mercredi 28 septembre 2011

USA: Famine et Israël !

27 Septembre 2011 19:03 
IRIB- Le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté, aux États-Unis, a augmenté de 2,6 millions, depuis la récession commencée en 2007, portant l’estimation totale à 15,7 millions d’enfants pauvres, en 2010, selon les chercheurs du "Carsey Institute" de l’Université du New Hampshire.
Ces chercheurs estiment que près d’un enfant sur quatre de moins de 6 ans vivent dans la pauvreté. Les grandes villes et les zones rurales ont les taux les plus élevés de pauvreté, chez les jeunes enfants. 31 % des enfants de moins de 6 ans, dans les villes, et 30 % de ces enfants, dans les zones rurales, sont pauvres. En revanche, le taux d’enfants pauvres, dans les banlieues, est de 19 %. «Il est important de comprendre, plus particulièrement, la pauvreté des jeunes enfants, car il est démontré que les enfants qui sont pauvres, avant d’avoir 6 ans, connaissent des lacunes, dans le domaine scolaire et des problèmes de santé, avec des séquelles, qui s’étendent, tout au long de leur vie», affirment les chercheurs. Le rapport est basé sur le rapport annuel du Bureau de recensement des États-Unis, (US Census Bureau), sur la pauvreté, qui souligne la baisse dramatique des revenus et de l’emploi aux USA. La pauvreté est définie par un revenu annuel égal ou inférieur à 22.314 $, pour une famille de quatre personnes, et de 11.139 $, pour une personne seule, en 2010. Et c'est dans ce contexte qu'Obama a vendu des bombes bunker-buster à Israël. Pendant que, publiquement, il faisait pression sur Israël, pour plus de concessions aux Palestiniens, le Président Obama autorisait, en secret, une nouvelle aide importante à l’armée israélienne, comprenant, notamment, la vente de 55 bombes à charge pénétrante, connues sous le nom de bunker-buster, a appris le "Newsweek". Dans un reportage exclusif, publié, lundi, sur la coopération militaire grandissante entre les deux alliés, les responsables US et israéliens ont déclaré à "Newsweek" que des bombes anti-bunker, "GBU-28 Hard Target Penetrators" - potentiellement utilisables pour des frappes militaires, un jour, contre des sites nucléaires iraniens - avaient été livrées, en 2009, à Israël, juste quelques mois, après la prise de fonction d’Obama. Les Israéliens avaient, déjà, demandé des bunker-buster, en 2005, mais ils avaient été rabroués, par l’Administration Bush. A l’époque, le Pentagone avait gelé presque tous les projets Défense qu’Israël et les USA avaient en commun, dans la crainte qu’Israël ne transfère des technologies militaires de pointe à la Chine. En 2007, Bush a informé Ehud Olmert, alors, Premier ministre, qu’il donnerait l’ordre, pour que des bunker-buster soient livrées, en 2009 ou 2010. Les Israéliens les voulaient, en 2007. Obama a, finalement, livré les armes, en 2009, selon des responsables bien informés, sur cette décision encore secrète. Mais la coopération d’Obama, en matière de sécurité, va bien au-delà des bombes bunker-buster. Selon le représentant, au Congrès, Steve Rothman, (Démocrate, New Jersey), membre des commissions qui financent, tant l’armée US que l’aide à l’étranger, Obama a donné «l’ordre à l’armée de porter la coopération avec Israël, à tous les niveaux».
Pendant que l’Administration Obama faisait grand cas, en public, d’une simple coopération avec l’armée israélienne, l’article de "Newsweek" a révélé que d’autres actions se tramaient, en secret, par l’armée américaine, pour aider Israël, dans ce Moyen-Orient instable, et révélé, aussi, l’incidence du renforcement de la coopération militaire, sur les relations, parfois, fraîches entre Obama et le Premier ministre Benyamin Netanyahu, et sur la popularité du Président, auprès du lobby sioniste, aux Etats-Unis.
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