Nous n’avons pas encore tous les compte-rendus des nombreuses manifestations qui se sont déroulées dans toute la France. Lille annonce ainsi 1500 manifestants qui se sont répandus dans toute la ville. Dans la capitale, les Champs Elysées ont été complètement bloqués pendant des heures.
Malgré les jets de lacrymogène de la police aux ordres d’un gouvernement qui protège les criminels plutôt que ses citoyens, les manifestants parisiens ont refusé de rester parqués dans un petit périmètre à la sortie du métro Franklin Roosevelt.Plus de 3000 personnes ont occupé pendant des heures les Champs Elysées, ainsi que la portion de l’avenue Matignon menant à l’ambassade d’Israël, longuement conspuée aux cris de "Fermez l’ambassade des assassins israéliens !"
La colère et l’indignation ne sont pas éphémères. C’est pourquoi nous manifesterons à nouveau demain contre la collaboration de notre gouvernement avec le terrorisme d’Etat israélien. Une collaboration qui a permis et encouragé les nouveaux massacres de civils israéliens.
A Kouchner, notre grand spécialiste de l’humanitaire, qui a laissé assassiner des participants à une mission humanitaire, et qui se dit ensuite "très choqué", nous avons des comptes à demander.
Nous voulons savoir jusqu’à quand la France va bafouer ses propres engagements de faire respecter les conventions de Genève, les résolutions de l’ONU et les droits de l’Homme ? Un carnage annoncé par avance par les criminels, dans les eaux internationales : pourquoi aucun de nos dirigeants n’a levé le petit doigt ? Sans doute estimaient-ils tous Israël incapable de mettre ses promesses à exécution et de se livrer à un massacre de civils pour la enième fois ?
Et maintenant, qu’attendent-il pour exiger la libération de tous les otages internationaux et palestiniens ? Et pour exiger la levée du blocus de Gaza ?
Chacun sait qu’il suffirait que la France suspende sa collaboration militaire, commerciale ou culturelle avec l’occupant israélien pour que ce dernier cesse de se croire tout permis.
Qu’attend-on ? Qu’est qui les empêche de le faire ?
C’est ce que nous comptons demander demain, lors de notre présence devant le ministère des affaires étrangères.
RENDEZ-VOUS CE MARDI 1ER JUIN A 18 H DEVANT LE QUAI D’ORSAY (M° INVALIDES)
CAPJPO-EuroPalestine