dimanche 29 août 2010

Qalqilia - 28-08-2010
Izbet Tabib menacé

Par ISM 
Dans le petit village d’Izbet Tabib, près de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie, les autorités israéliennes ont remis des ordres d’expulsion à 27 des 55 maisons. Situé en Zone C (sous contrôle israélien civil et militaire selon les Accords d’Oslo), le village n’arrive pas à obtenir de permis de construire. De plus, parce que le village est situé près du mur d’apartheid et de plusieurs colonies illégales, les villageois sont confrontés à un harcèlement quotidien et une tension constante.














Trois magasins à moitié démolis à Izbet Tabib : les propriétaires espèrent stopper toute nouvelle démolition par les bulldozers de la société israélienne Delek
Le mur a annexé de grands pans de la terre agricole d’Izbet Tabib, et les colons israéliens extrémistes ont pris l’habitude de passer par le village en voiture et de harceler les habitants en tirant en l’air ou en mettant le feu aux oliviers. Les forces d’occupation israéliennes sont pratiquement toujours présentes, créant davantage de problèmes et de crainte. Le Comité populaire et tous ceux qui tentent de résister à l’occupation sont visés par les autorités israéliennes pour réprimer toute résistance.
C’est le cas du maire et chef du Comité populaire, Bayian Tabib. Lui et son fils de 15 ans, Thair Bayain Tabib, ont été arrêtés le vendredi 30 juillet vers 14h, alors qu’ils sortaient de la mosquée après les prières de midi. Ils ont été accusés de jets de pierre sur la route principale, près de la colonie – ce qu’ils ont contesté.
Malgré le manque total de preuves, les soldats israéliens, après avoir détenus les deux hommes pendant une heure, les ont poussés dans une jeep et les ont emmenés dans un endroit reculé un peu en dehors du village. Là, le commandant a demandé que Bayain Tabib maintiennent les jeunes du village loin de la route principale et ont menacé de l’arrêter s’il n’obéissait pas. Les soldats ont pris, en toute illégalité, leurs cartes d’identité et les ont finalement relâchés une heure et demie plus tard.
Des épisodes comme celui-ci ne sont pas exceptionnels. Thair Tabib a été arrêté plusieurs fois, la première à 13 ans, et il est toujours accusé de jets de pierre. Son père, Bayain Tabib, a fait deux mois de prisons en 2002, pendant le 2ème Intifada. En tant que Chef du Comité populaire, Tabib est particulièrement dans la ligne de mire des autorités israéliennes. Les soldats se garent souvent devant chez lui et pointent leurs mitraillettes sur quiconque entre ou sort, pour intimider Tabib, sa femme, et leurs neuf enfants.
La dernière menace est la démolition partielle de trois magasins du village le 12 août par un bulldozer appartenant à une compagnie privée israélienne de gaz, Delek. L’entreprise veut construire une nouvelle station de gaz sur le secteur pour les 5.000 colons israéliens de Zufin, et beaucoup plus qui habitent à Alfei Menashe, la plus grosse colonie de la zone, car la seule station actuelle dans les environs est palestinienne. La terre leur a été vendue par un collaborateur palestinien qui possède une carte d’identité israélienne, mais les propriétaires résistent à la démolition de leurs magasins, qui détruirait le moyen de subsistance. Des activistes d’ISM sont restés toute la nuit avec le maire et les propriétaires des magasins au cas où le bulldozer reviendrait – les autres fois, ils sont venus le jeudi et on pense qu’ils reviendront ce jeudi.
En dépit de l’énorme pression que subit Izbet Tabib tant des soldats, des colons, du mur, des ordres d’expulsion et de démolition, le village est devenu un important et enthousiasmant lieu de résistance contre l’occupation. Ce qui est particulièrement unique est qu’Izbet Tabib a rejoint un tout petit nombre de villages qui ont réussi à faire détruire le mur qui passait profondément dans leurs terres agricoles et ont pu ainsi récupérer leurs terres volées, après que le verdict ait déclaré illégale la route originelle du mur.

Les gardes armés des colons attaquent une mosquée à Wadi Hilweh, et tirent sur les habitants palestiniens

Cisjordanie - 28-08-2010

Par ISM 
La violence a à nouveau balayé Wadi Hilweh tandis que les gardes de la sécurité des colons israéliens ont tenté de prendre d’assaut la mosquée dans la nuit du 25 au 26 août, dans ce qui est la troisième attaque sur le site religieux local. Des gardes des colons ont tiré à balles réelles sur les résidents palestiniens dans les affrontements qui s’en sont suivis.














La police prétend que des pierres ont été lancées sur la maison occupée de Khader al-Qaq à Wadi Hilweh pendant la nuit. Trois heures plus tard, un groupe de gardes armés de la colonie Elad ont tenté de donner l’assaut à la mosquée de Wadi Hilweh, tentant d’enfoncer la porte avec un extincteur. Lorsque les sirènes d’appel d’urgence de la mosquée se sont déclenchées depuis le minaret, les gardes ont essayé de fuir. Les Palestiniens de Wadi Hilweh se sont précipités sur les lieux de l’attaque pour défendre leur mosquée, et des affrontements ont éclaté entre les habitants du village et les gardes armés, qui ont tiré sur les Palestiniens.
Mohammad Qaraeen, habitant de Wadi Hilweh, a déclaré qu’il avait essayé d’alerter la police, mais que l’officier de police de service lui a raccroché au nez. Il a rappelé ensuite, mais la police n’est arrivée sur les lieux que plusieurs heures plus tard.
Le secteur a ensuite été envahi par un contingent important de l’armée israélienne et de la police des frontières, stationnée dans la banlieue voisine de Baten el-Hawa. Les forces d’invasion ont immédiatement commencé à tirer des grenades lacrymogènes sur la foule des Palestiniens, provoquant des intoxications dues à l’inhalation des gaz. Un groupe de jeunes en colère a mis le feu à l’entrée de Aid el-Hamra, une zone contrôlée par le projet de tourisme colonial d’Elad, « Ville de Davide », en réponse à la nouvelle invasion de sa communauté.
Les forces israéliennes ont alors empêché les habitants et les journalistes d’atteindre le secteur, tirant sur la foule des balles caoutchouc-acier, des grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes, ne faisant qu’ajouter à la panique et à la confusion de la nuit.
Des témoins ont rapporté que les soldats israéliens ont tenté d’arrêter un enfant palestinien pendant les affrontements. Tout le secteur de Wadi Hilweh a ensuite été bouclé par l’armée israélienne, qui en a bloqué toutes les entrées.

Israël veut couper l’eau des églises de Jérusalem

28/08/2010  
Les autorités de l’occupation israéliennes ont menacé de couper l’eau des églises chrétiennes de Jérusalem AlQuds occupée, sous prétexte qu’elles n’ont pas payé leur factures depuis 1967.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’archimandrite  et patriarche grec orthodoxe de Jérusalem,  Atallah Hanna a déclaré lors d’une intervention télévisée : «  nous refusons cette mesure sans précédent, et qui porte atteinte au statut religieux et historique des églises dans la ville sainte. »
Selon le dignitaire religieux, cette mesure vise à faire chanter les institutions religieuses dans la ville sainte pour les dissuader de hausser le ton contre l’occupation.
Au début du mois, l’Archimandrite  a lancé un appel à toutes les églises du monde pour intervenir et empêcher en urgence l’entité sioniste d’effacer les aspects historiques de la chrétienneté dans le village « Eïn Karem » situé à l’ouest de Jérusalem al-Quds.

Polémique en « Israël »: des acteurs refusent de se produire dans une colonie

29/08/2010  
Plusieurs dizaines d'acteurs et artistes israéliens ont signé une pétition dans laquelle ils affirment refuser de se produire dans la colonie juive d'Ariel en Cisjordanie occupée, c’est ce qu’a indiqué dimanche à la radio publique un de leurs représentants. 
"Ariel se trouve en territoire occupé, et aucun artiste israélien ne doit se produire en territoire occupé, ni à Ariel ni dans aucune autre implantation, car c'est contraire au droit international", a affirmé à la radio le dramaturge Yéhoshua Sobol. 
Ariel, 18.000 habitants, est l'une des plus grandes colonies juives implantée en Cisjordanie occupée depuis 1967 et abrite un centre culturel qui a récemment été inauguré. 
"Les habitants d'Ariel disposent d'excellentes routes et n'ont qu'à s'en servir pour venir nous voir à Tel-Aviv (territoire occupée en 1948)", a ajouté Yéhoshua Sobol. 
Selon lui, pas moins de 53 acteurs, artistes et auteurs dramatiques israéliens ont signé une pétition en ce sens. Ces derniers représentent les principales compagnies théâtrales israéliennes, toutes subventionnés par des fonds publics. 
Cette prise de position a suscité les réserves d'une partie du monde des planches, ainsi que la colère des colons et de l'aile droite de la classe politique, à commencer par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. NETANYAHU: "ISRAEL" EST VICTIME D'UNE CAMPAGNE DE DELEGITIMATION
Cité en substance par la radio publique, il a affirmé devant ses ministres réunis en séance hebdomadaire qu'"Israël est victime d'une campagne internationale de +délégitimation+, et tout boycottage est inacceptable -- encore moins chez nous, lorsqu'il provient de gens financés par l'Etat".
Pour sa part, le maire d'Ariel, Ron Nahman, s'est dit "choqué par cette pétition qui mélange politique et la culture".
Egalement interrogée à la radio, la ministre israélienne de la Culture et des Sports, Limor Livnat, du parti Likoud (droite), s'est élevée contre "cette initiative regrettable, qui divise l'opinion et répand la haine", selon elle.

