jeudi 20 janvier 2011

L'occupation renouvelle la capture d'un Palestinien plusieurs minutes après sa libération

[ 19/01/2011 - 16:13 ]
Gaza – CPI
Le ministère des détenus et libérés palestiniens a déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ont refusé de libérer le détenu Mohamed Abdul-Halim Fawzi Bawadi de la région centrale dans la Bande de Gaza, après avoir purgé une peine de 7 ans de prison ferme dans les prisons sionistes.
 Le directeur de l'information au ministère, Riad al-Achker, a déclaré, le mercredi 19/1, que l'occupation a libéré le détenu Bawadi et lorsqu'il est arrivé au passage de Beit Hanoun où sa famille et ses amis l'attendaient sur le côté palestinien du point de contrôle en célébrant sa libération, l'occupation l'a kidnappé de nouveau en le transportant à la prison sioniste du Néguev, puis elle l'a informé qu'il ne sera pas libéré et qu'il a été soumis à la loi du "combattant illégal".
Al-Achker a indiqué que l'occupation a utilisé une tromperie évidente, car elle a pris toutes les mesures pour la libération du prisonnier Bawadi en le libérant avant de l'enlever sur le point de passage. Cet incident n'est pas le premier de son genre, les autorités de l'occupation sioniste ont libéré en 2005 le détenu Nasr Eiad de Gaza après avoir purgé une peine de 7 ans de prison dans les cellules sionistes et lorsqu'il est arrivé au passage de Beit Hanoun, l'occupation l'a enlevé de nouveau.
Il a montré que le détenu Bawadi a été soumis à la loi raciste sioniste de "combattant illégal", élevant le nombre des détenus qui se soumettent à cette loi à 8 et proviennent tous de la Bande de Gaza. L'occupation poursuit les arrestations sous cette loi alors que la majorité d'entre eux ont fini leur peines.
L'occupation avait approuvé l'application de cette loi injuste contre les détenus de Gaza après le retrait des forces occupantes de la Bande de Gaza en décembre 2005, afin de frauder et de contourner le droit international parce que les prisonniers palestiniens sont principalement des civils qui doivent jouir de la protection juridique garantie par la 4ème convention de Genève. Mais cette loi permet à l'occupation de poursuivre les enlèvements et la détention des citoyens palestiniens de la Bande de Gaza pour des périodes indéfinies et sans aucun engagement de l'occupation de les présenter devant les tribunaux après avoir perdu le pouvoir d'imposer la détention administrative contre les captifs de la Bande de Gaza.
Finalement, le ministère a exigé la nécessité de l'intervention des institutions juridiques et internationales pour cesser ce crime contre les détenus palestiniens et annuler cette loi qui est contraire à toutes les conventions et les chartes internationales ainsi que libérer les captifs qui ont purgé leurs peines.