11.02.2011par David Koskas
Le parti d'Avigdor Lieberman, Yisrael Beiteinu, pourrait faire éclater la coalition actuellement au gouvernement en Israël, entrainant la chute du gouvernement Netanyahou.
C'est ce qu'a annoncé le ministre des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre à huis clos des principaux dirigeants et députés du parti, rapporte la chaine de télévision israélienne Channel 10.
L'avertissement de Lieberman est dû à des déconvenues répétées de son parti, au regard des engagements pris vis-à-vis de ses électeurs.
Les points de friction sont nombreux mais se cristallisent autour des lois sur "le serment de fidélité à l’État", et, surtout, autour de la loi sur les conversions au judaïsme effectuées dans le cadre de l'armée, votée dernièrement en lecture préliminaire, mais dont le Shas d'Eli Yishaï bloque son adoption- menaçant d'ailleurs lui aussi, si cette loi est définitivement adoptée, de quitter la coalition et de faire tomber le gouvernement.
Des milliers d’israéliens sont concernés par le sujet des conversions dans l'armée, beaucoup d’entre eux viennent de Russie et font souvent partie de l’électorat d’Israël Baitenou.
Le projet de loi sur les conversions heurte frontalement la question du monopole des milieux orthodoxes sur la question des conversions, du mariage.
Plusieurs grands rabbins, dont celui d'Israël, ont déclarés leur soutien à la loi, mais pour le Shas, celle-ci bouleversait le "statu quo" qui prévaut depuis la création d'Israël sur les questions religieuses.
Dans un autre domaine, à la fin du mois, procureur général, Yehuda Weinstein, devrait faire part de sa décision concernant l’inculpation ou non de Liberman dans des affaires de corruptions supposées, ce qui entraînerait son départ du gouvernement.
Les menaces de Lieberman sont claires « Le gouvernement est censé exister jusqu’en 2013. Rester jusque-là sans accomplir aucune des choses que nous avons promises est impensable ; si nous quittons le gouvernement, cela signifie des élections anticipées.
Kadima ne rejoindra jamais la coalition».
Lieberman est d'ailleurs optimiste extimant qu'en cas d'élections anticipées, son parti, Israël Beiteninou, augmenterait encore le nombre de ses députés jusqu'à 20 sièges.
il y a deux semaines, Benjamin Netanyaou déclarait que le pays avait le gouvernement le plus stable qu'Israël n'avait jamais eu au cours de son histoire.
Il semble en fait que sa coalition, bâtie avec des partis aux options politiques et philosophiques radicalement opposées, ne soit que l'otage de ses alliés.
Le parti d'Avigdor Lieberman, Yisrael Beiteinu, pourrait faire éclater la coalition actuellement au gouvernement en Israël, entrainant la chute du gouvernement Netanyahou.
C'est ce qu'a annoncé le ministre des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre à huis clos des principaux dirigeants et députés du parti, rapporte la chaine de télévision israélienne Channel 10.
L'avertissement de Lieberman est dû à des déconvenues répétées de son parti, au regard des engagements pris vis-à-vis de ses électeurs.
Les points de friction sont nombreux mais se cristallisent autour des lois sur "le serment de fidélité à l’État", et, surtout, autour de la loi sur les conversions au judaïsme effectuées dans le cadre de l'armée, votée dernièrement en lecture préliminaire, mais dont le Shas d'Eli Yishaï bloque son adoption- menaçant d'ailleurs lui aussi, si cette loi est définitivement adoptée, de quitter la coalition et de faire tomber le gouvernement.
Des milliers d’israéliens sont concernés par le sujet des conversions dans l'armée, beaucoup d’entre eux viennent de Russie et font souvent partie de l’électorat d’Israël Baitenou.
Le projet de loi sur les conversions heurte frontalement la question du monopole des milieux orthodoxes sur la question des conversions, du mariage.
Plusieurs grands rabbins, dont celui d'Israël, ont déclarés leur soutien à la loi, mais pour le Shas, celle-ci bouleversait le "statu quo" qui prévaut depuis la création d'Israël sur les questions religieuses.
Dans un autre domaine, à la fin du mois, procureur général, Yehuda Weinstein, devrait faire part de sa décision concernant l’inculpation ou non de Liberman dans des affaires de corruptions supposées, ce qui entraînerait son départ du gouvernement.
Les menaces de Lieberman sont claires « Le gouvernement est censé exister jusqu’en 2013. Rester jusque-là sans accomplir aucune des choses que nous avons promises est impensable ; si nous quittons le gouvernement, cela signifie des élections anticipées.
Kadima ne rejoindra jamais la coalition».
Lieberman est d'ailleurs optimiste extimant qu'en cas d'élections anticipées, son parti, Israël Beiteninou, augmenterait encore le nombre de ses députés jusqu'à 20 sièges.
il y a deux semaines, Benjamin Netanyaou déclarait que le pays avait le gouvernement le plus stable qu'Israël n'avait jamais eu au cours de son histoire.
Il semble en fait que sa coalition, bâtie avec des partis aux options politiques et philosophiques radicalement opposées, ne soit que l'otage de ses alliés.