27/06/2011
Des militants de 22 pays ont prévu d’appareiller de Grèce cette semaine à  bord d’une dizaine de bateaux dans le cadre d’une « flottille de la  liberté » transportant de l’aide humanitaire à Gaza. Rassemblant cette  année 350 militants de la cause palestinienne, cette initiative pour  briser le blocus et qui se veut pacifique se reproduit pour la seconde  année consécutive.
En mai 2010, une première tentative d’approcher de Gaza (territoires palestiniens) a coûté la vie à neuf personnes après l’assaut sanglant de la marine israélienne contre le ferry turc Mavi Marmara, qui servait de navire amiral à la flottille.
En mai 2010, une première tentative d’approcher de Gaza (territoires palestiniens) a coûté la vie à neuf personnes après l’assaut sanglant de la marine israélienne contre le ferry turc Mavi Marmara, qui servait de navire amiral à la flottille.
 Jeudi, Israël a prévenu qu’il était « déterminé » à stopper cette  nouvelle flottille. « Israël a le droit d’autodéfense », l’opération  « entre clairement dans le cadre d’une démarche politique », « relève de  la provocation et n’a rien à voir avec une aide humanitaire », a  justifié à New York l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor. Israël a  par ailleurs  averti hier les journalistes étrangers de ne pas embarquer à bord de  cette flottille sous peine d’une interdiction d’entrée de dix ans en  Israël. Ban Ki-moon a par ailleurs  « écrit aux gouvernements concernés pour qu’ils usent de leur influence  pour décourager les flottilles qui représentent un potentiel d’escalade  dangereuse ». 
 
 