« Israël » veut détruire l’armée libanaise

28/08/2010  
Preuve supplémentaire qu’Israël est le paria de la communauté internationale : il a l’intention de  détruire toutes les infrastructures de l’armée libanaise.
C'est le parrain américain de ce paria, par la voix de son envoyé spécial pour le Moyen Orient Frédérik Hoff, qui a communiqué cette mise en garde au chef de l’armée libanaise Jean Kahwaji, lors de la rencontre qui les a réunis le 9 juillet dernier à Beyrouth.
Depuis les affrontements frontaliers de Adayçé au Liban sud, entre les deux armées libanaise et israélienne, et au cours desquels deux soldats et un journaliste libanais ainsi qu’un colonel brigadier israélien ont été tués, l’entité sioniste mène une campagne contre l’armée libanaise. Il tente entre autre de couper ses sources d’approvisionnement en armements, sous prétexte qu’il entretient des affinités avec le Hezbollah.
Selon le quotidien libanais AlLiwa, proche des forces du 14 mars, citant des sources américaines, Hoff a fait part à Kahwaji d’une mise en garde israélienne adressée au Liban, prévoyant de détruire en quatre heures la totalité de l’infrastructure de l’armée libanaise, tels les casernes et les bureaux, si l’incident d’Adayçé se répétait dans le futur.

L’UE écarté de la reprise des pourparlers directs israélo-palestiniens

29/08/2010  
Il semble que l'Union Européenne sera écartée de la rerprise des négociations directes israélo-palestinienne.
Le porte-parole de la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne Catherine Ashton, a annoncé samedi, que Mme Ashton ne participera pas à la reprise des pourparlers directs israélo-palestiniens, jeudi prochain à Washington.
Il a justifié cette absence par le fait que "Catherine Ashton sera en effet ce 2 septembre à Pékin pour des entretiens avec les dirigeants chinois".
"Pour l'Union européenne dans son ensemble, ce qui compte c'est que ces pourparlers débouchent sur un succès, pas la chorégraphie de qui va à Washington" ou pas, a-t-il estimé.
"Les projecteurs devraient rester fermement braqués sur les discussions elles-mêmes", a en outre répondu Darren Ennis.  
Il répondait ainsi à un appel du pied lancé vendredi à Paris par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Ce dernier avait jugé que "ce serait dommage (...) qu'il n'y ait pas de représentation européenne" à ces pourparplers, et disait avoir "écrit en ce sens" à Mme Ashton.
"On ne peut pas à la fois se prévaloir d'une présence qui ne serait pas seulement financière et qui serait aussi politique, et en même temps être absent" de cette reprise des pourparlers directs, avait-il ajouté.

Le rabbin Yossef invoque Dieu pour faire disparaitre les Palestiniens

29/08/2010  
Le fameux rabbin israélien Ovadia Yossef, a invoqué Dieu, samedi soir, dans son prêche hebdomadaire à Jérusalem AlQuds occupée, pour qu'il fasse disparaitre le président palestinien Mahmoud Abbas et son peuple. 
"Que tous ces méchants qui haïssent Israël, comme Abou Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas) et tous les Palestiniens, disparaissent de notre monde, que la peste les frappe!", a lancé le chef spirituel du parti Shass, dans des propos diffusés par la radio de l'armée d’occupation israélienne.
Interrogé à la radio militaire sur les propos de Yossef, le député du Shass Nissim Zeev a tenté d'expliquer qu'en fait ce dernier avait cité le Talmud pour exprimer le voeu que Dieu fasse disparaître les ennemis d' « Israël ».
Le rabbin Yossef a fait ces déclarations alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Abbas doivent se rencontrer mercredi à Washington, sous les auspices du président américain Barack Obama, pour engager des négociations directes de paix, suspendues depuis 20 mois. 
Notons que le parti Shass est l'un des piliers de la coalition gouvernementale de Netanyahu, avec onze députés sur un total de 120 à la Knesset (Parlement).

Israël espionne le sud à l’insu du gouvernement libanais

28/08/2010  
Des experts libanais ont assuré que l’entité sioniste espionne tous les appels téléphoniques effectués dans les régions libanaises limitrophes de la Palestine occupée, grâce à des appareils installés à la frontière, a rapporté le quotidien libanais AlAkhbar, proche de l’opposition.
Dans son article paru ce samedi le chroniqueur du journal, Hassan Olleik, expert dans les questions de contre-espionnage, incombe au gouvernement libanais d’avoir laissé la porte ouverte à l’espionnage électronique israélien. Après consultation d’experts, il en arrive à la conclusion que l’Etat libanais n’a pris, durant les dix années qui se sont écoulées, aucune mesure pour protéger le secret des communications au Liban.
Pourtant, constate-t-il, les installations d’espionnage sud sont facilement visibles à partir des régions libanaises : les paraboles pullulant du côté palestinien de la frontière, à commencer par la localité de Nakoura, en passant par celles de Elma Chaab et le site Abbad, jusqu’à la montagne Ash-Sheikh.
Dernièrement, les israéliens se sont acquis les technologies les plus perfectionnées connues sous le terme «  direction finding ». Elles permettent d’intercepter par voie aérienne tous les appels de téléphonie mobiles, sans fil, ainsi que ceux de la téléphonie fixe contractés par des appareils sans fil.
Pire encore, signale ces experts, la façon dont sont installés les poteaux d’émission au Liban est suspecte. Prenant comme exemple les deux plantés dans les localités de Saffaryé et de Dardgaya, proche de la ville de Tyr,  force est de constater qu’ils se trouvent sur une ligne droite avec le poteau israélien installé à Ziret, en Palestine occupée. Comme les trois poteaux sont visibles de l’un à l’autre, cet ordre  facilite aux Israéliens d’intercepter les appels des téléphones mobiles sans difficulté. Ces derniers pourraient même entrer dans le disque dur de la société Alpha, s’il s’avère que l’un de leurs collaborateurs au Liban a pu installer sur l’un des poteaux libanais un appareil de diffusion Micro Wave.
Mais jusqu’à présent, révèle Olleik, personne au Liban ne s’enquiert des appareils qui ont été déposés sur les poteaux d’émission de sociétés de téléphonie mobile !!
Sachant que le suspect arrêté Tarek R. pour espionnage au profit de l’ennemi israélien s’est avéré être le planificateur de la distribution des panneaux d’émissions dans la société Alpha.
Par ailleurs, les experts assurent que les mesures de préventions nécessaires pour protéger les réseaux de communication de toute infiltration extérieure sont simples et peu couteuses, mais elles nécessitent uniquement une décision politique de la part des autorités.
Or le sujet est presque tabou pour certaines parties libanaises qui misent sur les informations requises par ce réseau  pour l’émission du chef d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban, lequel serait en train d’œuvrer actuellement pour accuser le Hezbollah, selon des sources israéliennes.

