mercredi 12 mai 2010

Assad et Medvedev: Le blocage du processus de paix est dû à la colonisation

11/05/2010  
Les président russe Dmitri Medvedev et syrien Bachar al-Assad ont exprimé, ce mardi, leur engagement à déployer des efforts pour parvenir à la paix au Proche-Orient, et imputé à la politique de colonisation israélienne la responsabilité du blocage du processus de paix.  
Dans un communiqué commun publié à l'occasion d'une visite de deux jours en Syrie de M. Medvedev, les deux dirigeants ont "exprimé leur profonde inquiétude concernant la tension dangereuse au Proche-Orient, d'abord et surtout due à la poursuite de l'occupation israélienne" des territoires palestiniens.  
Ils ont également "condamné les activités de colonisation israélienne, de même que les mesures unilatérales prises notamment à l'Est de Jérusalem".  
La Russie et la Syrie ont également indiqué, dans leur communiqué, leur intention de déployer des efforts en vue pour parvenir à une solution au conflit israélo-arabe. Elles ont en outre demandé à "Israël" de se retirer du plateau syrien du Golan ainsi que "tous les territoires occupés en juin 1967", tout en appelant à la création d'un Etat palestinien indépendant.  
S'agissant du nucléaire iranien, les deux hommes ont plaidé en faveur d'une "solution pacifique et diplomatique", réitérant leur appel pour un Proche-Orient dénucléarisé et pressant "Israël" de se joindre au Traité de non-prolifération (TNP).

MEDVEDEV APPELLE WASHINGTON A JOUER UN ROLE PLUS ACTIF

Par ailleurs, lors d'une conférence de presse au côté de son homologue syrien Bachar Al-Assad, Medvedev a affirmé que la situation au Proche-Orient était "très, très mauvaise" et appelé les Etats-Unis à jouer un rôle "plus actif".  
 "Le processus de paix au Proche-Orient s'est détérioré", et "il est temps de faire quelque chose", a-t-il souligné.  
"Une situation qui s'enflammerait davantage risque de provoquer une explosion et une catastrophe" dans la région, a averti le président russe.  
Selon Medvedev, "il n'y a pas suffisamment de volonté" de toutes parts de trouver une solution. "Cette volonté doit être stimulée", a-t-il poursuivi ajoutant que c'est un rôle que la Russie pouvait assumer.