hamas veut un accord qui mette sérieusement fin aux désaccords palestiniens", a souligné Abou Marzouk, qui a précisé que le Hamas ne veut que relier les nouveaux détails non évalués du deuxième document égyptien avec ceux du premier document égyptien, qui ont été adoptés auparavant par les factions palestiniennes.

L'occupation approuve la construction de 84 nouvelles unités coloniales en Cisjordanie.

[ 03/12/2009 - 10:44 ]
Al Qods occupée- CPI

Les médias hébreux ont révélé l'approbation du gouvernement sioniste de la construction de 84 nouvelles unités coloniales, dans la Cisjordanie, malgré le discours de l'occupation d'un moratoire du gel de 10 mois, à l'exception des expansions coloniales dans la ville sainte d'Al Qods occupée.

Les sites Web des journaux hébreux ont souligné que le prétendu coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires palestiniens, le général "Eitan Rewat" va distribuer, dans les prochains jours, aux présidents des conseils locaux en Cisjordanie occupée, une liste de 84 bâtiments résidentiels dont le gouvernement israélien avait approuvé leur construction.

Cependant, le premier ministre du gouvernement sioniste, Benjamin Netanyahu a approuvé lundi à construire 25 nouvelles unités coloniales, dans la colonie de " Kedar", sous prétexte que ces unités n'ont aucun lien avec celles que leur construction est en suspension.

Il est à noter également qu'à l'issue d'une réunion du Conseil ministériel au cabinet sioniste des affaires politique et sécuritaires, Netanyahou a annoncé la fin de la semaine dernière la suspension de la construction sur des colonies en Cisjordanie sans Al Qods occupée, en prétendant de faciliter la tache devant la reprise des négociations avec les dirigeants de l'autorité palestinienne.

L'occupation israélienne a arrêté 15 citoyens en Cisjordanie dont une majorité du Hamas

[ 03/12/2009 - 12:26 ]
Jénine - CPI

Les forces armées de l'occupation israélienne ont arrêté, jeudi matin, le 3/12, quinze Palestiniens dont une majorité de partisans du Hamas, dans d'incursions menées en Cisjordanie et concentrées dans sa partie nord et centrale.

Des sources locales ont déclaré que les forces israéliennes ont attaqué les maisons des citoyens à Ramallah, Jénine, Naplouse, Tubas, et ont arrêté 15 citoyens qui ont été transportés vers des lieux inconnus.

"L'armée de l'occupation israélienne a déclaré avoir arrêté 15 Palestiniens requis et les avoir emmenés vers des centres d'interrogation", ont souligné les sources.

Les témoins ont déclaré que des dizaines de véhicules militaires ont attaqué, avant l'aube aujourd'hui, le village de Deir Abou-Daéf de Jénine, et ont lancé une campagne d'arrestations et d'attaques, à grande échelle, essentiellement à l'encontre des partisans du Hamas et de ses militants dans la ville, ainsi que contre des dizaines de maisons.

Des témoins ont déclaré que des troupes armées l'armée israélienne ont encerclé la ville de ses différentes directions, à une heure du matin, imposant un couvre-feu jusqu'à l'aube et exécutant des assauts et de vastes campagnes de fouilles dans les maisons des Palestiniens. 20 personnes ont été enlevées, enchaînées et placées dans un carré au centre de la ville.

"Les soldats israéliens ont mené des enquêtes sur le terrain avec les détenus et leurs familles, puis les ont emmenés dans des véhicules militaires vers les casernes de Salem à l'ouest de la ville de Jénine", ont ainsi précisé les témoins, confirmant que 13 détenus ont été libérés, alors que 7 restent emprisonnés.

Les sources ont souligné que les forces armées sionistes ont utilisé, dans leurs assauts, des chiens policiers, démolissant les contenus des maisons palestiniennes qui ont été fouillées minutieusement jusqu'à l'aube.

Le fatras de mensonges de Thomas Friedman

USA - 04-12-2009
Par Khaled Amayreh > amayreh@p-ol.com
Dans un article paru le 28 novembre dans le New York Times (1), le journaliste américain juif Thomas L. Friedman accuse la soi-disant « narration » arabo-islamique de tous les problèmes qui infestent les relations entre les Etats-Unis et le monde musulman – depuis les événements terroristes du 11 Septembre, en 2001, jusqu’au récent assassinat de 13 soldats américains au Texas par Nidal Malik Hassan, né et élevé aux Etats-Unis.