Des Israéliens encourent la prison s’ils amènent des Palestiniens en Israël

publié le samedi 28 août 2010
Jonathan Cook

 
Près de 600 israéliens se sont engagés dans une campagne de désobéissance civile, promettant de prendre le risque d’aller en prison pour faire entrer illégalement des femmes et des enfants palestiniens en Israël afin de leur donner un bref aperçu de la vie hors des territoires occupés de Cisjordanie.
Ces Israéliens disent qu’ils ont été inspirés par l’exemple de Ilana Hammerman, un écrivain qui est menacé de poursuites judiciaires pour avoir publié un article dans lequel elle admettait avoir enfreint la loi en amenant trois adolescentes palestiniennes en Israël pour une journée de vacance.
Madame Hammerman a dit qu’elle voulait donner aux jeunes femmes qui n’avaient jamais quitté le Cisjordanie "un peu de bonheur" et l’occasion de voir la Méditerranée pour la première fois de leur vie.
Son récit a choqué beaucoup d’Israéliens et provoqué une enquête policière après que des groupes d’extrême-droite aient insisté pour qu’elle soit jugée pour s’être rendue coupable d’un délit contre la sécurité.
Il est illégal de faire passer aux Palestiniens les checkpoints vers Israël sans un permis, qu’on obtient rarement. Si elle était jugée et condamnée, Madame Hammerman pourrait avoir à payer une amende et avoir à faire jusqu’à deux ans de prison.
Mais les Israéliens qui se sont joints à la campagne disent qu’ils ne se laisseront pas effrayer par des menaces d’emprisonnement.
Le mois dernier, un groupe de 11 femmes israéliennes a rejoint Madame Hammerman dans un nouvel acte de désobéissance, en faisant traverser un checkpoint vers Israël à une douzaine de palestiniennes et quatre enfants dont un bébé.
Les Israéliennes disent qu’elles projettent de "faire entrer en contrebande" une grande quantité de Palestiniens en Israël dans les semaines qui viennent.
"Les Palestiniens qui viennent avec nous veulent seulement avoir un peu de bon temps après des années d’enfermement sous l’occupation, mais pour nous ce qui est le plus important c’est l’acte de désobéissance" a dit Ofra Lyth qui a aidé à établir un forum internet pour les supporters après avoir assisté à une conférence de Madame Hammerman.
"Nous voulons obtenir l’abrogation de cette loi immorale qui permet aux Juifs de circuler librement pendant que les Palestiniens sont emprisonnés dans leurs villes et leurs villages dit-elle, se référant aux lois qui interdisent à la plupart des Palestiniens des territoires occupés d’entrer en Israël et aux Israéliens de leur porter assistance. Il y a des exception pour ceux qui ont des laissez-passer qui sont parfois délivrés en cas d’urgence médicale ou à quelques paysans palestiniens.
Pour les Palestiniennes, cependant, il ne s’agit pas seulement de marquer le coup ou de s’opposer à une loi injuste dit Madame Lyth.
"Les Palestiniennes nous disent : "Vous, vous voulez engranger des gains politiques, mais nous, nous violons la loi pour pouvoir nous distraire un peu et nous rappeler comment était la vie avant les barrages et le mur". Une femme m’a dit : "Je veux juste pouvoir respirer à nouveau".
Les Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas souvent l’occasion de respirer. Le territoire contient une population -en constante augmentation- de 300 000 Juifs dans plus de 100 colonies. Les colons se rendent en Israël sur des routes que l’armée contrôle avec des barrages.
J’ai traversé un des ces points de passage pour les Colons près de Beitar Ilit, au sud de Jérusalem, celui que Madame Hammerman a traversé avec les trois adolescentes palestiniennes cette année. Pour les protéger, elle n’a pas donné pas le nom des jeunes filles ni celui du village de Cisjordanie où elles vivent. Elle les appelle Aya, Lin et Yasmin. Elles aussi pourraient être emprisonnées pour avoir enfreint la loi. Dans l’article de Madame Hammerman, publié dans le journal Haaretz en mai, elle reconnaît être consciente que ce qu’elle a fait était illégal.
Elle a dit aux jeunes filles de 18 et 19 ans d’enlever leur hijabs pour la journée et de porter des vêtement occidentaux pour ne pas attirer l’attention des soldats au checkpoint. Elle leur a aussi appris une expression hébraïque facile a retenir : "hakol beseder" c’est à dire "tout va bien" au cas où les soldats leur parleraient (Ils le font quand ils veulent s’assurer qu’il n’y a pas de Palestiniens dans l’auto NdT).
Puis elle les a emmenées visiter Tel Aviv, la cité universitaire, un musée, un centre commercial et la plage qu’aucune d’elles n’avait jamais vue bien qu’elle ne soit qu’à 40 km de leur village.
Selon Gisha, un organisme israélien des Droits de l’Homme, Israël a mis en place le système de permis pour limiter les mouvements des Palestiniens à l’extérieur de la Cisjordanie au début des années 90, à peu près à l’époque où ces jeunes filles sont nées.
Madame Hamemman a écrit qu’elles se sont trouvées en danger une fois pendant l’excursion lorsqu’un policier en civil leur a demandé leurs papiers. Madame Hammerman a menti à l’officier de police et lui a dit que les jeunes femmes étaient des Palestiniennes de Jérusalem-Est et que donc elles avaient le droit de venir en Israël.
En juin dernier, il a été annoncé que Yehuda Weinstein, le procureur général, avait décidé d’ouvrir une enquête suite à la plainte d’une organisation de colons appelée "the legal forum for the land of Israel".
Les rangs des supporters de Madame Hammerman ont grossi depuis que le groupe a placé une publicité intitulée "Nous refusons d’obéir" dans le journal Haaretz ce mois-ci. La publicité dit que le groupe agit "dans l’esprit de Martin Luther King", le leader américain des droits civils et exige que les Palestiniens soient traités comme "des êtres humains et non comme des terroristes".
Au cours des dernières semaines, le forum internet a enregistré plus de 590 signatures de personnes prêtes à imiter l’acte de désobéissance civile de Madame Hammerman. "Cela m’a vraiment surprise et cela m’a encouragée" dit-elle. "je ne m’étais pas rendu compte que tant d’autres Israéliens en avaient assez de cette ignoble loi".
Cependant en Israël la couverture médiatique de Madame Hammerman et de ses supporters a été largement hostile. Au cours d’une interview télévisée, la semaine dernière, elle a été accusée de mettre en danger les Israéliens avec ses excursions. Le présentateur de l’émission lui a demandé si elle avait contrôlé les sous-vêtements des jeunes femmes palestiniennes pour s’assurer qu’ils ne contenaient pas d’explosifs avant de les laisser monter dans la voiture.
Mais elle ne se laisse pas intimider. Elle dit que le groupe est en train d’organiser d’autres sorties avec de Palestiniens et projette de les emmener prier à Al-Aqsa, la mosquée de Jérusalem où il leur est impossible de se rendre depuis au moins dix ans et aussi visiter des parents palestiniens qu’ils ne peuvent pas voir à Jérusalem ou en Israël.
"Nous devons faire en sorte que les Israéliens recommencent à rencontrer des Palestiniens et à sortir avec eux pour qu’ils les voient comme des êtres humains qui ont les mêmes droits qu’eux".
Elle dit que son but premier était d’amorcer un débat parmi les Israéliens au sujet de la moralité et de la légalité des lois israéliennes et de mettre en question "l’obéissance aveugle" des gens à l’autorité.
Madame Lyth a ajouté que les Palestiniennes "que nous avons emmenées en excursions sont devenues les héroïnes de leur village. Elles et leurs familles savent qu’elles ont pris un grand risque en violant la loi mais le harcèlement fait déjà partie de leur vie quotidienne".
"Jusqu’à présent nous n’avons emmené en excursion de contrebande en Israël que des femmes et des enfants, dit Madame Hammerman. "C’est plus difficile d’emmener des hommes sans que les autorités ne s’en aperçoivent et puis ils seraient traités beaucoup plus durement s’ils étaient pris".
Jonathan Cook est un journaliste et écrivain basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres sont "Israël et le choc des civilisations : Iraq, Iran et le projet de réfection du Moyen Orient (Pluto press) et "la Palestine en voie de disparition : Les expériences d’Israël dans le domaine du désespoir humain" (Zed books).
Publié par Dissident voice http://dissidentvoice.org/2010/08/i...
et en français par le Grand Soir
Traduction : D. Muselet

Et l’Etat, est-il fidèle ?

