mercredi 9 février 2011

Les 35 prisonnières palestiniennes s’exposent à une campagne torturante organisée

[ 08/02/2011 - 09:23 ]
Gaza- CPI
Le ministère des prisonniers et des libérés a affirmé que les autorités occupantes israéliennes détiennent 35 prisonnières palestiniennes dont 3 mariées et leurs maris souffrent également dans les geôles sionistes, attirant l’attention à leur grande souffrance dont la torture, la négligence médicale, les fouilles à nu, l’interdiction des visites, ainsi les pratiques oppressives en violation de la loi internationale et aux droits de l’homme.
« La sauvagerie et les violations de l’administration pénitentiaire sioniste a poussé les prisonnières à étudier la possibilité d’entamer une grève générale de la faim, en protestation contre la détérioration de leur situation, dans les prisons de l’ennemi occupant qui ne respecte pas le minimum de leurs droits légaux, et refuse de répondre à leurs exigences garanties par les conventions internationales », a ainsi révélé le ministère.
Le directeur du bureau de l’information au ministère, Riyad al-Achekar a déclaré que « les exigences des détenues sont des droits légitimes stipulés par les textes de la loi internationale, et ne nécessitent pas forcément une telle contestation, mais l’occupation israélienne les rejette et violent toutes les conventions, chartes internationales et humanitaire », indiquant que les prisonnières, notamment dans la prison de « Hasharon» voient exigeant de lancer une grève de la faim.
« Les prisonnières protestent contre leur situation catastrophique dans les geôles de l’occupation, notamment à « Hasharon » et exigent l’arrêt immédiat des fouilles à nu, également nocturnes, affirmant que l’administration a interdit l’entrée d’une commission médicale à les traiter, surtout les malades qui souffrent énormément et n’ont pas accédé à aucun soin réel en dépit de leurs maladies chroniques très dangereuses, proclamant la cessation de l’isolement, la détention administrative, appelant à l’amélioration de leurs circonstances, ainsi de stopper toute sorte de pratique oppressive, humiliante et inhumaine contre elles », a ainsi souligné al-Achekar.