La question était-elle : "Qui est un criminel de guerre sioniste soutenu depuis des décennies par les Etats-Unis ?"


Friedman (2) suggère que les Musulmans du monde entier devraient montrer un peu de gratitude envers les Etats-Unis pour les avoir aider dans des pays comme le Kosovo, la Bosnie, le Darfour, la Somalie, le Liban, le Kurdistan, le Pakistan post-tremblement de terre, l’Indonésie post-tsunami, l’Irak et l’Afghanistan. Fidèle à lui-même, il ignore soigneusement les centaines de milliers d’innocents assassinés dans le contexte de l’intervention américaine dans ces pays.

Friedman suggère également que les croisades militaires américaines contre le Moyen-Orient musulman se voulaient un message de dissuasion et, visaient avant tout à détruire deux régimes tyranniques – les Taliban et les Baathistes.

Bon, je ne prends pas toujours Friedman au sérieux. C’est un suprématiste juif fanatique qui semble penser, au tréfonds de lui-même, que les non-Juifs sont des êtres humains inférieurs. Et lorsqu’on en vient à l’entité judéo-nazie appelée Israël, qui est la source centrale de l’instabilité et de l’agitation au Moyen-Orient et au-delà, Friedman perd toute prétention à l’objectivité et à un discours honnête.

En fait, si je réponds à son laïus, ce n’est pas parce que j’estime qu’il a quelque chose de valable à dire. Friedman n’est qu’un autre chien de garde du sionisme américain qui, depuis des années, met sans vergogne ses talents de journaliste au service du soutien et de la défense du terrorisme, de l’expansion territoriale et du vol de la terre arabe par Israël.

J’ai décidé d’écrire cette brève réponse parce qu’un ami américain d’internet me l’a demandé. De plus, le peuple américain, au nom duquel toutes ces guerres criminelles et toute cette oppression sont commises, a besoin qu’on lui rappelle, de temps en temps, la réalité des faits. Je dis ceci parce qu’il est vraiment triste et lamentable que des journalistes malhonnêtes, ou pathologiquement malhonnêtes comme Friedman se permettent d’empoisonner le discours américain sans qu’une parole contradictoire ne s’élève.

Tout d’abord, Friedman ignore les raisons légitimes et la racine de l’aversion arabe et musulmane envers les Etats-Unis. Permettez-moi de lui rappeler quelques faits essentiels.

Depuis des décennies, les Etats-Unis ont été le principal soutien et facilitateur du terrorisme, de l’agression et de la criminalité israéliennes contre les peuples du Moyen-Orient arabe musulman. Les administrations américaines successives, depuis Truman, avec peut-être la seule exception de l’administration Eisenhower, ont été de fait à la botte d’Israël, à qui elles ont donné les moyens de se comporter comme une brute – de sa technologie de mort dernier cri à sa protection tenace et zélée de toute condamnation internationale au Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Cette étreinte fanatique d’un régime dont l’existence même constitue un gigantesque crime contre l’humanité n’a pas encouragé Israël à prendre le chemin de la paix. Au contraire, elle a enhardi le régime sioniste à perpétrer tous les crimes imaginables – du massacre de masse des réfugiés palestiniens à Sabra et Chatila, près de Beyrouth en 1982 (de concert avec les milices chrétiennes libanaises alliées) à la pluie de phosphore blanc sur les civils de Gaza en 2008-2009.

Evidemment, grâce au soutien américain sans limite ni restriction de l’entité criminelle, quelques dirigeants israéliens ne se sont pas gênés pour déclarer : « Nous contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. »

Inutile de dire que l’ampleur scandaleuse et énorme du soutien de l’Amérique au nazisme israélien lui a valu le titre de gardien-allié d’Israël.

L’alliance israélo-américaine n’a jamais été une force pour la justice ou la démocratie au Moyen-Orient. C’est même exactement le contraire. Grâce à son alliance immorale et impie, Israël a pu s’en donner à cœur joie contre les Palestiniens sans défense, détruire leurs maisons et leurs fermes, assujettir leur économie, restreindre leurs horizons et expulser une grande partie de cette population torturée aux quatre coins du globe.