publié le samedi 28 août 2010
Neve Gordon

 
Je refuse d’être loyal envers une politique d’humiliation, de racisme et de discrimination.
Il y plusieurs semaines, des centaines d’étudiants manifestaient devant le bâtiment administratif de l’université Ben Gourion (à Beer-Sheva). Environ un tiers des manifestants exprimaient leur opposition à la décision du gouvernement d’attaquer la flottille humanitaire, quand les deux tiers restant soutenaient le gouvernement. A un moment donné, les pro-gouvernement ont commencé à scander : « Pas de citoyenneté sans loyauté ! ».
Même si la loyauté est, sans aucun doute, une forme majeure de relation tant avec les sphères privées que publiques, déballer sa signification précise dans le contexte israélien révèle un processus inquiétant où l’entendement démocratique de la politique se trouve inversé.
En tant que citoyens israéliens, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, veulent que nous prouvions notre loyauté au drapeau en soutenant une politique d’oppression et d’humiliation.
Nous devons nous faire les champions de la clôture de séparation à Bil’in et ailleurs dans toute la Cisjordanie. Nous devons défendre les destructions brutales des villages bédouins non reconnus, et le vol permanent des terres tant à l’intérieur d’Israël que dans les Territoires palestiniens occupés. Nous devons soutenir les check-points et le transfert silencieux à Jérusalem-Est. On attend de nous également que nous courbions la tête et gardions le silence à chaque fois que les ministres du gouvernement, les députés de la Knesset et les personnalités publiques font des déclarations racistes contre les citoyens arabes. Nous devons encore soutenir la politique néolibérale qui opprime les pauvres en Israël, et nous sommes obligés de donner notre bénédiction à l’emprisonnement des un million cinq cent mille habitants de la bande de Gaza.
En entendant les chants scandés lors de la dernière manifestation, j’ai compris que je ne serai jamais capable d’accepter cette forme désastreuse de loyauté aveugle. Je refuse d’être loyal envers une politique d’humiliation, de racisme et de discrimination. Et pourtant, la loyauté est une question importante qui a un besoin urgent d’être débattue, parce que finalement, il y a un lien solide entre Etat et loyauté. Les questions urgentes qu’il nous faut aborder sont : quelle est la signification de la loyauté ? Et, qui est supposé être loyal et envers qui ?
Chose surprenante, la réponse à ces questions n’est pas particulièrement complexe. Selon la tradition républicaine, l’Etat a, d’abord et avant tout, l’obligation d’être loyal envers ses citoyens et il doit être tenu pour responsable des inégalités et des injustices. Et pourtant, nous assistons actuellement à un renversement complet de la relation républicaine entre Etat et loyauté et, au contraire, à l’adoption d’une démarche proto-fasciste.
Peut-être que la caractéristique la plus inquiétante de cette tendance est qu’elle évolue à tous les niveaux de la société israélienne. Des agressions en cours contre les organisations israéliennes de défense des droits de l’homme, agressions impulsées par ONG Monitor et Im Tirzu, aux réponses policières aux manifestations non violentes à Sheik Jarrah, et à tout ce qui conduit à l’atmosphère maccarthyste dans la commission Enseignement de la Knesset, on voit comment des éléments au sein de la société civile, les organes exécutifs et législatifs, agissent en fonction d’une logique identique à celle qui guida l’Italie de Mussolini. Tous ces éléments attendent des citoyens qu’ils jurent loyauté envers l’Etat, quelle que soit la politique du gouvernement.
Cependant, parce que la loyauté est un composant essentiel de la politique, nous devons nous efforcer de garantir que l’appel à la loyauté réponde à des exigences de logique démocratique, et non fasciste. Nous devons exiger que l’Etat soit loyal envers tous ses citoyens, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique, d’origine nationale ou sociale, de fortune, ou de la qualité de leur naissance.
Un Etat qui est loyal envers ses citoyens n’exerce pas de discrimination entre les juifs et les Arabes, n’expulse pas de leurs terres les musulmans et les chrétiens, n’humilie pas et ne piétine pas les classes inférieures, et n’opprime pas brutalement les Palestiniens dans les Territoires occupés. Un Etat de cette sorte protège les droits de tous les citoyens sans exception et, par conséquent, il ne lui est pas nécessaire d’exiger la loyauté à son égard, parce que cette loyauté lui est servie sur un plateau d’argent.
Oui, moi aussi je comprends l’importance de la loyauté. Mais le slogan qui convient n’est pas, « Pas de citoyenneté sans loyauté ! », mais, « Loyauté envers chaque citoyen ! ».
Neve Gordon est l’auteur de « L’Occupation d’Israël » (université de Californie 2008). Il a rédigé cet article pour PalestineChronicle.com. Pour le contacter par son site : http://www.israelsoccupation.info/
traduction : JPP pour l’AFPS

Yoav Galant, responsable des crimes de guerre de l’opération Plomb durci, nouveau Chef d’Etat Major de l’armée israélienne

publié le samedi 28 août 2010

M. Abraham

 
Il a planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci lancée pendant l’hiver 2008/9, ne ménageant pas ses efforts pour encourager ses troupes en allant directement sur le terrain pendant cette offensive barbare soutenir le moral des commandants des bataillons engagés à commettre ces crimes de guerre.
Pour ne pas déroger à ses « bonnes » habitudes, le régime sioniste récompense l’un de ses plus « talentueux « criminels de guerre, le Maj.Gen Yoav Galant, qui a lui-même planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci au cours de laquelle des crimes de guerre ont été commis comme l’a confirmé le rapport Goldstone de l’ONU contre la population civile de Gaza.
Galant, 51 ans, sera le 20ème chef d’état- major de l’armée sioniste et le premier issu de la Marine israélienne qu’il avait intégré en 1977 comme jeune commando de la Flottille 13 plus connue sous le nom de Shayetet celle qui tout récemment s’est « distinguée » en massacrant de sang froid 8 humanitaires du Marvi Marmara de la Freedom Flottilla. Après avoir obtenu ses galons d’officier il a commandé un navire de guerre lance missiles.
Galant est connu au sein de l’armée sioniste comme l’un des premiers officiers de marine a avoir échangé son uniforme blanc de la Marine pour celui vert de l’armée régulière, nommé commandant de la brigade de Jenin en 1993. Puis il est retourné dans la Marine pour commander le Shayetet, quittant ensuite définitivement celle-ci pour prendre le commandement de la division de Gaza.
Nommé sous chef du commandement des forces terrestres en 2001, un an plus tard il a été promu major général et a pris également ses fonctions de secrétaire militaire du premier ministre de l’époque Ariel Sharon. En 2005 il a pris la tête de tout le commandement Sud.
C’est à ce titre qu’il a planifié et dirigé l’Opération Plomb Durci lancée pendant l’hiver 2008/9, ne ménageant pas ses efforts pour encourager ses troupes en allant directement sur le terrain pendant cette offensive barbare soutenir le moral des commandants des bataillons engagés à commettre ces crimes de guerre. Galant était d’avis de pénétrer plus profondément dans Gaza donc de prolonger les attaques meurtrières contre les Palestiniens ce qui en dit long sur sa mentalité sanguinaire.
En tête de l’agenda de Galant une possible attaque israélienne contre l’Iran. Compte tenu de ses « faits d’armes » et notamment de son expérience dans la Marine, il faudra surveiller toutes les opérations israéliennes en mer notamment celles qui pourraient donner lieu à une opération dite sous faux pavillon pour provoquer un conflit avec l’Iran en impliquant la US Navy.
L’Iran qui vient d’annoncer - après la révélation de la mise au point d’un drone bombardier "Karrar" - ce lundi avoir commencé la fabrication en série de deux vedettes rapides qui peuvent être équipées de lanceurs de missiles et déployées pour des missions de patrouille ou des opérations d’attaque afin d’assurer la sécurité dans le Golfe persique, en mer d’Oman et dans le détroit d’Ormuz par où transite 40% du trafic mondial de pétrole.
"Zulfikar" est une nouvelle génération de vedettes équipées de missiles Nasr 1 (victoire), possédant une puissance destructive élevée et capable de détruire des navires de plus de 3.000 tonnes. Elle est conçue pour des assauts rapides de navires et est équipée de deux lanceurs de missiles, deux mitrailleuses et un système informatique pour contrôler les missiles.
"Seraj", elle est conçue pour des climats tropicaux, et constitue également une vedette rapide d’assaut qui doit servir en mer Caspienne, dans le Golfe et en mer d’Oman, et peut tirer des roquettes et évoluer dans des mers très agitées utilisant pour cela une technologie de pointe.
De sérieux soucis en perspective pour le nouveau chef d’état major de l’armée israélienne, Yoav Galant, s’il envisage une confrontation en mer avec l’Iran. [1]
[1] voir aussi Marc Henry dans le Figaro :
Israël s’est choisi un chef d’état-major « offensif ». En désignant le général Yoav Galant comme prochain patron de l’armée, Ehoud Barak, le ministre de la Défense, a envoyé un avertissement à l’Iran, à la Syrie, au Hezbollah libanais.
Ce militaire de carrière de 51 ans a été formé à l’école du commando d’élite de la marine, avant de mettre pied à terre dans l’infanterie. Ancien secrétaire militaire d’Ariel Sharon en 2002, à l’époque où il était premier ministre, Yoav Galant a connu son « heure de gloire » lorsqu’il a supervisé en tant que commandant militaire Sud l’opération « Plomb durci » menée par l’armée israélienne à la fin de 2008 dans la bande de Gaza.
D’un point de vue strictement militaire, sa mission a été un succès : il est parvenu à mettre fin à la pluie de roquettes tirées par les islamistes du Hamas vers les localités du sud d’Israël. Pour y parvenir et limiter au maximum les pertes du côté israélien, le général Galant n’avait pas fait dans le détail. Résultat : 1400 Palestiniens, dont une majorité de civils, ont été tués durant les trois semaines d’opérations. Mais, détail important, le général Galant voulait en fait aller beaucoup plus loin. Il avait présenté à Ehoud Barak et Gaby Ashkenazi, alors chef d’état-major, un plan ambitieux visant à mettre fin une fois pour toutes au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, ce qui aurait supposé une offensive terrestre de plus grande envergure.
Au sein de Tsahal, ces faits d’armes ont valu une grande popularité au général Galant, qui n’a pas hésité à donner de sa personne en allant sur le terrain à Gaza pour encourager les unités en opération. Le Hamas lui a d’ailleurs rendu « hommage » à sa façon, en affirmant que sa désignation comme chef d’état-major illustre « le caractère terroriste et bar­bare de l’entité sioniste », en faisant allusion à Israël.
Affaire d’État
Sur les fronts plus lointains, le général Galant, poussé par sa culture de commando, pourrait être moins réticent à lancer une attaque contre des installations nucléaires iraniennes, alors que son prédécesseur se montrait prudent sur ce dossier, selon Ron Ben Yishaï, commentateur militaire de Ynet, le plus important site d’information israélien.
En tout cas, l’opinion publique israélienne accorde un large crédit à Yoav Galant, en raison de ses états de service mais aussi parce qu’il a été la cible de sombres manœuvres visant à empêcher sa promotion. Au début du mois, une chaîne de télévision a révélé l’existence d’un prétendu rapport d’un influent bureau de relations publiques, qui aurait été commandité par Yoav Galant pour promouvoir sa candidature et lancer une dis­crète campagne de diffamation contre ses concurrents.
L’affaire a fait un énorme scandale. La police a ensuite interrogé des dizaines d’officiers et découvert qu’il s’agissait d’un faux, destiné à empêcher le général Galant de devenir chef d’état-major. Le général Ashkenazi, le détenteur actuel du poste, qui ne porte pas son successeur dans son cœur, serait indirectement impliqué dans ce complot. Pour tenter de mettre fin à ce qui est devenu une « affaire d’État », Ehoud Barak a choisi précipitamment le 20e chef d’état-major d’Israël.http://www.lefigaro.fr/internationa...
publié par Planète non violence
ajout de note : C. léostic, Afps

