mercredi 28 septembre 2011

Assaut contre le siège de la Croix-rouge:Le député Attoun enlevé

[ 26/09/2011 - 21:40 ]
Jérusalem- CPI
La femme du député Ahmed Attoun a déclaré dans un communiqué de presse qu'il était accompagnée par sa fille lors d'une visite à son mari à l'intérieur du siège de la Croix, en notant qu'il a été enlevé, durant son déplacement vers l’entrée de la tente de Sit-in.
« Au moment où il entendit le bruit, s'approcha de la porte, soudain il fut surpris par un certain nombre d'infiltrés, qui l’ont enlevé à une destination inconnue jusqu'à maintenant », a-t-elle souligné.
À son tour, Mohammad Sadiq, directeur du Centre d'information pour Jérusalem (el-Qods occupée), a confirmé au correspondant du Centre palestinien d'information dans la ville sainte, que trois personnes masquées ont enlevé le député Attoun et l’ont transféré à l'une des voitures, avant la présence de troupes de l'armée d'occupation et de la police à l'endroit, lors de l'arrivée de son épouse qui lui rendait visite, accompagnée de sa fille à la tente du sit-in au siège de la Croix-Rouge, et la présence du député près de la porte qui mène hors du siège.
 « L’assaut des forces occupantes sionistes au siège de la croix rouge pour le kidnappage du député Attoun est une violation, sans précédent, du droit international, des règles et conventions humanitaires et internationales, et que cette occupation viole toutes les lignes rouges en toute impunité, ainsi que ce crime vise à enflammer la ville sacrée et tous les territoires occupés », a également contesté Sadiq contre la barbarie de l’ennemi occupant.
 Les députés Maqdissins (Jerusalemites) et l’ancien ministre, le député Ahmed Attoun, le député Mohammad Totah, député Mohammed Abou Teir et l'ancien ministre Khaled Abou Arafa), qui sont alliés au bloc parlementaire «Changement et réforme", du Mouvement du Hamas,  avaient été arrêtés par l'occupation en 2006 pour une période d'environ trois ans et demi, et peu après leur sortie de détention, l’occupation leur a remis des décisions d'expulsion de la ville de Jérusalem, leur obligeant de la quitter dans les trente jours, et suite à l'incident de l’arrestation du député Mohammed Abou Tir (qui fut déporté à Ramallah après sa sortie de prison), les députés avaient recours au siège international de la Croix-Rouge à « Sheikh Jarrah », dans une mesure ferme pour le rejet de cette résolution qui représente une violation à leur droit de survivre libres dans leur ville sainte.