Enfin, c’est le mépris dévoyé de l’Amérique envers la justice et le droit international qui ont permis à Israël de tuer tout réel espoir de paix au Moyen-Orient, comme l’a affirmé Bob Simon, un autre journaliste américain juif, dans un récent documentaire.

Je ne sais pas pourquoi des journalistes comme Friedman ne disent pas la vérité à leurs lecteurs, à savoir qu’un pays qui construit, par la coercition et la brutalité, des centaines de colonies exclusivement juives sur un territoire occupé ne veut pas réellement la paix avec ses voisins.

De même, je ne sais pas pourquoi ces façonneurs malhonnêtes de l’opinion publique américaine n’écrivent pas ou ne disent pas, dans leurs organes médiatiques respectifs comme le NY Times, que l’occupation militaire israélienne n’est pas autre chose qu’un viol puisqu’elle dépouille les victimes de leurs droits naturels et humains les plus fondamentaux.

C’est une question à laquelle M. Friedman devrait répondre, avec honnêteté et sans détour, sans se livrer à une jonglerie verbale et à une citation sélective des faits.

En plus de leur rôle central dans la torture et le ravage du peuple palestinien depuis des décennies, les administrations états-uniennes successives ont soutenu des despotes arabes tyranniques qui n’ont jamais cessé d’humilier et d’opprimer leurs propres peuples pour préserver leurs fiefs autocratiques et impuissants sous autorité d’un Sheikh, d’un prince, d’un roi, ou des « républiques royales » comme l’Egypte et la Tunisie.

C’est principale grâce à l’appui américain continu de ces tyrannies que la masse des populations du Moyen-Orient est privée du droit de choisir librement son propre gouvernement ou dirigeant.

L’Amérique n’ignore pas ce qui se passe au Moyen-Orient arabe. Elle sait parfaitement jusqu’à quel point les droits humains et politiques fondamentaux sont bafoués. Elle est parfaitement consciente de la nature féodale de la gouvernance de bon nombre de ses soi-disant pays arabes alliés. L’Amérique observe l’impudence éhontée des dictatures dans les capitales du Moyen Orient, mais reste muette, comme si les masses arabes et musulmanes étaient les enfants d’un Dieu inférieur.

Néanmoins, même cette hypocrisie dépravée envers les Musulmans n’empêche pas les responsables et porte-paroles américains de sermonner les Musulmans sur les vertus de la démocratie !

Il y a quelques années, l’Administration Bush a cajolé la direction de l’Autorité Palestinienne à Ramallah pour qu’elle organise des élections en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Cependant, lorsque le Hamas, le mouvement islamique palestinien de libération a contre toute attente remporté les élections, le gars à la Maison Blanche a perdu son sang-froid et a diligemment ordonné que toute une série de mesures draconiennes soient imposées contre la population de Gaza pour la punir d’avoir élu un parti politique qu’Israël et les Etats-Unis n’aimaient pas.

Tout ceci étant dit, je me demande comment des gens comme Friedman peuvent encore avoir la témérité et le culot d’affirmer que l’occupation et la destruction par l’Amérique de deux pays musulmans souverains, invasions qui ont tué ou causé la mort de plus d’un million d’êtres humains innocents, avaient simplement pour but de promouvoir la démocratie dans ces deux malheureux pays.

En fait, un Friedman en pleine faillite intellectuelle se livre sans vergogne à une fornication langagière lorsqu’il prétend que pour chaque acte stupide et mauvais commis par l’Amérique, comme le scandale d’Abu Ghraib, « nos soldats et diplomates ont perpétré un million d’actes de bonté visant à donner aux Arabes et aux Musulmans une meilleure chance de réussir la modernité et d’élire leurs propres dirigeants » !!!

Eh bien, ceci n’est rien d’autre qu’un nouveau mensonge obscène qui dépasse la moindre décence humaine. Où sont ces pays arabes qui, grâce à «l’altruisme et à la bonté » de l’Amérique, ont été en mesure d’élire démocratiquement leurs dirigeants, et ont réussi leur modernité ? L’Egypte ? L’Arabie Saoudite ? La Jordanie ? Le Koweït ? Les royaumes du Golfe ? La Tunisie ? Le Maroc ?

