Par Hoda CHÉDID | 28/04/2010
Le président Sleiman entouré des membres de la délégation libanaise à Rio de Janeiro. Photo Dalati et Nohra
Le président de la République Michel Sleiman est rentré hier de sa tournée au Brésil qui a duré six jours. Auparavant, il avait répondu aux questions des journalistes brésiliens au cours de sa visite du « palais des documents précieux » à Rio de Janeiro. Le chef de l'État a ainsi qualifié la livraison de missiles Scud au Hezbollah par la Syrie « d'invention israélienne ». Le président a ajouté que le Liban n'a jamais voulu la guerre contre Israël, « mais si ce pays souhaite en lancer une contre le Liban, notre pays sera prêt à se défendre avec toutes ses composantes ». Le président Sleiman a insisté sur le fait que l'État hébreu ne recherche pas la paix. « Au contraire, il préfère la fuir en multipliant les menaces contre le Liban et en faisant monter la tension », a-t-il dit.
Auparavant, Michel Sleiman avait rencontré le gouverneur de l'État à son siège officiel appelé « le palais orange » avec qui il avait eu un long entretien en présence du ministre de l'Information, Tarek Mitri.
Au « palais des documents précieux », le président a visité l'exposition de documents rares parmi lesquels des lettres revenant à des émigrés libanais écrites au XIXe siècle. Le chef de l'État a même suggéré au directeur de ce palais de tenir la même exposition à Beyrouth, car, selon lui, il est important que les Libanais puissent prendre connaissance de ces documents qui racontent une période importante de l'émigration libanaise en Amérique du Sud. D'ailleurs, le directeur du palais a signé avec le ministre Mitri un protocole d'accord entre les Archives nationales brésiliennes et l'Institut des documents nationaux libanais, pour un échange de documents et d'informations. Le chef de l'État a ensuite écrit dans le livre d'or du palais un texte sur la nécessité de préserver la mémoire historique qui ouvre des perspectives prometteuses pour l'avenir.
Devant les journalistes brésiliens, le président a insisté sur l'importance de l'accord signé entre les parties libanaise et brésilienne, assurant que les Brésiliens d'origine libanaise devraient détenir la clé de la porte qui permettra au Brésil et à l'ensemble des pays d'Amérique latine d'entrer au Moyen-Orient. Il a invité ceux-ci à se faire enregistrer auprès des consulats libanais pour pouvoir mieux servir leurs deux pays. Interrogé sur les menaces israéliennes, Michel Sleiman a répété que « la guerre contre le Liban ne sera pas aisée et Israël le sait... ».
Auparavant, le président accompagné de son épouse Wafa' et l'ensemble de la délégation s'étaient rendus sur la colline de Corcovado où se dresse une magnifique statue du Christ. La Première dame a profité de sa présence au Brésil pour visiter une favela, accompagnée du ministre des Affaires sociales, Sélim
Sayegh, et de la ministre d'État, Mona Afeiche. Mme Sleiman a voulu ainsi transmettre un message de solidarité et d'amitié aux plus démunis au Brésil de la part de tous les Libanais.
Auparavant, Michel Sleiman avait rencontré le gouverneur de l'État à son siège officiel appelé « le palais orange » avec qui il avait eu un long entretien en présence du ministre de l'Information, Tarek Mitri.
Au « palais des documents précieux », le président a visité l'exposition de documents rares parmi lesquels des lettres revenant à des émigrés libanais écrites au XIXe siècle. Le chef de l'État a même suggéré au directeur de ce palais de tenir la même exposition à Beyrouth, car, selon lui, il est important que les Libanais puissent prendre connaissance de ces documents qui racontent une période importante de l'émigration libanaise en Amérique du Sud. D'ailleurs, le directeur du palais a signé avec le ministre Mitri un protocole d'accord entre les Archives nationales brésiliennes et l'Institut des documents nationaux libanais, pour un échange de documents et d'informations. Le chef de l'État a ensuite écrit dans le livre d'or du palais un texte sur la nécessité de préserver la mémoire historique qui ouvre des perspectives prometteuses pour l'avenir.
Devant les journalistes brésiliens, le président a insisté sur l'importance de l'accord signé entre les parties libanaise et brésilienne, assurant que les Brésiliens d'origine libanaise devraient détenir la clé de la porte qui permettra au Brésil et à l'ensemble des pays d'Amérique latine d'entrer au Moyen-Orient. Il a invité ceux-ci à se faire enregistrer auprès des consulats libanais pour pouvoir mieux servir leurs deux pays. Interrogé sur les menaces israéliennes, Michel Sleiman a répété que « la guerre contre le Liban ne sera pas aisée et Israël le sait... ».
Auparavant, le président accompagné de son épouse Wafa' et l'ensemble de la délégation s'étaient rendus sur la colline de Corcovado où se dresse une magnifique statue du Christ. La Première dame a profité de sa présence au Brésil pour visiter une favela, accompagnée du ministre des Affaires sociales, Sélim
Sayegh, et de la ministre d'État, Mona Afeiche. Mme Sleiman a voulu ainsi transmettre un message de solidarité et d'amitié aux plus démunis au Brésil de la part de tous les Libanais.