La France va-t-elle livrer des missiles anti-char à l'armée libanaise?

29/08/2010
Pour les États-Unis, le problème, c'est le Hezbollah, mais selon ce dernier les Américains ont un problème non pas avec la partie qui détient les armes, mais avec les armes, tout court,  puisque celles-ci peuvent être dirigées contre Israël...quelle sera donc la position de la France? Sur la photo, la représentante américaine Ileana Ros-Lehtinen./
Pour les États-Unis, le problème, c'est le Hezbollah, mais selon ce dernier les Américains ont un problème non pas avec la partie qui détient les armes, mais avec les armes, tout court, puisque celles-ci peuvent être dirigées contre Israël...quelle sera donc la position de la France? Sur la photo, la représentante américaine Ileana Ros-Lehtinen./ AFP
Un parlementaire américain a demandé à la France de ne pas vendre de missiles anti-char au Liban, arguant qu'ils pourraient être utilisés contre Israël, étant donné "l'influence du Hezbollah" dans le gouvernement libanais. La représentante Ileana Ros-Lehtinen, qui siège à la commission des Affaires étrangères, a émis cet avis dans un communiqué à la suite d'une information parue dans le journal en arabe Asharq al-Awsat selon laquelle la France pourrait vendre ce type de missiles au Liban.
"L'influence des militants du Hezbollah et de leurs soutiens iraniens et syriens est de plus en plus importante dans le gouvernement libanais", écrit-elle. "En conséquence, vendre des armes au Liban en ce moment serait irresponsable et pourrait menacer la sécurité et la stabilité de la région".
"La France devrait prendre une décision responsable et annuler cette vente jusqu'à ce que le gouvernement libanais fasse les efforts nécessaires pour éradiquer les extrémistes dans ses propres rangs et désarmer le Hezbollah", poursuit-elle.
Citant un responsable français, le journal Asharq al-Awsat annonce que le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a envoyé une lettre à son homologue libanais Élias Murr en mai pour l'informer que Paris était "prêt" à livrer 100 missiles anti-char à Beyrouth. 

Gaza: arrivée d'un navire d'aide algérien en Egypte

Samedi, 28 Août 2010 17:45
IRIB - Un bateau algérien chargé d'aide humanitaire au profit des Palestiniens de Gaza qui avait quitté le port d'Alger, le 18 août, est arrivée au port égyptien d'El Arich, a annoncé la radio nationale algérienne. A l'initiative de l'association des oulémas algériens, d'hommes d'affaires et d'associations de la société civile, le navire est chargé de 60 conteneurs contenant des produits alimentaires de base, d'articles scolaires, de matériel médical, dont une clinique pluridisciplinaire, des appareils d'hémodialyse et des scanners, avait indiqué, auparavant, l'agence APS. 

Le Hamas a demandé le limogeage de Mahmoud Abbas

Samedi, 28 Août 2010 21:18 
IRIB- Un haut membre du Hamas a demandé le limogeage de Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité autonome palestinienne.
Ezzat Al-Rashgh en critiquant vivement aujourd'hui samedi, l'accord du chef de l'Autorité palestinienne et du régime sioniste, a souligné : étant donné que le mandat présidentiel de Mahmoud Abbas a expiré, il manque de légitimité pour prendre des décisions au nom du peuple palestinien et il doit partir. Sous les pressions des Etats-Unis, le nouveau tour des négociations entre l'Autorité palestinienne et le régime sioniste doit se reprendre le 2 septembre à Washington.
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Palestine: la manifestation des opposants aux pourparlers directs avec Israël

Dimanche, 29 Août 2010 10:35 
IRIB - Des centaines de partisans et des membres du Front Démocratique pour Libération de la Palestine (FDLP) ont organisé une manifestation de protestation contre les pourparlers directs avec Israël. Les protestataires à Gaza ont condamné tout dialogue direct ou indirect avec la partie israélienne, mettant en garde contre les retombées dangereuses d'une telle politique. Et ce, alors que le président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas, malgré de vastes protestations des groupes palestiniens contre la reprise des négociations directes, persiste sur les négociations directes avec les représentants israéliens. Mahmoud Abbas prétend que les Palestiniens ne peuvent pas actuellement fixer les conditions préalables pour se remettre à la table de négociations. Les manifestants plaident pour également la suspension totale de la colonisation dans les territoires occupés.  
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L'occupation somme des Palestiniens de cesser la construction de 8 maisons à al Khalil (Hébron)

[ 28/08/2010 - 11:07 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont remis aux Palestiniens dans les région d'Arab Ramadhein au sud de la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée, des avis leur demandant de cesser la construction de maisons sous prétexte de ne pas avoir de permis de l'occupation.
"Les forces occupantes ont demandé à 8 citoyens palestiniens de cesser la construction de leurs maisons et de se présenter au siège de l'administration civile sioniste le 12 mars prochain", ont déclaré des sources locales au centre palestinien d'information, le samedi 28/8.
Ces sources ont affirmé que ces ordres ont été donnés aux citoyens de la région de Dir Saeida suite à la présence d'officiers sionistes qui ont photographié les maisons et les terres de la zone.

La conférence nationale arabe appelle au refus des négociations directes

[ 28/08/2010 - 11:22 ]
Beyrouth- CPI
La conférence nationale  arabe a appelé au refus décisif et immédiat des négociations futiles du groupe d’Oslo (de l’autorité palestinienne) avec l’ennemi occupant sioniste, durant les désaccords palestiniens, en insistant sur l’illégitimité nationale et démocratique de leur reprise, sous les fortes pressions israélo-américaines.
Les participants dans cette conférence nationale arabe ont exigé dans leur communiqué, le vendredi 27/8, l’importance que les dirigeants palestiniens et arabes  doivent bien réévaluer totalement la stratégie prétendue du compromis de paix, surtout après son fiasco solennel depuis des années, notamment au cours des dernières 5 années.
Ils ont demandé d’entamer une nouvelle stratégie patriotique, basée sur les principes, droits et intérêts suprêmes de la nation, essentiellement la résistance nationale, stipulés dans les documents de l’union nationale palestinienne, primordialement celui des captifs.
En refusant décisivement la reprise des négociations inutiles, les participants ont condamné les agendas israélo-américains et insistant sur la réconciliation palestinienne, et mettant en garde contre  ce genre de pourparlers durant les désaccords internes, confirmant que leur reprise est totalement illégitime au niveau national et démocratique, car la majorité du peuple palestinien dont ses forces et factions efficaces et nationales dont des grandes dirigeants et militants de Fatah les refusent décisivement, en indiquant que les israéliens et américains ne voudront que liquider la question légitime palestinienne.
Ils ont appelé également à boycotter l’occupation israélienne, de renforcer son isolement au niveau international et de poursuivre ses dirigeants criminels dans les tribunaux mondiaux et de démasquer ses crimes et violations comme étant un régime d’apartheid.