Friedman et consorts peuvent vouloir citer l’Irak comme un exemple qui corrobore leur mensonge manifeste. Mais chacun sait que la soi-disant démocratie irakienne est une démocratie étroitement contrôlée, et que les Etats-Unis prendraient rapidement les mesures pour la saborder d’un seul coup s’il y avait la moindre chance qu’elle produise une direction anti-américaine ou même anti-israélienne.

Il est vrai que les Etats-Unis ont fait ce qui peut être considéré comme des actions positives, comme construire quelques écoles dans certains pays arabes. Mais ces démarches sont insignifiantes comparées aux péchés cardinaux de l’Amérique dans le monde musulman. Dans bien des cas, ces « actes de bonté » ne sont destinés qu’à détourner l’attention de la politique nocive de l’Amérique dans la région, en particulier celle qui consiste à embrasser le nazisme israélien et à soutenir la tyrannie et la dictature dans tout le monde arabe.

Peut-être suis-je trop sévère avec Friedman. Après tout, il est le produit d’une culture qui a exterminé des millions d’américains autochtones et a ensuite eu l’audace d’appeler le génocide « Destin manifeste » (3). C’est ce même pays qui autorise et encourage Israël à liquider la juste cause palestinienne en construisant des colonies, en perpétrant un nettoyage ethnique, en volant toujours plus de terre palestinienne, tout en appelant la liquidation lente un «processus de paix ».

Notes de lecture :

(1) « America vs. The Narrative », Thomas L. Friedman, in New York Times, 28.11.2009

(2) Thomas Loren Friedman est un journaliste américain, auteur et triple lauréat du prix Pulitzer. Il est éditorialiste au New York Times, dans lequel ses tribunes bihebdomadaires ont pour principal sujet les affaires étrangères. Il milite pour une solution de compromis dans le conflit israélo-palestinien, la modernisation du monde arabe, l'environnement et la mondialisation. Ses ouvrages analysent de nombreux aspects de politique internationale d'un point de vue centriste et progressiste sur le spectre politique américain. (Source Wikipédia).

(3) « Manifest Destiny » : le terme renvoie à une idéologie défendue par les démocrates-républicains aux États-Unis dans les années 1840, plus particulièrement par les « faucons » sous la présidence de James Polk. Selon cette idéologie, la nation américaine avait pour mission divine de répandre la démocratie et la civilisation vers l'Ouest. (Source Wikipédia)

Les fausses fondations des colons israéliens pour contourner la décision de leur gouvernement de geler la construction des colonies (vidéo)

Cisjordanie - 04-12-2009
Par Ghassan Bannoura
Suite à la décision prise par le gouvernement israélien de geler les constructions dans les colonies pendant 10 mois, pour soi-disant donner une chance à la reprise de discussions entre l’Autorité Palestinienne et le gouvernement Netanyahu, il est interdit de commencer toute nouvelle construction, à moins que les fondations n’aient déjà été posées avant la décision de gel.























Dans le cadre de la « course aux fondations », travaux à Etz Efraim (à l’est de Salfit), comme dans toutes les colonies illégales (photo Peace Now)


L’équipe de surveillance des colonies de l’organisation israélienne Peace Now a découvert ces derniers jours que des colons étalaient sur le sol des tonnes de ciment, de la forme d’un grand carré, de manière à ce que, vu d’avion, il ait l’air d’une chape.

L’équipe de surveillance des colonies de Peace Now rapporte également qu’au cours des derniers mois, les colons ont fait “la course aux fondations" et qu’on a vu de nombreuses constructions démarrer.

Apparemment, ceux qui n’avaient pas pu couler ces fondations avant l’ordre de gel ont décidé de contourner l’interdiction en coulant de fausses chapes de béton.

Peace Now a découvert ces « fausses fondations » dans les colonies de Nerya - Talmon B (entre Ramallah et Ni’lin), Adam (Geva Binyamin) (à 5km au nord de Jérusalem), Elazar (au sud de Bethléem), Modi’in Illit et Na’ale (entre Jérusalem et Tel Aviv), en Cisjordanie occupée (autrement dit partout, ndt).

