jeudi 20 janvier 2011

Scission du Parti travailliste israélien, une nouvelle crise au sein du cabinet du régime sioniste

19 Janvier 2011 08:54 
IRIB- La scène politique interne israélienne est affectée par une crise, depuis que trois ministres travaillistes ont annoncé, lundi, leur démission, après la scission provoquée, dans le parti, par le départ de son patron, le ministre de la Guerre, Ehud Barak.
L’important co-fondateur du régime occupant sioniste, le Parti travailliste israélien, a toujours joui d’une majorité parlementaire, d’où un rôle vital, dans la structure et les orientations politiques de ce régime. Dirigé, par Ehud Barak, le Parti social démocrate et sioniste travailliste a subi, en 2009, une lourde défaite électorale, en remportant, seulement, 13 sièges parlementaires, se plaçant, ainsi, au 4ème rang, en termes de majorité. Les évolutions, qui se produisent, aujourd’hui, au sein du cabinet sioniste, rappellent le souvenir de l’année 2004, où Shimon Peres a quitté le Parti travailliste, pour rejoindre Kadima. En abandonnant le Parti travailliste et en créant le nouveau groupe politique baptisé «Indépendance», Ehud Barak confirme, aujourd’hui, la faillite politique du Parti travailliste. Une véritable crise politique affecte, donc, le cabinet de Benyamin Netanyahou, alors que l’un des ministres démissionnaires, Benyamin Ben Eliezer, semble être le candidat le plus privilégié, pour remplacer Barak, à la tête du parti. Les 3 ministres démissionnaires, à savoir, le ministre de l’Industrie Benyamin Ben Eliezer, le ministre des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, et celui en charge des minorités, Avishaï Braverman, avaient, auparavant, demandé à Ehud Barak d’abandonner le gouvernement de coalition. Les partis d’opposition, dont Kadima de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, présagent des jours difficiles, pour le Premier Ministre, et n’excluent, même, pas une chute du gouvernement. Le déclin de la gauche israélienne, en faveur des partis extrémistes de droite, ôte le voile sur une crise profonde, qui expose le régime sioniste au danger d’un éclatement de l’intérieur. Cela fait des années que le glas a sonné, pour les occupants sionistes, mais les responsables israéliens feignent de ne rien entendre.
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