L'occupation transfère le leader Abbas Essayed de la prison "Hadarim" vers une direction inconnue

[ 28/08/2010 - 11:35 ]
Naplouse – CPI
Le centre d’études d'Ahrar pour les détenus et les droits de l'homme a déclaré que l'administration des prisons sionistes a procédé jeudi 26 août au transfert du leader détenu, Abbas Essayed de sa cellule d’isolement dans la prison de Hadarim vers une direction inconnue, une heure seulement avant la rupture du jeûne.
Fouad al-Khafache, directeur du centre, a déclaré qu'Abbas Essayed qui a été condamné 36 fois à la perpétuité est l'un des éminents dirigeants du Hamas détenu dans les prisons de l'occupation, un membre de la haute direction des détenus dans les prisons, et l'une des personnes les plus importantes que l'occupation refuse de libérer en échange de Chalit. 
Il a rappelé que depuis son arrestation le 8 mai 2002, Essayed n’est jamais resté dans la même prison, puisqu’il n’est même pas resté deux mois dans sa cellule d’isolement à la prison de Nafha, avant d’être transféré vers une direction inconnue.
Al-Khafache a parlé des conditions catastrophiques dont souffrent les prisonniers lors des transferts qu’ils appellent « al-Bousta » (la Poste) qui durent de longues heures où ils sont pieds et poings liés, dans des vieux cars ferreux et des conditions climatiques difficiles. Ils n’ont pas le droit de manger ou d’aller aux toilettes.
Les prisonniers considèrent qu’ « al-Bousta » est un voyage de torture, de mort lente et de destruction du détenu. Ils lui donnent plusieurs appellations, comme le voyage de l’Enfer ou le voyage du châtiment.
Finalement, al-Khafache a appelé les organismes des droits de l’homme de découvrir le lieu où le détenu Abbas Essayed a été transféré, afin que sa famille et ses proches puissent connaître le lieu de sa détention et se rassurer à son sujet, sachant que Abbas Essayed est interdit de voir sa famille, ses proches et son épouse.

Condamnation internationale juridique du jugement d'un pacifiste palestinien

[ 28/08/2010 - 11:00 ]
Ramallah – CPI
Amnesty International et l'Union Européenne (UE) ont condamné le jugement rendu par un tribunal sioniste contre un militant politique palestinien détenu depuis décembre dernier suite à sa participation aux marches de protestations contre le mur d’apartheid sioniste. Ce jugement est considéré comme une mesure destinée à dissuader les autres de participer légalement aux manifestations.
Amnesty a déclaré qu'un tribunal militaire sioniste a condamné le coordinateur de la commission populaire contre le mur et la colonisation dans le village de Bilin en Cisjordanie occupée, Abdullah Abou Rahma, sous prétexte « d'organisation d’une manifestation illégale et d'incitation à y participer ».  
Elle a ajouté que le tribunal a abandonné toutes les charges de lancement des pierres et de possession d'armes d'Abou Rahma, qui sera jugé durant les prochaines semaines d'une sanction et risque une peine pouvant atteindre 10 ans de prison.
Amnesty a souligné que la cour pénale internationale a publié en 2004, un avis consultatif qui considère unanimement que la construction du mur d'apartheid dans les territoires palestiniens occupés est contraire au droit international.
De son côté, Catherine Ashton, responsable de la politique étrangère à l'UE, a diffusé un communiqué qui précise que l'Union Européenne considère qu'Abou Rahma âgé de 39 ans, est un défenseur des droits de l'homme et pratique la lutte pacifiste.
En commentaire à la condamnation sioniste contre Abou Rahma, son avocate, Gabi Lasky, a annoncé qu’elle fera appel contre la décision du tribunal sioniste, mais elle n'était pas optimiste quant à la possibilité de changer le jugement. Elle estime que l'intervention du tribunal dans l’affaire est une utilisation politique et illégale, et a souligné le fait que les tribunaux de l'occupant soient utilisés contre les occupés.
Le directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty, Malcolm Smart, a affirmé que les autorités sionistes cherchent à travers le jugement d'Abou Rahma, à punir et dissuader les autres de participer aux manifestations légales.
« Abou Rahma a été emprisonné pour avoir exercé son droit de liberté d'expression de protester contre la construction du mur raciste sioniste », a-t-il ajouté.

Netanyahu propose une rencontre bimensuelle avec Abbas

[ 28/08/2010 - 11:58 ]
Al Qods occupée- CPI
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a proposé à la direction américaine la nécessité qu’il doit entamer des rencontres bilatérales avec l’ex-président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, une fois chaque deux semaines, pour parvenir à des compréhensions concernant tous les dossiers essentiels, selon ses propos, avant la reprise officielle des négociations directes le 2 septembre prochain.
« Netanyahu propose de poursuivre entre les deux côtés (Palestinien et Israélien) les discussions de tous les détails à propos de ces dossiers », a rapporté la radio hébreu, le vendredi 27/8.
Les médias hébreux ont souligné que  Netanyahu a annoncé lors d’une réunion qui s’est tenue, la nuit dernière, en présence de ses hauts conseillers qu’il va diriger les négociations, lui-même, avec l’autorité d’Abbas en s’appuyant sur certains de ses conseillers, indiquant que l’avocat Yitzhak Molsho sera son officiel délégué négociateur.
Netanyahu a affirmé que les négociations directes sont le seul moyen pour organiser des pourparlers sérieux avec les dirigeants  de la région concernant les questions essentielles sous la présidence de «  Molsho » chargé depuis des mois du contact avec Washington pour la reprise des négociations.
« Yitzhak est le premier conseil du premier ministre sioniste qui a rencontré en 1996, le défunt président de l’autorité, Yasser Arafat, au cours du premier mandat gouvernemental du chef du parti « Likoud » sioniste », ont ainsi souligné les médias hébreux, indiquant que le ministre sioniste des affaires étrangères, Avigdor Liebarman ne sera plus parmi ce groupe négociateur qui va se diriger à Washington.

Dr. Khalil al-Hayya : Nous nous préparons à la guerre pour nous libérer de l'occupation

[ 28/08/2010 - 13:09 ] 
Gaza – CPI
Dr. Khalil al-Hayya, membre du bureau politique du Hamas a précisé que leur mouvement se prépare pour la bataille de la libération de l'occupation et de ses alliés, et leur expulsion de la Palestine, en précisant que les négociations inutiles menées par l'autorité du Fatah donnent le feu vert à l'occupation pour liquider ce qu’il reste de la question et des constances palestiniennes.
Dans le festival « Soutien à al-Aqsa » organisée par le Hamas dans la nuit de vendredi 27 août à l'ouest de la ville de Gaza, Dr. Khalil al-hayya a déclaré que « les négociations de liquidation de la cause palestinienne ne passera pas sur le peuple palestinien, et l'équipe de compromis avec l'occupation ne représente ni le peuple palestinien, ni les réfugiés, ni al-Qods ».
Il a averti les négociateurs d'abandonner ou de renoncer aux questions cruciales du peuple palestinien, au nom des palestiniens. 
Al-Hayya a souligné que les négociations « représentent une couverture à l'occupation pour achever la liquidation de la question d'al-Qods, poursuivre la colonisation de ce qui reste des territoires de Cisjordanie, et brader la cause des réfugiés palestiniens ». Il a appelé les Palestinien à « la révolution contre celui qui vend ses principes et sa cause gratuitement à l'occupation ».
« Abbas et son équipe négociatrice ne représentent, ni le peuple palestinien, ni sa cause juste », a-t-il poursuivi, en appelant les honnêtes hommes du mouvement du Fatah à donner leur victoire à leur patrie, abandonner le chemin des négociations, et d’élever leur voix pour exprimer leur refus de voir la cause et les lieux saints bradés.
Hayyat a rappelé la vie du martyr Ismaïl Abou Chanab lors de la 7e commémoration de son martyre en évoquant ses qualités, et en affirmant que le sang des leaders martyrs du Hamas restera le chemin qui mènera à la libération des territoires et des lieux saints profanés par l’occupation.

Les arabes jugent illégitime et inutile toute négociation avec l’occupation

[ 28/08/2010 - 13:36 ]
Agences
« 95% des arabes jugent "inutiles" les pourparlers de compromis avec Israël, pourparlers qui "sont condamnés à l'échec avant même qu'ils reprennent", a rapporté l’agence IRINN en citant un récent sondage.
L’agence a souligné que 95% des personnes interrogées ont répondu négativement à la question de savoir si les négociations directes prévues vont déboucher ou non sur un tel compromis.
Selon l’agence la majorité écrasante des arabes, notamment des palestiniens refusent définitivement toute reprise des négociations lors d’une rupture de 10 mois,  soutenue par l’autorité présidé par l’ex-président Mahmoud Abbas et sous l’égide des américains et crimes israéliens, en la qualifiant complètement inutile et illégitime en violation presque du consensus national et aux intérêts et principes des droits légaux palestiniens.