Vidéo de Peace Now « Fausses fondations dans les colonies, 29 novembre 2009
Source : IMEMC

L'Assemblée générale de l'ONU appelle à nouveau Israël à se retirer complètement du Golan syrien occupé

03 Déc 2009

New York / L'Assemblée générale de l'ONU a renouvelé aujourd'hui son appel à Israël de se retirer complètement du Golan syrien occupé, jusqu'à la ligne de 4 juin 1967, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité.

L'Assemblée, réunie la nuit dernière, a insisté, dans une résolution qu'elle avait adoptée majoritairement au sujet du Golan syrien occupé, sur le principe interdisant l'acquisition des territoires des autres par la force, comme le prévoient le droit international, la charte des Nations Unies et la convention de Genève.

L'Assemblée générale a d'autre part dénoncé le non respect par Israël de la résolution nº 497 du Conseil de Sécurité de l'année 1981 considérant comme illégale, nulle et non avenue l'application des lois israéliennes sur le Golan syrien occupé, et affirmé que le maintien de l'occupation et de l'annexion par Israël du Golan constitue un entrave sur le chemin de la paix juste et globale dans la région.

Nombre de représentants des pays membres ont intervenu lors de l'examen par l'Assemblée de l'article /la situation au Moyen-Orient/, condamnant les pratiques israéliennes au Golan occupé et appelant Israël à s'en retirer "jusqu'à la ligne du 4 juin 1967.

Le délégué de la Syrie auprès de l'organisation internationale, M. Bachar al-Jaafari, appréciant la position de l'Assemblée qui n'a pas cessé depuis l'an 1981 de refuser, à la majorité, l'occupation et l'annexion du Golan syrien et à soutenir les différentes résolutions concernant la cause palestinienne et les causes du Moyen-Orient, a affirmé que cette nouvelle résolution est un message clair de la société mondiale à l'adresse d'Israël refusant son occupation des territoires arabes, ses mesures d'annexion, d'expulsion et de colonisation, et ses agressions.

A.A. / Gh.H.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/12/03/259199.htm

Netanyahu ne parvient pas à apaiser les colons de Cisjordanie

04/12/2009
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a échoué hier à apaiser la colère des colons qui ont juré de poursuivre leur mouvement de protestation contre le moratoire gouvernemental sur les nouvelles constructions dans les implantations de Cisjordanie. « Il n'est rien sorti de cette réunion et nous sommes déçus de la décision du Premier ministre », a affirmé à l'AFP Pinhas Wallerstein, l'un des vétérans de la cause des colons, qui a assisté à la réunion. M. Netanyahu avait invité les leaders du conseil de Yesha, la principale organisation représentative des colons, afin de « les écouter et leur expliquer la décision qui a été prise ». Sous la pression des États-Unis, M. Netanyahu a décrété un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions en Cisjordanie occupée dans le but de relancer les négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues depuis la guerre de Gaza il y a un an. Mais les Palestiniens lui ont opposé une fin de non-recevoir. Ils réclament un gel total de la colonisation en Cisjordanie ainsi qu'à Jérusalem-Est, annexée par Israël en juin 1967 et à majorité arabe, avant de reprendre le dialogue. Le moratoire de M. Netanyahu ne concerne ni Jérusalem-Est ni les 3 000 logements déjà en chantier en Cisjordanie, où vivent plus de 300 000 Israéliens, ni l'érection d'édifices publics (synagogues, écoles, etc).
Durant sa rencontre avec les colons, M. Netanyahu a dit comprendre ses interlocuteurs : « Cette décision n'est pas facile pour vous et elle ne l'est pas pour moi non plus », a-t-il plaidé, selon un communiqué de son bureau. Le Premier ministre de droite a affirmé qu'il ne reviendrait pas sur cette mesure tout en confirmant « que la construction reprendra à la fin de la période de dix mois » et en exhortant les colons à « s'armer de patience ».
Toutefois, ces derniers ne sont pas convaincus. « Je doute fortement que la construction reprenne », a estimé M. Wallerstein, qui a estimé que « le simple fait de décider d'un gel (des colonies) aura des conséquences néfastes pour l'avenir ».
Des incidents ont opposé ces derniers jours des colons aux inspecteurs chargés de faire respecter l'injonction gouvernementale de stopper les nouveaux chantiers. Hier encore, des dizaines de colons ont empêché ces inspecteurs d'entrer dans la colonie de Kedoumim, a constaté un photographe de l'AFP. Des incidents similaires se sont déroulés à Talmon, près de la ville palestinienne de Ramallah.

