[ 01/05/2010 - 14:06 ] |
Le Caire – CPI De nombreux députés égyptiens et des personnalités célèbres de l’opposition égyptienne ont condamné fortement les mesures des autorités égyptiennes qui ont jeté du gaz toxique interdit au niveau international dans les tunnels utilisés pour faire entrer les besoins nécessaires aux habitants de la Bande de Gaza assiégés depuis plus de 4 ans successifs, en tuant 4 Palestiniens et blessant 8 autres, le mercredi dernier. Les députés des frères musulmans et du parti al-Karama et du travail au parlement égyptien, ont appelé, le jeudi dernier, à présenter en justice les responsables de ce crime, où le député Hamdi Hassan, a dit dans un communiqué urgent sous le dôme du parlement au nom des députés des frères musulmans : "Il est regrettable que les relations avec nos frères dans la Bande de Gaza sont arrivées à ce niveau très détérioré en renforçant la politique du blocus sioniste sévère, notamment après l'assassinat volontaire des ouvriers palestiniens par l’utilisation du gaz délétère interdit au niveau international". "Ces pratiques viennent dans le cadre du mauvais comportement de la politique égyptienne étrangère qui a commencé à perdre la raison en ne savant même pas déterminer les hauts intérêts nationaux de l’Égypte qui sont devenus menacés maintenant à cause de ces politiques refusées», a-t-il ajouté. Hassan a poursuivi : «Nous condamnons l'assassinat des Palestiniens soit par le phosphore blanc sioniste ou par le gaz toxique égyptien». De son côté, Cheikh Sayed Askar a appelé à la nécessité de juger les responsables de ce crime en constatant que les hauts intérêts de l’Égypte ont changé avec ce régime, où les égyptiens qui protégeaient la question palestinienne, ne réfléchissent maintenant que pour encercler les malades et les habitants innocents dans la Bande de Gaza. Dans le même contexte, l’ancien coordinateur du mouvement égyptien «Kifaya», Dr. Abdel-Jalil Moustafa, a souligné que tout le peuple égyptien sauf ceux qui entourent le gouverneur, condamne ce moyen oppressif utilisé contre les habitants de la Bande de Gaza. De plus, plusieurs personnalités de la société civile et culturelles égyptiennes ont condamné cet événement, où le poète, Ahmed Fouad Najm a exprimé son choc en disant qu’il ne peut pas croire à cette nouvelle. |