Salim Hoss refuse toute négociation avec l’occupation

[ 28/08/2010 - 13:37 ]
Beyrouth- CPI
L'ancien Premier ministre libanais Salim Hoss a refusé  la reprise des  négociations directes entre l'Autorité palestinienne et l'entité sioniste.
Hoss a déclaré dans un communiqué de presse, le vendredi 27 /8, en commentant le début des négociations directes, le 2 Septembre, qu’il s’oppose à leur reprise entre les arabes et l'entité sioniste.
"Il est complètement faux de croire que des négociations directes sont le moyen d'assurer la compatibilité entre les anticorps par la force de l'argument", a-t-il ainsi ajouté.
L'ancien Premier ministre libanais a également noté que le plus fort est celui qui s'impose à toute réunion, soulignant que la justice n'est pas nécessairement à côté du plus fort, insistant que celui qui proclame son droit au niveau international ne cherche pas à promouvoir sa logique, mais de renforcer sa position politique et économique, en faisant allusion aux agendas très dangereux de l’ennemi sioniste qui menace la légitimité de la question palestinienne.

Les Palestiniens de 48 commémorent le cinquième anniversaire du massacre de Chafa Amr

[ 28/08/2010 - 13:42 ]
Chafa Amr – CPI
Des centaines d'habitants de la ville de Chafa Amr et de la région voisine se sont rassemblés vendredi soir 28/8, pour commémorer le 5e anniversaire du massacre perpétré par un colon sioniste contre les habitants de la ville, et se solidariser avec ceux qui sont accusés d'avoir tué le terroriste, Natan Zada, l'auteur du massacre.
Les familles des martyrs et de nombreux de leaders politiques et populaires des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948 ont participé à cette cérémonie de la 5e commémoration du massacre de Chafa Amr. Ils ont rendu hommage aux martyrs tués par les tirs du terroriste sioniste, Natan Zada, qui a ouvert le feu sur les passagers d'un bus dans la ville, en août, faisant 4 martyrs, et ont exprimé leur soutien aux habitants de la ville de Chafa Amr accusés d'avoir tué le terroriste Zada, et dont le procès n'est pas encore terminé.
Dans leur discours, les familles des martyrs ont indiqué : "Nos fils sont les victimes de la haine raciale aveugle qui affecte cet 'état' qui exerce toutes les formes d'oppression pour nous obliger à quitter notre patrie, mais nous crions fortement "nous resterons ici dans notre patrie, et l'occupant doit quitter ces territoires".
Un film documentaire bouleversant a été projeté dans la soirée, concernant le massacre du terroriste fasciste Zada et la lutte des résidents de la ville "Chafa Amr" qui lui ont fait face.

La commission de l'ONU se rend en Jordanie pour compléter l'enquête sur "la flottille de la Liberté"

[ 28/08/2010 - 14:24 ]
Ankara – CPI
La mission internationale d’enquête sur les événements de l'attaque sanglante sioniste contre la "flottille de la Liberté" a achevé sa visite en Turquie, dans le cadre de l'aboutissement de l'enquête autour de l'assaut criminel sioniste dans les bateaux de la flottille, le 31 mai 2010.
L'équipe internationale d'experts mandatés par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a tenu, lors de son séjour de 5 jours à Ankara, des réunions avec des responsables gouvernementaux et des témoins oculaires parmi les humanitaires turcs qui ont participé au voyage de la flottille pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza. Ils ont fourni durant ces rencontres des témoignages sur l’assaut des pirates sionistes sur les navires du convoi international, et les agressions contre ses passagers, en tuant 9 pacifistes turcs et en blessant des dizaines d'autres. 
Les experts techniques et juridiques qui accompagnaient les membres du comité international ont tenu plusieurs réunions avec des responsables juridiques et d’autres professionnels de la médecine légale, pour recueillir leurs témoignages sur l’incident, aux niveaux juridique et médical. Cela en plus de leur visite du bateau turc "Marmara" qui fut « le lieu des événements » lors de l'attaque sioniste contre le convoi international.
Il est prévu que les membres de la mission internationale d'enquête indépendante  se rendront, demain dimanche 29/8, en Jordanie, pour une visite de 9 jours. Les experts internationaux y rencontreront les jordaniens et les arabes des pays voisins qui ont participé au convoi de "la flottille de la liberté", afin de « recueillir des informations préliminaires » sur l’incident de la flottille.

L’entité sioniste: l'enseignement de la langue arabe est obligatoire dès la cinquième année

[ 28/08/2010 - 13:39 ]
Arabes 48-CPI
Le ministère de l'Éducation sioniste a annoncé qu’Israël a déclaré qu'il allait étudier la langue arabe obligatoirement dans les écoles sionistes dès la cinquième année primaire pour améliorer la communication et de traiter avec les citoyens arabes.
 « La décision s'applique, d'abord aux écoles dans le nord d'Israël et de Haïfa, où il vit la plupart des 1,5 millions de la population arabe, indiquant qu’elle s'appliquera cette nouvelle année scolaire qui commence en Septembre », a déclaré une responsable au ministère.
Elle souligné à l’importance progressive de l’enseignement de la langue arabe, révélant qu’environ 1500 étudiants l’ont choisie comme langue étrangère à l’école secondaire à la fin du dernier siècle et leur nombre s’accroît à 2200 étudiants, indiquant à l'intérêt accru parmi les étudiants juifs pour l'étude de la spécialité (le monde arabe et l'islam).
 «Nous vivons dans le Moyen-Orient, l’apprentissage de la langue arabe serait un merveilleux pont entre les différents groupes de population » a-t-elle ainsi ajouté, dévoilant que l'enseignement de la langue arabe s’étendra à toutes les écoles primaires.

Haniyeh : le peuple palestinien ne permettra pas au négociateur d'abandonner leurs droits nationaux

[ 28/08/2010 - 18:21 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a précisé que « le peuple palestinien ne permettra pas au négociateur d'abandonner leurs droits nationaux, et ne donnera aucun soutien aux négociations qu’elles soient directes ou indirectes ».
Haniyeh a tenu ces déclarations lors du dîner de la rupture du jeûne organisé par les organismes de bienfaisance de la Bande de Gaza, hier vendredi 27/8, en l’honneur des familles des martyrs, détenus et blessés dans la ville de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza. Cinq mille d'entre eux ont participé, avec la présence d'un certain nombre de ministres, députés du conseil législatif palestinien, des dirigeants du mouvement du Hamas, ainsi que des journalistes. 
Il a fortement attaqué l'autorité de Ramallah pour son acceptation des négociations directes avec l'occupation, insistant sur le fait « qu'il n'y a pas d'autorisation accordée à tout négociateur qui veut renoncer à al-Qods, au droit de retour, et aux droits et aux principes nationaux ».
« Je parle au nom des familles des martyrs, des blessés et des détenus qui ont sacrifié leurs enfants pour la Palestine, et non pour ce négociateur inutile qui a vendu son âme à Satan, et qui ne se voit pas marcher ailleurs que dans l’orbite américaine » a ajouté Haniyeh. 
Il a poursuivi en disant que « le négociateur palestinien ignore à chaque les familles des martyrs, des blessés et des détenus, et néglige toutes les normes humanitaires et nationales. Et voilà qu’aujourd’hui il veut s’assoir à la table américaine de l’humiliation ».
Haniyeh a enfin promis que le peuple palestinien ne permettra pas au négociateur palestinien de renoncer à leurs droits nationaux, en affirmant que la Palestine est une terre sainte de l’Islam, et que personne n'a le droit de renoncer à une once de cette terre.

Abbas envoie sa police agresser une réunion d’opposants aux pourparlers de Washington