L’UE dénonce la politique israélienne à Jérusalem-Est

04/12/2009
Amman proteste contre des travaux menés par l'État hébreu au Saint-Sépulcre.
L'UE a vivement critiqué la politique d'Israël à Jérusalem-Est, l'accusant de poursuivre « activement » la colonisation dans le secteur oriental de la Ville sainte, annexé en 1967 et à majorité arabe, au détriment des Palestiniens. « Les développements à Jérusalem-Est pendant 2009 ont été marqués par la poursuite de l'expansion de la colonisation israélienne et un nombre considérable d'expulsions et de démolitions de maisons palestiniennes », selon un rapport annuel de l'UE, non rendu public, dévoilé mercredi par le quotidien israélien Haaretz et dont l'AFP a obtenu copie hier. « Israël, de facto, poursuit activement son annexion illégale de Jérusalem-Est en affaiblissant la communauté palestinienne dans la ville, en entravant le développement urbain palestinien et finalement en séparant Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie », indique le rapport. Le document dénonce, entre autres, l'extension des colonies juives autour de la Vieille ville et aux abords immédiats de Jérusalem et les fouilles archéologiques « idéologiques » israéliennes.
Interrogé, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a qualifié le rapport de « malhonnête ». « Ce rapport est basé exclusivement sur des versions et des chiffres palestiniens. Il reflète les termes de la propagande palestinienne. C'est bien pour cela qu'il n'est pas rendu public », a-t-il déclaré à l'AFP.
Parallèlement, le ministère jordanien des Affaires étrangères a remis hier à l'ambassadeur d'Israël en Jordanie une lettre de protestation en raison de travaux menés par Israël sur un des murs du Saint-Sépulcre, dans la Vieille ville de Jérusalem. Dans sa lettre, le gouvernement jordanien exprime « sa vive inquiétude et son refus total des mesures unilatérales israéliennes sur la partie externe du mur ouest de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem-Est », a déclaré à l'AFP le haut responsable sous le couvert de l'anonymat.

UE / Israël : Des ONG appellent à la suspension des accords renforcés UE-Israël

publié le jeudi 3 décembre 2009

FIDH
Une coalition d’organisations d’aide humanitaire, de développement et de défense des droits humains ont appelé aujourd’hui l’Union européenne (UE) à suspendre immédiatement tout renforcement (ou« rehaussement ») de ses relations avec Israël jusqu’à ce que le gouvernement israélien accepte un cessez-le-feu complet et permette un libre accès humanitaire à Gaza. L’offensive israélienne comme les tirs de roquettes par le Hamas ont fait d’inacceptables victimes civiles.

Cet appel est lancé la veille du sommet informel des ministres européens des Affaires étrangères organisé à Prague ce jeudi, et fait suite au rejet par Israël des tentatives de l’UE d’obtenir un cessez-le-feu immédiat lors de la visite d’une délégation officielle européenne dans la région le lundi 5 janvier.

« Israël a rejeté les efforts diplomatiques de l’UE et la délégation européenne revient les mains vides. C’est maintenant la crédibilité de l’Union européenne qui est en jeu. Il est inconcevable d’étendre davantage les bénéfices d’un partenariat européen à un pays qui viole le droit international humanitaire, refuse les négociations et favorise une violence continuelle. Il est temps que l’UE tape du poing sur la table pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et mettre fin aux violences de chaque côté ! », déclare Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.

La coalition d’organisations de 8 pays européens – incluant Oxfam France - Agir ici, le CCFD-Terre solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement) et la FIDH – avertit que le conflit militaire est en train de plonger la Bande de Gaza dans une grave crise humanitaire, alors que la situation y était déjà dramatique à l’issue de 18 mois de blocus.

Plus d’un million de Gazaouis sont confrontés à des pénuries extrêmes d’eau et d’électricité, et des milliers de personnes ont dû fuir leur domicile. Les stocks de nourriture seront bientôt épuisés. Les hôpitaux, dépendant de générateurs, peinent à fonctionner sans électricité et sont incapables de fournir les soins appropriés à un grand nombre de victimes du conflit. Les eaux usées se déversent dans les rues de Beit Hanoun, les stations de pompage devant fermer en raison du manque d’électricité.

