10-02-2011
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a demandé à l’entité sioniste de réfréner sa rhétorique, tout en estimant que les soulèvements dans les pays arabes pourraient entraver le processus de paix au Proche-Orient.
Dans une interview publiée mercredi par le Times, Hague a estimé que les récents soulèvements populaires en Tunisie, Egypte et Jordanie pourraient fragiliser la recherche d'une solution définitive du conflit israélo-palestinien.
Dans une interview publiée mercredi par le Times, Hague a estimé que les récents soulèvements populaires en Tunisie, Egypte et Jordanie pourraient fragiliser la recherche d'une solution définitive du conflit israélo-palestinien.
"Face aux opportunités pour des pays comme la Tunisie et l'Egypte, il existe une crainte légitime que le processus de paix au Proche-Orient s'essouffle davantage", affirme le ministre.
"Cette crainte provient en partie du fait que l'incertitude et le changement compliqueront davantage le processus", explique William Hague qui effectue actuellement une tournée en Afrique du Nord et au Proche-Orient.
"Cela signifie qu'il y a réellement urgence pour les Israéliens et les Etats-Unis", avertit-il.
"Cette crainte provient en partie du fait que l'incertitude et le changement compliqueront davantage le processus", explique William Hague qui effectue actuellement une tournée en Afrique du Nord et au Proche-Orient.
"Cela signifie qu'il y a réellement urgence pour les Israéliens et les Etats-Unis", avertit-il.
Réagissant à l'inquiétude des Israéliens devant le mouvement de contestation qui agite l'Egypte depuis le 25 janvier, M. Hague a estimé que "le langage belliqueux n'était pas d'actualité" et qu'il fallait relancer de toute urgence le processus de paix au Proche-Orient.