Des milliers de Palestiniens ont manifesté lundi dans la bande de Gaza contre le massacre israélien du convoi naval humanitaire international destiné à briser le blocus israélien imposé au territoire palestinien, selon des correspondants de l'AFP et des témoins.
Dans la ville de Gaza, des rassemblements spontanés de centaines de personnes se sont formés près du port de pêche où devait accoster le convoi s'il était parvenu jusque là, et devant le siège local des Nations unies.
Les autorités ont appelé à un mouvement de grève générale à partir de mardi, en signe de protestation à l'assaut israélien qui a coûté la vie à au moins neuf passagers d'un bateau turc de la flottille lundi avant l'aube.
Dans l'après-midi, des manifestations, convoquées par le Hamas, et le Jihad islamique se sont déroulées à Gaza, à Khan Younès (sud) et en d'autres endroits du territoire palestinien.
Les manifestants brandissaient des drapeaux turcs et des portraits du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que du chef islamiste arabe israélien Raëd Salah, dirigeant du Mouvement islamique en Israël qui aurait été à bord du bateau turc visé par l'assaut israélien.
Les six bateaux de la flottille acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et des tonnes d'aides pour Gaza ont été arraisonnés dans les eaux internationales et conduits vers le port israélien d'Ashdod (sud).
"Je n'arrive pas à croire ce qu'ils ont fait. Je pensais qu'ils (les soldats israéliens) tuaient uniquement les Palestiniens mais non, ils tuent aussi les étrangers. C'est choquant", a dit Sana al-Sammouni, une Palestinienne de 40 ans.
Dans la ville de Gaza, des rassemblements spontanés de centaines de personnes se sont formés près du port de pêche où devait accoster le convoi s'il était parvenu jusque là, et devant le siège local des Nations unies.
Les autorités ont appelé à un mouvement de grève générale à partir de mardi, en signe de protestation à l'assaut israélien qui a coûté la vie à au moins neuf passagers d'un bateau turc de la flottille lundi avant l'aube.
Dans l'après-midi, des manifestations, convoquées par le Hamas, et le Jihad islamique se sont déroulées à Gaza, à Khan Younès (sud) et en d'autres endroits du territoire palestinien.
Les manifestants brandissaient des drapeaux turcs et des portraits du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que du chef islamiste arabe israélien Raëd Salah, dirigeant du Mouvement islamique en Israël qui aurait été à bord du bateau turc visé par l'assaut israélien.
Les six bateaux de la flottille acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et des tonnes d'aides pour Gaza ont été arraisonnés dans les eaux internationales et conduits vers le port israélien d'Ashdod (sud).
"Je n'arrive pas à croire ce qu'ils ont fait. Je pensais qu'ils (les soldats israéliens) tuaient uniquement les Palestiniens mais non, ils tuent aussi les étrangers. C'est choquant", a dit Sana al-Sammouni, une Palestinienne de 40 ans.
Elle "espérait recevoir en aide une maison" préfabriquée. Avec des centaines d'autres Palestiniens, elle a attendu pendant de longues heures l'arrivée en vain de la flottille au port où des dizaines de petits bateaux de pêche étaient ornés de drapeaux des pays dont sont originaires les militants de la flottille, de la Turquie notamment.
Un grand portrait de M. Erdogan couvrait la façade d'un immeuble d'habitation orné également d'un grand drapeau drapeau turc.
Après avoir attendue pendant des heures l'arrivée des bateaux, Ibtissam Abouhachem s'est dit "attristée par la mort de ces héros. Que fait le monde démocratique face à ce massacre?"
Amjad Abounnour a comparé l'assaut à "un tremblement de terre". Incrédule, ce jeune homme de 20 ans a dit penser "que les menaces israéliennes" n'allaient pas se concrétiser.
Après avoir attendue pendant des heures l'arrivée des bateaux, Ibtissam Abouhachem s'est dit "attristée par la mort de ces héros. Que fait le monde démocratique face à ce massacre?"
Amjad Abounnour a comparé l'assaut à "un tremblement de terre". Incrédule, ce jeune homme de 20 ans a dit penser "que les menaces israéliennes" n'allaient pas se concrétiser.