Selon le quotidien israélien "Maariv", les chefs de gouvernement israéliens ont raté l’occasion de signer un accord de paix avec la Syrie, malgré leur promesse de se retirer du plateau du Golan occupé.
Uri Chejia, ex- président de l'équipe de négociation dans les pourparlers avec la Syrie, affirme à Maariv : «tous les chefs de gouvernements cherchent à dissimuler les faits, que ce soit Yitzhak Shamir ou Yitzhak Rabin ou Shimon Peres ou Ehud Barak ou Ehud Olmert, tous sont d'accord sur le principe de l'accord qui inclut un retrait complet du Golan jusqu’aux frontières de 1967, sauf que tous se sont rétractés à la dernière minute. "
 Toujours selon  cette source, «Barak a raté la possibilité de conclure un accord avec le  président  Hafez al-Assad, à l’époque  du président américain Bill  Clinton, un accord qui aura évité à Israël toutes les guerres de la  décennie écoulée et modifier le statut d’Israël dans la région de  manière fondamentale."  
 Ce fut la dernière occasion de paix  qui a eu lieu directement entre  « Israël » et la Syrie, une occasion où  les points de désaccord ont été clairement définis entre les deux  parties, l'offre de Barak consistait à se retirer de 99 pour cent du  plateau du Golan accompagnée d’une indemnisation pour les terres qui  restent sous occupation israélienne, selon Maariv!  
 L’offre  israélienne consistait à  garder une bande frontalière de 500 mètres qui  borde le lac de la Jordanie et une autre bande frontalière de  quatre-vingts mètres sur la rive orientale du lac de Tibériade, mais  Barak s’est rétracté à la dernière minute pour changer les clauses de  l’accord, poussant ainsi le président Assad à affirmer que l'entité  sioniste ne veut pas la paix, ajoute le quotidien.
Depuis cette date, aucune négociation n’a eu lieu entre les deux pays à titre officiel.
Depuis cette date, aucune négociation n’a eu lieu entre les deux pays à titre officiel.
 Les premières séries de négociations entre les   parties concernées  ont commencé à  la Conférence de Madrid pour la  paix au Moyen-Orient en Octobre 1992, sous les auspices des Etats-Unis  et de la Russie après la fin de la seconde guerre du Golfe. 
 
 