« Accorder des préférences commerciales à l’une des parties au conflit en de telles circonstances est inacceptable. Les victimes civiles et la destruction de maisons, d’écoles et d’infrastructures essentielles à Gaza sont choquantes et augmentent chaque jour. L’Union européenne ne peut pas procéder à un rehaussement de ses relations avec Israël alors que de telles violations ont lieu », s’insurge Emmanuelle Bennani du CCFD-Terre solidaire.

La coalition appelle l’Union européenne à faire respecter les principes fondamentaux de l’Europe :

* en suspendant le processus de rehaussement des relations UE-Israël jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu complet et permanent ait été convenu par les toutes les parties et qu’Israël ouvre le libre accès humanitaire à Gaza ;

* en affirmant clairement et publiquement que tout partenariat avec l’Union européenne doit être lié au respect des droits humains et du droit humanitaire ;

* en agissant auprès du Conseil de Sécurité des Nations unies afin qu’il adopte une résolution contraignante qui demande un cessez-le-feu immédiat et prévoie un contrôle effectif de sa mise en œuvre par les deux parties.

« L’Union européenne approuve le fait qu’un cessez-le-feu immédiat et une réouverture des points de passage vers Gaza sont les seuls moyens d’amoindrir la gravité de la situation à Gaza et de sécuriser les populations des deux côtés. L’UE doit dès à présent effectuer une réelle pression pour convaincre les dirigeants d’Israël et du Hamas d’accepter cela, et redoubler d’effort pour obtenir une paix durable dans la région », conclut Nicolas Vercken d’Oxfam France – Agir ici .

*La coalition inclut les organisations suivantes : Avaaz, Broederlijk Delen (Belgium), CAFOD (UK), CCFD – Terre solidaire (France), Christian Aid (UK and Republic of Ireland), Danish Church Aid (Denmark), Diakonia (Sweden), Euro-Mediterranean Human Rights Network (Denmark), FIDH (France), medico international (Germany and Switzerland), Muslim Aid (UK), Oxfam International, Rehabilitation and Research Centre for Torture Victims (Denmark), Trócaire (Ireland), United Civilians for Peace (Netherlands), World Vision (UK).

Notes aux rédactions :

[1] La déclaration des ministres européens des affaires étrangères, le 30 décembre 2008, appelait à un « cessez-le-feu immédiat et permanent » qui permettrait « une ouverture normale et durable de tous les points de passage vers Gaza ».

[2] Sur le processus de rehaussement des relations UE-Israël :

* Le processus de rehaussement est supposé renforcer une coopération politique et économique mutuelle dans différents secteurs.

* L’UE a approuvé ce rehaussement en juin 2008, à la demande d’Israël, et puis l’a reconfirmé en décembre 2008. Elle a verbalement lié ce rehaussement au processus de paix et au respect des droits humains. Les procédures sont en cours au sein des institutions européennes.

* Le processus doit être finalisé sous la présidence tchèque de l’UE et approuvé lors du Conseil d’Association UE-Israël prévu le 18 mai 2009.

* Une suspension du processus engendrerait un gel de toutes les activités, procédures et événements qu’implique le rehaussement UE-Israël comme, par exemple, un sommet UE-Israël.

* La base légale des relations de l’UE avec Israël relève de l’Accord d’Association UE-Israël. L’article 2 de cet accord stipule que ces relations « devraient être basées sur le respect des droits humains et des principes démocratiques ».

Israël : des députés européens demandent bruyamment la "fin de l’occupation"

publié le jeudi 3 décembre 2009

AFP
Des députés verts européens ont réclamé jeudi (26 novembre) la "fin de l’occupation" israélienne dans les Territoires palestiniens en brandissant en pleine séance plénière du Parlement une carte représentant Israël dans les frontières d’avant juin 1967.

"De retour d’une mission en Palestine où j’ai pu constater les démolitions de maisons palestiniennes, l’expulsion de familles de Jérusalem-est, la poursuite de la colonisation... Il m’est apparu indispensable d’interpeller l’Europe et ses dirigeants pour qu’ils prennent leurs responsabilités dans la résolution du conflit israélo-palestinien", a expliqué la parlementaire française Nicole Kiil-Nielsen, à l’origine de cette initiative.