samedi 28 août 2010 - 08h:09
The Electronic Intifada
« L’incident d’aujourd’hui est un autre exemple du climat croissant de violence et d’intimidation qui transforme en réalité la société palestinienne en ’état policier’ », déclare l’association Al-Haq
(JPG)
Flics de l’Autorité de Ramallah en pleine action...
Des dirigeants et militants politiques palestiniens, scandalisés par l’approbation par l’Organisation pour la Libération de la Palestine [OLP] des entretiens directs entre l’autorité palestinienne et les dirigeants israéliens la semaine prochaine, ont voulu se réunir aujourd’hui [25 août 2010) dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, afin « de s’exprimer ou marquer leur opposition contre un retour aux négociations, » a rapporté l’agence de presse Ma’an (« Police shut down conference against talks, » 25 août 2010)
La réunion s’est tenue en même temps qu’une conférence dans la ville de Gaza, où les responsables de diverses organisations palestiniennes ont également marqué leur opposition aux plans de l’OLP pour des entretiens directs.
Selon Ma’an - et confirmé par Al-Haq, un groupe palestinien de défense des droits de l’homme - la réunion de Ramallah a été interrompue et fermée par des membres des services de renseignement de l’autorité palestinienne, lesquels ont provoqué les participants et ont attaqué des personnes qui essayaient de prendre des informations sur l’incident.
Khaleda Jarrar, candidat à la mairie de Ramallah pour le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), a déclaré à Ma’an que des participants à la réunion ont été attaqués par des forces de l’autorité palestinienne, en tenue civile, qui « ont essayé de s’opposer à la réunion dès le début, criant des slogans et repoussant vers le centre de Ramallah les gens voulant participer au meeting. »
« Nous voulions exprimer notre opposition, et l’AP a décidé de forcer l’entrée de la salle de conférences et de repousser à l’extérieur les participants à ce rassemblement improvisé, » a poursuivi Jarrar. L’AP a décidé d’interdire tous les rassemblements « non planifiés » quand ils sont organisés par des mouvements politiques d’opposition.
Al-Haq, dont les bureaux sont situés à côté de l’église protestante où la réunion s’est tenue, a indiqué dans un communiqué de presse que des membres de son équipe ont essayé de rapporter sur les événements et qu’ils ont alors été attaqués par la police de l’AP.
« En voyant un des membres de l’équipe, Wesam Ahmad, équipé d’un appareil-photo, des officiers des services de renseignements [GI : General Intelligence], en tenue, l’ont abordé et ont fait tomber de sa main son appareil, » a indiqué Al-Haq. « Après avoir ramassé son appareil-photo demandé pourquoi il était empêché de prendre des photos, M. Ahmed a été entouré par une dizaine de membres du GI. Ils l’ont saisi par le cou et la tête tout en lui immobilisant ses bras, le privant de son appareil-photo. Pendant l’attaque, un autre membre de l’équipe d’Al-Haq, Mme Nina Atallah, qui essayait d’intervenir pour aider son collègue, a été blessée et a dû être emmenée à l’hôpital. Il a été dit, après que des policiers sur place aient été interrogés, que l’appareil-photo d’Al-Haq’s avait été confisqué par le GI. Les équipements des journalistes et les films pris sur les événements ont été également confisqués pendant l’incident. »
Al-Haq a dit avoir déjà dénoncé les violations répétées des Droits du Homme par les forces de l’AP, et il appelle la société civile à condamner de telles pratiques et à assurer la liberté d’expression et de réunion. « L’incident d’aujourd’hui est un autre exemple du climat croissant de violence et d’intimidation qui transforme en réalité la société palestinienne en ’état policier’, » déclare l’association Al-Haq.
Cette violence provoquée par les forces de l’AP ce mercredi, se produit dans un contexte d’opposition de plus en plus marquée parmi les partis politiques palestiniens contre la politique du président de l’AP, Mahmoud Abbas, qui continue d’exercer ses fonctions en vertu de décrets d’urgence controversés dont le but est de prolonger un mandat qui a pourtant expiré. Sa décision de participer aux pourparlers directs avec Israël aux États-Unis - en dépit de la construction continue de colonies israéliennes en territoire palestinien occupé et du blocus israélien permanent sur Gaza, parmi d’autres violations des droits des Palestiniens - a été accueillie par une forte condamnation.
A Damas, le dirigeant politique du Hamas, Khaled Meshal, a dénoncé la reprise des pourparlers directs comme quelque chose « d’illégitime au niveau de la Nation, imposé par la force et exigé par l’Amérique » (Mash’al : Talks will eliminate Palestinian cause », 25 août 2010).
Plus tôt ce mois-ci, le Comité exécutif de l’OLP a annoncé avoir approuvé les pourparlers directs, en dépit de l’opposition massive contre ces négociations. L’OLP est composée de toutes les principales organisations politiques palestiniennes, sauf le Hamas [et le Jihad Islamique]. L’approbation par le Comité exécutif est intervenue malgré le fait que toutes les organisations composant l’OLP, à l’exception du Fatah de Mahmoud Abbas, se soient prononcées contre la reprise de pourparlers directs.
Meshal a ajouté que la décision unilatérale de l’OLP au service des intérêts de l’Autorité palestinienne, était « un écho des ordres de Washington. »
« Le succès des négociations sera fonction des mesures et conditions israéliennes, ce qui signifie l’élimination de la cause palestinienne, y compris droit au retour, de Jérusalem, et des frontières [de 1967] », a ajouté Meshal.
L’approbation par l’OLP de pourparlers directs a déclenché une vague de contestation venue des différents partis palestiniens, unissant des organisations qui ont été historiquement divisées depuis les négociations d’Oslo dans le milieu des années 1990.
A Damas le 15 août, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine (FDLP), le Parti du Peuple Palestinien (PPP), le Hamas, des membres dissidents du Fatah et diverses factions militaires, ont ensemble condamné de façon véhémente la décision de l’OLP.
Dans une déclaration lue lors de la conférence par le chef du FPLP en exil, le Dr. Maher al-Taher, les groupes présents ont mis en garde contre « de graves répercussions si se poursuivait la politique de concessions et de compromis des droits nationaux palestiniens » (« Palestinian factions reject US/Zionist pressure for direct negotiations »).
Et tandis que l’OLP s’abstenait de répondre à la déclaration de Damas, al-Taher faisait remarquer le 20 août que « l’action du Comité exécutif de l’OLP, en approuvant ces négociations, met au grand jour que l’indépendance de prise de décision et la démocratie sont une farce dans ces institutions, et le peuple palestinien a clairement exprimé son rejet des négociations » (« PFLP rejects and calls for action ... »).
Malgré l’opposition écrasante exprimée par ses représentants, l’OLP a le 21 août approuvé formellement les pourparlers directs. Les négociations devraient débuter le 2 Septembre, à Washington, après une cérémonie qui devrait être orchestrée par le président américain Barack Obama.
26 août 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach
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Un film turc sur la Flottille de la Liberté

samedi 28 août 2010 - 07h:31
Blanca Lopez - El Pais
Les tours jumelles ont eu leur film, le navire Mavi de Marmara aura le sien. Une société de production est en train de faire la reconstitution de l’assaut de l’armée israélienne sur la Flottille et qui a fait 9 morts turcs.
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Le film La vallée des loups : Palestine a suscité la controverse depuis le début du tournage le mois dernier, qui se déroule dans le sud de la Turquie. Selon les déclarations de diplomates publiées dans la presse turque, le film pourrait aggraver les relations entre la Turquie et Israël, déjà délicates.
Le récit débute au moment où le navire Mavi Marmara approche la côte d’Israël la veille de l’assaut. Mais dans la version cinématographique, un commandement de forces spéciales turques fait prisonnier un commandant de l’armée israélienne en charge de l’attaque avant qu’elle ne commence.
Le film, d’un coût de 10 millions de dollars, « a tout pour réussir », déclare le producteur exécutif de Pana Films. La violence, le patriotisme, un ennemi commun et un héros, Polat Alemdar, que des millions de jeunes considèrent comme le James Bond turc.
La Vallée des Loups : la Palestine est le troisième d’une série qui a été inaugurée en 2006 avec un film sur l’invasion de l’Irak et dans lequel les marines américains capturent et assassinent des membres des forces spéciales turques. Le film a eu un grand impact dans le Moyen-Orient, où les personnages sont admirés et les acteurs traités comme des héros.
Le récit a valu a ses producteurs de dures critique pour son présumé antisémitisme et anti-américanisme.
« Dès le début, la succession de séquences de La Vallée des Loups fait appel au sentiment patriotique. Les Américains, par exemple, sont mauvais, ce qui est tout a fait novateur dans une superproduction et plaît énormément en Orient », a déclaré Ahmet Mete, étudiant en cinéma à l’Université d’Istanbul et adepte de la série.
Le titre de la production du film évoque la mythologie turque, dans laquelle un loup a conduit les Turcs loin d’une vallée où il y avait des ennemis. La Vallée des Loups : la Palestine sortira en novembre en Turquie, et plus tard dans 81 pays, dont l’Espagne.
17 août 2010 - El Pais - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.elpais.com/articulo/inte...
Traduction de l’espagnol : Mariem
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Gaza: les soldats israéliens blessent deux Palestiniens à la frontière

16:25 28/08/2010
GAZA, 28 août - RIA Novosti
Deux Palestiniens ont été blessés samedi par des tirs israéliens non loin du point de passage d'Eretz à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, a annoncé à RIA Novosti Moawiya Abu Hassanein, du ministère de la Santé de l'enclave.
"Ces Palestiniens ont été blessés alors qu'ils ramassaient des graviers, en essayant de récupérer des matériaux de construction près de la clôture de sécurité", a précisé l'interlocuteur de l'agence.
En raison du blocus économique imposé à la bande de Gaza, bien des Palestiniens tentent de récupérer des matériaux de construction sur le territoire de la zone industrielle israélienne détruite à proximité de la frontière avec l'Etat hébreu. Il n'est pas rare que les soldats israéliens ouvrent le feu sur les Palestiniens qui se rapprochent de la clôture de sécurité à une distance de moins 300 mètres.