Une dizaine de députés verts dont l’altermondialiste français José Bové ont brandi une affichette où était écrit, en anglais, "stop à l’occupation" et "la paix et deux Etats maintenant".

Mardi, devant le même Parlement réuni à Strasbourg, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait estimé que les Palestiniens étaient confrontés à "une situation de grande souffrance, de manque de respect pour leurs droits à l’autodétermination".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vient d’annoncer que son cabinet de sécurité avait approuvé "la suspension de nouvelles mises en chantier de logements" en Cisjordanie "pour une durée de dix mois", mais pas à Jérusalem.

Les Palestiniens demandent de leur côté l’arrêt total de la colonisation israélienne dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-est annexée par Israël, comme condition pour la reprise des négociations.

relayé par l’orient le Jour

http://www.lorientlejour.com

Bruits de guerre

publié le jeudi 3 décembre 2009

K. Selim
Dans les coulisses de la diplomatie des puissances, la priorité est à la préparation psychologique à une frappe israélienne contre l’Iran.

La répartition des tâches a été clairement effectuée : les Etats-Unis se sont chargés de convaincre la Chine de rejoindre la motion occidentale anti-iranienne votée par l’AIEA et les Européens ont fait pression sur la Russie. L’inquiétude gagne les capitales voisines de l’Iran ; Ankara ne cache pas sa préoccupation devant la probabilité croissante d’une agression contre son voisin.

Il faut dire que les conditions semblent réunies pour une aventure militaire car jamais l’Occident n’a été aussi uni derrière Israël. Même la France, qui faisait cavalier seul sous Jacques Chirac, a rejoint avec détermination la coalition anti-Perse en formation.

Paradoxalement, ce sont aujourd’hui les Etats-Unis qui sont les moins enthousiastes pour un nouvel engagement aux conséquences imprévisibles. Les militaires américains ont depuis longtemps exprimé des réserves sur la conduite d’une guerre après la frappe initiale. Il n’est pas question d’une invasion à l’irakienne, le pays est beaucoup plus peuplé, sa topographie n’est pas celle d’un plateau désertique et les capacités de représailles sont nettement plus sérieuses. Embourbés en Afghanistan et dans une situation qui risque de devenir très inconfortable en Irak, les militaires américains s’interrogent de surcroît sur l’efficacité d’une ou plusieurs frappes aériennes pour retarder significativement le programme nucléaire de Téhéran.

Mais au fil des déclarations des dirigeants occidentaux, de la constitution d’une véritable ceinture militaire autour de l’Iran, notamment par la montée en puissance des bases étrangères dans les pays du Golfe, la perspective d’un affrontement est de moins en moins théorique. Et ceci quoi qu’en disent publiquement les dirigeants iraniens. Dans le scénario le plus courant, Israël se chargerait d’ouvrir les hostilités et serait rapidement rejoint par ses alliés qui pourraient intervenir au nom d’accords de défense avec les monarchies pétrolières.

L’objectif avoué d’une action guerrière coordonnée, puissante mais limitée dans le temps et dans ses cibles, étant de provoquer un changement de régime à Téhéran. Les analystes occidentaux font état d’une crise au plus haut niveau des instances politico-idéologiques iraniennes, qui seraient irréductiblement divisées entre maximalistes « nucléaires » et crypto-démocrates disposés à des concessions.

L’option militaire est rendue d’autant plus tentante par la crise économique et le niveau déprimé des prix du pétrole. Dans ce scénario, les dénégations de Téhéran quant à son refus d’engager un programme atomique militaire ne sont guère audibles. Aucun argument venant d’Iran n’est recevable par les Occidentaux, dont les médias relancent une campagne de diabolisation du régime des ayatollahs, qui ne s’est jamais vraiment interrompue depuis 1979.

Au-delà du contrôle d’une région stratégique et de la préservation du monopole atomique d’Israël, les Occidentaux sont engagés dans une guerre idéologique contre ce qu’ils représentent comme une menace « existentielle » pour leurs intérêts. La question est de savoir si le coût, la forme et la durée de la guerre sont en rapport avec ses objectifs. Aucun politique sensé n’est pressé de connaître la réponse. .